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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC EDOUARD BRASEY SUR MON GROUPE FB

GROUPE FB

LECTEURS-AUTEURS :

LA PASSION DES MOTS

 

 

INTERVIEW AUTEUR

Edouard BRASEY

 

Bonjour à tous,

 

 

⁃ Notre ami Edouard BRASEY a gentiment accepté, récemment, de répondre à mes questions.

 

  • Je partage avec vous cet entretien à l'issue duquel vous pourrez, si vous le souhaitez, poser des questions à Edouard qui y répondra selon ses disponibilités

 

 

JM : - Bonsoir Edouard

 

⁃ Comment vas-tu ? Es-tu prêt à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Edouard : J'ai un peu peur, car je n'aime pas être soumis à la question, mais je suis prêt à vaincre mes appréhensions.

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Edouard : Je suis écrivain professionnel depuis 35 ans et ai publié une centaine d'ouvrages, dont un tiers de romans environ. J'ai notamment publié de très nombreux livres consacrés au merveilleux, à la Féerie, aux contes et à la Fantasy, notamment « L'Encyclopédie du merveilleux » en 2005 dont la 5e réédition (au moins) sera remise en vente en fin d'année. Elle est devenue, et je m'en réjouis, un document de référence dans le domaine, et inspiré aussi bien des amateurs que des universitaires ou des romanciers dans le domaine de la Fantasy.

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans (la liste est longue, je sais !)

 

Edouard : Depuis quelques années je suis devenu romancier à temps plein, publiant deux romans par an : un sous mon nom, dans le genre de la saga familiale sur fond historique : Les Marais de Bourges (Bourges et le Berry durant l'Occupation), La Belle de mai (Marseille dans l'entre-deux guerres), Les Amants de l'exil (le Portugal sous la dictature de Cortazar) ; et un thriller contemporain sous le pseudonyme de James Barnaby : A Fleur de peau, A Bout de nerfs, Sanguines, Masques (à paraître). J'aime ces deux genres pourtant bien différents l'un de l'autre, et me repose de l'un en écrivant l'autre...

 

 

 

 

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et peux-tu nous en dire quelques mots ?

 

Edouard : Mes autres projets concernent plutôt des scénarios audiovisuels basés sur mes romans, mais dans le contexte actuel, les ouvertures sont assez difficiles...

 

 

JM : - Où trouves-tu l'inspiration pour créer les protagonistes de tes écrits ? Improvises-tu ou connais-tu la fin avant de commencer l'écriture ?

 

Edouard : L’inspiration vient toujours du réel : l'étude d'une époque, d'un milieu, d'un fait divers, etc. J'établis un synopsis complet de quelques pages, que je soumets à l'éditeur pour avoir son aval, puis je me lance dans l'écriture en m'écartant souvent du synopsis de départ. Pour les thrillers et policiers, je connais la fin mais me laisse souvent « surprendre » en inventant au dernier moment une fin différente, inattendue, afin de mieux surprendre mes lecteurs.

 

 

 

 

JM : Comment procédes-tu pour écrire tes romans (carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?

 

Edouard : J'écris directement sur ordinateur, et ceci depuis 1984, date à laquelle j'ai acheté mon premier Macintosh ! Pour la documentation, j'utilise internet ou des ouvrages spécialisés, mais j'évite de faire des fiches ou de prendre des notes, pour conserver la fraîcheur de l'écriture.

 

 

JM : - À quel moment de la journée écris-tu ? ? Le jour ? La nuit ? En combien de temps écris-tu un ouvrage ?

 

Edouard : J'écris la journée, généralement l'après-midi jusqu'à l'heure du dîner. Le soir, quand je suis seul, je regarde des films ou des séries en blu-ray ou dvd, en me faisant des cycles : réalisateurs, genres, pays. J'y trouve souvent des sources d'inspiration. Par exemple, en ce moment je ne regarde que des films d'auteurs japonais, tels que ceux de Kiyoshi Kurosawa qui flirte avec le fantastique et les apparitions de fantômes. J'écris un roman en quatre à six mois, selon le temps que j'y consacre chaque jour.

 

 

JM : - Tu as noué un lien très fort avec tes lecteurs et lectrices, peux-tu nous en parler ?

 

Edouard : Il y a déjà les réseaux sociaux, qui permettent d'échanger avec les lecteurs et lectrices, mais aussi les séances de dédicaces en salons du livre ou dans les boutiques France Loisirs qui publient tous mes romans en avant première six mois avant la sortie en librairie.

 

 

JM : -Losque la situation sanitaire le permettra, envisages-tu d'assister à des séances de dédicaces, de rencontrer tes lecteurs ?

 

Edouard : Bien sûr, mais hélas il faudra attendre encore un peu. J'ai cela dit des salons du livre privilégiés, tels que ceux de Brive-la-Gaillarde ou les Nocturnes littéraires de Pierre Defendini dans le sud l'été.

 

JM : - Quel est ton plus beau souvenir d'auteur ?

 

Edouard : Lorsqu'un lecteur ou une lectrice vient me voir en me disant que l'un de mes livres l'a aidé moralement à surmonter une épreuve dans sa vie ou lui a permis de ressusciter des souvenirs.

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes ouvrages ?


Edouard : Au début, comme tout le monde, j'ai adressé des manuscrits par la Poste qui ont été refusés, jusqu'au jour où un éditeur m'a fait confiance : Paul Fournel chez Ramsay en 1987. Depuis, mes éditeurs me font un contrat sur synopsis et je n'ai plus qu'à écrire le livre en étant sûr qu'il sera publié à telle date. Je peux ainsi m'organiser au mieux.

 

 

JM : - Quel le dernier livre qui fut pour toi un COUP de COEUR ?

 

Edouard : Une bande dessinée : « Spirou chez les Soviets », chez Dupuis, de Neidhardt et Tarrin, qui se trouve dans la lignée des albums du regretté Franquin.

 

 

JM : Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?

 

Edouard : Bien sûr ! Il est toujours agréable d'avoir des critiques élogieuses, cela dit, on ne peut pas plaire à tout le monde, et je ne me formalise pas des critiques négatives. Si elles sont fondées, j'en tiens compte pour mes livres à venir.

 

 

JM : - Quels sont les auteurs qui t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Edouard : Jean Giono pour la Provence, Nikos Kazantakis pour la Grèce, Boris Vian pour l'originalité, Jean Raspail pour le royaume imaginaire, Alain Gerber (qui est devenu un ami) pour le style.

 

 

JM : - Quels conseils peux-tu donner aux lecteurs qui veulent devenir écrivains ?

 

Edouard : Lisez, lisez, lisez, et lorsque vous tombez à cours de lecture, écrivez le livre que vous aimeriez lire.

 

 

JM : Lis-tu et quel genre de lecture ?

 

Edouard : je lis peu, par manque de temps, et aussi pour éviter d'être influencé par le style d'un écrivain particulier. Sinon, je lis plutôt des thrillers...

 

 

JM : - Quels sont tes endroits préférés, sources d'inspiration ( pièce de ta maison, région de France, pays) ?

 

Edouard : Mon bureau à Bourges, face aux vitraux d'une église ; le train lorsque je vais à Paris ; tous les pays que je découvre et d'où je reviens avec une idée de livre (par exemple le Portugal pour « Les Amants de l'exil »).

 

 

JM : En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Edouard : La cinéphilie (je me fais des « cycles » de réalisateurs dont je possède les œuvres en blu-ray ou dvd) ; la bonne cuisine et les bons vins ; l'Ecosse (je fais partie d'un clan écossais, le clan MacKinnon) ; la Grèce ; la musique (le jazz, le classique, la musique traditionnelle grecque) ; les conversations entre amis.

 

 

JM : - À quelle époque aurais-tu aimé vivre ?

 

Edouard : Après-guerre, dans les années 50 et 60 à Saint-Germain des Prés.

 

JM : - Quel est ton proverbe préféré ?

 

Edouard : « Sans essayer, point de succès » (c'est la devise du feuilleton « La Demoiselle d'Avignon »).

 

JM : Quel mot te définit le mieux ?

 

Edouard : le courage et l'enthousiasme (oui, je sais, ça fait deux, mais je pourrais ajouter un troisième : l'humilité!)

 

 

JM : - Si tu devais partir sur une île déserte, quel objet incontournable à tes yeux, emporterais-tu ?

 

Edouard : un billet de retour.

 

 

JM : - Es-tu thé ou café ? Vanille ou chocolat ? Mer, campagne ou montagne ?

 

Edouard : Cathé (café et thé) ; chocolat ; ville avec vue sur mer.

 

 

 

JM : - Si tu étais une odeur, une couleur, un animal : tu serais...

 

Edouard : Jasmin, rouge fuschia, cerf.

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Edouard : Oui, mais il y faudrait un roman.

 

 

 

JM : - Merci Edouard pour ce très agréable moment passé en ta compagnie.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Edouard qui vous répondra avec plaisir sous ce post.

 

 

 

http://edouardbrasey.com

 

https://www.facebook.com/people/Edward-Brasey-MacKinnon/100007008856179

 

 

https://www.facebook.com/Edouard-Brasey-820826851295034/

 

https://www.facebook.com/edouardbrasey/

 

 

 

 

 

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ANNONCE INTERVIEW EDOUARD BRASEY LUNDI 31 MAI -dans la journée - SUR MON GROUPE FB

ANNONCE INTERVIEW
 
Hier VENDREDI 28 MAI 2021 j'ai réalisé ma 203ème interview.
 
Je vous donne rendez-vous le LUNDI 31 MAI 2021 (dans la journée) pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Edward Brasey MacKinnon. A l'issue, vous pourrez poser vos questions à Edward Brasey MacKinnon qui y répondra selon ses disponibilités.
 
A bientôt.
 

 

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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC JOCELYNE BARTHEL SUR MON GROUPE FB

INTERVIEW AUTEURE

Jocelyne BARTHEL

 

 

 

JM : - Bonjour à tous

 

 

Notre amie Jocelyne BARTHEL a gentiment accepté, récemment, de répondre à mes questions.

 

Je partage donc avec vous cette interview, à l'issue de laquelle vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions auxquelles Jocelyne répondra selon ses disponibilités.

 

 

 

JM : - Bonjour Jocelyne

 

Comment vas-tu ? Es-tu prête à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Jocelyne : prête.

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Jocelyne : je m'appelle Jocelyne Barthel, je vais avoir 60 ans cette année et je suis historienne de formation. J'ai été pendant 26 ans archiviste de la ville de Metz et travaille désormais comme conservateur au pôle patrimoine de la médiathèque de cette ville, après un intermède de trois ans en décharge syndicale où j'ai œuvré au secrétariat général d'un syndicat de la fonction publique territoriale apolitique et autonome : la FAFPT.

De tout temps passionnée d'histoire j'ai toujours été dès mes 6 ans également une grande lectrice. Je ne peux pas vivre sans un ou plusieurs livres entamés. J'ai publié dans ma jeunesse des ouvrages d'histoire régionale notamment sur le vignoble du Pays messin ou les hommes et femmes célèbres de la Moselle. Je me suis lancée en littérature dans les années 2010. Mon plus grand succès est Mademoiselle de Pâquelin qui a eu la chance d'être publié chez France Loisirs et chez Pocket et de connaître par ce biais un grand rayonnement jusque y compris dans les territoires francophones de Suisse, Belgique ou du Québec. Je vous en parle à la rubrique suivante.

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans ?

 

Jocelyne : Mademoiselle de Pâquelin est pour ainsi dire l'œuvre de ma vie, commencée vers l'âge de 18 ans, terminée vers 50 ans, parfois abandonnée quelques mois ou années avant d'être reprise, sans jamais savoir si j'arriverais au bout ni serais publiée. Mes personnages m'ont donc accompagnée une grande partie de ma vie, ils ont mûri avec moi et je dois dire qu'il a été difficile de mettre le mot fin une fois l'œuvre terminée. A tel point que je n'ai pu m'empêcher d'écrire une suite : Madame de Gayrand.

 

Malheureusement celle-ci a pâti de mauvaises relations avec mon premier éditeur, puis des grèves et autres gilets jaunes au moment de sa sortie chez un nouvel éditeur qui doit être un des rares à imprimer encore en France et a eu des difficultés d'approvisionnement de papier ! Enfin là-dessus est arrivée la crise du coronavirus et le premier confinement qui a ruiné sa diffusion (librairies fermées, salons annulés), il n'a donc pas connu la notoriété qu'il méritait et difficile maintenant de promouvoir un ouvrage qui a déjà un an et va se confronter à des nouveautés alors qu'il n'en est plus une.

 

Mademoiselle de Pâquelin est un roman historique se déroulant à la Renaissance à la cour des derniers Valois pendant les guerres de religion. Le personnage principal qui a donné son nom au roman est une jeune fille encore naïve de 18 ans qui arrive à la cour de France pour devenir demoiselle d'honneur de Catherine de Médicis et va découvrir la vie auprès des grands du monde de l'époque, les bals et les festins somptueux, les toilettes et les bijoux merveilleux, mais aussi les intrigues politiques et amoureuses, les complots, les guerres, les félonies.

 

Dans ce roman on passe d'un château à l'autre, Blois, Chenonceau, Le Louvre, Nérac, on fait le tour de la France de la Touraine à la Lorraine, de Lyon en Avignon, de Paris à Reims, Agen ou Chambéry. Le bandeau de la 1ère édition en librairie (Nouvelles Plumes 2015, France Loisirs 2014 en avant première) titrait "les Valois comme vous ne les avez jamais lus". Et en effet on y côtoie Charles IX et Henri III, le duc d'Alençon, la reine Margot, la reine mère mais aussi le duc de Guise, le duc d'Epernon, le roi de Navarre futur Henri IV, les poètes Pierre de Ronsard et Agrippa d'Aubigné, et bien d'autres encore.

 

Corine de Pâquelin la catholique tombe amoureuse de Quentin de Gayrand le huguenot, un amour compliqué en cette époque troublée et comme le dit le résumé au dos de l'édition Pocket (2017) "leur lune de miel sera rouge, du sang versé sur les pavés du Louvre" (Saint-Barthélémy, août 1572). De nombreux rebondissements attendent le lecteur dans ce roman qui couvre la période 1571-1579. Madame de Gayrand couvre la décennie suivante de 1581 à 1589, Corine est désormais dame d'honneur de la reine Marguerite de Valois au château de Nérac, elle va suivre le destin de la princesse qui mène une vie tumultueuse, bientôt en conflit à la fois contre son frère le roi de France ultra catholique Henri III et son mari le roi protestant Henri de Navarre.

 

Mon nouvel éditeur Les éditions de l'Officine (décembre 2019, sortie effective janvier 2020) a choisi de couper le roman en deux. Le volume déjà sorti s'intitule Madame de Gayrand, dame d'honneur de la reine de Navarre 1581-1585. Le second devait sortir quelques mois plus tard mais tout a été retardé à cause de la crise sanitaire et du manque de ventes. Il devrait s'intituler Madame de Gayrand, la fin des Valois 1585-1589. J'espère une parution dans le courant de l'année 2021. Corine, son époux et ses enfants suivent la déchéance de la reine Margot en Auvergne et sont confrontés de près à plusieurs morts plus ou moins violentes : celles du prince de Condé, du duc de Guise, de Catherine de Médicis et enfin du roi Henri III.

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et peux-tu nous en dire quelques mots ?

 

Jocelyne : J'ai en tête d'écrire un troisième opus sur cette famille, qui serait les mémoires du fils de Corine et ferait voyager le lecteur autour du monde de l'époque, de l'Amérique des conquistadors à la Chine des Ming dans les années 1590 et 1600. Le premier chapitre est commencé.

 

Parallèlement, entre mes deux romans historiques j'ai écrit un roman policier qui se déroule de nos jours à Metz, où la détective est une petite grand-mère dynamique qui enquête en marge des investigations de la police. Un si gentil garçon est paru en 2018 aux éditions des Paraiges. Ce n'est bien sûr ni le même genre que les précédents ni le même style d'écriture. Ce n'est pas un thriller avec poursuites, question de survie et crimes sanguinolants. C'est un policier à l'ancienne où l'enquête est basée sur la psychologie des personnages, façon Agatha Christie ou les Maigret de Simenon, avec beaucoup de dialogues et un peu d'humour, un peu du style je l'espère des Agatha Raisin de M. C. Beaton. Le gentil garçon en question n'est pas si sympa que cela, bien au contraire, il a nui a beaucoup de personnes autour de lui ce qui multiplie les suspects.

 

Dès le départ l'éditeur de mon roman policier a souhaité que le personnage de l'enquêtrice devienne récurrent. Un deuxième volume des aventures de Lucette Vallerand est en cours d'écriture, il devrait s'intituler Un si charmant patron et porte sur le harcèlement moral que peut exercer un employeur. Bien sûr mon passage de trois ans à la vie syndicale en a inspiré largement le sujet… le fil rouge de cette série est que les victimes ne sont pas innocentes du tout : tant qu'à faire, plutôt tuer d'ignobles individus…

 

 

JM : - Que représente pour toi l'écriture ?

 

Jocelyne : une évasion, hors du monde réel, des tâches du quotidien, un voyage dans l'espace et le temps. L'écrivain est un peu Dieu aussi puisqu'il crée des personnages, des mondes, ou fait se rencontrer monde réel et imaginaire dans le cadre des romans historiques, puisque nos héros et héroïnes côtoient des personnages ayant vraiment existé, dans mon cas la famille royale de France mais aussi tout son entourage, amis, ennemis ou serviteurs. J'aime les mêler si bien qu'au bout du compte je ne sais plus trop moi-même les démêler, mettre des mots dans leurs bouches ou leurs écrits qu'ils ont vraiment dit, leur en donner d'autres et ne plus savoir dans certaines scènes après des années où est la vérité où est l'invention… L'écriture représente aussi le plaisir d'avoir créé quelque chose qui me survivra, comme avoir des enfants ou planter des arbres. Je plante mes mots et ils seront toujours lisibles quand je ne serai plus.

 

 

JM : - Tu as une imagination débordante ! Où trouves-tu l'inspiration pour créer les protagonistes de tes romans ?

 

Jocelyne : Eh ! Bien dans ma petite tête ! J'ai toujours eu beaucoup d'imagination. Enfant le soir je restais parfois dans mon lit sans bouger, les yeux ouverts. Ma mère venait s'inquiéter, me demander ce que je faisais, et je répondais "je me raconte des histoires". J'imaginais des suites à des livres que j'avais lu, des films que j'avais vu à la télévision, ou je leur trouvais une autre fin ! Bien sûr j'étais aussi un des personnages.

 

Pour Mademoiselle de Pâquelin on m'a demandé dans quel personnage j'étais : l'héroïne, sa soubrette, sa meilleure amie Hélène de Surgères, muse de Ronsard, Margot, Catherine de Médicis ? J'ai répondu qu'il y avait une part de moi en toutes et en tous aussi. Je suis également dans les personnages masculins. Lorsque j'écris un dialogue, je me mets à tour de rôle dans la peau de chacun de mes personnages, je pense à travers eux. Et je recommence les scènes plus d'une fois, dans ma tête. Je n'écris que lorsque je suis sûre que "ça colle". C'est pourquoi ils paraissent si réels, ont été jugés attachants. Un des plus beaux compliments qu'on m'ait faits était de dire que mes personnages avaient tous une profondeur psychologique. Je lis tant de romans où les répliques paraissent improbables, les réactions étonnantes.

 

 

JM : - Sauf erreur de ma part tous tes ouvrages sont des romans historiques. L'écriture de tels romans nécessite d'importantes recherches. Comment as-tu procédé pour ce faire ?

 

Jocelyne : Eh ! Bien, comme je l'ai dit en préambule, je suis historienne, et archiviste. Ce qui veut dire que je sais a priori où trouver les (bonnes) sources. Comme j'ai commencé mon premier roman il y a longtemps, internet n'existait pas. Toutes les sources étaient dans des livres. Il fallait consulter ou emprunter dans des bibliothèques, des livres sur la vie au XVIe siècle, sur l'histoire de France, la famille royale, sur tel ou tel aspect, le vêtement, les coutumes, la vie quotidienne, les châteaux, les villes, les armes, les duels, les guerres de religion, les personnages célèbres de la période… A l'époque on pouvait faire des photocopies comme on voulait, je travaillais avec toutes ces pages autour de moi et j'avais construit une trame chronologique indiquant chaque source pour chaque fait ou évènement ou personnage, et je consultais ces sources à chaque chapitre ou paragraphe que j'écrivais. C'était assez fastidieux.

 

Pour le deuxième roman historique je n'ai pas procédé de la même façon. Il y avait certains domaines que je maitrisais déjà, mais c'était la décennie suivante, donc pour les faits et certains personnages, il me fallait une nouvelle trame. Je l'ai créée en détaillant chaque fait d'après les sources, en les insérant de façon détaillée dans ma trame, pas simplement en notant les références, du coup j'avais quelque chose de très détaillé d'une cinquantaine de pages et à quelques exceptions près je n'avais plus besoin de reprendre toutes les sources à chaque fois, mais seulement cet unique document. Cela nécessitait de faire toutes les recherches en amont et non au fur et à mesure des besoins. Pour ce deuxième roman il m'a fallu une année de recherches et deux d'écriture (sachant que je ne suis pas écrivain à plein temps). Le premier s'étant écrit en 35 ans, on ne peut comparer.

 

Bien sûr entretemps internet est arrivé et a permis de compléter régulièrement les sources sans se déplacer. Il ne s'agit pas évidemment de travailler à partir de Wikipedia encore que parfois cela peut aider à dégrossir. Internet permet de consulter directement de chez soi les sources de l'époque : les mémoires de Marguerite de Valois, ou de tel autre, la correspondance d'Henri de Navarre ou d'autres personnages, les plans anciens de villes, de châteaux. Reconstituer le Louvre ou le Fontainebleau, le palais de Blois du XVIe siècle n'était pas évident, car certaines parties sont plus récentes, d'autres ont disparu. J'ai privilégié les sources de services d'archives ou musées, même sur le net.

 

Un autre aspect est de ne pas foncer tête baissée dans les écrits des pseudos historiens ou écrivains médiatiques qui ont pris pour argent comptant ce qu'on écrivait dans les pamphlets de l'époque, ce serait comme croire tout ce qui figure dans les tracts politiques ou la presse people d'aujourd'hui. J'ai privilégié les universitaires qui ont fait des thèses sur les personnages.

 

En premier je construis une chronologie assez succincte des grands évènements de l'époque, puis j'y insère les chronologies détaillées des personnages réels de l'histoire de France ou d'ailleurs. Parallèlement je fais la chronologie de la vie des personnages fictifs et je l'insère dedans, en la modifiant au besoin pour que cela puisse cadrer avec l'autre. Il faut que tel évènement ait eu lieu pour que les personnages réagissent de telle façon. Il faut qu'ils vivent telle chose avant tel autre fait historique, qu'ils se rencontrent dans telle circonstance pour que ce soit crédible, etc.

 

Pour les romans policiers cela parait évidemment plus facile, surtout s'ils se passent à notre époque, car on n'a pas à décrire la vie quotidienne, les vêtements, les coutumes qui sont pré-acquis par le lecteur. Mais une autre difficulté se fait jour, celle de laisser des indices, des vrais, des faux, pour qu'il puisse deviner des choses mais pas trop, l'induire en erreur parfois et que tout se tienne quand même à la fin, qu'il puisse relire en connaissant la solution de l'intrigue et en se disant "mais oui il y avait tel ou tel indice dès le début". Cela demande non des recherches, mais une gymnastique intellectuelle qui n'est pas toujours évidente.

 

 

JM : Comment écris-tu tes livres (carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?

 

Jocelyne : j'ai écrit mon premier roman historique de façon manuscrite sur de grandes feuilles A4 non quadrillées de couleur (roses, bleues, jaunes…) et il m'a fallu tout retaper ensuite ce qui était fastidieux d'une part et source d'erreurs, de sauts de lignes ou de mots, de fautes de frappe. Cela nécessitait une relecture très attentive également. D'autant que c'était un pavé de presque 1000 pages. Pour mon premier roman policier (une centaine de pages) je l'ai écrit directement sur l'ordinateur et je procède ainsi depuis.

 

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes romans ?

 

Jocelyne : c'est la chose la plus compliquée de la vie de nouvel écrivain. J'ai souhaité comme tout le monde avoir une grande et belle maison d'édition. La plupart veulent recevoir des manuscrits papier, or je vous l'ai dit le mien faisait 1000 pages, vous imaginez l'épaisseur et le poids pour les envois par la poste, sans parler du prix. Avec la plupart on ne peut même pas dialoguer par mail. Une a accepté toutefois de recevoir un plan et deux chapitres, pour me répondre trois mois plus tard qu'ils n'étaient pas intéressés. A partir de là ça devenait très compliqué, envoyer des kilos de papier, pour ne même pas les récupérer la plupart du temps. Il faut savoir qu'ils reçoivent 30 manuscrits par jour dont la plupart ne sont même pas lus.

 

Etant abonnée à France Loisirs j'avais vu sur leurs catalogues depuis plusieurs mois une annonce de Nouvelles Plumes à qui on pouvait envoyer un manuscrit au format numérique. Il serait lu par un panel de lecteurs volontaires de FL et si on en convainquait les trois quarts on pouvait être publié, en avant-première pendant six mois à France Loisirs d'abord puis en librairie. Je me suis dit qu'au moins mon roman serait lu par des lecteurs comme vous et moi et que ce serait mieux que rien.

 

J'ai eu de bonnes notes et de bons commentaires et j'ai été publiée. On m'a quand même demandé de réduire mon roman de 10 % pour le publier, ce qui a été un crève-cœur. Toute l'organisation pratique était faite par FL, mise en page, corrections, couverture et tant qu'ils géraient cela s'est bien passé. Pour le passage en librairie cela a été une autre histoire car aucune publicité n'a été faite et les relations avec le responsable de la maison d'édition sont rapidement devenues chaotiques et désagréables (il a depuis été remplacé par une autre personne mais un peu tard pour moi). Néanmoins il avait signé un contrat avec Pocket qui a permis une seconde vie à ce roman (2017).

 

Le contrat initial prévoyait l'obligation de leur proposer mes trois prochaines œuvres, ce qui peut paraître intéressant mais se transforme rapidement en piège en cas de refus ou de non réponse. Je leur ai proposé mon roman policier qui a été lu par le panel de lecteurs, a été apprécié mais refusé sous le prétexte que j'allais "perturber mon lectorat". Quand j'ai dit que j'allais donc le publier ailleurs on m'a menacé d'un procès ! J'ai dû m'adresser au syndicat national des auteurs et compositeurs pour régler ce problème. Comme l'intrigue se passait dans ma ville, j'ai proposé ce roman à une maison d'édition locale qui l'a publié et en espère un second.

 

Je devais par obligation proposer à nouveau la suite de mon roman historique à Nouvelles Plumes. Bonne appréciation du panel et nouveau refus, sans explication, espéré celui-ci car deux refus consécutifs valaient rupture de contrat et je ne voulais plus avoir affaire avec eux. J'ai trouvé mon nouvel éditeur national (Editions de l'Officine) en discutant avec d'autres auteurs dans les salons littéraires de ma région. Il me fallait pour ce roman une diffusion à l'échelle du pays pour que les lecteurs du premier puissent trouver facilement la suite.

 

 

JM : -Lorsque la situation sanitaire le permettra, envisages-tu de participer à des séances de dédicaces, de rencontrer tes lecteurs et lectrices ?

 

Jocelyne : oui je l'ai déjà fait régulièrement par le passé dans des librairies ou des salons. J'ai fait essentiellement ceux de ma région. Mon nouvel éditeur m'avait promis le salon de Paris et d'autres mais la crise sanitaire est arrivée, j'espère que les salons renaitront bientôt, car le contact avec le public et l'ambiance de ces manifestations me manquent, les rencontres avec les autres auteurs aussi.

 

 

JM : Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?

 

Jocelyne : certainement, les blogs et réseaux sociaux sont indispensables pour les auteurs de province qui ne disposent pas de vitrine satisfaisante dans les médias classiques. J'ai eu la chance d'avoir surtout de bonnes voire très bonnes critiques. Je crois que je n'en ai vu que deux de mauvaises, blessantes car complètement à côté de la plaque. Mais effacées par toutes les autres.

 

 

 

JM : - Que penses-tu de l'édition numérique ? (avantages – inconvénients)

 

Jocelyne : mon premier roman historique a été publié sous les deux formes, papier et e-book, que ce soit à France Loisirs ou après en librairie. Les ventes en version numérique sont minimes par rapport à la version papier (4 à 5 % seulement). Je ne pense pas que le lectorat français soit prêt pour ce type de lecture dans sa majorité. Ce n'est pas le cas des anglo-saxons. Moi-même j'ai beaucoup de mal avec les versions numériques, je préfère feuilleter un livre, le sentir, tourner les pages… et puis nous sommes déjà trop souvent devant un écran.

 

Le coût en numérique est sans doute intéressant, et cela prend moins de place, j'y vois un côté pratique aussi pour la lecture à distance de documents conservés ailleurs et numérisés ; mais pour le plaisir, pour passer de main en main et à la postérité, rien ne vaut le papier. Et c'est une archiviste qui parle ! On peut lire aujourd'hui des livres en papier qui ont cent ans, cinq cent ans… Quid de vos tablettes et liseuses dans cent ans et plus ? Sauf à recopier éternellement sur de nouveaux supports et on ne le fera pas pour tout. Sans parler d'un accès nécessaire à l'électricité. Donc pour emmener sur une île déserte, c'est rapé… 😊

 

 

JM : - Quels sont tes auteurs préférés ? Et quel est ton dernier coup de coeur ?

 

Jocelyne : Molière, Dumas, Zevaco (les Pardaillan), la comtesse de Ségur, Juliette Benzoni, je lis peu d'auteurs contemporains ou de romans qui ne soient ni historiques ni policiers, sauf mes collègues de salons littéraires régionaux mais je ne vais pas en citer un pour ne pas blesser les autres ! J'ai longtemps refusée de lire les "têtes de gondole" mais me suis surprise à aimer Musso ("La jeune fille et la mort", "Central Park"). Quelques collègues de Nouvelles Plumes comme Fabienne Glineur ("La seconde chance d'Inès") Edmonde Permingeat ("Tu es moi", "le crime est dans le pré")

Sinon Agatha Christie, Georges Simenon, Fred Vargas. M.C. Beaton pour les Agatha Raisin, Peter Tremayne pour la série des "Sœur Fidelma" (religieuse enquêtrice dans l'Irlande du haut moyen âge).

 

Pas de gros coups de cœur récents. J'ai apprécié néanmoins "La dernière conquête du major Pettigrew" d'Helen Simonson : une campagne anglaise typique peuplée de cottages et de retraités bourrés de principe et de la grandeur de l'Angleterre, et ne voilà-t-il pas que le major Pettigrew tombe amoureux de l'épicière pakistanaise. Shocking !

 

 

JM : Lis-tu ? Si oui quel genre ?

 

 

Jocelyne : je ne lis pratiquement plus de roman historique, surtout de ma période de prédilection car j'y vois trop d'erreurs… Je lis surtout des policiers, en ce moment la série des Maigret de Simenon publiés par Le Monde tous les quinze jours ou les Agatha Raisin que j'achète chaque trimestre à France Loisirs. J'ai quelques piles à lire de romans plus "classiques" qui diminuent très lentement…

 

 

JM : - Quel livre découvert dans ton enfance t'a donné l'envie d'écrire des romans historiques ?

 

Jocelyne : incontestablement les Trois Mousquetaires d'Alexandre Dumas (et ses suites Vingt ans après, le Vicomte de Bragelonne), relu plusieurs fois, visionné dans toutes les versions filmées y compris les pires (la série Musketeers, berk). Les versions cinématographiques plus que les livres de la série des Pardaillan. Mon enfance a été rythmée par les films et séries de cape et d'épée vues à la télévision (Le Bossu, Le Capitan…). Mon premier amour était Thierry la Fronde, j'avais 4 ou 5 ans et j'étais persuadée, pendant le générique où il fixait la caméra, qu'il me regardait et me souriait à moi seule ! Le héros de mes romans historiques, Quentin de Gayrand est incontestablement un croisement entre d'Artagnan et Pardaillan ! Et il a hérité du prénom de Quentin Durward (Walter Scott et série télé des années 1970)…

 

 

JM : - A quelle époque aurais-tu aimé vivre ?

 

Jocelyne : je vais sans doute vous étonner mais la nôtre, malgré les circonstances actuelles de pandémie. Je crois sincèrement qu'il vaut mieux naitre femme en France à notre époque qu'à n'importe quelle autre époque ou lieu dans le monde.

 

 

JM : - Quel est ton film, ta série culte ?

 

Jocelyne : outre les films et séries de cape et d'épée déjà citées, je vais sans doute encore étonner, je suis fan d'Harry Potter, livres et films. Et en policier les Columbo, Hercule Poirot et Barnaby (Midsomer murders).

Downton Abbey est un chef d'œuvre ainsi que la série Les Rois maudits des années 1970 qui avait une belle intensité dramatique.

 

 

JM : - Quel genre de musique écoutes-tu et écris-tu en musique ?

 

Jocelyne : j'écoute peu de musique et surtout en voiture. Je suis plutôt "variété française pas forcément récente"… Lors de l'écriture de mon premier roman historique j'aimais écouter de la musique ancienne des XVIIe-XVIIIe siècles : Corelli, Vivaldi, Haendel, Haydn, Bach… (du XVIe siècle on a conservé peu de choses) Maintenant je préfère le silence pour écrire.

 

 

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Jocelyne : la lecture bien sûr, l'archéologie dans ma jeunesse, l'histoire toujours, la généalogie qui est une autre forme d'histoire, toute personnelle. J'ai pu remonter de nombreuses branches de ma famille jusque vers 1600. Aucun roi je vous rassure, aucun pendu non plus*. Beaucoup de vignerons, ce qui est à l'origine de mes premières recherches historiques (mémoire de maîtrise et livre sur Vignerons vigne et vin en Pays messin) et comme toute bonne mosellane qui se respecte quelques branches luxembourgeoises et allemandes, quelques tyroliens plus "exotiques" venus repeupler la région après la Guerre de Trente ans (1618-1648) dévastatrice. Encore une histoire de guerre de religion, tiens !

 

* En généalogie on a coutume de dire notamment à ceux qui se cherchent des ancêtres nobles ou royaux : tout roi descend d'un pendu et tout pendu descend d'un roi.

 

JM : - Quel est ton proverbe favori ?

 

Jocelyne : le mieux est l'ennemi du bien. Ma grand-mère le disait souvent et je le ressens aussi, si on essaie de trop bien faire, on peut obtenir l'effet inverse.

 

 

JM : - Si tu étais un fruit, une couleur, une fleur, un animal, un dessert ? Tu serais :

 

Jocelyne : un fruit je vais dire une fraise, en rapport avec la pièce de vêtement du XVIe siècle ; la couleur rouge qui était celle, prémonitoire, du mariage de Margot et Henri de Navarre et à cause du sang versé sur les pavés du Louvre lors de la Saint-Barthélémy ; la fleur de lys en hommage à la famille royale française ; en animal je vais choisir un petit bichon maltais, personnage à part entière de mon premier roman et pour rester au XVIe siècle je vais choisir en dessert des dragées, du massepain et de la confiture de rose…

 

 

JM : - Si tu devais partir sur une île déserte quel objet incontournable à tes yeux emporterais-tu ?

 

Jocelyne : un livre évidemment, un gros, à lire, à relire, à réécrire…

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Jocelyne : merci de m'avoir ouvert cette tribune et pardon d'avoir été trop bavarde, j'espère que cela vous donnera l'envie de découvrir mes romans.

 

 

 

 

JM : - Merci Jocelyne pour ce très agréable moment passé en ta compagnie.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Jocelyne sous ce post.

 

 

 

 

https://www.facebook.com/Corine.de.Paquelin.Gayrand

 

https://www.facebook.com/LucetteVallerand

 

 

 

 

 

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ANNONCE INTERVIEW JOCELYNE BARTHEL VENDREDI 28 MAI -dans la journée- SUR MON GROUPE FB

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

 

Bonjour les amis,

 

Hier MARDI 25 MAI 2021 j'ai réalisé ma 202ème interview.

 

Je vous donne rendez-vous le VENDREDI 28 MAI 2021 (dans la journée) pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Jocelyne BARTHEL. A l'issue, vous pourrez poser vos questions à Jocelyne qui y répondra selon ses disponibilités.

 

 

A bientôt.

 

 

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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC LOUIS CARTHE SUR MON GROUPE FB

GROUPE LECTEURS – AUTEURS :

LA PASSION DES MOTS

__________

 

 

INTERVIEW AUTEUR

Louis CARTHE

 

 

 

JM : - Bonjour à tous

 

Notre ami Louis CARTHE a gentiment accepté, récemment, de se soumettre à mes questions.

 

Je partage donc avec vous l'interview que j'ai réalisée avec Louis, à l'issue de laquelle, vous pourrez, si vous le souhaitez, poser des questions auxquelles il répondra en direct ou plus tard selon ses disponibilités.

 

 

JM : - Bonsoir Louis

 

Comment vas-tu ? Es-tu prêt à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Louis : oui je suis prêt, allons-y !

 

 

 

JM : - Question habituelle mais incontournable : peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Louis : Je suis né dans le Gers, un village nommé "Plaisance", sis sur l'Adour. J'y ai passé ma petite enfance, ensuite nous avons déménagé à Toulon. A cette époque, mon père était préposé aux PTT et il a été muté. A présent, j'habite Hyères.

Tout petit j'avais déjà la passion de raconter des histoires. Au temps de mes parents, les ainés aimaient bien après le repas familial, présenter les évènements passés dans le courant de leur vie. Il y avait des chansons paillardes et aussi des histoires. (si, si, après avoir bu, c'était la meilleure façon de se réconcilier avec la vie sociale)

Mon père appelait ça faire le banquet. Moi c'était les histoires que j'aimais bien m'inventer. Jusqu'au jour où j'ai pris la décision de coucher sur du papier des créations de petites nouvelles. J'ai une passion pour l'écriture depuis ma tendre enfance. C'est au fil du temps qu'elle s'est bien déterminée en écrivant des poèmes en prose.

A l'âge adulte, toute cette aventure d'écriture a été mise entre parenthèses par les évènements du mariage, du travail, de la routine quotidienne. Mais j'ai toujours gardé mes capacités d'orateur. Ceci était juste confidentiel.

J'ai repris sérieusement mon travail d'écriture depuis 2014, c'est là que j'ai eu le déclic pour m'engager dans le roman.

Je me dis qu'il n'est jamais trop tard pour bien faire. Depuis quelque temps, je suis connecté sur facebook, qui m'a donné d'avoir un élan d'écriture au vu des auteurs qui s'affichent. L'idée était de me faire aussi connaitre.

Depuis environ 2010, j'ai créé une page "Histoire de lire" qui regroupe une partie de mes anciens textes, et où je présente maintenant mes romans.

 

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans ?

 

Louis : Mon premier roman s'intitulait "Ernest", que je n'ai jamais publié. Sa construction ne m'a jamais pleinement satisfait, mais peut-être qu'un jour je le reprendrai.

Bien que je travaille à ce que mes ouvrages soient tous différents, leur point commun est le développement de la psychologie des personnages, qui cherchent tous à comprendre ce qui leur arrive.

L'autre point commun est qu'ils sont tous situés dans une région précise, que je choisis au fil de mes envies.

 

 

JM : - Peux-tu en quelques phrases nous décrire ton dernier roman ?

 

Louis : mon dernier roman est "Dis-moi de me réveiller" que j'ai situé à Hyères lors des travaux de requalification de la place Clémenceau, centre de la ville. Depuis sa fenêtre, Charles observe une femme qui parle seule à l'arrêt du bus. La scène se reproduit tous les samedis à la même heure. Il décide d'entrer en contact avec elle, puis il ne cessera pas de la perdre, la retrouver, la perdre de nouveau. Même si elle lui confie ses secrets les plus intimes, elle refuse de s'engager, avec lui mais aussi avec d'autres.

A mi-chemin entre la psychologie et l'érotisme, ce roman est d'abord l'histoire de personnages tourmentés. Alors que Charles, intellectuel esseulé, s'interroge sur le vide affectif de sa vie, Anne-Sophie cherche un sens à sa sexualité sans complexe et à la limite de l'exhibitionnisme.

 

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en dire quelques mots ?

 

 

Louis : je suis en train d'écrire un roman qui se passe pendant la période de confinement en 2020. Ce sera un roman policier. Deux couples se retrouvent confinés ensemble alors qu'un rendait visite à l'autre pour un week-end. Ils se font surprendre par le confinement et sont contraints de rester. Un crime aura lieu…. Je ne vous en dis pas plus pour l'instant.

 

 

 

JM : - Que représente pour toi l'écriture ?

 

Louis : c'est ce qui me tient moralement au quotidien. S'il n'y avait pas l'écriture, je n'obtiendrais pas la performance intellectuellement. C'est un médicament dont je ne peux pas me passer. Pour moi ça aide aussi à me projeter dans l'avenir, ça ouvre à des ambitions de promouvoir mes ouvrages et de me faire connaitre.

 

 

JM : - Où trouves-tu l'inspiration pour créer les protagonistes de tes romans ?

 

Louis : dans la rue, des personnes que je connais au fil de leur dialogue. A cet effet, une idée germe en moi. Arrivé à la maison je prends note et de suite, je commence à développer.

La télévision est un facteur d'enrichissement par les journalistes, animateurs, tous les acteurs de la télévision m'inspirent aussi. Les idées fusionnent, pas pour un nouveau roman, mais pour nourrir celui en cours.

 

 

 

JM : - Si ma mémoire est bonne, tu as écrit plusieurs ouvrages dans des thèmes totalement différents (dystopie, érotique, policier, humoristique, contemporain) pourquoi ce choix ?

 

Louis : en comparant les différents auteurs que j'ai lus, j'ai une préférence pour ceux qui n'écrivent pas toujours sur le même thème, qui sont éclectiques, je souhaite donc faire partie de ceux-là. Par exemple, Amélie Nothomb, Cauwelaert, Fred Vargas.

 

 

JM : - Comment as-tu fait pour l'édition de tes livres ?

 

Louis : auto-édition pour l'instant, mais je ne renonce à continuer d'envoyer mes manuscrits à des éditeurs. Peut-être un jour…

 

 

JM : Comment procèdes-tu pour écrire (carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?

 

Louis : D'abord je prends des notes, comme tout le monde, sur des cahiers. Idées, anecdotes pour me donner des idées, vocabulaire.

Mais pour l'écriture elle-même, c'est directement sur un fichier Word, qu'il est facile de modifier, restructurer, remodeler, peaufiner et repeaufiner, etc.

La recherche sur Internet est bien sûr indispensable pour certains éléments techniques, ou même géographiques. Par exemple, pour ma dystopie "le Tournant de notre Histoire", je me suis basé sur des éléments réels, la situation des centrales nucléaires dans le monde et l'histoire spatiale de la Russie.

 

 

JM : - A qui confies-tu la première lecture de tes manuscrits (ami, personne de ta famille, bêta-lecteur) ?

 

Louis : ma première bêta-lectrice est ma compagne, qui me donne son avis, repère parfois les incohérences surtout sur les dates. Elle s'occupe ensuite de la mise en page et de la conception de la couverture.

 

 

JM : - Quand la situation sanitaire le permettra, envisages-tu d'assister à des séances de dédicaces et où ?

 

Louis : j'étais retenu en 2020 pour participer au salon du livre à Hyères, annulé malheureusement car en plein confinement. Je pense y être toujours inscrit pour la reprise, on ne sait pas quand…

 

 

JM : Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?

 

Louis : je pense que ça n'apporte aucun résultat concret. Trop de gens écrivent, on est noyé dans la masse.

Je souhaiterais que dans le groupe, les lecteurs et auteurs, chroniqueurs me donnent leur ressenti sur mes livres.

 

 

JM : - Que penses-tu de l'édition numérique ? (avantages – inconvénients)

 

Louis : Pas vraiment de résultat non plus. Pour l'instant je n'ai vendu qu'en version papier, pas en numérique. Je crois que seuls les "dévoreurs" de livres lisent en numérique, pour ne pas remplir leur domicile de livres papier.

 

 

JM : - Quels sont les auteurs qui t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Louis : les auteurs du XIXème siècle. Zola, Victor Hugo, Maupassant, Balzac.

Pour les plus récents, Saint Exupéry, Camus, Agatha Christie, Pagnol évidemment.

 

 

 

JM : Lis-tu ? Si oui quel genre ?

 

 

Louis : je lis les livres pas spécialement pour les histoires qu'ils racontent, mais pour leur structure, leur style littéraire, le vocabulaire qu'ils emploient.

Je lis des policiers, thrillers, un peu de romance (Musso, Lévy), Aurélie Valogne. Bussi, en bref, les auteurs actuels, pour me tenir à la page.

 

 

 

 

JM : - A quelle époque aurais-tu aimé vivre ?

 

Louis : La nôtre, tout simplement. Pour son modernisme et sa facilité de communication et de déplacement, le développement personnel.

(Je me verrais mal me déplacer à cheval de village en village pour promouvoir mes romans, facebook est quand même bien pratique)

 

 

 

JM : En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Louis : le sport (boxe, pieds poings, en qualité d'entraineur)

Musculation pour rester svelte.

 

 

JM : - Quel est ton plus grand rêve ?

 

Louis : une ouverture sur une maison d'édition.

 

JM : - Quel est ton proverbe favori ?

 

Louis : "Avec du temps et de la patience, on vient à bout de tout."

Il ne faut pas se décourager quand on a une idée en tête, au sens général. Sinon où sont la volonté et le charisme de l'homme ? Je ne serais pas tout à fait en accord avec ma propre conscience. Je dois aller au-delà de mes limites et ne pas lâcher prise. Une sorte d'équilibre, de bienveillance, qui me conduit à la satisfaction.

 

 

JM : - Si tu devais organiser un dîner littéraire, qui inviterais-tu à ta table ?

 

Louis : François Busnel, que j'écouterais attentivement. Vous aussi, Joëlle, rien que pour vous entendre parler de tous les auteurs que vous interviewez. Nathalie Brunal, et notre ami Bruno.

 

JM : - Quel mot te définit le mieux ?

 

Louis : l'éclectisme.

 

 

JM : - Si tu étais un fruit, une couleur, une fleur, un animal ? Tu serais :

 

Louis : un fruit : une pomme pour me croquer.

Une couleur : un arc-en-ciel pour représenter l'éclectisme.

Une fleur : le lys, qui me fait penser au "lys dans la vallée" de Balzac ainsi qu'à des souvenirs de mon enfance.

Un animal : le lion dans la jungle. J'aime ce côté fort.

 

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Louis : Je te remercie d'avoir pensé à moi pour cette interview. Tu fais du bon travail et le groupe le ressent bien. Quand on a mis les pieds dedans, on ne peut plus s'en passer. Bien que pour le moment, je ne vais pas souvent sur votre groupe, à cause des problèmes de vue qui ne sont pas encore tout à fait réglés.

Maintenant à nous de rester fidèles et apporter des éléments littéraires pour l'enrichissement des auteurs et des lecteurs. Reste une chose à faire, une photo de famille.

Merci et je vous embrasse tous.

 

 

 

 

 

JM : - Merci Louis pour ce très agréable moment passé en ta compagnie.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Louis qui y répondra sous ce post.

 

 

https://www.facebook.com/romansethistoires

 

 

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Bonjour aujourd'hui dimanche voici ma chronique concernant : "L'ORFEVRE"

« L'ORFEVRE »

Michèle ANDRIEUX

LIBRINOVA

20 mars 2020

282 pages

 

 

Présentation

 

Gervais est orfèvre à Château-Gontier en Haut Anjou au XVème siècle, c'est un artisan que même les plus grands noms s'arrachent. Ses services sont recherchés au détriment des très renommés artistes d'Angers. Marie est la fille du seigneur des Chaunières, près de Laval, et de Minzé, paroisse de Châtelain, écuyer, Greffier de l'Ordre du Croissant, secrétaire et surintendant des Finances du roi René d'Anjou, l'un des féodaux les plus puissants du royaume. En cet été 1464 l'amour va faire basculer leurs vies. Si Gervais, de par son métier prestigieux, fréquente le monde de Marie, il n'en fait pas partie. Par bonheur il est non seulement un artiste, mais aussi un battant. Et Marie, elle, est de ces femmes libres par nature à défaut de l'être dans la société de son époque.

 

 

Laissez-vous emporter au cœur du Moyen Age et vivez les péripéties de leur rencontre !

 

L'auteure

 


Née en 1953 à Paris, passionnée par l’Histoire, Michèle Andrieux fait cependant des études scientifiques à l'Université P. et M. Curie, puis part vivre dans différentes régions de France. Avec le mariage et la venue des enfants, elle est conjoint collaborateur dans le domaine de la santé.

Puis elle se consacre à l'éducation de ses quatre fils, un temps qui lui permet également de fréquenter les archives et d'acquérir de nouvelles connaissances en histoire.

Après quelques années passées dans l'organisation à distance de formations pour adultes, de nouveau libre de toute contrainte liée à un travail au sein d'une entreprise, l'idée de l'écriture s'impose.

Et le choix de sujets liés à l'Histoire est alors une évidence.

 

Mon avis

 

Je remercie Michèle ANDRIEUX de m'avoir envoyé, en service de presse, son roman « L'Orfèvre ». Je la remercie également pour la très gentille dédicace et les marque-pages qui m'ont beaucoup touchée.

 

J'ai ainsi découvert la très jolie plume de cette auteure et la férue de romans historiques et plus particulièrement du Moyen Age que je suis n'a pu qu'être séduite par cet ouvrage.

 

Michèle ANDRIEUX nous transporte au XVème siècle, à l'époque du Roi Louis XI et nous présente tout d'abord Gervais, jeune orfèvre réputé vivant à Château-Gontier puis de nombreuses personnes dont l'information est indispensable au lecteur. Ainsi cette présentation peut au premier abord paraître longue mais reflète bien des importantes recherches et connaissances de l'auteure d'une part sur le Moyen-Age et d'autre part sur la région du Haut-Anjou.

 

Dans un second temps, nous faisons connaissance avec Marie des Chaumières, jeune femme au caractère bien trempé, avide de liberté et en avance pour l'époque. Celle-ci est la sœur d'un riche et puissant seigneur de Laval. Marie et Gervais vont se rencontrer et tomber fous amoureux l'un de l'autre. Toutefois, Gilles, le frère de Marie acceptera-t-il leur union ?

 

L'auteure nous conte l'histoire d'un amour a priori impossible entre deux êtres, issus de milieux différents que tout oppose. Elle nous offre également un très beau voyage dans le temps et rappelle, grâce aux descriptions précises qu'elle apporte à son récit, la difficile condition féminine, les us et coutumes, le métier honorifique d'orfèvre, la vie au XVème siècle.

 

J'ai beaucoup aimé cette romance historique captivante, enrichissante, fort bien documentée et dont certains passages sont écrits dans le langage usité à cette époque : un vrai régal pour le lecteur passionné d'Histoire.

 

Un très bon moment de lecture que je recommande aux amateurs du genre.

 

Je lirai assurément d'autres ouvrages de cette auteure.

 

Page FB : https://www.facebook.com/joellemarchal74/

 

Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com


 

 

 

 

 

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Bonjour aujourd'hui samedi voici ma chronique concernant : "PLANTES BIENFAISANTES"

«PLANTES BIENFAISANTES »

Daniel BRUGES

Editions de BOREE

Papeterie

13 mai 2021

104 pages

12,5 X 18 cm

 

Présentation

 

 Assez grand pour pouvoir prendre des notes, pas trop grand pour tenir dans un sac et être emporté partout !

Les pages destinées à la rédaction sont accompagnées de pages de texte illustrées d'aquarelles d'exception présentant de magnifiques plantes médicinales bienfaisantes !

 

Voici un extrait du texte de Daniel BRUGES que l'on peut découvrir en ouvrant l'ouvrage :

 

« PLAISIR DES YEUX ET SOURCE DE BIENFAITS. »

 

« Quand les brumes rebelles, aux premières heures du jour, tardent à se disloquer, il est l'heure de partir à la découverte des plantes de chez nous, ces sauvageonnes que l'on qualifie volontiers de « simples » mais aussi de « bienfaisantes. »

 

 

Auteur :


L'auteur-illustrateur Daniel BRUGES s'est attaché très tôt à raconter, peindre et dépeindre les univers de la nature et du monde rural. Ses aquarelles tout en délicatesse sont autant de petites fenêtres ouvertes sur la nature qui nous entoure.


 

Mon avis


 

Je remercie Virginie, Editions de BOREE de m'avoir gentiment envoyé le carnet de notes « Plantes bienfaisantes », réalisé et illustré par Daniel BRUGES.

 

En feuilletant ce carnet élégant et très intéressant, j'ai de suite remarqué qu'il est de belle facture, pratique du fait que, n'étant pas trop grand, il tient aisément dans un sac à mains ou à dos, ce qui permet ainsi d'inscrire des notes au fil des pensées lors de promenades dans la nature.

 

Fermant à l'aide d'un élastique, il est composé de pages de couleur ivoire avec un lignage fin et d'autres sur lesquelles Daniel BRUGES nous présente des textes et de magnifiques aquarelles reproduisant diverses espèces de plantes bienfaisantes.

 

BRAVO à Daniel BRUGES pour cette réalisation très originale et agréable pour les yeux.

 


 

Je vous recommande ce très bel article de papeterie pour faire un cadeau ou tout simplement pour votre plaisir !

 

Dans la même collection, par le même éditeur et auteur-illustrateur :
 

  • Tout naturellement

  • Promenade en Auvergne

  • Délices d'Auvergne

  • Au fil des chemins

  • Dans un battement d'ailes.

 


 

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Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com



 

 

Bonjour aujourd'hui samedi voici ma chronique concernant : "PLANTES BIENFAISANTES"

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ANNONCE INTERVIEW LOUIS CARTHE AUTEUR MARDI 25 MAI (dans la journée) SUR MON GROUPE FB

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

 

Bonjour les amis,

 

Hier VENDREDI 21 MAI 2021 j'ai réalisé ma 201ème interview.

 

Je vous donne rendez-vous le MARDI 25 MAI 2021 (dans la journée) pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Louis CARTHE. A l'issue, vous pourrez poser vos questions à Louis qui y répondra selon ses disponibilités.

 

 

A bientôt.

 

 

 

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Bonsoir aujourd'hui vendredi voici ma chronique concernant : "LE SECRET DES JEANNE"

« LE SECRET DES JEANNE »

Michelle MAZOUE

CITY EDITIONS

TERRE D'HISTOIRES

24 MARS 2021

288 pages

 

 

Présentation

 

PASSIONS ET SECRETS DE FAMILLE

DANS LES TERRES DE VENDEE

 

 

Dans le village de Vendée où elle a grandi, Jeanne s’est toujours sentie différente. Un jour, elle comprend pourquoi  : son passé n’est qu’un tissu de mensonges, l’homme qui l’a élevée n’est pas son véritable père. Alors, quelles sont ses origines  ?


Elle découvre que sa mère, morte lors de l’accouchement, était une femme à l’esprit frondeur, maltraitée par son père et qui a trouvé une épaule compatissante auprès de Jean-Sébastien, le prêtre du village. Au fil du temps, leur amitié s’est transformée, jusqu’à franchir les limites de l’interdit.

Éclaboussé par un scandale, Jean-Sébastien a dû quitter la femme qu’il aimait et s’exiler à l’autre bout du monde. Une décision qui a enclenché la mécanique d’un drame et qui, des décennies plus tard, va bouleverser toute une famille…

 

L'auteure

 

Michelle Mazoué a travaillé dans la finance. Aujourd’hui retraitée, elle consacre son temps à ses deux passions, le sport et la littérature. Elle vit à la Tranche-sur-Mer et c’est dans les magnifiques paysages vendéens, entre terre et océan, qu’elle puise l’inspiration de ses romans.


 

Mon avis

 

Je remercie Michelle MAZOUE de m'avoir envoyé, en service de presse, son roman « Le Secret des Jeanne ». Je la remercie également pour la très gentille dédicace qui m'a beaucoup touchée. J'ai ainsi découvert la plume fluide et précise de cette auteure.

 

Michelle MAZOUE nous emporte dans un village de Vendée en 1986 où nous faisons connaissance avec Jeanne. Nous découvrons son enfance malheureuse. Elle n'a pas connu Carole sa mère, morte en couches et vit seule avec son père, un homme méchant et incestueux.

Malgré les drames qu'elle a vécus, Jeanne reste forte, courageuse et déterminée et décide de vivre sa vie comme elle en a envie malgré les affronts subis, les commérages et préjugés des villageois qui la considèrent comme « la petite-fille de la sorcière ».. Jeanne parviendra-t-elle toutefois à être heureuse en vivant dans le péché ?

 

Dans la seconde partie de l'ouvrage, l'auteure nous emmène en 2019 et nous présente une autre jeune femme également prénommée Jeanne. L'histoire s'étant répétée, Jeanne n'a pas connu sa mère décédée en la mettant au monde et semble avoir hérité de son de voyance et de guérisseuse. Elle a vécu avec Claude son père et une nourrice. Suite à une vision lors d'une séance d'hypnose, Jeanne n'aura de cesse de connaître les secrets liés à sa naissance.

 

L'auteure décrit à merveille les traits des protagonistes de son roman les rendant attachants et authentiques. Il en est de même pour les paysages vendéens, la vie et les mentalités à l'époque dans ces petits villages qu'elle connaît fort bien.

 

Michelle MAZOUE nous offre une belle histoire de femmes et un voyage en Vendée mais aussi au Sénégal. Elle aborde avec brio divers thèmes tels que : l'amour, l'amitié, l'inceste, la différence, la vie des prêtres, les secrets de famille, les mensonges, la quête d'identité....

 

J'ai beaucoup aimé ce roman régional émouvant, poignant, dur et tendre à la fois, très bien écrit et documenté que j'ai lu pratiquement d'une traite tant il me passionnait.

 

Je lirai assurément d'autres ouvrages de cette auteure.

 

Un très bon moment de lecture.

 

 

Page FB : https://www.facebook.com/joellemarchal74/

 

Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com

 

 

 

 

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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC LUDI DELAUNE SUR MON GROUPE FB

GROUPE LECTEURS – AUTEURS :

LA PASSION DES MOTS

__________

 

 

INTERVIEW AUTEURE

Ludivine DELAUNE

 

 

JM : - Bonjour à tous,

 

  • Notre amie Ludivine DELAUNE a gentiment accepté de répondre récemment à mes questions.

 

  • Je partage donc avec vous cet entretien à l'issue duquel vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions à Ludivine qui vous répondra selon ses disponibilités.

 

 

 

JM : - Bonjour Ludivine

 

  • Comment vas-tu ? Es-tu prête à « subir » mon petit interrogatoire ?

 

Ludivine : Bonjour Joëlle, bonjour à tous ! Je suis prête !

 

 

JM : - Question habituelle mais incontournable, peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Ludivine : J’ai 34 ans, je suis mamans de jumelles, mariée, enceinte, gourmande, curieuse, hypersensible, petite, bavarde, grande dormeuse, lectrice.

 

 

 

 

JM : - Que représente pour toi l'écriture ?

 

Ludivine : un besoin quasi-vital d’extérioriser mon trop plein d’émotions.

 

 

 

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans ?

 

Ludivine :

Il y a Et puis un jour, mon premier qui est une romance contemporaine où l’on suite l’histoire de Sarah pendant des années.

Mais aussi Instant, Amazing Christmas, Now well et Ce coin de paradis qui sont des romans feel-good, sur les liens entre les gens, l’amitié, les petits bonheurs et les épreuves.

Pas un mot est un young adult avec des personnages forts et une histoire plus sombre.

Il y a également mes romans en duo avec Delinda Dane, Love never dies, Hope never dies, Home coming et Just a dream. Ce dernier est un mélange de romance et de fantastique. Et les trois premiers sont plus de la new romance avec des thèmes très forts.

Puis trois livres illustrés pour enfants, Jumelles mais pas que, Jumelles en balade et Jumelles avec des rêves, qui traitent de la gémellité et de l’histoire de mes filles.

 

 

 

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

Ludivine : J’ai terminé un manuscrit qui sera publié chez Black Ink éditions cet été, c’est une histoire de sœurs, de rencontres, de liens et de tranches de vie.

Je suis en cours d’écriture d’un manuscrit feel-good qui se déroule sur en Normandie avec toute une famille.

J’ai repris également un manuscrit sur le thème de l’amour-amitié avec un sujet assez délicat.

 

 

 

 

JM : - Comment procèdes-tu pour créer les protagonistes de tes ouvrages et connais-tu, lorsque tu commences à écrire, la fin de l'histoire ou est-ce que tu improvises au fil des mots ?

 

Ludivine : Je ne connais jamais la fin de mon manuscrit, à vrai dire j’écris sans plan, je me laisse porter par mes personnages. Ils sont un mélange de plusieurs personnes.

 

 

 

 

JM : - Sauf erreur de ma part, tous tes ouvrages sont des « romances contemporaines ».Pourquoi ce choix ?

 

Ludivine : J’aime ce genre, les liens, la progression des personnages

 

 

 

JM : - A qui confies-tu tes manuscrits (amie, membre de ta famille, bêta-lecteur) ?

 

Ludivine : J’ai une amie bêta qui lit tous mes manuscrits. Puis quelques personnes de confiance si j’ai besoin d’avoir un avis, comme c’est le cas pour mon manuscrit en cours ;-)

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes ouvrages ?

 

Ludivine : Au début je n’envisage jamais la publication d’un manuscrit, il me faut plusieurs mois pour me décider à l’envoyer. Puis j’ose tenter soit les maisons d’édition soir l’auto-édition.

 

 

 

 

JM : - Que ressens-tu lorsque tu écris le mot FIN ?

 

Ludivine : Beaucoup d’émotions, un mélange assez désarmant de plénitude et de nostalgie.

 

 

JM : - Quels sont les bons et les mauvais côtés du métier d'auteure ?

 

 

Ludivine : les bons côtés sont le partage, les rencontres, les avis des lecteurs, l’échange autour des thèmes abordés. Les mauvais côtés sont l’isolement et les heures passées hors du monde réel.

 

 

 

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Ludivine : ma famille, la lecture, les activités manuelles.

 

 

 

JM : - Quelle est ta musique préférée et écris-tu en musique ?

 

Ludivine : Yiruma, un compositeur de musique classique. Rarement, je ne parviens pas à me concentrer sinon ;-)

 

 

JM : Quel est ton film ou ta série culte ?

 

Ludivine : The Holiday.

 

 

JM : - Quel livre aurais-tu aimé écrire ?

 

Ludivine : Franchement, je ne sais pas du tout.

 

 

JM : - Peux-tu nous donner une citation qui t'inspire ?

 

Ludivine : « il faut toujours viser la lune, car en même en cas d’échecs, on atterrit dans les nuages » Oscar Wilde

 

 

 

 

JM : - Si tu étais : une fleur, une couleur, un animal, un dessert : tu serais ?

 

Ludivine : Une rose blanche, le blanc, un éléphant, un cookie

 

 

 

JM : Es-tu mer, montagne ou campagne ? Eté, printemps ou hiver ?

 

Ludivine : Mer ! Automne

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Ludivine : Un grand remerciement pour tout ce que vous me faites vivre depuis des années !

 

 

 

JM : - Merci Ludivine pour cet agréable moment passé en ta compagnie , ta disponibilité et ta gentillesse.

 

 

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Ludivine qui se fera un plaisir de vous répondre sous ce post.

 

 

 

 

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