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Bonjour aujourd'hui mercredi voici ma chronique concernant : "LUDOVIC ET LE VOLEUR DE REGARD"

« LUDOVIC ET LE VOLEUR DE REGARD »

Anne-Marie BOUGRET

Auto-Edition

8 juillet 2020

248 pages

 

Présentation

 

Ludovic est un adolescent mal dans sa peau. Elevé dans un logement lugubre par sa mère, qui le considère comme son souffre-douleur, il prend la fuite. Une rencontre avec la belle Adélaïde, dont il tombe amoureux, redistribue les cartes de son destin. Elle lui présente son beau-père, Théobald, un vieil écrivain aveugle, qui vit dans un impressionnant manoir. Les lieux renferment un secret qui pousse le jeune homme à mener son enquête. En sortira-t-il indemne ?


Ce récit nous entraîne, tour à tour dans un Manoir en France, à Buenos Aires et à Marrakech dans les souks aux mille parfums et autant de ruelles...


Une belle histoire d’amour et d’amitié qui côtoie le paranormal, mais aussi l’horreur de certains trafics orchestrés par des êtres immondes.

 

L'auteure

 

Anne-Marie BOUGRET a dirigé une école de danse pendant vingt-deux ans avant de se passionner pour la littérature. Ludovic et le voleur de regard est son second livre, un roman initiatique teinté de surnaturel.

 

 

 

Mon avis

 

Je remercie Anne-Marie BOUGRET de m'avoir envoyé son dernier roman « LUDOVIC ET LE VOLEUR DE REGARD » ainsi que de très jolis goodies gagnés lors d'un concours organisé sur le groupe de mon amie Geneviève MONTENON.

 

J'ai découvert la plume fluide et précise de cette auteure lors de la lecture de son premier ouvrage « Intrigue chez Virginia Woolf ».

 

 

C'est dans un genre différent que l'auteure nous conte l'histoire de Ludovic, adolescent mal aimé par sa mère, mur pour son âge et dont la vie n'est pas facile. Le jeune garçon, en mal d'amour, recueille et soigne une petite chienne maltraitée par un voisin de l'immeuble où il vit.

 

Il rencontre alors Adelaïde, une belle jeune fille dont il tombe amoureux. Celle-ci lui propose de devenir le lecteur de son beau-père un écrivain devenu aveugle qui habite dans un mystérieux manoir. Cette opportunité pourrait changer la vie de Ludovic qui est passionné par la lecture, l'écriture et qui semble posséder un don spécial : l'écriture automatique dévoilant certains pans de l'avenir...

 

Mais quels secrets sont cachés dans le manoir où notre héros va s'installer avec sa chienne ?

 

La première partie du roman retrace la jeunesse et la seconde la vie d'adulte de Ludovic. L'histoire est jolie, l'intrigue bien menée et les personnages décrits à merveille.

 

Anne-Marie BOUGRET aborde divers thèmes tels que l'amour, l'amitié, l'entraide, la littérature, la noirceur ou la beauté de certaines personnes, la quête d'identité, les difficultés relationnelles entre mère et fils, les secrets de famille..

 

J'ai bien aimé ce roman initiatique, très bien écrit, ponctué d'une touche de paranormal, empli d'espoir et qui séduira, j'en suis certaine, autant un lectorat jeune que des adultes comme ce fût le cas pour moi.

 

Un bon moment de lecture.

 

 

 

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Bonjour aujourd'hui mardi voici ma chronique concernant : "DEVIATION NORD"

« DEVIATION NORD »

Thierry BERLANDA

EDITIONS DE BOREE

MARGE NOIRE

3 septembre 2020

310 pages

Présentation

 

 

24 décembre, 18 h 30. Un Range Rover flambant neuf s'élance sur les routes enneigées du Morvan. Au volant, Milton Walsh, célèbre chirurgien à la retraite, est confiant. Agathe, sa femme, anesthésiste brillante, est moins rassurée. A cette allure, ils n'arriveront pas à l'heure au gîte loué par son frère pour l'occasion. A l'arrière, la petite Lola s'est endormie avec son chien.

Au bout de quelques kilomètres, des gendarmes leur indiquent qu'un camion vient de se renverser un peu plus loin. La route est coupée et ne sera pas rouverte avant le lendemain. Le plus sage serait donc de faire demi-tour, mais les Walsh choisissent de continuer par un autre itinéraire : la Déviation Nord. Ils n'arriveront jamais à destination....

 

L'adjudant-chef Lehmann, proche de la retraite et loin des procédures, embarque avec lui Emilie Casanave, une jeune adjointe dotée d'un sixième sens mais totalement dénuée de second degré, pour une course contre la montre effrénée. Car en cette nuit glaciale, chaque minute compte pour retrouver les Walsh en vie.

 

 

L'auteur

 

Thierry Berlanda est écrivain et philosophe. Il a écrit de nombreux ouvrages de philosophie et des thrillers aux Éditions du Rocher et aux Éditions De Borée.


Mon avis


 

Je remercie les Editions de BOREE et en particulier Virginie de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Déviation Nord », roman de Thierry BERLANDA et ainsi de découvrir la plume fluide et précise de cet auteur.


 

La couverture intrigante et le résumé fort alléchant m'ont de suite interpellée.


 

L'auteur nous transporte donc un 24 décembre où nous faisons connaissance avec la famille Walsh : Agathe, anesthésiste, Milton son mari, chirurgien à la retraite et Lola leur fille âgée de huit ans. Cette famille prend la route pour passer le réveillon avec le frère et la belle-soeur d'Agathe, dans un gîte du Morvan.


 

Alors qu'un camion vient de se coucher et bloque la route très enneigée où se trouve leur véhicule, Milton se dirige vers la « Déviation Nord » afin de gagner du temps.


 

Qu'est-il arrivé aux passagers de ce véhicule ?


 

L'auteur nous plonge dans une atmosphère lourde, noire et glaciale en nous entraînant, au fil de ses mots, dans des paysages neigeux, sur des routes de campagne où il ne fait assurément pas bon se perdre ou être poursuivi par un camion...


 

Je me suis de suite sentie happée par cette histoire mystérieuse très intéressante, au suspense constant.

L'enquête est menée tambour battant par Lehmann, gendarme proche de la retraite et Emilie, jeune enquêtrice particulièrement perspicace dans ses intuitions et déductions.


 

La lecture de ce roman est vraiment addictive et j'ai ainsi tourné les pages à une vitesse grand V tant j'avais hâte de connaître le dénouement.

J'ai eu froid dans le dos en imaginant certaines scènes et situations. J'ai ressenti de la peur, une angoisse et eu des sueurs froides en essayant d'imaginer ce qu'il était advenu des protagonistes de ce roman mais en vain : il faut dire que Thierry BERLANDA a le don de nous guider sur de fausses pistes, ainsi l'on croit avoir trouvé la solution mais il n'en est rien !


 

J'ai beaucoup aimé ce thriller très bien écrit, aux multiples rebondissements qui tiennent vraiment le lecteur en haleine et que je conseille aux amateurs du genre.


 

Un très bon moment de lecture.


 

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Bonjour aujourd'hui samedi voici ma chronique concernant : "LES ENFANTS DE VAL FLEURI"

« LES ENFANTS DU VAL FLEURI »

Christian LABORIE

Editions PRESSES DE LA CITE

TERRES DE FRANCE

27 août 2020

462 pages

 

Présentation

 

1930. Fils d'un fabricant cévenol de céramiques, Damien partage, au domaine familial du Val Fleuri, ses jeux d'enfant avec Marion, la fille du régisseur. L'amitié des jeunes années se transforme en amour passionné. Damien se destine à la fabrique mais son père, Philippe, ne veut ni de ce mariage ni de ce successeur. Avant de mourir lors des combats de 1940, Damien demande à Philippe d'élever l'enfant à naître de Marion... bien qu'il ne soit pas le sien ! Lorsque Philippe devient sur le tard père d'une Juline, il décide, la mort dans l'âme, de faire de son « petit-fils » Tristan son héritier. A leur tour, Tristan et Juline deviennent compagnons de jeux...
 

L'auteur


Après des études d’histoire-géographie et une maîtrise de géographie rurale, Christian LABORIE a enseigné dans le Pas de Calais pendant six ans, successivement au lycée de Carvin et au collège de Billy-Montigny, puis il s’est installé dans le Gard en 1978. Cévenol d’adoption, il vit depuis cette date à Saint Jean du Pin entre Alès et Anduze, où il écrit depuis 1995.

Ses deux premiers romans, "Les Naufragés du déluge", et "Dieu est toujours quelque part" (édité depuis sous le titre "Le Brouillard de l’aube") ont été récompensés en 1997 et 1998 par une médaille d’argent et une médaille d’or de l’Académie internationale de Lutèce (Paris).

Il a écrit plusieurs romans dont l’"Arbre à palabres" qui a obtenu le troisième prix d’Arts et Lettres de France de Bordeaux et la médaille de bronze de la ville de Toulouse en 2000. En 2001, il a été lauréat, pour ce même roman, du Prix Découverte décerné par la Poste-France Télécom, et du Prix Mémoire d’Oc décerné par la CRAM de Midi Pyrénées en 2004, pour "Le Chemin des larmes".

Auteur de roman régionaliste, il connaît un vif succès, avec: "L’Arbre à pain" (2003), "Le Chemin des larmes" (2004), "L’Arbre d’or" (2007), "Les Sarments de la colère" (2009), "Les Hauts de Bellecoste" (2011), "La Promesse à Élise" (2017). Christian Laborie a obtenu le Cabri d’Or 2013 pour "Les rives blanches".

Mon avis

 

Je remercie les Editions PRESSES DE LA CITE et en particulier Marie-Jeanne de m'avoir permis de lire, en service de presse, « Les Enfants de Val Fleuri », roman de Christian LABORIE. Etant fan inconditionnelle de cet auteur dont j'ai lu pratiquement tous les ouvrages, j'ai retrouvé avec plaisir sa plume fluide et précise.

 

Avec son don exceptionnel de conteur, Christian LABORIE nous invite à découvrir l'histoire des familles Ferrière et Chassagne et nous offre une saga familiale passionnante se déroulant sur plusieurs décennies.

Nous faisons connaissance avec Damien, fils de Philippe Ferrière, industriel céramiste et faïencier et de son amie d'enfance Marion, fille du régisseur des Ferrière.

 

Nous suivons donc le destin de ces jeunes enfants, leur histoire d'amour, l'apprentissage de Damien au métier de céramiste, son départ pour Dunkerque lors de la Seconde Guerre Mondiale ainsi que la vie des descendants de ces familles.

 

L'auteur décrit à merveille les protagonistes de son roman et leurs sentiments, la beauté des paysages du Gard, du domaine de Val Fleuri, le savoir-faire des potiers, les techniques de fabrication de la porcelaine et de la faïence ainsi que les ravages de la guerre.

 

J'ai ADORE ce roman régional très bien écrit et documenté mêlant l'Histoire de notre pays à celle de ces deux familles où secrets et non-dits sont bien enfouis mais ne pourront qu'être révélés au fil du temps..

 

Un COUP de COEUR pour moi que cette magnifique et touchante saga familiale que j'ai lue pratiquement d'une traite tant j'avais hâte d'en connaître le dénouement et refermée à regret.

 

Un excellent moment de lecture.

 

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ANNONCE INTERVIEW AUTEURE DANY ROUSSON VENDREDI 2 OCTOBRE 18 H SUR MON GROUPE FB

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

Bonsoir les amis,

Ce soir vendredi 25 septembre 2020 j'ai réalisé ma 148 ème interview avec un auteur du groupe qui a accepté de se soumettre à mes questions.

Je vous donne rendez-vous le vendredi 2 octobre 2020 à 18 H 00 pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Dany Rousson Romancière. A l'issue, vous pourrez poser vos questions à Dany qui y répondra en direct ou plus tard selon ses disponibilités.

A vendredi.

 

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INTERVIEW REALISEE CE SOIR AVEC MARIE-THERESE CONTINANZA SUR MON GROUPE FB

INTERVIEW AUTEURE

Marie-Thérèse CONTINANZA

 

JM : - Bonsoir à tous,

 

  • Notre amie Marie-Thérèse CONTINANZA a récemment accepté de répondre à mes questions.

 

  • Je partage donc l'interview que j'ai réalisée et vous invite, si vous le souhaitez, à poser des questions à Marie-Thérèse-qui y répondra en direct ou plus tard selon ses disponibilités.

 

 

 

JM : - Bonsoir Marie-Thérèse

 

  • Comment vas-tu ? Es-tu prête à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Marie-Thérèse :

Après plusieurs semaines d’un travail intensif sur mon troisième roman, (confinement oblige), je m’accorde ces derniers temps, quelques heures de repos par-ci par-là, pour lire. Quant à être prête à passer au moulinet… ? Oui, certes, mais avec beaucoup de stress.

 

 

JM : - Question habituelle mais incontournable : Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Marie-Thérèse :

Je suis née dans le sud de l’Italie. J’ai 64 ans, maman d’une grande fille et mamie de trois adorables petits garçons de 7 et 4 ans et d’un petit dernier de quelques semaines.

Toute petite, je n’avais qu’une passion devenir comédienne. Aussi, dès que j’ai pu, j’ai réussi à m’inscrire dans une école d’Art Dramatique et Comédie Musicale, tout en poursuivant mes études. Mais assumer le théâtre et le droit, ne fut pas aisé. Alors j’ai fini par abandonner mes études au profit du théâtre, au grand dam de mes parents. Pendant plus de dix ans j’ai joué au théâtre, au café-théâtre et même au cinéma. Ce qui m’a valu de rencontrer de grands noms. Puis, je me suis marié, j’ai eu un enfant, ma fille, et tout a changé dans mon esprit. Il était alors hors de question que je parte en tournée en laissant mon bébé. J’ai donc abandonné mon métier de comédienne pour entrer dans la finance jusqu’à la fin de ma carrière. Entre temps, l’écriture allait de pair avec la comédie, j’ai écrit des contes pour enfants, des scénarii qui n’ont jamais vu le jour et des pièces de café-théâtre (grande mode dans les années 80) en collaboration avec mon amie, comédienne également. Parallèlement, je suis une passionnée d’histoire et de paranormal. Je crois aux vies antérieures et à la réincarnation.

Un jour, j’ai eu l’envie de conjuguer ces deux passions, estimant que notre vie actuelle ne peut trouver une explication que dans le passé de nos actes et pas seulement dans ceux commis dans cette vie présente. Pour moi, nous gardons dans notre mémoire un certain vécu et celui-ci peut influencer le présent, en bien, comme en mal. Par ailleurs, la réincarnation est également, pour ma part, s’entend, la seule explication que l’on peut apporter aux différences des humains. Nous avons tendance à dire que nous naissons tous égaux.

Égaux dans la liberté, ça, c’est certain. Mais pour le reste, il faut avoir une grande de dose de tolérance pour accepter une égalité qui n’existe qu’en théorie. L’image la plus parlante et celle du pauvre et du riche. Croyez-vous que le pauvre partira dans la vie avec les mêmes chances que le riche ? Je ne le pense pas. Et même s’il arrive à devenir une personnalité, ce sera par force et travail. Dans ce cas, pourquoi lui, doit-il se battre et pas l’autre ? Pourquoi est-il né dans cette famille et pas dans une autre ? Pourquoi est-il né avec une infirmité ?

Autant de questions que je me suis posées dès mon enfance.

Certains, rationnels, diraient que c’est la génétique. C’est possible… Pour autant, cette génétique n’explique pas les obstacles qui se dressent parfois dans la vie. Les batailles que nous devons mener sans toutefois parvenir à la victoire.

En revanche, si l’on considère la vie présente sous l’angle d’une réincarnation, on est à même d’accepter qu’elle se déroule ou non telle qu’on la souhaitait.

D’ailleurs, le mythe de la réincarnation est très répandu dans le monde. Des milliers de témoignages existent, témoignages vérifiés de personnes se souvenant de l’une de leurs vies antérieures.

 

Avec mon premier roman, L’Autre Vie de Sophie j’ai voulu mettre en avant les problèmes rencontrés par un jeune couple, problèmes dû à leurs vies antérieures et non par hasard ou par l’attitude de l’un des deux.

 

Mon second roman La Maison de Thomas qui est également la suite du premier, met en avant, le souvenir d’une vie antérieure vécu par un enfant. Sachant, que les enfants vivent généralement sur deux plans jusqu’à l’âge de 7 ans, d’où la faculté de voir et de savoir certaines choses que la plupart des parents mettent sur le compte de l’imagination de l’enfant.

La question que je me suis posée est : combien de personnes atteintes psychologiquement et notamment de schizophrénie l’étaient vraiment ? Ne subiraient-ils pas simplement une réminiscence que leur esprit fragile ne parvient pas à reconnaître ?

 

Ma fille étant médecin, nous avons longuement abordé ce sujet. Bien entendu, la médecine ne peut apporter aucune preuve matérielle concernant cette idée. Pour autant, de nombreux médecins et scientifiques croient au paranormal pour avoir assisté à des phénomènes inexpliqués.

 

D’où l’idée de conjuguer ces deux domaines.

 

 

 

JM : - Que représente pour toi l'écriture ?

 

Marie-Thérèse :

C’est la grande question ! L’écriture est pour moi comme une drogue. Quand je n’écris pas, je ne suis plus moi-même. J’ai besoin presque 24h/24 de coucher mes histoires sur papier, de vivre avec mes personnages qui ne me quittent jamais. Je vis avec eux. Je fais mes courses avec eux. Je dors avec eux. Ils sont omniprésents jusqu’au mot fin. Cela dit, ils sont toujours là avec moi, comme des amis proches.

En fait, le théâtre et l’écriture ont un grand point commun : la possibilité de vivre de plusieurs vies.

Oui, en écrivant, je vis plusieurs vies, j’exprime les sentiments qui m’habitent, je deviens celle ou celui que l’on aime ou que l’on déteste.

 

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans ?

 

Marie-Thérèse :

 

Avec grand plaisir.

Mon premier roman L’Autre Vie de Sophie est l’aboutissement de plusieurs années de travail. À l’époque, je travaillais et je ne pouvais pas passer mes journées à écrire comme je le fais depuis que je suis en retraite, alors, j’écrivais le soir et le week-end dès que je le pouvais.

C’est avant tout une histoire d’amour entre trois jeunes gens : deux hommes unis par une forte amitié et une jeune fille mariée à l’un des deux. Le triangle amoureux. Un amour et une amitié qui va se transformer en haine. Et puis, il y a un jeune couple très attaché l’un à l’autre. Mais la jeune femme se sent parfois déboussolée par une étrange impression de danger qu’elle ne peut définir. Alors elle fuit. Le couple connait donc plusieurs mini ruptures jusqu’au moment, où Sophie rencontre un vieil homme et change peu à peu de comportement, jusqu’à démissionner de son travail et de partir sans laisser d’adresse. Plusieurs semaines plus tard, elle réapparaît et force son compagnon à la rejoindre sur le domaine de ce vieil homme. Des révélations surprenantes attendent Eric.

 

La Maison de Thomas est la suite. Nous retrouvons Eric et Sophie, 9 ans plus tard, libérés des entraves du passé. Ils se sont mariés et ont eu un enfant. À l’heure où l’histoire se déroule, Thomas a 5 ans. C’est un petit garçon adorable et choyé par ses parents. Mais subitement, leur vie bascule. Thomas n’est plus comme avant, du moins à l’école, puisqu’à la maison, ils n’ont rien remarqué. Il est devenu violent, ne dessine que des maisons en disant que c’est la sienne et pas celle de ses parents, que son père n’est pas son vrai père…

Ils finissent par consulter un pédopsychiatre qui avance l’hypothèse d’un Trouble Dissociatif de l’Identité et propose de l’hospitaliser pour faire une évaluation complète de l’enfant. Leur ami, Norbert s’emmêle. Il prend l’enfant sous sa coupe et tente de savoir ce qui s’est passé dans la tête de l’enfant.

 

 

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

Marie-Thérèse :

Actuellement, je travaille sur mon troisième roman. Cette fois, je laisse les vies antérieures et la réincarnation pour un autre sujet qui me passionne également : le temps ! Mais là je n’en dirai pas plus, ne m’en voulez pas, hormis que c’est encore une histoire d’amour mais très compliquée.

 

 

 

 

JM : - Comment procèdes-tu pour créer les protagonistes de tes ouvrages et connais-tu, lorsque tu commences à écrire, la fin de l'histoire ou est-ce que tu improvises au fil des mots ?

 

Marie-Thérèse :

Pour mes deux premiers romans, les personnages se sont imposés dès le début et je connaissais la fin. En revanche, le déroulement de l’histoire s’est fait au cours de l’écriture en fonction de la fin que je voulais lui donner. Surtout pour le côté historique.

Pour le troisième, mes personnages étaient là également depuis le début, mais l’histoire et la fin ont changé depuis. Au début, j’étais partie sur un tout autre sujet, mais ça bloquait. Et petit à petit, mes deux personnages principaux, m’ont éclairée et m’ont suggéré un autre fil conducteur. Du coup, l’histoire que j’écris n’est pas celle que j’avais commencé il y a un an.

 

JM : - Si ma mémoire est bonne, tes ouvrages sont des « romances historiques » . Pourquoi ce choix ?

 

Marie-Thérèse :

En vérité, seul L’autre Vie de Sophie est un roman historique. C’était une obligation pour moi d’incorporer un passage au XVIIème siècle puisque c’est une histoire de réincarnation. Il est vrai cependant, que j’aurais pu placer cette vie antérieure à une autre époque mais, je suis une passionnée du règne de Louis XIV, aussi, cette période s’est imposée tout naturellement.

Cela dit, je me sens bien dans l’écriture d’un roman historique, sans doute beaucoup plus que pour un roman contemporain. Allez savoir pourquoi ? Une réminiscence de vie passée ? Qui sait ?

 

 

JM : - L'écriture de romans « historiques » nécessite de nombreuses recherches. Comment procèdes-tu pour ce faire ?

 

Marie-Thérèse :

Ça n’a pas été simple, je l’avoue, d’autant que j’ai commencé l’écriture au moment où internet n’est pas ce qu’il est. Alors, j’ai passé un nombre impressionnant de jours et de semaines entre l’ordinateur et la bibliothèque. Certes, j’ai quelques ouvrages sur le règne de Louis XIV mais ce n’était pas suffisant. Il me fallait trouver des anecdotes, des faits que j’ignorais. Et bizarrement, j’ai appris par le plus grand des hasards, via la télévision, qu’une tempête avait fait rage au cours de la même année où se termine mon passage historique. Donc, je peux dire aux lecteurs que la tempête qui se déroule dans L’Autre Vie de Sophie a bien eu lieu.

Il faut également savoir, que j’attache beaucoup d’importance à inclure dans mes romans un ou des faits réels.

Mon troisième roman n’échappe pas à cette règle. Mais les recherches sont actuellement plus faciles grâce au Web.

 

 

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement  ?

 

 

Marie-Thérèse :

Malheureusement avec le Covid 19, je n’ai pas encore de séance de dédicaces de prévues. Mais juste avant le confinement, je devais faire une dédicace le 20 mars à Cultura Givors et le Salon des Indés de Lyon le 30 mai.

 

 

 

 

 

 

 

JM : - Quand écris-tu (la nuit, le jour) pendant combien d'heures En combien de temps écris-tu un roman ?

 

Marie-Thérèse :

Généralement, j’écris dès le matin et je poursuis toute la journée. Lorsque je sens avoir été productive je consacre la soirée à me détendre, sans oublier mes personnages pour autant. J’ai toujours un cahier avec moi où je note mes idées, une scène ou un détail que j’aurais oublié. L’histoire et mes personnages ne me quittent jamais.

Quant au temps, celui-ci est variable. Pour le premier, il m’a fallu plusieurs années, le second à peine un an et demi et pour le troisième j’y travaille depuis quelques mois. De toute façon, je ne mets jamais de pression. J’écris à mon rythme et selon mon inspiration.

 

 

 

JM : - A qui confies-tu tes manuscrits (ami, membre de ta famille, bêta-lecteur) ?

 

Marie-Thérèse :

Une fois terminée, disons relu et relu plusieurs fois, je soumets le manuscrit à ma meilleure amie non pour les corrections mais pour avoir son ressenti de lecture. Et généralement elle est de bons conseils. Je ne fais jamais appel à des bêta-lecteurs, pour la simple raison qu’il faut que je me sente satisfaite avant de le donner en lecture. C’est peut-être prétentieux de ma part, mais j’estime que c’est mon histoire et que je sais avec l’aide de mes personnages où je dois aller. Sincèrement, je ne pourrais pas fonctionner autrement. Après que l’histoire plaît ou pas, ça ce sont les goûts du lecteur.

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes ouvrages ? Qui en réalise la couverture ?

 

Marie-Thérèse :

Pour la publication, comme tous les auteurs et autrices, j’avais le choix de le soumettre à des Maisons d’Edition et d’attendre une réponse favorable et celui de faire de l’autoédition. Pour tout dire, j’ai commencé à les envoyer aux ME, mais j’avoue n’avoir pas beaucoup de patience et finalement je me tournée vers l’autoédition. Quant aux corrections, à la mise en page et à la couverture j’ai fait appel à deux charmantes jeunes femmes Leslie et Lydie de 2Limaginaire. J’en suis très contente.

 

 

 

 

 

 

JM : - Que ressens-tu lorsque tu écris le mot FIN ?

 

Marie-Thérèse :

Quand vient le mot FIN, c’est une délivrance, comme un accouchement. On a souffert pendant des mois et voilà que tout s’achève. En même temps je me sens perdue, esseulée, comme si soudainement, je me retrouvais sur une île déserte sans personne autour de moi. Toutes ces personnages qui m’ont accompagnées jusque-là se sont éloignés. Il m’est arrivée de ne plus savoir comment passer une journée. Je tournais en rond sans but.

 

 

JM : - Quels sont les bons et les mauvais côtés du métier d'auteure ?

 

 

Marie-Thérèse :

Il y a en effet deux côtés dans le métier d’auteur. Le bon côté est de pouvoir donner vie à des histoires et de la partager avec les lecteurs.

Le mauvais côté c’est qu’on recherche la solitude, qu’on refuse parfois de sortir avec des amis parce que l’écriture nous retient.

En ce qui me concerne, étant déjà une solitaire, je me sens dans mon élément.

 

JM : - Tu dois partir sur une île déserte, quel objet incontournable à tes yeux emporterais-tu ?

 

Marie-Thérèse :

Un seul objet ?

Je ne pourrais pas. Il me faut au moins trois objets. Ou bien je prends un livre dans lequel je cache un cahier et un stylo. Je suis incapable de m’imaginer vivre sans écrire.

 

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Marie-Thérèse :

Comme je l’ai déjà dit, une de mes grandes passions est l’histoire de l’Antiquité en passant par l’Égypte ancienne au 17ème siècle. Puis vient le cinéma et la création d’objet à partir de récupération.

 

JM : - A quelle époque aurais-tu aimé vivre ?

 

Marie-Thérèse :

Il y a trois époques dans lesquelles j’aurais aimé vivre : L’Égypte ancienne, le Moyen-âge et la Renaissance.

 

 

 

JM : - Quelle est ta musique préférée ? Ecris-tu en musique ?

 

Marie-Thérèse :

Je vais sans doute surprendre, mais je n’ai pas vraiment de musique préférée ou alors certaines chansons de variété des années 60 et 70.

Pour mon premier roman, il m’est arrivée d’écrire sur une musique de Jean-Jacques Goldmann dont je ne me souviens plus du titre, elle n’est pas très connue et je trouvais qu’elle allait parfaitement avec mon histoire. Quant au second et au troisième, non, j’écris dans le silence. En fait, je n’ai pas trouvé la musique idéale pour m’inspirer.

 

JM : - Quel film ou série as-tu vu plusieurs fois ?

 

Marie-Thérèse :

Le film que j’ai pu voir des dizaines de fois et que je regarde toujours avec le même plaisir est un grand classique du cinéma français : Rabbi Jacob. Pour les séries c’est différent. Soit l’une d’entre elles me marquent et je me souviens de presque toutes les scènes, soit je les visionne une fois et cela s’arrête là. Néanmoins, il y en a une que j’ai beaucoup appréciée c’est Versailles. Et je pense que je vais la regarder une nouvelle fois.

 

 

JM : - Quel livre a marqué ton enfance ?

 

Marie-Thérèse :

Le Club des Cinq. Ce fut la révélation !

À l’époque, j’attendais avec impatience le marché du dimanche avec mes parents pour courir chez le bouquiniste et acheter un ou deux Club des Cinq avec mon argent de poche. Et le soir, je lisais dans mon lit jusqu’à ce que mes parents me forcent à éteindre la lumière. Alors, je plongeais dans les aventures Claude, Dagobert, Mick, François et Annie. Mais bien évidemment, j’étais Claude. Annie étant trop fille à mon goût.

 

JM : - Peux-tu nous donner une de tes qualités ? Un défaut ?

 

Marie-Thérèse :

Sincérité pour la qualité et intransigeante pour le défaut.

 

 

JM : - Si tu devais organiser un dîner littéraire, quelles personnes convierais-tu à ta table ?

 

Marie-Thérèse :

Des personnes que j’apprécie et que j’admire.

Je convierais certains auteurs et autrices que j’ai connu sur le « Marché de l’autoédition » en Ile de France et d’autres via les réseaux sociaux, avec lesquels nous échangeons régulièrement. J’aimerais également inviter Ken Follett et Stephen King. Mais trouverons-nous un endroit pour les accueillir tous ? J’ai des doutes !

 

JM : - Quel est ton endroit préféré (pièce de ta maison, région, pays) ?

 

Marie-Thérèse :

Le coin préféré de la maison est mon bureau. C’est mon univers, mon jardin secret.

La région serait le Var en raison de la mer et du soleil. Et puis il y a deux villes que j’aime énormément : Paris et Rome.

De fait, comme dirait Mistinguett, j’ai deux amours : mon pays (Italie) et Paris.

 

 

JM : - Si tu étais : une fleur, une couleur, un animal : tu serais...

 

Marie-Thérèse :

En fleur, je serais une pivoine de couleur rouge ou jaune. L’animal le roi de la forêt : le lion (forcément, je suis Lion en astrologie)

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Marie-Thérèse :

 

Je voudrais te remercier Joëlle pour t’être intéressée à ma personne. Je suis touchée et honorée. J’ai passé un très bon moment en ta compagnie. Tu es une personne agréable.

 

 

 

JM : - Merci Marie-Thérèse pour cet agréable moment passé en ta compagnie, ta gentillesse et ta disponibilité.

 

 

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Marie-Thérèse qui se fera un plaisir de vous répondre sous ce post.

 

 

 

 

https://www.facebook.com/marietherese.continanza

 

https://www.facebook.com/Marie-Continanza-Romans-107922513920003/?modal=admin_todo_tour

 

 

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ANNONCE INTERVIEW MARIE THERESE CONTINANZA VENDREDI 25 SEPTEMBRE 18 H SUR MON GROUPE FB

Lundi 21 septembre 2020 j'ai réalisé ma 147 ème interview avec un auteur du groupe qui a accepté de se soumettre à mes questions.

 

Je vous donne rendez-vous le vendredi 25 septembre 2020 à 18 H 00 pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Marie-Thérèse CONTINANZA. A l'issue, vous pourrez poser vos questions à Marie-Thérèse qui y répondra en direct ou plus tard selon ses disponibilités.

 

 

A vendredi.

 

 

 

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Bonsoir aujourd'hui lundi voici ma chronique concernant : "L'ILE DE LA LIBERTE"

« L'ILE DE LA LIBERTE »

Jean-François ZIMMERMANN

EDITIONS DE BOREE

18 juin 2020

486 pages

 

Présentation

 

Le Fortune est un navire de la Compagnie maritime hollandaise commandé par un pirate français humaniste, Olivier de L'Aubertière. Il rêve de fonder une république libre et égalitaire. Pour parvenir à ses fins, il lui faut des hommes, qu'il recrutera par un discours convaincant, et de l'argent, qu'il obtiendra en rançonnant des navires marchands. Dans le même temps, Paul, sous couvert de sa soutane, intègre une expédition dans le but inavoué de s'approprier les richesses des mines d'or du sud de l'Afrique.

Les deux frères tracent chacun leur route sans se douter que cela va les amener à se rejoindre en plein océan Indien...


 

L'auteur

Jean-François Zimmermann, né à Paris le 8 août 1946.

Après des études secondaires écourtées en 1963 par la brutale disparition de son père, il travaille en tant que pigiste dans une agence parisienne de documentation de presse. Ses obligations militaires accomplies, il se marie à Rennes et intègre l'équipe commerciale d'une entreprise de vins et spiritueux.
Beaucoup plus attiré par les lettres que par le commercial, il mène en parallèle une seconde activité plus conforme à ses espérances en collaborant avec plusieurs revues ainsi qu'avec le quotidien Ouest-France dont il devient correspondant de presse.
Il voyage beaucoup, Amérique latine et Afrique, et nourrit ainsi son imaginaire.
Nouvelliste, il participe à différents concours dont il est souvent l'heureux lauréat.
En 2007, il décide de consacrer l'essentiel de son temps à l'écriture et passe alors du texte court au roman.
Passionné d'Histoire, son univers de fiction rejoint celle-ci pour tricoter des intrigues dont la première se situe au Moyen-âge et les suivantes sous l'Ancien Régime.
Il vit désormais dans le Nord de la France et participe à la vie littéraire et culturelle de la région Bretagne par le biais de l'Association des Écrivains Bretons et de la région Nord-Pas de Calais par celui de l'Association des Auteurs du Nord-Pas de Calais.
Outre ses activités d'écriture, il donne des conférences et anime des débats traitant du rapport étroit existant entre le roman historique et l'Histoire, défendant ainsi sa vision du roman historique dans sa pure tradition.
Il a obtenu de nombreux prix :
Prix du manuscrit des Arts et Lettres de France
Prix du roman des écrivains bretons
Prix du roman de la ville de Moret-sur-Loing
Prix du roman des Ateliers d'Arts de Servon
Prix spécial du jury du salon de Bapaume

Membre de l'Association des Ecrivains Bretons
Président des écrivains des Hauts-de-France
http://www.jfzimmermann.com/
https://www.facebook.com/jeanfrancois.zimmermann.7

 

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions de BOREE et en particulier Virginie de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « L'Ile de la liberté », roman de Jean-François ZIMMERMANN, auteur dont j'ai découvert la plume fluide et majestueuse lors de la lecture de « Le Roi des Halles », roman historique que j'ai beaucoup aimé.

 

Nous sommes en 1685 à Amsterdam où nous faisons connaissance avec notre héros Martin Lasalle. Après la révocation de l'Edit de Nantes et le décès de son père, Martin qui a été dénoncé par son frère Paul du fait de sa religion, trouve refuge chez Moyse un médecin-apothicaire ami de son défunt père.

 

L'héritage laissé par Alexandre Lasalle permet au jeune homme de poursuivre ses études de médecine. Il entretient une relation amoureuse secrète avec Madeleine, la fille de son protecteur et bien que celle-ci attende un enfant, Martin, avide de liberté et d'aventures maritimes, quitte sa bien-aimée et s'engage en qualité de chirurgien sur le navire d'Olivier de L'Aubertière.

 

Parviendront-ils à trouver « L'Ile de la liberté » ? Martin reverra-t-il un jour Madeleine ?

 

 

Avec son talent habituel d'historien, Jean-François ZIMMERMANN nous emporte par ses mots pour un tour du globe en voilier et nous fait découvrir la vie des marins enrôlés sur ces bateaux en ce XVIIème siècle.

L'auteur décrit à merveille les multiples aventures vécues par les protagonistes de son roman, les mentalités, les tempêtes, la pratique de la médecine à l'époque et la longue route vers la liberté.

Grâce à ces descriptions précises, le lecteur peut visionner des images identiques à celles d'un film de pirates : on s'y croirait vraiment ! Ce livre m'a fait également penser aux ouvrages de Stevenson, lus dans ma jeunesse.

 

J'ai beaucoup aimé ce très bon roman historique d'aventures, aux dialogues vivants extrêmement bien écrit et documenté.

 

Je le recommande aux férus d'Histoire et d'aventures maritimes qui, comme moi, passeront un bon moment de lecture.

 

 

Page FB :https://www.facebook.com/joellemarchal74/

 

Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com

 

 

 

 

 

 

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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC CHARLOTTE ADAM SUR MON GROUPE FB

Du fait de mes problèmes de connexion internet, l'interview de notre amie Charlotte Adam n'a pu avoir lieu vendredi 18 septembre et je le regrette vivement.

Je partage donc avec vous l'entretien que nous avons réalisé récemment. Vous pourrez poser vos questions sous ce post : Charlotte Adam y répondra dès que possible selon ses disponibilités donc n'hésitez pas..

Bonne journée.

 

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INTERVIEW AUTEURE

Charlotte ADAM

 

 

JM : - Bonsoir à tous

 

- Notre amie Charlotte ADAM a, récemment, accepté de répondre à mes questions.

 

- Je partage donc avec vous notre entretien. A l'issue de cette publication, vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions à Charlotte qui y répondra en direct ou en différé selon ses disponibilités.

 

 

 

JM : - Bonsoir Charlotte

 

Comment vas-tu ? Es-tu prête à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Charlotte : Très bien, merci. Je répondrai avec grand plaisir !

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Charlotte : Je suis une femme de 33 ans, passionnée de lecture depuis mon plus jeune âge. J’ai toujours aimé imaginé des histoires, puis les écrire (enfin, en écrire des morceaux car pendant longtemps je n’ai jamais réussi à aller au bout d’une histoire). J’ai fait des études littéraires, puis mon chemin professionnel m’a tenue éloignée de l’écriture pendant quelques années. J’y suis revenue, par passion, et cette fois j’ai finalisé ma première histoire : il s’agissait du tome 1 de « Tuer n’est pas vivre », une série de thrillers

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans ?

 

Charlotte :

A l’heure actuelle, j’ai publié trois tomes d’une série intitulée « Tuer n’est pas vivre » qui a pour principal protagoniste un tueur professionnel désabusé évoluant dans les milieux mafieux new yorkais. Il y a du suspense, de l’action, des rebondissements, et également une histoire de séduction.

Hormis ces trois tomes, j’ai aussi écrit et publié un recueil de nouvelles policières et criminelles intitulé « Cinq nuances de polars » : ce sont cinq histoires autour du crime, allant d’un ton léger (le recueil débute avec une comédie policière régionale) à un ton plus sombre (la dernière nouvelle s’apparente à un road-trip noir) en passant par des « nuances » : enquête à énigme, suspense psychologique, thriller survivaliste.

 

JM : - Si ma mémoire est bonne, tes romans sont des “polars”. Pourquoi ce choix et envisages-tu d'écrire dans un autre registre ?

 

Charlotte :

J’aime beaucoup lire des polars, c’est un style qui me permet à la fois de m’évader du quotidien, d’imaginer, de frissonner parfois, et de faire marcher mes petites cellules grises (comme dirait Hercule Poirot !) en cherchant la résolution d’un mystère ou d’un crime. C’est donc assez naturellement que j’ai écrit dans ce genre. J’aime aussi beaucoup le fantastique, j’ai eu quelques idées dans ce registre, mais je ne me sens pas prête à écrire quelque chose de vraiment abouti. J’espère le faire un jour cependant.

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en dire quelques mots ?

 

Charlotte :

Je travaille actuellement à la rédaction d’un 4è tome à la saga « Tuer n’est pas vivre ». Beaucoup de lecteurs ont réclamé une suite et il est vrai que j’avais laissé des questions en suspens à la fin du tome 3, et j’avais encore plusieurs idées pour enrichir un nouvel opus, donc… Le plaisir de mes lecteurs sera aussi le mien.

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement et où ?

 

Charlotte :

Actuellement je ne fais pas de dédicaces en présence « physique », par contre c’est toujours avec plaisir que je dédicace un de mes livres pour l’envoyer à une personne qui le souhaite.

 

JM : - Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les auteurs à promouvoir leurs écrits ?

 

Charlotte :

Oui, ils offrent une belle visibilité, notamment aux auteurs en auto-édition pour lesquels il est souvent difficile de se faire connaître. Sans ces biais, clairement, je n’aurais pas touché les lecteurs qui me suivent à présent.

 

JM : - Que penses-tu de l'édition numérique ? Avantages, inconvénients ?

 

Charlotte :

Pour moi, c’est un format complémentaire au format papier. Aujourd’hui, de plus en plus de choses sont dématérialisées, les livres suivent aussi le mouvement. C’est un gain de place indéniable, c’est aussi une solution pour avoir accès aux textes avec un budget plus réduit, le livre papier coûtant souvent plus cher. Néanmoins, en tant que lectrice, je préfère toujours la sensation de contact qu’offre le livre physique, même si je lis aussi des ebooks. En tant qu’autrice, il me paraît nécessaire de proposer les différents formats aux lecteurs.

 

JM : - Ecrire est-ce pour toi une passion ou un métier ?

 

Charlotte :

Une passion. Je ne pourrais pas du tout en vivre à l’heure actuelle, même si cela ne me déplairait pas. Mais c’est aussi un investissement qui demande du temps, du sérieux, du travail… Si on veut proposer un livre de qualité aux lecteurs, je crois qu’il faut l’envisager comme un « métier » de ce point de vue là.

 

 

 

JM : - Quand écris-tu (le jour, la nuit) et pendant combien d'heures ?

 

Charlotte :

C’est très variable. Il m’arrive de me poser avec l’intention d’écrire pendant une heure et finalement l’inspiration n’est pas là, je passe à autre chose. Parfois, au contraire, la séance dure trois heures et je ne m’arrête qu’à regrets. Il y a aussi des moments où je ressens un véritable besoin d’écrire, tout de suite, de fixer une idée, une image, une ambiance… Là, je peux écrire à peu près n’importe où ! De manière générale, j’ai remarqué que j’écris davantage en fin de journée.

 

JM : - As-tu déjà connu le syndrome de la page blanche ?

 

Charlotte :

Oui, dans ces cas-là, j’ai appris à ne pas insister. Ce que je peux écrire si je me « force » n’est pas très bon (d’après mes exigences). Il faut faire autre chose, revenir. Parfois lire un livre ou voir un film passionnant me relance, même si le sujet est différent, l’imaginaire se trouve comme réactivé.

 

JM : - Dans ta prime enfance avais-tu déjà envie de devenir écrivain ?

 

Charlotte :

Je voulais être vétérinaire pour soigner des animaux en Afrique ! Mais j’écrivais déjà de petites histoires, justement pour vivre ces aventures à distance, par la pensée.

 

JM : Comment as-tu procédé pour faire éditer tes livres ?

 

Charlotte :

J’ai d’abord contacté plusieurs éditeurs, pour le tome 1 de « Tuer n’est pas vivre ». Je n’ai eu que des retours négatifs dans un premier temps, alors je me suis lancée dans l’auto-édition, d’abord par Amazon qui offre une possibilité pratique pour s’auto-éditer, en papier et en numérique. Ensuite, j’ai découvert l’existence d’autres plateformes, de prestataires qui permettaient de faire référencer ses ouvrages chez des distributeurs comme la Fnac, Chapitre, Decitre, Bookeen, etc. Au même moment, j’ai eu deux ou trois retours positifs de maisons d’édition mais les termes des contrats ne me paraissaient pas pertinents (les M.E. en question n’offraient vraiment pas beaucoup de visibilité ni de communication, rien de plus que ce que je commençais à faire par moi-même en auto-édition), donc je les ai déclinées. J’aime la liberté et la polyvalence de l’auto-édition.

 

JM : - Quels sont les auteurs qui t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Charlotte :

La comtesse de Ségur quand j’étais enfant, ce sont les premiers livres que j’ai lus « toute seule ». Puis les aventures de Harry Potter par JK Rowling. J’admire énormément son imagination, et c’est motivant de se dire qu’une personne peut devenir écrivain à tout moment de son existence.

 

JM : - Lis-tu ? Si oui quel genre ?

 

Charlotte :

Je lis environ 2 livres par semaine. Impossible de me coucher sans avoir un bouquin à lire, même s’il est tard ! Je lis beaucoup de polars, du fantastique aussi. J’adore les romans historiques (les polars historiques, aussi bien entendu). J’aime aussi les récits de voyage, d’exploration. Je ne suis fermée à aucun genre, il faut juste que je rentre dans le livre et que mon attention soit captée au fil des pages.

 

JM : - Quel est ton plus grand rêve ?

 

Charlotte :

Vivre de ma plume dans une maison à la campagne avec des animaux autour de moi.

 

JM : Quel est ton endroit préféré (pièce de ta maison, ville, région, pays) ?

 

Charlotte :

Dans la maison, je dirais le jardin, j’adore pouvoir retrouver un petit coin de nature juste en passant ma porte. J’ai eu la chance de visiter un certain nombre de régions françaises, et j’apprécie beaucoup l’Auvergne et le Sud-Ouest. D’une manière générale, un joli coin de nature a de fortes chances de me séduire.

 

 

JM : - En dehors de l'écriture as-tu d'autres passions ?

 

Charlotte :

La lecture, comme évoqué précédemment. Les balades dans la nature, j’ai vraiment besoin de ce contact. Ah oui, j’aime beaucoup les brocantes aussi !

 

JM : - Quel est ton genre de musique préféré et écris-tu en musique ?

 

Charlotte :

Mes goûts musicaux sont assez éclectiques : musiques du monde, rock, pop, variété… Il m’arrive d’écrire en musique, surtout quand je rédige un passage chargé en émotions (que ce soit, la colère, la joie, la peur, l’amour…), j’essaie de mettre une musique qui va avec, cela me permet de me libérer, de ressentir plus vivement ce que vivent les personnages, et, j’espère, d’écrire une meilleure scène.

 

JM : - Quel est ton film ou série culte ?

 

Charlotte :

Le Seigneur des Anneaux. J’ai vu la trilogie une bonne vingtaine de fois, je ne m’en lasse pas. Dans le registre film policier, j’adore aussi Le Crime de l’Orient-Express et Mort sur le Nil, les anciennes versions (je dois approcher là aussi de la vingtaine de visionnages !).

 

JM : - Es-tu thé ou café ? Vanille ou chocolat ? Dessert ou fruit ? Mer ou montagne ?

 

Charlotte :

Thé uniquement, je n’aime pas le café. Thé vert nature de préférence.

Chocolat, sans hésiter, je suis très gourmande. Ma réponse suivante ne va pas te surprendre donc : ce sera dessert ! Plutôt montagne, mais si j’ai l’option campagne, elle aura ma préférence.

 

JM : - Si tu devais organiser un dîner littéraire quelles personnes convierais-tu à ta table ?

 

Charlotte :

Tolkien, Agatha Christie, JK Rowling, Anne Perry (auteure de polars historiques).

 

JM : - Souhaites-tu ajouter quelque chose  ?

 

Charlotte :

Merci à tous les lecteurs qui ouvrent un de mes livres pour faire un bout de chemin dans mon imaginaire, merci à ceux qui me suivent, et à ceux qui prennent le temps de faire un retour de lecture, même tout simple : c’est toujours un moment de plaisir et d’émotion quand je le découvre !

 

JM : - Merci Charlotte pour cet agréable moment passé en ta compagnie.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Charlotte qui y répondra sous ce post.

 

 

 

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Mon site : https://www.charlotteadamromanciere.com/

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Une autre chronique concernant : "LE SOUVENIR DE SAMUEL"

« LE SOUVENIR DE SAMUEL »

Marie de PALET

Editions de BOREE

4 juin 2020

273 pages

 

Présentation

 

En partance pour le STO, en Allemagne, Camille et Augustin ont pris la fuite. Après avoir sauté du train, ils se sont réfugiés pour la nuit dans une ferme, chez une femme et son fils, Samuel qui les avait ensuite conduits au maquis...

 

Vingt-cinq ans plus tard, les deux amis décident d'aller rendre visite à cet homme qui leur a sauvé la vie. Mais à leur arrivée, ils sont accueillis par les gendarmes, eux aussi à la recherche du fameux Samuel et pour le moins soupçonneux. Camille et Augustin comprennent alors que ce personnage n'est peut-être pas aussi intègre qu'ils ont pu le croire..

 

Quelques jours plus tard, le comportement de Martine, la fille d'Augustin, inquiète ce dernier : pourquoi semble-t-elle si troublée depuis la disparition de Samuel ?

 

 

L'auteure

 

 

Marie de Palet est née à Mende, en Lozère, en 1934. Elle y poursuit ses études pour devenir institutrice. Un jour lui vient l'envie d'écrire la vie de sa grand-mère, puis, au fil de la plume, elle se met à raconter une tout autre histoire, plus vraie encore. Ce fut son premier roman. Le succès des ouvrages de Marie de Palet a conduit De Borée à publier aujourd'hui en collection Terre de poche ce texte d'une grande justesse sur l'après-guerre et ses désillusions, sur une jeunesse qui tentait de vivre son bonheur sur les restes encore brûlants de l'Occupation et de tout reconstruire.
Source : amazon.fr

 

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions de BOREE et en particulier Virginie de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Le Souvenir de Samuel », roman de Marie de PALET, auteure dont j'ai lu un grand nombre d'ouvrages tant j'aime sa plume fluide et très agréable.

 

Avec son don habituel de grande conteuse, Marie de PALET nous transporte en Lozère, sous l'occupation allemande -Seconde Guerre Mondiale- où nous faisons connaissance avec deux jeunes gens Camille et Augustin. Ceux-ci fuient le STO et trouvent refuge dans la ferme de Samuel.

 

Vingt-cinq ans plus tard, les deux amis décident de retourner à Blachère voir Samuel leur sauveur dont ils apprennent le décès. Mais qui était vraiment Samuel ?

 

Nous découvrons donc le destin d'Augustin et de sa fille Martine. Marie de PALET décrit à merveille la vie à la campagne, les paysages de la Lozère que nous visionnons au fil de ses mots. L'intrigue est bien menée, les personnages vrais et attachants.

 

J'ai bien aimé ce roman régional sur fond historique, abordant divers thèmes tels que l'amour, l'amitié, les secrets de famille, l'essor économique, les nouvelles technologies et la vie en milieu rural à l'époque.

 

Un bon moment de lecture.

 

 

 

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Bonsoir aujourd'hui samedi voici ma chronique concernant : "DIES IRAE - LES LARMES DE SANG"

« DIES IRAE  -  LES LARMES DE SANG »

Marie NOCENTI

IS EDITION

24 août 2018

392 pages

 

 

Présentation

 

Le 29 décembre 1890, le massacre des Sioux à Wounded Knee marque la fin des guerres indiennes. De passage dans la région, John Parker va faire une rencontre qui va bouleverser sa vie. Malgré les préjugés, il épouse une Indienne et deux enfants naîtront de cette union heureuse. Mais en cette fin du dix-neuvième siècle, ceux qui osent se mélanger sont encore l'objet de la haine et de l'incompréhension. Leur bonheur bascule brutalement dans l'horreur quand sa femme est retrouvée morte. Ses assassins ne seront jamais retrouvés. Devenus adultes, la vie des enfants de John sombre à nouveau dans la violence quand le destin met sur leur chemin les meurtriers de leur mère. Déchirés entre deux cultures, rejetés par leurs peuples respectifs, ces jeunes métis, ni blancs ni indiens, vont devoir se battre contre les préjugés pour faire triompher la justice et trouver leur place dans la société.

 

L'auteure

 

Passionnée de lecture depuis l'enfance, Marie NOCENTI a grandi avec Jack London, Mary O(Hara, Jules Verne, Emile Zola, Stephen King et bien d'autres auteurs qui lui ont donné l'envie d'écrire.

Elle a déjà publié plusieurs livres dont ses deux derniers « Dies Irae- Les larmes de sang » et « Le Sourire d'un ange » chez IS EDITION.

 

 

Mon avis

 

Je remercie Marie NOCENTI et Harald Bénoleil,  IS EDITION de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse «DIES IRAE - LES LARMES DE SANG », roman de Marie et ainsi de découvrir sa plume fluide et précise.

Je la remercie également de m'avoir adressé un très joli marque-page et une gentille dédicace qui m'ont beaucoup touchée.

 

Etant passionnée par les récits historiques relatant l'histoire des indiens d'Amérique, j'avais depuis longtemps très envie de lire cet ouvrage dont la couverture m'avait interpellée.

 

Je me suis immédiatement sentie happée par les mots de l'auteure qui nous plonge dès les premières lignes dans le vif du sujet où nous découvrons l'horreur du massacre perpétré contre des Sioux en 1890 à Wounded Knee.

 

Marie NOCENTI nous offre une magnifique et passionnante histoire, inspirée en partie de faits réels vécus par les Amérindiens morts pour défendre leurs droits et leur liberté.

 

Ainsi nous assistons au destin de Jonh Parker, un homme blanc, fermier et de « Plume légère » une jeune indienne, couple improbable formé par ces deux êtres que tout oppose. Nous découvrons leur vie heureuse avec leurs enfants Winona et Howard puis la tragédie qui marquera à jamais cette famille...

 

L'auteure décrit vraiment à merveille les protagonistes de son roman, les paysages grandioses, la vie dans un ranch ou celle dans une réserve indienne, les différences de cultures et de coutumes. J'ai beaucoup aimé la place importante que les animaux et plus particulièrement les chevaux tiennent dans ce livre.

 

Au fil des jolis mots de l'auteure, on visionne aisément ces images et l'on s'imagine en train de regarder un western.. Certaines scènes sont dures et fort émouvantes et j'avoue avoir eu, à plusieurs reprises, les yeux humides. J'ai été révoltée par la cruauté, le racisme et le manque de tolérance de certains hommes. Les nombreux rebondissements tiennent le lecteur en haleine jusqu'au dénouement.

 

J'ai ADORE ce roman bouleversant, très bien écrit et documenté, empli d'amour et d'espoir, que j'ai lu en deux soirées seulement , ne pouvant me résoudre à le refermer tant il me passionnait.

 

La plume de Marie NOCENTI m'a fait penser à celle de Jim Fergus qui a écrit la saga « Mille Femmes blanches ». BRAVO Marie NOCENTI pour cet excellent moment de lecture qui fut pour moi un gros COUP DE COEUR !

 

Je lirai assurément d'autres ouvrages de cette auteure.

 

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Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com

 

 

 

 

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