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Bonjour aujourd'hui jeudi voici ma chronique concernant : "LUCILE DE NANTES"

« LUCILE DE NANTES »

Nathalie de BROC

PRESSES DE LA CITE

TERRES DE FRANCE

10 JUIN 2021

354 pages

 

Présentation

 

Une suite indépendante de « Ces Ombres sur le fleuve »

 (Prix du roman populaire en 2015).
Passion, Histoire, vengeance sur les pas

d'une héroïne flamboyante.
Par l'auteur de La Sorcière de Locronan.

1805. Qu'il est difficile pour l'indocile Lucile de s'arracher à la terre des Antilles ! Elle a pourtant veillé à ne s'attacher à rien ni à personne. Trop de fantômes, trop de tragédies... Mais Alexis de Préville, capitaine du Solitaire et accessoirement son époux, doit, sur ordre de l'Empereur, rentrer en France.
Elle le suit. Entre eux, est-il question de sentiments ? Plutôt d'un épuisant jeu du chat et de la souris où chacun demeure sur ses gardes.
Le retour à Nantes semble placé sous les meilleurs auspices. Fortune en sucre de canne dans les cales.


Douceur des alizés... Mais la mer est imprévisible, la flotte anglaise jamais très loin et, sur la terre enfin retrouvée, les ombres du passé que Lucile croyait à jamais enfouies vont resurgir...
Dans quel but ?


La vengeance, toujours. Cette fois, elle en est la cible...

Passion, Histoire, vengeance, sur les pas d'une héroïne flamboyante.

 

L'auteure

 

 

Nathalie de Broc a notamment publié aux Presses de la Cité Le Patriarche du Bélon, la saga Loin de la rivière, La Rivière retrouvée et L'Adieu à la rivière, et Les Etés de Grande-Maison. Ces ombres sur le fleuve, paru sous le titre Et toujours ces ombres sur le fleuve..., a reçu en 2015 le prix du Roman populaire. Lucile de Nantes en est la suite indépendante.

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions PRESSES DE LA CITE et en particulier Marie-Jeanne de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Lucile de Nantes », roman de Nathalie de BROC, auteure dont j'ai découvert la plume élégante lors de la lecture de « Les Etés de Grande-Maison ».

 

Etant férue de romans historiques celui-ci ne pouvait que me séduire. Bien que n'ayant pas lu les précédents tomes de cette série je n'ai pas été perdue et je confirme que cet opus peut se lire séparément.

 

L'auteure nous emporte en 1805 et nous conte le destin de Lucile, épouse d'Alexis de Préville. Celui-ci est rappelé à Nantes par l'Empereur et ils doivent donc quitter les Antilles.

Nous suivons la traversée mouvementée à bord du navire « Le Solitaire ».

 

Nathalie de BROC décrit avec moult détails les batailles entre les flottes Anglaise et Française mais également les traits tant physiques que psychologiques des protagonistes de son ouvrage ainsi que leurs sentiments et leurs émotions.

 

J'ai bien aimé ce très beau roman historique romancé, très bien écrit et documenté, que j'ai lu d'une traite tant il me passionnait.



Un très bon moment de lecture.

 

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Bonjour aujourd'hui mercredi voici ma chronique concernant : "LE BANNI DES HAUTES-TERRES"

« LE BANNI DES HAUTES-TERRES »

Alain DELAGE

Editions de BOREE

10 juin 2021

360 pages

Présentation

 

Mars 1890, Armand Ligourel, tout juste sorti du conseil de révision qui l'a déclaré apte au service militaire, se retrouve injustement accusé d'un assassinat. Il réussit à s'échapper vers l'Aubrac, terre de son père, où il arrive pour la montée aux estives. Il va y découvrir le métier de buronnier, les valeurs de ces montagnards et leur sens de l'honneur sous leurs dehors rustres, au milieu d'étendues immenses. Son séjour dans cette petite Sibérie sera l'occasion aussi de percer les secrets de sa famille paternelle, une histoire de vengeance hors du commun qui remonte à plus de deux générations …

___________________________________________________________________________________________

Extrait

 «Ne baisse jamais les bras, petit ! Après un crépuscule dévastateur, il naît toujours une aube régénératrice. »

Les coutumes, les traditions et surtout, la parole donnée étaient plus fortes que tout, dans ce pays si rude. Armand en prit acte. Dès cet instant, tout était en place pour que la première saison buronnière d'Armand, alias Armand Vigouroux, débutât de la meilleure des façons.

Il était serein, se sentait en sécurité, entouré de personnes qui ne connaissaient pas les raisons de son exil et encore moins l'histoire de sa famille, loin de toute recherche policière et, en plus... il était amoureux.

Que demander d'autre ? Sa nouvelle vie valait le coup d'exister, elle était belle et se présentait bien.

C'est en tout cas ce que le fils de Gustave Ligourel croyait...

L'auteur

Auteur de plusieurs livres à vocation patrimoniale sur le département du Gard, Alain Delage c'est orienté vers l'écriture de romans du terroir.

Son premier roman sort en 2013. Publié en 2015, "L’Étrangère de Collonges", sur les mariniers de la Loire, a un réel succès.
Secrétaire administratif originaire de Béziers, il vit à Gajan, près de Nîmes, depuis 1983.
page Facebook : https://www.facebook.com/Alain-Delage-585247691562946/
son site : http://alaindelage.wixsite.com/alain


 


 

Mon avis


 

Je remercie les Editions de BOREE et en particulier Virginie de m'avoir permis de lire, en service de pesse, « Le Banni des Hautes-Terres », dernier roman d'Alain DELAGE, auteur dont j'ai lu tous ses ouvrages tant j'aime sa plume fluide et précise.

Je remercie également Alain pour la très gentille dédicace qui m'a beaucoup touchée.


 

L'auteur nous emporte en 1890 à Macassargues, village Languedocien où nous faisons connaissance avec Armand, notre héros, jeune agriculteur qui, suite à une accusation de meurtre, est contraint de se réfugier sur les terres familiales dans les hauts plateaux de Lozère.


 

C'est avec son talent habituel de conteur que Alain DELAGE nous présente l'histoire de ce jeune homme qui est fort attachant et nous fait découvrir certains secrets de famille trop bien gardés....


 

L'auteur décrit à merveille les paysages de l'Aubrac, la vie paysanne, les coutumes et les traditions au XIXème siècle, la fabrication des fromages mais également le métier de buronnier.


 

J'ai beaucoup aimé ce très beau roman régional palpitant, très bien écrit et documenté, dont les rebondissements m'ont vraiment tenue en haleine jusqu'au dénouement.

Je le recommande vivement aux amateurs du genre qui, comme moi, passeront assurément un très bon moment de lecture.


 

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Bonjour aujourd'hui mardi voici ma chronique concernant : "Le Petit jardin du bonheur"

« LE PETIT JARDIN DU BONHEUR »

Félicity HAYES-McCOY

Editions MONPOCHE

3 juin 2021

504 pages

 

 

Présentation

 

Alors que l'hiver est bien installé dans la péninsule de Finfarran, Hanna, Jazz, Mary et les habitants de Lissbeg se préparent pour les fêtes de fin d'année. Après le Café du jardin et le Psautier de Carrick, le petit village irlandais pensait en avoir terminé avec le changement et les bouleversements... c'est sans compter sur la jeune et pétillante Cassie Fitzgerald, fraichement débarquée de Toronto et en visite chez ses grands-parents. Bien loin de l'image pittoresque qu'elle se fait du village, la jeune fille découvre qu'à Lissbeg, Noël n'est pas qu'une affaire de chocolat chaud et de cadeaux sous le sapin. Conquise par la bourgade et ses habitants hauts en couleur, elle décide de s'installer pour un temps et d'aider sa famille et ses amis à remporter le concours de la plus belle Fête de l'Hiver. Tout semble se dérouler à merveille quand elle se rend compte que derrière les apparences se cachent de nombreux secrets et non dits. Que se passe-t-il entre sa grand mère Pat et son mari Ger ? Et qu'en est-il de Shay, ce bel inconnu rencontré sur l'île, certes séduisant, mais... honnête ? Après le succès de La Petite Bibliothèque du bonheur et du Petit Café du bonheur Felicity Hayes McCoy retrouve le village de Lissbeg et ses héros du quotidien dans ce roman chargé d'amour et d'amitié. Le Petit Jardin du bonheur est le troisième tome de la série.

L'auteure

 

Félicity HAYES-McCOY est une romancière née à Dublin,. Installée à Londres depuis les années 1970, elle écrit aussi bien pour la télévision que le théâtre et le cinéma.

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions MONPOCHE et en particulier Virginie de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Le Petit jardin du bonheur », roman de Félicity HAYES-McCOY. J'ai découvert la plume agréable et fluide de cette auteure lors de la lecture du second tome de cette saga feel-good « La Petite bibliothèque du bonheur ».

 

Félicity HAYES-McCOY nous présente le troisième opus de sa saga, un roman doux et léger, ponctué d'humour : ode à l'amour et à la famille.

 

Beaucoup d'émotions sont palpables au fil des mots de l'auteure qui font passer le lecteur du rire aux larmes.

 

J'ai bien aimé cet ouvrage qui se lit facilement et avec lequel j'ai passé un bon moment de lecture.

 

Je suis certaine qu'il séduira les amateurs du genre.

 

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Bonjour aujourd'hui mardi voici ma chronique concernant : "Le Petit jardin du bonheur"

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ANNONCE INTERVIEW SUZANNE MAX MERCREDI 4 AOUT -dans la journée- SUR MON GROUPE FB

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

 

Bonjour les amis,

 

Hier LUNDI 26 JUILLET 2021 j'ai réalisé ma 280ème interview.

 

Je vous donne rendez-vous le mercredi 4 AOUT 2021 (dans la journée) pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Suzanne MAX.

 

A l'issue, vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions à Suzanne qui y répondra selon ses disponibilités.

 

 

A bientôt.

 

 

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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC LAURENCE PEYRIN SUR MON GROUPE FB

GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS
________________

 
INTERVIEW AUTEURE
Laurence PEYRIN

 
Bonjour à tous,

 
Notre amie Laurence PEYRIN a gentiment accepté de répondre, récemment à mes questions.
Je partage donc cet entretien. Il n'y aura pas de questions/réponses mais cet échange vous permettra de mieux connaître Laurence.

 

 

 
JM : - Bonjour Laurence
 
⁃ Comment vas-tu ? Es-tu prête à répondre à mon petit interrogatoire  ?
 
Laurence : Toujours prête à parler de mes livres.

 
 
 
JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?
 
Laurence : Moi, ce n’est pas l’important, mais sans doute que cela influence mon écriture. Alors, j’ai été journaliste pendant 22 ans, et j’ai choisi un jour de démissionner pour écrire des romans. C’était il y a 10 ans. J’ai 55 ans, 6 enfants, et je suis heureuse aujourd’hui d’avoir pris ce risque, malgré les galères qui ont vogué un long moment dans nos vies suite au renoncement radical à un certain confort, parce que maintenant je vis enfin de ce que j’aime et je crois que mes enfants sont fiers de moi...
 
JM : - Peux-tu nous parler de tes ouvrages ?

 

 
Laurence : Ce sont tous des romans anglo-saxons, parce que c’est ma culture, mon confort. J’aime être à New York par-dessus tout, cette ville que je n’avais pas du tout envie de connaître à la base est devenue, d’une manière indéfinissable, mon chez-moi. J’aime être à Miami, chez ma fille, qui a été assez courageuse pour y partir les mains dans les poches il y a 6 ans, et qui maintenant y vit sa vie. Alors j’écris sur ces endroits, que je connais davantage que ma ville de naissance où je réside toujours (le moins souvent possible, j’avoue…), Grenoble. Dans mes romans, je parle de femmes qui, pour une raison ou une autre, se découvrent et se réalisent. Ecrire sur des héroïnes féminines n’est pas une démarche volontaire de ma part, c’est simplement que je connais toutes les étapes, les questionnements par lesquels les femmes peuvent passer… puisque j’en suis une! Mes histoires se déroulent toujours dans des contextes socio-historiques différents, parce que j’aime apprendre en écrivant. Je fais énormément de recherches, et j’adore apprendre, me lancer dans un thème que je ne connais pas - la disparition volontaire, la prison, la ségrégation… Mêlés à ce que je connais, comme la maternité, l’amour et l’amitié! Souvent les sujets sont durs, mais le but est de montrer les mains tendues, la bienveillance, l’espoir, la vie envers et pour tout!

 
JM : - Où peut-on trouver tes livres ? A combien d'exemplaires ont-ils été imprimés ?

 
Laurence : On les trouve dans toutes les librairies. Je suis publiée par l’une des plus grandes et anciennes maisons d’éditions françaises, Calmann-Lévy. Les tirages évoluent en fonction des ventes, c’est une cuisine qui n’est pas la mienne, tout ce que je peux vous dire c’est que le tirage de base est supérieur à 10 000 exemplaires. Ensuite, des retirages sont faits quand le livre se retrouve en rupture de stock dans les librairies.

 

 
JM : - Ton dernier livre « Une Toute petite minute » est sorti en avril 2021. Peux-tu, pour nos amis, résumer en quelques phrases ce roman ?

 
Laurence : Nous sommes le soir du 31 décembre 1995, à New York. Madeline et Estrella ont 17 ans, elles sont amies pour la vie, et vont faire la fête chez des copains. Et puis, à un moment où elles se sont rejointes toutes les deux dans une salle de bain, Madeline tue Estrella. Personne ne sait ce qui s’est passé, ni pourquoi. Madeline n’est pas une psychopathe, elle n’est pas violente, c’est une fille issue de la bonne société. Elle va assumer sa condamnation à 20 ans de prison, refuser toutes les propositions de remise en liberté, continuer à aimer l’amie qu’elle a tuée. Le roman alterne les chapitres sur ses 20 ans de prison, sa cohabitation avec des prisonnières de Bedford Hills qui ont vraiment existé, et les mois qui suivent sa libération. La question étant: peut-on refaire sa vie en portant la culpabilité? Peut-on se rapprocher de gens nouveaux, qui ignorent tout de vous? A quel moment est-il trop tard de dire la vérité? Peut-on accepter le pardon? Ce n’est pas un roman de suspense - on saura à la fin ce qui s’est passé dans cette salle de bain, mais c’est anecdotique. Ce qui compte, c’est la petite minute où tout bascule et qui peut arriver à n’importe qui. Et ce qu’on en fait...

 

 
JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en dire quelques mots ?
 
Laurence : J’écris un roman tous les ans. Alors, bien sûr, je suis sur le prochain, totalement différent comme à chaque fois, mais je n’en dirai pas plus...
JM : - Que représente pour toi l'écriture ?
 
Laurence : Ma vie.
 
JM : - Où trouves-tu l'inspiration pour créer les protagonistes de tes romans ?
 
Laurence : Je ne sais pas. Partout. Dans les questions que je me pose.
 
JM : - Sauf erreur de ma part, tu as écrit principalement des romances historiques ». Pourquoi ce chois et envisages-tu d'écrire dans un tout autre registre ?

 
 
Laurence : Non non non, ce ne sont pas du tout des romances historiques! Pas de romance, déjà, même si le sentiment amoureux est souvent présent. La plupart de mes histoires sont modernes, entre les années 1960 et nos jours, sauf « L’aile des vierges » qui commence en 1946...
 
JM : Comment écris-tu (sur des carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?
 
Laurence : Sur mon ordinateur. Avec un cahier ouvert à côté pour noter mes recherches, que je fais en même temps que l’écriture. Je n’ai pas de plan; Mes recherches me guident.

 

 
 
JM : - Que ressens-tu lorsque tu écris le mot FIN ?

 
Laurence : Je pleure. 

 

 
JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes livres ?
 
Laurence : J’ai publié mon premier roman sur un site internet spécialement dédié à cela, et gratuit. Il y avait alors 1 500 000 livres, recueils et divers, dont beaucoup d’auteurs connus et édités. Les lecteurs ont aimé, écrit des commentaires, les téléchargements se sont envolés et je suis rentrée dans le top 100 sans éditeur, puis j’ai été 6e. Alors là, les maisons d’édition ont commencé à me contacter.

 

 
JM : -Lorsque la situation sanitaire le permettra, envisages-tu de participer à des séances de dédicaces, de rencontrer tes lecteurs et lectrices ? Que ressens-tu à ces occasions ?
 
Laurence : J’ai déjà repris les dédicaces depuis le mois dernier. En année habituelle, mes attachés de presse me font un agenda très chargé entre les dédicaces en librairies et les salons du livre. L’année dernière a été morte. C’est terrible de ne pas rencontrer les lecteurs et d’avoir leurs retours.  
 
 
 
JM : - A qui confies-tu la première lecture de tes manuscrits (ami, membre de ta famille, bêta-lecteur) ?
 
Laurence : A personne! Il ne faut surtout pas! L’entourage y mettra ses propres fantasmes, ses propres envies de lecture. La première personne qui lit mon manuscrit est mon éditrice depuis 6 ans chez Calmann-Lévy. C’est une professionnelle, avec du recul, elle m’a appris à éviter des erreurs, et c’est la seule personne dont les conseils m’importent. 
 
JM : Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?
 
Laurence : Y être sensible… Ce serait difficile de le nier. On dit toujours que si après 500 critiques dithyrambiques une 501e arrive, très méchante, l’auteur ne retient que la méchante. C’était vrai au début pour moi, cela le reste un peu, mais beaucoup moins: parce qu’un livre est une décision de l’auteur! Après, que le lecteur y soit sensible ou pas, on n’y peut rien! Le principal, pour moi, c’est de terminer d’écrire mon histoire sans frustration, avec la certitude d’avoir écrit ce que je voulais raconter. Et bien sûr que les réseaux sociaux, les blogs, sont un formidable vecteur! J’ai la chance d’avoir des bloggeuses qui aiment ce que j’écris, et le disent d’une manière si émouvante que j’en ai souvent les larmes aux yeux...
 
 

 

 
JM : - A quel moment écris-tu (le jour, la nuit...) ? Et pendant combien d'heures ? En combien de temps écris-tu un ouvrage ?
 
Laurence : J’écris tous les après-midi, après avoir passé la matinée à marcher, sortir, faire autre chose. Sinon, je passerais toutes mes journées enfermée. Il faut avoir un emploi du temps sain et carré pour exercer le métier de romancière, sinon on devient rapidement neurasthénique, je pense.
 
 
JM : - Que penses-tu de l'édition numérique ? (avantages – inconvénients)
 
Laurence : Chacun fait comme il veut, tant qu’il lit. Il ne faut pas oublier que l’écriture est un métier, pas un hobby, et que pour en vivre l’auteur doit être lu.

 
 
 
JM : - Quels sont les auteurs qui t'ont donné l'envie d'écrire ?
 
Laurence : Marcel Pagnol, quand j’étais à l’école. Puis « Les dossiers extraordinaires de Pierre Bellemare » (je les ai tous). Puis Stephen King. Puis d’autres. Ceux qui m’ont donné envie de raconter des histoires.
 
 
JM : - Quel conseil souhaiterais-tu donner à un lecteur qui désire devenir écrivain ?
 
Laurence : Vas-y, tu ne prends aucun risque!
 
 
JM : - Si mes sources sont bonnes, « La Drôle de vie de Zelda Zonk» a remporté le Prix de la Maison de la Presse en 2015. Qu'as-tu ressenti lors de cette remise de prix ?
 
Laurence : Comme si un immeuble me tombait sur la tête. C’est ce que j’ai d’ailleurs dit lors de mon discours...
 
JM : Lis-tu ? Si oui quel genre ?
 
 
Laurence : Je suis incapable de lire quand j’écris, parce que je ne vois que la forme, et pas le fond. Le reste du temps, je ne lis que des thrillers et polars anglo-saxons! 
 
JM : - Quel est ton dernier coup de cœur littéraire ?

 
Laurence : « Anatomie d’un scandale », de Sarah Vaughan. Un polar. Et un roman formidable de mon ami Nicolas Robin, « La claque », qui évoque courageusement, et enfin, le thème de l’homme victime de violences conjugales.
 
JM : - Que préfères-tu : écrire ou lire ?
 
Laurence : Alors là… L’un ne va pas sans l’autre. 

 
JM : - Quel genre de musique écoutes-tu ? Ecris-tu en musique ?

 
Laurence : Non, j’écris dans le silence. En revanche, j’adore la musique. Le rock américain et anglais des années 70, en particulier. Et Nirvana, plus tard. Je suis très rock! C’est ce que qui m’a inspirée dans « Les jours brûlants ».
 
JM : - Quel est ton film ou ta série culte ?

 
Laurence : Je vois environ 20 films (je suis une ancienne critique de cinéma!) et 5 séries par semaine, alors ça va être compliqué… Pour rester dans les classiques, je dirais évidemment « Autant en emporte le vent », « Les hommes du président », « Inside Man »  , et « Sur la route de Madison », par-dessus tout. En France, « Garde à vue ». Lino Ventura et Michel Serrault, géniaux... Pour les séries… « The killing », « The Knick », « The Fall »… « Orange is the New Black », j’ai tellement pleuré à 4 heures du matin lorsque la série s’est terminée que mon fils est venu s’inquiéter! Et, par-dessus tout, LA  série ignorée la plus sensible, la mieux écrite des années 90: « Côte Ouest ».

 
JM : - A quelle époque aurais-tu aimé vivre ?
 
Laurence : Maintenant. SANS MASQUE.
 
 

 

 

 
JM : - Si tu devais partir sur une île déserte quel objet incontournable à tes yeux emporterais-tu ?
 
 
Laurence : Pas un objet, ma chienne, Waffle. Et une tonne de croquettes pour elle.

 
 
 
JM : En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?
 
Laurence : Le cinéma. Le tricot. LES VOYAGES!!!

 
 

 

 
JM : - Quel est ton proverbe préféré ?
 
Laurence : C’est de John Lennon: « Everything will be alright at the end; if it’s not alright, it’s not the end ». (« Tout ira bien, à la fin; si tout ne va pas bien, c’est que ce n’est pas la fin."

 
JM : - Quel mot te définit le mieux ?

 
Laurence : Battante?

 
 
JM : - Si tu étais un fruit, une couleur, une fleur, un animal, un dessert ? Tu serais :
 
Laurence : Une mangue. Vert. Un coquelicot. Un chat. Une pavlova!

 
JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?
 
Laurence : J’en ai déjà trop dit!

 
JM : - Merci Laurence pour ce très agréable moment passé en ta compagnie.
 

 

 

 

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Bonjour aujourd'hui lundi voici ma chronique concernant : "LES PETITS VIEUX N'ONT PAS DIT LEUR DERNIER MOT"

« LES PETITS VIEUX N'ONT PAS DIT LEUR DERNIER MOT »

Jean-Louis SERRANO

CITY EDITIONS

30 juin 2021

270 PAGES

 

 

 

Présentation

À 90 ans, Pierre a bien mérité de couler des jours heureux. Mais dans sa maison de retraite, il n’y a aucune chance que ça arrive ! Maria, l’horrible femme de ménage, lui en fait voir de toutes les couleurs ainsi qu’aux autres pensionnaires. Entre insultes et humiliations, les petits vieux n’en peuvent plus. Alors quand Maria est retrouvée assassinée après avoir été poussée dans l’escalier, les soupçons se portent immédiatement sur Pierre. Après tout, c’était lui son principal souffre-douleur et, avec son Alzheimer, qui sait de quoi il est capable ? L’inspecteur « Moustache », chargé de l’affaire, n’est pas très futé. Alors, les petits vieux décident de prendre l’enquête en mains. Et Dieu que c’est drôle d’aller fouiner dans les vilains petits secrets des uns et des autres… une vraie seconde jeunesse. Attention, ça va décoiffer, le gang des petits vieux en déambulateurs n’a pas dit son dernier mot !

Hilarant et captivant : un délicieux polar !

L'auteur

Jean-Louis Serrano est l’auteur de nombreux ouvrages pour lesquels il a notamment reçu le prix Alain-Fournier. Il signe avec Les petits vieux n’ont pas dit leur dernier mot un roman à mi-chemin entre la comédie et le polar, à la fois drôle, tendre et profond.

 

Mon avis

 

Je remercie City Editions de m'avoir envoyé en service de presse le dernier roman de Jean-Louis SERRANO , « Les Petits vieux n'ont pas dit leur dernier mot ».

 

Bien que peu habituée à lire des « polar », la couverture fort intrigante et le titre m'ont de suite interpellée et il s'avère que je n'ai pas été déçue.

 

Jean-Louis SERRANO nous entraine en Isère, à la résidence des Pinsons, maison de retraite où nous faisons connaissance avec Pierre, 90 ans. Celui-ci nous conte sa vie dans cette EHPAD, semblable assurément à celles d'un grand nombre de personnes âgées dépendantes.

 

Pierre est atteint de la maladie d'Alzheimer et ses souvenirs s'échappent, se mélangent. Il est victime de maltraitantes de la part de Maria, femme de ménage horrible, méchante qui va perdre la vie en tombant dans les escaliers.. Mais qui a assassiné cette dame ?

 

L'auteur dresse parfaitement les conditions de vie des pensionnaires de maisons de retraite en ponctuant fort heureusement son récit d'une touche d'humour.

 

Il aborde les thèmes de la perte des repères, de l'autonomie et des souvenirs due à la terrible maladie qu'est Alzheimer, l'amitié, la noirceur humaine..

 

J'ai bien aimé ce « polar » triste et drôle à la fois qui reflète bien la fin de vie des ainés.

 

Un bon moment de lecture.

 

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ANNONCE INTERVIEW LAURENCE PEYRIN LUNDI 26 JUILLET -dans la journée- SUR MON GROUPE FB

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

 

Bonjour les amis,

 

Hier LUNDI 19 JUILLET 2021 j'ai réalisé ma 279me interview.

 

Je vous donne rendez-vous le lundi 26 JUILLET 2021 (dans la journée) pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Laurence PEYRIN

 

A l'issue vous pourrez poser vos questions à Laurence qui y répondra selon ses disponibilités.

 

 

A bientôt.

 

 

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Bonjour aujourd'hui mardi voici ma chronique concernant : "RIEN N'EST ECRIT"

« RIEN N'EST ECRIT »

Sandrine CATALAN-MASSE

MONPOCHE

10 juin 2021

328 pages

 

Présentation

 

Quelles sont les valeurs les plus importantes à transmettre à son enfant ?

Daisy, actrice au sommet de la gloire, quitte Paris pour s’installer près de Montpellier avec sa tribu : son fils de dix ans, Joseph, son mari, Raphaël, la gouvernante, Filipa, et sa fille, Louise, sans oublier Hubert, leur chien aveugle. S’annonce alors le temps des jeux dans le sable, des soirées en bord de mer, à regarder grandir Joseph. Mais c’est sans compter avec un coup du sort : une maladie foudroyante frappe Daisy, qui déploie ses dernières forces pour trouver le moyen le plus ingénieux de rester en lien avec son fils, bientôt orphelin, par-delà la séparation.


Grâce à un solide sens de l’humour, à une sensibilité exacerbée, à un sens aigu de l’observation et à la sincérité de son écriture, Sandrine Catalan-Massé nous livre un roman au suspense irrésistible sur le formidable pouvoir de la résilience et sur la transmission entre parent et enfant. Un feel-good book qui touche en plein coeur !

 

L'auteure

 

Sandrine Catalan-Massé est journaliste spécialisée en santé et psychologie. Avant de publier son premier roman, Dépêche-toi, ta vie n'attend plus que toi ! (Eyrolles), elle a écrit plusieurs ouvrages pratiques, dont Le Sommeil de l'enfant, L'Alimentation de l'enfant (Hachette Pratique) ou L'Education positive (Leduc). Rien n'est écrit est son deuxième roman.

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions MONPOCHE et en particulier Virginie de m'avoir permis de lire, en service de presse, « Rien n'est écrit », roman de Sandrine CATALAN-MASSE et ainsi de découvrir la plume fluide et addictive de cette auteure.

 

Sandrine CATALAN-MASSE nous emmène en 2003 à Montpellier où nous faisons connaissance avec Daisy, actrice parisienne qui vit avec son jeune fils Joseph et son mari Raphaël.

La vie se déroule paisiblement jusqu'à l'annonce d'une grave maladie dont Daisy est atteinte.

 

Beaucoup d'émotions sont palpables à la lecture de cet ouvrage et l'on ne peut être insensible face au destin de cette jeune femme et de la douleur ressentie par son fils..

 

L'auteure aborde divers thèmes tels que l'amour, la transmission des valeurs de la vie aux enfants, la mort, la douleur, la résilience..

 

J'ai bien aimé ce court roman, émouvant, très triste certes et ponctué d'une touche de fantastique, qui se lit facilement.

 

Bonne lecture.

 

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Bonjour aujourd'hui lundi voici ma chronique concernant : "LES OMBRES DU PALAIS"

« LES OMBRES DU PALAIS »

Karine LEBERT

Editions de BOREE

Terre de poche

1er juillet 2021

352 pages

 

 

Présentation

 

Quelle surprise pour Alice d'être l'unique héritière d'une riche Vénitienne.. qui lui lègue un magnifique palais du XIVème siècle ! Tombée sous le charme de cette demeure au cœur de la Sérénissime, la jeune romancière ne voit malheureusement d'autre solution que de la vendre. Pourtant, lorsqu'elle découvre l'infidélité de son mari, sa décision est prise : elle veut divorcer et vivre à Venise.

 

Encouragée par Fabio Lombardi, médecin italien dont le charme l'a immédiatement séduite, elle rêve de redonner vie à son palais.. qui recèle bien des secrets : une légende prétend qu'il serait hanté. Ses investigations vont la mener sur les traces de son aïeule, Alicia Cenatiempo, une femme à la destinée incroyable et tragique.

 

 

 

L'auteure

 

Karine LEBERT a la passion de l'écriture. Biographe pour des particuliers et correspondante de presse pour Paris Normandie, elle a donné la mesure de son talent de romancière dès son premier livre, Nina et ses sœurs. Ses héroïnes sont à son image et c'est grâce à l'écriture qu'elle redonne aux femmes une place prépondérante dans l'Histoire.

 

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions de BOREE et en particulier Virginie de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « A L'Ombre du palais », roman de Karine LEBERT auteure dont j'ai lu tous les ouvrages tant j'aime sa plume fluide et majestueuse.

 

Karine LEBERT nous transporte tout d'abord à Venise en 1348 où nous faisons connaissance avec Alicia, fillette qui vit avec Amedéo son père et Bianca sa mère dans un palais à Venise.

 

Ensuite nous nous retrouvons à Paris en 2013 où Alice, une romancière trentenaire, apprend qu'elle a hérité d'un palais vénitien du XIVème siècle, empli de mystère..

 

Nous découvrons donc les destins de ces deux femmes qui portent le même prénom, l'une ayant vécu au Moyen Age et l'autre à notre époque.

 

Ainsi, au fil des jolis mots de l'auteure, nous voyageons dans le temps, de Paris à Venise.

L'intrigue est bien menée, les nombreux rebondissements tiennent vraiment le lecteur en haleine jusqu'au dénouement.

 

J'ai beaucoup aimé cette saga très bien documentée sur Venise et sur le plan historique que j'ai lue d'une traite tant elle m'intéressait.

 

Un très bon moment de lecture que je recommande aux amateurs du genre.

 

 

Page FB : https://www.facebook.com/joellemarchal74/

 

Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com

 

 

 

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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC DOMINO MILOT SUR MON GROUPE FB

GROUPE LECTEURS – AUTEURS :

LA PASSION DES MOTS

__________

 

 

INTERVIEW AUTEURE

Domino MILOT

 

JM : - Bonjour à tous,

 

  • Notre amie Domino MILOT (Mamimounette Maman) a gentiment accepté, récemment, de répondre à mes questions.

 

Je partage donc avec vous cette interview. Il n'y aura pas de questions/réponses mais cet échange vous permettra de connaître Domino MILOT.

 

 

 

JM : - Bonsoir Domino

 

  • Comment vas-tu ? Es-tu prête à répondre à mon petit interrogatoire ?

 

Domino : Oui je suis prête et pardon de répondre avec un peu de retard .

 

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Domino : je suis maman , grand-maman , devenue poétesse reconnue et écrivain grâce à la fibromyalgie .

 

 

 

 

JM : - Que représente pour toi l'écriture ?

 

Domino. : l'écriture représente l'exutoire et m'a permis de venir au monde !

 

 

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans ?

 

 

 

Domino : il s'agit de ma saga familiale décomposée en décennie de façon à pouvoir laisser la totale liberté à mes lectrices et lecteurs de me découvrir dans la période de leur choix sans jamais perdre le fil de l'histoire . Première période 1959-1969

Deuxième période 1969-1979

Troisième période 1979-1989

Quatrième période 1989-1999

Cinquième période 1999-2009

1ère, 2ème, 3ème, 4ème, 5ème décennie . Un demi-siècle d'histoire avec en toile le fond la grande histoire de France . Puisque c'est à cause d'elle qu'il y a la petite histoire .

Faisant partie des écrivains du siècle dernier , je me suis attardée sur la poésie , recueil que je voulais beau et pas cher pour que , au moins pour ces deux raisons là le public est envie de découvrir . Lorsque celui-ci sera en possession de tous mes recueils il se sera créer son arc-en-ciel du bonheur .

Le premier : Entracte Poétique médaillé par l'académie Internationale de Lutèce

Le deuxième Poésies en Coeur Majeur médaillé par les Arts-Sciences-Lettres

Le troisième Poèmes mélancoliques couronné du prix Raymond Queneau

 

 

JM : - Si mes sources sont bonnes je crois savoir que ton recueil de poèsie a été couronné du prix Raymond Queneau. Qu'as-tu ressenti lors de cette remise de prix ?

 

Domino : juste la satisfaction de me dire que ce prix couronnait aussi le public qui m'est fidèle depuis mes tous premiers écrits . Celui-ci m'a fait confiance, il m'a soutenu , grâce à lui je suis encore dans la course et c'est magique .

 

 

JM : - Si ma mémoire est bonne, tu as écrit un recueil de poésies et une saga familiale autobiographique. Pourquoi ces choix et envisages-tu d'écrire dans un tout autre registre ?

 

Domino : Je vais poursuivre la rédaction de mes recueils , pour l'instant ils sont au nombre de 17 . Et j'ai déjà rédiger mon premier roman au titre de Mélodie , très apprécier par Amélie Nothomb . Femme littéraire par excellence et qui me soutient mais qui malheureusement ne peut pas décider pour sa maison d'éditions donc il me faut encore chercher . Ensuite il y aura la trilogie de : Je Veux Vivre ! Et d'autres romans déjà écrit mais que je dois peaufiné .

 

 

JM : - Comment écris tu (carnets, cahiers, directement sur l'ordinateur) ?

 

Domino :J'écris sur de vieilles feuilles , lorsque j'ai oublier quelque chose j'en prends une autre que je numérote au rouge , je numérote également l'endroit où je dois l'insérer au moment où je rédige enfin à la machine . Je suis incapable de le faire directement sur la mécanique , j'ai besoin de sentir la feuille vibrer sous mes doigts , j'ai besoin de sentir l'odeur de l'encre et écouter le glissement du stylo sur le papier . Car parfois mon ressenti est puissant et dans ma précipitation je peux oublier des phrase , des mots car mon mental va plus vite que ma main lorsque je suis dedans , sur le papier je peux réparer mes bêtises , su rla mécanique je ne suis pas douée du tout .

 

JM : - Quel livre aurais-tu aimé écrire ?

 

Domino:Orgueils et préjugés , il met à bas toutes les stupidités et fait de l'amour ce qu'il est naturellement ,, une puissance constructive !

 

 

JM : - Si j'ai bien compris tu envisages de participer au salon littéraire de Chaintreaux. Peux-tu nous en dire quelques mots ?

 

Domino : je fais plus qu'y participer , j'en suis l'organisatrice , la présidente et fondatrice de l'association Les Charmantins ! Cette année j'aurai deux têtes d'affiche à savoir : Thierry de Carbonnières et Thierry Joumard des Archards , ainsi que Magda Pascarel ancien bras doit de Simone Veil . Au sein de ce salon j'organise également un concours littéraire entre plusieurs écoles de la région et j'organise deux cérémonies de remise de prix le jour du salon , cette année se sera le dimanche 10 octobre . Tous les enfants sont invités à me rejoindre sur la scène , aucun d'eux ne repart les mains vides car chacun sait que dès le plus jeune âge tous ont des facultés scolaires où pas , mais ils se sont tous donner de la peine, ils sont tous mis le meilleur d'eux-même , ils ont participer et ne dit-on pas que le plus important c'est de participer ? Alors tous reçoivent des chocolats, des stylos, des carnets , et les premier, deuxième et troisième prix ont en plus une coupe et un livre puisqu'il s'agit d'un concours littéraire .

Je ne le vois jamais mais il paraît que les enfants ont des étoiles dans les yeux tant ils sont fiers d'être appeler et reconnus . Avec pour objectif de leur donner l'envie de lire , de leur faire découvrir le livre , ainsi que ces grands personnages qui viennent à leur rencontre . Qu'ils vivent un moment inoubliable .

 

 

 

 

 

 

JM : - Que penses-tu de l'édition numérique ?

 

Domino :je ne m'y frotte pas , pas assez douée comme je le signalais plus tôt et puis les vraies lectrices et les vrais lecteurs sont comme moi , ils aiment sentir le parfum du livre , il aiment toucher le papier qui le compose , ils aiment tourner les pages et revenir en arrière s'ils en ont envie . Un livre c'est vivant , un livre c'est un héritage à laisser à nos enfants , un livre c'est un souvenir , un livre ouvert raconte une histoire dans laquelle on s'évade , un livre c'est encore plus car parfois c'est même une œuvre d'art ! Un livre c'est magique

La mécanique c'est froid, impersonnel .

 

 

JM : - A qui confies-tu la première lecture de tes manuscrits (amie, membre de ta famille, bêta-lecteur) et qui réalise les couvertures de tes livres ?

 

Domino :A des amis en qui j'ai toute confiance pour deux raisons . Je suis nul en orthographe , et j'aime à savoir le ressenti sur ce qu'il viennent de découvrir . Donc ils joignent l'utile à l'agréable .

En ce qui concerne les couverture de mes ouvrages , pour la saga familiale je n'ai pas eu mon mot à dire , étant née à des années lumière du monde littéraire avec un dressage qui n'avait rien de cultivé en général lorsque la maison d'éditions m'a proposer ces ombre sur la couverture j'ai dis oui car ma foi ça correspondait bien, ensuite c'est moi qui est demander de rester dans ce registre, puis à Ma quatrième décennie je commençais à venir au monde j'ai donc demander un visage féminin , enfin pour Ma cinquième décennie , j'étais née et là je me suis permise de mettre en couverture mon portrait de profil en noir et blanc . Voyez tout un cheminement .

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire éditer tes romans ?

 

Domino : J'ai envoyer mon manuscrit à tous les vents , je me suis

ramasser gamelles sur gamelles car je ne suis personne, la fille, la nièce, la petite-fille , la cousine de personne . Bref , vous l'aurez compris pas de connaissances puissantes pour m'ouvrir les portes , ceux qui en ont, ont peur que je leur fasse de l'ombre et protègent leurs acquis , c'est assez drôle même parfois . C'est dans ces moments là que je pourrais presque choper la grosse tête car si je leur fais peur c'est que j'ai des capacités , sans doute ? Donc très souvent le monde préfère m'écraser la tête dans la boue . Et n'étant pas d'un naturel vindicatif , mais une vraie tête de con , je fais le dos rond et me dis qu'un jour je tomberais sur une personne intelligente qui saura voir bien plus loin et sera fière de m'avoir aider et en sera mit à l'honneur d'ailleurs , c'est un juste retour

 

 

 

JM : - Penses-tu que les réseaux sociaux, les blogs permettent aux auteurs de promouvoir leurs écrits ?

 

Domino : NON .

 

 

JM : Lis-tu et quel genre ?

 

Domino : Oui je lis beaucoup , je née par hasard , sans être attendu , dans un monde haineux , où c'était les cons et les fainéants qui faisaient des études , je n'avais donc aucune chance de pouvoir en faire . Dès que j'ai été mariée je me suis empressée de lire tout et n'importe quoi du moment que ça me tombait sous la pogne : une partie de mémoire du général De Gaulle , Racine, Molière, Guy de Maupassant , Talleyrand , beaucoup de romans historiques car au travers de l'histoire on peut apprendre énormément ! Mes lacunes sont telles que j'apprends un peu tous les jours , sur tout jusqu'au moindre petit rien qui n'interpellera personne car insignifiant mais qui pour moi sera important , ce petit rien n'est pas là par pour rien . N'est-ce pas ?

 

 

JM : - Quel roman, lu dans ton enfance, t'a vraiment marquée ?

 

Domino : Sans famille , livre offert par la poissonnière du marché , livre avec de très belle photos quand à l'histoire n 'en parlons pas .

 

JM : - Quels sont les auteurs que tu apprécies (dans le passé et dans le présent )?

 

Domino : Lorsque je découvre un livre je le lis, sous entendu je lis dessus, dessous, sur les lignes je suis dedans complètement , je vis ce qui m'est proposer , récemment j'ai découverts Sophie de Hasbourg , Haussmann, la vie de la sœur de Simone Veil , complètement passer dans l'ombre pour laisser briller sa frangine , bref je crois que dans une lecture l'auteur passe au second plan , il n'est que l'instrument de l'ouvrage qui lui est vivant puisque nous l'avons dans les mains , l'auteur n'est pas toujours connu ,, comme moi d'ailleurs , si vous demandez connaissez-vous Domino Milot ? La réponse serra , non. Mais si vous parlez décennie là il y aura au moins une personne qui en aura lu une .

 

 

JM : - Pour tes romans, improvises-tu au fil de l'histoire ou connais-tu déjà la fin avant d'en commencer l'écriture ?

 

Domino :Je peux garder un roman sous le coude 4, 5 ans avant qu'il ne prenne vie , j'y ai penser , au moment où se fut le cas j'avais même le titre que je notre , je commence la rédaction , mais d'un seul coup sans raison précise ça coince , je referme , point . Puis sans autres raisons apparentes , d'un seul coup d'un seul , il est là, je le tiens , et là je fonce , en quelques semaines il prend forme , à peine deux mois plus tard il est terminer , il a pris vie , il existe , je le recopie sur la machine, en profite pour y peaufiné quelques situations ou quelques détails que j'avais omis , puis il part chez mes amis correcteurs .

 

 

 

 

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Domino : La jardin , Dame Nature , et la musique .

 

 

 

 

JM : - Quel est ton endroit préféré, source d'inspiration (pièce de ta maison, région, pays)

 

 

Domino  : Mes promenades dans les champs , les bois environnants , avec ma chienne Capucine . Souvent lorsque nous retrouvons toutes deux nos pénates , je suis en capacité de rédiger 3 ou 4 poèmes dans la foulée .

 

 

 

 

JM : - As-tu des animaux domestiques ?

 

Domino : Une chienne Capucine et 3 matous , Zorro un gros matous angora , Kiki chatte de gouttière et le petit dernier Saphir

 

 

JM : - Si tu étais : une couleur, une fleur, une odeur, un dessert : tu serais ?

 

Domino :Blanche impérativement , Le lys pour sa générosité , rendez-vous compte que sur une seule tige il peut vous offrir jusqu'à 6 voire 7 fleurs et puis il est blanc . Celui du pain qui chauffe , du chocolat .

 

 

JM : - Quelle est ta citation préférée ?

 

Domino : La douceur réussi là où la violence échoue

 

 

 

JM : - Quel mot te définit le mieux ?

 

Domino : Intelligence mais tête de con .( trop droite ça coince parfois , trop directe )

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Domino :Merci pour cette attention à mon encontre et merci de m'avoir fait parvenir ce questionnaire . C'est une des premières fois où l'on me prends au sérieux , ça fait du bien .

 

 

JM : - Merci Domino pour ce très agréable moment passé en ta compagnie , ta disponibilité et ta gentillesse.

 

 

  • blog dominomilot.over-blog.com

 

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