JM : - Bonsoir à tous
Je vous ai parlé sur ces pages d'Alysa MORGON que je compte depuis plusieurs années parmi mes fidèles amies et dont j'ai lu pratiquement tous les ouvrages. Alysa a gentiment accepté, récemment, de se soumettre à mes questions.
Je partage donc avec vous cette interview à l'issue de laquelle vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions auxquelles Alysa répondra en différé en fonction de ses disponibilités.
JM : - Bonsoir Alysa
⁃ Comment allez-vous ? Etes-vous prête à « subir mon petit interrogatoire » ?
Alysa :
C’est avec grand plaisir que je vais répondre à vos questions, une super idée, Joëlle, et une belle façon de faire plus ample connaissance avec tout le monde, lecteurs, auteurs, et visiteurs.
JM : - Pouvez-vous, tout d'abord, vous présenter afin que nos amis puissent mieux vous connaître ?
Alysa :
Je suis née dans la campagne Provençale, entre Aix-en-Provence et Marignane, près du petit village de Calas, et plus exactement, dans un émetteur de radio ! Un grand émetteur, de ce qu’on appelait à l’époque (en 1945 ma date de naissance) la Radiodiffusion Française.
En effet, mon père était technicien radio, et nous étions 11 familles, à vivre dans cet émetteur, dans une propriété privée et fermée de plusieurs hectares.
La musique m’a donc bercée dès ma naissance. Aussi bien la musique dite de variété que la musique classique, puisque c’était les seules chaînes qui existaient.
L’émetteur était situé en pleine campagne, dans cette garrigue provençale qui m’est chère ; avec, comme frontière à ma vue, la Sainte Victoire, le Pilon du Roy et la chaîne de l’Etoile. Et au pied des forêts de pins, un lac : le lac du Réaltort. La Provence de Cézanne, de Pagnol, de Daudet, réunie. Et je reste persuadée que tout cela m’a beaucoup influencée.
Je suis restée dans ce lieu de rêve et privilégié (aujourd’hui ravagé par les routes et surtout la gare TGV d’Aix) jusqu’à l’âge de 20 ans.
Après quoi, en 1964, mon père ayant été muté, et ayant rejoint cette fois, le centre de télévision TDF (Télédiffusion de France) à Gap, je suis arrivée dans ce département des Hautes-Alpes que je connaissais bien, car j’y venais chaque année en vacances. Donc je n’arrivais pas en pays inconnu.
Voilà pour mon parcours personnel. Je n’évoquerai pas mes études, car elles ne m’ont pas laissé un souvenir impérissable ! Et rien de bien original, pour en parler. Quant à ma profession de fonctionnaire, exercée durant une trentaine d’années, rien de particulier non plus.
JM : - Pouvez-vous nous parler de vos romans (la liste est longue je sais pour les avoir pratiquement tous lus (sauf un : “L'Epervière en Provence” !) et en particulier de vos derniers : “La dernière Transhumance”, “Le jardin des anges” et “Miroir en bois d'amandier” ?
Alysa :
Avant de vous les citer, je vous dirai, tout d’abord, que tous mes romans sont aujourd’hui publiés aux Éditions Lucien Souny. Et je rajouterai, car cela me semble important, que ce qui unit tous mes romans, c’est une région. La région PACA, qui fait leur décor. Ils se situent tous, soit en Provence, soit dans mes montagnes. Vu ce que je vous ai dit précédemment, cela peut se comprendre, et je me sens ainsi, un droit légitime pour en parler dans mes histoires.
Ensuite, ils sont, je crois, assez reconnaissables, car j’ai une écriture très particulière, étant donné que je suis, au départ, auteur compositeur. Alors j’aime bien mettre, non seulement de la poésie dans mes histoires, mais également, de la musique. Ainsi, mes phrases sont chantantes, rimées et rythmées. C’est peut-être ce qui me différencie vraiment, des autres auteurs de cette littérature dite de Terroir.
En ce qui concerne les romans qui se déroulent en Provence, voici leurs titres :
. « Un parfum de farigoulette », qui se passe au cœur du monde des santons, en 1953. Un roman pétillant, enthousiaste et amusant.
(sorti en broché, et en poche)
. « L’Epervière en Provence » : un roman pur Provence ! Où vous allez rire souvent, et où on retrouve vraiment la belle parole des anciens.
(publié également au Grand Livre du Mois).
. « Un miroir en bois d’amandier » : qui se déroule du côté de Grasse, autour de l’amandier, de l’olivier, du caroubier et sa fleur d’oranger. Et bien sûr, autour d’un miroir qui a beaucoup de choses à raconter à qui prend le temps de le regarder et de s’y regarder !
(publié également au Grand Livre du Mois)
. « Le jardin des anges » : Un roman très particulier, parce que tout d’abord, il se passe sur une île de Méditerranée (imaginaire) et surtout par son lieu, puisqu’il s’agit d’un couvent ! D’un couvent et ses femmes très déterminées et courageuses. Milieu du 19ème siècle, avec quelques méchants pirates qui vont arriver… Suspens !!!
. « Marie des garrigues » : un roman, cette fois, au cœur de la Haute-Provence. Un roman parfumé, autour de la fleur d’amandier, et de la lavande !
(publié également au Grand Livre du Mois)
En ce qui concerne les romans qui se déroulent dans les Hautes-Alpes :
. « Le hameau près du ciel » : un roman qui se déroule au pied des glaciers, avec tous les aléas de la haute montagne que sont les avalanches, les inondations, le manque de terre et de bois. Une famille courage, qui sait trouver le bonheur dans de toutes petites choses, ce que nous ne savons plus faire aujourd’hui, malheureusement !
(sorti en broché, mais épuisé. Sorti en poche, disponible)
. « La Combe Noire » : Durant la guerre de 14-18. Les femmes d’un village, pour pouvoir survivre, vont devoir abattre toute une forêt, contre l’avis de tous les vieux du village. Un pan d’Histoire d’un village haut-alpin.
(sorti en broché, mais épuisé. Sorti en poche, disponible)
. « Un bouquet de fiançailles » : Un roman, avec des traditions très particulières qui se font autour de la fleur de génépi que vont aller cueillir les jeunes gens du pays, au péril de leur vie !
. « La dernière transhumance » : Un roman qui se déroule un peu en Provence, un peu dans les Hautes-Alpes et en Amérique ! L’épopée de trois jeunes bergers qui vont quitter chacun leur village, pour aller ensemble garder d’immenses troupeaux dans la grande plaine de Californie et essayer ainsi d’y faire fortune. Un pan d’Histoire de la vallée du Champsaur, où 6000 Champsaurins ont traversé ce qu’on appelait à l’époque, « le tomple » : l’océan.
(publié également aux Editions La Loupe –gros caractères-).
JM : - Avez-vous d'autres projets d'écriture et pouvez-vous nous en dire quelques mots ?
Alysa :
Fin du mois d’août, sortira mon dixième roman : « Les arbres ont aussi leur histoire ». Un roman très provençal, avec quelques accents italiens ! Et puis un arbre bien sûr, qui va mettre en émoi tout un village, le maire et le curé compris. Une histoire où l’humour, l’émotion, l’amitié, l’incrédulité aussi, et le surnaturel, vont faire bon ménage, et où vous pourrez peut-être, entendre les arbres chanter ! Comme quoi, il y a toujours un peu de musique dans mes livres. À croire que compositeur je resterai !!
Et puis, bien sûr, je suis en train de terminer un nouveau roman…
JM : - Avant de devenir écrivain, si ma mémoire est bonne, vous avez fait carrière dans la chanson.. Souhaitez-vous nous en parler ??
Alysa :
Volontiers, puisque, comme je viens de vous le dire, compositeur je resterai ! Car effectivement, j’ai fait, non pas carrière dans la chanson, mais un passage de quelques années. Je ne peux ni ne veux le renier, car ce fut tout de même, une expérience des plus enrichissante, et je dois mon écriture d’aujourd’hui, à ce penchant pour la musique. J’ai effectivement deux passions : celle de composer et celle d’écrire.
J’ai donc commencé par la musique, (c’était de 1967 à 1973) et j’ai eu la chance d’être chez Eddie Barclay et ensuite chez les disques Vogue. J’ai enregistré des 45 T, dont un, et la chanson « Retard », avait eu un petit succès. Mais le show-biz, ce n’était vraiment pas mon truc ! Alors j’ai arrêté.
Deux ans plus tard, mais hors circuit commercial cette fois, je créais le trio « Les Itinérants » et là, par contre, nous avons chanté durant presqu’une vingtaine d’années. Nous tournions surtout dans le Sud de la France. Nous ne chantions que mes chansons (et j’en ai écrit près de 400 !). Nous avons été choisis deux fois, sur le plan national, pour aller représenter la chanson poétique française, tout d’abord au Québec, avec deux tournées et ensuite en Louisiane avec également deux tournées et une participation, entre autre, au festival acadien de Lafayette. Des expériences fabuleuses ! Des rencontres aussi extraordinaires. Qui n’ont absolument rien à voir avec le show-biz bien sûr !! Mais je ne peux pas tout évoquer ici ! Mais je répondrai bien volontiers à toutes vos questions, les amis, si vous souhaitez m’en poser ! Vous comprenez mieux, maintenant, et surtout vous, qui avez déjà lu mes romans, pourquoi il y a toujours une mélodie qui court dans mes livres, de la première à la dernière page…
JM : Comment faites-vous pour écrire vos romans (carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?
Alysa :
J’écris toujours sur des feuilles volantes. Des demi-pages. J’en ai toujours d’avance des petits paquets tenus par un élastique (vous savez tout, jusque dans le détail !!). Pas de cahier ni d’ordi. L’ordi, c’est plus tard, lorsque l’histoire est terminée. Là, je la mets sur l’ordi pour pouvoir y apporter les corrections directement. Mais souvent je fais des tirages, même pour les relectures. Surtout pour les relectures !
JM : - Comment avez-vous procédé pour faire publier vos livres ?
Alysa :
Ohhh !!! Alors là, c’est une très très longue histoire ! Je ne sais pas si je peux tout vous raconter, mais je vais essayer d’aller à l’essentiel. Sinon vous couperez chère Joëlle !!
Lorsque, avec le groupe Les Itinérants nous avons décidé de nous arrêter de chanter, je me suis tournée bien sûr, vers la poésie. Cela me semblait couler de source ! J’ai eu quelques poèmes publiés, chez l’Éditeur Breton, Jean Grassin. Mais cela ne me satisfaisait pas vraiment. Alors, je suis passée à l’écriture de nouvelles. Un art que je ne connaissais pas du tout. Fallait oser !! Et puis un jour, j’ai entendu l’appel à la télé, d’un Éditeur de Forcalquier qui cherchait des auteurs. (et maintenant je réalise que j’étais vraiment « culotée » !) Sans hésiter, je lui ai envoyé la première nouvelle que j’avais écrite. Peu après, ce monsieur me répondait que j’avais le don des dialogues et que je devrais plutôt écrire des romans que des nouvelles. Ce que je fis illico. Pas contrariante ! J’étais jeune, pleine d’enthousiasme ! Le premier manuscrit écrit, je ne savais pas où l’envoyer. Je ne connaissais personne qui aurait pu me renseigner… Alors j’ai acheté un annuaire des Éditeurs (je ne suis pas sûre que cela existe encore !) et j’ai cherché mon bonheur. J’ai découvert ainsi qu’à Arles, il y avait la maison Actes Sud, et j’ai envoyé mon manuscrit, parce que je me disais qu’entre Provençaux, on pouvait se comprendre ! Naïve, je vous dis !! J’ai reçu ainsi, une lettre d’Hubert Nyssen, (quand même !) le directeur de la maison, me disant qu’avec l’écriture que j’avais, il était fort possible de réussir, mais que lui ne pouvez pas me publier car mon texte n’entrait pas dans sa ligne éditoriale. Je n’avais pas pensé à la ligne éditoriale ! Très important la ligne éditoriale ! Mais pour moi, c’était tout de même un bel encouragement. Alors, tant qu’à faire, j’ai frappé à la porte encore plus haut !! J’ai envoyé mon manuscrit, cette fois, carrément chez Grasset ! Aujourd’hui, tout cela me fait rire, devant tant d’innocence de ma part ! Ma jeunesse était peut-être mon excuse. Mais là encore, je n’ai pas reçu de lettre type, mais un petit mot, de la main même d’Yves Berger, le grand directeur littéraire de Grasset, l’auteur qu’on connaît, le décideur souvent du prix Goncourt !! Mais je n’étais pas pour autant impressionnée. J’étais avant tout rassurée et j’avais l’impression d’une reconnaissance d’auteur, même si ce monsieur ne me parlait pas de me publier. Et ainsi, durant une dizaine d’années (eh oui, dix ans… je n’ai jamais renoncé) et j’ai correspondu avec M. Berger. Et puis, un jour, il m’a téléphoné, et m’a demandé de venir le voir au salon de Toulon où il serait. Mais… malheureusement, il est décédé un mois avant le salon. Fin de notre longue histoire, et de nos nombreux échanges écrits… Pour moi, après cela, il était impossible de continuer, d’aller voir ailleurs, même d’écrire. J’étais vraiment bouleversée. Et quelques années ont encore passé… Patience et longueur de temps… Puis un jour, dans une librairie, j’ai vu une présentation de plusieurs livres des Éditions De Borée, que je ne connaissais pas. J’ai regardé les livres, j’ai lu des passages, (ce qui était une bonne idée !) et je me suis rendue compte que cela correspondait à ce que j’avais écrit. Que j’étais peut-être dans le bon créneau de la ligne éditoriale !! Encore la ligne éditoriale ! Très important la ligne éditoriale. (J’insiste, pour ceux qui souhaiteraient envoyer un manuscrit à une maison d’édition.) Donc, j’ai envoyé un nouveau manuscrit (entre temps j’en avais écrit quelques autres) à cette maison d’Édition qui m’a contacté dans le mois suivant, pour me dire qu’il publiait « Le hameau près du ciel » dans leur filiale, les Éditions l’Écir. Voilà ! c’était en 2007 et le pied était mis dans l’engrenage de l’édition. J’ai publié ensuite un deuxième livre chez L’Écir, (La Combe Noire) puis la filiale a fermé et j’ai contacté immédiatement les Éditions Lucien Souny où je suis encore aujourd’hui pour mon plus grand plaisir !
JM : - Quand écrivez-vous : le jour, la nuit et pendant combien
d'heures ?
Alysa :
Alors c’est assez variable. J’écris surtout le soir, dans mon lit, les premières moutures. Je jette des idées, où bien j’écris des passages. Puis dans la journée, parfois je continue… Je ne peux dire combien d’heures. Car il y a la première écriture, puis il y a la lecture ; il y a des arrêts, en panne d’idée pour continuer… Pour moi, rien n’est figé, ni institué. C’est suivant mon humeur ! Et puis, il se peut que dans la journée, n’importe quand, me vienne une idée, la suite d’un passage, que je note tout de suite sur n’importe quel bout de papier. Et que je n’utiliserai pas forcément. Pour moi, c’est très anarchique. Bien sûr, lorsque j’arrive au bout du roman, qu’il me faut le lire et le relire avant de l’envoyer à mon Éditrice, là, j’y passe des heures !! Ce que je suis en train de faire d’ailleurs, en ce moment !!
JM : -Avez-vous des séances de dédicaces prévues prochainement et où ?
Alysa :
Oui, beaucoup de salons du livre surtout. Cela a commencé dès début mai à Nyons, (en Drôme Provençale) avec une signature à la fameuse librairie Pinet ; puis au salon du livre de Nyons ; et encore au salon du livre à Banon avec la librairie Le Bleuet. J’ai eu une pause en Juin, ce qui m’a permis de partir une semaine en vacance, et cela reprend début juillet jusqu’à fin novembre. Mais pas toutes les dates sont encore fixées ni les salons assurés.
Pour l’instant, je peux vous dire que je serai :
. au salon du livre de Sablet dans le Vaucluse, le samedi 7 et dimanche 8 juillet. (Un des plus important salon de la région.)
. de nouveau à la Librairie Le Bleuet à Banon, pour le salon du livre de la Fête de la lavande, le dimanche 22 juillet.
. dimanche 5 août, au salon du livre « La ruche des mots » à Riez dans les Alpes de Haute-Provence.
. samedi 11 août, au centre culturel Leclerc de Valréas dans le Vaucluse pour une signature.
. Le 15 août, au salon du livre de Sault dans le Vaucluse.
Pour les suivants, je vous invite à venir voir dans mes pages où je les annoncerai.
JM : Etes-vous sensible à la critique littéraire et pensez-vous que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?
Alysa :
La critique est très importante. Qu’elle soit positive ou pas. C’est toujours constructif. J’aime les blogs littéraires pour cela. Les retours de lecture des lecteurs sont aussi importants. Sur les salons du livre et sur les réseaux sociaux, comme sur le site de mon Éditeur. Rien n’est jamais vraiment négatif, et même si cela est le cas, cela nous fait tout de même nous remettre en question, nous poser des questions, et certainement, quelque part, avancer.
Et je suis absolument persuadée, car je le constate tous les jours, que les réseaux sociaux aident les auteurs à promouvoir leurs livres. Il s’agit aujourd’hui, d’un outil essentiel. Même si l’Éditeur, le distributeur et le diffuseur, jouent aussi un rôle primordial de promotion, nous avons tous besoin, même les auteurs les plus connus, de ces vitrines ouvertes sur le monde. Car quel beau moyen pour moi, de pouvoir échanger avec des lecteurs de Belgique, de Suisse ou du Québec ! C’est formidable ! Même si cela me prend énormément de temps !
JM : - Quels sont les auteurs qui vous ont donné l'envie d'écrire ?
Alysa :
Le premier est sans conteste, Saint Exupéry et son Petit Prince. Là, j’ai compris le pouvoir des mots, la poésie, et l’envie de lire et relire une histoire, même si je la connaissais par cœur.
Ensuite je dirai Daudet, parce qu’il m’a parlé de la Provence, comme j’avais envie de l’entendre.
Bien entendu aussi Pagnol, mais pour la belle parole qu’il savait donner à ses personnages, et parce que je retrouvais mon enfance dans « La gloire de mon père » et ses suites.
Et puis, celui qui m’a conforté dans mon écriture, Philippe Delerm. Que je lis régulièrement.
JM : Lisez-vous et quel genre de lecture ?
Alysa :
Bien sûr, je lis, mais pas autant que je le voudrais, car il me faut écrire !! Je lis, bien entendu, beaucoup de livres de la littérature de Terroir, ne serait-ce que ceux de mes amis auteurs, et entre autre, ceux de ma marraine d’écriture, Françoise Bourdon. Mais j’aime beaucoup lire les livres de mon ami René Frégni. Même si je ne suis pas une fan des romans noirs ! Mais il a une écriture tellement magnifique que je passe outre mes réticences !
Mais je suis ouverte aussi, à ce qu’on appelle la littérature générale. C’est surtout le temps qui me manque ! Pas les titres à découvrir ! D’autant que dans vos diverses pages, vous nous proposez beaucoup de lectures intéressantes !
JM : - Quels sont vos endroits préférés, région de France, pays ?
Alysa :
Je ne vous dirai pas la Provence, car elle a vraiment trop changé !
J’avoue que je ne connais pas bien la France… Parce que j’ai beaucoup voyagé. Alors quel pays ? Il y en a beaucoup qui m’ont marqué. La Bolivie, l’Argentine, le Chili, l’Equateur… mais aussi le Canada de l’Ouest, Vancouver ! le Québec… Mais encore la Namibie, l’Afrique du Sud, le Groenland, l’Islande, le Spitzberg… Mais j’adore aussi mes montagnes, et mon grand plaisir est de randonner dans certains endroits encore protégés de mon département (comme la vallée du Valgaudemard par exemple) où la nature est encore sauvage. J’ai la chance d’habiter une région magnifique en toutes saisons. Alors parfois, je n’ai pas besoin d’aller bien loin. Juste derrière chez moi il y a la forêt…
JM : - Etes-vous thé ou café ? Chien ou chat ?
Alysa :
Alors je ne suis ni thé ni café ! Je serais plutôt tisane, mais surtout, je suis chocolatttt !!!! NOIR ! C’est ma drogue… Mais chut !!!
Je suis chat, parce que j’ai un très gentil Figaro, tout noir qui me tient bien compagnie lorsque je suis sur mon ordi ! Mais je suis aussi chien, même si je n’en ai pas. En fait, je crois que je suis surtout : animaux !!
JM : - Avez-vous quelque chose d'autre à ajouter ?
Alysa :
Je crois qu’il serait mal venu de ma part d’en rajouter ! J’ai été vraiment très bavarde, et puis vos questions étaient très pertinentes, donc je crois que tout a été évoqué. Et s’il en manque, les amis, eh bien demandez-moi !!
Merci beaucoup Joëlle, pour cet échange, pour ce moment de partage que vous me permettez d’avoir avec tous les amis de votre blog et de vos pages Facebook. Un très beau lien entre lecteurs et auteurs qui ont la même passion !!! Merci aussi, à tous ceux qui liront ces lignes et à bientôt à chacun d’entre vous. Mille bisous à vous partager.
JM : - Merci Alysa MORGON pour ce très agréable moment passé en votre compagnie. Je voudrais, si vous le permettez, vous remercier également de m'avoir encouragée et aidée à poursuivre mon activité de chroniqueuse littéraire en me donnant confiance et en m'incitant à créer un blog, ce que je ne me sentais pas capable du tout il y a un an et demi... C'est donc grâce à vous, Alysa, que j'ai aussi créé ce groupe. Je remercie également l'éditrice des Editions Lucien Souny de m'avoir confié mes premiers « services de presse ».
Alysa : Cela m'a paru tellement évident, tout de suite, chère Joelle, de vous encourager à créer un blog de chroniques littéraires. Et la preuve de cette évidence vous est donnée aujourd'hui, par le nombre d'auteurs, et de lecteurs qui vous ont rejoint aussi dans vos pages FB. Par le nombre d'auteurs qui demandent de participer à une interview avec vous ! On a, en fait, que le succès que l'on mérite, et celui que vous avez aujourd'hui, n'est que le reflet de votre opiniatreté, de votre travail, et du regard attentif et professionnel que vous savez porter chaque fois sur les textes que vous lisez. Sans oublier, bien éviemment, votre gentillesse, et votre disponibilité. Alors pour tout cela aussi, c'est moi qui vous dois et vous dis un grand merci Joelle.
Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Alysa qui vous répondra avec plaisir, selon ses disponibilités.