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Bonjour aujourd'hui jeudi voici ma chronique COUP DE COEUR : "L'ECHO DE TA MEMOIRE"

« L'ECHO DE TA MEMOIRE »

Cristine VERLEDENE

Auto-Edition

23 juin 2019

228 pages

 

 

Présentation

 

Nous sommes au crépuscule des années soixante. Cristine, une fillette de douze ans, se pâme de ravissement face à un film culte, "Le Clan Des Siciliens." Elle sera dès lors toute acquise à la Sicile, et bien qu'elle ne puisse y associer pas plus des mots que des images, elle n'aura de cesse d'en rêver treize années durant.

 

Juillet 1982. La fillette d'hier, alors âgée de vingt-cinq ans, foule pour la première fois la terre de Sicile. Mais cette puissance souveraine, qu'est la destinée, avait-elle pour dessein de faire, un jour, se croiser deux regards ? Ceux de deux êtres en quête d'absolu, si semblables et conjointement si différents. D'une plume poétique et par instants lyrique, l'auteure nous transporte dans une tranche de vie, dans un récit où se côtoient irrépressible joie de vivre et insoutenable souffrance, un récit qui ne manque d’interpeller le lecteur sur la passion, la mort, le deuil, l'impossible oubli, et sur cette "chose" que nous, les humains, avons choisi de nommer "Hasard ".

 

L'auteure

 

« Je suis née dans une île amoureuse du vent, où l'air a des senteurs de sucre et de vanille, et que berce au soleil du tropique mouvant, le flot tiède et bleu de la mer des Antilles. »

Extrait d'un poème de Daniel Thaly, poète antillais, (1879-1950)


 

 

Mon avis

 

Je remercie Emma, « La Voie de Calliopé » de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « L'Echo de ta mémoire », roman de Cristine VERLEDENE.

 

La très jolie couverture et le résumé très alléchant m'ont interpellée et j'ai été de suite séduite par les mots de l'auteure.

 

Cristine vit en Guadeloupe avec ses parents et ses onze frères et sœurs. A l'âge de douze ans, elle tombe amoureuse de la Sicile en regardant à la télévision un film culte des années 60 : « Le Clan des Siciliens ». Quelques années plus tard, elle décide de découvrir ce pays qui la fascine tant et part donc en Sicile avec sa sœur Eléanore.

Sa rencontre avec Santo, un jeune homme mystérieux qui vit dans le village où elles séjournent, va vraiment bouleverser sa vie...

 

 

L'auteure nous conte l'histoire d'un amour impossible, un premier amour fou et destructeur. Elle nous invite au voyage et nous entraîne dans les souvenirs de Cristine où nous partageons ses joies, ses peines, ses espoirs et ses déceptions..

 

Il faut dire que Cristine VERLEDENE a une magnifique plume poétique et envoûtante et que l'on se sent bercé par ses mots qu'elle a écrits vraiment avec son cœur. Je me suis demandé si cette histoire est autobiographique ou une fiction du fait que l'héroïne se prénomme Cristine et vit en Guadeloupe comme l'auteure... peut être tout simplement le « hasard » me direz-vous...

 

J'ai ADORE ce sublime ouvrage, extrêmement bien écrit, nostalgique et bouleversant qui aborde des thèmes délicats tels que : la passion, le deuil, le manque de l'autre, la mafia, que j'ai lu d'une traite ne pouvant me résoudre à le quitter et refermé à regret.

 

Voici un premier roman très prometteur qui fut pour moi un vrai COUP DE COEUR.

 

Excellent moment de lecture.

 

 

 

 

 

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Bonjour aujourd'hui dimanche voici ma chronique concernant : "LA CITE DU LOTUS ROSE"

« LA CITE DU LOTUS ROSE »

Kate McALISTAIR

Editions L'ARCHIPEL

9 octobre 2019

592 pages

 

Présentation

Une saga envoûtante, dans la lignée des grands romans de Sarah Lark et Tamara McKinley
 

Après plusieurs années, Jan retrouve enfin la trace de Jezebel à Singapour. Fuyant ses ennemis, celle-ci s’est réfugiée avec sa petite fille dans une mission religieuse. Tout à leur nouveau bonheur, les jeunes gens décident d’unir leurs destins et annoncent un grand mariage. Jezebel goûte enfin à la sérénité.


Pourtant, le jour des noces, la jeune mariée est abordée par deux hommes mandatés par le baron von Rosenheim, le cruel trafiquant d’opium auquel elle fut un temps fiancée. Celui-ci veut récupérer le légendaire médaillon Sher-Cita que Jezebel a conservé, malgré les funestes souvenirs qui s’y rattachent. Pour ce faire, il est prêt à tout.


Espérant éloigner son épouse de cet homme machiavélique, Jan décide de l’emmener à New York. Après un tumultueux voyage à bord d’un cargo chinois, Jezebel découvre une ville éblouissante, à mille lieues de tout ce qu’elle a connu jusqu’ici. Ils s’installent à Long Island dans une superbe demeure au bord de l’océan, avec l’espoir de goûter une paix méritée.


Mais l’Inde ne cesse de se rappeler à eux. Revenus sur cette terre fascinante, le jeune couple est à nouveau guetté par le danger… L’intrépide Jan saura-t-il libérer Jezebel de son passé ?

 

L'auteure

 

Kate McAlistair, dont la famille a vécu en Asie, se passionne pour l'Inde. Après des études d'art et de cinéma, elle travaille comme graphiste puis se lance dans l'écriture. Les éditions de l'Archipel ont publié La Vallée du lotus rose (2018), premier volet de cette trilogie indienne, publié simultanément aux éditions Archipoche.

 

Mon avis

Je remercie les Editions L'ARCHIPEL et en particulier Mylène de m'avoir permis de lire, en service de presse, « La Cité du Lotus Rose », roman de Kate McALISTAIR. J'ai découvert la plume fluide et majestueuse de cette auteure lors de la lecture du premier tome de cette trilogie : « La Vallée du Lotus Rose », roman que j'ai beaucoup aimé et dont j'attendais la suite avec impatience.

 

J'ai retrouvé avec grand plaisir les protagonistes de ce roman mais surtout Jezebel qui, devenue maman, se révèle être une adulte très belle et féminine. Elle a mûri certes mais a gardé son caractère impulsif et imprévisible, étant toutefois plus forte du fait des épreuves qu'elle a traversées pendant sa jeunesse.

 

Nous sommes début des années 20 et notre héroïne retrouve Jan Lukas, ce séduisant Américain qui fait toujours autant battre son cœur et qu'elle accepte finalement d'épouser. Ils forment un couple très glamour et heureux avec la petite Mary-Leela, la fille que Jezebel a eue avec Charu, le défunt fils du Maharaja de Mahavir. Cependant, le baron Rosenheim n'a pas dit son dernier mot et commence alors une chasse à l'homme et au trésor pour découvrir le secret de la Cité du Lotus Rose...

 

L'auteure nous entraîne dans un tourbillon d'aventures et de rebondissements, pour un magnifique voyage, exotique et dépaysant à souhait, de Singapour à New-York puis en Inde.

 

Kate McALISTAIR a vraiment un talent fou et décrit à merveille les sentiments et les traits tant physiques que psychologiques des personnages de son roman, les rendant authentiques, attachants pour certains, détestables pour d'autres. Elle dépeint avec précision les vêtements portés, la beauté des paysages nous permettant ainsi de les imaginer aisément et nous fait découvrir différents cultes pratiqués en Inde, rendant son récit riche et fort intéressant.


On se surprend donc à tourner les nombreuses pages de ce magnifique roman sans même s'en apercevoir tant l'histoire est belle, passionnante et addictive.

 

J'ai ADORE ce second opus, mêlant action, aventures, passion, érotisme et qui fut pour moi, comme le premier d'ailleurs, un COUP de COEUR.

J'attends donc avec impatience la sortie du dernier tome de cette trilogie... Merci Kate McALISTAIR pour ce très bon moment d'évasion et de détente.


 


 

 

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ANNONCE INTERVIEW AUTEUR HELENE LEGRAIS LUNDI 4 NOVEMBRE 18 H SUR MON GROUPE FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

 

 

Bonjour les amis

Hier vendredi 25 octobre j'ai réalisé ma 70 ème interview avec un auteur du groupe qui a accepté de se soumettre à mes questions.

 

Je vous donne donc rendez-vous le lundi 4 novembre à 18 H 00 pour suivre l'entretien que j'aurai en direct avec Hélène LEGRAIS. A l'issue, vous pourrez poser vos questions à Hélène qui y répondra en direct ou plus tard si vous n'êtes pas connectés ce jour là.

 

A lundi prochain.

 

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Bonsoir je partage l'interview que j'ai réalisée ce soir avec Elisabeth LAFONT sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEUR

Elisabeth LAFONT
Vendredi 25 octobre 2019 à 18 h

(en différé)

 

JM : - Bonsoir à tous

 

J'ai lu récemment “Un Escalier...”, roman de notre amie Elisabeth LAFONT qui a accepté de répondre à mes questions.

Je partage donc avec vous cet entretien et, à l'issue, vous pourrez si vous le souhaitez, poser vos questions à Elisabeth qui y répondra en direct si elle est disponible ou plus tard.

 

 

 

JM : - Bonsoir Elisabeth !

 

Comment vas-tu ? Es-tu prête à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Elisabeth : Bonsoir, Joëlle ! Je vais bien évidemment, Joëlle. avec toi, cela sera un plaisir, tellement je suis étonnée de ta capacité, à lire autant de livres et ensuite, de la qualité de tes chroniques !

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Elisabeth : J’ai vécu une enfance ss trop de difficultés apparentes pour moi, même si cela n’est pas facile pour mes parents qui ont subi des revers de situations. Dernière de 5 enfants, je suis une scolarité normale, commence une année de Fac d’histoire, en pleine révolution étudiante ! Catastrophe évidemment et je pars à Paris suivre une école de formation pour devenir institutrice, dans une école normale particulière qui étudie plusieurs pédagogies : Piaget, Montessori , Betheleim : des méthodes d’enseignement individuel ou par petits groupes, cherchant à s’adapter au rythme et à la particularité des enfants.

 

J’enseigne 5 ans, environ, mais me rends vite compte que cela n’est pas ma voie et que je souhaite trouver un métier qui touche l’édition ! Il faut dire que j’ai eu une mère bibiothécaire et toute mon enfance a été baignée par les livres qu’elle rapportait à la maison pour les lire et trier ceux qui lui semblaient bien ou non…! Je lisais avec elle ”Les notes bibliographiques”qui parlaient des nouveautés littéraires ! J’allais la retrouver, à la sortie de l’école, à la “BQ Pour Tous” qu’elle avait montée dans notre village et là, j’étais “BIEN” !!!

 

Lâchant mon métier d’institutrice, je cherche alors à évoluer dans une maison d’édition, et après une première année chez “Les 2 Coqs d’Or”, (livres que nous avons tous lus –brochés or sur la tranche et rouge pour les couvertures-.je change, par le plus grand des hasards d’une petite annonce, et je me retrouve promue attaché de presse (à l’époque, on ne demandait pas les mêmes diplômes) dans une maison d’édition parisienne très connue dans un certain milieu, “Les Editions d’Organisation”,filiale du “Groupe Eyrolles spécialisée en publication de livres d’entreprise ! Quel changement ! Mais qui me plait énormément et je rencontre des chefs d’entreprises parlant informatique, ressources humaines, sciences humaines et sociales, Comité d’Hygiène et Sécurité, bref, un monde totalement différent que je découvre avec très grand plaisir ! Je travaille 7 ans dans cette maison d’édition avec un plaisir fou et c’est alors que m’arrive un stupide accident domestique ! Qui me coûtera bcp d’années de ma vie et qui est, en fait le petit dernier de plusieurs autres ouvrages…

 

 

JM : - Et si tu nous parlais de tes ouvrages et en particulier de ton “petit dernier” : “Un Escalier...”

 

Elisabeth : Petit dernier qui m’a couté très cher et qui a complètement bouleversé ma vie. Brièvement, j’en fais le résumé pour que les autiteurs puissant comprendre ce parcours en dents de scie depuis cette époque. Et cette remontée dans la vie qui m’a emmenée vers l’écriture finalement.

 

A 29 ans, donc, je tombe dans un escalier en portant un bébé. Le bébé s’en sort bien mais moi pas du tout. Je passe sur tous les details hospitaliers, examens, IRM, operations, ect. Et j’apprends à la sortie de tout cela que je ne remarcherais ss doute jamais comme il faut ! C’est une chose impossible à entendre quand on a 29 ans et je “jure”, oui, ”je jure” que je réapprendrai à marcher” même s’il me fait toute ma vie …

 

Et je raconte ds ce livre ma lutte pour réapprendre à marcher, mais ss trop m’étendre sur les details médicaux. C’est une sorte d’AVANT et APRES que je raconte. Avant l’accident où tout est encore possible, le BASCULEMENT de l’accident, la personne que je deviens ensuite et que bcp regardent comme handicapée et commencent malgré à s’éloigner car je ne peux plus suivre le même rythme… Mais j’ai voulu ce livre plein d’espoir, en montrant que certaines choses sont possibles avec bcp de volonté, d’inconscience aussi peut-être, mais j’y suis arrive. Certes, je ne ferai jamais le tour du mont Blanc, mais je peux mener une vie normale et régulière ent respectant un certain rythme…

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

 

Elisabeth : Je pense qu’un autre livre et en train de mûrir dans ma tête actuellement car je voudrais porter cet espoir auprès des personnes handicapées. Mais je n’en suis qu’aux tout début Cela serait ss doute des témoignages sur les différentes techniques qui permettent de tenir dans le temps, aussi bien physiquement (méthode chinoise en entre autres qui réussit très bien sur certaines personnes, oser quitter la médecine traditionnelle qui ne vous voit que trop comme un n° et non pas une personne, un travail global sur le corps et l’esprit popur vivre une telle épreuve…), mais je ne sais pas encore comment je vais formuler tout cela …

 

 

 

JM : Comment procédes-tu pour écrire tes romans (carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?

 

Elisabeth : Je commence toujours par écrire sur un grand cahier 21 x 29,7, à petits carreaux, ss marge, avec un stylo noir dont le capuchon doit être mis au bout du stylo et fait un certain poids ds ma main… Curieux les habitudes de chacun… Je retravaille le texte plusieurs fois s’il lel faut et quand je le sens prêt, je le tape sur mon ordinateur ! Et il m’arrive parfois de reprendre ce que j’ai pu écrire sur l’ordinateur si je sens que je dois apporter des modifications même minims… Et il y a un moment où le texte est prêt… et ne bouge plus !

 

 

 

JM : - Quand écris-tu (la nuit, le jour) pendant combien d'heures ? Est-ce que parfois tu passes des nuits blanches ? En combien de temps écris-tu un roman ?

 

Elisabeth : Je n’écris jamais la nuit… J’ai besoin de dormer la nuit pour être en forme ! Mais je lis bcp le soir pour m’inspirer pour l’écriture du lendemain… Quand il s’agit d’un nouveau texte, j’écris plutôt dans l ‘am, environ 2/3 h de suite. Puis je laisse poser. Mais en revanche, je retravaille le texte le matin et la suite de la journée s’il le faut. Je termine toujours un texte avant d’en commencer un nouveau… Quand il est termine, en effet, je passe à un nouveau, mais je peux avoir pris des notes déjà pour celui-ci mais il n’est pas rédigé encore …

 

J’ai écrit des nouvelles en un petite année. Des poèmes au fil du temps. Mais ce livre-là, il m’a fallu 7 ans pour l’écrire… ! Je le voulais dégagé de toute rancoeur, de la souffrance que tout le monde imagine, d’une certaine colère aussi… Il y a eu plusieurs versions… Et à la fin, c’est celle-là qui s’est imposée… J’ai vécu 7 ans avec ce livre au fond de moi et il y est toujours, car c’est un sujet tlmt particulier …

 

 

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement et où ?

 

Elisabeth : Je vais avoir des salons : Attignat, Morières-les-Avignon, Ste-Foy-les-Lyon, une dédicace à Nîmes, puis des Cultura et des salons en février, mars et avril…

 

 

JM : - Que ressens-tu lorsque tu écris le mot FIN ?

 

Elisabeth : C’est sur mon ordinateur que le mot FIN est le + important ! Là, je sais, à un moment ou un autre que le texte est vrt fini, réalisé. Et que si je le donne à lire, il ne m’appartient plus. Je m’en détache, un peu comme une naissance. Et cela peut faire très peur parfois !!! Le qu’en dira-t-on ??? Mais il y aura forcément des gens pour et des gens contre. Alors, un jour ou l’autre, il faut bien lâcher son “bébé”…

 

 

JM : - A qui confies-tu tes manuscrits en première lecture (membre de ta famille, bêta lecteur) ? Qui réalise les couvertures de tes livres ?

 

Elisabeth : Je ne fais jamais lire mes mansucrits à qui que ce soit de ma famille. Je les donne à lire à 2 ou 3 personnes en qui j’ai confiance et qui sont elles aussi dans l’écriture et peuvent me donner des critiques positives ou négatives, me permettant éventuellement de changer certaines parties de mon livre, de les arranger, de les changer !

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes ouvrages ?

 

Elisabeth : J’ai contacté plusieurs éditeurs ! Et comme tout le monde, j’ai eu des refus. On essaie de de comprendre pourquoi : présentation de la lettre d’accompagnement qui doit être très brève en fait et ne pas présenter déjà le livre, sujet mal traîté à retravailler, le bouche-à-oreilles aussi qui peut très bien marcher entre auteurs… Il y a toutes sortes de possibilités…

 

 

JM : - Quels sont les auteurs qui t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Elisabeth : Camus, en premier… Il a une façon de décrire les personnages et les paysages qui m’ont emballée… Et de traîter les sujets en profondeur !

Ensuite, Maupassant et Chateaubriand,chacun dans leur style… Une écriture un peu “vieillote” dans le sens où ils utilisent des mots et une langue recherchée, châtiée, un peu d’un autre siècle et j’aime bcp leurs nouvelles, leur façon de décrire la nature aussi.

Victor Hugo aussi bien évidemment… Et Flaubert que j’ai lu pendant que j’étais arrêtée. Pas très emballée au début, je me suis aperçue qu’il utilisait des faits de tous les jours et qu’il était capable d’en écrire des chapitres entiers … La vie est un roman dont les personnages sont ceux que l’on rencontre ds la vie de tous les jours ! Cela m’a permis de prendre conscinence que des faits apparemment très simples auxquels je n’aurais pas pensé peuvent être transformés en nouvelles, par exemple…

 

 

JM : - Peux-tu nous dire quels sont les bons et les mauvais côtés du métier d'auteure ?

 

Elisabeth : Les bons : Ecrire, écrire, écrire si l’on aime écrire… Et découvrir l’écriture d’autres auteurs car on ne peut pas être inspiré seulement par sa propre écriture, même si l’on a un certain style. Sans que je m’en rende compte, tous les livres que je lis influencent mon écriture car je remarque alors des tournures différentes, d’autres styles auxquels j’aurais prêté moins d’attention avant… Ecrire pour soi, se libérer en qque sorte de qquechose qui bout en soi, et que l’on a envie partage. La notion de partage est importante car sinon, je ne chercherai pas à publier. Je garderai tout dans mon ordinateur.
Encore le bon : accepter la critique des autres !!! Difficile mais formateur !

 

Le mauvais côté : Je connais peu de personnes qui vivent de leur seule écriture. IL faut donc gagner sa vie à côté et cela demande une grande gymnastique? Une rigueur aussi dans l’emploi du temps pour garder du temps pour soi, pour écrire et chercher ses idées un peu isolée des autres. Et là aussi, le mauvais côté, la critique !!! Mais il y a un moment où on realise que l’on ne peut pas plaire à tout le monde et alors, on se lance… quitte à recevoirde auvaises critqies § Mais ells peuvent être constructives aussi… Ecouter ce que dissent les autres est très formateur et il ne faut surtout pas se fermer à leurs idées qui peuvent aller à l’encontre dece que l’on pense… On peut même changer d’idées parfois car le lecteur n’appréhende pas notre écrit de la même façon.Nous, auteurs,avons le nez ds le guidon. Le lecteur est en qque sorte un passant et il faut le faire “rentrer” dans notre écriture…

 

 

JM : Lis-tu ? Quel genre ?

 

 

Elisabeth : J’aime bcp les romans historiques, les autobiographies, les grandes sagas. Mais depuis que j’écris plus, je me concentre sur des auteurs plus actuels (ex : Laurent Gaudé, Sylvie Germain et d’autres vers lesquels je ne serais pas allée toute seule peut-être…). Je commence même à lire des essais, ce que je n’aurais jamais faits il y a 10 ans !

L’écriture apporte une grande ouverture d’esprit…et me sort d’un certain milieu ou carcan que j’ai pu avoir ..

 

 

 

JM : En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Elisabeth : La peinture, l’art, les voyages, surtout car j’apprends d’autres façons de vivre tout aussi valables que la mienne… Et je découvre d’autres personnes très intéressantes avec lesquels je peux avoir des échanges passionnantes.

 

 

JM : - Quel est ton proverbe préféré ?

 

Elisabeth : “Il faut savoir donner du temps au temps”….

 

 

 

JM : - Quel est ton endroit favori (chez toi, une région, un pays) ?

 

Elisabeth : un endroit où il y a du soleil et de l’eau, ne serait-ce qu’un fleuve. Et évidemment, je garde un amour particulier pour la Drôme d’où je suis originaire mais je préfère la Drôme du sud….

 

 

 

 

JM : - Quel est ton péché mignon ?

 

Elisabeth : Aller à une table de café, et regarder passer les gens… Croquer leurs attitudes, leurs gestes, leurs mouvements, leur langage qui pour eux, leur semble naturels mais qui, pour qq’un étranger à leur vie, peut faire rire, paraître original et permet surtout d’imaginer le monde ou la vie dont ils viennent ! Là, tout est permis !!!

 

 

JM : - Quel mot te définit le mieux

 

Elisabeth : La persévérance, je pense…

 

 

JM : - Peux-tu nous donner le titre de ton film culte et le genre de musique que tu écoutes ? Ecris-tu en musique ?

 

Elisabeth : Je regarderai maintes et maintes fois “Autant en emporte le vent”… Je suis fascinée par l’envie de se battre de Scarlett et ce petit jeu entre elle et Red Buttler !

 

 

 

JM : - Si tu devais partir sur une île déserte quel objet, indispensable à tes yeux, emporterais-tu ?

 

Elisabeth : Un cahier pour y mettre tout ce que je vois. Je trouverai forcément sur place, qquechose pour écrire…

 

 

JM : - Si tu étais une fleur, un animal, une couleur tu serais ?

 

Elisabeth : Une fleur : une rose.. Je ne me lasse pas des roses, chacune est unique avec ses différents pétales.

Un animal : Une hirondelle pour pouvoir voler et découvrir la nature d’en-haut ou d’autres pays !

Une couleur : car elle me fait penser au bleu du ciel, de la mer et aux yeux de ma maman…

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Elisabeth : Non ! Simplement je te remercie infiniment, Joëlle, de la chronique que tu as réalisée sur mon livre “Un escalier” édité chez Nombre7. Tu as “ADORE” ce livre et remarqué une certaine plume poétique, utilisée pour que le sujet paraisse moins lourd. Je voulais que ce livre soit un livre d’espoir et tu l’as tout-à-fait relevé aussi, ainsi que l’importance pour moi de l’amour et de l’amitié … C’est le style de mots que j’attends après la lecture de ce livre de la part des lecteurs… Ce sont les mots : espoir, amour et amitié que j’aimerais lire dans toutes les critiques de ce livre… Tu as très bien résumé le message que je voulais faire passer… Je tenremercie bcp… Vrt, et du fondu couer, car je veux qu’il touche maintenant des personnes qui sont dans la même situation où j’ai été et leur dire :”Courage ! Tout n’est peut-être pas fini”…Merci pour tes mots,Joëlle

 

 

JM : - Merci Elisabeth LAFONT pour ce très agréable moment passé en ta compagnie, ta disponibilité et ta gentillesse.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Elisabeth qui vous répondra avec plaisir, en direct ou plus tard, selon ses disponibilités.

 

 

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Bonjour aujourd'hui vendredi voici ma chronique concernant : "COMME UNE AURORE DANS LA BRUME"

« COMME UNE AURORE DANS LA BRUME »

Aurélie DEPRAZ

Auto-Edition

24 octobre 2019

229 pages

 

Présentation

Sørjevik, Norvège, 871.

Haakon est furieux. Son jarl et meilleur ami, Loken, lui a imposé de s’occuper de la captive qu’ils ont repêchée en pleine mer du Nord jusqu’à ce qu’ils aient pu obtenir sa rançon. Or, la naufragée refuse de décliner son identité et sa beauté éveille en lui autant de souvenirs douloureux que son caractère l’insupporte.

L’hiver approche. Si elle ne parle pas maintenant, toute tentative de rançonnage sera reportée et il devra la surveiller jusqu’au printemps. Et ça, c’est strictement hors de question. Parce qu’elle est intenable, caractérielle et… aussi désirable qu’interdite.

Quant à la jeune femme, elle semble bien décidée à ne pas lui rendre la tâche facile, à bien plus d’un égard…

Un voyage au cœur des fjords du Rogaland, au temps des grandes expéditions vikings, des guerres entre clans et royaumes scandinaves et de l’exploration maritime des nouvelles voies du nord.

 

L'auteure

 

Férue tant d'Histoire et de littérature que de langues et de sciences humaines (anthropologie, psychologie, sociologie, philosophie...), Aurélie écrit depuis presque aussi longtemps qu'elle sait tenir un stylo : poèmes, correspondances, journaux intimes, carnets de voyage, contes, synthèses, ébauches de romans tout d'abord... puis, enfin, ses 3 premières romances historiques à l'âge de 30 ans. Elle en a écrit d'autres depuis et prépare de nombreux autres scénarios, mais... dans l'auto-édition, la publication prend aussi du temps Passionnée de voyages et de contrées reculées, elle aime ancrer ses intrigues dans les cadres idylliques de ses pays de cœur (l'Ecosse, l'Angleterre, l'Irlande, les pays scandinaves... sans oublier son propre pays, la France) et les époques qui l'ont toujours fascinée (le Moyen-âge, la Deuxième Guerre Mondiale, l'époque victorienne...). 
Son genre de prédilection est la romance historique à l’anglo-saxonne, mais elle a également de très nombreux autres projets en tête (une trentaine en tout, de la chick-lit au roman de littérature générale et des romans historiques aux ouvrages sur l'éco-citoyenneté ou l'Histoire du vin en bordelais).
Touche-à-tout et curieuse, elle conjugue, entre deux romans, différentes activités professionnelles afférentes à l’œnotourisme, à l’enseignement privé de matières littéraires et à la préparation d’élèves au baccalauréat. Aussi enthousiaste que prolifique, elle partage sur son blog des articles sur le genre de la romance, la place de l’amour et de l'érotisme dans la littérature, l'Histoire et les grands mouvements littéraires, les plus importants courants amoureux, l'évolution du genre romanesque et tout ce qui touche, de près ou de loin, à l'univers de ses romans, à son parcours dans l'édition et à ses projets d'écriture.

Pour suivre ses publications, ses articles et ses partages en tous genres, retrouvez-la sur:
- facebook : @aurelie.depraz.auteur
- instagram : @aurelie.depraz.auteur
- son blog : aureliedepraz.com
- twitter : https://twitter.com/AurelieDepraz
 

Mon avis

Je remercie Aurélie DEPRAZ de m'avoir donné l'opportunité de lire, en avant-première et en service de presse, son dernier roman « Comme une aurore dans la brume ». Etant fan de cette auteure dont j'ai lu tous les romans, j'ai retrouvé avec grand plaisir sa plume fluide, précise et majestueuse.

 

Aurélie DEPRAZ nous entraîne en pleine mer du Nord en 871. C'est alors que l'équipage d'un bateau de guerre Viking découvre le corps inanimé d'une jolie jeune femme rousse. Haakon se voit confier par Loken la mission de recueillir cette inconnue et de la soigner dans sa ferme dès leur arrivée à Sorjevik afin d'obtenir une rançon auprès des proches de la rescapée.

 

Mais qui est-elle ? De quel pays vient-elle ?

 

J'ai beaucoup aimé Aélis -puisque c'est son nom- qui est une personne très têtue et déterminée mais fort attachante ainsi que Haakon qui, sous des airs bourrus, a un grand cœur.

 

C'est donc avec son don habituel de conteuse et son imagination fertile que l'auteure va nous faire découvrir le passé de cette inconnue en nous faisant voyager, au fil de ses mots, dans des lieux aux paysages grandioses. Il fautdire que Aurélie DEPRAZ décrit à merveille la beauté des lieux, nous permettant ainsi d'imaginer la flore, la faune de la Norvège.

 

Il en est de même en ce qui concerne les traits tant physiques que psychologiques des protagonistes de son roman, les us et coutumes des Vikings à cette époque, leurs habitations et leurs croyances.

 

J'ai également apprécié que l'auteur ait pris soin d'expliquer certains mots usités en ces contrées et peu connus, en nous invitant à nous reporter en bas de page, ce qui est précieux à mon avis pour le lecteur qui pourrait se sentir un peu perdu face à ces termes.

 

J'ai ADORE ce roman historique romancé, extrêmement bien documenté et écrit, ponctué d'une jolie touche d'érotisme qui apporte beaucoup de fraîcheur à cet ouvrage dont les nombreux rebondissements tiennent vraiment le lecteur en haleine et que j'ai lu pratiquement d'une traite !

 

Un excellent moment de lecture.

 

 

 

 

 

 

 

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Bonjour aujourd'hui jeudi je vous invite à découvrir ma chronique concernant : "LA BELLE CEVENOLE"

« LA BELLE CEVENOLE »

Marie-Claude GAY

Editions DE BOREE

12 septembre 2019

227 pages

 

 

Présentation

 

La révolte gronde dans les Cévennes, région huguenote qui refuse d'abjurer sa religion. Le 24 juillet 1702, le Gévaudan explose et la terrible lutte des camisards contre les impitoyables dragons du roi Louis XIV débute. La famille Tassin protestants, fuit vers l'un des pays d'accueil. Hélas ! La jeune Clémence perd la trace des siens et se retrouve isolée.


Après un long périple où le danger est omniprésent, elle embarque sur un bateau qui se fracasse sur les rochers de l'Ile d'Ouessant. Sous le choc, la jeune huguenote perd la mémoire. Retrouvera-t-elle un jour sa famille ?

 

Extraits

 

« Les Cévennes, c'est leur désert à eux, celui de l'espoir, celui de Moïse à la recherche de la Terre promise ».

 

« Clémence a ralenti sa marche et s'arrête. Soudain, elle se sent tellement lasse qu'elle a envie de mettre un terme à cette fuite effrénée. Charles se retourne et, apercevant le visage résigné de la jeune fille, il comprend qu'elle en a assez. Il revient sur ses pas, saisit son menton et le relève vers lui.

 

  • Petiote, tu ne vas pas baisser les bras maintenant que la liberté est presque à nous. Clémence, te vois-tu enfermée, sans doute à vie, à la Tour de Constance ? Tu deviendrais folle. Allez, reprends-toi ! »

 

 

L'auteure

 

Après une carrière enrichissante de directrice d'un organisme de formation, Marie-Claude Gay est aujourd'hui l'auteur de nombreux romans à succès. Alliant vivacité de plume et style bien trempé, les femmes sont au cœur de ses intrigues.

 

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions de BOREE et en particulier Virgninie de m'avoir permis de lire, en service de presse, « La Belle Cevenole », roman de Marie-Claude GAY, auteure dont j'ai découvert la très belle plume lors de la lecture de  Les Folles années d'Ana » et « Ana et le temps d'aimer ».

 

La jolie couverture et le résumé fort alléchant m'ont de suite interpellée.

 

Marie-Claude GAY nous transporte au XVIIIème siècle, dans le Gévaudan. Le Roi Louis XIV mène la vie dure aux protestants et la révolte gronde dans les Cévennes. Devant la menace constante des dragons du roi, Victor Tassin, père des jumeaux Clémence et Martin, décide de fuir avec sa famille vers l'un des refuges où il est possible de pratiquer sa religion librement. Clémence, séparée des siens, embarque pour l'Angleterre. Survivra-t-elle à cette expédition ? Parviendra-t-elle à retrouver sa famille ?

 

 

L'auteure évoque dans ce très beau roman, une période très tourmentée et douloureuse de notre Histoire : la guerre de religions.

Elle décrit avec moult détails, les aventures de cette jeune Cévenole, les traits physiques et psychologiques des protagonistes de son roman et les coutumes de l'époque.

 

J'ai beaucoup aimé Clémence qui est une jeune fille courageuse, déterminée et attachante. Découvrir son destin, ô combien mouvementé, au fil des mots de Marie-Claude GAY, dans un style très rythmé, m'a vraiment passionnée. J'ai, à plusieurs reprises, eu des craintes quant à la survie de notre héroïne....

 

J'ai ADORE ce roman historique romancé, dont les multiples rebondissements tiennent vraiment le lecteur en haleine, qui est très bien documenté et fort agréable à lire.

 

A découvrir sans hésitation afin de passer un très bon moment de lecture.

 

 

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Bonsoir aujourd'hui mercredi je vous propose ma chronique concernant : "INTRIGUE CHEZ VIRGINIA WOOLF"

« INTRIGUE CHEZ VIRGINIA WOOLF »

Anne-Marie BOUGRET

Auto-Edition

20 janvier 2019

363 pages

 

Présentation

 

Clara lit dans le journal que son amant est mêlé à une affaire de meurtre et de proxénétisme.

 

Un comble quand on est une fervente admiratrice de Virginia Woolf et de son féminisme avant-gardiste !

 

Pour tirer cette affaire au clair, elle entraîne sa vieille amie Sally dans une histoire qui les dépasse, à travers une région où rôde le fantôme de la célèbre romancière.


Clara parviendra-t-elle à échapper à la mafia, et à réhabiliter à la fois l'honneur de son amoureux et la mémoire de son égérie ?

 

 

L'auteure

 

Anne-Marie BOUGRET a dirigé une école de danse pendant vingt-deux ans, avant de se passionner pour la littérature, et particulièrement pour Virginia Woolf.


« Intrigue chez Virginia Woolf » est son premier roman.

 

 

Mon avis

 

Je remercie Anne-Marie BOUGRET de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, son roman « Intrigue chez Virginia Woolf » ainsi que pour la très gentille dédicace et le marque-page qui m'ont beaucoup touchée.

 

Etant fan des écrits de Virginia Woolf, la mystérieuse couverture et le résumé fort alléchant, m'ont de suite interpellée.

 

Dès les premières lignes, l'auteure nous entraîne en 2010 en Angleterre et nous plonge dans une ambiance « so british » bien agréable.
Anne-Marie BOUGRET nous offre une histoire dans laquelle deux enquêtes sont dévoilées en parallèle.

La première nous fait découvrir Clara, jeune française, passionnée par les œuvres de Virginia Woolf, qui réside depuis quelques années à Sussex et l'enquête qu'elle va mener pour rétablir la vérité sur l'éventuelle culpabilité de son amant, dans une affaire de meurtre et de proxénétisme..

 

La seconde évoque plusieurs hypothèses sur ce qu'aurait pu être la vie de la romancière Virginia Woolf, le couple qu'elle formait avec son époux Léonard, les circonstances exactes de son décès..

 

C'est donc dans un tourbillon effréné que nous voyageons avec les si jolis mots d'Anne-Marie et visitons des cottages Anglais entourés de magnifiques jardins fleuris et odorants.

 

L'auteure rend hommage et justice à cette grande dame de la littérature Anglaise, féministe d'avant-garde et l'on perçoit son admiration pour cette autrice.

 

J'ai beaucoup aimé ce roman policier quelque peu romancé, très bien documenté, captivant et dont les nombreux rebondissements m'ont vraiment tenue en haleine.

 

Cet ouvrage, que j'ai lu pratiquement d'une traite, m'a fait penser aux romans d'Agatha Christie mêlant intrigues, mystère, fantômes et histoires d'amour, le tout se déroulant dans des lieux très cosys : tous ces ingrédients réunis donnant un récit soutenu et fort intéressant.

 

Voici un premier roman fort prometteur ; Anne-Marie BOUGRET bravo !

 

Très bon moment de lecture.

 

 

 

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Bonjour aujourd'hui dimanche voici ma chronique concernant : "LES LARMES DU MARCHIDIAL"

« LES LARMES DU MARCHIDIAL »

Alain LEONARD

Editions DE BOREE

10 octobre 2019

264 pages

Présentation

Le temps s'écoule paisiblement dans le petit bourg auvergnat de Champeix. Mais la vie de Victor s'écroule quand un jour de janvier 1917 il reçoit son ordre de mobilisation pour le front. Il doit quitter son père veuf, sa ferme, son village, et la jeune fille qu'il aime depuis son enfance. L'amour sera t-il plus fort que son sens du devoir ?

Victor devra faire des choix difficiles qui ne seront pas sans conséquences sur son avenir. D'une plume sensible et magnifique, Alain Léonard nous plonge dans les années terribles de la Grande Guerre. Une belle histoire d'hommes, d'amour et d'amitiés.

 

Extraits

« Comme tu le sais, Fernand, la guerre dure plus que prévu, et l'armée manque d'hommes.

Ton garçon est appelé sous les drapeaux.

 

Les mains de Fernand se mirent à trembler imperceptiblement. Il savait dans son for intérieur qu'il n'y avait pas d'erreur. Le vieux gendarme gardait les yeux baissés vers le verre qu'il n'osait prendre.

Victor n'avait pas bougé de sa place. Incapable de prononcer une seule parole, comme pétrifié. Auguste posa sa main sur le bras du jeune homme. Je suis désolé, mon gars.

Il sortit de la poche intérieure de sa vareuse une enveloppe jaune qu'il déposa sans un mot sur la table. Victor prit délicatement le document, comme si celui-ci allait lui brûler les doigts. »


 

L'auteur

Après une carrière militaire en France et à l'étranger, Alain LEONARD est actuellement infirmier dans un hôpital clermontois. A 52 ans, il entame en parallèle une carrière d'écrivain, mêlant histoire de France et romanesque. Enfants de la liberté, son premier roman, a reçu le prix du jury de l'Association du Noël des Romanciers d'Auvergne en 2017, puis le premier prix du concours de littérature 2019, attribué par le Lions Club Auvergne-Rhône-Alpes. Les Larmes du Marchidial est son troisième roman à paraître aux éditions De Borée.


 

Mon avis

Je remercie les Editions de BOREE et en particulier Virginie de m'avoir permis de lire, en service de presse, « Les Larmes du Marchidial », roman de Alain LEONARD. Un grand merci également à Alain pour le marque-page et la gentille dédicace qui m'a beaucoup touchée.

 

J'ai retrouvé avec grand plaisir la plume fluide et élégante de cet auteur découverte lors de la lecture de son précédent roman « Les Amants d'Austerlitz ».

 

Alain LEONARD nous entraîne en Auvergne, en 1917 où Victor, notre héros âgé de 18 ans, doit quitter son père et sa fiancée Lisette pour aller combattre l'armée allemande sur le Chemin des Dames..

 

Malgré son jeune âge et comme tous ses compagnons, Victor ne manque pas de courage et il lutte de toutes ses forces contre l'adversaire, partageant au quotidien la peur, le froid et la mort avec ses amis, dans l'enfer des tranchées.

 

Quelle sera la décision de Victor ? L'amour sera-t-il plus fort que la guerre ?

L'auteur nous offre une histoire intéressante et originale, se déroulant pendant la Première Guerre Mondiale qui nous fait découvrir un pan peu connu de notre Histoire. Il rend ainsi hommage aux jeunes gens, enrôlés d'office, qui n'ont pas hésité à défendre la patrie mais ont craqué et réagi devant le carnage de cette guerre.

 

J'ai beaucoup aimé ce roman poignant, très bien écrit et documenté et avec lequel j'ai passé un très bon moment de lecture.

 

Si, comme moi vous êtes férus d'Histoire et aimez les belles histoires d'amour et d'amitié, ce roman ne pourra que vous séduire.

 

 


 

 

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Bonjour aujourd'hui samedi voici ma chronique GROS COUP DE COEUR concernant : "SAGA CHEVREFEUILLES - L'ENFANT DES SOLITUDES"

« SAGA  CHEVREFEUILLES »

« L'ENFANT DES SOLITUDES »

Tome 1

Editions JCL

septembre 2019

360 pages

 

Présentation

 

A la suite d'une relation qu'elle regrettera amèrement, Nadine Dumaine annonce à Géraud Breteuil être enceinte. Sans détour, il lui donne l'argent nécessaire pour mettre un terme à la grossesse, refusant du coup de la revoir. Contre la volonté de son amant d'un instant, la jeune femme, abandonnée à son sort, donne naissance à un être chétif et s'empresse de le confier à l'orphelinat des Chèvrefeuilles.

 

Neuf ans plus tard, Géraud apprend de façon impromptue qu'il est le père de Bertrand, le bambin dont il ignorait même l'existence. La culpabilité le ronge et, n'arrivant pas à avoir d'enfant avec son épouse, il fait tout en son pouvoir pour accueillir son fils chez lui. Or, l'homme de la maison ne révèle pas la vérité sur le lien familial l'unissant au garçon.

 

Bertrand développe une douce complicité avec sa nouvelle mère, mais une tension latente nuit toujours à leur quiétude. Les sombres secrets du passé feront-ils basculer le monde du petit ? Le bonheur auquel il avait finalement cru n'aura-t-il été qu'un rêve éphémère ?

 

 

L'auteure

 

Nicole PROVENCE a publié plusieurs romans à succès dans toute la francophonie. On lui doit notamment « Le Secret d'Aiglantine », « La Corde du pendu », « Une Promesse si fragile » et « L'Impossible aveu ». Avec la plume élégante qu'on lui connaît, elle nous offre ici le premier tome d'une saga familiale sensible et déchirante.

 

 

 

Mon avis

 

Je viens de terminer la lecture du dernier roman de Nicole PROVENCE « L'Enfant des solitudes » premier opus de la saga des Chèvrefeuilles. La très jolie couverture et le résumé fort alléchant m'ont de suite interpellée et j'ai eu envie de découvrir au plus vite cet ouvrage.

Il faut dire que je suis une fan inconditionnelle de cette auteure dont j'ai lu pratiquement tous les romans et j'ai apprécié retrouver sa plume légère, fluide et élégante.

 

Nicole PROVENCE a vraiment le don, par ses mots, d'immerger le lecteur dans son récit et je me suis sentie de suite happée par cette très jolie histoire.

 

Ainsi, nous apprenons que, suite à une erreur de jeunesse, Nadine et Géraud ont conçu un petit être que la mère n'a pas désiré et qu'elle a abandonné à la naissance et dont le père ignorait l'existence.

 

Neuf ans plus tard, Bertrand est toujours aux « Chèvrefeuilles », l'orphelinat où Géraud et son épouse Liz, en mal d'enfant, décident de l'adopter.

Bertrand est un jeune garçon sensible qui souffre de son handicap physique et qui se réfugie dans la solitude. Il a pourtant beaucoup d'amour à donner mais craint de s'attacher à ses parents adoptifs et d'ête déçu malgré la grande complicité qui s'est installée entre Liz et lui.

 

Quel sera l'avenir de ce petit bonhomme si attachant ? Le secret de Géraud sera-t-il dévoilé ?

 

 

Comme à son habitude, l'auteure décrit à merveille les sentiments des protagonistes de son roman et l'on perçoit les angoisses, les peurs, les espoirs et les joies de Bertrand et de Liz mais également la culpabilité de Géraud.

 

Il en est de même pour les descriptions de la région Lyonnaise, si chère au cœur de Nicole et qu'elle connaît fort bien, sans oublier les odeurs émanant des massifs de fleurs printanières qui viennent embaumer notre lecture et le ronronnement de la chatte Câline que l'on entend aisément.

 

J'ai ressenti beaucoup d'émotions à la lecture de ce magnifique ouvrage très captivant, écrit avec sensibilité et poésie. Cette histoire m'a bouleversée mais comment pourrait-il en être autrement lorsque le sujet évoque l'enfance douloureuse d'un petit garçon qui n'a pas demandé à venir au monde...

 

J'ai ADORE ce premier opus de la saga « Chèvrefeuilles » dont j'attends avec impatience la suite et qui fut pour moi un GROS COUP DE COEUR.

 

Excellent moment de lecture.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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ANNONCE INTERVIEW AUTEUR ELISABETH LAFONT LE VENDREDI 25 OCTOBRE 18 H SUR MON GROUPE FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

✍️MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS✍️

Bonjour les amis🙋‍♀️🙋‍♂️

Hier vendredi 18 octobre j'ai réalisé ma 69 ème interview 💻🎤avec un auteur du groupe 🙋‍♀️📚 qui a accepté de se soumettre à mes questions.

Je vous donne donc rendez-vous le vendredi 25 octobre à 18 H 00 pour suivre l'entretien 💻 que j'ai eu récemment avec Elisabeth Lafont. 🙋‍♀️📚 A l'issue, vous pourrez poser vos questions à Elisabeth Lafont qui y répondra plus tard du fait qu'elle ne pourra se connecter ce soir là mais elle le fera dès que possible.😍

A vendredi.😎

 

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