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Bonsoir à tous voici l'interview que j'ai réalisée ce soir Mardi 24 juillet sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

JM : - Bonsoir à tous

 

Je vous ai parlé sur ces pages d'Alysa MORGON que je compte depuis plusieurs années parmi mes fidèles amies et dont j'ai lu pratiquement tous les ouvrages. Alysa a gentiment accepté, récemment, de se soumettre à mes questions.

 

Je partage donc avec vous cette interview à l'issue de laquelle vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions auxquelles Alysa répondra en différé en fonction de ses disponibilités.

 

 

 

JM : - Bonsoir Alysa

 

Comment allez-vous ? Etes-vous prête à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Alysa :

 

C’est avec grand plaisir que je vais répondre à vos questions, une super idée, Joëlle, et une belle façon de faire plus ample connaissance avec tout le monde, lecteurs, auteurs, et visiteurs.

 

JM : - Pouvez-vous, tout d'abord, vous présenter afin que nos amis puissent mieux vous connaître ?

 

 

 

Alysa :

 

Je suis née dans la campagne Provençale, entre Aix-en-Provence et Marignane, près du petit village de Calas, et plus exactement, dans un émetteur de radio ! Un grand émetteur, de ce qu’on appelait à l’époque (en 1945 ma date de naissance) la Radiodiffusion Française.

En effet, mon père était technicien radio, et nous étions 11 familles, à vivre dans cet émetteur, dans une propriété privée et fermée de plusieurs hectares.

La musique m’a donc bercée dès ma naissance. Aussi bien la musique dite de variété que la musique classique, puisque c’était les seules chaînes qui existaient.

L’émetteur était situé en pleine campagne, dans cette garrigue provençale qui m’est chère ; avec, comme frontière à ma vue, la Sainte Victoire, le Pilon du Roy et la chaîne de l’Etoile. Et au pied des forêts de pins, un lac : le lac du Réaltort. La Provence de Cézanne, de Pagnol, de Daudet, réunie. Et je reste persuadée que tout cela m’a beaucoup influencée.

Je suis restée dans ce lieu de rêve et privilégié (aujourd’hui ravagé par les routes et surtout la gare TGV d’Aix) jusqu’à l’âge de 20 ans.

Après quoi, en 1964, mon père ayant été muté, et ayant rejoint cette fois, le centre de télévision TDF (Télédiffusion de France) à Gap, je suis arrivée dans ce département des Hautes-Alpes que je connaissais bien, car j’y venais chaque année en vacances. Donc je n’arrivais pas en pays inconnu.

Voilà pour mon parcours personnel. Je n’évoquerai pas mes études, car elles ne m’ont pas laissé un souvenir impérissable ! Et rien de bien original, pour en parler. Quant à ma profession de fonctionnaire, exercée durant une trentaine d’années, rien de particulier non plus.

 

JM : - Pouvez-vous nous parler de vos romans (la liste est longue je sais pour les avoir pratiquement tous lus (sauf un : “L'Epervière en Provence” !) et en particulier de vos derniers : “La dernière Transhumance”, “Le jardin des anges” et “Miroir en bois d'amandier” ?

 

Alysa :

 

Avant de vous les citer, je vous dirai, tout d’abord, que tous mes romans sont aujourd’hui publiés aux Éditions Lucien Souny. Et je rajouterai, car cela me semble important, que ce qui unit tous mes romans, c’est une région. La région PACA, qui fait leur décor. Ils se situent tous, soit en Provence, soit dans mes montagnes. Vu ce que je vous ai dit précédemment, cela peut se comprendre, et je me sens ainsi, un droit légitime pour en parler dans mes histoires.

Ensuite, ils sont, je crois, assez reconnaissables, car j’ai une écriture très particulière, étant donné que je suis, au départ, auteur compositeur. Alors j’aime bien mettre, non seulement de la poésie dans mes histoires, mais également, de la musique. Ainsi, mes phrases sont chantantes, rimées et rythmées. C’est peut-être ce qui me différencie vraiment, des autres auteurs de cette littérature dite de Terroir.

 

En ce qui concerne les romans qui se déroulent en Provence, voici leurs titres :

 

. « Un parfum de farigoulette », qui se passe au cœur du monde des santons, en 1953. Un roman pétillant, enthousiaste et amusant.

(sorti en broché, et en poche)

 

. « L’Epervière en Provence » : un roman pur Provence ! Où vous allez rire souvent, et où on retrouve vraiment la belle parole des anciens.

(publié également au Grand Livre du Mois).

 

. « Un miroir en bois d’amandier » : qui se déroule du côté de Grasse, autour de l’amandier, de l’olivier, du caroubier et sa fleur d’oranger. Et bien sûr, autour d’un miroir qui a beaucoup de choses à raconter à qui prend le temps de le regarder et de s’y regarder !

(publié également au Grand Livre du Mois)

 

. « Le jardin des anges » : Un roman très particulier, parce que tout d’abord, il se passe sur une île de Méditerranée (imaginaire) et surtout par son lieu, puisqu’il s’agit d’un couvent ! D’un couvent et ses femmes très déterminées et courageuses. Milieu du 19ème siècle, avec quelques méchants pirates qui vont arriver… Suspens !!!

 

. « Marie des garrigues » : un roman, cette fois, au cœur de la Haute-Provence. Un roman parfumé, autour de la fleur d’amandier, et de la lavande !

(publié également au Grand Livre du Mois)

 

 

En ce qui concerne les romans qui se déroulent dans les Hautes-Alpes :

 

. « Le hameau près du ciel » : un roman qui se déroule au pied des glaciers, avec tous les aléas de la haute montagne que sont les avalanches, les inondations, le manque de terre et de bois. Une famille courage, qui sait trouver le bonheur dans de toutes petites choses, ce que nous ne savons plus faire aujourd’hui, malheureusement !

(sorti en broché, mais épuisé. Sorti en poche, disponible)

 

. « La Combe Noire » : Durant la guerre de 14-18. Les femmes d’un village, pour pouvoir survivre, vont devoir abattre toute une forêt, contre l’avis de tous les vieux du village. Un pan d’Histoire d’un village haut-alpin.

(sorti en broché, mais épuisé. Sorti en poche, disponible)

 

. « Un bouquet de fiançailles » : Un roman, avec des traditions très particulières qui se font autour de la fleur de génépi que vont aller cueillir les jeunes gens du pays, au péril de leur vie !

 

. « La dernière transhumance » : Un roman qui se déroule un peu en Provence, un peu dans les Hautes-Alpes et en Amérique ! L’épopée de trois jeunes bergers qui vont quitter chacun leur village, pour aller ensemble garder d’immenses troupeaux dans la grande plaine de Californie et essayer ainsi d’y faire fortune. Un pan d’Histoire de la vallée du Champsaur, où 6000 Champsaurins ont traversé ce qu’on appelait à l’époque, « le tomple » : l’océan.

(publié également aux Editions La Loupe –gros caractères-).

 

 

JM : - Avez-vous d'autres projets d'écriture et pouvez-vous nous en dire quelques mots ?

 

Alysa :

 

Fin du mois d’août, sortira mon dixième roman : « Les arbres ont aussi leur histoire ». Un roman très provençal, avec quelques accents italiens ! Et puis un arbre bien sûr, qui va mettre en émoi tout un village, le maire et le curé compris. Une histoire où l’humour, l’émotion, l’amitié, l’incrédulité aussi, et le surnaturel, vont faire bon ménage, et où vous pourrez peut-être, entendre les arbres chanter ! Comme quoi, il y a toujours un peu de musique dans mes livres. À croire que compositeur je resterai !!

Et puis, bien sûr, je suis en train de terminer un nouveau roman…

 

 

JM : - Avant de devenir écrivain, si ma mémoire est bonne, vous avez fait carrière dans la chanson.. Souhaitez-vous nous en parler ??

 

Alysa :

 

Volontiers, puisque, comme je viens de vous le dire, compositeur je resterai ! Car effectivement, j’ai fait, non pas carrière dans la chanson, mais un passage de quelques années. Je ne peux ni ne veux le renier, car ce fut tout de même, une expérience des plus enrichissante, et je dois mon écriture d’aujourd’hui, à ce penchant pour la musique. J’ai effectivement deux passions : celle de composer et celle d’écrire.

J’ai donc commencé par la musique, (c’était de 1967 à 1973) et j’ai eu la chance d’être chez Eddie Barclay et ensuite chez les disques Vogue. J’ai enregistré des 45 T, dont un, et la chanson « Retard », avait eu un petit succès. Mais le show-biz, ce n’était vraiment pas mon truc ! Alors j’ai arrêté.

Deux ans plus tard, mais hors circuit commercial cette fois, je créais le trio « Les Itinérants » et là, par contre, nous avons chanté durant presqu’une vingtaine d’années. Nous tournions surtout dans le Sud de la France. Nous ne chantions que mes chansons (et j’en ai écrit près de 400 !). Nous avons été choisis deux fois, sur le plan national, pour aller représenter la chanson poétique française, tout d’abord au Québec, avec deux tournées et ensuite en Louisiane avec également deux tournées et une participation, entre autre, au festival acadien de Lafayette. Des expériences fabuleuses ! Des rencontres aussi extraordinaires. Qui n’ont absolument rien à voir avec le show-biz bien sûr !! Mais je ne peux pas tout évoquer ici ! Mais je répondrai bien volontiers à toutes vos questions, les amis, si vous souhaitez m’en poser ! Vous comprenez mieux, maintenant, et surtout vous, qui avez déjà lu mes romans, pourquoi il y a toujours une mélodie qui court dans mes livres, de la première à la dernière page…

 

 

 

 

 

JM : Comment faites-vous pour écrire vos romans (carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?

 

Alysa :

 

J’écris toujours sur des feuilles volantes. Des demi-pages. J’en ai toujours d’avance des petits paquets tenus par un élastique (vous savez tout, jusque dans le détail !!). Pas de cahier ni d’ordi. L’ordi, c’est plus tard, lorsque l’histoire est terminée. Là, je la mets sur l’ordi pour pouvoir y apporter les corrections directement. Mais souvent je fais des tirages, même pour les relectures. Surtout pour les relectures !

 

 

JM : - Comment avez-vous procédé pour faire publier vos livres ?

 

Alysa :

 

Ohhh !!! Alors là, c’est une très très longue histoire ! Je ne sais pas si je peux tout vous raconter, mais je vais essayer d’aller à l’essentiel. Sinon vous couperez chère Joëlle !!

 

Lorsque, avec le groupe Les Itinérants nous avons décidé de nous arrêter de chanter, je me suis tournée bien sûr, vers la poésie. Cela me semblait couler de source ! J’ai eu quelques poèmes publiés, chez l’Éditeur Breton, Jean Grassin. Mais cela ne me satisfaisait pas vraiment. Alors, je suis passée à l’écriture de nouvelles. Un art que je ne connaissais pas du tout. Fallait oser !! Et puis un jour, j’ai entendu l’appel à la télé, d’un Éditeur de Forcalquier qui cherchait des auteurs. (et maintenant je réalise que j’étais vraiment « culotée » !) Sans hésiter, je lui ai envoyé la première nouvelle que j’avais écrite. Peu après, ce monsieur me répondait que j’avais le don des dialogues et que je devrais plutôt écrire des romans que des nouvelles. Ce que je fis illico. Pas contrariante ! J’étais jeune, pleine d’enthousiasme ! Le premier manuscrit écrit, je ne savais pas où l’envoyer. Je ne connaissais personne qui aurait pu me renseigner… Alors j’ai acheté un annuaire des Éditeurs (je ne suis pas sûre que cela existe encore !) et j’ai cherché mon bonheur. J’ai découvert ainsi qu’à Arles, il y avait la maison Actes Sud, et j’ai envoyé mon manuscrit, parce que je me disais qu’entre Provençaux, on pouvait se comprendre ! Naïve, je vous dis !! J’ai reçu ainsi, une lettre d’Hubert Nyssen, (quand même !) le directeur de la maison, me disant qu’avec l’écriture que j’avais, il était fort possible de réussir, mais que lui ne pouvez pas me publier car mon texte n’entrait pas dans sa ligne éditoriale. Je n’avais pas pensé à la ligne éditoriale ! Très important la ligne éditoriale ! Mais pour moi, c’était tout de même un bel encouragement. Alors, tant qu’à faire, j’ai frappé à la porte encore plus haut !! J’ai envoyé mon manuscrit, cette fois, carrément chez Grasset ! Aujourd’hui, tout cela me fait rire, devant tant d’innocence de ma part ! Ma jeunesse était peut-être mon excuse. Mais là encore, je n’ai pas reçu de lettre type, mais un petit mot, de la main même d’Yves Berger, le grand directeur littéraire de Grasset, l’auteur qu’on connaît, le décideur souvent du prix Goncourt !! Mais je n’étais pas pour autant impressionnée. J’étais avant tout rassurée et j’avais l’impression d’une reconnaissance d’auteur, même si ce monsieur ne me parlait pas de me publier. Et ainsi, durant une dizaine d’années (eh oui, dix ans… je n’ai jamais renoncé) et j’ai correspondu avec M. Berger. Et puis, un jour, il m’a téléphoné, et m’a demandé de venir le voir au salon de Toulon où il serait. Mais… malheureusement, il est décédé un mois avant le salon. Fin de notre longue histoire, et de nos nombreux échanges écrits… Pour moi, après cela, il était impossible de continuer, d’aller voir ailleurs, même d’écrire. J’étais vraiment bouleversée. Et quelques années ont encore passé… Patience et longueur de temps… Puis un jour, dans une librairie, j’ai vu une présentation de plusieurs livres des Éditions De Borée, que je ne connaissais pas. J’ai regardé les livres, j’ai lu des passages, (ce qui était une bonne idée !) et je me suis rendue compte que cela correspondait à ce que j’avais écrit. Que j’étais peut-être dans le bon créneau de la ligne éditoriale !! Encore la ligne éditoriale ! Très important la ligne éditoriale. (J’insiste, pour ceux qui souhaiteraient envoyer un manuscrit à une maison d’édition.) Donc, j’ai envoyé un nouveau manuscrit (entre temps j’en avais écrit quelques autres) à cette maison d’Édition qui m’a contacté dans le mois suivant, pour me dire qu’il publiait « Le hameau près du ciel » dans leur filiale, les Éditions l’Écir. Voilà ! c’était en 2007 et le pied était mis dans l’engrenage de l’édition. J’ai publié ensuite un deuxième livre chez L’Écir, (La Combe Noire) puis la filiale a fermé et j’ai contacté immédiatement les Éditions Lucien Souny où je suis encore aujourd’hui pour mon plus grand plaisir !

 

 

 

 

 

 

JM : - Quand écrivez-vous : le jour, la nuit et pendant combien

d'heures ?

 

Alysa :

 

Alors c’est assez variable. J’écris surtout le soir, dans mon lit, les premières moutures. Je jette des idées, où bien j’écris des passages. Puis dans la journée, parfois je continue… Je ne peux dire combien d’heures. Car il y a la première écriture, puis il y a la lecture ; il y a des arrêts, en panne d’idée pour continuer… Pour moi, rien n’est figé, ni institué. C’est suivant mon humeur ! Et puis, il se peut que dans la journée, n’importe quand, me vienne une idée, la suite d’un passage, que je note tout de suite sur n’importe quel bout de papier. Et que je n’utiliserai pas forcément. Pour moi, c’est très anarchique. Bien sûr, lorsque j’arrive au bout du roman, qu’il me faut le lire et le relire avant de l’envoyer à mon Éditrice, là, j’y passe des heures !! Ce que je suis en train de faire d’ailleurs, en ce moment !!

 

 

JM : -Avez-vous des séances de dédicaces prévues prochainement et où ?

 

Alysa :

 

Oui, beaucoup de salons du livre surtout. Cela a commencé dès début mai à Nyons, (en Drôme Provençale) avec une signature à la fameuse librairie Pinet ; puis au salon du livre de Nyons ; et encore au salon du livre à Banon avec la librairie Le Bleuet. J’ai eu une pause en Juin, ce qui m’a permis de partir une semaine en vacance, et cela reprend début juillet jusqu’à fin novembre. Mais pas toutes les dates sont encore fixées ni les salons assurés.

Pour l’instant, je peux vous dire que je serai :

. au salon du livre de Sablet dans le Vaucluse, le samedi 7 et dimanche 8 juillet. (Un des plus important salon de la région.)

. de nouveau à la Librairie Le Bleuet à Banon, pour le salon du livre de la Fête de la lavande, le dimanche 22 juillet.

. dimanche 5 août, au salon du livre « La ruche des mots » à Riez dans les Alpes de Haute-Provence.

. samedi 11 août, au centre culturel Leclerc de Valréas dans le Vaucluse pour une signature.

. Le 15 août, au salon du livre de Sault dans le Vaucluse.

Pour les suivants, je vous invite à venir voir dans mes pages où je les annoncerai.

 

 

JM : Etes-vous sensible à la critique littéraire et pensez-vous que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?

 

Alysa :

 

La critique est très importante. Qu’elle soit positive ou pas. C’est toujours constructif. J’aime les blogs littéraires pour cela. Les retours de lecture des lecteurs sont aussi importants. Sur les salons du livre et sur les réseaux sociaux, comme sur le site de mon Éditeur. Rien n’est jamais vraiment négatif, et même si cela est le cas, cela nous fait tout de même nous remettre en question, nous poser des questions, et certainement, quelque part, avancer.

Et je suis absolument persuadée, car je le constate tous les jours, que les réseaux sociaux aident les auteurs à promouvoir leurs livres. Il s’agit aujourd’hui, d’un outil essentiel. Même si l’Éditeur, le distributeur et le diffuseur, jouent aussi un rôle primordial de promotion, nous avons tous besoin, même les auteurs les plus connus, de ces vitrines ouvertes sur le monde. Car quel beau moyen pour moi, de pouvoir échanger avec des lecteurs de Belgique, de Suisse ou du Québec ! C’est formidable ! Même si cela me prend énormément de temps !

 

 

JM : - Quels sont les auteurs qui vous ont donné l'envie d'écrire ?

 

Alysa :

 

Le premier est sans conteste, Saint Exupéry et son Petit Prince. Là, j’ai compris le pouvoir des mots, la poésie, et l’envie de lire et relire une histoire, même si je la connaissais par cœur.

Ensuite je dirai Daudet, parce qu’il m’a parlé de la Provence, comme j’avais envie de l’entendre.

Bien entendu aussi Pagnol, mais pour la belle parole qu’il savait donner à ses personnages, et parce que je retrouvais mon enfance dans « La gloire de mon père » et ses suites.

Et puis, celui qui m’a conforté dans mon écriture, Philippe Delerm. Que je lis régulièrement.

 

 

JM : Lisez-vous et quel genre de lecture ?

 

 

Alysa :

 

Bien sûr, je lis, mais pas autant que je le voudrais, car il me faut écrire !! Je lis, bien entendu, beaucoup de livres de la littérature de Terroir, ne serait-ce que ceux de mes amis auteurs, et entre autre, ceux de ma marraine d’écriture, Françoise Bourdon. Mais j’aime beaucoup lire les livres de mon ami René Frégni. Même si je ne suis pas une fan des romans noirs ! Mais il a une écriture tellement magnifique que je passe outre mes réticences !

Mais je suis ouverte aussi, à ce qu’on appelle la littérature générale. C’est surtout le temps qui me manque ! Pas les titres à découvrir ! D’autant que dans vos diverses pages, vous nous proposez beaucoup de lectures intéressantes !

 

 

JM : - Quels sont vos endroits préférés, région de France, pays ?

 

Alysa :

 

Je ne vous dirai pas la Provence, car elle a vraiment trop changé !

J’avoue que je ne connais pas bien la France… Parce que j’ai beaucoup voyagé. Alors quel pays ? Il y en a beaucoup qui m’ont marqué. La Bolivie, l’Argentine, le Chili, l’Equateur… mais aussi le Canada de l’Ouest, Vancouver ! le Québec… Mais encore la Namibie, l’Afrique du Sud, le Groenland, l’Islande, le Spitzberg… Mais j’adore aussi mes montagnes, et mon grand plaisir est de randonner dans certains endroits encore protégés de mon département (comme la vallée du Valgaudemard par exemple) où la nature est encore sauvage. J’ai la chance d’habiter une région magnifique en toutes saisons. Alors parfois, je n’ai pas besoin d’aller bien loin. Juste derrière chez moi il y a la forêt…

 

 

 

 

JM : - Etes-vous thé ou café ? Chien ou chat ?

 

Alysa :

 

Alors je ne suis ni thé ni café ! Je serais plutôt tisane, mais surtout, je suis chocolatttt !!!! NOIR ! C’est ma drogue… Mais chut !!!

Je suis chat, parce que j’ai un très gentil Figaro, tout noir qui me tient bien compagnie lorsque je suis sur mon ordi ! Mais je suis aussi chien, même si je n’en ai pas. En fait, je crois que je suis surtout : animaux !!

 

 

JM : - Avez-vous quelque chose d'autre à ajouter ?

 

Alysa :

 

Je crois qu’il serait mal venu de ma part d’en rajouter ! J’ai été vraiment très bavarde, et puis vos questions étaient très pertinentes, donc je crois que tout a été évoqué. Et s’il en manque, les amis, eh bien demandez-moi !!

 

Merci beaucoup Joëlle, pour cet échange, pour ce moment de partage que vous me permettez d’avoir avec tous les amis de votre blog et de vos pages Facebook. Un très beau lien entre lecteurs et auteurs qui ont la même passion !!! Merci aussi, à tous ceux qui liront ces lignes et à bientôt à chacun d’entre vous. Mille bisous à vous partager.

 

 

JM : - Merci Alysa MORGON pour ce très agréable moment passé en votre compagnie. Je voudrais, si vous le permettez, vous remercier également de m'avoir encouragée et aidée à poursuivre mon activité de chroniqueuse littéraire en me donnant confiance et en m'incitant à créer un blog, ce que je ne me sentais pas capable du tout il y a un an et demi... C'est donc grâce à vous, Alysa, que j'ai aussi créé ce groupe. Je remercie également l'éditrice des Editions Lucien Souny de m'avoir confié mes premiers « services de presse ».

 

Alysa : Cela m'a paru tellement évident, tout de suite, chère Joelle, de vous encourager à créer un blog de chroniques littéraires. Et la preuve de cette évidence vous est donnée aujourd'hui, par le nombre d'auteurs, et de lecteurs qui vous ont rejoint aussi dans vos pages FB. Par le nombre d'auteurs qui demandent de participer à une interview avec vous ! On a, en fait, que le succès que l'on mérite, et celui que vous avez aujourd'hui, n'est que le reflet de votre opiniatreté, de votre travail, et du regard attentif et professionnel que vous savez porter chaque fois sur les textes que vous lisez. Sans oublier, bien éviemment, votre gentillesse, et votre disponibilité. Alors pour tout cela aussi, c'est moi qui vous dois et vous dis un grand merci Joelle.


 

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Alysa qui vous répondra avec plaisir, selon ses disponibilités.

 

 

 

 

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Bonjour à tous aujourd'hui lundi voici mon avis concernant : LE PROJET CONCEPTION

« LE PROJET CONCEPTION »

Luce FONTAINE

EDITIONS DU TULLINOIS

mars 2018

259 pages

 

Présentation

 

Geniève Spencer, surnommé la p'tite nerveuse, vit en compagnie de son père la plus normale et banale existence d'adolescente jusqu'à ce que des rumeurs commencent à courir dans son entourage et à l'école Saint-Stanislas au sujet de ses habiletés athlétiques exceptionnelles et de ses dons plus que particuliers.


Sous l'insistance de la nouvelle amie de cœur de son père, la famille déménage et part vivre dans une villa de Green Valley, un bled perdu non loin de la ville de Beaconstown. A peine arrivée dans sa nouvelle demeure, Gene perçoit des odeurs du passé et fredonne une comptine qui lui revient à l'esprit et lui suggère des émotions oubliées et refoulées depuis de nombreuses années. Au fil des révélations qui s'entrechoquent, des trahisons et des révélations troublantes alimentent la confusion qui règne autour de la naissance et de l'existence de l'adolescente.


Au bord du découragement, plus rien ni personne ne retient Geniève jusqu'à ce qu'elle découvre qu'elle et deux de ses amis appartiennent à un groupe très particulier d'enfants, les enfants du projet Conception !

 

L'auteure

 

Luce FONTAINE est une auteure qui vit à la campagne, de laquelle elle s'inspire pour vous écrire des aventures plus trépidantes les unes que les autres !

 

 

 

 

Mon avis

 

Je remercie Luce FONTAINE et les Editions du TULLINOIS de m'avoir donné l'opportunité, de lire, en service de presse, « Le projet Conception ».

 

Luce FONTAINE nous présente Geniève, jeune fille qui, depuis le décès de sa mère, vit seule avec son père. Sa fidèle amie Rachelle semble avoir les mêmes dons qu'elle.. La vie de Geniève pourrait être tranquille mais tout bascule lorsque son père décide de déménager dans un coin perdu et d'emmener avec eux une amie que Geniève n'apprécie pas du tout...

 

Geniève va-t-elle réussir à percer les secrets liés à sa naissance ? Quel est donc ce « projet Conception » ?

 

L'histoire est mystérieuse, bien écrite. Les multiples rebondissements et les dialogues vivants rendent le récit addictif. Le personnage de Geniève est attachant et l'on ne peut s'empêcher de trembler face aux situations dans lesquelles elle se trouve et aux révélations qu'elle découvre....

 

Bien que peu habituée à ce genre de lecture, j'ai bien aimé ce roman fantastique entraînant le lecteur dans un monde inquiétant, plutôt irréel, où mensonges et trahisons sont monnaie courante. Plusieurs thèmes sont abordés notamment la quête d'identité, les dons particuliers , le clonage reproductif et les expériences de laboratoire....

 

Bonne lecture !

 

 

 

 

 

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Bonjour aujourd'hui jeudi je vais vous parler de ce roman : "L'ESSENCE DES TENEBRES"

« L'ESSENCE DES TENEBRES »

Thomas CLEARLAKE

Moonligt Editions

11 mai 2018

456 pages

 

Présentation

 

La petite ville de St. Marys est frappée par des disparitions d'enfants inexpliquées. Cinq au total, en l'espace de quatre mois. Bien qu'aucun indice formel n'ait été relevé par les forces de police, tout porte à croire qu'il s'agit d'enlèvements. Le FBI est chargé du dossier. L'agent spécial Eliott Cooper est envoyé sur place pour enquêter. Peu à peu, il va être confronté à des faits qui ne relèveront plus de ses compétences d'agent, mais de sa capacité à lutter contre un mal obscur qui semble s'être emparé des forêts alentour de la ville... et ça n'est que le début de son enquête.
 

 

L'auteur

 

Thomas Clearlake est un auteur franco-canadien né à Revelstoke au Canada le 19 octobre 1978. Très tôt il commence à lire Jack London, Jules Verne, Jack Kerouak, Edgar Rice Burroughs, Poe, Lovecraft...
A l'âge de vingt ans il quitte la communauté des rocheuses où il a grandi et part à l'aventure sur les routes d'Amérique, puis d'Europe où il séjourne en France chez un parent. Il continuera ensuite son voyage initiatique dans une quête spirituelle qui le mènera jusqu'en Inde.


"Les forêts d'Acora" est son premier roman. Il s'agit du premier tome d'un space-opera qui comprendra plusieurs volumes. 

 

 

Mon avis

 

Je remercie Lau Ya de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « L'essence des ténèbres »,roman de Thomas CLEARLAKE.

 

Je lis rarement des thrillers fantastiques mais je me suis laissée tenter par l'expérience. La disparition d'êtres humains est déjà angoissante mais celles d'enfants le sont encore plus à mes yeux.. Ainsi des les premières lignes j'ai commencé à flipper.. puis au fil des pages j'ai voulu en savoir un peu plus..

 

 

L'auteur nous emporte en 2017, à St-Marys, Etat de Pensylvanie, où l'agent du FBI Eliott Cooper est en charge d'une affaire de disparitions inexpliquées de cinq jeunes enfants. Eliott commence ses recherches dans les forêts proches de la ville afin de découvrir des indices permettant de retrouver la trace des disparus.

 

Réussira-t-il à élucider cette affaire ô combien délicate ? Survivra-t-il dans ces forêts brumeuses, mystérieuses, effrayantes, entouré de forces maléfiques et de phénomènes surnaturels ?

 

 

A la lecture de ce roman qui m'a fait penser à ceux de Stephen King, auteur que je lisais dans ma jeunesse, la peur et l'angoisse sont montées d'un coup.

Les personnages d'Eliott et de son amie Lauren sont sympathiques et l'on ne peut s'empêcher de trembler face aux événements auxquels ils sont confrontés.

 

L'écriture est belle. L'auteur qui a une imagination débordante, décrit avec moult détails les aventures de cet agent du FBI, qui donnent des frissons de peur au lecteur. Malgré certaines scènes glauques, j'ai poursuivi ma lecture, en journée certes, craignant de faire des cauchemars !

 

Ce thriller fantastique d'horreur, à ne pas mettre entre toutes les mains à mon avis, ravira les amateurs du genre avides de sensations fortes, de violence, d'hémoglobine et de sueurs froides..

 

J'ai lu pratiquement d'une traite ce livre aux nombreux rebondissements, mêlant enquête, magie noire, organisations obscures, manuscrits anciens et amour, tant j'avais hâte d'en connaître le dénouement au demeurant surprenant et émouvant....

 

Bonne lecture !

 

 

 

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Bonjour à tous aujourd'hui mercredi voici ma chronique concernant : "LA VOIX DE MON PERE"

« LA VOIX DE MON PERE »

Brigitte LECHANTEUR

Auto-Edité

20 mai 2018

212 pages

 

 

 

Présentation

 

Trop tard. Elle a enclenché la cassette. La voix de son père disparu quinze ans plus tôt s'élève. Rien ne sera plus jamais comme avant. Avant qu'elle ne découvre ce secret de famille, avant que sa recherche de la vérité ne l'emmène aux confins de la désillusion. De Paris en Belgique, d'Équateur en Grèce, elle tire le fil d'Ariane, mais la vérité a un prix : ce père qu'elle a aimé à la folie, cet homme de devoir, a-t-il vraiment fait cette chose monstrueuse ?

 

L'auteure

 

Brigitte Lechanteur est comédienne, auteur d’histoires sur les 3615 Goldorak, Albator & Co, metteur en scène, auteur de chansons, productrice phonographique et productrice de spectacles (notamment du premier one man show de Benoit Poelvoorde, "Modèle Déposé", au Café de la Gare en 1995).
Elle a également exercé dix ans les fonctions de directrice administrative d’un groupe audiovisuel.
"La voix de mon père" (2018) est son premier roman.
 

 

 

Mon avis

 

Je remercie Brigitte LECHANTEUR de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, son premier roman «La voix de mon père » et ainsi de découvrir sa plume fluide et légère. La jolie et mystérieuse couverture ainsi que le résumé fort alléchant, m'ont de suite interpellée.

 

Nous découvrons donc Patricia, la quarantaine, épouse comblée et mère de deux enfants. Celle-ci retrouve des affaires personnelles ayant appartenu à son père Henri, disparu tragiquement en mer, quinze ans plus tôt. Patricia qui adorait son père et n'a pu faire complètement son deuil, décide d'écouter des cassettes sur lesquelles Henri dictait des messages pour sa secrétaire. La curiosité est un vilain défaut me direz-vous mais connaissait-elle vraiment bien son père ? Quels lourds secrets va-t-elle découvrir ?

 

Brigitte LECHANTEUR nous emmène, aux côtés de son héroïne, une femme forte et déterminée, de Paris en Belgique puis en Amérique du Sud et en Grèce.

 

Nous découvrons cette énigme familiale lentement ; l'auteure dévoilant avec parcimonie des détails sur le passé d'Henri. Le suspense est bien mené, l'intrigue captivante et les nombreux rebondissements tiennent le lecteur en haleine jusqu'au dénouement assez surprenant.

 

J'ai beaucoup aimé ce thriller aux dialogues très vivants, sur les secrets de famille, les non-dits, les mensonges que j'ai lu pratiquement d'une traite.

 

Voici un premier roman très bien écrit et fort prometteur.

 

Je lirai assurément d'autres ouvrages de cette auteure.

 

Très bon moment de lecture !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bonjour à tous aujourd'hui mercredi voici ma chronique concernant : "LA VOIX DE MON PERE"

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Bonjour aujourd'hui mardi voici ma chronique concernant : SOUVENIRS DE MADAME SAND

« Souvenirs de Madame Sand »

Guillaume TROTIGNON

MARIVOLE EDITIONS

21 JUIN 2018

385 pages

 

Présentation

 

En ce début de XIXème siècle, nombreux sont les défis qui attendent la fille des Chapelin, Jeanne. Mariée avec un laboureur, elle s’installe loin de Louvet, dans le petit village de Nohant, en Berry. Là où précisément habite une certaine Aurore Dudevant qui deviendra la romancière George Sand.

 

Amie de la célèbre écrivaine, Jeanne a la chance unique de fréquenter les plus grands artistes du XIXe siècle : Musset, Delacroix, Chopin, Flaubert… et de découvrir la femme de lettres sous un jour nouveau.

 

Tout aurait pu être paisible. Hélas, c’était sans compter la présence troublante du duc Louis-Alexandre de Nuys qui n’a rien oublié des vieilles querelles de famille… 

 

Ce nouvel opus, qui peut se lire de manière indépendante des précédents, transporte le lecteur dans un XIXe siècle étonnant, où se mêlent arts et révolutions : on y croise tour à tour des écrivains, des artistes mais aussi des révolutionnaires et des hommes politiques comme Napoléon III.

 

L’auteur

 

Ce roman est le tome 4 de la série Le temps des blés.


Lauréat du 1er prix Lions Club de la Région Centre (année 2016) pour Le temps des blés, diplômé d’Histoire et ancien élève de Sciences-Po Paris, Guillaume Trotignon enseigne le français en Corée.

Au travers de sa quadrilogie qui s’étend du début du XVIIIe siècle jusqu’à la fin du XIXe siècle, il nous fait revivre avec talent l’histoire du Berry et de la France. Sa saga retrace génération après génération les vies de deux familles, l’une paysanne, l’autre aristocrate.

 

XVIIIe siècle (1) : Le temps des blés
XVIIIe siècle (2) : Le fils des Lumières
XIXe siècle (3) : Le cavalier de la Révolution
XIXe siècle (4) : Les souvenirs de Madame Sand


 

 

 

 

Mon avis

 

 

Je remercie MARIVOLE EDITIONS et en particulier Céline de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Souvenirs de Madame Sand », roman de Guillaume TROTIGNON.

 

Bien que n'ayant pas lu les premiers tomes de cette saga historique, retraçant la vie de deux familles berrichonnes au travers plusieurs générations, l'une paysanne, l'autre aristocrate, je me suis sentie de suite emportée par cette magnifique histoire.

 

Guillaume TROTIGNON nous emmène donc dans le Berry, début XIXème siècle où Jeanne Chapelin, l'héroïne de cet opus, s'installe à Nohant et noue des liens d'amitié avec Aurore Dudevant qui deviendra George Sand.

 

Au travers du destin ô combien extraordinaire de Jeanne, nous découvrons les liens particuliers qui l'unissent à la romancière mais également les artistes et personnalités tels que Chopin, Musset, Flaubert, Delacroix, Napoléon III qui ont fait partie de la vie de George Sand.

 

L'auteur dresse un portrait remarquable de la romancière, d'un côté femme courageuse, volontaire, talentueuse qui a réussi à s'affirmer dans le monde des lettres alors réservé à la gent masculine mais également femme fragile, perturbée dans son enfance par la guerre d'Espagne et le décès accidentel de son père, épouse trompée, éprise de liberté, qui aura de nombreuses aventures amoureuses et traversera des crises existentielles durant lesquelles elle se réfugiera à Nohant, son havre de paix..

 

Notre héroïne Jeanne est un personnage fort attachant et au travers de l'histoire de sa vie, nous rencontrons le duc Louis Alexandre de Nuys, ennemi de la famille Chapelin, Louis-Napoléon Bonaparte, à une période de l'Histoire peu connue que fut « le coup d'Etat ».

 

 

 

 

L'écriture est fluide et élégante et j'avoue avoir fait durer le plaisir et savouré les jolis mots de l'auteur, n'ayant aucunement hâte de refermer ce livre....

 

La férue d'Histoire que je suis, passionnée par George Sand, grande écrivaine qui m'a donné l'amour de la lecture, n'a pu qu'être séduite par cet ouvrage, fort intéressant, extrêmement bien documenté tant sur le plan historique que culturel, quelque peu romancé certes, mais avec lequel j'ai passé un excellent moment de lecture et quitté à regret.

 

Je lirai assurément d'autres livres de cet auteur !

 

 

 

 

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Bonsoir à tous aujourd'hui lundi 16 juillet je vous propose de suivre l'interview que j'ai réalisée avec Corinne JAVELAUD sur mon groupe : lecteurs-auteurs : la passion de mots

 

INTERVIEW AUTEUR

Corinne JAVELAUD
lundi 16 juillet à 18 h (différé)

 

JM : - Bonsoir à tous

 

Je vous ai parlé sur ces pages de Corinne JAVELAUD que je compte depuis plusieurs années parmi mes fidèles amies et dont j'ai lu pratiquement tous les ouvrages. Corinne a gentiment accepté, récemment,   de se soumettre à mes questions.

 

Je partage donc avec vous cette interview à l'issue de laquelle vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions auxquelles Corinne répondra en différé en fonction de ses disponibilités.

 

 

 

JM : - Bonsoir Corinne

 

Comment allez-vous ? Etes-vous prête à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Corinne : Bonjour Joëlle, bonjour à tous ! C’est l’été, ma saison préférée, cela me met de bonne humeur…je vais bien, merci.

 

 

JM : - Pouvez-vous, tout d'abord, vous présenter afin que nos amis puissent mieux vous connaître ?

 

 Corinne : J’ai toujours beaucoup de mal à parler de moi. Cela fait une dizaine d’années que je me consacre à l’écriture après une carrière dans le tourisme où j’ai exercé différents métiers. Ce sont mes livres qui dévoilent le mieux les facettes de ma personnalité. La plume ne sait pas tricher et même si mes romans n’ont rien d’autobiographique, mes heroines révèlent chacune à leur tour des points communs avec ma façon d’aborder les choses de la vie.

 

 

JM : - Pouvez-vous nous parler de vos romans (la liste est longue je sais !) et en particulier de votre petit dernier : “Un été d'orage” ?

 

Corinne : Oui Joëlle, la liste commence à s’allonger, mais certains titres sont épuisés. A ce jour, cinq romans sont sortis chez City editions – Terre d’histoires, “La demoiselle du mas du roule” a eu trois vies ! Grand format, poche et France Loisirs, “La dame de la villa saphir” est épuisé chez l’éditeur, “L’oubliée de la ferme des brumes” est épuisé chez France Loisirs, restent : “L’oubliée de la ferme des brumes” chez City Editions – Terres d’histoires” “L’insoumise de Carennac” et mon dernier roman paru en 2018 “Un été d’orage”

Un livre de poche “Les amants maudits de Venise”

Il me serait difficile de parler de chacun de mes livres mais une page presse, medias est consultable pour chaque titre sur mon site :

http://corinnejavelaud.wixsite.com/corinne-javelaud

 

Apropos de mon dernier livre

“Un été d’orage” Un sujet universel, un livre qui peut être lu par toutes les générations : Dans des situations extrêmes de la vie, que ferions-nous ? La période trouble de l’occupation a généré des doutes, des interrogations et c’est tout l’interet d’y réféchir en lisant ce roman, qui se déroule entre Paris et la Charente. Les personnages ne font pas forcément ce qui est juste ou logique, parce qu’ils portent en eux les défauts et les qualités de la nature humaine.

C’est aussi l’histoire d’un lien extraordinaire entre une maman et sa fille.

Il faut le lire pour comprendre.

 

JM : - Avez-vous d'autres projets d'écriture et pouvez-vous nous en dire quelques mots ?

 

Corinne : J’ai deux romans en cours d’écriture mais je laisse au lecteur la surprise de la découverte en 2019!

 

 

JM : - Où trouvez-vous l'inspiration pour créer les protagonistes de vos écrits ?

 

Corinne : La creation fait partie des grands mystères de la vie. Je commence une histoire avec très peu d’élément, un lieu que j’aime, un personnage ou deux que je visualise en situation, ce qui me donne le sentiment de liberté. Pour ce qui est de la suite, je laisse l’histoire se constituer au fil de mes réflexions.

 

 

JM : Dans tous vos romans, si ma mémoire est bonne, les personnages principaux sont tous des femmes... Pouvez-vous nous donner la raison de ce choix ?

 

 

Corinne : je ne choisis pas ce que j’écris, les personnages viennent vers moi. Sans doute, la condition feminine à travers le temps m’inspire-t-elle des situations qui me touchent plus particulièrement puisque je suis moi-même une femme, toutefois, vous avez pu constater que mes romans n’auraient pas cette “saveur” sans ces presences masculines fortement campées. C’est un “tout” sinon l’équilibre ne pourrait s’opérer. Un roman est comme une recette culinaire, les ingredients doivent être savamment dosés pour que la degustation soit agréable.

 

JM : Comment faites-vous pour écrire vos romans (carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?

 

Corinne : Parrallèlement à l’écriture du livre que je débute toujours sur l’ordinateur, je cumule les carnets et les fiches où je prends des notes au cours de mes repèrages dans les lieux où se déroule l’action, je marche beaucoup et je note certaines idées qui me viennent à l’esprit. En fait, je suis toujours en écriture, même quand je n’écris pas !

 

 

JM : - Comment avez-vous procédé pour faire publier vos livres ?

 

Corinne : J’ai tout simplement soumis en lecture dans différentes maisons d’édition qui correspondent à la ligne éditoriale de mon projet (il est important de bien cibler)…J’ai finalement eu la chance d’obtenir une réponse positive après avoir beaucoup travaillé.

 

 

JM : -Avez-vous des séances de dédicaces prévues prochainement et où ?

 

Corinne : Je rencontrerai mes lecteurs à la Maison de la presse de Royan le 20 Juillet (17) le Samedi 28 à la maison de presse de Nontron (24) au salon du livre de Riberac le 11 Août, (24) au festival “Lire en bastides” à Lalinde les 25 et 26 Août prochains.

 

 

JM : Etes-vous sensible à la critique littéraire et pensez-vous que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?

 

Corinne : C’est un sujet interessant à aborder. Une critique bonne ou mauvaise devrait théoriquement être constructive. On ne peut pas demander à un néophite ce qu’il pense d’un objet de haute technologie, pour la critique c’est pareil. (certaines critiques restent un peu superficielles) Toutefois, si un avis revient régulièrement, c’est bien qu’il y a un blocage quelque part. Une grande partie de mon lectorat n’est pas sur les reseaux sociaux, toutefois, je suis sensible au fait que des chroniques circulent sur mes livres, même s’il m’arrive (c’est le lot de tous les auteurs) d’être déçue quand je constate que les points forts du livre ont été survolés voire occultés.

Les reseaux sociaux ne sont pas négligeables pour aider à se faire connaître, toutefois la notoriété se construit au fil du temps (salons, presse écrite, rencontres…)

 

 

JM : - Quels sont les auteurs qui vous ont donné l'envie d'écrire ?

 

Corinne : Proust, Chardonne, Mauriac, Gide, Stendhal …Et tant d’autres !

 

 

JM : - Quels conseils donneriez-vous aux lecteurs qui souhaiteraient devenir écrivains ?

 

 

Corinne : Il reste très difficile d’écrire pour un public, la technique impose des contraintes, et exige une grande attention. Pour qu’un roman soit captivant, il doit contenir énormément de souffle, il faut le puiser en soi, cette disposition particulière est un miracle, elle n’est pas vouée à tous. Je ne pense pas qu’il existe de “méthode” à proprement parler. Il faut rester soi-même. Personnellement, je crois au travail, plus à la transpiration qu’à l’inspiration. Chaque auteur doit créer son proper chemin d’intimité avec l’écriture.

Un conseil ? pour réussir il faut la passion…

 

 

JM : Lisez-vous et quel genre de lecture ?

 

 

Corinne : Je suis une lectrice compulsive. J’apprécie les bonnes histoires bien écrites, les romans d’atmosphère, historiques, d’aventures, de terroir, les biographies, peu les autres genres littéraires. C’est le style qui fait tout, un auteur que j’apprécie peu m’embarquer n’importe où.

 

 

JM : - Quels sont vos endroits préférés, région de France, pays ?

 

Corinne :

Commençons par la France, j’adore le sud-ouest…Celui qui se définit aujourd’hui par Nouvelle Aquitaine : son climat, sa culture, son architecture son passé et d’ailleurs j’en parle dans les cinq romans déjà parus chez City Editions Terres d’histoires.

Je me sens très proche de la culture du sud de l’Europe, l’Espagne, l’Italie, la Grèce.

 

 

JM : En dehors de l'écriture quelles sont vos passions ?

 

Corinne : J’applique au quotidien, la citation “Mens sana in corpore sano” je suis très sportive ( marche nordique, vélo, natation) addicte des bains de mer, des thalasso, de la méditation. J’aime le voyage et les émotions qu’il procure, les promenades en forêt, les bons restaus, les bons vins et la mode !

 

JM : - Etes-vous thé ou café ? Vanille ou chocolat ?

 

Corinne : Café corcé et chocolat noir !

 

 

JM : - Avez-vous quelque chose d'autre à ajouter ?

 

Corinne : Heu…Non

 

 

 

JM : - Merci Corinne JAVELAUD pour ce très agréable moment passé en votre compagnie.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Corinne qui vous répondra avec plaisir, plus tard, selon ses disponibilités.

 

 

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Je vous propose ma chronique concernant : "LES DAMES DE PECHARMANT"

 

« LES DAMES DE PECHARMANT »

Isabelle ARTIGES

EDITIONS DE BOREE

Juin 2018

329 pages

 

Présentation

 

Domaine du Grand Sapin, 1957. Déterminée et ambitieuse, Mathilde ne se contente pas de distribuer les rôles et les tâches à chacun ; elle apporte un soin méticuleux à son vignoble qu'elle chérit au fil des saisons. Ce domaine, c'est elle qui le fait vivre, grâce à sa ténacité. Elle en est le centre, la cheville ouvrière. Pourtant, ses vignes, elle a parfois dû se résoudre à les délaisser, quand les grands conflits mondiaux mobilisaient tous les hommes et que seules les femmes restaient..

Aujourd'hui, Mathilde sait qu'elle pourra transmettre sa passion à Suzie, l'une de ses petites-filles, avec qui elle entretient une indéfectible complicité. Mais l'adolescente vive et curieuse veut comprendre l'histoire de sa famille, percer ses secrets enfouis mais bien palpables. D'autant qu'elle va découvrir le mystérieux vestige d'une sombre histoire...

 

Extraits

 

- « Oh là là, mon petit ! S'écria Auguste qui, pensant étouffer l'affaire, aiguisa la curiosité de Suzie. Moins tu en sauras, mieux tu te porteras.»

 

  • « Et nous, on va devoir se conformer à leurs désirs. Ils vont nous choisir un mari ?

  • Ah non ! S'exclama Jackie avec certitude. Il n'en est pas question. Je veux faire un vrai mariage d'amour. Cette époque est terminée où les filles étaient tenues d'obéir sans broncher, tant pis pour la vigne !

  • Tu as rencontré quelqu'un ? Demanda Suzie, soudain à l’affût.

  • Oui. Et il va m'épouser, il m'en a fait le serment.

  • Mémé Mathilde est-elle au courant ?

  • Tu es la première à qui j'en parle. »

 

 

L'auteure

 

Périgourdine d'origine, Isabelle ARTIGES est une insatiable conteuse. Après une vie professionnelle bien remplie, elle se consacre désormais à sa passion : l'écriture. L'académie des Arts et des Lettres du Périgord, dont elle est aujourd'hui membre, a salué son talent et lui a attribué son prix de littérature en 2015 pour La Belle Créole.

 

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions DE BOREE et en particulier Virginie de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Les dames de Pécharmant », roman d'Isabelle ARTIGES.

 

Isabelle ARTIGES nous emmène à la Chartreuse du grand sapin en 1957 où nous faisons connaissance avec Suzie, jeune fille âgée de 15 ans, de sa sœur aînée Jackie, de leurs parents et de Mathilde la grand-mère, propriétaire du domaine viticole.

 

Suzie ressemble beaucoup à Mathilde qui lui a transmis sa passion, son courage et sa détermination. Ainsi, Suzie n'aura de cesse de percer les secrets de sa famille. Mais que va-t-elle découvrir ??

 

L'auteure nous fait découvrir les souvenirs de Mathilde, la période de la Seconde Guerre Mondiale où après le départ au front de son époux, elle a du assurer seule la survie du domaine et tous les événements qui ont bouleversé son existence.

 

Les personnages de Suzie et Mathilde sont attachants d'autres bien moins mais je vous laisse le découvrir par vous-mêmes...

 

J'ai bien aimé ce roman très bien écrit, aux nombreux rebondissements, sur la condition des femmes à l'époque, avant leur émancipation, les secrets et les non-dits familiaux, le dur labeur dans les exploitations viticoles, que j'ai lu pratiquement d'une traite et refermé à regret.

 

Bon moment de lecture !

 

 

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Bonjour aujourd'hui samedi 14 juillet je vous souhaite une excellente journée

 

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Bonjour à tous aujourd'hui vendredi je vous propose mon avis concernant : "DON'T LOVE (ME)"

« DON'T LOVE (ME)

Marie MEYER

Editions ADDICTIVES

6 juin 2018

373 pages

 

Présentation

Quand le destin fait des siennes…

***

Ne me cherche pas, Jenna… grogne Thomas. 
Il approche de nouveau ses lèvres de la peau tendre sous mon oreille.

Petite chose susceptible, soupiré-je alors que sa langue humide m’envoie des signaux qui me font perdre la raison.
– Je pensais t’avoir montré l’étendue de ma petite chose tout à l’heure, rétorque-t-il. 

Il sourit contre mon épiderme frissonnant, visiblement ravi de l’effet qu’il a sur moi.

Justement, à ce propos…

  • Je t’écoute, m’encourage-t-il tout en poursuivant sa douce torture.

Prétentieux…

  • Moi ? ricane-t-il innocemment, alors que ses doigts succèdent à sa bouche dans un frôlement envoûtant.
    – La modestie t’étouffe.

C’est une morsure pas plus douloureuse qu’une piqûre de moustique qui répond à mon attaque délibérée, mais je tiens à garder l’avantage de cet échange. 


***

Forte et déterminée, Jenna tient d’une main de maître le bar que son grand-père lui a légué. Dans sa vie, tout est bien réglé, au millimètre près.

Quand elle rencontre Thomas, garagiste le jour et chanteur de rock la nuit, elle est aussitôt bouleversée. Par sa voix, son charisme et sa gentillesse.

Alors que leur désir est réciproque, Jenna apprend une mauvaise nouvelle. La pire qui soit.

Quand la mort est une promesse, l’amour est la plus brève des étincelles…

 

 

 

Mon avis

 

 

Je remercie les Editions ADDICTIVES de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, Don't love (me), roman de Marie MEYER, auteure dont j'ai découvert la plume alerte et pétillante lors de la lecture de « Au bout de mes rêves », que j'ai beaucoup aimé.

 

Dans un registre différent, l'auteure nous présente Jenna, jeune femme de 24 ans, forte et indépendante qui gère avec deux amies le bar qu'elle a hérité de son grand-père et Thomas, 25 ans qui lui est propriétaire d'un garage familial de voitures de collection et fait également partie d'un groupe de Rock qui se produit au bar de Jenna.

 

Tous deux ont beaucoup de points communs : ils sont très beaux, ils aiment leur liberté, la musique et leur travail.

 

En alternant le récit de l'un puis de l'autre, Marie MEYER nous raconte une très belle histoire d'amour passionnel, d'une attirance réciproque, dans un style jeune et léger.

 

L'histoire de Jenna est touchante et grâce aux dialogues des protagonistes de ce roman, beaucoup d'émotions et de sensations sont palpables et l'on passe du sourire aux larmes.

 

Bien que peu habituée à ce genre de lecture j'ai beaucoup aimé cette romance sentimentale érotique, très bien écrite, qui se lit facilement et se déroule dans le milieu musical que j'aime beaucoup, où amour, amitié, sentiments entre parents-enfants et grands-parents-enfants et humour sont présents.

 

Très bon moment de détente au cours de cette lecture !

Petite question Marie Meyer : à quand la suite des aventures de ce groupe d'amis bien sympathique  ??

 

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Bonjour à tous aujourd'hui jeudi voici ma chronique concernant : "OSIPOV UN COSAQUE DE LEGENDE" - L'embrasement (tome 5)

« OSIPOV UN COSAQUE DE LEGENDE »

L'embrasement (tome 5)

Philippe EHLY

Editions ROD

370 pages

 

 

Présentation

 

Dans les premiers jours de la guerre de 1914, l'offensive des armées russes en direction de la Turquie centrale a été bloquée sèchement par les Ottomans. Enver Pacha lance alors, en plein hiver, une contre-offensive, avec comme objectif la Caspienne. Sur la route d'Enver Pacha se trouve Sarikamish, une petite garnison russe perdue au milieu des montagnes enneigées, qui a ordre de tenir jusqu'au dernier homme.

C'est là que le général Yudenitch, commandant en chef de l'armée du Caucase, envie le jeune lieutenant de Cosaques Alexandre Osipov, formé à la dure par les guerres balkaniques. Sa mission : observer l'avance de l'armée ennemie ; son idée personnelle : créer les circonstances pour la détruire.

La guerre entre Turquie et Russie est mal connue en Occident : découvrez-là en compagnie d'un officier de Cosaques qui y bâtit sa légende.

 

 

L'auteur

 

Philippe EHLY, conseiller juridique et financier, a longuement voyagé en Asie, tant professionnellement que pour satisfaire sa passion pour l'histoire et l'archéologie.

 

 

Mon avis

 

Je remercie les Éditions ROD et en particulier Anne de m'avoir permis de lire, en service de presse, « OSIPOV, un Cosaque de légende – L’Embrasement », cinquième tome de la saga historique de Philippe EHLY.

 

J'ai eu la chance de lire les précédents tomes de cette magnifique série que j'adore, et j'ai ainsi retrouvé, avec grand plaisir, notre héros Osipov, jeune officier de Cosaques, personnage charmant, volontaire, brillant et très érudit.

 

Philippe EHLY nous transporte dans le sud du Caucase et nous fait découvrir, au travers des missions confiées à Osipov, la guerre de 1914 entre la Turquie et la Russie, conflit sanglant peu connu par nous, Occidentaux, mais au cours duquel notre héros a forgé sa légende.

 

Comme lors de la lecture des précédents tomes, j’ai été immédiatement captivée par les aventures extraordinaires et périlleuses du jeune Cosaque. Il faut dire que l'auteur, dont l'écriture est sublime, décrit à merveille, avec moult détails, tant les scènes de guerre que les sentiments et les émotions des protagonistes de son roman, ce qui permet au lecteur de s'imaginer en train de visionner un film, tant les dialogues associés aux images rendent le récit vivant et palpitant.

 

 

J'ai ADORÉ ce cinquième opus, comme les précédents, d'ailleurs, bien que celui-ci soit un peu plus « militaire », mais aussi ponctué de touches d'humour et de dérision. J'ai également apprécié retrouver Lord Pelham, Pamela, Régina et leur famille, dont la présence dans ce récit apporte de la fraîcheur face aux horreurs de la guerre.

 

Que dire de plus, si ce n'est que la férue d'Histoire que je suis a été séduite par ce roman très intéressant et extrêmement bien documenté, et que j'attends avec impatience la suite !!!

 

Excellent moment de lecture.

 

 

 

 

 

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