« LES AMANTS D'AUSTERLITZ »
Alain LEONARD
Editions DE BOREE
Vents d'Histoire
4 octobre 2018
284 pages
Présentation
QUAND L'AMOUR SE CONFRONTE
AUX BATAILLES NAPOLEONIENNES
Comme tous les jeunes gens de son âge, Jules Desailly rêve de quitter le cocon familial. Bercé par les aventures de ses parents, héros de la Révolution Française et de la Bastille, il décide, contre l'avis de son père, de quitter le Limousin pour découvrir Paris. Il élit domicile chez la Santel, sa marraine, une lavandière et sa fille Annette. Débrouillard, apprécié de tous les commerçants du quartier, il côtoie à l'occasion les militaires dans les tavernes. Mais la guerre est aux portes du pays. Napoléon, qui a renoncé à envahir l'Angleterre, se tourne vers l'Est où les Autrichiens et les Russes menacent le pays. L'occasion est grande pour Jules de vivre ses propres aventures. Engagé comme tambour au 14ème Régiment de Ligne, il connaît la fraternité des soldats, le froid des bivouacs et la fureur des combats. Il rencontre Alexandrine, une jeune cantinière attachée à son régiment. De profonds sentiments vont naître entre les deux jeunes gens. Renoncera-t-il pour elle à poursuivre sa quête d'aventures ?
A travers cet ouvrage où se côtoient l'Histoire et le roman, l'auteur nous fait d'abord voyager dans le Paris du début du XIXème siècle, puis dans l'intimité des troupes napoléoniennes.
L'auteur
Après son premier ouvrage Enfants de la liberté, Alain LEONARD poursuit la saga de la famille Desailly. Il est actuellement infirmier dans un hôpital clermontois.
Mon avis
Je remercie les Editions DE BOREE et en particulier Virginie de m'avoir permis de lire, en service de presse, »Les Amants d'Austerlitz », roman d'Alain LEONARD et de découvrir la plume fluide et élégante de cet auteur. Je remercie également Alain pour la très gentille dédicace qui m'a beaucoup touchée.
Bien que n'ayant pas lu « Les Enfants de la liberté », je n'ai rencontré aucune difficulté à entrer très rapidement dans l'histoire de la famille Desailly, grâce aux judicieux retours en arrière effectués par l'auteur.
Ainsi Alain LEONARD nous transporte au XIXème siècle et nous conte le destin de Jules, le fils de Catherine et Camille qui furent des héros lors de la Révolution Française. Le jeune adolescent, avide de liberté, rêve d'aventures comme ses parents au même âge et quitte le Limousin pour rejoindre sa marraine à Paris puis s'engage dans l'armée Napoléonienne.
L'auteur décrit avec moult détails la vie quotidienne des soldats, leurs souffrances, leurs peurs, leurs espoirs, combattant sans relâche sur les champs de bataille d'Austerlitz où ils côtoient la mort mais partagent l'amitié entre engagés. L'histoire d'amour entre Jules et Alexandrine donne une touche de fraîcheur très agréable à ce roman.
J'ai beaucoup aimé ce roman fort bien documenté sur le plan historique, très bien écrit et agréable à lire que j'ai dévoré pratiquement d'une traite, ne pouvant me résoudre à le quitter, tant j'avais hâte d'en connaître le dénouement.
A découvrir sans hésitation.
Très bon moment de lecture.
« LE FIL D'ARGENT »
Rebecca GREENBERG »
TERRA NOVA
5 JUIN 2018
460 pages
Présentation
« ET SI RIEN, ABSOLUMENT RIEN,
N'ETAIT DU AU HASARD ? »
Un jour de tempête, l'existence de Thomas Gordon bascule. Le journaliste d'investigation a un accident et se retrouve plongé dans un coma de plusieurs mois. A son réveil, tout a changé : son esprit est capable de se projeter dans le passé.
Peu à peu, il devient évident que ses voyages dans le temps ne sont pas dus au hasard, car Thomas est sans cesse ramené dans la France occupée des années 40. Il y découvre la vie tragique de Simon, un Juif entré dans la résistance, et de ses deux petites sœurs.
Qu'est-ce qui rattache Thomas au drame de cette famille prise dans la tourmente de l'Histoire ? L'enquête incroyable qu'il mène bouleverse toute sa vie. Mais en réveillant les fantômes du passé, peut-être parviendra-t-il à racheter une faute trop longtemps restée impunie....
L'auteure
Après le bac, Rebecca GREENBERG, entreprend des études cinématographiques, rêvant de devenir metteuse en scène, scénariste et monteuse. Elle fait finalement le choix de se consacrer exclusivement à ses sept enfants.
A 45 ans, elle renoue avec sa passion de l'écriture et signe son premier roman, Le Fil d'argent, qui lui aura valu deux ans de rédaction, de nombreuses recherches , et pas mal de nuits blanches...
Elle est aujourd'hui correctrice littéraire indépendante et toujours maman à plein temps.
Mon avis
Je remercie TERRA NOVA et en particulier Slavka de m'avoir permis de lire, en service de presse, « Le Fil d'argent », roman de Rebecca GREENBERG, auteure dont j'ai découvert avec grand plaisir la plume fluide et magnifique.
La férue de romans historiques que je suis, mais également passionnée par le surnaturel, a de suite été interpellée par la très jolie couverture et le résumé de ce livre.
Je me suis de suite sentie happée par les mots de l'auteure qui nous transportent donc en 2011, à New-York où nous découvrons Thomas, journaliste plongé dans le coma, mais en parallèle, Simon, de confession Juive, que nous suivons en France dans les années 40.
Depuis son accident, notre héros Thomas, se découvre le don de décorporation, fait des rêves prémonitoires et parvient à localiser des personnes disparues..
Mais quel fil lie Tom à Simon ?
L'auteure nous offre un magnifique roman, poignant, au rythme trépidant tenant ainsi le lecteur en haleine. La qualité de l'écriture, de l'histoire et de l'intrigue est exceptionnelle. Les descriptions faites par Rebecca GREENBERG, émanant d'importantes recherches, sont tellement précises que l'on a l'impression de voir, au fil des pages, les images d'un film défiler sous nos yeux...
Beaucoup d'émotions sont palpables et certaines scènes sont très dures à supporter mais reflètent tellement la réalité. J'ai vraiment dévoré ce livre, ne pouvant me résoudre à le quitter, tant j'avais hâte d'en connaître le dénouement au demeurant fort surprenant.
J'ai ADORE ce roman poignant et addictif mêlant la cruauté humaine, les horreurs de la Seconde Guerre Mondiale au paranormal, que j'ai refermé, bouleversée et les yeux humides..
Je vous recommande ce premier roman qui est fort prometteur et je puis dire que je lirai assurément d'autres ouvrages de Rebecca GREENBERG.
Sublime moment de lecture !
INTERVIEW AUTEUR
Florence ROCHE
JM : - Bonsoir à tous
⁃ Je vous ai parlé sur ces pages de Florence ROCHE que je compte depuis plusieurs années parmi mes fidèles amies et dont j'ai lu pratiquement tous les ouvrages. Florence a gentiment accepté, récemment, de se soumettre à mes questions.
⁃ Je partage donc avec vous cette interview à l'issue de laquelle vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions auxquelles Florence répondra en direct.
JM : - Bonsoir Florence
⁃ Comment allez-vous ? Êtes-vous prête à « subir mon petit interrogatoire » ?
Florence : avec un grand Plaisir.
JM : - Pouvez-vous, tout d'abord, vous présenter afin que nos amis puissent mieux vous connaître ?
Florence : J’ai 46 ans, je suis mariée et mère de trois filles. J’ai grandi près du Puy-en-Velay, à St Julien Chapteuil. J’ai fait des études d’Histoire à St Etienne, ma ville de coeur. Après avoir réussi mes concours, j’ai enseigné à Montbrison puis en région parisienne trois années (à Thiais et à Cachan). Je garde un merveilleux souvenir de cette période. J’adore Paris pour son bouillonnement perpétuel, ses théâtres, ses musées. Mais je suis revenue au pays à la naissance de ma première fille, en 1999, année de la parution de mon premier roman “L’Emmuraillé”. Curieux hasard.
J’ai ensuite enseigné au collège Jean Monnet d’Yssingeaux dix ans puis je suis maintenant au collège Lafayette du Puy où j’ai le Plaisir de cogérer une section Croix-Rouge mise en place pour nos élèves volontaires. On monte des projets de solidarité et les jeunes se forment au secourisme. C’est très enrichissant de travailler avec les bénévoles Croix-Rouge et de voir le grand coeur qu'ont certains de nos adolescents. Je n’aime pas l’anti-jeunisme recurrent.
JM : - Pouvez-vous nous parler de vos romans (la liste est longue, je sais !) et en particulier de votre petit dernier : “Les Parfums d'Iris” ?
Florence : J’ai débuté par des romans terroirs édités chez de Borée. Puis, en 2014, j’ai été recrutée par Calmann-Lévy. Le fait que mes romans paraissent chez France Loisirs m’a portée et a élargi mon public. C’est ainsi que Calmann-Levy m’a repérée, si je puis dire.
J’ai fait quatre romans dans la collection de Jeannine Balland (Calmann-Lévy) dont deux qui ont reçu des prix : “L'école du lac” a eu le prix Gachon, “La réfugiée du domaine” le prix du grand St émilionnais.
Je travaille désormais avec les Presses de la Cité où j’ai retrouvé mon ancienne éditrice et amie : Clarisse Enaudeau. J’ai une totale confiance en elle et on apprécie de travailler ensemble. Elle me connait bien. Notre duo fonctionne, avec sincérité et complémentarité. Elle me respecte dans mon travail et me laisse beaucoup de liberté. Ainsi, “Les parfums d’Iris” n’est pas un roman terroir à proprement parler. Il a un ancrage régional en Provence, à Grasse et à Aix, mais il est question de la fabrication du parfum et mon écriture est davantage contemporaine. Il faut évoluer pour ne pas lasser ses lecteurs. Ce roman permet de découvrir le milieu de la parfumerie. Je me suis beaucoup renseignée. Puis, mes personnages et la trame sont venus se mettre en place dans cet univers. Cela me change du milieu rural de l’agriculture qui a servi de décor à beaucoup de mes romans.
Mais “les parfums d’Iris” ont gardé ma marque de fabrication : passions, secrets et intrigue sont des ingrédients indispensables.
J’aime prendre mon lecteur par la main et l’emmener dans une autre existence, l’espace d’un moment de lecture, comme devant un beau film. Surtout, il ne faut pas qu’il s’ennuie ou qu’il perde le fil. À mes yeux, un bon roman ne tombe jamais des mains du lecteur qui n’a pas envie de le finir trop vite.
JM : - Avez-vous d'autres projets d'écriture et pouvez-vous nous en dire quelques mots ?
Florence : je suis très prolixe. En janvier 2019 va paraitre en avant-première chez France Loisirs : “Le pensionnat de Catherine” qui sortira peu après aux Presses de la cite. Il s’agit d’une histoire qui alterne deux époques et on comprend l’histoire peu à peu, en suivant le personnage de la fille qui fait des recherches sur le passé de ses parents pendant la guerre. J’ai deux autres romans historiques en attente.
JM : - Où trouvez-vous l'inspiration pour créer les protagonistes de vos écrits ?
Florence : L’inspiration est un don, et pas forcément un cadeau, car je suis dans l’addiction avec l’écriture. Mais les idées, les personnages naissent très vite, à tous moments, je griffonne sur un bout de papier un premier plan, j’approfondis. Puis je laisse l’imagination poursuivre son déroulement jusqu’à l’aboutissement final. Au cours de la rédaction du roman, j’emprunte souvent d’autres voies ou je change une situation. Rien n’est figé d’avance.
JM : Dans tous vos romans, si ma mémoire est bonne, vous mettez très souvent à l'honneur les femmes et vous êtes Ambassadrice des droits des femmes... Pouvez-vous nous donner la raison de ce choix ?
Florence : Les injustices me révoltent toutes. Or, les femmes en sont encore victimes. Je les pense plus courageuses et responsables que les hommes, car elles portent souvent plusieurs casquettes : elles sont mamans, elle exerce un métier, elles ont les soucis du foyer… Cela dit, je ne suis pas sexiste. J’aime les hommes. J’ai grandi entouré de mon frère, de mes cousins puis de mes amis de fac. Je crois en l’amitié homme/femme. D’ailleurs, plusieurs de mes romans ont des hommes comme personnages principaux : "La bastide du colonel", "Le dernier des Orsini" ou "l’École du lac".
Je suis pour la mixité dans tous les domaines. Les hommes et les femmes sont faits pour se rencontrer et vivre ensemble. Le mouvement “balance ton porc” est légitime. Il est temps que les femmes victimes de viols ou d’attouchements sexuels parlent. Pour autant, il ne faut pas stigmatiser tous les hommes et se méfier sans cesse. La majorité des hommes sont respectueux des femmes. Il ne faut pas soupçonner tous les garçons d'être des pervers au risque de créer deux mondes clos et de mettre fin à toute tentative de rapprochement.
Si j’ai davantage d’héroïnes, c’est sans doute inconscient ou parce que je suis une femme. Pourtant, mes romans n’ont rien d’autobiographique. Par contre, ils sont forcément imprégnés de mes valeurs humanistes.
JM : Comment faites-vous pour écrire vos romans (carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?
Florence : Je ne travaille plus que sur l’ordinateur. On écrit plus vite, on corrige plus vite. Seuls un plan ou une idée qui jaillissent soudainement sont jetés sur le papier.
JM : - À quel moment de la journée écrivez-vous ? Le jour ? La nuit ? Et pendant combien de temps ?
Florence : J’ai la chance d’avoir les vacances scolaires. Mes filles ne me demandent pas trop d’attention ni de travail. Ma fille aînée est étudiante à Clermont, en médecine deuxième année et les deux autres ont 10 et 12 ans. Elles jouent ensemble et sont habituées à me voir travailler. Donc, j’écris quatre heures les matins et je me remets à l’ordinateur quelques heures avant le diner. Bien sûr, il y a le suivi scolaire de mes enfants, qui compte beaucoup et les promenades en familles, les repas entre amis. Ma vie est bien pleine, mais je déteste l’inactivité.
JM : - Vous avez noué un lien très fort avec vos lecteurs et vos lectrices, pouvez-vous nous en parler ?
Florence : je n’ai pas de mérite : j’aime les gens, faire connaissance. C’est enrichissant. Je ne suis pas superficielle dans le relationnel. Je partage mes mots avec mes lecteurs. C’est énorme. J’ai besoin de leurs retours, de leurs critiques même si parfois on peut être blessé. On ne peut pas plaire à tout le monde et le milieu de la littérature génère de la frustration. Beaucoup de bons romans ne trouveront pas d’éditeurs et cela crée de la jalousie.
JM : -Avez-vous des séances de dédicaces prévues prochainement et où ?
Florence : je serai au salon "à lire des auteurs" de Royat-Chamalière le 6 et 7 octobre et à "la fête du livre de St Etienne" le 13 et 14 octobre. Puis viendra Brive-la-Gaillarde le 10 et 11 novembre.
JM : Êtes-vous sensible à la critique littéraire et pensez-vous que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?
Florence : Toute critique est constructive, qu’elle encourage ou qu’elle soit négative. On s’endurcit. J’adore avoir des retours de lectures. À mon avis, les réseaux sociaux sont une chance pour se faire connaître et échanger avec les lecteurs qui sont parfois au Québec ou à l’autre bout de la France !
JM : - Quels sont les auteurs qui vous ont donné l'envie d'écrire ?
Florence : Maupassant. Jamais un homme n’a aussi bien compris les femmes.
JM : - Quels conseils donneriez-vous aux lecteurs qui souhaiteraient devenir écrivains ?
Florence : de la patience, beaucoup de patience, car c'est long de se faire un lectorat fidèle et de la persévérance. Mais il faut éviter de publier à compte d’auteur. Je ne me suis jamais fait avoir mais attention ! On en sort déçu, car le roman est peu distribué.
L’auto-édition numérique sur le site de la Fnac ou d’amazon est pas mal, je pense. En tous cas, des maisons d’Édition repèrent des jeunes talents par ce biais-là.
JM : Lisez-vous et quel genre de lecture ?
Florence : Je lis tous les jours. J’aime Olivier Adam, Delphine de Vigan, Nothomb, mais surtout Bussi, Vargas et Lisa Gardner. Le dernier Musso m’a plu. Je choisis un peu au hasard et je fais de belles découvertes : Valérie Perrin, entre autres ou Mangeaux. Mon auteur favori reste Eric-Emmanuel Schmitt.
JM : - Quels sont vos endroits préférés, pièce de votre habitation, région de France, pays ?
Florence : Chez moi, j’aime mon bureau. C’est mon antre. J’adore mon pays. Mais nous sommes souvent à Lagorce, en Ardèche où mon mari a une maison. Nous allons souvent en Corse, qui reste ma destination favorite. La beauté à l’état pur.
JM : En dehors de l'écriture quelles sont vos passions ?
Florence : la natation.
JM : - À quelle époque auriez-vous aimé vivre ?
Florence : À aucune avant la nôtre. La vie des femmes est déjà difficile aujourd’hui, malgré tous les progrès dans les mentalités, dans les soins médicaux, dans les aides au ménage… Alors, le Moyen-âge, pas pour moi. Pas de médicaments, pas de vaccins, la pauvreté, la famine, le travail harassant, une surmortalité infantile, l’irrespect impuni sur les femmes ou les faibles. Pareil pour les siècles suivants, à moins de naitre du bon côté. Pourtant, j’ai fait ma thèse sur le Moyen-Age !
JM : - Êtes-vous thé ou café ? Vanille ou chocolat ?
Florence : On ne peut m’adresser la parole avant mon café du matin. Je bois beaucoup de thé, mais pas après 14H pour éviter les insomnies.
JM : - Si je vous dis “odeur” à quoi pensez-vous ?
Florence : à mon dernier roman !
JM : - Avez-vous quelque chose d'autre à ajouter ?
Florence : je vous remercie de votre intérêt ainsi que tous ceux qui auront pris le temps et l’attention de me lire.
JM : - Merci Florence ROCHE pour ce très agréable moment passé en votre compagnie, votre gentillesse et votre disponibilité.
Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Florence qui va vous répondre avec plaisir.
« LE BAL DES POUPEES »
Hélène LEGRAIS
CALMANN-LEVY
FRANCE DE TOUJOURS ET D'AUJOURD'HUI
10 octobre 2018
342 pages
Présentation
1969. L'entreprise Bella, à Perpignan, est le premier fabricant européen de poupées. En face de l'usine, on a creusé une fosse où l'on jette les têtes, bras, jambes, bustes ratés en plastique, cheveux de nylon, mis au rebut avant d'être recyclés. Des ouvriers ont pris l'habitude de se retrouver là pendant les pauses, mais l'endroit attire aussi des maraudeurs qui s'introduisent par une brèche dans la clôture.
Il y a Sylvie, une gamine défigurée après un accident, Michel un garçon que son père traite de fille manquée, Patrick, qui se rêve en guerrier comanche chasseur de scalps, Eliane, vieille fille déçue de l’amour et en mal d'enfant, sœur Eulalie, qui collecte des jouets pour l'Afrique... tout un petit monde singulier et solidaire pour qui les poupées bonnes à jeter sont un trésor.
Mais une présence y rôde aussi, invisible, inquiétante.. et un jour, le jeune Michel disparaît mystérieusement.
L'auteure
Née à Perpignan, journaliste de formation,Hélène LEGRAIS a travaillé à France Inter et à la rédaction d'Europe 1, avant de retourner dans sa Catalogne natale pour se consacrer à l'écriture. Son œuvre se nourrit de son attachement à sa région : au soleil du Roussillon, au majestueux Canigou, au souffle de la tramontane. Elle réside à Perpignan.
Mon avis
Je remercie CALMANN-LEVY et en particulier Antoine de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Le Bal des poupées », roman d'Hélène LEGRAIS dont j'ai découvert la plume fluide et poétique lors de la lecture de son roman « Les Anges de Beaurivage ». Je remercie également Hélène pour la très gentille dédicace qui m'a énormément touchée.
La très jolie couverture, emplie de douceur, le résumé très alléchant m'ont de suite interpellée.
Dès les premières pages, Hélène LEGRAIS nous plonge en 1969, dans l'univers des poupées Bella et nous invite à visiter la fosse où sont jetés les ratés de la production de cette célèbre usine de Perpignan..
Nous faisons connaissance avec un groupe d'enfants et d'adultes, écorchés par la vie, qui se retrouvent dans ce quartier ouvrier, attirés par ces déchets qui à leurs yeux sont très précieux et ainsi, des liens d'amitié et d'amour se créent.
L'auteure décrit à merveille les techniques de fabrication des poupées ainsi que la vie des ouvriers et ce fût un vrai régal pour moi de découvrir toutes ces informations, ayant eu dans mon enfance le bonheur de posséder une poupée Bella !
J'ai ADORE ce roman, extrêmement bien écrit, très émouvant et nostalgique, qui rend hommage à une entreprise qui fut le premier fabricant européen de poupées, mêlant l'histoire d'un quartier populaire, le tout agrémenté d'une touche mystérieuse avec un suspense bien mené. Toutefois je ne vous en dirai pas plus et vous laisse le découvrir par vous-même..
Un excellent moment de lecture.
« LE PAYS DE L'IMPOSSIBLE HIVER »
Martine PILATE
Editions DE BOREE
13 septembre 2018
336 pages
Présentation
La guerre vient de briser les rêves de Joanna. La jeune Polonaise, arrivée en France dans les valises de sa famille fuyant la misère, s'était imaginé un avenir meilleur après son mariage avec Marceau. Mais leur union n'a duré qu'un petit mois avant qu'il soit appelé sous les drapeaux. Prisonnier en Allemagne, il ne répond plus à se courriers, dan lesquels elle lui a annoncé la naissance de leur fils, Gabriel. La crainte, l'attente et l'éloignement vont tout bouleverser. Alors que les rafles déferlent sur la capitale, Joanna s'éprend de Matthis, un résistant alsacien qui lui est venu en aide pour cacher sa religion.
« On ne peut pas laisser gagner la haine »
L'auteure
Née à Marrakech en 1947, Martine PILATE a passé de longues années à l'étranger (Angleterre et Italie principalement). Après des études littéraires, elle s'est tournée vers le droit. Depuis une quinzaine d'années, elle se consacre entièrement à l'écriture. Après avoir vécu dans la région de Montpellier, elle est à présent installée en Provence, et s'implique dans des actions culturelles, notamment à l'occasion du salon du livre de Saint-Maximin-La-Sainte-Baume.
Mon avis
Je remercie les Editions DE BOREE et en particulier Virginie de m'avoir donné l'opportunité de lire « Le Pays de l'impossible hiver », roman de Martine PILATE dont j'ai découvert la très belle plume lors de la lecture de son roman « Les Roses sauvages du maquis ». Je remercie également l'auteure pour la très gentille dédicace qui m'a beaucoup touchée.
La très jolie couverture et le résumé fort alléchant m'ont de suite interpellée.
Martine PILATE nous emporte donc en 1927 et nous conte le destin de Joana, jeune Polonaise qui est contrainte de quitter son pays, avec sa famille pour rejoindre la France, dans l'espoir d'une vie meilleure.
La vie est rude pour Witold son père et son frère Marek, partis deux ans auparavant, qui travaillent dans les mines du Nord de la France puis en région parisienne où la famille se retrouvera...
Nous découvrons l'enfance, l'adolescence puis la vie de femme fort mouvementée de notre héroïne, ses histoires d'amour, ses rêves, ses drames et la suivons tout au long de son existence jusqu'en 1975....
J'ai bien aimé ce roman fort émouvant empli d'amour et d'amitié, bien documenté sur le plan historique, ayant pour thème l'émigration d'un peuple, hommes et femmes courageux, en quête d'une existence digne et heureuse dans leur pays d'adoption.
Bon moment de lecture.
INTERVIEW AUTEUR
LUCE FONTAINE
JM : - Bonsoir à tous
⁃ J'ai lu en 2017 “Mortelle destinée” et récemment “Le Projet Conception”, romans de notre amie Luce FONTAINE qui a gentiment accepté de se soumettre récemment à mes questions.
⁃ Je partage donc avec vous cette interview à l'issue de laquelle vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions à Luce qui y répondra en direct ou en différé selon ses disponibilités, sachant qu'elle réside au Québec et qu'actuellement il est 12 h !
JM : - Bonsoir Luce
⁃ Comment allez-vous ? Etes-vous prête à « subir mon petit interrogatoire » ?
Luce : Bonsoir Joëlle et bonsoir à vous tous! je vais très bien et c’est avec grand plaisir que je me prêterai à votre interrogatoire bien campée dans la chaise du suspect!
JM : - Pouvez-vous, tout d'abord, vous présenter afin que nos amis puissent mieux vous connaître ?
Luce : J'ai le grand bonheur d'habiter dans la belle campagne québécoise, dans la région des Cantons-de-l'Est, où je m'occupe d'un gîte touristique, avec ma famille, mon chien, mes chats.
Les plaisirs de la lecture et de l'écriture me sont venus très tôt dans mon enfance. Petite j’adorais écouter les histoires que me racontaient mon grand-père. Vers 6 ans environ, j’écrivais et j’illustrais des contes sur de grands cartons et je racontais mes histoires à des auditeurs imaginaires pour la plupart.
Par la suite, j’ai voulu partager mon bonheur de lire et d'écrire avec les plus jeunes et je suis devenue enseignante. Je suis bachelière en éducation de l'Université de Sherbrooke et j'ai enseigné au cégep. J'ai d'ailleurs travaillé pendant plus de 25 ans; aux niveaux : préscolaire, primaire et collégial.
Parallèlement à ma carrière d’enseignante, j’explorais un univers ludique et créatif en créant mes propres histoires que je gardais précieusement cachées dans le tiroir de mon bureau et que je sortais à l’occasion, pour étayer les activités scolaires que je travaillais avec mes élèves.
En 2009, un accident d'équitation m'a laissée avec des séquelles permanentes et j'ai eu à me refaire une nouvelle vie. J'ai alors puisé dans le fond de mon tiroir et j'en ai ressorti un petit bonheur enfoui et quasi oublié. Je me suis alors remise à l'écriture sur une base quotidienne. J'ai maintenant écrit des romans jeunesse, et des romans pour adultes qui j'espère, vous permettront de mettre de la fantaisie dans votre vie.
JM : - Pouvez-vous nous parler de vos romans ?
Luce : Avec plaisir!
J’ai publié deux séries jeunesse aux Éditions Guérin éditeur ltée : soit la série Mélo! (5tomes) Et la série Max Mallette (5 tomes). Et une autre série aux Éditions Bouton d’or Acadie, au Nouveau-Brunswick : Lizzy d’Armoirie (2 tomes). En 2017, Mortelle Destinée un roman policier pour adultes, publié aux Éditions ROD en France et en juin dernier, un roman fantastique : Le Projet Conception aux éditions du Tullinois, à Rimouski au Québec.
JM : - Avez-vous d'autres projets d'écriture et pouvez-vous nous en dire quelques mots ?
Luce : Oui bien certainement, je travaille sur un recueil d’histoires et d'activités pour la petite enfance et sur le tome 2 de la suite de Mortelle Destinée.
JM : -Avez-vous des séances de dédicaces prévues prochainement au Québec ou en France ?
Luce : J’ai pas mal terminé pour cette année.
JM : - Quand écrivez-vous (la nuit, le jour) et pendant combien d'heures ?
Luce : J’écris surtout l’avant-midi. Je ne suis pas une bête nocturne!
JM : - Comment avez-vous procédé pour faire publier vos ouvrages ?
Luce : J’ai tout d’abord fait la recherche de maisons d’édition susceptibles d’éditer les genres de mes ouvrages, puis j’ai fait des envois, à quelques-unes d’entre elles. Principalement des envois par courriels!
JM : - Si ma mémoire est bonne, vous avez écrit des romans pour la jeunesse et maintenant vous avez changé de genre. Pour quelles raisons ?
Luce ; Par envie d’explorer une autre avenue qui me permettrait de développer encore plus autour des personnages. Quand on écrit pour les enfants on se doit d’être plus direct, couper dans le descriptif sinon on risque de perdre l’attention du jeune lecteur.
JM : - Quels sont les auteurs qui vous ont donné l'envie d'écrire ?
Luce : A l'école j'ai également découvert la magie des mots: Alors que mon professeur de cinquième année Céline, nous faisait la lecture, à raison de quelques pages par jour, du merveilleux roman de l'auteure québécoise Monique Chouinard Corriveau : Le Secret de Vanille ( 1959 ) m’a donné les clés pour accéder à mon imaginaire.
Je me souviens du bonheur de toucher la jaquette d'un livre de mes petits doigts et de sentir l'odeur de l'encre et du papier. Un réel plaisir pour les sens. Puis comme par magie, un univers merveilleux prenait vie et me permettait de voyager au gré de mes fantaisies.
JM : - Lisez-vous ? Si oui quel genre ?
Luce : Je ne lis pas aussi souvent que je le voudrais! mon temps libre est principalement consacré à l’écriture. Mais j’aime bien les histoires d’enquêtes, les romans policiers…
JM : - Que représente pour vous l'écriture ?
Luce : Un moyen de s’évader et de laisser aller son imagination. L’auteur est maître de ses personnages, de l’intrigue, de la création d’un tout nouvel univers. Un moyen d’aller à la rencontre de ses lecteurs et de tisser de nouveaux liens.
JM : - Je crois savoir que vous aimez les chiens ! Comment s'appelle ce magnifique toutou sur votre photo de profil et quel âge a-t-il ?
Luce : Il se nomme ; Noël et il a 5 ans.
JM : - Quel est votre film culte, votre musique préférée ?
Luce : J’aime bien la musique des années 70-80 Gino Vannelli, originaire de Montréal est un de mes chanteurs préférés. U2 et The Police également! Sans surprise, du côté cinéma ce sont les aventures de Jack Ryan; un agent de la CIA.
JM : - Etes-vous thé ou café ? Gâteau ou fruit ?
Luce : Un peu des deux et de toute évidence, un peu trop portée sur les gâteaux, mon péché mignon!
JM : - Avez-vous quelque chose d'autre à ajouter ?
Luce : Un énorme remerciement, Joëlle, pour le travail colossal que vous faites à faire connaître et présenter les auteurs afin de les rapprocher de leurs lecteurs. C’est très apprécié et j’en suis touchée!
JM : - Merci Luce FONTAINE pour cet agréable moment passé en votre compagnie.
Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Luce qui vous répondra dès que possible.
https://www.facebook.com/Luce-Fontaine-auteure-465062246887053/
« L'ANTICHAMBRE DU BON DIEU »
Emmanuel PROST
PRESSES DE LA CITE
TERRES DE FRANCE
4 octobre 2018
320 pages
Présentation
Patou, c'est l'idiot du village. Il a grandi dans les terres du Nord, entre marais et champs aux sillons interminables.
Seul son cheval Chico a su adoucir la solitude de ses jours.
Patou ne parle pas et ne s'exprime qu'à travers le rire. Il grandit auprès de sa grand-mère et de son père, un gueux qui habite un misérable baraquement du marais où il cultive des endives dans leur village d'Oignies. Patou tue le temps en compagnie de son cheval Chico, un cabossé de la vie comme lui, quand, en septembre 1861, surgit dans sa vie Isabelle, fille d'un instituteur des Flandres venu alphabétiser les ouvriers des mines. Depuis peu, grâce au charbon, le Pas-de-Calais est un bassin minier d'envergure. Les deux enfants deviennent amis. Quand, le jour de ses vingt ans, le père de Patou vend Chico à un homme de la compagnie minière, c'est pour Patou une trahison et un déchirement. Il n'a plus qu'une idée en tête : le retrouver. Ainsi commence pour Patou une descente au fond des mines et dans les enfers....
L'auteur
Emmanuel PROST est né en avril 1968 à Roanne (Loire). Ses romans sont autant d'hommages tendres, émouvants et sincères à l'histoire de sa région d'adoption et à sa population. Il est notamment l'auteur de La Descente des anges (2014) et d'Un été 48 (2016).
Mon avis
Je remercie les Editions PRESSES DE LA CITE et en particulier Marie-Jeanne de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, ce roman d'Emmanuel PROST, auteur dont j'ai découvert la plume fluide et sensible lors de la lecture de « La Descente des anges ».
Après la très belle préface rédigée par Annie DEGROOTE, le prologue nous plonge directement dans le vif de l'histoire qui débute en 1863 par la condamnation à mort de Patrick dit Patou.
Il faut dire que Patou est un enfant puis un adulte « différent » qui ne parle pas et utilise pour seul moyen d'expression le rire.. Patou est l'idiot d'un village du Pas-de-Calais. Mais qu'a-t-il bien pu faire pour mériter une telle mort ??
Emmanuel PROST nous conte donc l'histoire, ô combien émouvante et hors du commun, de Patou et de sa famille, de pauvres gens plutôt marginaux. L'on ne peut s'empêcher toutefois de s'attacher aux personnages de ce livre qui sont tellement authentiques : Raoul, le père, Mamina la grand-mère, Isabelle la seule amie de Patou dont il sera secrètement amoureux et Louis Larcher, le père d'Isabelle.
Beaucoup d'émotions sont palpables à la lecture de ce roman, très bien documenté, tant sur le plan historique que régional, qui met à l'honneur le laborieux et dangereux travail des mineurs de fond ainsi que les différences de classes sociales.
J'ai beaucoup souri en lisant les dialogues exprimés par l'auteur en patois, du fait de mes racines et qui m'ont rappelé certains mots employés par mon grand-père maternel qui était mineur dans le Pas-de-Calais, région chère au cœur de l'auteur.. J'ai également tremblé pour le sort de Patou et j'avoue avoir eu la larme à l’œil et des frissons à la découverte du dénouement de cette histoire...
J'ai ADORE ce livre bouleversant qui fût pour moi un COUP DE COEUR, ayant pour thèmes la différence, l'amitié, l'amour, l'importance des petits bonheurs de la vie, que j'ai lu pratiquement d'une traite ne pouvant me résoudre à le refermer et que je vous recommande vivement.
Excellent moment de lecture !
« QUAI DES CHARTRONS »
Jean-Paul MALAVAL
PRESSES DE LA CITE
TRESORS DE FRANCE
23 août 2018
397 pages
Présentation
Fidèles à la tradition viticole de leurs pères, les cousins David et Gaspard font l'acquisition d'une belle propriété dans le Médoc. En 1900, à l'Exposition universelle de Paris, le clos-marzacq, fruit de leurs récoltes, reçoit une médaille d'or. Dès lors, ils affichent clairement leur ambition : entrer dans le monde très fermé des négociants et conquérir de nouveaux marchés. Il leur faut donc accéder au quai des Chartrons à Bordeaux, sésame pour l'Angleterre et les Etats-Unis...
Gaspard et David sauront-ils conforter leurs succès et leur fulgurante ascension malgré l'épreuve du temps ? Leurs liens profonds, leurs amours aussi, pour Hélène et Constance, y résisteront-ils ?
Quai des Chartrons fait revivre le Bordelais viticole et portuaire du début du XXème siècle, et exalte la passion d'hommes amoureux de leur terre, soucieux d'en tirer le meilleur vin.
L'auteur
Jean-Paul MALAVAL inspiré par sa terre corrézienne, natif de Brive, a également écrit sur les Cévennes et le Luberon. On lui doit de nombreux romans, notamment Une Famille française, le Notaire de Pradeloup, l'Armoire allemande et l'Honorable Monsieur Gendre, parus aux Presses de la Cité.
Mon avis
Je remercie les Editions PRESSES DE LA CITE et en particulier Laetitia de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Quai des Chartrons », roman de Jean-Paul MALAVAL auteur dont j'ai lu la plupart des romans.
L'auteur nous transporte en 1880 et conte le destin d'une famille de vignerons corréziens partie émigrer dans le Médoc, leur passion pour la viticulture et leur fidélité aux traditions familiales en ce domaine.
Jean-Paul MALAVAL, comme à son habitude, décrit à merveille les protagonistes de son roman et nous fait également découvrir les mentalités bourgeoises de l'époque, mélant l'histoire de cette famille qui est confrontée à de multiples difficultés, à l'Histoire de notre pays dans la région bordelaise.
J'ai lu avec plaisir ce roman historique régional qui passionnera, j'en suis certaine, les amateurs et connaisseurs de bons vins.
Bon moment de lecture.
INTERVIEW AUTEUR
Rémy GRATIER DE SAINT-LOUIS
JM : - Bonsoir à tous,
Je vous ai parlé sur ces pages de Rémy Gratier de Saint-Louis que je compte parmi mes fidèles amis et dont j'ai lu plusieurs romans : "La Geste du Marquis de Morteterre" et "Bran Dents de loup" ainsi que dernièrement "Les Sources du mal". Rémy a gentiment accepté de répondre, ce soir, à mes questions. -
JM : - Bonsoir Rémy
Comment allez-vous ? Etes-vous prêt à « passer sur le gril » ?
Rémy : Je vais très bien, merci. Pour le gril?... même pas peur.
JM : - Pouvez-vous, tout d'abord, vous présenter afin que nos amis puissent mieux vous connaître ?
Rémy : Je me prénomme Rémy, j’ai 52 ans ( né en 1966 ) et je suis consultant indépendant de profession. J'écris depuis un peu plus de six ans
7 de mes ouvrages sont déjà édités et trois autres sur le point de l'être. Je suis édités chez ROD, La Banshee et Underground. Je suis tombé dans l'écriture sans trop le prévoir vraiment. Et depuis, je n'arrive plus à m'en passer.
JM : - Quels sont vos processus d'écriture de l'idée de base à la finalisation et en combien de temps écrivez-vous un roman ?
Rémy : Le processus est assez simple, en fait. Une idée germe dans ma caboche... Puis elle prend de plus en plus de place à mesure qu'elle se développe. Ensuite, je commence à écrire. Cela commence souvent par une petite centaine de page, puis je laisse reposer. Une fois que tout est sorti de ma tête, je me lance vraiment dans le projet. Non, je ne fais jamais de plan. Je n’ai pas d’organisation spécifique pour écrire. J’écris quand ce que j’ai dans la tête demande à sortir. Cela part souvent d’une bête idée, puis ça se construit petit à petit. Dès que je commence à m’y mettre réellement, les mots défilent d’eux-mêmes pour donner naissance à une histoire. Je ne fais jamais de véritable plan.
JM : - Pouvez-vous nous parler de vos romans et en particulier de vos petits derniers : « Les sources du mal » et « Les fabuleuses aventures d'Arielle Petitbois » ?
Rémy :Pour « Les Fabuleuses Aventures d’Arielle Petitbois », tout est dans le titre, en fait. Il s’agit d’un roman relatant les aventures particulièrement mouvementées d’une adolescente qui, le jour de ses treize ans, apprends qu’elle possède la capacité d’apprendre la magie et qu’un destin particulier l’attend. Un univers étrange et une vie totalement nouvelle lui sont alors dévoilés.
Pour Les Sources du mal, il s'agit d'un Thriller archeologico fantastique dont l'intrigue se déroule dans mon propre village. Une découverte archéologique, des adolescents aussi intrépides que curieux et une enquête criminelle... sans oublier la bête....
Les aventures de Bran, une série de romans de fantasy, relatent la vie d’un jeune barbare parti à la découverte du vaste monde de Kern.
Recueilli à sa naissance par des Wargas, des loups géants du Grand Nord, Bran sera plus tard adopté par un puissant guerrier storn qui le formera dans le but de lui succéder.
Obligé de quitter ce nouvel univers suite à une série d’événements tragiques, Bran s’éloignera du Grand Nord et fera des rencontres. Il vivra des a ventures périlleuses durant lesquels son expérience acquise chez les loups et les barbares lui seront très utiles. De l’aventure avec un grand « A ».
La Geste du Marquis de Morteterre est une série de romans de type « historique » qui retrace la vie d’un jeune bretteur (un escrimeur de talent) au tempérament particulièrement belliqueux. Celui-ci, bien que peu engageant au préalable comme héros « classique », se révèle au fils des pages être quand même assez attachant. Comme je le dis souvent, Noris de Morteterre n’est pas un héros candide, comme peuvent l’être d’Artagnan et la plupart des héros de cape et épée. Il est froid, vindicatif et cynique. On ne peut pas vraiment dire de lui qu’il soit méchant, mais on ne peut pas dire non plus qu’il soit vraiment gentil. C’est un homme de son temps et de sa caste. Un homme d’un siècle encore assez éloigné de celui des lumières. Une période encore troublée où beaucoup de choses se réglaient bien souvent en quelques coups d’épée.
Pour résumer : Dans la Série « La Geste du Marquis de Morteterre » (Aventures historiques)
- La jeunesse d’un bretteur (Éditions ROD 2016)
- L’aventure barbaresque (Éditions ROD 2017)
- Le cardinal des ombres (prochainement édité par les Éditions ROD début 2019)
- La croix de Salazarca (prochainement édité par les Éditions ROD)
- L’or du naufragé (prochainement édité par les Éditions ROD)
Dans la série « Bran Dents de Loup » (Heroic-fantasy)
- Bran Dents de Loup (Éditions ROD 2015)
- La revanche du Khan (Éditions ROD 2016)
- Ténèbres sur Liin (Éditions ROD 2018)
Autres (Fantastique)
- Les Sources du mal (Éditions de la Banshee 2018)
- Les Fabuleuses Aventures d’Arielle Petitbois « La Fille de Samain » (Éditions Underground 2018)
Autres et en cours d’écriture :
- Cendre de Lune (Fantastique)
- Sang Noir (Dark fantasy)
- Les Fabuleuses Aventures d’Arielle Petitbois (Tome 2) « Le Jeu Noir » (à paraître aux Éditions Underground)
JM : - Que représente pour vous l'écriture ?
Pourquoi êtes-vous devenu écrivain ?
Rémy : L'écriture est une passion totalement inattendue, en fait. J'y suis venu par hasard, juste parce qu'un ami m'a mis au défi de faire un roman d'un background de personnage de jeu de rôle que j'avais particulièrement étoffé.
JM : - Avez-vous d'autres projets d'écriture et souhaitez-vous nous en parler ?
Rémy : Oh, oui ! J’ai encore pas mal de projets dans la caboche et même certains déjà bien avancé en écriture :
-*Cendres de Lune, un roman fantastique dont l’action se déroule en 1916 durant la sanglante bataille de Verdun, sur l’arrière des lignes allemandes, au sein d’un établissement de convalescence pour officiers. Un établissement où il se passe des choses étranges… Très étranges, même.
* Sang Noir, un roman de fantasy dans lequel une partie d’un monde médiéval continuellement en guerre est menacée par l’apparition de créatures ressemblant à des cadavres animés particulièrement voraces et contagieux. Arrivant d’une contrée méconnue, cette menace obligera les belligérants à s’allier pour y faire face.
* Les Fabuleuses Aventures d’Arielle Petitbois (Tome 2) Cette nouvelle aventure intitulée « Le Jeu Noir » confrontera notre héroïne à un nouveau danger, mais aussi à une forme étrange de magie.
Pour les autres projets qui sont : Une nouvelle aventure de Bran Dents de Loup, une autre du marquis de Morteterre et un roman de Science-fiction, pour l’instant, tout cela bouillonne encore dans ma tête… mais ne demande qu'à sortir donc, à suivre.
JM : - Comment faîtes-vous pour assurer la promotion de vos livres ?
Rémy : Je le fais principalement sur les réseaux sociaux et au travers de mes blogs.Blog : http://rgdsl-auteur.blogspot.fr/
À partir de ce blog d’auteur, des liens apparaissant dans marge de gauche vous permettront d’aller visiter mes blogs dédiés aux séries de romans : Bran Dents de Loup, La Geste du Marquis de Morteterre et Les Fabuleuses aventures d’Arielle Petitbois. Vous pourrez aussi y découvrir d’autres romans (achevés ou non ) ainsi que mon actualité à venir et passée.
Vous y trouverez des infos sur les romans parus et à paraître, des liens vers les sites des éditeurs et vers des pages Facebook et Instagram.
JM : - Que pensez-vous de l'édition numérique ?
Rémy : Même si je n'en suis pas fan ( je n'ai pas de liseuse ), je trouve que c'est une bonne innovation car on peut , et à peu de frais, s'acheter de très nombreux ouvrage sans avoir de bibliothèque.
JM : -Avez-vous des séances de dédicaces prévues prochainement ?
Rémy : Oui.Je participerai les 2, 3 et 4 novembre 2018 au salon Fantastique de Paris pour la sortie de mon tout nouveau roman « Les Fabuleuses Aventures d’Arielle Petitbois ». (Stand des éditions Underground)
Le lien du salon : https://www.salon-fantastique.com/
Après je serai au 7ème salon du Livre de Mons, les 24 et 25 novembre 2018 Lotto-Mons expo à Mons en Belgique. J’aurai le plaisir d’y revoir Alexandra PARRS et d’y rencontrer Maloiselle CHEVALIER deux autres auteures des éditions ROD.
JM : - Que lisez-vous et quels ouvrages vous ont particulièrement marqué ?
Rémy : En fait, depuis que j'écris, je lis beaucoup moins. (sauf de la documentation ou des ouvrages spécialisés. Je lis principalement des romans historiques ou biographies et de la fantasy. Là actuellement, je fais une exception et suis plongé dans un recueil de nouvelles de Naqdimon Weil, intitulé " Votre problème n'est pas résolu" et je me marre.
JM : - Je me permets de répéter ma question : Quels ouvrages vous ont marqué Rémy ??
Rémy : La liste et très longue, mais je pourrais citer Les aventures du Capitaine Alatriste de Arturo Perez Reverte. Mais aussi l'oeuvre de Robert Howard (créateur de Conan), sans oublier JRR Tolkien et son Seigneur des Anneaux.
JM : - Quels conseils donneriez-vous aux lecteurs qui désirent devenir écrivains ?
Rémy : C'est compliqué, car, selon moi, devenir écrivain ne se décide pas. On sent le truc, on se lance et... On est capable de l'être ou pas. Un peu comme le dessin. Je pense qu'il faut avoir un truc en soi. En tout cas, je n'ai pas de recette miracle. Tout ce que je peux dire, c'est qu'il faut avoir un truc à raconter car "bien écrire" ne suffit pas pour faire s'évader un lecteur.
JM : - Avez-vous d'autres passions en dehors de l'écriture ?
Rémy : Plein... Le jeu de rôle, le jeu de stratégie, l'histoire, les bouffes entre potes etc.
Rien n'est figé.... Je vais bientôt me mettre à l'escrime artistique.
JM : - Quelle est votre musique préférée ? Ecrivez-vous en musique ?
Rémy : J'aime presque toutes les musiques sauf le rap et la techno. J'aime beaucoup Led Zeppelin, Téléphone, Bach et la musique baroque en général. J'aime Imagine Dragon, Jacques Brel, Aznavour et Brassens. Mais j'aime aussi AC-DC et Iron Maiden...
JM : - Quel est votre animal favori et votre couleur préférée ?
Rémy : J'aime l'aigle pour sa majesté et la loutre parce que... Parce que je l'aime un point c'est tout.
Ma couleur préférée est le bleu.
JM : - Avez-vous quelque chose d'autre à ajouter ?
Rémy : C'est déjà fini?
JM : - Merci, Rémy GRATIER pour ce très agréable moment de partage.
Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Rémy qui se fera un plaisir de vous répondre en direct ou plus tard si vous n'êtes pas présents ce soir.