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roman autobiographique

Bonjour aujourd'hui dimanche voici ma chronique concernant : "LA DANSE DE LA TARENTULE"

« LA DANSE DE LA TARENTULE »

Claire BLANCHARD

PRESSES DE LA CITE

janvier 2021

377 pages

 

 

Présentation

 

« QUAND UNE TARENTULE VOUS MORD, IL FAUT DANSER

LA TARENTELLE POUR ELIMINER LE POISON.

 

COMMENT ELIMINER L'AMOUR SANS LIMITE POUR UNE MERE QUAND CELLE-CI EST UN ETRE TOXIQUE ?

 

 

Ker Kroaz. Le manoir où j'ai vécu enfant. Une demeure gigantesque avec une tourelle, entourée d'un parc donnant sur une petite crique, des pièces partout, fermées à clé pour la plupart. Au milieu des années 1980, de l'âge de cinq ans à l'âge de neuf ans, j'ai habité là avec ma grand-mère, Joséphine Vernois, mon petit frère, Jean-Baptiste, et tante Micheline, la soeur de ma mère.



Ma mère, si tant est qu'on puisse l'appeler ainsi, nous avait pondus, mon frère et moi, pouf, pouf à deux ans d'intervalle, puis s'était promenée à travers le monde, une fois qu'on n'eut plus besoin de lui téter les mamelles, pour suivre mon père dans ses déplacements. On avait vécu tous ensemble à Palaiseau, mais un beau jour, ça y est, ça s'était décidé du jour au lendemain, mes parents avaient disparu et je m'étais retrouvée au Croisic avec mon frangin de trois ans. Ma mère nous avait confiés à ma grand-mère pour six mois, puis ces six mois s'étaient changés en années.

La Danse de la tarentule raconte l'éveil douloureux d'une enfant éperdue d'adoration pour sa mère, monstre pervers au masque trop charmant. Dans ce roman, qui dit avec une grande justesse l'enfance, Emilie émeut tout autant que sa volonté de rompre le cercle des violences familiales impressionne. Le jour où cette mère impose la tragédie, Emilie s'échappe de ses rets et ne la reverra pas de son vivant.

 

L'auteure

 

Après un Capes de Lettres Modernes et quelques années d'enseignement, Claire Blanchard publie en 2012 un recueil de nouvelles, Paris/La Baule.
En 2016, paraît en numérique son premier roman, irrésistible de drôlerie, Comment j'ai aidé ma copine à tuer le chat de son mec.
Elle signe ensuite neuf contes pour enfants aux éditions Leduc.s jeunesse, en 2017.
La Danse de la tarentule, bouleversante épopée de l'amour d'une enfant pour sa mère aux lisières de la folie est son deuxième roman.

 


Mon avis

 

Je remercie les Editions PRESSES DE LA CITE et en particulier Marie-Jeanne de m'avoir permis de lire, en service de presse, « La Danse de la tarentule », roman de Claire BLANCHARD et ainsi de découvrir la très belle plume de cette auteure.

 

La très jolie couverture et le titre m'ont de suite attirée.

 

Claire BLANCHARD donne la parole à Emilie, jeune maman qui vient d'apprendre le décès de sa mère qu'elle n'a pas revue depuis vingt ans.
Emilie retourne au Croisic dans la demeure familiale de son enfance. C'est alors que de douloureux souvenirs resurgissent de sa mémoire et elle nous les conte en nous emportant, en Bretagne, dans cette famille bourgeoise.

 

Nous découvrons que sa mère les a confiés son jeune frère et elle-même à leur grand-mère et leur tante, menant ainsi sa vie à l'étranger avec son mari.

 

Cet ouvrage est à mon avis un récit autobiographique dont les mots nous interpellent et nous bouleversent au plus haut point. L'auteure évoque l'emprise, la violence familiale, la relation dévastatrice entre une fille aimante et une mère versatile violente, frôlant la folie..

 

J'ai beaucoup aimé ce roman poignant, écrit avec les mots de l'auteure mais surtout avec son cœur et empli d'espoir, qui m'a révoltée et sidérée.. Comment une mère peut-elle infliger de telles maltraitances physiques et morales à son enfant ?

 

J'ai lu cet ouvrage pratiquement d'une traite ne pouvant me résigner à le refermer tant j'avais hâte d'en connaître le dénouement et quitté avec beaucoup d'émotion.

 

Je le recommande aux amateurs du genre qui comme moi passeront un très bon moment de lecture.

 

 

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Bonjour aujourd'hui samedi voici ma chronique concernant : "L'EMPRISE INVISIBLE"

« L'EMPRISE INVISIBLE »

Lorène RUSSELL

Editions du Jubilé

16 mai 2018

440 pages

 

Présentation

 

Une enfance martyre, son cortège de brutalités, lâchetés, fugues, services sociaux, viol et la quête pathétique d'une épaule compatissante où reposer sa détresse... un appui trop souvent piégé.

 

Toutes les raisons de se recroqueviller sur des plaies mal cicatrisées. Mais Lorène est une battante, un coeur ouvert ! Elle fonde "L'Enfant bleu", association devenue incontournable dans la lutte contre la maltraitance, multiplie les interventions de terrain, frappe aux lambris de la République, se donne à fond, sauve des destins.


On voudrait s'en tenir là.

 

Sauf que la militante des droits de l'enfant, manipulée, va devenir complice bien malgré elle de ce contre quoi elle luttait et finit pas se retrouver au banc des accusés. Quels dégâts ! Les réseaux sociaux amplifient les comportements. L'auteure débusque l'invisible emprise de ces nouveaux chemins de la perversité et alerte sur l'inadaptation des ripostes. Pour s'y être laissé prendre, en avoir payé le prix et le dire, elle rompt un silence et poursuit son combat.


Un condensé d'épreuves mais aussi de conscience,

de lucidité et de courage.

L'auteure

 

PARCOURS DE LORENE RUSSELL

 

 Auteur - Humaniste - Metteur en scène - Professeur de théâtre

 

Enfant martyr, sa rencontre à 18 ans avec Jean Davy, son mentor, marque un tournant. Elle n'a pas un sou. Il lui offre ses premiers cours d'art dramatique, une révélation. Treize ans plus tard, elle lui offre son plus beau rôle au cinéma dans "La dernière saison" de Pierre Beccu où elle interprète Suzanne au côté de Marie Dubois.

Sa fragilité première, Lorène la transforme très vite en une force créatrice. Enfant de l'errance, comédienne d'instinct, elle se passionne pour "Charlot", et l'interprète de scène en scène et dans des lieux atypiques. Au 9ème festival international du cirque à Monte Carlo, "Charlot-Russa" bouleverse le coeur d'un large public. Elle traînera sur les planches la silhouette triste et attachante de son célèbre modèle. Elle interprètera successivement : Fédora, Hommage à Jean Cocteau, le Clown aux gants jaunes et Perlotte... Auteur, comédienne et metteur en scène de cette dernière pièce, elle forgera dans ce personnage d'enfant martyr, le premier maillon de son combat contre la maltraitance avant de créer l'Association l'Enfant Bleu en 1989, pour lutter contre la maltraitance des enfants.  Elle enchaîne avec un long métrage, Le dénommé où elle interprète le premier rôle féminin. Sa compréhension de la vie intérieure des autres attire les jeunes comédiens et 'amène à fonder l'Atelier Lorène Russell qu'elle dirigera pendant dix ans. Très vite, son sens de l'expression dramatique, dû à son passé et à une technique rigoureuse en fait un professeur d'une grande efficacité, salué par les professionnels dans ses spectacles de fin d'année aux théâtres du Point-Virgule et Les Déchargeurs, où elle présente le travail de ses comédiens.

Elle quittera le métier artistique en pleine ascension, après ses deux longs métrages et le succès médiatique remporté par sa pièce "Jésus et le prince des galaxies" où participent les comédiens de son cours. La médiatisation de son livre "Le silence des coups" préfacé par l'Abbé Pierre, la propulse ainsi que son association l'Enfant bleu, au premier plan des médias. Elle choisit ce combat, sillonne la France et l'étranger pour sensibiliser les populations contre la maltraitance.

Elle disparaît brutalement de la scène médiatique à la suite d'un drame qui va de nouveau bouleverser sa vie. 

20 ans plus tard, en 2018, elle revient  à l 'écriture. Son éditeur, Jean-Claude Didelot, aux Editions du Jubilé, lui demande d'écrire sa vie intégrale, L'Emprise Invisible, un témoignage unique et boulersant qui sortira le 16 mai 2018. Après l'Enfant Bleu et avec ce témoignage, elle crée l'association "Un Nouveau Jour" pour lutter contre les violences psychologiques.

Elle décide également de revenir à l'une de ses passions, professeur d'art dramatique.

 

 

Mon avis

 

Je remercie Lorène RUSSELL de m'avoir donné l'opportunité de découvrir son livre « L'Emprise invisible ». Je la remercie également pour la très gentille dédicace qui m'a beaucoup émue.

 

Je viens donc de terminer la lecture de ce récit et c'est complétement bouleversée que j'ai refermé cet ouvrage, les yeux humides.

 

La vie de Renée était heueuse jusqu'au jour où elle perd son papa. Au fil des chapitres, Lorène RUSSELL nous dévoile sa propre histoire de son enfance à sa vie de femme et aborde un sujet malheureusement encore tabou de nos jours : « la maltraitance infantile ».

 

Comment rester insensible aux mots de l'auteure qui a écrit ce récit avec son cœur. Elle nous relate les agissements de son « parâtre », sa souffrance, ses doutes, ses peurs mais également celles de Bruno son frère. J'ai été révoltée, émue aux larmes, j'ai détesté cet homme cruel, ce beau-père que Lorène appelle également Daniel.

 

La mère et la grand-mère que je suis n'a pu comprendre d'une part que l'on maltraite des enfants et d'autre part que leur mère se voile ainsi la face devant leurs souffrances sans même intervenir afin que ces actes de violences ne cessent..

 

Je n'en dirai pas plus mais je vous recommande de lire ce récit autobiographique poignant sur les maltraitances tant physiques que psychologiques, le harcèlement moral, les abus sexuels, les manipulations, les calomnies..

 

Malgré toutes ces épreuves, Lorène courageuse et déterminée, une vraie battante, est parvenue à toujours redresser la tête. Elle est devenue une mère comblée, une femme généreuse qui œuvre pour que la loi du silence soit rompue et que les victimes de ces actes odieux gardent l'espoir.

 

Bravo pour ton combat de tous les jours Lorène. Ton ouvrage fut pour moi un COUP DE COEUR même si, je dois l'avouer, tu m'as fait beaucoup pleurer et il restera longtemps dans ma mémoire.

 

Un excellent moment de lecture.

 

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Bonsoir aujourd'hui dimanche voici ma chronique concernant : "TETE DE PAILLE"

« TETE DE PAILLE »

Gérard GLATT

Editions RAMSAY

13 octobre 2020

200 pages

 

Présentation

 

 

En mars 1984, un après-midi, le père du narrateur lui annonce la mort de son frère, Daniel, qu'il n'avait pas revu depuis le mois de mai 1968. À cette époque, seize ans plus tôt, il effectuait son service militaire. C'est à l'occasion d'une permission qu'il avait appris qu'à la suite d'une colère incontrôlable, en présence des gendarmes et des pompiers appelés à la rescousse, rien moins que la force de trois ambulanciers avait été nécessaire pour maîtriser le jeune homme et le conduire dans un hôpital psychiatrique de la région parisienne. Daniel va y être interné pendant presque treize années, un tunnel sans fin, avant d'être admis, à Evry Petit-Bourg, dans une maison spécialisée pour handicapés mentaux adultes. Trois années plus tard, un cancer des poumons devait l'emporter. Il aurait eu 39 ans...

Le narrateur, qui n'est autre que l'auteur de ce roman autobiographique raconte à sa manière, et sans pathétisme, l'histoire d'une vie brève, peuplée d'orages et de superbes éclaircies.

 

 

 

L'auteur

 

 

Gérard Glatt est né en 1944, à Montgeron. Auteur d'une quinzaine d'ouvrages, essentiellement des romans, il écrit depuis son plus jeune âge. Encouragé dans cette voie tout au long de ses études par ses professeurs, dont Roger Vrigny, Grand Prix de littérature de l'Académie française. Il a notamment publié chez de Borée, La Chouette idée d'Alexandre Pluche, en 2014, et aux Presses de la Cité, Les Sœurs Ferrandon, en 2017, Le Destin de Louise, en 2018, Et Le ciel se refuse à pleurer..., en 2018 également, L'Enfant des Soldanelles, en 2019, ainsi qu'un recueil de poésie, Nostalgie 89, aux Editions du Cygne, toujours en 2019.

 

 

Mon avis

 

Je remercie Gérard GLATT et les Editions RAMSAY de m'avoir permis de lire, en service de presse, le dernier ouvrage de Gérard, auteur dont j'ai lu tous les ouvrages tant j'aime sa plume fluide et précise.

 

La photo du jeune garçon sur la couverture du livre m'a de suite émue et j'ai su qu'il s'agissait de Daniel, le frère de Gérard.

 

Gérard GLATT nous conte le destin tragique de Daniel qui fut un enfant puis un adolescent colérique et incontrôlable. Après avoir été interné d'office dans un établissement de soins psychiatriques puis dans une maison pour handicapés mentaux adultes, Daniel est décédé à l'âge de 39 ans des suites d'un cancer.



L'auteur nous offre un récit fort bouleversant au cours duquel il témoigne des difficultés rencontrées par sa famille, les moqueries et le regard des autres face aux agissements du jeune handicapé « différent » comme certains disent...

 

Par ses mots, l'auteur exprime l'amour qu'il a toujours éprouvé et aujourd'hui encore, pour son frère.

 

J'ai beaucoup aimé cet ouvrage autobiographique très émouvant, écrit avec le cœur qui reflète la culpabilité, les questionnements et l'impuissance que l'auteur ressent après toutes ces années mais il en ressort également que Daniel restera à jamais dans son cœur.

 

J'ai lu cet ouvrage prenant pratiquement d'une traite et je l'ai refermé les yeux humides.

 

Un très beau moment de lecture.

 

 

 

Petite précision : Les droits d'auteur de la première édition seront reversés à l'Association Les Jours Heureux, qui accompagne des personnes en situation de handicap.

 

 

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Bonjour aujourd'hui vendredi voici ma chronique concernant "IMPASSE VERLAINE"

« IMPASSE VERLAINE »

Dalie FARAH

MONPOCHE

4 juin 2020

264 pages

 

 

Présentation

 

Dans ses montagnes berbères, Vendredi, l'effrontée, cabriole parmi les chèvres pour faire rire son père adoré et subit à la maison l’œil redoutable et la main leste de sa mère. Jusqu'au jour où on la marie à un homme qui lui répugne et l'emmène vivre de l'autre côté de la Méditerranée. A seize ans, désespérée d'être enceinte, elle accouche d'une petite fille à qui elle portera un amour étonné et brutal. Impasse Verlaine, en Auvergne, la fille de Vendredi remplit les dossiers administratifs pour la famille et les voisins, fait des ménages avec sa mère, arrive parfois en classe marquée des coups reçus chez elle. En douce, elle lit Dostoïevski et gagne des concours d'écriture, aime un Philippe qui ne la regarde pas et l'école qui pourtant ne veut pas voir la violence éprouvée. C'est l'histoire de deux enfances cruelles et joyeuses, l'histoire d'une mère et de sa fille liées par un amour paradoxal. Un récit unique et universel où l'humour côtoie la poésie dans un élan d'une vitalité impérieuse et magnifique.

 

 

 

L'auteure

 

Née en Auvergne en 1973, de parents immigrés d'Algérie, Dalie Farah est agrégée de lettres et enseigne en classes préparatoires près de Clermont-Ferrand. Impasse Verlaine est son premier roman

 

 

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions MONPOCHE et en particulier Virginie et Leila de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Impasse Verlaine », roman de Dalie FARAH et ainsi de découvrir la plume fluide et vive de cette auteure.

 

Dès les premières lignes, Dalie FARAH nous raconte les premiers instants de sa vie de fœtus, enfant non désirée par sa mère Vendredi (Djemaa en arabe).

 

Il faut dire que Vendredi est née en Algérie et n'a pas eu la vie facile. Elle était bergère et maltraitée par sa mère et après avoir perdu son père a été contrainte, à l'âge de 15 ans, de se marier avec un cousin germain et de l'accompagner en France où il travaillait.


Comme c'est malheureusement souvent le cas, Vendredi a reproduit sur sa propre fille les sévices qu'elle a subis dans son enfance..

 

Dalie FARAH nous explique avec pudeur et humour, les relations ô combien difficiles et violentes avec sa mère et beaucoup d'émotions sont palpables à la lecture des mots de l'auteure : j'avoue avoir eu, à maintes reprises, les yeux humides car pour moi tout ce qui touche à la maltraitance infantile est inadmissible et me bouleverse.

 

J'ai beaucoup aimé ce roman autobiographique, très bien écrit, dur et tendre à la fois mais empli d'espoir car, malgré les douleurs subies et le manque d'affection, l'auteure est devenue une adulte épanouie, érudite et semble avoir réussi tant sa vie personnelle que professionnelle.

 

Voici un premier roman fort prometteur que je recommande aux amateurs du genre qui, comme moi, passeront un très bon moment de lecture.

 

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Bonjour aujourd'hui lundi voici ma chronique COUP DE COEUR concernant : 'LE CONFORT DE L'AUTRUCHE"

« LE CONFORT DE L'AUTRUCHE »

Martine MAGNIN

FAUVES EDITIONS

3 juin 2019

196 pages

 

 

 

 

Présentation

 

« Tu sais, Jenny, derrière ces murs, on enferme les petites filles qui parlent trop. »



Petite fille docile et sensible, Jenny passe les sept premières années de sa vie dans le mensonge et la douleur. Elle survit, et raconte avec courage et détermination la maltraitance sexuelle et le déni familial. Le ton, sobre et pudique, est celui d’une violence rentrée et maîtrisée sous forme d’interrogations quant au rôle d’une mère.

Plutôt que de se concentrer sur les agissements du prédateur et d’accuser, Le confort de l’autruche dénonce avant tout le comportement des proches, mère et grand-mère, engluées dans leurs mensonges, leur passivité et leur confort organisé. Toute la particularité de ce texte se situe dans l’évocation d’une tacite malfaisance familiale et affective.

 

Le combat de l'auteure est aujourd'hui de revendiquer le droit, voire le devoir d'ingérence. Tout plutôt que le silence !
 

 

 

L'auteure

 

Martine Magnin, auteure de nombreux livres, est une passionnée de philosophie et de psychologie. Les relations humaines sont au cœur de ses écrits.

 

Mon avis

 

Je remercie Martine MAGNIN de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, son ouvrage « Le Confort de l'autruche ». J'ai découvert la plume fluide et précise de Martine lors de la lecture de « Colliers de nouilles » puis de « A l'Ombre des saules en pleurs » et plus récemment « Le Baiser de Gustav », trois ouvrages très différents que j'ai vraiment beaucoup aimés.

 

Etant fan de cette auteure j'ai lu avec attention la préface écrite par la psychanalyste Anne-Catherine SABAS. Ainsi j'ai de suite compris que cet ouvrage était un récit autobiographique traitant d'un sujet malheureusement encore tabou de nos jours : « la maltraitance infantile » et que ce livre allait me toucher tout particulièrement, étant amie de l'auteure..

 

Martine MAGNIN nous conte donc l'histoire de Jenny (sa propre histoire), qui après le divorce de ses parents vivait tranquillement avec sa mère et sa grand-mère maternelle dans un petit appartement parisien.

 

Toutefois, lorsque l'amant de sa mère, que Jenny appelle M, arrive dans leur vie, cette petite fille alors âgée de 4 ans voit son existence basculer et devenir un enfer, prise dans les griffes de ce monstre que j'ai immédiatement détesté.

 

L'auteure décrit à merveille le quartier de Montmartre dans les années 50 et pour l'avoir connu dans ma prime enfance, je n'ai eu qu'à fermer les yeux pour m'y retrouver.. et voir les marchandes des quatre saisons, les bougnats portant sur leur dos les sacs de charbons .. une autre époque me direz-vous.

 

Comment rester insensible aux mots de Martine lorsqu'elle relate, avec beaucoup de pudeur, les agissements de M, la peur, la souffrance, l'incompréhension de la petite fille qu'elle était ? Ces mots bouleversants m'ont révoltée, émue aux larmes. La mamie que je suis ne peut en effet comprendre que l'on maltraite des enfants et en plus qu'une mère et une grand-mère se voilent ainsi la face, pour leur petit confort, devant de telles souffrances.

 

Je n'en dirai pas plus mais je vous invite à lire ce récit criant de vérité, fort émouvant sur l'inceste et le déni familial, une ode à l'enfance emplie d'espoir puisque notre « Jenny » s'en est sortie, est devenue une maman, une mamie affectueuse et heureuse : une très belle personne joyeuse et épanouie.

 

 

Ce livre fut pour moi un vrai COUP DE COEUR dans tous les sens du terme.

 

Un excellent moment de lecture.

 

 

 

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Voici ma chronique concernant : "LES SANDALES BLANCHES"

« LES SANDALES BLANCHES »

Malika BELLARIBI

MONPOCHE

Août 2018

300 pages

 

 

Présentation

 

 

L'histoire vraie de la diva des banlieues.

 

Malika grandit dans une famille nombreuse, peu aimante, à la périphérie de Paris. Un grave accident l'oblige à passer des années en rééducation auprès de religieuses bienveillantes qui l'éveillent au chant. La petite fille sent que la musique sera la voie du salut et du bonheur. Mais il lui faudra endurer encore bien des humiliations et des vicissitudes avant d'oser défier les règles de sa communauté et de découvrir la liberté. Un destin hors du commun qu'elle aime faire partager : à peine parvenue à la gloire, elle en fait déjà profiter les autres en créant des atelier de chant dans ces quartiers mal-aimés. Malika n'a pas oublié d'où elle venait et ce qui lui vaut son surnom : la diva des cités !

 

 

L'auteure

 

Née à Nanterre et d'origine algérienne, Malika BELLARIBI est diplômée de l'Ecole Normale de Musique de Paris (Alfred Cortot) et du Conservatoire International de Musique de Paris. Elle se produit en soliste depuis 1987 et a donné près de 200 représentations. Après avoir présenté des récitals dans des salles aussi prestigieuses que les salles Cortot, Gaveau et Pleyel, elle décide de créer des spectacles d'airs d'opéra permettant de rendre l'opéra accessible à tous.

 

Mon avis

 

Je remercie MONPOCHE et en particulier Virginie de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Les sandales blanches », roman de Malika BELLARIBI.

 

Par ce roman, l'auteure, d'origine algérienne, née dans un bidonville de la banlieue parisienne, nous raconte sa vie au sein d'une famille qui la rejette, l'humilie, la séquestre.

 

Nous ne pouvons rester insensible au récit poignant de cette femme qui s'est battue toute sa vie pour survivre et devenir une cantatrice célèbre : « la diva des cités » et ce malgré le calvaire vécu pendant son enfance et son adolescence.

 

Beaucoup d'émotions sont palpables à la lecture de ce roman autobiographique, très bien écrit et porteur d'espoir, démontrant qu'avec force, courage et détermination, tout être humain qui le veut vraiment, peut se reconstruire et retrouver la joie de vivre grâce à sa passion, qui, dans le cas de Malika, était la musique.

 

J'ai bien aimé ce roman poignant et bien écrit,

aux multiples rebondissements, qui m'a beaucoup émue et j'avoue avoir eu à plusieurs reprises, les yeux embués de larmes...

 

Bonne lecture !

 

 

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Voici mon avis sur : "LA RESILIENTE"

« LA RESILIENTE »

Le manuscrit

Orianne VALDEAU

LES PLUMES D'OCRIS

23 février 2018

129 pages

 

Présentation

 

L'histoire d'une femme des années quatre-vingt ou autant d'histoires que de chapitres dont chacun pourrait l'un après l'autre, constituer la base d'un roman..

Pourquoi une même vie accumule-t-elle autant d'épreuves ? Résultent-elles d'un mauvais karma, d'une mauvaise étoile ou sont-elles de la responsabilité de l'héroïne et de ses choix ?


Choisit-on vraiment le cours de sa vie ?

 

Du « comment as-tu pu supporter cela ? » au « ta force nous effraie », le regard des autres sur une résistance un peu particulière est le point de départ de ce récit.

 

La résilience, cette faculté de surmonter, par sa propre force, les obstacles est au cœur de ce roman, où trouver l'énergie en est le fil conducteur.


Pour fond, la difficulté d'être femme dans une époque et une France dites égalitaires. Pour sujets, les thèmes forts de notre société : l'échangisme, la famille monoparentale, la pédophilie, le handicap mental, l'inceste, le suicide, les addictions alcool et drogue, les institutions telles que le monde carcéral, l'administration juridique ou la psychiatrie, l'inégalité et les difficultés des femmes dans le monde du travail, l'accès au logement, la vie dans la rue, le décès d'un enfant, pour les principaux.


Il y a quelque chose à donner aux autres plus fragiles, plus touchés ou n'ayant pas simplement cette capacité à surmonter l'inacceptable.


La résilience n'a pas de recette, ce récit non plus. Peut-être quelques pistes à cerner au détour des confrontations aux maux de notre société, aux réponses bonnes ou mauvaises apportées par une femme de tempérament aux choix qu'elle fait de ne jamais baisser les bras.

 

L'auteure

 

L’auteure a choisi l’anonymat d’un pseudonyme pour faire publier cet écrit tout en protégeant ceux dont sont dévoilés des parts d’ombre ou des actes. 


On la sait peintre amateur et poétesse honorée d’un certain succès, ancien chef d’entreprise. Elle travaille dans le domaine de la littérature et réside en Ile de France. 


Après 8 ans de doute et d’écriture toujours remaniée, elle ose confier son manuscrit à une amie en vue d’une bêta lecture sans concession. Celle-ci juge le roman « poignant, haletant, magnifique », et persuade l’auteure intimement convaincue que l’histoire peut apporter plus que de l’émotion, de la force à d’autres, de le proposer à l’édition.

 

Mon avis

Je remercie Orianne VALDEAU de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, son ouvrage « La Résiliente ».

 

Dans ce livre composé de 37 chapitres, l'auteur nous conte la vie o combien mouvementée et fort triste de Sophie, une femme sensible, forte et courageuse qui croit en son destin et se bat sans relâche, faisant face à de multiples épreuves, sans cesse à la recherche de bonheur à partager avec ses enfants.

 

Je n'ai pas grand chose à rajouter sur cette histoire bouleversante qui est fort bien résumée sur la quatrième de couverture.

 

L'écriture est simple et belle, beaucoup d'émotions sont palpables et la passionnée des mots que je suis a pris grand plaisir à découvrir ceux d'Orianne.

 

Excellent moment de lecture !

 

 

 

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Voici mon avis concernant : LE SOUHAIT D'UN MONDE PARFAIT

« LE SOUHAIT D'UN MONDE PARFAIT »

Annie BREYSSE

Editions BAUDELAIRE

2016

183 pages

 

Présentation

 

Le Souhait d'Un Monde Parfait est un témoignage fort d'un fragment de vie qui relate la souffrance, le pardon et l'amour pour les autres. L'enfant intérieur s'exprime enfin dans le but d'être reconnu, apaisé par ce baume de vérité qui délivre des maux qui emprisonnent.

 

Une sincérité authentique se dégage de ce récit qui décrit les épreuves d'Annie mais également ses joies, ses amours, ses emmerdes, depuis son enfance jusqu'à ses cinquante ans.

 

Son destin est fortifié par les épreuves qui l'ont fait grandir jour après jour. Elle écrit avec simplicité, mais surtout avec sincérité, pour sa fille et pour tous ceux qui possèdent un cœur immense ; pour que son histoire fasse écho en chacun d'entre nous.

 

 

L'auteur

 

Annie BREYSSE est une femme passionnée par le monde qui l'entoure. Aide-restauratrice dans un lycée, elle a éduqué seule sa fille. C'est grâce à cette enfant qu'elle est devenue déterminée, courageuse et fière. Cette motivation l'a poussée à écrire ce livre.

 

Mon avis

Je remercie Annie BREYSSE pour son extrême générosité et de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, son roman « Le Souhait d'un Monde Parfait ».

 

Le titre de ce livre m'a de suite interpellée car qui ne souhaiterait pas vivre dans un monde parfait, être heureux, en harmonie, aimé de tous, avoir une famille, un travail intéressant et être reconnu, connaître des amis fidèles etc.. ? Toutefois quelle utopie en ce monde mais c'est le souhait d'Annie !

 

L'auteur nous confie, avec des mots simples mais écrits avec le cœur, sa vie intime parfois sous forme de journal mais ressemblant beaucoup à une thérapie.

 

Annie est une adolescente en conflit avec sa mère puis une adulte battante, volontaire et courageuse, mère célibataire mais qui après de nombreuses déceptions et problèmes rencontrés au cours de sa vie, relève toujours la tête.

 

Par ce témoignage touchant, Annie déclare tout l'amour qu'elle porte à sa fille Cécilia qui est sa raison d'être.

J'ai passé un très bon moment de lecture avec les personnages de ce roman, agréable à lire qui est avant tout une belle leçon de vie et d'espoir.

 

Bonne lecture !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Bonjour à tous aujourd'hui mardi voici mon avis concernant : CE FEU QUI ME DEVORE

« CE FEU QUI ME DEVORE »

Paul COUTURIAU

PRESSES DE LA CITE

Terres de France

25 janvier 2018

384 pages

 

 

Présentation

 

A tout juste dix-huit ans, Bernard Bertin est désigné coupable de l'incendie criminel qui a tué sa mère et laissé pour mort son père. Depuis toujours, un feu contenu brûle en lui : une sensibilité à fleur de peau, une posture solitaire et secrète ont fait de lui un enfant incompris. Après sa peine de prison, il revient vivre sur les lieux du drame, à Metz. Il est devenu écrivain et n'a jamais levé le voile sur son histoire. La vraie et insoupçonnée. Celle qui se tramait derrière la façade bourgeoise de la maison familiale. A la faveur de ses retrouvailles avec Alexandra, son amour de jeunesse, Bernard est poussé dans ses derniers retranchements.

 

Parviendra-t-il, enfin, à panser les plaies du passé, à révéler les souvenirs douloureux d'une enfance qui n'en fut jamais une ?

 

L'auteur 

Lauréat du Grand Prix de littérature policière en 1993 pour son premier roman « Boulevard des ombres » (Editions du Rocher 1992), Paul COUTURIAU n'a depuis cette date jamais cessé d'écrire. Il a publié aux Presses de la Cité un grand roman d'aventures dans l'empire chinois du XVIIIème siècle « Le Paravent de soie rouge », suivi du « Paravent déchiré » (Presses de la Cité 2003). Dans la collection Terres de France, il est l'auteur d' »En passant par la Lorraine » (2003), « L'Abbaye aux Loups (2010) et « Les Silences de Margaret '(2011), dont l'intrigue se déroule en Lorraine.

 

Mon avis

Je remercie Paul COUTURIAU pour son extrême générosité et les Editions PRESSES DE LA CITE de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Ce feu qui me dévore ». La très gentille dédicace écrite par l'auteur, à mon intention, m'a beaucoup touchée.

J'avais découvert la plume élégante et fine de Paul COUTURIAU lors de la lecture, il y a quelques années, de ses romans se déroulant en Chine et plus récemment « L'abbaye au Loups », livres que j'ai tous beaucoup aimés.

 

L'auteur nous conte donc l'histoire de Bernard Bertin, jeune homme qui a été témoin de l'incendie criminel ayant dévasté sa vie et sa famille et se retrouve inculpé et emprisonné.

 

Toutefois, pourra-t-il un jour dire toute la vérité ? Quel est le feu qui le dévore ?

 

L'écriture est belle et fort rythmée. J'ai été de suite captivée par cette histoire prenante où le suspense est grand et où, au fil des pages, l'auteur nous dévoile, avec parcimonie et pudeur quelques indices permettant de comprendre les secrets liés à la vie que fut celle de Bernard. Les textes que celui-ci a écrit pendant son enfance et qui lors de son emprisonnement lui ont permis de donner un sens à sa vie, de rebondir et de devenir romancier, sont très troublants.

 

J'ai apprécié Bernard, son « pépère », Alexandra, son amour de jeunesse, qui sont de belles personnes, ayant toutes des personnalités fortes et humaines. Beaucoup d'émotions sont palpables et l'on ne peut que s'attacher à ces personnages.

 

J'ai ADORE ce roman triste certes, fort émouvant mais tellement réaliste qui m'a fait penser à une autobiographie écrite avec les mots mais aussi le cœur de l'auteur.... Les multiples rebondissements tiennent le lecteur en haleine et invitent à réfléchir sur le problème des non-dits, du silence dans les cas de maltraitance infantile, sujet fort douloureux qui malheureusement reste toujours tabou de nos jours...

 

Je lirai assurément d'autres livres de Paul COUTURIAU qui m'a beaucoup touchée avec ce récit.

Je vous recommande donc vivement ce roman et vous souhaite une bonne lecture !

 

 

 

 

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Bonsoir voici ma chronique concernant "LE CHAGRIN EN HERITAGE"

«LE CHAGRIN EN HERITAGE »

Annie KUBASIAK BARBIER

Editions Encre rouge

Août 2017

280 pages

 

Présentation

 

Naître un jour à seize ans d’une mère disparue et d’un père inconnu… Du premier secret à la dernière trahison, Nane, l’héroïne, devra mener un long et âpre combat pour rester debout face à un destin qui ne l’épargnera pas.

 

Survivre à une tragédie, s’ouvrir un nouvel espoir et vivre l’enfer au quotidien. Revendiquer le chagrin mais refuser la pitié…

 

Ce livre pourrait aussi être un témoignage contre le silence assourdissant de ceux qui savent mais ne parlent jamais.

 

L'auteur

 

« Je suis née par hasard en France, dans la belle région du Perche. J’ai d’abord été élevée par mes grands-parents polonais, immigrés en Artois au cœur du bassin minier. J’ai commencé à parler le français à l’âge de cinq ans. Enfant, j’ai beaucoup voyagé de par le métier de mon père. Mes plus belles années d’enfance, je les ai passées à Madagascar. Mais j’ai aussi une affection particulière pour la Corrèze, pays de ma Mère.

Je n’ai pas fait de grandes études mais finalement, ça ne m’a pas trop manqué. J’ai toujours aimé lire et sans doute cette boulimie de lecture m’en a appris bien davantage que les bancs de l’école. Après quelques années dans l’administration, j’ai collaboré avec mon mari, pépiniériste et décorateur de jardins en Vallée d’Eure. Un métier passionnant pendant 40 années…

J’ai toujours aimé écrire mais je le faisais seulement pour moi, sans rêve aucun d’édition jusqu’au jour où ma fille a mis le nez dans mes manuscrits et qu’elle a envoyé en cachette un certain nombre de mes textes de poésie à un éditeur et m’a offert un contrat d’édition pour mon soixantième anniversaire. La belle aventure était lancée.

Un livre poussant l’autre, trois recueils de poésies sont nés, qui m’ont aussi menée à la chanson. Non, non pas en tant qu’interprète… juste en tant que parolière et je suis devenue membre de la SACEM.

Si l’on m’avait demandé mes projets d’écriture en 2016, j’aurais répondu « aucun ». Mais la vie a fait son œuvre. La mort de mon frère m’a poussée à écrire LE CHAGRIN EN HÉRITAGE. C’est une autobiographie, déguisée en roman, une longue page de vie bousculée, un témoignage pour que cesse le silence autour des êtres en souffrance. »

 

Mon avis


Je viens de lire « Le chagrin en héritage », roman d'Annie KUBASIAK BARBIER et j'ai ainsi pu découvrir la plume fine et très délicate de cette auteure.

Dès les premières lignes, nous faisons connaissance avec Nane, Paul son frère ainsi que Marie et Manon ses sœurs qui mènent une vie plutôt tranquille jusqu'à ce jour de novembre, où Marc le père annonce brutalement à Nane la mort de sa mère et qu'il ne serait pas son père...

Tout s'écroule pour cette jeune fille de 16 ans qui perd tous ses repères et va chercher à connaître ses origines. Mais face à tous ces non-dits et grâce à l'amour de son fiancé, Nane parviendra-t-elle à survivre et à percer les secrets si bien cachés de sa famille ?

 

Par ce roman autobiographique quelque peu romancé semble-t-il, Annie BARBIER nous dévoile une partie douloureuse de sa vie et nous livre son mal être, ses souffrances, ses espoirs, ses doutes et nous découvrons une jeune femme sensible et extrêmement volontaire qui doit affronter avec grand courage toutes les épreuves que la vie lui réserve et n'a de cesse de se battre pour rebondir afin de trouver le bonheur.


J'ai beaucoup aimé les personnages de Nane et Jacques, son adorable et brillant premier amour qui sont très attachants. Toutefois, j'ai détesté Marc, cet être abject, égoïste et injuste mais je vous laisse en découvrir les raisons...

Cette histoire très bien écrite avec les mots de l'auteure certes mais surtout avec son cœur, m'a bouleversée, émue aux larmes parfois. J'ai lu ce roman pratiquement d'une traite ne pouvant le refermer tant j'avais hâte d'en connaître le dénouement.


J'ai vraiment ADORE ce témoignage intense, tragique et fort touchant qui m'a tenue en haleine jusqu'aux dernières lignes, évoquant les répercussions tant physiques que psychologiques que provoquent les non-dits familiaux sur les enfants. Annie BARBIER nous offre une belle leçon de vie qui pour elle n'a pas été « un long fleuve tranquille » ...

 

Je vous recommande vivement ce livre mais n'oubliez pas les mouchoirs en papier. Pour ma part je lirai assurément d'autres romans de cette auteure.

 

Bonne lecture !


 

 

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