INTERVIEW AUTEURE
Marie-Thérèse CONTINANZA
JM : - Bonsoir à tous,
JM : - Bonsoir Marie-Thérèse
Marie-Thérèse :
Après plusieurs semaines d’un travail intensif sur mon troisième roman, (confinement oblige), je m’accorde ces derniers temps, quelques heures de repos par-ci par-là, pour lire. Quant à être prête à passer au moulinet… ? Oui, certes, mais avec beaucoup de stress.
JM : - Question habituelle mais incontournable : Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?
Marie-Thérèse :
Je suis née dans le sud de l’Italie. J’ai 64 ans, maman d’une grande fille et mamie de trois adorables petits garçons de 7 et 4 ans et d’un petit dernier de quelques semaines.
Toute petite, je n’avais qu’une passion devenir comédienne. Aussi, dès que j’ai pu, j’ai réussi à m’inscrire dans une école d’Art Dramatique et Comédie Musicale, tout en poursuivant mes études. Mais assumer le théâtre et le droit, ne fut pas aisé. Alors j’ai fini par abandonner mes études au profit du théâtre, au grand dam de mes parents. Pendant plus de dix ans j’ai joué au théâtre, au café-théâtre et même au cinéma. Ce qui m’a valu de rencontrer de grands noms. Puis, je me suis marié, j’ai eu un enfant, ma fille, et tout a changé dans mon esprit. Il était alors hors de question que je parte en tournée en laissant mon bébé. J’ai donc abandonné mon métier de comédienne pour entrer dans la finance jusqu’à la fin de ma carrière. Entre temps, l’écriture allait de pair avec la comédie, j’ai écrit des contes pour enfants, des scénarii qui n’ont jamais vu le jour et des pièces de café-théâtre (grande mode dans les années 80) en collaboration avec mon amie, comédienne également. Parallèlement, je suis une passionnée d’histoire et de paranormal. Je crois aux vies antérieures et à la réincarnation.
Un jour, j’ai eu l’envie de conjuguer ces deux passions, estimant que notre vie actuelle ne peut trouver une explication que dans le passé de nos actes et pas seulement dans ceux commis dans cette vie présente. Pour moi, nous gardons dans notre mémoire un certain vécu et celui-ci peut influencer le présent, en bien, comme en mal. Par ailleurs, la réincarnation est également, pour ma part, s’entend, la seule explication que l’on peut apporter aux différences des humains. Nous avons tendance à dire que nous naissons tous égaux.
Égaux dans la liberté, ça, c’est certain. Mais pour le reste, il faut avoir une grande de dose de tolérance pour accepter une égalité qui n’existe qu’en théorie. L’image la plus parlante et celle du pauvre et du riche. Croyez-vous que le pauvre partira dans la vie avec les mêmes chances que le riche ? Je ne le pense pas. Et même s’il arrive à devenir une personnalité, ce sera par force et travail. Dans ce cas, pourquoi lui, doit-il se battre et pas l’autre ? Pourquoi est-il né dans cette famille et pas dans une autre ? Pourquoi est-il né avec une infirmité ?
Autant de questions que je me suis posées dès mon enfance.
Certains, rationnels, diraient que c’est la génétique. C’est possible… Pour autant, cette génétique n’explique pas les obstacles qui se dressent parfois dans la vie. Les batailles que nous devons mener sans toutefois parvenir à la victoire.
En revanche, si l’on considère la vie présente sous l’angle d’une réincarnation, on est à même d’accepter qu’elle se déroule ou non telle qu’on la souhaitait.
D’ailleurs, le mythe de la réincarnation est très répandu dans le monde. Des milliers de témoignages existent, témoignages vérifiés de personnes se souvenant de l’une de leurs vies antérieures.
Avec mon premier roman, L’Autre Vie de Sophie j’ai voulu mettre en avant les problèmes rencontrés par un jeune couple, problèmes dû à leurs vies antérieures et non par hasard ou par l’attitude de l’un des deux.
Mon second roman La Maison de Thomas qui est également la suite du premier, met en avant, le souvenir d’une vie antérieure vécu par un enfant. Sachant, que les enfants vivent généralement sur deux plans jusqu’à l’âge de 7 ans, d’où la faculté de voir et de savoir certaines choses que la plupart des parents mettent sur le compte de l’imagination de l’enfant.
La question que je me suis posée est : combien de personnes atteintes psychologiquement et notamment de schizophrénie l’étaient vraiment ? Ne subiraient-ils pas simplement une réminiscence que leur esprit fragile ne parvient pas à reconnaître ?
Ma fille étant médecin, nous avons longuement abordé ce sujet. Bien entendu, la médecine ne peut apporter aucune preuve matérielle concernant cette idée. Pour autant, de nombreux médecins et scientifiques croient au paranormal pour avoir assisté à des phénomènes inexpliqués.
D’où l’idée de conjuguer ces deux domaines.
JM : - Que représente pour toi l'écriture ?
Marie-Thérèse :
C’est la grande question ! L’écriture est pour moi comme une drogue. Quand je n’écris pas, je ne suis plus moi-même. J’ai besoin presque 24h/24 de coucher mes histoires sur papier, de vivre avec mes personnages qui ne me quittent jamais. Je vis avec eux. Je fais mes courses avec eux. Je dors avec eux. Ils sont omniprésents jusqu’au mot fin. Cela dit, ils sont toujours là avec moi, comme des amis proches.
En fait, le théâtre et l’écriture ont un grand point commun : la possibilité de vivre de plusieurs vies.
Oui, en écrivant, je vis plusieurs vies, j’exprime les sentiments qui m’habitent, je deviens celle ou celui que l’on aime ou que l’on déteste.
JM : - Peux-tu nous parler de tes romans ?
Marie-Thérèse :
Avec grand plaisir.
Mon premier roman L’Autre Vie de Sophie est l’aboutissement de plusieurs années de travail. À l’époque, je travaillais et je ne pouvais pas passer mes journées à écrire comme je le fais depuis que je suis en retraite, alors, j’écrivais le soir et le week-end dès que je le pouvais.
C’est avant tout une histoire d’amour entre trois jeunes gens : deux hommes unis par une forte amitié et une jeune fille mariée à l’un des deux. Le triangle amoureux. Un amour et une amitié qui va se transformer en haine. Et puis, il y a un jeune couple très attaché l’un à l’autre. Mais la jeune femme se sent parfois déboussolée par une étrange impression de danger qu’elle ne peut définir. Alors elle fuit. Le couple connait donc plusieurs mini ruptures jusqu’au moment, où Sophie rencontre un vieil homme et change peu à peu de comportement, jusqu’à démissionner de son travail et de partir sans laisser d’adresse. Plusieurs semaines plus tard, elle réapparaît et force son compagnon à la rejoindre sur le domaine de ce vieil homme. Des révélations surprenantes attendent Eric.
La Maison de Thomas est la suite. Nous retrouvons Eric et Sophie, 9 ans plus tard, libérés des entraves du passé. Ils se sont mariés et ont eu un enfant. À l’heure où l’histoire se déroule, Thomas a 5 ans. C’est un petit garçon adorable et choyé par ses parents. Mais subitement, leur vie bascule. Thomas n’est plus comme avant, du moins à l’école, puisqu’à la maison, ils n’ont rien remarqué. Il est devenu violent, ne dessine que des maisons en disant que c’est la sienne et pas celle de ses parents, que son père n’est pas son vrai père…
Ils finissent par consulter un pédopsychiatre qui avance l’hypothèse d’un Trouble Dissociatif de l’Identité et propose de l’hospitaliser pour faire une évaluation complète de l’enfant. Leur ami, Norbert s’emmêle. Il prend l’enfant sous sa coupe et tente de savoir ce qui s’est passé dans la tête de l’enfant.
JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?
Marie-Thérèse :
Actuellement, je travaille sur mon troisième roman. Cette fois, je laisse les vies antérieures et la réincarnation pour un autre sujet qui me passionne également : le temps ! Mais là je n’en dirai pas plus, ne m’en voulez pas, hormis que c’est encore une histoire d’amour mais très compliquée.
JM : - Comment procèdes-tu pour créer les protagonistes de tes ouvrages et connais-tu, lorsque tu commences à écrire, la fin de l'histoire ou est-ce que tu improvises au fil des mots ?
Marie-Thérèse :
Pour mes deux premiers romans, les personnages se sont imposés dès le début et je connaissais la fin. En revanche, le déroulement de l’histoire s’est fait au cours de l’écriture en fonction de la fin que je voulais lui donner. Surtout pour le côté historique.
Pour le troisième, mes personnages étaient là également depuis le début, mais l’histoire et la fin ont changé depuis. Au début, j’étais partie sur un tout autre sujet, mais ça bloquait. Et petit à petit, mes deux personnages principaux, m’ont éclairée et m’ont suggéré un autre fil conducteur. Du coup, l’histoire que j’écris n’est pas celle que j’avais commencé il y a un an.
JM : - Si ma mémoire est bonne, tes ouvrages sont des « romances historiques » . Pourquoi ce choix ?
Marie-Thérèse :
En vérité, seul L’autre Vie de Sophie est un roman historique. C’était une obligation pour moi d’incorporer un passage au XVIIème siècle puisque c’est une histoire de réincarnation. Il est vrai cependant, que j’aurais pu placer cette vie antérieure à une autre époque mais, je suis une passionnée du règne de Louis XIV, aussi, cette période s’est imposée tout naturellement.
Cela dit, je me sens bien dans l’écriture d’un roman historique, sans doute beaucoup plus que pour un roman contemporain. Allez savoir pourquoi ? Une réminiscence de vie passée ? Qui sait ?
JM : - L'écriture de romans « historiques » nécessite de nombreuses recherches. Comment procèdes-tu pour ce faire ?
Marie-Thérèse :
Ça n’a pas été simple, je l’avoue, d’autant que j’ai commencé l’écriture au moment où internet n’est pas ce qu’il est. Alors, j’ai passé un nombre impressionnant de jours et de semaines entre l’ordinateur et la bibliothèque. Certes, j’ai quelques ouvrages sur le règne de Louis XIV mais ce n’était pas suffisant. Il me fallait trouver des anecdotes, des faits que j’ignorais. Et bizarrement, j’ai appris par le plus grand des hasards, via la télévision, qu’une tempête avait fait rage au cours de la même année où se termine mon passage historique. Donc, je peux dire aux lecteurs que la tempête qui se déroule dans L’Autre Vie de Sophie a bien eu lieu.
Il faut également savoir, que j’attache beaucoup d’importance à inclure dans mes romans un ou des faits réels.
Mon troisième roman n’échappe pas à cette règle. Mais les recherches sont actuellement plus faciles grâce au Web.
JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement ?
Marie-Thérèse :
Malheureusement avec le Covid 19, je n’ai pas encore de séance de dédicaces de prévues. Mais juste avant le confinement, je devais faire une dédicace le 20 mars à Cultura Givors et le Salon des Indés de Lyon le 30 mai.
JM : - Quand écris-tu (la nuit, le jour) pendant combien d'heures En combien de temps écris-tu un roman ?
Marie-Thérèse :
Généralement, j’écris dès le matin et je poursuis toute la journée. Lorsque je sens avoir été productive je consacre la soirée à me détendre, sans oublier mes personnages pour autant. J’ai toujours un cahier avec moi où je note mes idées, une scène ou un détail que j’aurais oublié. L’histoire et mes personnages ne me quittent jamais.
Quant au temps, celui-ci est variable. Pour le premier, il m’a fallu plusieurs années, le second à peine un an et demi et pour le troisième j’y travaille depuis quelques mois. De toute façon, je ne mets jamais de pression. J’écris à mon rythme et selon mon inspiration.
JM : - A qui confies-tu tes manuscrits (ami, membre de ta famille, bêta-lecteur) ?
Marie-Thérèse :
Une fois terminée, disons relu et relu plusieurs fois, je soumets le manuscrit à ma meilleure amie non pour les corrections mais pour avoir son ressenti de lecture. Et généralement elle est de bons conseils. Je ne fais jamais appel à des bêta-lecteurs, pour la simple raison qu’il faut que je me sente satisfaite avant de le donner en lecture. C’est peut-être prétentieux de ma part, mais j’estime que c’est mon histoire et que je sais avec l’aide de mes personnages où je dois aller. Sincèrement, je ne pourrais pas fonctionner autrement. Après que l’histoire plaît ou pas, ça ce sont les goûts du lecteur.
JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes ouvrages ? Qui en réalise la couverture ?
Marie-Thérèse :
Pour la publication, comme tous les auteurs et autrices, j’avais le choix de le soumettre à des Maisons d’Edition et d’attendre une réponse favorable et celui de faire de l’autoédition. Pour tout dire, j’ai commencé à les envoyer aux ME, mais j’avoue n’avoir pas beaucoup de patience et finalement je me tournée vers l’autoédition. Quant aux corrections, à la mise en page et à la couverture j’ai fait appel à deux charmantes jeunes femmes Leslie et Lydie de 2Limaginaire. J’en suis très contente.
JM : - Que ressens-tu lorsque tu écris le mot FIN ?
Marie-Thérèse :
Quand vient le mot FIN, c’est une délivrance, comme un accouchement. On a souffert pendant des mois et voilà que tout s’achève. En même temps je me sens perdue, esseulée, comme si soudainement, je me retrouvais sur une île déserte sans personne autour de moi. Toutes ces personnages qui m’ont accompagnées jusque-là se sont éloignés. Il m’est arrivée de ne plus savoir comment passer une journée. Je tournais en rond sans but.
JM : - Quels sont les bons et les mauvais côtés du métier d'auteure ?
Marie-Thérèse :
Il y a en effet deux côtés dans le métier d’auteur. Le bon côté est de pouvoir donner vie à des histoires et de la partager avec les lecteurs.
Le mauvais côté c’est qu’on recherche la solitude, qu’on refuse parfois de sortir avec des amis parce que l’écriture nous retient.
En ce qui me concerne, étant déjà une solitaire, je me sens dans mon élément.
JM : - Tu dois partir sur une île déserte, quel objet incontournable à tes yeux emporterais-tu ?
Marie-Thérèse :
Un seul objet ?
Je ne pourrais pas. Il me faut au moins trois objets. Ou bien je prends un livre dans lequel je cache un cahier et un stylo. Je suis incapable de m’imaginer vivre sans écrire.
JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?
Marie-Thérèse :
Comme je l’ai déjà dit, une de mes grandes passions est l’histoire de l’Antiquité en passant par l’Égypte ancienne au 17ème siècle. Puis vient le cinéma et la création d’objet à partir de récupération.
JM : - A quelle époque aurais-tu aimé vivre ?
Marie-Thérèse :
Il y a trois époques dans lesquelles j’aurais aimé vivre : L’Égypte ancienne, le Moyen-âge et la Renaissance.
JM : - Quelle est ta musique préférée ? Ecris-tu en musique ?
Marie-Thérèse :
Je vais sans doute surprendre, mais je n’ai pas vraiment de musique préférée ou alors certaines chansons de variété des années 60 et 70.
Pour mon premier roman, il m’est arrivée d’écrire sur une musique de Jean-Jacques Goldmann dont je ne me souviens plus du titre, elle n’est pas très connue et je trouvais qu’elle allait parfaitement avec mon histoire. Quant au second et au troisième, non, j’écris dans le silence. En fait, je n’ai pas trouvé la musique idéale pour m’inspirer.
JM : - Quel film ou série as-tu vu plusieurs fois ?
Marie-Thérèse :
Le film que j’ai pu voir des dizaines de fois et que je regarde toujours avec le même plaisir est un grand classique du cinéma français : Rabbi Jacob. Pour les séries c’est différent. Soit l’une d’entre elles me marquent et je me souviens de presque toutes les scènes, soit je les visionne une fois et cela s’arrête là. Néanmoins, il y en a une que j’ai beaucoup appréciée c’est Versailles. Et je pense que je vais la regarder une nouvelle fois.
JM : - Quel livre a marqué ton enfance ?
Marie-Thérèse :
Le Club des Cinq. Ce fut la révélation !
À l’époque, j’attendais avec impatience le marché du dimanche avec mes parents pour courir chez le bouquiniste et acheter un ou deux Club des Cinq avec mon argent de poche. Et le soir, je lisais dans mon lit jusqu’à ce que mes parents me forcent à éteindre la lumière. Alors, je plongeais dans les aventures Claude, Dagobert, Mick, François et Annie. Mais bien évidemment, j’étais Claude. Annie étant trop fille à mon goût.
JM : - Peux-tu nous donner une de tes qualités ? Un défaut ?
Marie-Thérèse :
Sincérité pour la qualité et intransigeante pour le défaut.
JM : - Si tu devais organiser un dîner littéraire, quelles personnes convierais-tu à ta table ?
Marie-Thérèse :
Des personnes que j’apprécie et que j’admire.
Je convierais certains auteurs et autrices que j’ai connu sur le « Marché de l’autoédition » en Ile de France et d’autres via les réseaux sociaux, avec lesquels nous échangeons régulièrement. J’aimerais également inviter Ken Follett et Stephen King. Mais trouverons-nous un endroit pour les accueillir tous ? J’ai des doutes !
JM : - Quel est ton endroit préféré (pièce de ta maison, région, pays) ?
Marie-Thérèse :
Le coin préféré de la maison est mon bureau. C’est mon univers, mon jardin secret.
La région serait le Var en raison de la mer et du soleil. Et puis il y a deux villes que j’aime énormément : Paris et Rome.
De fait, comme dirait Mistinguett, j’ai deux amours : mon pays (Italie) et Paris.
JM : - Si tu étais : une fleur, une couleur, un animal : tu serais...
Marie-Thérèse :
En fleur, je serais une pivoine de couleur rouge ou jaune. L’animal le roi de la forêt : le lion (forcément, je suis Lion en astrologie)
JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?
Marie-Thérèse :
Je voudrais te remercier Joëlle pour t’être intéressée à ma personne. Je suis touchée et honorée. J’ai passé un très bon moment en ta compagnie. Tu es une personne agréable.
JM : - Merci Marie-Thérèse pour cet agréable moment passé en ta compagnie, ta gentillesse et ta disponibilité.
Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Marie-Thérèse qui se fera un plaisir de vous répondre sous ce post.
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