« UN AUTRE BLEU QUE LE TIEN »
Marjorie TIXIER
Editions FLEUVE
19 août 2021
336 pages
Présentation
« Je ne raconte ce rêve à personne alors il reviendra.
Ainsi vont les songes qui ne se laissent pas découdre. »
Restée mutique suite à un traumatisme dont elle n’a aucun souvenir, Rosanie vit à l’abri du monde depuis vingt ans, enfermée dans son univers feutré, protégée par son sauveur devenu son mari. Un jour, attirée par les thermes de la ville — elle qui craint pourtant l’eau — elle rencontre Félice, une femme sportive et volontaire, brisée par un tragique accident. Fascinée par sa force de caractère, Rosanie se résout à abattre le mur de silence derrière lequel elle s’est terrée pendant si longtemps.
Porté par un style poétique et envoûtant, Un autre bleu que le tien dresse le portrait, entre forces et fêlures, d’une femme qui se bat contre son propre silence pour retrouver sa vérité.
L'auteure
Professeure de lettres modernes, Marjorie TIXIER écrit également de la poésie et puise son inspiration dans la musique, la peinture et les voyages. Après « Un Matin ordinaire » paru en 2020 chez Fleuve Editions et chez Pocket en 2021, « Un Autre bleu que le tien » est son second roman.
Marjorie Tixier vit en Savoie.
page Facebook : https://www.facebook.com/Marjorie-Tixier-743229232462826/
Twitter : https://twitter.com/MarjorieTixier
Mon avis
Je remercie les Editions FLEUVE et Marjorie TIXIER pour l'envoi, en service de presse, de son dernier roman « Un Autre bleu que le tien ». J'ai découvert la très jolie plume de cette auteure lors de la lecture de « Un Matin ordinaire », ouvrage que j'ai beaucoup aimé.
Marjorie TIXIER nous conte le destin de trois femmes qui vont se rencontrer à Luchon. Elles ont toutes trois subi des traumatismes qui ont perturbé leur vie.
Ainsi nous découvrons Rosanie qui depuis 20 ans a perdu la parole ainsi que la mémoire et a une peur bleue de l'eau puis Félice, handicapée moteur suite à un accident d'escalade et Estelle qui pleure son grand amour et vit avec son fils Solen, un petit garçon fort attachant.
L'auteure décrit à merveille et avec beaucoup de poésie les paysages de montagne, les thermes mais aussi les sentiments et les émotions des protagonistes de son livre, les rendant ainsi authentiques.
J'ai beaucoup aimé cet ouvrage émouvant, triste mais empli d'espoir qui aborde divers thèmes tels que l'amitié féminine, la différence, le regard des autres face au handicap, la perte d'un être cher, la résilience..
Un très bon moment de lecture.
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GROUPE LECTEURS – AUTEURS :
LA PASSION DES MOTS
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INTERVIEW AUTEURE
Elisabeth FABRE GROELLY
JM : - Bonjour à tous,
Notre amie Elisabeth FABRE GROELLY a récemment accepté de répondre à mes questions.
Il n'y aura pas de questions/réponses mais cet échange vous permettra de mieux connaître cet auteur.
JM : - Bonsoir Elisabeth
Comment vas-tu ? Es-tu prête à « subir mon petit interrogatoire » ?
Elisabeth :
Bonsoir Joëlle ! Bien sûr que je suis prête à répondre à tes questions, dans la touffeur du midi !
JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?
Elisabeth :
Je suis née dans l’autre siècle ; une baby-boomer en somme ; un peu rebelle donc.
J’ai enseigné l’anglais toute une vie, et à la fin de ma carrière, je me suis tournée vers l’Italie dans des projets européens pour rencontrer un auteur de grande valeur, Mario Rigoni Stern qui a été une révélation. Je l’ai rencontré avec mes élèves puis il est devenu un ami. Aujourd’hui, depuis 2010, j’écris utilisant le matériau engrangé ; toujours sur fond de l’histoire des hommes, il y a tant à en dire…
J’élève des Hellébores, des jacinthes bleues et des petits enfants. Les langues, toutes les langues m’intéressent et ma devise est : toujours le sac au dos ! La musique et l’Histoire aussi.
JM : - L'écriture est-ce une passion ou un métier pour toi ?
Elisabeth :
L’écriture n’est pas une passion, ni un métier, c’est un besoin ; j’écris partout et sur tout. Je me lève à 4 heures et demie, déjeune et me mets au travail pendant trois heures pendant que la maison est calme ; la lune est là qui me surveille …
JM : - Peux-tu nous parler de tes romans ?
Elisabeth :
Il y a 3 polar - romans noirs.
Le premier, RETOUR EN TERRE SÈCHE, est un polar dont le cadre est le triangle Mane-Forcalquier-Banon en Haute Provence. Sur fond d’Histoire. (Éditions Murmure des soirs. Belgique)
Le deuxième, À GRAND RHÔNE est un roman noir qui est une balade au bord du Rhône entre Arles et la mer où tout peut arriver…et cela arrive… Allusions à l’ Histoire également et aux conséquences toujours de la deuxième guerre. (Éditions Géné Provence-JM Desbois)
Le troisième, LA MAISON DE BOUC, QUE PIERRE A BÂTIE, parle de ces familles du sud, taiseuses et refermées sur leurs secrets. Le passé n’est jamais oublié dans un village…(Signum graphic, Bouc-Bel-Air)
Il y a ensuite un récit bilingue sur 4 générations d’hommes italiens qui ont passé les cols en émigrant vers la France ; un récit qui va jusqu’à la perte complète de leur italianité. Sur fond de guerre, les deux, de drame, celui d’un barrage en Vénétie, celui de la folie qui n’en est pas et qui relève d’une cellule de crise. ( Éditions italiennes Conti de Morgex)
Suit un récit choral, VOUS ÊTES D’OÙ ? DE BOUC , ÇA S’ENTEND, de témoignages d’hommes et de femmes tous venus de la même école communale d’un petit village du sud, entre Aix-en-Provence et Marseille ; un récit qui se déroule sur vingt ans de vie, des années 50 aux années 70 ; émouvant… ( Signum graphic)
Deux autres romans :
LES ÉPUISEMENTS qui sont deux histoires où l’épuisement n’est que le passage obligé qui aide à comprendre ce qui nous conditionne, la famille. La première histoire, une quête, nous emmène dans les Hébrides extérieures ; la deuxième en Haute Provence. ( Éditions Nombre7)
MA GRAND’ DE NOËL, un récit magique sur la passation ; des lettres du père Noël écrites sur 23 ans par une grand-mère qui enseigne des principes de vie, qui cajole, qui fait voyager ses petits et qui distille les vraies valeurs. Une vision de la vie savoureuse, même si au bout… (Éditions Nombre7)
Suit un livre-coup de gueule, PAROLES DE L’ATTENTE, qui parle de cette marche limitée pendant 55 jours, de mars à mai 2020. Pensées adolescentes, vagabondages, textes de réflexion, poèmes, moments d’humeur… Jamais de désespérance et foi en l’homme, même si…( Éditions Nombre7)
Enfin, le tout dernier, ACCORDEMENTS est un récit historique ( premiers jours de la guerre de 14- 18, sur l’Ourcq) ; plusieurs générations, trois pays, une quête émouvante. Art et musique. Des voix d’hommes qui portent vers une Europe humaine… (Éditions Ex Æquo)
JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes ouvrages ?
Elisabeth:
J’ai cherché, pour chacun, des éditeurs, en fonction des récits. Deux livres ont été publiés par mon fils qui a une agence de communication sur les lieux –mêmes que je décris : Bouc ; je souhaitais donc que ce soit lui qui les réalise.
Pour mon dernier, ACCORDEMENTS, j’ai souhaité que ce soit dans l’Est qu’on l’imprimât, au vu du propos (première guerre) et c’est la maison Ex Æquo de Plombières qui l’a publié.
JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?
Elisabeth :
Oui bien sûr ; d’autres projets et des manuscrits déjà bouclés ou presque.
Trois recueils de nouvelles avec, pour chacun, une thématique précise.
Un récit-quête : une classe de collège de Marseille et un poète dont l’établissement scolaire porte le nom. Émouvant.
Un récit–roman historique sur la guerre de 7 ans et un ancêtre courageux qui est parti au Québec… Une aventure humaine en somme… Il en est tant !
JM : - Où trouves-tu l'inspiration pour créer les personnages de tes livres ? En combien de temps écris-tu un roman ?
Deux questions en une…
L’inspiration, ce sont les autres qui me la communiquent… Observer un corps, un regard ; entendre un témoignage, percevoir les accents tragiques dans une autre langue que la mienne. Me frotter aux autres est ce qui fait écrire.
Un roman historique exige des recherches qui ne se livrent jamais complètes ; il faut du temps pour le puzzle, disons une bonne année, année et demie, mais si j’ai les éléments, trois mois peuvent suffire !
JM : - Comment écris-tu (sur cahiers, carnets, direct sur l'ordinateur) ?
Elisabeth :
Sur l’ordinateur, directement, mais la trame, les arbres généalogiques, toujours sur un cahier. Je ne me prive pas de l’outil moderne, même si par ailleurs, j’écris de longues lettres au crayon gras ( mine de plomb nue) ou au stylo plume duofold, qu’on m’a offert pour mon CAPES ! (concours de prof’). Je suis fidèle aux outils et au cahier aussi où je laisse des traces pour ceux qui sont nés après moi ou pour celui qui trouvera dans une décharge ou dans une brocante ces cahiers d’une fois…
JM : -Envisages-tu d'assister à des séances de dédicaces ? Et où ?
Elisabeth :
Un peu tout l’été jusqu’en décembre, plutôt des salons car j’aime discuter avec les passants, lecteurs ou pas, leur raconter des histoires. À Banon, à Lussan(Uzès), à Fuveau, à Aix à Trets ; il y a matière. Ou me mettre dans un café ou dans la rue autant que dans une librairie… C’est mon côté « pèlerin »…
JM : - A qui confies-tu tes manuscrits en première lecture (ami, membre de ta famille, bêta-lecteur) ?
Elisabeth :
À 4 lecteurs ; deux hommes, deux femmes (sensibilité différente).
Deux chapitres après deux chapitres à mon mari qui est redoutable et chasse l’incohérence ou la redondance ! Puis à un ami italien avec qui passe une bonne connivence. Enfin à deux amies lectrices de bon niveau et dont le jugement est toujours très juste.
JM : - Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?
Elisabeth :
Oui, je le pense ; il faut échanger ses points de vue, dire ses coups de cœur, faire des chroniques quand le livre nous touche. Avoir un blog aussi pour lancer, à la volée, de petits textes. Les réseaux sont une bonne voie pour cela.
JM : - Sauf erreur de ma part, tu as écrit des récits souvenirs d'enfance et un roman historique. Pourquoi ces choix et envisages-tu d'écrire dans un autre genre ?
Elisabeth :
Oui, j’ai parlé aussi de trois polars, mais tout m’intéresse : la poésie, l’essai, le texte au scalpel. Le roman gothique, oui, la fantasy, boh…
Pourquoi écrire des récits d’hommes du passé ? Parce qu’on n’a pas tout écrit heureusement et qu’il me plaît, dans le souvenir, faire revivre des gens singuliers. Et puis il y a l’enfance qui doit toujours être racontée aux autres enfants. Quant à l’Histoire, elle s’offre et elle me permet de la visiter encore et encore. Il n’est que d’ouvrir un recueil de L’illustration pour avoir envie de s’atteler à une histoire à écrire !
JM : - Que ressens-tu lorsque tu écris le mot FIN ?
Elisabeth :
Je me dis alors que j’aurais pu continuer. Toutefois, j’aime le texte court, serré dont on dit en anglais qu’il tient « dans une coquille de noix » (put it in a nutshell). J’aime ces textes courts dans un livre qui coûte seulement 10 euros, qui me tient en haleine un voyage et que je relirai plusieurs fois.
JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?
Elisabeth :
Il y en a des tas ! La musique, la littérature, le théâtre, les langues, l’Histoire et les sciences ; mais aussi la randonnée, les plantes et les arbres et… les Autres !
JM : - Quel est ton plus grand rêve ?
Elisabeth :
Je n’en ai pas de grands, mais de tout petits, chaque jour, à échelle humaine. Ils adviennent le jour, jamais la nuit et ils sont concrets.
JM : - Quels auteurs t'ont donné l'envie d'écrire ?
Elisabeth :
Mario Rigoni Stern, je l’ai dit, mais aussi Pierre Magnan et ses histoires de crimes qui parlent d’endroits précis et qui mettent l’accent sur la psychologie fine de l’être humain. Mais aussi Molière et Zweig, Gorki et Darwich ; et encore GB Edwards avec Sarnia ou Boyden avec son Chemin des âmes et Haruf avec Nos âmes la nuit. Les femmes Erdrich, Huston, Munroe avec cette Amérique crue qui se débat. La littérature anglaise et italienne en général.
L’album ou la BD occupent aussi une place de choix ; je cite des titres et des auteurs : Davodeaux (Les ignorants / les couloirs aériens), Watterson ( Calvin et Hobbes), Mitsumasa Anno ( Ce jour-là, le jour d’après), Raymond Briggs ( Père Noël / l’homme) et le livre noir des couleurs/ l’onde/le chien/ Macaroni . Liste inépuisable de plaisirs complets !
JM : - Lis-tu ? Quel genre de lecture ?
Elisabeth :
Je lis beaucoup et toute sorte de livres sauf ceux qui touchent à la politique, à la vie des gens médiatiques, aux crimes. La qualité d’écriture me touche plus que l’histoire elle-même car même une petite histoire devient, sous une belle plume, presque un… morceau de bravoure !
JM : - Quel livre offrirais-tu à un proche ou un ami ?
Elisabeth :
Le Misanthrope de Molière, un album de Sempé ou la trilogie de l’Altopiano de Mario Rigoni Stern ou un livre d’art ( Giorgio Scalco, Andrew Wyeth, Norman Rockwell, Carl Larson…)
JM : - Si un de tes livres était adapté au cinéma quels acteurs verrais-tu pour interpréter les rôles des protagonistes de chacun de tes ouvrages ?
Elisabeth :
Ouh, cela va prendre du temps !
Retour en terre sèche : le commissaire serait Jacques Gamblin ; Clément, Jacques Weber et Clémence, Aurore Clément.
À Grand-Rhône, Vérane serait Sandrine Kiberlain
Et la Piave murmure, des acteurs inconnus- gens du quotidien (que je connais)
La maison de Bouc, que Pierre a bâtie, Eric Caravaca, Ronny Coutteure ou François Damien et Marina Hands
Les épuisements : histoire 1 : Marina Hands et Ludmila Michael + Bénabar et Jean Francois Balmer ; histoire 2 : Valeri Bruni Tedeschi et Guillaume Gouix ou Guillaume Canet
Ma Grand’ de Noël : Emma Thompson et Quentin Dolmaire ou Mathieu Spinosi
Accordements : Alexandra Chardard et Émilie Dequenne, Fanny Ardant ou Ariane Ascaride. Jacques Gamblin toujours !
JM : - Es-tu thé ou café ? Vanille ou chocolat ? Mer, campagne ou montagne ?
Elisabeth :
Les deux boissons me conviennent : café et thé !
Chocolat noir, épais à toute heure de la journée !
La mer, l’hiver ; la montagne, l’été, la campagne à satiété, car le temps s’y arrête !
JM : - Quelle est ta citation préférée ?
Elisabeth :
Les chemins battus n’offrent aucune richesse; les autres en sont pleins.
Jean Giono.
JM : - Quel mot te définit le mieux ?
Elisabeth :
A-VAN-CER !
JM : - Si tu étais une couleur, un animal, une chanson, un dessert : tu serais ?
Elisabeth :
Une couleur ? Le gris déchiré ou gris aixois.
Un animal ? Une chèvre, elle fait ce qu’elle veut !
Une chanson ? Le cancre de Lény Escudéro
Un dessert ? Un scone à la clotted cream et à la confiture d’orange
JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?
Elisabeth :
Partir en écriture, c’est voyager, immobile, avec une pensée qui, dans le silence, ne se disperse pas…
JM : - Merci Elisabeth pour cet agréable moment passé en ta compagnie.
Elisabeth : Grand merci, Joëlle pour ton écoute constructive !
« LE TONDEUR DE DRAPS »
Michèle ANDRIEUX
Editions EX AEQUO
Collection Hors Temps
15 mai 2021
308 pages
Présentation
Un livre qui mêle aventures, amour et Histoire à travers la vie romancée d’un ancêtre de l’auteure. Un récit historique mêlant aventures et histoire entre Prague et la France au siècle des Lumières sur fond de guerre de Sept Ans et de luttes religieuses.
L’auteure romance la vie d’un de ses ancêtres et vous mène de Prague à la principauté de Montbéliard au siècle des Lumières.
Jan naît à Prague au Royaume de Bohême, au 18e siècle, d’une famille protestante. Ce pays est alors possession des très catholiques Habsbourg d’Autriche. Aussi Jan n’a qu’un seul désir partir, voyager, quitter cette ville qui l’oppresse.
Catholique, Anne Marie habite Héricourt, dans la principauté de Montbéliard appartenant aux Wurtemberg, luthériens d’un duché allemand. Cette terre est encerclée puis envahie par les rois de France dits très chrétiens. Elle essaie surtout de connaître ses origines, comprendre sa famille, et sortir du carcan de son statut de femme.
La Guerre de Sept Ans, mondiale, ravage l’Europe. Elle va pousser Jan de Prague à la Prusse et plus loin encore. Mais pourra-t-il rejoindre la France, cette terre rêvée ? Son destin et celui d’Anne Marie se croiseront-ils ?
Et surtout, quel avenir pourraient-ils avoir, lui le luthérien devenu tondeur de draps *, elle la papiste ?
* Le tondeur de draps est un des acteurs du tissage, un homme qui lisse, qui lustre les tissus.
L'auteure
Née en 1953 à Paris, depuis toujours passionnée par l’histoire et la généalogie, Michèle Andrieux a fréquenté assidûment les archives et les bibliothèques. Après un travail dans la formation des adultes, l’idée de l’écriture s’impose. Elle est l’ auteure d’un autre roman, L’Orfèvre, et d’un livre d’Histoire sur Bouère.
Lisez le début via Calaméo
Mon avis
Je remercie les Editions EX AEQUO et en particulier Catherine de m'avoir envoyé « Le Tondeur de draps », roman de Michèle ANDRIEUX, auteure dont j'ai découvert la très jolie plume lors de la lecture de « L'Orfèvre », roman historique que j'ai beaucoup aimé.
La jolie couverture et le titre très intriguant m'ont de suite interpellée. Il est vrai que je ne connaissais pas le métier de « tondeur de draps ».
Michèle ANDRIEUX nous emporte à Prague, en 1758 où nous faisons connaissance avec Jan, luthérien qui s'enrôle pour faire la guerre de sept ans afin de pouvoir partir en France et d'Anne-Marie, catholique, avide de liberté, qui elle vit à Héricourt.
Ces deux êtres que tout oppose, vont-ils parvenir à vivre une belle histoire d'amour ? Je ne vous en dirai pas plus mais vous laisserai le découvrir par vous-mêmes.
La plume majestueuse de Michèle ANDRIEUX nous fait vraiment voyager dans le temps ainsi que dans le Royaume de Bohème et en Franche-Comté.
J'ai beaucoup aimé ce roman historique tiré de l'histoire d'un ancêtre de l'auteure, extrêmement bien documenté tant sur le plan historique que cultuel et sur le métier de « Tondeur de draps ».
Je lirai assurément d'autres ouvrages de cette auteure et je recommande vivement celui-ci aux amateurs du genre qui, comme moi, passeront un excellent moment de lecture.
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« CES MOTS EPERDUS QUE TU NE LIRAS PLUS »
Marylène HALIMI
Témoignage
Editions Claire Lorrain
28 juillet 2021
442 pages
Présentation
Dans ce témoignage bouleversant et soutenu, empreint de gravité et de désespoir, l’auteure raconte la sidération, l’ahurissement, l’indicible, l’inacceptable après le décès de son enfant. Mère et enfant sont totalement fusionnels, comme aimantés, indissociables, forts dune même résilience. Le récit est écrit sous forme épistolaire, la mère raconte à son enfant tout ce qu’elle ressent dans ce quotidien désormais impavide, sans son enfant adoré. L’envie de disparaître, de se dissoudre. Puis, peu à peu, le goût de l’écriture à nouveau, et l’appel de cette nature si belle et généreuse, comme une résurrection. Roman puissant, violent, acerbe, sans concession, sans filtre. Au sein de ces pages émouvantes, c’est un hommage vibrant d’émotion, la sanctification d’un amour filial infini, que le temps ne saurait épuiser.
L'auteure
Marylène HALIMI, de formation littéraire, manie les mots depuis toujours. En eux, elle trouve une trame puissante, un chemin essentiel, un art de vivre avec justesse et poésie. La nature joue un rôle enchanteur et prépondérant.
Mon avis
Je remercie Marylène HALIMI de m'avoir envoyé, en service de presse, son ouvrage « Ces Mots éperdus que tu ne liras plus ». Lorsque Marylène m'a proposé de lire ce témoignage je savais que ses mots allaient me toucher, me bouleverser comme ce fût le cas le jour où j'ai vu sur sa page facebook qu'elle avait perdu son fils...
Je remercie également Marylène pour le marque-page qui était joint à l'envoi du livre et qui outre la photo de Mickaël reprend le texte suivant : « Mon enfant merveilleux, qui a guidé ma vie d'un éclat lumineux, d'un feu inassouvi, je t'aime pour l'Eternité Ta maman ».
Que dire de plus le ton est tout de suite donné et le lecteur sait qu'il va découvrir le merveilleux hommage d'une mère à son enfant trop tôt disparu. Je dois avouer que j'ai eu maintes fois les larmes aux yeux en lisant les si jolis mots de Marylène et que j'ai refermé ce livre le cœur chaviré.
J'ai vraiment ADORE ce témoignage poignant, fort, doux et tendre à la fois sur l'amour filial que je vous recommande vivement et je suis certaine que, comme moi, vous quitterez cette lecture bouleversés, émus, touchés...
Marylène tu as un courage incroyable et je suis sûre que, là où il se trouve, Mickaël est très fier de sa maman.
Un excellent ouvrage.
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GROUPE LECTEURS – AUTEURS :
LA PASSION DES MOTS
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INTERVIEW AUTEURE
Annette ROSSI
JM : - Bonjour à tous
⁃ Notre amie Annette ROSSI a gentiment accepté, récemment, de répondre à mes questions.
⁃ Je partage donc avec vous cette interview, à l'issue de laquelle vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions auxquelles Annette répondra selon ses disponibilités.
JM : - Bonjour Annette ⁃ Comment vas-tu ? Es-tu prête à « subir mon petit interrogatoire » ?
Annette : Bonjour Joëlle. Je vais très bien, merci. J’espère que toi aussi. Oui ! Prête !
JM : - Question habituelle mais incontournable : peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?
Annette : Je n’aime pas trop parler de moi mais allons à l’essentiel. Je suis née sur une arche sur la Meuse aux Pays-Bas. J’ai eu une enfance très heureuse et à 18 ans je suis partie pour travailler en voyageant. Un jour, au bout du monde, je rencontre Philippe, grand voyageur, aventurier, skieur, et je m’installe à Chamonix. Avec lui je vais vivre des grands moments dans des contrées que, seule, je n’aurais peut-être jamais connues. C’est grâce à ces découvertes qu’un jour je me lance dans l’écriture.
JM : - Peux-tu nous parler de tes romans ?
Annette : C’est l’histoire d'un archéologue-linguiste et un égyptologue qui découvrent, chacun de leur côté, un étrange symbole. Leur rencontre va les entraîner dans une aventure extraordinaire, les confronter à une alliance obscure qui voit le jour à Babylone en 323 avant Jésus-Christ, année où disparaît Alexandre le Grand. Ils se lancent sur la trace du tombeau du roi macédonien, mystérieusement disparu au début du IVe siècle, époque où fut érigé le Saint-Sépulcre à Jérusalem. Les deux aventuriers découvrent qu’un secret entoure la mort d’Alexandre. Un secret protégé par une association obscure, la trinité, qui met tout en œuvre pour empêcher la découverte du tombeau. Car la vérité ne doit pas éclater ! Elle pourrait faire basculer le monde dans le chaos.
L’histoire se déroule dans les années soixante-dix, en plein choc pétrolier et insurrection kurde, sur fond de conflit israélo-palestinien et au cœur d’enjeux politiques et bouleversements de pouvoir avec des retours en arrière.
Cette dangereuse quête dévoile une nouvelle et inquiétante perception de l’histoire.
ALEXANDRE I - Le pacte de Babylone, ALEXANDRE II - La malédiction de Tamerlan, ALEXANDRE III - L’horizon d’Aton.
JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et peux-tu nous en dire quelques mots ?
Annette : Je suis en train d’écrire un nouveau roman qui a comme sujet une autre énigme historique. J’ai terminé le premier tome (500 pages), je suis à la moitié du second et je pense, vu comme c’est parti, qu’il m’en faudra un troisième pour mener l’histoire à son terme. Une nouvelle trilogie donc…
J'espère que cet automne, sortira un petit livre : « Tous les chemins mènent à Chamonix ».
Parallèlement, je publie une série sur Facebook « Tapis magique », des récits de voyages. On me demande souvent de regrouper ces articles et d’éditer des livres : La route de la Soie (Chine – Kirghizistan – Ouzbékistan – Turkménistan – Iran), Voyage en Orient (Iran – Syrie – Liban), Mille et une églises à l’ombre de l’Ararat (Arménie – Haut-Karabagh), Au pays du soleil levant (Japon), Terre des dieux (Crète) et bien d’autres. Alors le projet existe mais il me manque l’éditeur !
JM : - Que représente pour toi l'écriture ?
Annette : Le besoin de décrire ce que je vois, ce que je vis, ce que je ressens, existe depuis mon enfance. Mes voyages me donneront l’occasion d’exprimer cette passion et ces notes donnent naissance à des récits en néerlandais. Plus tard, je découvre le plaisir d’écrire en français. Une langue tellement riche, tellement raffinée, qu’elle permet de trouver toujours le mot juste, la parfaite nuance. Quand je voyage, je note tout. Ces carnets m’ont aidé à décrire des lieux, des gens, des atmosphères qui jouent un rôle dans mes livres.
JM : - Tu as une imagination débordante ! Où trouves-tu l'inspiration pour créer les protagonistes de tes romans ?
Annette : Les rôles principaux sont dérivés de personnes existants…
Mes héros principaux, le linguiste Philippe Boeri et l’égyptologue Didier Clarembault existent bel et bien et beaucoup de passages, notamment le séjour en Turquie, en Syrie et en Iraq de Philippe, et celui en Égypte de Didier ainsi que de la manière dont ils se sont rencontrés, sont basés sur la réalité mais bien sûr le reste est romancé. Et je vous rassure : ils n’ont jamais abattu un hélicoptère iranien.
Silvio. L’historien italien brillant un peu distrait est quelqu’un de notre famille, quelqu’un que j’admirais beaucoup. Quelqu’un qui, dans les années cinquante, parcourut le Liban et la Syrie. Il fut mandaté par l’État italien pour enseigner le français et l’italien avant de s’installer en Angleterre. J’eus l’immense bonheur de le rencontrer et d’entamer avec lui une relation de respect et de profondes affinités.
La trinité. Cette obscure alliance doit protéger le secret entourant la mort d’Alexandre le Grand. Le secrétaire d’État des États-Unis Henry Kissinger, le roi d’Arabie saoudite Fayçal, le shah d’Iran Reza Shah et le Premier ministre de l’Inde Indira Gandhi sont connus de tous et j’en ai profité pour les lier à cette cause. Je ne les ménage pas quant à leurs manigances dans leur vie réelle de politicien ou de souverain. La plupart de leurs réunions décrites ont réellement eu lieu, et certaines de leurs déclarations dans le roman ont réellement été dites. Par contre, les sujets de leurs conversations ne devaient probablement pas concerner le tombeau d’Alexandre ou l’élimination de mes 2 héros !
Les personnages historiques. Ils ont tous existé. Certains sont plus connus que d’autres. J’ai tenté de les décrire au plus proche de la réalité : leur apparence, leurs vêtements, mais également leur personnalité. Je voulais les rendre vivants. Toutes leurs rencontres dans les lieux mentionnés ont été possible.
Les filles. L’amour fait partie de la vie et c’est pour cette raison que j’ai intégré quelques histoires à l’eau de rose. Les filles sont entièrement le fruit de mon imagination et elles illustrent que même les héros ont besoin de tendresse… »
JM : - Sauf erreur de ma part tu as écrit une trilogie historico romanesque. Pourquoi ce choix et envisages-tu d'écrire dans un tout autre registre ?
Annette : Passionnée d’histoire et d’archéologie, je suis fascinée par le périple d’Alexandre le Grand car il traverse de nombreuses civilisations. Le conquérant poussait les limites toujours plus loin vers l’inconnu. Son désir insatiable de conquête grandissait après chaque territoire conquis, chaque culture embrassée. Il voulait s’imprégner de tout ce que le monde pouvait lui offrir. Je comprends ce sentiment. Moi aussi, toute ma vie, j’ai eu besoin de découvrir ce qu’il y a au-delà l’horizon. Étrangement, la tombe d’Alexandre, l’un des monuments le mieux documentés de l’Antiquité, a disparu. Alors un jour j’ai décidé de me lancer sur la quête pour dévoiler ce mystère. Par contre, je ne pensais pas avoir besoin de 1500 pages pour arriver à la fin…
Un autre registre ? Oui, bien sûr. J’écris déjà sur d’autres sujets. Je puise mon inspiration dans tout. Montrez-moi une photo et je vous en fait une intrigue…
JM : - L'écriture de tels romans nécessite d'importantes recherches. Comment as-tu procédé pour ce faire ?
Annette : Décrire des villes, des sites archéologiques ou des cités antiques et leur atmosphère ne représentaient pas une difficulté majeure parce que je les ai tous visités. Pour certaines descriptions de personnages ou de sites disparus, pour trouver des légendes, des anecdotes ou des informations actuelles, j’ai passé des heures à feuilleter des livres ou à naviguer sur internet, épluché des rapports de fouille ou lu des autobiographies. Ce que j’adore faire. C’est une sorte d’archéologie. - Peut-être suis-je une archéologue littéraire ? - Il m’est arrivé, pour pouvoir finaliser un chapitre, de commander un livre sur une fouille archéologique particulière en Syrie chez un antiquaire à Londres, d’aller visiter le tombeau de Richard Cœur de Lion à l’abbaye royal de Fontevraud, de chercher un monastère perdu dans la campagne pendant un voyage en Arménie ou de me recueillir pas moins de 3 fois sur la tombe de Jésus dans le Saint-Sépulcre à Jérusalem. Pour rapporter des faits concernant la géopolitique des époques différentes, il suffisait de faire des recherches. Mais les actions, batailles ou attaques, étaient bien plus compliquées et de plus il a fallu que je me documente sur l’armement des troupes kurdes, du KGB ou des services secrets iraniens. Aujourd’hui vous pouvez me demander comment fonctionne un pistolet, un revolver ou un fusil d’assaut. Une kalachnikov, un M16 ou un Uzi n’ont plus de secrets pour moi. Je peux même vous renseigner sur leur arsenal de fabrication…
JM : Comment écris-tu (sur carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?
Annette : Pendant mes voyages j’écris dans des carnets, au stylo à encre de préférence. Pour mes romans, mes articles (je publie sur plusieurs sites d’histoire) et mes chroniques, directement sur l’ordinateur. Pour mes romans, je déplace ou j’ajoute souvent des chapitres. C’est un puzzle géant jusqu’à ce qu’un jour, tout se met à sa place.
JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes romans ?
Annette : Le parcours du combattant. Encouragée par quelques amis lecteurs, j’ai envoyé ou porté et même faire porter (merci infiniment la cousine Viviane à Paris) mes manuscrits dans plusieurs maisons d’édition. Je ne compte plus le nombre de courriers avec la mention : « Manuscrit de qualité mais ne rentre pas dans notre ligne éditoriale ». Puis, un jour, je me suis adressée aux Éditions Les Sentiers du Livre…
JM : -Lorsque la situation sanitaire le permettra, envisages-tu de participer à des séances de dédicaces, de rencontrer tes lecteurs et lectrices ?
Annette : Oui, avec plaisir. J’aime beaucoup le contact avec mes (futur) lecteurs. J’aurai l’honneur de participer aux Rencontres Littéraire de Saint-Savin le 9 et le 10 octobre 2021. À cette occasion je donnerai une conférence :
« Alexandre le Grand - À la conquête du monde » le dimanche 10 octobre à 11.00.
JM : Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?
Annette : Bien sûr je suis sensible à la critique littéraire. Je suis toujours très émue quand je découvre un beau retour et j’en suis encore, à chaque fois étonnée et reconnaissante. Et oui ! Aujourd’hui, les réseaux sociaux sont incontournables. Mais avant la sortie d’ALEXANDRE, je n’étais présente sur AUCUN réseau social et quand mon éditeur m’a dit « maintenant il va falloir vous vendre madame Rossi », j’ai carrément paniqué. J’ai du mal à me mettre en avant alors le chemin était difficile. Au final, j’ai trouvé la solution en publiant des séries issues de mes voyages où je présente des sites archéologiques et historiques selon mon vécu. C’est ainsi que j’ai trouvé un lectorat fidèle sans forcément parler de mes livres. Je les laisse découvrir que j’ai AUSSI écrit un roman.
JM : - Que penses-tu de l'édition numérique ? (avantages – inconvénients)
Annette : Personnellement, je préfère lire un livre papier. Il nous donne la possibilité de facilement revenir en arrière ou de vérifier quelque chose. Néanmoins, le numérique est pratique en voyage et beaucoup moins cher surtout quand nous avons la possibilité de choisir entre les versions française, anglaise ou néerlandaise, car j’ai la chance de lire en ces trois langues…
JM : Lis-tu ? Si oui quel genre ?
Annette : Oui, je lis sans arrêt depuis que je sais lire… Je lis des romans, des livres historiques, des policiers, des compte-rendu de voyageurs et d’explorateurs de jadis, des rapports de fouilles, des BD.
JM : - Quels sont tes auteurs préférés ? Et quel est ton dernier coup de coeur littéraire ?
Annette : Joseph Kessel, Amin Malouf, Gilbert Sinoué, Steve Berry, Jo Nesbo, Clive Cussler, John le Carré, Noël Barber, Agatha Christie, Annejet van der Zijl.
Mon dernier coup de cœur : Peter Hopkirk : Le grand jeu.
JM : - Quel livre découvert dans ton enfance t'a donné l'envie d'écrire des romans historiques ?
Annette : D’abord la Bible ! J’ai reçu une éducation catholique et si j’ai toujours été sceptique quant à l’existence d’un Dieu grand et miséricordieux, j’étais fascinée par le contexte oriental : déserts, oasis, palmiers, caravanes, bazars, palais, temples, autels, offrandes, encens, hommes qui portent des robes et des sabres, femmes voilées parées de bijoux. Puis, vers 14 ans j’ai lu « « Kruistocht in Spijkerboek » : « Croisade en jean », de Thea Beckman qui s’inspire des enfants en croisade en l’an 1212…
JM : - Si mes sources sont bonnes tu as beaucoup voyage. Ces voyages t'ont-ils inspiré pour écrire ta trilogie sur Alexandre Le Grand ?
Annette : Absolument ! Il suffit que je pense à un endroit et la trame se fait toute seule ! Mais, parfois, je rentre de voyage et j’ajoute un chapitre parce qu’un lieu, un temple ou un personnage m’avais inspiré. Une grande partie du tome 3 est directement issue d’un séjour de trois semaines en Israël et en Palestine où nous étions quasiment les seuls étrangers pendant une période d’intifada. D’ailleurs, au départ, il ne s’agissait que d’un seul livre. Et comme je m’était lancée dans quelque chose d’assez improbable je l’avais nommé Chemins de l’ignorance. Mes propres chemins de l’ignorance, parsemés d’obstacles et de doutes. Mais au fur et à mesure de mes expériences, j’en ajoutais et j’en ajoutais, pour me rendre compte qu’il fallait les partager et trouver un titre pour chacun des 3 tomes. Le pacte de Babylone, la malédiction de Tamerlan et l’horizon d’Aton. Pour les unir et parce que c’est la ligne rouge ALEXANDRE est né.
JM : - A quelle époque aurais-tu aimé vivre ?
Annette : À la fin du XIXe siècle et au début du XXe : l’époque des grandes découvertes archéologiques et des explorateurs téméraires. Mais à cette époque, il fallait être riche pour voyager et faire des fouilles…
JM : - Quel est ton film, ta série culte, ton émission TV préférée ?
Annette : J’aime le cinéma et les séries américaines. Les films d’aventure, d’action, les James Bond, les Missions Impossibles, NCIS, les experts, Hawai 5.O. Il faut que ce soit de la détente. Je n’aime pas les drames, les films avec des fins tristes, les situations familiales compliquées, il y en a déjà assez dans la vraie vie…
JM : - Quel genre de musique écoutes-tu et écris-tu en musique ?
Annette : Du rock, du bleus, du jazz, du disco. Jimi Hendrix, Steve Winwood, Joe Cocker, Santana, Prince, Queen, Al Jarreau, Annie Lennox, Janis Joplin, Spiral Trio, Fleetwood Mac, The Alan Parsons Project, Bob Dylan, Crosby Stills & Nash, Earth Wind & Fire, U2, Donna Summer, Nina Simone, Diana Ross… musique de films…
Parfois j’écris en musique, parfois non… Je n’ai pas de rituels pour écrire.
JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?
Annette : Le voyage, le ski, le ski de fond, la randonnée en montagne, la danse, la photo, la lecture, la peinture, visiter les musées et les expositions… Je suis la plus heureuse sur un site archéologique quelque part au Moyen-Orient.
JM : - Quel est ton proverbe favori ?
Annette : Pas de proverbe mais un rubaïyat du poète persan Omar Khayyam :
« Tu ne sais aujourd’hui si tu verras demain.
Fou qui de l’avenir se préoccupe en vain !
Sois sage et ne perds pas cet instant de la vie
Car tu pourrais ne plus vivre l’instant prochain. »
Et une citation de John Le Carré, qui est exactement mon ressenti :
« L'écrivain observe, entend, écoute, enregistre. Puis il raconte une histoire, mêlant son imagination à son expérience. Et elle porte nécessairement les cicatrices de son âme. »
JM : - Si tu étais un fruit, une couleur, une fleur, un animal, un dessert ? Tu serais :
Annette : Une pomme grenade, une apparence simple qui cache des facettes multiples. Le vert, osmose entre la terre et le ciel. Une tulipe, belle, même fanée. Un oiseau pour pouvoir m’envoler là où je veux. Un vacherin, qui sous son nom peu élégant cache un mets si raffiné.
JM : - Si tu devais partir sur une île déserte quel objet incontournable à tes yeux emporterais-tu ?
Annette : Un téléphone satellite et un chargeur solaire. J’ai un esprit pragmatique…
JM : - Peux-tu nous donner une de tes qualités, un défaut ?
Annette : J’ai plein de qualités et aucun défaut !
JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?
Annette : Je tiens à vous remercier pour votre travail et pour votre disponibilité sur ce groupe. Je sais que cela représente beaucoup de travail.
JM : - Merci Annette pour ce très agréable moment passé en ta compagnie.
Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Annette.
Profil Facebook :
https://www.facebook.com/annette.rossi.353
Site Annette Rossi :
Voyages au-delà de l’horizon :
https://annetterossi.wordpress.com
« ACCORDEMENTS »
Une Valse en trois temps
Elisabeth FABRE GROELLY
Editions EX AEQUO
Collection Hors Temps
15 juin 2021
100 pages
Présentation
La toile de fond : les premiers fronts de 1914. Les hommes se sont entremêlés dans l’horreur que l’on sait. Le lecteur va pourtant retenir la petite musique aigrelette de cette danse d’un soir, car son écho résonne encore sur les années.
Se profile un autre souvenir, celui d’une aquarelle…
Alors va se livrer une histoire étrange, un récit fait de douceur, comme peut l’être la vie, parfois. Comme le sont, peut-être, les vraies rencontres.
Si le front est présent en filigrane, le texte, lancinant, est centré sur cinq générations de personnages qui vont se parler. Plutôt une conversation lente et pudique où le premier interrogera patiemment le deuxième ; lequel se retournera vers lui pour l’aider ; quant au dernier, aura-t-il, lui, attendu les deux autres ?
La voix fédératrice de la préface ainsi que celle, plus insistante, de la narration, interpellent le lecteur jusqu’au dénouement d’une quête qui ne laissera pas indifférent.
Aux balbutiements d’une Europe en construction, le souci pressant de réunir les hommes est donc devenu nécessaire. Enfin !
L’autrice,
Elisabeth Groelly, est née et vit en Provence. L’enseignement, le passage de frontières, l’écriture. Puis la musique, le chant, les conférences, le texte mis en voix. Des références : Molière, Zweig, Rigoni Stern. Des passions : les enfants, les hellébores. Une valeur : la rectitude. Un mot-clé, avancer !
Retour en terre sèche, éd. Murmure des soirs, Belgique ;
À Grand-Rhône, éd. Jean-Marie Desbois, France ;
La maison de Bouc…que Pierre a bâtie chez Signum Graphic, France.
Et la Piave murmure/ Il Piave mormora ancora : (ouvrage bilingue), publié en Italie par Conti
Editore de Morgex.
Vous êtes d’où ? De Bouc, ça s’entend ? Chez Signum Graphic
Chez Nombre7, éditeur de Nîmes, trois ouvrages :
Les épuisements en 2019.
Ma Grand’ de Noël en 2020.
Paroles de l’attente en 2021.
Prix d’écriture (Suisse, Belgique, France et Italie) et conférences.
Mon avis
Je remercie les Editions EX AEQUO et en particulier Catherine de m'avoir envoyé, en service de presse, le dernier ouvrage de Elisabeth FABRE GROELLY : « Accordements ».
L'autrice nous conte l'histoire vécue par un grand nombre d'hommes et de femmes pendant la première et la seconde Guerre Mondiale, en mêlant celle de Zabé et de Cécil...
Elisabeth FABRE GROELLY donne la parole à Clara la petite fille de Zabé et celle-ci nous fait découvrir les mémoires, les secrets de son aïeule.
De nombreuses émotions sont palpables à la lecture des mots de l'autrice et nous ressentons la peur et les souffrances des soldats sur les champs de bataille, les horreurs de la guerre mais aussi l'amour et l'amitié .
Nous entendons au loin le son des instruments de musique et nous imaginons aisément les trois soldats ennemis dansant ensemble la valse, unis pour un court instant par la magie des notes de musique.
J'ai beaucoup aimé ce court récit historique original, très bien écrit et documenté que je recommande aux amateurs du genre.
Un très bon moment de lecture.
Page FB :https://www.facebook.com/joellemarchal74/
Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com
« LA MYSTERIEUSE KATHLEEN NEWTON »
Gérard POTEAU
Editions EX AEQUO
Collection Hors Temps
6 NOVEMBRE 2017
177 pages
Présentation
En 1870, Kathleen Newton, une jeune Irlandaise de seize ans quitte l’Angleterre pour se marier avec un médecin d’Agra, en âge d’être son père. Le soir de ses noces, il l’accuse d’infidélité et s’en sépare avant même que leur union soit consommée. Abandonnée et sans ressource, elle se laisse séduire par un officier de l’armée des Indes, croisé sur le bateau, qui la révèle à elle-même. À l’issue de cette liaison, elle se retrouve enceinte et retourne vivre dans sa famille, après avoir refusé de l’épouser. Installée à Londres, elle affiche alors son statut de femme libre en devenant la muse et la compagne de James Tissot, le célèbre peintre de la haute société victorienne. Après six années d’un bonheur sans égal pendant lesquelles elle hante de sa beauté rayonnante nombre de ses toiles, elle se suicide pour échapper à une maladie incurable, demeurant à jamais la Mystérieuse tandis que son amant inconsolable verse dans le mysticisme et l’art religieux.
L'auteur
Gérard POTEAU est d’abord, auteur, metteur-en-scène et réalisateur de cinéma, il se voit confier par la suite des postes à responsabilité dans le domaine culturel institutionnel : administrateur des Monuments Nationaux (Cluny, Chaumont-sur-Loire), attaché culturel au Cameroun et délégué général de la « fédération nationale des collectivités territoriales pour la culture. » Sollicité pour son expertise, il mène en parallèle des missions de conseil à l’étranger. Depuis plusieurs années, il se consacre à l’écriture d’ouvrages historiques. Il a déjà publié trois récits biographiques et deux pièces de théâtre.
Mon avis
Je remercie les Editions EX AEQUO et en particulier Catherine pour l'envoi de « La Mystérieuse Kathleen Newton », roman de Gérard POTEAU. J'ai ainsi pu découvrir la jolie plume de cet auteur.
La très belle couverture représentant un tableau de James Tissot « La Dame à l'ombrelle » et le résumé fort alléchant m'ont de suite interpellée.
Gérard POTEAU nous transporte en 1870 et nous conte le destin de Kathleen Newton. Celle-ci alors âgée de 16 ans, quitte Londres pour épouser un médecin âgé, vivant en Inde.
Nous suivons cette jeune femme forte et déterminée, avide de liberté pour l'époque et nous partageons ses joies, ses peines, ses aventures et les histoires d'amour qu'elle connaîtra tout au long de sa courte vie...
L'histoire est belle, tirée de celle de Kathleen dite, à juste titre, « la mystérieuse », addictive et fort intéressante.
J'ai ADORE cette biographie émouvante, très bien documentée sur les plans historique et culturel que j'ai lue d'une traite tant elle me passionnait et refermée à regret.
Un excellent moment de lecture et un COUP DE COEUR pour moi.
Page FB : https://www.facebook.com/joellemarchal74/
Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com
MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS
Bonjour les amis,
Hier VENDREDI 20 AOUT 2021 j'ai réalisé ma 286ème interview.
Je vous donne rendez-vous le LUNDI 23 AOUT 2021 (dans la journée) pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Annette ROSSI.
A l'issue, vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions à Annette qui y répondra selon ses disponibilités.
A bientôt.