« LES PETITS CARNETS »

Valérie SATIN

EDITIONS DU MOT PASSANT

2011

280 PAGES

RESUME :

Valentine et ses trois enfants : Paterne, Perrine et Marinette viennent de s'installer en Isère dans un petit village du Vercors. Dans cette contrée rude, les années s'écoulent,modestes, dures. La seconde guerre mondiale survient alors et avec elle des changements brutaux la résistance, le maquis, Paterne note dans des petits carnets la vie quotidienne de cette période troublée. Jusqu'au jour où il doit prendre une décision qui va bouleverser sa vie.

L'AUTEUR :

Originaire de l'Isère, où elle réside encore aujourd'hui, Valérie SATIN écrit depuis toujours. Ayant délaissé sa carrière professionnelle au profit de l'éducation de ses enfants, elle a trouvé un équilibre de vie qui lui a permis de se consacrer à sa passion. Elle est l'auteur de quatre précédents romans, parus aux éditions du Mot Passant. Elle vit à côté de Voiron.

AVIS :

J'ai découvert récemment l'écriture fluide et légère de Valérie SATIN lors de la lecture de son dernier roman « Les épines de Rose » que j'ai vraiment beaucoup aimé. J'ai donc eu envie de lire « Les petits carnets » un roman qu'elle a écrit en 2011.

Valérie SATIN retrace la vie de Valentine, une femme éprouvée par le destin et de ses deux enfants et nous entraîne tout d'abord à Elbeuf puis à Dijon où nous découvrons l'enfance de Paterne et de ses sœurs. Ensuite nous partons à Rencurel dans le Vercors où la famille se réfugie après la mort du second mari de Valentine et la seconde guerre mondiale survient....

Par ce roman très bien documenté tant sur le plan historique que régional et aux personnages attachants, l'auteur nous livre une intrigue humaine et sensible. J'avoue avoir tremblé à maintes reprises pour Paterne et sa sœur Mariette tous deux engagés dans le maquis mais je n'en dirai pas plus....

Valérie SATIN invite au devoir de mémoire et rend hommage aux résistants du Vercors, ces hommes et ces femmes qui, grâce à leur courage exemplaire et leur participation active ont, durant le seconde guerre Mondiale, œuvré pour la libération de la France et ce souvent au péril de leur vie.

J'ai beaucoup aimé ce très beau roman du terroir, que j'ai lu pratiquement d'une traite tant l'histoire est captivante et bouleversante et qui transporte le lecteur dans la grande période de la Résistance.

« JON L'ISLANDAIS »

Bruno d'Halluin

Gaïa

2010

445 pages

RESUME :

Au XVème siècle, des vaisseaux triomphants sillonnent les mers et se disputent la découverte de nouveaux continents. Une époque vertigineuse où un océan peut encore être découvert au détour d'une forêt. Mais à l'heure où des hommes tentent de repousser les limites du monde, un peuple brillant sombre dans l'oubli.
Jon Thorsteinsson est le dernier héritier des Vikings du Groenland. Enlevé à l'âge de sept ans par les Anglais, il doit quitter l'Islande et devient domestique à Bristol. L'océan qu’il traverse pour la première fois le fascine. Et c'est bientôt un jeune marin exceptionnellement doué qui reprend le large, mû par le désir de retrouver sa mère et d'arpenter à nouveau les fjords sauvages et les glaciers de son enfance.

La vie, à l'image de la mer, est imprévisible et réserve bien des surprises au jeune garçon qui file à vive allure dans le sillage des grands explorateurs de son temps.

L'AUTEUR :

Bruno d'Halluin est né à Annecy en 1963. Depuis l'enfance, la géographie et l'histoire des grandes découvertes le passionnent. Il partage sa vie entre la Haute-Savoie et la Bretagne, et multiplie les voyages au long cours, avec sac à dos ou sac de marin. Sur son propre voilier, il a vogué jusqu'en Patagonie et au cap Horn lors d'un périple de quatorze mois, puis vers l'Islande dont il a accompli la circumnavignation.

AVIS :

Ce premier roman de Bruno d'Haluin, navigateur et voyageur, relate la vie de Jon, Islandais vivant à la fin du XVème siècle. Jon a sept quand il est enlevé par un navire anglais qui l'arrache à sa vie en Islande pour le conduire à Bristol où il est placé au service d'un riche notable et exerce plusieurs métiers. Il apprend la rude vie des tanneurs et la condition de quasi-esclave, méprisé du fait qu'il est Islandais. Mais il n'a qu'une idée en tête, retourner en Islande, pays dont il essaie de garder le souvenir et la langue, et y retrouver sa mère. Y parviendra-t-il ?

J'ai bien aimé ce roman extrêmement intéressant et très bien documenté. L'époque des grandes découvertes maritimes est passionnante et la vie quotidienne en Islande est très bien décrite par l'auteur.

Un bon moment de lecture !