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Bonjour aujourd'hui jeudi voici ma chronique concernant : "BEL AMANT"

« BEL AMANT »

Nathalie THOMAS-VERNEY

LIVIO Editions

août 2021

422 pages

 

Présentation

 

Au décès du comte de Grare, ses enfants Louis-Marie et Blanche se retrouvent héritiers du château ancestral du Pré mais également d’un monceau de dettes.

À Paris, la puissante famille de Brunswick donne le ton. Anne de Brunswick, surnommée la baronne, dirige les deux banques héritées de feu son époux d’une main de fer tandis que Stanislas, son fils, se prend d’amitié pour un certain Monsieur Gustave Eiffel à la recherche d’un financement pour sa tour, attraction phare de la prochaine exposition universelle de 1889.

La riche baronne est aussi mécène et c’est lors de l’une de ses soirées à son hôtel particulier parisien qu’elle invite un peintre alors dans la misère : Auguste Renoir. Elle lui propose un contrat : peindre un nu masculin dont le modèle aura la beauté d’Antinoüs, l’innocence de Ganymède et la perfection de Narcisse.

Auguste Renoir rentre à son atelier de Montmartre avec le sentiment d’avoir été lésé : ce modèle n’existe pas. C’est alors que son chemin croise celui de Louis-Marie. La parfaite beauté du jeune homme trouble le peintre qui lui propose de poser nu pour lui. Il ignore tout de lui mais l’invite chez lui. Entre les deux hommes va naître une grande amitié et une inoubliable complicité.

À l’ombre de la Dame de Fer qui s’élève jour après jour dans le ciel de Paris, des destins vont se croiser, des secrets vont se dévoiler et certains apparaîtront alors sous leur véritable jour.

 

L'auteure

 

Née à Monterau-Fault-Yonne, en Seine et Marne, Nathalie THOMAS-VERNEY a toujours été amoureuse de sa région, entre vallée de la Seine et forêt de Fontainebleau.

 

Son premier roman « L'Exil », premier tome d'une saga intitulée « Chroniques Adaniennes, sort en 2016. En novembre 2016, elle remporte le concours d'écriture du château de La Motte Tilly avec sa nouvelle intitulée : « Le Dernier Chant du rossignol ». Encouragée par les membres du jury, elle décide de se consacrer à l'écriture du roman. Celui-ci, sorti en avril 2018, sera primé au concours internation des rts Littéraires -mars 2019).

 

En 2019, un second roman plus contemporain voit le jour : 'Destins Interdits » (ré éditions en 2021). Une histoire qui s'inspire d'une citation de William Shakespeare : « il n'y a pas de mal qui ne passe pas au bien ».

 

2020 voit la parution de son roman historique « L' Or et le fer », une histoire qui prend place en 1794, au cœur même de la Révolution Française.

2021 sera l'année de « Bel Amant ». Son titre vous rappellera un certain Bel Ami de Guy de Maupassant. C'est en effet en hommage à son auteur préféré que Nathalie a intitulé ainsi son nouveau roman. Une histoire qui vous mènera de la vallée de la Seine à la Butte Montmartre, des Champs Elysées au Champ de Mars où vous accompagnerez celui que le Tout Paris surnomme déjà Bel Amant.

 

 

 

Mon avis

 

Je remercie Nathalie THOMAS-VERNEY de m'avoir donné l'opportunité de lire , en service de presse, son dernier roman « Bel Amant ».

 

La très jolie couverture et le résumé fort alléchant m'ont de suite interpellée et j'ai su que « Bel Amant » allait me séduire... Il faut dire que j'avais hâte de retrouver la très jolie plume de cette auteure dont j'ai lu pratiquement tous les ouvrages.

 

L'auteure nous transporte en 1887 aux obsèques de Pierre-Marie Beaujouan de Grare où Louis-Marie et Blanche accompagnent leur père en sa dernière demeure. Maître Roche, notaire de la famille, s'est joint à eux.

 

Le comte, depuis le décès de son épouse, a vécu entouré de femmes, a dépensé une fortune aux jeux, laissant à ses héritiers, outre le château du Pré, de nombreuses  dettes...

 

Au fil des jolis mots de Nathalie, nous découvrons le destin de Louis-Marie et Blanche, frère et sœur aux personnalités bien différentes.

Nathalie THOMAS-VERNEY décrit à merveille la vie Parisienne au XIXème siècle et nous offre un très beau roman, très bien écrit et documenté sur les plans historique et culturel.

Ainsi, nous retrouvons avec plaisir des personnalités célèbres : Gustave Eiffel, Pierre-Auguste Renoir...

 

J'ai beaucoup aimé cet ouvrage aux nombreux rebondissements qui aborde divers thèmes tels que : l'amour, l'amitié, la trahison, la vengeance, le pouvoir, l'Impressionnisme....

 

Un très bon moment de lecture que je recommande aux amateurs du genre.

 

Page FB : https://www.facebook.com/joellemarchal74/

 

Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com

 

 

 

 

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ANNONCE INTERVIEW CHRONIQUEUR PATRICE COCHE - VENDREDI 1ER OCTOBRE - dans la journée SUR MON GROUPE FB

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS
Bonjour les amis,
Je vous annonce donc ma 2ème interview chroniqueur-chroniqueuse et vous donne rendez-vous le VENDREDI 1ER OCTOBRE 2021 (dans la journée) pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Patrice COCHE, chroniqueur littéraire.
Il n'y aura pas de questions/réponses des amis mais cet échange vous permettra de connaître Patrice.
A bientôt.

 

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INTERVIEW CHRONIQUEUSE FARAH DJERADI CE JOUR SUR MON GROUPE FB

GROUPE FB :

LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

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INTERVIEW

CHRONIQUEUSE

Farah DJERADI

 

 

 

JM : - Bonjour à tous,

 

Notre amie Farah DJERADI a, récemment, accepté de répondre à mes questions.

 

  • Je partage donc l'entretien que nous avons réalisé, à l'issue duquel vous pourrez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Farah qui y répondra selon ses disponibilités.

 

 

JM : - Bonsoir Farah

 

  • Comment vas-tu ? Es-tu prête à « passer sur mon gentil gril » ?

 

Farah : je vais très bien. C'est la première interview de ma vie et également en tant que chroniqueuse. Je suis à la fois, excitée et à la fois de l'appréhension.

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Farah : Bien sûr. J'ai 28 ans, j'habite en Lorraine et dans la vie je travaille à l'hôpital en qualité d'agent hospitalier.

 

 

 

 

JM : Tu es chroniqueuse littéraire et tu publies tes avis de lectures sur les réseaux sociaux. Peux-tu nous parler de cette activité, nous dire depuis combien de temps tu partages tes retours de lectures mais également comment t'est venue cette passion ?

 

Farah : Je tiens ma page Facebook depuis un an et demi et mon compte Instagram depuis quelques semaines au moment où j'écris ces mots. Donc je suis encore un bébé et beaucoup de choses encore à apprendre. Depuis des années, je rêvais d'écrire un blog et de sortir un roman. Peur des moqueries, j'ai toujours gardé ça secret… jusqu'au jour où je me suis lancée dans cette belle aventure.

 

D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours aimé lire. Ma mère lisait énormément quand j'étais gamine et c'est elle, qui m'a transmis ce virus. J'allais avec elle à la bibliothèque d'ailleurs et on avait chacun nos livres. J'ai commencé tôt à lire les stephen king et nous nous échangions même nos livres, parfois.

 

JM : - Comment procèdes-tu pour rédiger tes chroniques ? Est-ce que tu prends des notes ou le fais-tu dès que tu as terminé ta lecture ?

 


Farah : En fait, ça va dépendre du roman. Parfois en lisant l'histoire, j'ai l'inspi qui vient avec des mots ou des phrases dans mon cerveau et je les écris avant de les oublier. Ça peut paraître bizarre raconté ainsi mais les auteurs ou tous ceux qui écrivent se reconnaîtront, je pense.

 

JM : - Lorsque tu n'as pas adhéré à un ouvrage, écris-tu une critique négative ou nuances-tu tes avis ?

 

Farah : Si c'est un service presse (chronique demandée par un auteur) et que je ne suis pas vraiment emballée, je vais être sincère dans mon avis. Mon boulot n'est pas, de descendre les auteurs donc j'essayerai toujours de ne pas le blesser. Généralement même si je n'accroche pas ou que je trouve des points négatifs, il y a du positif qui ressort. Donc, ma chronique n'est pas ou toute noire ou toute blanche. Aucun auteur ne m'a tenu rigueur d'avoir parlé des points négatifs de son roman.

Parfois oui, lors d'une lecture personnelle, j'écris une chronique avec un avis mitigé. Je veux montrer aux abonnés que je n'aime pas chaque lecture. Nous ne sommes pas dans le monde des bisounours mais je ne le fais pas souvent. C'est toujours délicat. Mais toujours dans le respect. Et ce n'est pas parce-que moi, je n'ai pas aimé que tout le monde sera de mon avis et c'est génial de ne pas avoir le même avis et de pouvoir en discuter.

 

JM : - Es-tu en partenariat avec des maisons d'éditions ? Si oui lesquelles ?

 

 

Farah : Oui, la première qui m'a fait confiance est Elsie Éditions. Je n'en revenais pas quand j'ai reçu ce mail de Sissie Roy, éditrice et également autrice, qu'elle me laisse ma chance. Moi, petite chroniqueuse avec peu d'abonnés, j'ai la chance d'avoir un partenariat avec une maison d'édition. C'était incroyable ce jour là.

La seconde est Sharon Kena Editions. C'est toujours un bonheur, lorsque vous recevez un mail, vous disant qu'ils vous ont sélectionnés pour bosser avec eux.

 

 

JM : - Sur quels groupes, sites publies-tu tes chroniques ?

 

Farah : je publie principalement sur Amazon et Booknode. Ensuite, sur différents groupes Facebook selon le genre littéraire du roman. Je ne publie pas à chaque chronique car je ne suis pas sûre que les admins accepteraient mes publications à chaque fois mais de temps en temps pour faire connaître ma page, ce que je sais faire et mettre en avant un roman.

 

 

JM : - A quel âge as-tu commencé à lire ?

 

Farah : Question difficile. Comme dit plus haut, j'ai toujours été dans la lecture. Dès que j'ai su lire, j'étais collé aux bouquins et je n'ai plus arrêté. Disons vers 6/7ans, je pense que n'ai jamais décroché par la suite.

 

 

JM : - Quel livre découvert dans l'enfance, t'a le plus marquée et pourquoi ?

 

Farah : je ne dirai pas marqué mais j'ai commencé avec la bibliothèque verte, le club des 5 et surtout les chairs de poule, lus et relus maintes fois. Et ensuite je suis passée vers 12 ans avec les Harry Potter qui ont bercé mon adolescence et les policiers genre Connely, Mary higgins Clark et Stephen king.

 

 

JM : - Quels sont tes auteurs préférés (disparus et contemporains) ?

 

Farah : j'ai lu longtemps les Mary higgins Clark, Stephen king, patricia Cornwell. Ma mère ne lit que du policier/thriller. Avec ma page, j'ai dû sortir de ma zone de confort et lire autre chose. Je n'ai pas d'auteurs fétiches mais pour certains/certaines auteur(s), je vais acheter les yeux fermés. Franck Thilliez, Tess gerritsen, Charlie L, Elodie François par exemple. Des valeurs sûres.

 

 

 

 

JM : - Es-tu une acheteuse compulsive de livres ?

 

Farah : Énormément. Et avec le numérique encore plus. Je profite des e-books qui sont moins chers pour remplir ma PAL 😂😂

 

 

JM : - Où as-tu l'habitude d'acheter tes ouvrages ?

 

Farah : Amazon, Fnac, Rakuten pour les poches d'occasions

 

JM : - Quel format de lecture préfères-tu : numérique ou papier ?

 

Farah: je suis une grande fan de papier et impossible de m'en passer encore aujourd'hui. Par manque de place, j'achète principalement en numérique. Mais j'achète toujours de temps en temps en papier. Rien de mieux qu'un livre en mains pour bouquiner.

 

 

JM : - Est-ce que tu achètes des livres neufs ou d'occasion et pourquoi ?

 

Farah : En papier, je n'achète qu'en occasion et en poche pour une histoire de place et de prix. Très rarement en broché et neuf. Par contre, en salon du livre, j'achète en broché.

 

 

JM : - A combien de livres s'élève ta PAL ?

 

Farah : Mmmmmh, a vue d'oeil, je dirais à peu près 150, 200 livres. Je suis une petite joueuse à côté de certaines lectrices.

 

 

JM : Peux-tu nous dire les titres des trois prochains livres que tu as hâte de lire ?

 

Farah : le prochain de Charlie L " les murmures des profondeurs" que je lirais en SP, découvrir le dernier de Nelly Topscher "Nina", un autre SP "Devil's Hell" de Melanie Chalon et le dernier sera le tome 3 écrit par Dana L.

Ça fait 4, mais dur de choisir.

 

JM : - Quels sont tes genres de lectures ?

 

Farah : Auparavant, j'aurais répondu Thriller. Genre de prédilection. Maintenant, je dirais la romance. Mais pas la simple romance où il se passe rien. Une belle romance avec une intrigue créant du suspense, des émotions et des sujets traités qu'on ne trouve pas énormément dans les autres romans. Et le thriller également.

 

 

 

 

 

 

JM : - Est-ce que tu lis plusieurs romans en même temps ?

 

Farah : Oh oui!! Très souvent. J'en lis 2 à 3 en même temps. Déjà plus jeune, j'étais sur plusieurs en même temps et ma mère se demandait comment je faisais.

 

 

 

 

JM : - Combien lis-tu en moyenne d'ouvrages par mois ?

 

Farah : entre 15 et 25 généralement.

 

 

JM : - Est-ce qu'il t'arrive de lire le soir puis une grande partie de la nuit jusqu'à t'endormir au petit matin ?

 

Farah : Me levant à 5h du matin, non, je ne peux pas me permettre de lire la nuit. Sauf pendant les vacances ou le week-end. Parfois, c'est très compliqué de lâcher un livre avant la fin.

 

JM : - Qu'est-ce qui te décide à choisir un livre plutôt qu'un autre – la couverture ? le nom de l'auteur ? Le résumé ? Les avis des chroniqueurs ?

 

Farah : J'aime découvrir des romans dont personne ne parle ou très peu. Parfois en voyant un roman passer des tonnes de fois sur les RS, je me décide à l'acheter et j'ai déjà été conquise et parfois déçue. Le résumé me fait décider de l'achat ou non.

Bien évidemment, j'ai déjà craqué en me basant sur la cover seulement, mais j'ai été très souvent déçue. Donc principalement le résumé.

 

 

JM : - Est-ce que tu prêtes tes livres ?

 

Farah: oui, aux personnes de confiance.

 

 

JM : - En dehors de la lecture quelles sont tes passions ?

 

Farah : j'aime bien écrire, la peinture, découvrir la nature.

 

 

 JM : - Quel mot te définit le mieux ?

 

Farah : Oula, question compliquée. Je dirais à la fois généreuse et impulsive.

 

JM : - Quelle est ta musique préférée ?

 

Farah : le rock sans hésitation

 

JM : - Quel est ton film ou ta série culte ?

 

Farah : Friends et Gilmore Girls sont deux séries que je me repasse très souvent. Trop même. Sinon, j'adore les séries avec des enquêtes, policières. Genre Cold Case affaires classées, Hawaii 5-0, esprits criminels ou encore la médecine comme Grey's Anatomy.

 

JM : - Quel est ton plus grand rêve ?

 

Farah : Sortir mon premier roman. J'espère que cela se concrétisera. Ce sera une fierté pour moi de me dire que j'ai réussi.

 

JM : - Si tu devais partir sur une île déserte, quel objet incontournable à tes yeux, emporterais-tu ?

 

Farah : Un livre.

 

 

 

JM : - Si tu étais : un fruit, un dessert, une fleur, une couleur, un animal : tu serais ?

 

Farah : un fruit: la framboise pour son côté piquant.

Un dessert: la forêt noire. Pour la petite anecdote, ma mère m'a retrouvée les mains dedans, au pied du frigo, toute barbouillée de forêt noire. Je vous laisse imaginer la tête de ma mère 😂😂🙈. Je devais avoir 3,4 ans si je ne me trompe pas.

 une fleur: la rose pour mon côté fleur bleue.

Une couleur: le rouge

Un animal: le chat pour son côté félin et qu'il est limite narcoleptique. Il peut dormir autant qu'il veut 😅🤣

  

 

 JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Farah : Je te remercie de m'avoir donné l'opportunité de me présenter et de me faire connaître.

 

 

 

JM : Tu peux insérer ici le ou les liens de tes pages, blog etc...

 

Farah : Vous pouvez me retrouver sur Facebook:

https://www.facebook.com/Les-trouvailles-litt%C3%A9raires-de-Farah-111143687156933/

 

https://www.instagram.com/invites/contact/?i=16xkfv9js3f4y&utm_content=mce4jv8

 

Je suis sur Instagram sous le nom @les.trouvailles.de.farah. Installez l’application pour vous abonner à mes photos et vidéos. https://www.instagram.com/invites/contact/?i=16xkfv9js3f4y&utm_content=mce4jv8 
 

 

 

JM : - Merci Farah pour cet échange fort intéressant et sympathique.

 

Les amis je vous laisse poser vos questions sous ce post à Farah qui y répondra dès que possible.

 

 

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ANNONCE INTERVIEW CHRONIQUEUSE FARAH DJERADI - LUNDI 27 SEPTEMBRE 2021 - dans la journée - SUR MON GROUPE FB

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS
Bonjour les amis,
Je vous annonce donc ma 1ère interview chroniqueur-chroniqueuse et vous donne rendez-vous le LUNDI 27 SEPTEMBRE 2021 (dans la journée) pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Farah Djeradi, chroniqueuse littéraire.
A l'issue, vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions à Farah qui y répondra selon ses disponibilités.
A bientôt.

 

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ANNONCE INTERVIEWS CHRONIQUEURS ET CHRONIQUEUSES -dernier trimestre 2021 -

Ce vendredi 24 septembre j'ai réalisé ma dernière interview auteur de l'année 2021.
En effet, j'ai prévu de vous proposer, à partir du lundi 27 septembre -dans la journée - pendant environ trois mois, des interviews que j'ai réalisées avec des chroniqueuses et chroniqueurs du groupe.
J'espère que ces entretiens vous intéresseront et qu'ils permettront à ces blogueuses et blogueurs de sortir de l'ombre car ils s'investissent, sans compter, pour vous amis auteurs.
A lundi !
 

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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC MYLENE COURBET SUR MON GROUPE FB

GROUPE LECTEURS – AUTEURS :

LA PASSION DES MOTS

__________

 

 

INTERVIEW AUTEURE

Mylène COURBET

(Marry YOHSON)

 

 

 

JM : - Bonjour à tous

 

 

Notre amie Mylène COURBET a accepté, récemment,   de répondre à mes questions.

 

Je partage donc avec vous cette interview, à l'issue de laquelle vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions auxquelles Mylène répondra selon ses disponibilités.

 

 

 

 

JM : - Bonjour Mylène

 

Comment vas-tu ? Es-tu prête à répondre à mon petit interrogatoire ?

 

Mylène : - Bonjour Joëlle, je vais bien. J’espère qu’il en est de même pour toi. J’avoue que c’est la première fois que je suis ainsi interviewée. J’espère être à la hauteur de tes attentes ainsi que celles des membres du groupe “La passion des mots”. Et un grand MERCI pour cet accueil chaleureux.

Je suis prête à répondre à tes questions.

 

 

 

 

JM : - Question habituelle mais incontournable, peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Mylène : - Je me nomme Mylène et mon pseudo est Marry Yohson. Je suis née il y a déjà presque six décennies, donc plus très jeune ; dans quelques années, je serai à la retraite.

Je suis enseignante en lycée, en Droit et en Économie, depuis plus de 30 ans.

J’habite dans l’Ouest de la France, à Angers (Maine et Loire).

Je suis maman de deux enfants : mon jeune fils qui a 26 ans et mon grand qui aurait eu 30 ans cette année.

Je suis une personne très à l’écoute, sensible... on m’appelle souvent Mère Teresa. Je suis toujours inquiète pour les personnes que j’aime et même celles que je ne connais pas. Étant sur les réseaux sociaux, comme beaucoup d’entre nous, je ne peux rester insensible à la détresse humaine que je constate sur certains groupes à thème.

J’adore les animaux ; je n’ai plus qu’un seul chien et un chat. Deux de mes compagnons sont partis cette année. Je parle d’ailleurs dans mon livre des animaux, amis fidèles qui ne nous trahissent jamais.

 

 

JM : - Peux-tu nous parler en quelques phrases de ton premier roman ?

 

Mylène : - Oui bien sûr. Mon premier livre “Enfermé depuis tout petit” est un témoignage romancé. J’ai souhaité volontairement me distinguer des biographies et témoignages écrits à la première personne. Dans mon livre, je suis spectatrice de ma propre vie et je mets en scène des acteurs : Carole, Julien, Mathieu et Édith, les protagonistes principaux.

La fin tragique de Julien est annoncée dès le début du livre ; c’est, là aussi, une volonté de ma part de sensibiliser le lecteur dès les premières pages du récit.

Ce livre relate la vie torturée de Julien et les appels au secours de sa maman envers une société qui les abandonne.

Ce livre accuse, ce livre dénonce. C’est une histoire très dure qui doit interroger le lecteur sur les fondements mêmes de notre société.

Dans cette histoire, plusieurs thèmes sont abordés : la violence conjugale, la violence infantile, l’isolement social, les placements en foyers, les conditions d’incarcération, l’internement en institution psychiatrique.

Le choix de la couverture est primordial : elle résume à elle seule l’ambiance du livre : un enfant qui se cache, des yeux bleus, un rideau sombre, une fenêtre éclairée… tout a son importance et le lecteur en prend conscience peu à peu au fil de la lecture.

Le titre est aussi très évocateur : le lecteur s’interroge : « C’est un enfant qui est enfermé par ses parents ? On l’a séquestré ? Il a réussi à s’échapper ? On a fini par le tuer ?... »

Le lecteur découvre le choix du titre vers la fin du livre. Je n’en dis pas plus…

 

 

JM : - Sauf erreur de ma part, ce premier roman est un témoignage. Pourquoi ce choix et envisages-tu d'écrire dans un tout autre registre ?

 

Mylène : - Oui effectivement ce livre est un témoignage.

 

Le décès soudain de mon fils m’a fait réagir... Quelle maman ne réagirait pas ? Le jour de sa sépulture, je lui ai adressé une lettre qui a ému toutes les personnes présentes. Beaucoup m’ont dit que cette lettre les avait bouleversés, que j’avais une belle plume... Que c’était beau (j’ai mis cette lettre dans mon livre).

J’ai toujours pensé écrire un jour l’histoire de mon fils, raconter sa vie torturée... je n’aurais jamais pensé écrire à cause de sa disparition.

Ce livre a été, dans un premier temps, une vraie thérapie, mais aussi une façon de crier ma colère envers un système qui abandonne une famille en grande détresse.

La fin tragique du « héro » de ce livre a fait trois fois la Une de la presse régionale. Je suis, à l’heure actuelle, partie civile contre deux institutions d’État qui ont laissé mourir mon fils.

Ce combat sera relaté dans un deuxième livre qui sera la suite de “Enfermé depuis tout petit”. J’ai déjà le titre de ce second ouvrage, mais je ne peux pas en dire plus. Je vais me servir de certains éléments de l’enquête en cours pour ce titre.

C’est une histoire qui fait grand bruit dans ma région, c’est un fait de société mal connu à ce jour.

Grâce à cette histoire, aujourd’hui publiée, je souhaite que les choses bougent.

 

Donc, pour l’instant, je n’envisage pas d’écrire dans un autre registre, même s’il est vrai que, lorsque j’étais très jeune, 10 ou 12 ans, j’écrivais beaucoup de petites histoires de science-fiction. Mon esprit d’enfant débordait d’imagination. J’écrivais aussi des poèmes en comptant bien les syllabes et en ajustant des rimes.

 

 

JM : En évoquant ce thème, as-tu souhaité faire passer un message ?

 

Mylène : - En écrivant “Enfermé depuis tout petit”, le lecteur se rend compte, lui-même, du message transmis, page après page : notre système de santé, tout comme notre système judiciaire et carcéral, est totalement inadapté. Notre société assassine...

J’ai également voulu transmettre un message d’amour et j’espère que tous les parents qui connaissent de telles situations, ou même ceux pour qui tout va bien, comprendront que l’amour pour leurs enfants doit rester une priorité, quelles que soient les nombreuses incompréhensions ou difficultés familiales.

Beaucoup de nos jeunes partent à la dérive et ce livre démontre un amour inconditionnel d’une maman qui ne juge pas, qui essaie, par tous les moyens, de comprendre et d’aider son fils meurtri par une vie qui ne veut pas de lui.

 

 

JM : - Dans ce roman y a t-il des personnages qui te touchent particulièrement et qui te ressemblent ?

 

Mylène : - Le personnage qui me ressemble est Carole, puisque c’est moi. Les lecteurs semblent tous très touchés par cette maman qui se bat pendant vingt-huit longues années pour sauver son enfant.

Mathieu est le frère de Julien, le fils qui va bien mais qui cache sa profonde tristesse en voyant son grand frère se détruire à petit feu et sa maman en souffrir.

Édith est la mamy de Julien et Mathieu. Elle a un rôle central dans cette histoire. Toujours là pour aider au mieux son petit fils. Elle a dû faire face, tout comme Carole, au comportement inadapté de julien, aux insultes destructrices. Aujourd’hui, elle pleure son petit-fils continuellement (elle a 94 ans).

Et Julien, le protagoniste principal de cette histoire : cet enfant, cet adolescent, ce jeune adulte qui aura, tout au long de sa courte vie, subi, humiliation, violence, placement, incarcérations, internement...

Le combat de Carole était presque gagné, son fils Julien allait enfin être pris en charge… un espoir semblait se profiler. Malheureusement, tout s’est subitement arrêté. La famille sombre alors dans l’horreur, les questionnements... la colère…

Il y a également d’autres personnages dans cette histoire : ceux qui ont traversé la vie de Julien, ceux qui lui ont fait du bien, mais aussi ceux qui l’ont humilié, assassiné (c’est une métaphore).

 

Ce n’est pas très gai tout ce que je te raconte…

 

 

JM : - A qui as-tu confié ton manuscrit en première lecture (amie, membre de ta famille, bêta-lecteur) ?

 

Mylène : - Dans un premier temps, j’ai confié mon manuscrit à une amie qui m’a encouragé à le publier. Elle-même l’a confié à ses amis et là, je suis retombée de mon petit nuage. Les critiques ont été très vives : on a jugé la maman dans l’histoire (donc moi), mon style d’écriture trop hachuré, pas assez travaillé... Bref beaucoup de critiques négatives.

 

J’ai décidé à ce moment là, de tout arrêter... Mon rêve d’écrire pour rendre hommage et informer un large public s’écroulait.

Je me disais « Tu n’es pas à la hauteur, arrête de te prendre pour une écrivaine !!! »

 

Après réflexion, j’ai recherché sur Internet “Comment écrire un livre ?”. J’ai alors constaté que toutes les étapes d’écriture étaient respectées : une trame, un message, un style...

J’ai ainsi contacté un spécialiste de l’écriture en Vendée et je lui ai demandé s’il pouvait m’aider. Ce monsieur aide principalement à l’écriture d’un livre... mais mon récit était déjà écrit… Nous avons alors échangé et je lui ai transmis mon manuscrit (retravaillé entretemps).

Sa réponse a été très encourageante : « C’est une histoire écrite avec le cœur, avec un style dans l’air du temps, j’aime beaucoup, vous écrivez très bien... ».

Il m’a fortement encouragée à ne pas baisser les bras et à publier mon ouvrage. Je ne le remercierai jamais assez... Nous restons en contact (je lui ai offert mon livre depuis sa publication).

 

Mais avant de publier mon manuscrit, et après de nombreux remaniements, plusieurs personnes de mon entourage l’ont corrigé, recorrigé. En tant qu’auteure, on ne voit plus les fautes...

Après plus d’un an de réflexion et de réajustement, j’ai enfin publié mon récit.

 

Aujourd’hui, le livre “Enfermé depuis tout petit” est à nouveau en correction, mais auprès d’une professionnelle, car malgré les nombreuses vérifications, il restait encore quelques coquilles et des erreurs de typographie (cela ne gêne en rien la lecture actuelle). Il sera republié l’année prochaine.

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire éditer ton livre ?

 

Mylène : Sur les conseils de ce professionnel en ateliers d’écriture j’ai publié mon livre en autoédition chez Librinova.

Je suis très satisfaite de leurs nombreux services.

J’ai choisi le service qui propose la diffusion du livre sur toutes les librairies en ligne. Est inclus, dans ce pack, le suivi des ventes et des commentaires.

Je n’ai pas choisi la correction via un logiciel ni les services d’un infographiste, ni les services de promotion, à mon sens trop cher.

Dès que j’ai reçu la maquette de mon livre, avant publication, j’ai constaté de mauvais paramétrages, j’ai ainsi tout réajusté.

On constate souvent de mauvais paramétrages dans des livres autoédités (pas de justification de texte, changement de style de caractères, police qui change d’une page à l’autre…). Je ne souhaitais pas que mon livre soit mal paramétré : je suis assez pointilleuse sur ce sujet (déformation professionnelle !).

 

Pour mon prochain livre, je me pose quelques questions : est-ce que je tente les maisons d’édition à compte d’éditeur ? À compte d’auteur ?

L’histoire que je raconte étant médiatisée, j’ai peut-être mes chances.

En tout cas, ma seule tentative, à ce jour, a été un refus. L’explication a été formelle « on ne prend pas des auteurs autoédités » (mon livre n’a même pas été lu !!).

 

Si je tente les maisons d’édition, je risque de ne plus avoir la main sur le choix de mon titre, la couverture, les textes… Donc je réfléchis pour la suite… En aucun cas je changerai mon titre ni la couverture.

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et peux-tu nous en dire quelques mots ?

 

Mylène : - Comme je le disais précédemment, mon projet est d’écrire la suite de l’histoire du livre « Enfermé depuis tout petit ».

J’ai déjà une bonne partie de l’histoire en note sur des fichiers. Mais je ne peux rien révéler, même pas donner en première correction mes écrits. Ce second livre dévoilera l’enquête qui est actuellement en cours, les expertises et contre-expertises. Ayant eu accès au dossier, je suis tenue, pour l’instant, sous le secret de l’instruction judiciaire.

Donc, ce deuxième ouvrage ne paraîtra que lorsque le procès aura eu lieu. Déjà plus d’un an et demi d’investigation et ce n’est pas fini… Nous connaissons tous la lenteur de la justice française. Mais, en tant que partie civile, je comprends à présent pourquoi : les enquêteurs font un travail remarquable, donc long, et évitent ainsi tout vice de procédure.

Mon prochain livre sera peut-être publié dans 2 ou 3 ans, dans le meilleur des cas.

Bien sûr, à ce jour, je ne connais pas la fin. Y aura-t-il des condamnations pour homicide volontaire ? Les personnes qui ont laissé mourir mon fils, seront-elles relaxées ? Notre institution sera-t-elle au cœur des débats ?

 

 

JM : - Que représente pour toi l'écriture ?

 

Mylène : - L’écriture représente pour moi une délivrance : mettre sur papier des mots et mes maux.

Ce premier livre est une thérapie, mais il transmet aussi un vrai message sur un fait de société, peu ou mal connu.

Donc, en écrivant, je désire crier toute ma colère contre notre système qui fonctionne mal et qui est complètement inadapté.

Je souhaite informer. D’ailleurs, le journaliste référent dans cette affaire a écrit « Un livre pour rendre hommage et s’informer ». Tout est dit.

 

 

JM : Comment écris-tu (sur des carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?

 

Mylène : - J’écris principalement et directement sur l’ordinateur. Par contre, dès qu’une idée me vient en tête, je la note sur un petit carnet de façon à ne pas l’oublier. Mon carnet est ainsi rempli d’annotation, de réflexion…

J’ai déjà pris plein de notes pour le prochain livre. Des écrits très précis car dans la prochaine histoire, chaque élément aura son importance.

Je mène de mon côté ma petite enquête et chaque découverte est bien conservée. Toutes mes recherches serviront à l’écriture de mon prochain livre. Ce sera, je pense, un ouvrage sur la face cachée de certaines de nos institutions. Donc je vais « taper » fort, avec un titre choc. J’en parlais précédemment…

 

 

JM : -Envisages-tu de participer à des séances de dédicaces, de rencontrer tes lecteurs et lectrices ?

 

Mylène : - Dans un premier temps, je souhaitais rester à l’écart de toute médiatisation, vue la procédure en cours (d’où mon pseudo qui n’est pas le fruit du hasard).

J’ai eu l’aval de mon avocat : il ne fallait rien dévoiler dans ce 1er livre qui pourrait nuire à l’enquête.

Depuis 6 mois, je reste un peu dans l’ombre… j’ai refusé des salons de dédicaces par peur d’être reconnue (par des personnes de ma région… je ne suis pas populaire non plus !!).

Aujourd’hui, j’ai pris plus de recul et j’accepterai volontiers de participer à des séances de dédicaces.

Le port du masque encore obligatoire va m’aider à ne pas être totalement identifiée…

Par contre, maintenant je ne peux plus me cacher de vous tous puisque j’ai transmis ma photo !!

J’aimerais rencontrer physiquement des lecteurs et lectrices que je ne connais pas.

Les retours de lecture se font principalement via les sites des librairies en ligne, les groupes sur FB et les messages que l’on m’envoie. Un dialogue en face à face serait très enrichissant. Et les lecteurs et lectrices sont toujours curieux de savoir qui se cache derrière ces écrits.

 

 

JM : Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?

 

Mylène : - Oui, je suis sensible à la critique littéraire et cette sensibilité va dans les deux sens.

Lorsque les lecteurs disent : « J’ai pleuré en lisant votre livre », « Je referme ce livre, totalement bouleversé », « C’est le cœur à l’envers que le lecteur en ressort », “Ce livre m’a lancé une flèche en plein cœur"… Je suis bouleversée moi-même et je me dis que j’ai réussi à transmettre les émotions.

J’avoue que tous les commentaires vont dans ce sens : c’est plutôt très positif et très encourageant pour moi qui ne suis pas une professionnelle.

Je vérifie régulièrement les commentaires sur les librairies en ligne et je compte les étoiles. (C’est tellement important ces fameuses étoiles !!)

Sur un site que je ne nommerai pas, je lis un très beau commentaire et seulement 3 étoiles et demi. Et là je ne comprends pas, je m’interroge. Peut être une personne qui note plus dur (C’est comme les profs !!!)

Puisque c’était une chroniqueuse à qui j’avais gracieusement envoyé mon livre, je la contacte et lui demande de m’expliquer sa notation : « C’est une histoire qui m’a bouleversée, ce qui m’a gênée c’est l’emploi à la 3e personne et non pas à la 1re. Vous comprenez ce que je veux dire ? »

Et là, je me rends compte que je ne suis pas prête à être confrontée à une critique négative… et je pars dans des explications pour me justifier… voire même lui dire qu’elle a peut être raison…

Mais non, je reste sur ma décision. Je veux me démarquer des biographies et témoignages à la première personne (« je »).

 

En ce qui concerne les réseaux sociaux, je pense qu’ils sont indispensables pour faire connaître son ouvrage.

À part les amis, la famille… il faut trouver plusieurs moyens de promotion.

J’ai alors créé une page auteure sur FB (Marry Yohson auteure). Sur cette page je partage des citations en rapport avec mon livre, je cite quelques extraits du récit, je fais des retours de lecture d’auteurs inconnus, je publie en toute transparence le nombre de mes ventes, mon classement sur Librinova et même sur Amazon. J’ai atteint depuis peu plus de 1 000 abonnés. Je n’ai pas fait 1 000 ventes !!! Et je n’ai pas 1 000 commentaires !!! Mais qui sait ? Peut-être un jour ?

J’ai également rejoint un grand nombre de groupes en France, en Belgique et au Québec. Ces groupes sont très divers : certains sont uniquement pour les lecteurs, d’autres pour les nouveaux auteurs, d’autres aux thèmes très spécifiques (par exemple : sur l’aliénation parentale, sur les violences conjugales, sur les enfants maltraités, sur les animaux…).

Quand cela s’y prête, je propose mon livre. Je pense avoir réalisé de nombreuses ventes grâce à tous ces contacts.

J’utilise certaines stratégies afin d’attirer les futurs lecteurs, via ma page auteure et via des groupes de lecture (Mais cela reste bien sûr confidentiel).

Mon livre a aussi été mis en avant dans un blog non littéraire et là aussi, des personnes ont apprécié l’histoire.

J’attire enfin un public très diversifié en pratiquant du dépôt ventes dans des grands magasins et cela fonctionne plutôt bien. Je recharge régulièrement les étals.

 

Donc je pense que tous ces moyens de communication sont essentiels pour se faire connaître et partager ses écrits.

 

 

JM : - Que penses-tu de l'édition numérique ? (avantages – inconvénients)

 

Mylène : - Le livre que je propose est en format numérique et broché.

Pour l’instant, le format numérique représente un tout petit pourcentage de mes ventes (moins de 10%).

Les avantages du numérique : pour les lecteurs compulsifs c’est une très bonne solution. Cela leur permet d’acheter à moindre coût de nombreux ouvrages. Plus besoin de pousser les murs pour entasser tous leurs livres, plus besoin d’abimer les livres dans les valises quand ils partent en vacances. Certains disent « et hop dans ma PAL » d’autres, « ...dans ma PAA ». C’est un langage que j’ai appris. Mais j’ai aussi compris que dans la PAL, il y a des centaines de livres en attente de lecture pour beaucoup, et dans la PAA, ce n’est pas sûr que le lecteur se souvienne de mon livre.

Les inconvénients du numérique : personnellement j’ai beaucoup de mal à lire le livre d’un auteur sur écran. J’avoue, je ne suis pas équipée avec une tablette spécialement prévue pour la lecture numérique.

Le papier reste, à mon sens, essentiel pour ressentir des émotions. C’est une question de perception.

 

 

 

JM : - Quels sont tes auteurs préférés ? Et quel est ton dernier coup de coeur littéraire ?

 

Mylène : - Je ne suis pas attachée à un auteur en particulier ; j’aime la diversité dans les récits, la façon dont ils sont racontés.

Par contre, mon dernier coup de cœur est un livre d’une auteure peu connue « D’une âme à l’autre », de Florence Tassoni. J’ai eu la possibilité de discuter avec elle, via les réseaux sociaux et son livre m’a beaucoup touchée, m’a fait réfléchir et m’a donné de l’espoir. Certaines phrases me restent toujours en mémoire « Ce n’est pas la peine que tu viennes sur ma tombe, je n’y suis pas ».

J’ai, bien sûr, d’autres coups de cœur en littérature, « Les fleurs du mal » de Baudelaire, « Les fourberies de Scapin » de Molière, « Vipère au poing » d’Hervé Bazin, « Le journal d’Anne Frank »… tant d’ouvrages lus pendant ma jeunesse qui me restent en mémoire.

 

 

JM : - Quel livre découvert dans ton enfance t'a donné l'envie d'écrire ?

 

Mylène : - Plusieurs livres m’ont marquée. Je lisais toutes les histoires de Pierre Bellemare, les histoires d’Alfred Hitchcock et beaucoup de témoignages.

Le livre dont je me souviens le plus est « Le journal d’Anne Frank ».

Une histoire que nos jeunes devraient s’empresser de lire. Les émotions sont tellement bien retranscrites qu’elles nous transmettent des valeurs humaines et morales.

Notre société part tellement en vrille aujourd’hui que des histoires vraies, sensibles, terribles, devraient faire réfléchir un plus grand nombre. Étant au contact de jeunes, je suis bien placée pour savoir qu’ils ne possèdent plus les codes (pas tous heureusement).

Ayant lu un grand nombre de témoignages, je pense qu’inconsciemment ces histoires m’ont donné l’envie d’écrire et le besoin de partager un récit de vie.

 

 

JM : - A quelle époque aurais-tu aimé vivre ?

 

Mylène : - Je suis née dans les années 60 et je pense que c’est une bonne époque. Je suis issue d’un milieu ouvrier où beaucoup de choses manquaient mais où personne ne se plaignait. Nous avions la leçon de morale à l’école tous les jours et cela nous a permis de grandir.

En tout cas, je n’aurais pas aimé vivre à une autre époque. D’ailleurs je ne me suis jamais posé la question.

Les jeunes d’aujourd’hui vivent dans une société, certes très moderne, mais pleine de tentation, d’addiction qui sont, à mon sens, néfastes pour leur construction.

 

 

JM : - Quel est ton film, ta série culte ?

 

Mylène : - Plusieurs films m’ont marqué :

« Le vieux fusil » : Film de 1975 tiré d’une histoire vraie. Les acteurs Romy Schneider et Philippe Noiret sont brillants, touchants, bouleversants. Les scènes sont dures et très réalistes. Robert Enrico, le réalisateur, a su, avec un très grand professionnalisme, parfaitement décrire l’horreur des faits de l’époque.

C’est certain que je n’aurais pas aimé vivre cette période de l’histoire qui a marqué et marquera toutes les générations.

Mina Tannembaum” : Film de 1994 réalisé par Martine Dugowson. L’actrice principale est Romane Bohringer. Une véritable histoire d’amitié d’enfants de juifs. Deux jeunes filles veulent être aimées et souhaitent vivre libre du poids du passé de leurs parents. Très belle histoire très rarement rediffusée sur nos chaînes de télévision.

 

Donc mes choix s’orientent vers des histoires qui nous font réfléchir j’adore les silences dans certaines scènes.

 

 

 

 

 

JM : - Quel genre de musique écoutes-tu et écris-tu en musique ?

 

Mylène : - J’écoute presque tous les genres de musique. Je ne suis pas très fan de certains chanteurs ou chanteuses actuels où je ne comprends pas les paroles. J’aime plutôt les chansons à texte, celles où on peut s’identifier, celles qui nous parlent, celles qui nous donnent le frisson.

J’ai longtemps été hermétique au rap, mais mon fils était un rappeur auteur et compositeur. Ses textes reflètent son existence torturée, ses mots sont pleins de poésie « Mon stylo pleure de douleur », plein de vérité « On me recherche comme les Daltons », pleins de colère « Passe moi mon phone, la matonne, sinon je te cartonne »… J’ai mis un de ses textes dans mon livre.

Aujourd’hui j’écoute sa musique et sa voix devient immortelle.

 

J’aime beaucoup les groupes de rock : Rolling Stones, Le groupe Téléphone, AC/DC, U2, Queen…

 

En revanche, je n’écris pas en musique, mais dans un profond silence. J’ai besoin d’être hyper concentrée pour écrire et pour me plonger dans l’histoire sinon je perds vite la suite dans mes idées. Ça doit être l’âge !!!

 

 

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Mylène : - Lorsque j’avais une douzaine d’années, je suis allée visiter le Centre Beaubourg à Paris, avec ma classe. Les œuvres de Magritte étaient exposées et je suis tombée littéralement sous leur charme, si bien qu’en rentrant de cette excursion, j’ai voulu peindre.

J’ai réalisé, à l’époque, beaucoup de reproductions de Magritte à la peinture à l’huile et d’autres toiles que j’exposais dans ma chambre.

Puis, par manque de temps, j’ai arrêté, puis repris à des périodes de ma vie où j’avais besoin de m’évader à travers la peinture. J’ai appris à utiliser d’autres techniques : tableaux structurés, en relief (soie façonnée), peinture au couteau… J’ai ainsi réalisé un certain nombre de toiles que ne n’ai jamais exposées, par pudeur, je pense. J’ai créé une page FB pour mes toiles “Les Toiles de MyMy”, uniquement pour partager cette passion.

La peinture a été pour moi une façon de retranscrire mes états d’âme comme aujourd’hui je le fais avec l’écriture.

 

 

JM : - Quel est ton proverbe préféré ?

 

Mylène : Mon proverbe préféré est : « Le destin est invincible ». C’est un proverbe latin très ancien (1662) qui reflète parfaitement l’esprit de mon livre. D’ailleurs mon premier chapitre nous fait réfléchir sur notre destin : « La vie est-elle un chemin tracé ? ». Grande réflexion psychologique dont personne n’a la réponse. Julien subira toute sa vie un destin qui le conduira à sa mort. Il s’est toujours passé quelque chose qui l’empêchait d’avancer et de suivre le bon chemin (je le raconte dans mon livre).

 

 

JM : - Si tu étais un fruit, une couleur, une fleur, un animal, un dessert ? Tu serais :

 

Mylène : - Si j’étais un fruit, je serais une pêche pour sa peau douce et son goût parfois sucré, mais à d’autres moments sans goût ou amer.

Si j’étais une couleur, sans hésitation je serais le bleu. C’est une couleur chaude qui représente l’immensité et la profondeur d’un regard, son regard. Mais le bleu signifie aussi, je pense, la chaleur dont j’ai besoin depuis toujours.

Si j’étais une fleur, laquelle ? J’aime toutes les fleurs ! Peut-être une rose avec tous ses symboles, mais une rose immortelle et je l’offrirai à la colombe qui s’est envolée vers le ciel pour la donner à mon fils.

Si j’étais un animal, je serais un chien pour sa fidélité. Comme nos amis les animaux (et surtout les chiens) je suis fidèle en amitié. Le chien que je possède actuellement est son chien, celui qui le rassurait, son ami fidèle qui, aujourd’hui, nous réchauffe nos cœurs.

Un dessert ? Il y a tellement de desserts que j’aime (je suis gourmande !!), mais ma préférence est la tarte aux fraises sur une pâte bien moelleuse avec une crème douce et, bien sûr, nappée de chantilly. Cela signifie quoi ? Je ne sais pas… peut-être ôter toute amertume à ma vie bien chamboulée et la saveur de ce dessert doit sûrement m’apaiser.

 

 

 

 

JM : - Si tu devais partir sur une île déserte quel objet incontournable à tes yeux emporterais-tu ?

 

Mylène : - Je pense immédiatement à mon téléphone pour m’informer de l’actualité sur Internet, voir et répondre à de nombreuses notifications sur les réseaux sociaux, vérifier mes ventes, les commentaires et les étoiles… Mais sur une île déserte, à quoi bon avoir son portable ?!! Cela serait totalement inutile. Alors j’emmènerais mon livre et je le relirais encore et encore. Et si je rencontrais sur cette île quelqu’un, je lui raconterais l’histoire. Mais cela serait sans doute improbable… donc je me parlerais à moi-même et essayerais de comprendre tout ce qui s’est passé.

 

 

JM : - Quel mot te définit le mieux ?

 

Mylène : Cette question me fait réfléchir…

Comment les personnes me définiraient le mieux : sympathique, sensible, respectueuse, à l’écoute.

Comment moi je me définirais : bienveillante, honnête, sensible, à l’écoute, créatrice.

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Mylène : J’espère ne pas avoir été trop longue dans toutes ces réponses.

Je te remercie infiniment, Joëlle, de m’avoir donné la parole.

J’ai ainsi pu dévoiler quelques traits de ma personnalité et présenter mon livre qui est un véritable hommage à mon fils. J’espère que « de là- haut », il est fier de moi, sa maman, et qu’il comprend mon combat aujourd’hui, lui qui se cachait tout le temps, lui qui détestait être pris en photo, lui qui ne voulait jamais qu’on parle de lui.

Aujourd’hui, il est au-devant de la scène.

 

Merci beaucoup Joëlle pour cette interview. Merci à vous tous.

 

 

 

 

 

JM : - Merci Mylène pour ce très agréable moment passé en ta compagnie.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Mylène qui y répondra cet après-midi et ce soir sous ce post.

https://www.facebook.com/Autoedite

 

 

INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC MYLENE COURBET SUR MON GROUPE FB

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Bonjour aujourd'hui mercredi voici ma chronique concernant : "LE REGARD DE JEANNE"

« LE REGARD DE JEANNE »

Jean-Guy SOUMY

Editions PRESSES DE LA CITE

TERRES DE FRANCE

2 septembre 2021

269 pages

 

Présentation

 

Le Regard de Jeanne, ou l’union de deux solitudes et la traversée d’un monde disparu, celui des foires et des artistes itinérants, au XIXe siècle. Un magnifique roman d’initiation, de transmission, sur la vie, ses secrets, et un art naissant, la photographie.


 

Rien ne prédestinait Jeanne à cette vie-là.

Orpheline de seize ans, placée dans une ferme en Corrèze, elle a un jour le courage de fuir le destin tracé pour elle, entre servitude, ignorance et violence.

Le hasard lui fait croiser le chemin de Florimont, qui la prend sous son aile dans sa roulotte. Il lui enseigne son art, celui, magique et naissant, de la photographie en ces années 1860. De foires en villages, l’homme immortalise familles, demeures et paysages, et tient boutique l’hiver à Clermont-Ferrand. Jeanne tisse avec son mentor un lien quasi filial qui révélera leurs parts secrètes.

Et d’apprentissages en rencontres, Jeanne grandit, son regard s’affine…

Le Regard de Jeanne, traversée du monde disparu des foires et des artistes itinérants au XIXème siècle, est aussi le beau roman d’une émancipation.

 

L'auteur

 

Romancier populaire, Jean-Guy Soumy est né dans la Creuse. Membre de l'Ecole de Brive et de la Nouvelle Ecole de Brive, il est notamment l'auteur de La Belle Rochelaise (Prix des Libraires, 1998) et de la trilogie Les Moissons délaissées chez Robert Laffont, et aux Presses de la Cité du Voyageur des Bois d'en Haut et d'Une femme juste.

 

 

Mon avis


Je remercie les Editions PRESSES DE LA CITE et en particulier Marie-Jeanne de m'avoir permis de lire, en service de presse, « Le Regard de Jeanne », roman de Jean-Guy SOUMY. J'ai ainsi retrouvé la très belle plume de cet auteur dont j'ai lu un grand nombre d'ouvrages.

 

Jean-Guy SOUMY nous emmène en 1860 en Corrèze où Jeanne, orpheline âgée de 16 ans, vient d'être placée dans une ferme par sa marâtre. Le maître étant violent, la jeune fille terrorisée prend la fuite avant que celui-ci ne la viole.

 

Nous assistons à sa rencontre avec Florimont, un homme d'un certain âge, qui exerce le métier de photographe ambulant, allant de ferme en ferme, de foire en foire, de village en village dans sa roulotte tirée par une jument.

 

Jeanne découvre alors ce métier auquel Florimont va l'initier.

 

L'auteur décrit à merveille les traits tant physiques que psychologiques des protagonistes de son roman, leurs émotions et leurs sentiments, les rendant ainsi authentiques et attachants.

 

Au fil des mots de Jean-Guy SOUMY, des souvenirs nous reviennent en mémoire du temps où nos ancêtres nous parlaient de ces photographes qui se cachaient derrière un voile noir pour capturer les scènes de la vie quotidienne et ainsi  les immortaliser....

 

J'ai bien aimé cet ouvrage touchant et nostalgique qui aborde divers thèmes tels que l'amitié, les débuts de la photographie, l'homosexualité, l'émancipation de la femme...

 

Un très bon moment de lecture.

 

 

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Bonjour aujourd'hui mardi voici ma chronique concernant : "LES PIANOS DE LA VICTOIRE"

« LES PIANOS DE LA VICTOIRE »

Martine PILATE

Editions de BOREE

19 août 2021

336 pages

 

Présentation

 

Née d’un mariage mixte au sein d’un foyer aimant et protecteur, Lucile du­ Plaissant doit pourtant affronter tous les jours la politique ségrégationniste de La Nouvelle-Orléans. La jeune femme à la voix chaude et puissante, bercée par le jazz dès sa plus tendre enfance, rejoint Chicago avec la ferme intention de faire une carrière de chanteuse.

 

Mais, déçue par l’accueil réservé aux Afro-Américains dans la Ville des vents, elle traversera l’océan pour fouler les scènes plus enthousiastes de Paris. Lui sera-t-il alors possible de revenir en Louisiane pour reprendre le fil de son histoire ?

 


 

L'auteure

Martine Pilate est née à Marrakech en 1947. Elle a passé de longues années à l'étranger (Angleterre et Italie principalement). Après des études littéraires, elle s'est tournée vers le Droit. Depuis une quinzaine d'années, elle se consacre entièrement à l'écriture. Après avoir vécu dans la région de Montpellier, elle est à présent installée en Provence, et s'implique dans des actions culturelles.


 

Extrait

« Comment faire pour ne pas vivre au travers

                                             du regard des autres ? »


 


 

« Il faut leur montrer notre valeur et surtout ne pas laisser voir que leur attitude nous touche. Un jour, les choses changeront. Nos pères étaient des esclaves, aujourd'hui nous disposons de nos vies. Leur pollution mentale se dissipera petit à petit grâce à nos frères qui oeuvrent pour nos droits. Nous avons tous un rôle à tenir dans cette marche vers une liberté simplement humaine : c'est important, car on oubliera un jour les insultes, mais on se souviendra du silence et de la passivité de nos amis. Alors bats-toi, transporte notre voix, martèle leurs oreilles avec tes mots, impose-toi, exulte et tu trouveras une sorte de paix ! »   



 


 

Mon avis

Je remercie les Editions de BOREE et en particulier Virginie de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Les Pianos de la Victoire », roman de Martine PILATE, auteure dont j'ai lu tous les ouvrages tant j'aime sa très jolie plume.

 

Martine PILATE nous conte le destin de Lucile, entre 1920 et 1940, une jeune métisse qui rêve de devenir chanteuse de blues.


La jeune femme, soutenue par sa famille et influencée par Betty Smith, Sidney Bechet, Louis Armstrong qu'elle aura la chance de rencontrer, va-t-elle réussir à exceller dans cette carrière ?


 

L'auteure nous fait voyager aux côtés de notre héroïne qui est forte et déterminée, de la Nouvelle Orléans à Chicago, Paris et en Louisiane.

Au fil de ses si jolis mots, nous percevons les notes de musique émanant des pianos...


 

J'ai beaucoup aimé ce roman régional historique très bien écrit et touchant qui aborde divers thèmes tels que le jazz, les avancées médicales, la ségrégation raciale.. que j'ai lu pratiquement d'une traite tant il m'intéressait.


 

Un très bon moment de lecture.


 

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ANNONCE INTERVIEW MYLENE COURBET VENDREDI 24 SEPTEMBRE 2021 - dans la journée - SUR MON GROUPE FB

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS
Bonjour les amis,
Hier LUNDI 20 SEPTEMBRE 2021 j'ai réalisé ma 290ème interview.
Je vous donne rendez-vous le VENDREDI 24 SEPTEMBRE 2021 (dans la journée) pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Mylène Courbet.
Ce sera ma dernière interview auteur de l'année 2021.
A l'issue, vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions à Mylène qui y répondra selon ses disponibilités.
A bientôt.

 

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Bonjour aujourd'hui lundi voici ma chronique concernant : "LES FIANCES DE l'ETE"

« LES FIANCES DE L'ETE »

Tome 1

Christian LABORIE

PRESSES DE LA CITE

TERRES DE FRANCE

19 août 2021

460 pages

 

Présentation

 

Entre la Lozère et Paris. Famille, amour, talent, tout est promesse dans la vie d'Ariane. Mais la guerre puis l'Occupation sonnent le glas des jours heureux et dessinent d'autres lendemains. Du pire... au meilleur...

Eté 1939, en Lozère. Tout sourit à Ariane et Raphaël... Leur jeunesse, l'amour qui les unit, un horizon plein de promesses. Il sera architecte, elle se rêve créatrice de modèles de chaussures dans l'entreprise florissante de son père. Le bonheur est là, à portée de main.

Mais, deux mois après leurs fiançailles, Raphaël apprend sa mobilisation. Des vies suspendues à la guerre. Lui, enrôlé dans la Résistance, est bientôt fait prisonnier. Elle, est prête à tout pour le sauver, en dépit des dangers.
Son geste – fou, inconscient, courageux ? – va faire vaciller tout ce en quoi elle croyait.
Ariane ne sera plus jamais la même. Son destin non plus... Pour le pire et le meilleur.
La saga d'une grande héroïne portée par la passion et le talent dans le tumulte de l'Histoire.


 

L'auteur

Après des études d’histoire-géographie et une maîtrise de géographie rurale, il a enseigné dans le Pas de Calais pendant six ans, successivement au lycée de Carvin et au collège de Billy-Montigny, puis il s’est installé dans le Gard en 1978. Cévenol d’adoption, il vit depuis cette date à Saint Jean du Pin entre Alès et Anduze, où il écrit depuis 1995.
Ses deux premiers romans, "Les Naufragés du déluge", et "Dieu est toujours quelque part" (édité depuis sous le titre "Le Brouillard de l’aube") ont été récompensés en 1997 et 1998 par une médaille d’argent et une médaille d’or de l’Académie internationale de Lutèce (Paris).
Il a écrit plusieurs romans dont l’"Arbre à palabres" qui a obtenu le troisième prix d’Arts et Lettres de France de Bordeaux et la médaille de bronze de la ville de Toulouse en 2000. En 2001, il a été lauréat, pour ce même roman, du Prix Découverte décerné par la Poste-France Télécom, et du Prix Mémoire d’Oc décerné par la CRAM de Midi Pyrénées en 2004, pour "Le Chemin des larmes".

Auteur de roman régionaliste, il connaît un vif succès, avec: "L’Arbre à pain" (2003), "Le Chemin des larmes" (2004), "L’Arbre d’or" (2007), "Les Sarments de la colère" (2009), "Les Hauts de Bellecoste" (2011), "La Promesse à Élise" (2017). Christian Laborie a obtenu le Cabri d’Or 2013 pour "Les rives blanches".


 


 

Mon avis

 

Je remercie les Editions PRESSES DE LA CITE et en particulier Marie-Jeanne de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Les Fiancés de l'été », roman de Christian LABORIE, auteur dont j'ai lu pratiquement tous les ouvrages tant j'aime sa plume fluide et précise.


 

Christian LABORIE nous transporte en 1939 en Lozère où nous faisons connaissance avec Ariane et Raphaël, deux amoureux insouciants qui se sont fiancés et envisagent de se marier.


Toutefois la Seconde Guerre Mondiale va bouleverser tous leurs projets..


 

Comme à son habitude, l'auteur nous offre un magnifique roman historique romancé en nous contant le destin d'Ariane. Il décrit avec moult détails le travail à l'usine de chaussures du père d'Ariane, l'engagement des jeunes dans la résistance, les horreurs de la guerre, le monde de la peinture et de la haute-couture. Un vrai régal.


 

J'ai beaucoup aimé cet ouvrage émouvant, empli d'amour et d'espoir, triste et dur certes selon les passages mais qui reflète parfaitement un pan obscur de l'Histoire de notre pays sous l'occupation allemande.


Un excellent moment de lecture que je conseille vivement aux amateurs du genre.


 


 

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