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Bonjour aujourd'hui lundi voici ma chronique concernant : "LES FORTUNES DU COEUR"

« LES FORTUNES DU COEUR »

Mary NICHOLS

ARCHIPOCHE

21 août 20196

517 pages

 

Présentation

 

La vengeance n'a qu'un prix : l'amour
 

L’année de ses seize ans, Sarah Jane est embauchée comme femme de chambre chez les Chevington. Jusqu’alors, elle n’avait connu que la ferme puis l’orphelinat.
 
Au château, Sarah Jane découvre le luxe : un monde qu’elle n’imaginait même pas. Elle se met a lire et rêver d’une autre vie. Pourtant, lorsqu’elle tombe amoureuse d’un mystérieux gentleman, qu’elle baptise du nom de Pâris, cette liaison qui pourrait être le début d’une merveilleuse aventure ne fait que souligner l‘abîme social qui la sépare de son amant.
 
Enceinte, Sarah Jane est chassée du manoir. Sa seule richesse : le bijou ancien que lui a donné Pâris. Sa seule arme : la volonté farouche de prendre sa revanche.

 

L'auteure

 

Mary Nichols est l'auteure de nombreux romans féminins, sagas comme romances historiques. Plusieurs de ses livres ont été distingués par des prix.

 

Mon avis

 

Je remercie ARCHIPOCHE et en particulier Mylène (Editions l'Archipel) de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Les Fortunes du cœur », roman de Mary NICHOLS.

 

Dès les premières pages, l'auteure nous plonge dans le vif du sujet en nous faisant découvrir notre héroïne Sarah Jane alors âgée de 13 ans et son petit frère Billy, tous deux orphelins de mère puis de père..

 

Les deux jeunes enfants luttent pour survivre seuls mais, chassés de la ferme familiale, ils sont contraints de rejoindre l'hospice (orphelinat) où la vie est bien triste et difficile.

 

Nous suivons donc l'incroyable destin de Sarah Jane qui est une jeune fille courageuse, ambitieuse, volontaire, passionnée, éprise de liberté et de pouvoir.

Son but premier est d'apprendre, par tous les moyens, à lire et écrire afin d'acquérir une meilleure position sociale. Bien qu'étant un personnage attachant, Sarah Jane a eu des réactions et pris des décisions qui m'ont parfois un peu révoltée..

 

L'auteure dépeint avec brio la misère des uns face à la richesse des autres, nous transportant du milieu des ouvriers de chantiers, au faste du manoir des Chevington..

 

J'ai beaucoup aimé ce roman féminin bouleversant, triste mais empli d'espoir, qui aborde les débuts du rail en Angleterre, la misère, les différences de classes sociales et d'instruction des enfants, tout en faisant un joli clin d’œil à la mythologie.

 

Je l'ai lu en deux soirées tant j'avais hâte d'en connaître le dénouement.

 

Un bon moment de lecture.

 

 

 

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Bonsoir je partage l'interview que j'ai réalisée ce soir avec Virna LORENTZ sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEUR

Virna LORENTZ

Vendredi 27 septembre 2019 à 18h00

différé

 

JM : - Bonsoir à tous,

 

  • Je vous ai parlé sur ces pages de Virna LORENTZ que je compte parmi mes fidèles amies et dont j'ai lu le premier roman « Lune Pourpre ». Virna a gentiment accepté de répondre récemment à mes questions.

 

JM : - Bonsoir Virna

 

  • Comment vas-tu ? Es-tu prête à « passer sur le gril » ?

 

Virna : Bonsoir Joëlle, ravie d’être parmi vous. Je n’ai jamais été aussi prête. Je suis tout ouïe !

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Virna : Je vis dans les Alpes-Maritimes et suis linguiste de formation, traductrice-interprète spécialisée en droit international pour être exacte. Je parle cinq langues et j’ai exercé ma profession pendant près de quinze ans avant d’exaucer mon vœu le plus cher, l’écriture.

 

JM : - Que représente pour toi l'écriture ?

 

Virna : Un univers dans lequel je peux donner vie à des personnages, un monde infini de possibilités et de création. Un espace de liberté absolue, sans barrières ni frontières. L’écriture a supplanté mon ancienne activité professionnelle, même si mes connaissances de linguiste me donnent des ailes au fil des pages que je noircis.

 

 

 

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de ton premier roman fort prometteur d'ailleurs : « Lune Pourpre » ?

 

Virna : L’intrigue de LUNE POURPRE me tenait à cœur depuis fin 2002, et pourtant, je n’avais jamais songé à l’écriture jusqu’à ce que l’histoire s’impose à mes neurones. Je venais de découvrir pour la toute première fois la Normandie. Il m’a néanmoins fallu plus de douze ans pour trouver le temps de coucher LUNE POURPRE sur le papier. Mon ancienne activité professionnelle ne me laissait aucun répit. J’exerçais en tant que traductrice-interprète pratiquement sept jours sur sept. Mais LUNE POURPRE est sans conteste, mon plus bel accomplissement. L’intrigue s’articule autour d’un pacte secret scellé entre trois enfants unis comme les doigts de la main. Au fil du temps, une relation triangulaire s’ébauche et des sentiments amoureux affleurent dans le cœur de chacun. Mais une première tragédie frappe les trois jeunes de près et une suspicion de sorcellerie s’abat sur l’un d’entre eux. Une succession de malheurs s’enchaîne, la rumeur enfle et les esprits s’enflamment, jusqu’à ce que le bourg tout entier s’embrase pour en venir à une abomination…

 

 

JM : - Pourquoi avoir choisi le thème de la différence, le handicap dans ce conte initiatique historique ?

 

Virna : Les thèmes de la différence et du handicap sont une amorce. Dans mon roman, ils sont un peu comme l’arbre qui cache la forêt. Bien sûr, les infirmités étaient légion au XVIème siècle. Néanmoins, LUNE POURPRE n’est en aucun cas un roman sur le handicap à l’époque de la Chasse aux Sorcières. D’autres thèmes bien plus prépondérants tels que la vengeance, la complexité de l’âme humaine, la rivalité, l’illettrisme dans les campagnes de l’époque, ou encore l’omniprésence de la superstition y sont développés.

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

Virna : Un torrent de projets littéraires, en effet. Je travaille actuellement sur une saga inspirée d’une histoire vraie. Le premier volet de cette saga sortira en 2020, le second, vraisemblablement en 2021. Une histoire renversante à couper le souffle, digne « D’autant en emporte le vent ». En 1944, au lendemain du débarquement de Normandie, un amour infini mais jugé scandaleux voit le jour entre une jeune Normande et un G.I. noir américain. Or, quelque temps après leur rencontre, un effroyable coup du sort ravage à tout jamais leurs destinées, jusqu’à ce que la vérité éclate, plus de soixante-dix ans après les faits. L’intrigue se noue et se dénoue entre la Normandie, la Nouvelle-Orléans et Las Vegas, aux États-Unis.

 

 

JM : - Comment écris-tu (carnets, cahiers, directement sur l'ordinateur) ?

 

Virna : J’écris directement sur mon ordinateur. Néanmoins, quand une idée percute mes neurones, je prends des notes sur mon téléphone mobile lorsque je suis à l’extérieur, ou bien dans un carnet quand je suis chez moi.

 

 

JM : - Tu as une imagination débordante ! Comment procèdes-tu pour créer les protagonistes de tes ouvrages et connais-tu, lorsque tu commences à écrire, la fin de l'histoire ou est-ce que tu improvises au fil des mots ?

 

Virna : Les personnages de mes romans s’imposent à moi tout naturellement, comme si leurs traits de caractère existaient déjà, bien avant que je prenne la plume. Quant à l’épilogue, je le connais avant même de commencer à écrire. Je connais toujours les grandes lignes du roman que je m’apprête à écrire. Mais pour ce qui est des détails qui étoffent l’intrigue, ils éclosent dans mon esprit au fil des mots.

 

 

JM : - Ecris-tu la nuit ? Le jour ? Pendant combien d'heures ? En combien de temps écris-tu un roman ?

 

Virna : J’écris le jour en essayant de m’astreindre grosso modo à des horaires de bureau, même si j’ai une nette préférence pour l’écriture en soirée, voire en pleine nuit. Toutefois, l’inspiration est un processus complexe, souvent capricieux. Pour ma part, je ne suis pas forcément toujours inspirée lorsque je décide de me mettre au travail. Il me faut par conséquent adapter mes plages de travail au gré de mon inspiration.

Pour le temps nécessaire à l’écriture de l’un de mes romans, je dirai entre douze et quatorze mois, d’autant qu’il me faut tenir compte de certaines réalités historiques. Je dois sans cesse me documenter, tout en recoupant vieilles photos, archives et informations diverses et variées. De cette façon, je me rapproche au mieux de vérités historiques complexes qui ne se trouvent pas dans les livres d’histoire.

 

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement ?

 

Virna : Oui, essentiellement dans les Alpes-Maritimes, le Var et en Principauté de Monaco.

 

 

 

JM : Que ressens-tu lors de tes rencontres avec tes lecteurs et lectrices ?

 

Virna : Le trac comme si je montais sur les planches devant un public !

 

 

JM : - A qui confies-tu tes manuscrits en première lecture (membre de ta famille, bêta-lecteur) ?

 

Virna : À mon époux qui est ingénieur de formation et à ma mère qui a pour habitude de lire énormément. Tous deux ont des profils et des sensibilités aux antipodes… C’est par conséquent un choix de cœur mais aussi un choix stratégique de ma part.

Aussi bien l’un que l’autre est tenu de m’adresser remarques, critiques et observations sans concession.

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier ton roman ?

 

Virna : J’ai sélectionné certains éditeurs dont la ligne éditoriale me semblait correspondre à la trame de LUNE POURPRE. J’ai rédigé un courrier d’accompagnement, un synopsis, et comme en règle générale, les réponses se font attendre plusieurs mois, j’ai entrepris dans la foulée l’écriture de mon second roman.

 

 

JM : Penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les auteurs à promouvoir leurs écrits ?

 

Virna :

Définitivement oui. Il serait même impensable de promouvoir un roman sans passer par la case réseaux sociaux.

 

 

JM : - Lis-tu ? Si oui quel genre ?

 

Virna : L’écriture dévore l’essentiel de mon temps, ce qui m’empêche de rassasier mon appétence de lecture. Néanmoins, les romans contemporains et les biographies ont ma préférence depuis toujours.

 

 

JM : Que penses-tu de l'édition numérique ?

 

Virna : Limitée je pense… C’est indéniablement un plus dans le monde de l’édition, mais à mon sens, le format numérique ne peut se suffire à lui-même. J’ai autour de moi trop de lecteurs qui sont des inconditionnels du non-virtuel, car il est difficile de s’attacher à un objet immatériel, alors qu’un vrai livre dans une bibliothèque fait toute la différence.

 

 

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Virna : Les langues, cultures et civilisations étrangères, l’histoire, l’opéra, les beaux-arts, la mode et… voyager !

 

 

JM : - Quelle est ta musique préférée et écris-tu en musique ?

 

Virna : Je raffole du jazz, du reggae et du RnB. Cependant, il m’est impossible d’écrire en musique. Cela constituerait une distraction « d’arrière-fond » qui de temps à autre, grignoterait çà et là mon attention. Or, lorsque j’écris, je suis tout à mes personnages et plus rien d’autre ne compte. Il me faut faire preuve d’empathie à leur égard de façon à retranscrire la plus minime de leurs émotions. Le temps est alors comme suspendu, et le silence est d’or.

 

 

JM : - Quel est ton plus grand rêve ?

 

Virna : Sans l’ombre d’un doute, partir vivre aux États-Unis et écrire jusqu’à la fin de ma vie.

 

 

JM : Quel est ton endroit préféré (pièce de ta résidence, ville, région, pays) ?

 

Virna : Chez moi, mon bureau et ma chambre… En France, la Normandie… et, pour ce qui est des autres régions du globe, le Nevada et l’Arizona aux États-Unis.

 

 

JM : - Si tu étais : un fruit, une fleur, un animal, une couleur : tu serais ?

 

Virna : Une grenade, un lotus bleu, un loup et le mauve.

 

 

JM : - Peux-tu nous dire quel est ton film culte ?

 

Virna : The Revenant, avec Leonardo DiCaprio.

 

 

JM : - Si tu devais organiser un dîner littéraire qui inviterais-tu à ta table ?

 

Virna : Philippe Djian, Sarah Bernhardt, Ninon de Lenclos, Marguerite Duras et Tahar Ben Jelloun.

 

JM : - As-tu autre chose à ajouter ?

 

Virna : Je remercie du fond du cœur tous mes lecteurs qui m’encouragent à poursuivre le chemin que je me suis tracé. Je vous donne à toutes et à tous rendez-vous en 2020, pour la sortie de ma saga-évènement qui, je le rappelle, est inspirée d’une histoire vraie ! Une fresque passionnelle, à la fois exotique et tragique, dont le mystère ne sera percé que plus de soixante-dix ans après les faits…

 

 

JM : - Merci Virna pour cet agréable moment passé en ta compagnie, ta disponibilité et ta gentillesse.

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Virna qui se fera un plaisir de vous répondre en direct ou plus tard si vous n'êtes pas présents ce soir.

 

 

https://www.virnalorentz.com

 

 

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Bonjour aujourd'hui mercredi je vous propose ma chronique concernant ! "SKINNY LOVE"

« SKINNY LOVE »

Sienna HARLOW

Auto-Edition

27 juin 2019

517 pages

 

Présentation

 

 

À l’aube de ses trente ans, Jenna remet en question les choix de vie qui l’ont conduite à une carrière monotone de cadre au sein d’une banque d’investissement. Alors que sa relation avec Diego se délite, elle tente de faire taire la petite voix qui lui murmure que sa place est ailleurs. Tout s’effrite autour d’elle, mais le destin semble décidé à lui montrer une toute autre voie en lui rappelant que son rêve de toujours, celui de devenir romancière, n’est pas mort. Il lui offre même l’inspiration idéale en mettant sur son chemin l’un des hommes les plus talentueux et sexy de la planète: le leader adulé du groupe des Skins, Liam Norton. De Paris à Los Angeles, Jenna fera voler en éclats l'existence bien rangée qu'elle s'était appliquée à bâtir des années durant.

 

 

 

Mon avis

 

Je remercie Emma « La Voie de Calliopé » de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Skinny love », roman de Sienna HARLOW et ainsi de découvrir la plume pétillante de cette auteure.

 

Sienna HARLOW nous emmène tout d'abord à Paris où nous faisons connaissance avec Jenna, trentenaire qui travaille dans une banque et entretient une relation amoureuse sur le déclin avec son petit ami Diego.

 

Il suffira d'une rencontre improbable avec Chris, un jeune homme mystérieux et très sexy, pour que sa vie soit transformée...

Au fil des mots de l'auteure, nous voyageons avec grand plaisir aux côtés de nos héros de Paris vers Rome puis Los Angeles. Il faut dire que Sienna HARLOW a beaucoup d'imagination et décrit avec brio les traits tant physiques que psychologiques des protagonistes de son roman, les rendant authentiques et attachants. Il en est de même pour les paysages de Rome et de Los Angeles. L'auteure semble également bien connaître la musique « rock ».

 

J'ai bien aimé cette romance érotique bouleversante et dont les nombreux rebondissements tiennent assurément le lecteur en haleine.

 

Voici un premier roman très prometteur, bien écrit et avec lequel j'ai passé un bon moment de lecture. Je le recommande vivement aux amateurs de belles histoires d'amour ponctuées d'érotisme et agrémentées de secrets mais également aux passionnés de musique.

 

 

 

 

 

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ANNONCE INTERVIEW VIRNA LORENTZ VENDREDI 27 SEPTEMBRE 18 H SUR MON GROUPE FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS🌞

Bonjour les amis👩👨‍🦱

Le vendredi 20 septembre j'ai réalisé ma 63 ème interview ✍️💻avec un auteur du groupe 👩 qui a accepté de se soumettre à mes questions.

Je vous donne donc rendez-vous le vendredi 27 septembre à 18 H 00 pour suivre l'entretien 💻✍️ que j'ai eu récemment avec Virna Lorentz. A l'issue, vous pourrez poser vos questions à Virna qui y répondra en direct ou plus tard si vous n'êtes pas connectés ce soir là.😍

A vendredi.😎

 

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Bonjour aujourd'hui lundi je vous invite à découvrir ma chronique concernant : "LA FIANCEE ANGLAISE"

« LA FIANCEE ANGLAISE »

Gilles LAPORTE

PRESSES DE LA CITE

TERRES DE FRANCE

29 août 2019

442 PAGES

 

Présentation

 

« S'il m'arrive quelque chose,

tu iras leur dire combien je les aimais ».

 

A tous, Adolphe Lamesch a laissé un vide immense. C'est sur ses traces que cinquante ans plus tard Robert Forester se rend à Châtel-sur-Moselle pour rencontrer les membres de sa famille et leur porter les mots de celui qui accompagna son enfance en Angleterre. Telle une promesse à la mémoire du jeune Lorrain engagé parmi les premiers dans le sillage du général de Gaulle, disparu en mer à bord du torpilleur des forces navales françaises libres « La Combattante » en 1945.

 

Pour sa mère Berthe, l'espoir de revoir son fils vivant n'avait jamais vacillé. Elle laissait toujours sa porte ouverte, au cas où.. Parce qu'elle détenait dans ses lettres le secret d'Adolphe. Un secret troublant, plein de vie et de résilience. Qu'elles étaient deux à partager...

 

Un roman bouleversant qui rend hommage à un héros discret de la Seconde Guerre Mondiale, et dans lequel s'impriment la force du souvenir et le courage des femmes.

 

 

L'auteur

 

Né dans les Vosges, Gilles LAPORTE a notamment pubolié aux Presses de la Cité Le Loup de Métendal, La Fontaine de Gérémoy, Cantae de cristal, Des Fleurs à l'encre violette, La Clé aux âmes, Un Parfum de fleur d'oranger et Les Roses du Montfort. Plusieurs de ses romans ont reçu des prix littéraires.
 

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions Presses de la Cité et en particulier Marie-Jeanne de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, le dernier roman de Gilles LAPORTE « La Fiancée anglaise ». Je remercie également Gilles LAPORTE pour la très gentille dédicace qui m'a beaucoup touchée.

 

La très jolie couverture et le résumé fort alléchant m'ont de suite interpellée et étant une fan inconditionnelle de cet auteur dont j'ai lu pratiquement tous les romans, j'ai été très heureuse de pouvoir découvrir ce « petit dernier ».

 

Gilles LAPORTE nous emmène en 1997 où Robert Forester quitte Londres, contre l'avis de sa mère, pour se rendre en France, en Lorraine et part à la découverte du passé d'Adolphe Lamesch en rencontrant la famille de ce dernier.

En effet, cinquante ans plus tôt, Robert avait fait une promesse à Adophe avant qu'il ne disparaisse en mer à bord de « La Combattante ».

 

Quel secret cache Allyson la mère de Robert.

Celui-ci parviendra-t-il à dire aux proches d'Adolphe « combien il les aimait »...

 

Je me suis sentie de suite happée par les mots de l'auteur et les descriptions précises des traits tant physiques que psychologiques des protagnistes de son roman ainsi que leurs sentiments, nous permettent de les imaginer aisément et ils défilent ainsi sous nos yeux tels que dans un film....

 

Gilles LAPORTE agrèmente son récit, pour notre plus grand plaisir, de courts passages de chansons de l'époque et évoque des plats succulents de Lorraine mettant ainsi l'eau à la bouche au lecteur !

 

En mélant la grande Histoire à celle de son oncle Adolphe, l'auteur nous offre un très beau récit qui retrace le destin des membres de sa famille. Beaucoup d'émotions sont palpables et les personnages sont authentiques et très attachants.

 

J'ai ADORE ce roman historique régional émouvant, très bien écrit, aux dialogues succulents, aux rebondissements qui tiennent vraiment le lecteur en haleine et par lequel Gilles LAPORTE aborde : les secrets de famille, la quête filiale, les relations mère-fils, la santé mentale, la guerre de 39-45, cette période ô combien tourmentée de notre Histoire.

 

Il rend ainsi hommage à un héros peu connu de la Grande Guerre et aux femmes passionnées et courageuses de l'époque.

 

Si comme moi vous êtes férus d'Histoire, vous aimez les Vosges et la Lorraine et êtes amateurs de belles histoires d'amour, ce roman ne pourra que vous séduire.


Un excellent moment de lecture.

 

 

 

 

 

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Bonjour aujourd'hui dimanche voici ma chronique concernant : "LE DERNIER CHANT DES CIGALES"

« LE DERNIER CHANT DES CIGALES »

Alain DELAGE

Editions DE BOREE

22 Août 2019

270 pages

 

 

Présentation

 

Automne 1955. Toussaint Gariel, maire du village de Saint-Romain, niché dans l’arrière-pays varois, est convoqué à la préfecture. Sa mission : annoncer à ses administrés une nouvelle qui va bouleverser leur vie, car leur village va être absorbé par le nouveau camp militaire de Canjuers. Expropriés, les habitants vont devoir quitter leur maison dans un avenir très proche. Comment faire accepter l’inacceptable ? Toussaint va devoir faire face à la résistance annoncée des villageois, exacerbée par les jalousies et de vieilles rancœurs qui refont surface. Quel sera le sort de Saint- Romain et de ses habitants ?

 

L'auteur

 

 

Natif de l'Hérault, Alain Delage s'investit tout particulièrement dans la vie culturelle et associative de sa région. Ce passionné d'histoire a déjà publié plusieurs ouvrages à vocation patrimoniale depuis 2001. Il a été élevé au grade de chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres pour son implication dans le domaine de la littérature avec un engagement très fort dans la conservation et la transmission de l'histoire locale. Le Dernier Chant des cigales est son sixième roman.

 

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions DE BOREE et en particulier Leila de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Le Dernier chant des cigales », roman d'Alain DELAGE. J'ai découvert la plume fluide et précise de cet auteur lors de la lecture de « L'Enfant des murmures » et « Les Rubans de la vengeance ».

 

La jolie couverture et le titre m'ont de suite interpellée. Je me suis bien demandé la raison pour laquelle les cigales ne pourraient plus chanter dans cette belle région si bien décrite par l'auteur....

 

Alain DELAGE nous emmène en 1955, à St-Romain dans l'arrière-pays Varois où nous faisons connaissance avec Toussaint Gariel, maire du village.


Celui-ci, après avoir rencontré le préfet du département, se voit contraint d'annoncer aux habitants une bien mauvaise nouvelle puisqu'ils vont être expropriés et le village occupé par un camp militaire.

 

L'auteur nous conte donc avec précision et humour la réaction des administrés, leur mobilisation, leur révolte, face à ce drame. Les dialogues sont succulents. L'analyse des situations et les caractères des protagonistes de ce roman est fine, les rendant vrais. A la lecture des mots d'Alain DELAGE nous les imaginons aisément et ne pouvons nous empêcher de sourire face à certains commentaires..

 

Il faut dire que l'auteur connaît bien les rouages de l'Administration préfectorale et territoriale, la vie rurale et les mentalités de l'époque et il les relate à merveille.

 

J'ai apprécié découvrir à la fin du livre, un chapitre très intéressant, relatif à la documentation et agrémenté de photos noir et blanc.

 

J'ai beaucoup aimé ce roman extrêmement bien documenté et écrit, mêlant une fiction à l'histoire vraie d'un village, que j'ai lu pratiquement d'une traite tant j'avais hâte d'en connaître le dénouement au demeurant bien triste..

 

Un très bon moment de lecture.

 

 

 

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Bonsoir je partage l'interview que j'ai réalisée ce soir avec Anne-Marie QUINTARD sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEUR

Anne-Marie QUINTARD
vendredi 20 septembre 2019 à 18 h

(en direct)

 

JM : - Bonsoir à tous

 

J'ai lu récemment “Anna”, roman de notre amie Anne-Marie QUINTARD. Anne-Marie a gentiment accepté, de se soumettre, ce soir, à mes questions.

 

JM : - Bonsoir Anne-Marie

 

Comment vas-tu ? Es-tu prête à « subir mon petit interrogatoire » ?

Anne-Marie : Ca va !

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Anne-Marie : Je me définirai déjà comme curieuse, dynamique et empathique. 71 ans et toujours en activité, comité rémuneration et de selection du directoire, conseil d'orientation et de direction, présidente d'une société locale, tout cela chez l'écureuil, j'ai quand même hate de terminer ce mandat exercé depuis plus de 20 ans. Présidente d'une association littéraire et j'élève mon petit fils depuis qu'il a a trois mois.

 

JM : - Et si vous tu nous parlais de tes romans ?

Anne-Marie : Romancière très éclectique, je suis une éponge qui tente un peu tous les styles.

Comme chacun, je rencontre beaucoup de personnes mais mon gros défaut est d'analyser, visualiser et tenter de comprendre ce qu'ils font. Cela a commencé avec la femme de ménage de mon entreprise, elle était seule et est sortie danser après avoir mis ses enfants au lit, sa maison a brûlé avec les petits dedans, une semaine plus tard, elle venait travailler comme si rien n 'était. Je visualise et j'ai besoin de comprendre, j'étais secretaire d'une association humanitaire et il s'est avéré que le president était pédophile, -j'ai besoin de comprendre, de visualiser , parfois de guérir, lui je l'ai tué dans l'année du grillon .

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

Anne-Marie : J' ai trois manuscrits en route, un fantastique moyenageux, un évolution féminine depuis 1968 et un sociétal Gilet jaune , des idées plein la tête pour une dizaine d'autres ...

 

JM : - Où trouves-tu l'inspiration pour créer les protagonistes de tes livres ? Improvises-tu ou connais-tu la fin avant de commencer l'écriture ?

 

Anne-Marie : Dans les journaux, autour de moi, dans ce qui me dérange, dans ce que je trouve merveilleux comme la nature, les insectes, les plantes … J'ai les pieds bien ancrés sur terre et dans la vie sociétale, je me sers aussi de bestiaire pour interroger la conscience de nos jeunes.

Je connais le début et la fin de mes histoires mais parfois les personnages m'emmènent ailleurs sans respecter la trame fixée. Il y a des électrons libres... Une chercheuse du CNRS a pris le pouvoir sur l'homme qui pilotait l'histoire et s'est barrée avec lui entre Chine et Russie... il pleuvait trop cet automne là.

 

JM : Comment procédes-tu pour écrire (carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?

Anne-Marie : L'ordinateur mais j'ai des carnets pour relever tout ce qui me passe par la tête lorsque je suis en recherche , j'ai déjà écrit sur un ticket de métro. J'en ai partout.

 

JM : - Quand écris-tu (la nuit, le jour) ? pendant combien d'heures ?

En combien de temps écris-tu un roman ?

 

Anne-Marie : Le jour, j'aime dormir la nuit et j'en ai besoin, je pense beaucoup à mes histoires et quand elles atteignent une certaine maturité, je dois accoucher, je profite souvent du nanowrimo du mois de novembre pour écrire sans rupture. (communauté littéraire americaine 50000 mots)

Anna m'a titillé pendant 10 ans, j'ai fait mon arbre généalogique 9600 noms et au fur et à mesure j'ai écrit. J'ai profité d'un an de formation d'écriture pour ne pas perdre mon fil rouge. Je me suis endormie avec Anna, j'ai d'ailleurs vécu un passage complet en rêve , cela m'était déjà arrivée pour le polar – La femme qui voulait crever les nuages- En écriture, pas de portable ouvert le matin, méthode Pomodoro, minuteur, 25 mns d'écriture, courte pause de 5 mns , un verre d'eau, un fruit et cela pendant 2H

 

JM : - Sauf erreur de ma part, tes livres rendent tous hommage à des femmes fortes. Pourquoi ce choix et envisages-tu d'écrire dans un autre genre ?

 

Anne-Marie : Oui j'accorde toujours plus de crédit à une femme ou à un enfant qu'à un homme, normal, j'ai eu 3 frères . J'ai dû me battre contre la maladie, pour accéder à une direction, le monde professionnel reste très masculin. Pas facile non plus en couple de suivre des études, et de privilégier sa carrière et pour cela déménager.

La grillonne tente de sauver ses bébés, j'ai bien quelques sujets masculins : un chat, une araignée mâle, un lion blanc …

Je connais mieux la psychologie féminine, j'ai quelques personnages masculins à forte personnalité. Un jour peut être...

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement et où ?

 

Anne-Marie : A partir d'octobre, j'en ai tous les week end, parfois le samedi en Ardèche et le dimanche dans l'Ain, plusieurs dans le Nord, dans le Gard, dans les Pyrenées orientales.

 

JM : - A qui confies-tu tes manuscrits en première lecture (membre de ta famille, bêta lecteur) ? Qui réalise les couvertures de tes livres ?

 

Anne-Marie : Personne d'autre qu'un éditeur , pour les couvertures, cela diffère mais généralement, j'en suis l'instigatrice. Pour le visage lisse et l'année du grillon j'ai pris des photos et l'éditrice a ajouté le regard; Pour Olivier, l'éditrice a assumé seule suivant ce que je voulais; Pour le polar, la chercheuse du Cnrs c'est la photo de ma filleule, La photo de la couverture d'Anna existe réellement, elle en a gardé le plissé vertical. Pour les albums jeunesse, c'est l'illustratrice ou l'illustrateur qui suit ce que je lui demande, pour le prochain, j'ai déjà les dessins réalisés par mon petit fils.

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes ouvrages ?

 

Anne-Marie : J'ai l'habitude de travailler avec une amie Sophie Lamy , le plus compliqué fut pour les albums d'enfants, j'ai testé des sites, des imprimeurs, aujourd'hui, c'est beaucoup plus facile avec la couleur. J'ai plusieurs éditeurs.

 

JM : - Que ressens-tu lorsque tu écris le mot FIN ?

 

Anne-Marie : Le plus compliqué est d'abandonner ses personnages, j'ai une grande confiance en Barra directeur commercial de ma maison d'édition. C'est généralement lui qui me lit et m'envoie son ressenti. Pour l'instant, j'ai besoin de Sophie et Barra, je n'essaie pas ailleurs. C'est eux qui vont me confirmer si la fin est bien là ou si il y a besoin d'étoffer.

 

JM : - Que préfères-tu le format papier ou numérique ? Pourquoi ?

 

Anne-Marie : J'aime lire les deux mais le soir je préfère le livre papier au numerique, je suis très -audio livre- également pour faire la vaisselle dont j'ai horreur et pour lire encore plus.

 

JM : - Quels sont les auteurs qui t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Anne-Marie : Enid Blyton romancière britannique avec son club des cinq et sa foule d'aventures que j'ai plagiée à 6 ans avec le club des 3 filles , Zola a pris la place et surtout Hervé Bazin dont je suis tombée litteralement amoureuse, j'ai été déçue lorsque j'ai vu sa photo.

Trève de plaisanterie, c'est mon père qui m'a mis le pied à l'étrier. En vacances, nous devions narrer ce que nous avions vus , à 4 ans j'ai dû faire oralement -Papa se rase- Raconte.

 

En CE 1 l'enseignante lisait toujours mes rédactions... Et puis j'ai une imagination féconde et au lieu de mentir et m'inventer des vies, ce que je faisais alors, il est preferable d'écrire.

 

JM : Lis-tu et quel genre ?

Anne-Marie : Je suis presidente d'une association litteraire et préside deux prix par an et les coups de coeur des adhérents. Donc tous les prix Goncourt … Renaudot...et j'ai inventé le Prix Grenette, pour cela je récolte tout au long de l'année des livres du monde entier avec un certain retentissement ou ayant eu un prix, j'essaie de lire les livres recents . Je suis également un lycée et ses lectures du Prix Chronos (je dois donc les lire pour en discuter avec les lycéens) J'en achète régulièrement lors de mes salons , je recherche également et feuillette ceux qui sont en lien avec l'écriture du moment.

 

JM : En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

Anne-Marie : Les livres, lecture ou écriture restent ma principale passion avec le Jardin, l'écologie et le contact avec les autres, je suis toujours en activité à la caisse d'épargne donc je suis automatiquement rivée à l'économie. J'ai fait de l'humanitaire, j'aime découvrir les autres, je suis empathique (pas de ma faute) et j'aime partager avec mes amis. Mes journées ne sont pas assez longues.

 

JM : - Quel est ton endroit préféré (pièce chez toi, une région, un pays) ?

 

Anne-Marie : Ma salle à manger, j'ai un bureau mais je continue à investir ma salle à manger. De poser mon portable sur mon buffet. J'écris souvent debout pour garder la ligne donc c'est plus facile. J'aime les grands espaces de mon Ardèche , je vois le Rhône et j'adore, je suis depuis peu tombée amoureuse des Pyrénées orientales. Je suis bien partout, je suis curieuse et trouve toujours à admirer.

 

JM : - As-tu des animaux de compagnie ?

 

Anne-Marie : Non, plus, je bouge trop et suis allergique, Pas trop le temps, j'ai toujours mon petit fils 21ans à charge.

 

JM : - Quel est ton film culte et quel genre de musique écoutes-tu ?

 

Anne-Marie : J'étais une inconditionnelle de Jean Ferrat, je n'ai pas une grande culture musicale. J'ai besoin de mots. J'assiste aux concerts symphoniques sponsorisés par la caisse d'épargne mais ce n'est pas ma tasse de thé. Rester assise est compliqué pour moi, je suis toujours en mouvement

 

JM : - Quelle est ton odeur préférée, ta couleur ?

 

Anne-Marie : L'odeur des fleurs de laurier rose (generalement, celles qui sentent le plus fort sont de couleur saumon ) le jaune et le vert sont mes couleurs préférées

 

JM : - Si tu devais partir sur une île déserte quel objet, indispensable à tes yeux, emporterais-tu ?

 

Anne-Marie : Ma liseuse mais que ferais-je sans courant , ce serait peut être une bible alors, il y a tant d'histoires... Ne rêvons pas, une petite valise avec un cahier, un crayon de bois, de quoi lire et un couteau pour me défendre.

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Anne-Marie : Je pourrais parler des heures, il vaut mieux que je me taise.

 

JM : - Merci Anne-Marie QUINTARD pour ce très agréable moment passé en ta compagnie, ta disponibilité et ta gentillesse.

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Anne-Marie qui vous répondra avec plaisir, en direct ou plus tard, selon ses disponibilités.

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annedelaquintardiere@overblog.com et sur FB mon nom tout simplement

 

 

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Bonjour voici ma chronique concernant : "LA POUPEE SUR L'AUTOROUTE"

« LA POUPEE SUR L'AUTOROUTE »

Annie KUBASIAK-BARBIER

Editions LIBRE2LIRE

Juillet 2019

244 pages

 

 

Présentation

Rodolphe aime Marieke. Mais lors d’un réveillon entre amis, Marieke va avouer son amour pour Lola… Ils vont verser dans des relations plus intimes, mêlées de secrets et de non-dits, où le besoin de fonder une famille risque de les précipiter dans l’abîme…

 

L'auteure

Venue à l’écriture sur le tard et par passion, Annie Kubasiak-Barbier a commencé par de la poésie et un roman autobiographique. Membre de la SACEM et ayant collaboré avec plusieurs musiciens, elle joue entre Fée Clochette et Fée Carabosse, pour livrer un roman où les mots partent à votre conquête, dans une histoire où l’amour le dispute à la haine.


 

Mon avis

 

Je viens de terminer la lecture de « La Poupée sur l'autoroute », roman d'Annie BARBIER dont j'ai lu plusieurs ouvrages et apprécie sa plume fluide et très délicate.

 

La jolie couverture très originale et le résumé alléchant m'ont de suite interpellée.

 

Dans un genre différent de ses précédents écrits, Annie BARBIER nous offre un roman empli d'amour, d'amitié et de poésie en nous contant l'histoire de Lola, Marieke, Rodolphe et Phil qui sont des personnages pour certains attachants et d'autres détestables.

 

Au fil des mots de l'auteure, nous voyageons aux côtés des protagonistes de son roman de Paris en Adalousie et nous partageons leurs émotions. L'histoire est belle et l'auteure aborde avec pudeur et sensibilité le thème des amours interdites, les secrets, la jalousie et le désir d'enfant.

 

J'ai beaucoup aimé ce roman émouvant et très bien écrit, dont les nombreux rebondissements tiennent le lecteur en haleine jusqu'au dénouement surprenant, qui nous permet enfin de comprendre le titre de ce livre.... Je l'ai lu pratiquement d'une traite et j'avoue avoir eu les yeux humides en le refermant.

Un très bon moment de lecture.


 


 

 

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Bonjour aujourd'hui jeudi je vous propose ma chronique COUP DE COEUR concernant : "LA FILLE DU MAITRE DE CHAI"

« LA FILLE DU MAITRE DE CHAI »

Kristen HARNISCH

Editions L'ARCHIPEL

ARCHIPOCHE

4 septembre 2019

 

 

Présentation

 

1895. Sarah Thibault, 17 ans, vit avec ses parents et sa sœur Lydie dans le Val de Loire, où la famille exploite un vignoble.
À la suite du décès de son époux, la mère de Sarah est contrainte de vendre le domaine à une famille de négociants, les Lemieux, dont le fils aîné épouse Lydie.


Mais une nouvelle tragédie oblige les deux sœurs à quitter la France. Sarah, qui n’a pas abandonné son rêve de devenir viticultrice, gagne la Napa Valley, en Californie.


Sur place, elle fait la connaissance d’un certain... Philippe Lemieux, qui s’est lui aussi lancé dans l’aventure viticole.
Les deux Français décident d’associer leurs talents. Mais les affaires et l’amour peuvent-elles faire bon ménage ?

 

D’autant que Sarah cache un indicible secret...
Dans la lignée des romans de Tamara McKinley et Sarah Lark, le destin d’une jeune femme courageuse qui n’a d’autre choix que l’exil pour réinventer sa vie.

 

L'auteure

Nationalité : États-Unis
Kristen Harnisch est romancière.
Titulaire d'un B.S. en économie de Villanova School of Business, elle a été cadre dans de grands groupes bancaires dont JPMorgan Chase à New York et à San Francisco.
Elle a travaillé comme directrice des ventes à Citizens Bank à Boston avant de publier son premier roman, "La Fille du maître de chai" (The Vintner’s Daughter, 2014), best-seller international.
Pour trouver l'inspiration, elle s'est rendue à San Francisco et dans la Vallée de la Loire.
En 2016, elle a publié "The California Wife".
Elle réside dans le Connecticut en compagnie de son époux et de leurs trois enfants.
son site : https://kristenharnisch.com/
Twitter : https://twitter.com/kristenharnisch

 

Mon avis

Je remercie les Editions L'ARCHIPEL et en particulier Mylène de m'avoir donné l'opportunité de lire en service de presse, « La Fille du maître de chai », roman de Kristen HARNISCH et ainsi de découvrir la plume légère et précise de cette auteure.

 

La très jolie couverture et le résumé fort alléchant m'ont de suite interpellée étant fan de romances historiques s'inscrivant dans le style de Tamara McKinley et Sarah Lark, deux auteures que j'aime beaucoup !

 

Je me suis donc sentie de suite happée par les mots de Kristen HARNISCH qui nous transportent en 1896 à New-York où nous faisons connaissance avec Sarah Thibault. Cette jeune fille, âgée de 18 ans, entre dans une église afin de confesser ses péchés et s'accuse « d'avoir tué un homme.. ».

 

Un an plus tôt, notre héroïne vivait tranquillement avec ses parents et sa sœur Lydie dans l'exploitation viticole familiale située en France, dans le Val de Loire. Sa vie a basculé au décès de son père et après un drame qui a contraint les deux jeunes femmes à s'expatrier aux Etats-Unis.

 

L'auteure nous conte le destin exceptionnel de Sarah qui est une personne très attachante, volontaire, courageuse, spontanée, passionnée par la culture des vignes et très attachée à ses terres.

Nous partageons le combat qu'elle devra mener pour survivre, ses peines, ses espoirs. Beaucoup d'émotions sont palpables au fil des mots de Kristen HARNISCH et l'on ne peut rester insensibles face à cette histoire vraiment bouleversante.

 

J'ai bien aimé certains personnages tels que Sarah, Lydie sa sœur, Luc leur père, Jacques l'ami dévoué de la famille, également Aurora, Marie et Philippe. Toutefois j'ai détesté Bastien et peu apprécié la mère de Sarah qui m'a, à plusieurs reprises, révoltée, mais je vous laisse en découvrir les raisons par vous-mêmes !

 

L'auteure décrit avec moult détails les techniques de la viticulture en France, les problèmes liés au phylloxera, l'implantation des vignes françaises en Californie et l'emploi d'immigrés Chinois et Italiens en Amérique au XIXème siècle. Elle aborde également le thème du mouvement des suffragettes et la place des femmes à cette époque.

 

J'ai ADORE ce premier opus et attends avec impatience la suite de cette duologie fort intéressante.


Voici un sublime roman historique romancé aux multiples rebondissements qui m'a tenue en haleine jusqu'au dénouement, que j'ai quitté à regret et qui fut pour moi un gros COUP de COEUR.

 

A découvrir sans hésitation pour passer un excellent moment de détente.

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

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Bonjour aujourd'hui mardi voici ma chronique concernant : "HISTOIRE D'UN LIVRE QU'IL NE FALLAIT PAS ECRIRE"

« HISTOIRE D'UN LIVRE QU'IL NE FALLAIT PAS ECRIRE »

Caroline ROCCA

LESPESSESDUMIDI

2 JUILLET 2018

220 pages

 

 

Présentation

 

Un célèbre éditeur parisien disparaît en partant sur les races d’une femme écrivain. C’est le point de départ d’une quête irraisonnée de personnages qui se croisent et qui défient le temps.

Mythes, légendes, traditions et fiction se côtoient dans ce roman aux multiples facettes.


 

L'auteure

 

Caroline ROCCA est guide-conférencière spécialisée en art paléochrétien. Après des études en histoire des arts, elle partage son temps entre son activité dans le tourisme et l'enseignement à l'université de Toulon.

 

 

Mon avis

 

Je remercie Caroline ROCCA et les éditions LESPRESSESDUMIDI de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Histoire d'un livre qu'il ne fallait pas écrire » et pour la gentille dédicace qui m'a beaucoup touchée.

 

La couverture flamboyante et le titre énigmatique de ce roman m'ont de suite interpellée et donné envie de le lire.

 

Caroline ROCCA nous emporte en 2010 à Paris dans une maison d'éditions où une auteure, Marie, annonce à son éditeur qu'elle n'écrira pas ce livre !

 

Par ses mots, l'auteure offre au lecteur un magnifique voyage dans le temps et nous partons sur les traces de Marie Capel de Paris vers Assouan puis Naples et enfin dans le Haut-Var.

 

L'histoire est belle, captivante, fort intéressante, basée sur des faits historiques et religieux nous permettant ainsi de mieux connaître le personnage biblique que fut Marie-Madeleine. Il faut dire que Caroline ROCCA décrit à merveille, tant les traits physiques que psychologiques des protagonistes de son livre, ce qui nous permet aisément d'imaginer la beauté de Marie-Madeleine, que celle des pays traversés.

 

L'intrigue et le suspense sont bien menés et les chapitres courts incitent le lecteur à tourner rapidement les pages, sans s'en rendre compte, afin de connaître au plus vite le dénouement.

 

J'ai beaucoup aimé ce roman original, passionnant, mystérieux à souhait et bien écrit, que j'ai lu pratiquement d'une traite et avec lequel j'ai passé un bon moment de lecture.

 

En quelques mots, malgré son titre, cet ouvrage est à lire sans hésitation !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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