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Bonjour aujourd'hui vendredi voici ma chronique concernant : "QUAND LA DOMBES TUE"

« QUAND LA DOMBES TUE »

Frédéric SOMON

M+ EDITIONS

11 mars 2021

280 pages

 

 

Présentation

 

 

Un visage pâle rehaussé par un maquillage outrancier, une coupe au bol, un même et étrange accoutrement souligné d'une rose rouge, de toutes jeunes filles sont retrouvées mortes au sein des mille étangs. L'enquête piétine. Ceci étant dit, qui est le monstre qui se cache au sein de la Dombes au nord de Lyon ?

Sept ans plus tard, Dominique Deschamps, jeune gendarme, officier de police judiciaire au caractère bien trempé, relance l'affaire et ne lâche rien. Il ira jusqu'au bout.

Gendarmes et policiers devront, parfois dans la douleur, unir leurs forces afin d'achever une enquête jusque-là inaboutie.


 

L'auteur

Frédéric SOMON Retraité de la gendarmerie, a consacré presque exclusivement sa carrière à l'exercice de la police judiciaire. Il a rencontré des hommes et des femmes formidables, passionnés et entièrement dévoués à leur métier. Il s'appuie sur cette expérience pour leur rendre hommage et pour rappeler un fait souvent méconnu : la police judiciaire est intimement liée à l'activité de la gendarmerie.


 

Mon avis

Je remercie M+ Editions et en particulier Marc DUTEIL de m'avoir permis de lire, en service de presse, « Quand la Dombes tue », roman de Frédéric SOMON.

La couverture énigmatique et le titre de cet ouvrage m'ont interpellée et bien que peu habituée à lire des « Thriller », je me suis de suite sentie happée par cette histoire.


 

L'histoire se passe à Lyon : un dangereux tueur en série a pris pour cible des jeunes filles aux longs cheveux blond dont les corps ont été retrouvés dans la Dombes, toutes avaient le visage maquillé de manière outrancière, la coupe au bol et portaient des vêtements provocants accompagnés d'une rose rouge.


 

L'enquête n'aboutissant pas celle-ci est abandonnée. Toutefois sept ans plus tard, Dominique Deschamps, jeune gendarme tente de résoudre cette affaire avec l'aide de la Police.

Qui est coupable de ces horribles meurtres ?


 

L'intrigue est bien menée, le suspense garanti et l'auteur a le don d'amener le lecteur sur de fausses pistes au moment où il croyait avoir tout compris ce qui rend la lecture addictive.


 

J'ai bien aimé ce thriller, noir certes, très bien écrit avec lequel j'ai passé un bon moment de lecture et qui séduira les amateurs du genre.


 

Page FB : https://www.facebook.com/joellemarchal74/


 

Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com


 


 

 

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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC ERIC FOUASSIER SUR MON GROUPE FB

GROUPE LECTEURS – AUTEURS :

LA PASSION DES MOTS

__________

 

 

INTERVIEW AUTEUR

Eric FOUASSIER

 

 

JM : - Bonjour à tous,

 

  • Notre ami Eric FOUASSIER a récemment accepté de répondre à mes questions.


Je partage donc avec vous l'entretien que nous avons réalisé, à l'issue duquel, vous pourrez, si vous le souhaitez, poser des questions à Eric qui y répondra en direct ou plus tard selon ses disponibilités.

 

 

 

 

JM : - Bonsoir Eric

 

  • Comment vas-tu ? Es-tu prêt à répondre à mon petit interrogatoire » ?

 

Eric :

On ne peut plus prêt, chère Joëlle ! Je suis ravi en fait de pouvoir, par ton truchement, m’adresser à des lecteurs. Ces derniers mois ont rendu ce type d’échanges beaucoup plus rares et difficiles, donc précieux, et c’est toujours un plaisir de parler de littérature avec des passionnés. Je te remercie donc de m’en donner l’occasion à travers cette interview et ce post.

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Eric :

J’ai 57 ans et vis en région parisienne où je suis né. Docteur en droit et en pharmacie, je suis professeur d’université et membre de l’Académie nationale de pharmacie. J’enseigne le droit pharmaceutique et l’histoire de la pharmacie à l’université de Paris-Saclay. Et depuis quinze ans, parallèlement à mes fonctions universitaires, je mène une carrière d’écrivain qui prend de l’ampleur, année après année, grâce aux lecteurs qui me suivent de plus en plus nombreux et fidèles.

 

 

JM : - L'écriture est-ce une passion ou un métier pour toi ?

 

Eric :

Ecrire est avant tout une passion qui me tient depuis mes 15 ans. C’est en effet à cet âge que j’ai achevé le manuscrit de mon premier roman qui – fort heureusement – est toujours resté dans mes tiroirs. Par la suite, j’ai continué à écrire, mais ce n’est qu’à 18 ans que j’ai tenté une première fois ma chance auprès des éditeurs. Comme je ne connaissais rien à ce monde, j’ai envoyé un manuscrit par la poste chez Gallimard, Grasset et Seuil. Rien que ça ! J’ai reçu trois lettres de refus, mais l’une émanait d’un directeur littéraire du Seuil qui, sur deux pages manuscrites, prenait le temps de m’expliquer tout le bien qu’il pensait de mon manuscrit, et me disait qu’il était prêt à le retravailler avec moi ou à lire un autre roman de ma plume. Encore une fois, comme j’ignorais tout alors des pratiques de l’édition, je n’ai pas compris qu’il y avait là une porte entrouverte et, en tous cas, une forte invitation à persévérer. Le baccalauréat se profilait à l’horizon, puis de longues études de pharmacie et de droit qui m’ont conduit à deux doctorats distincts. Durant toutes ces années, je n’ai pas arrêté d’écrire mais sans chercher à diffuser mes textes. Finalement, c’est par le biais des concours de nouvelles qu’au début des années 2000, j’ai commencé à publier. Aujourd’hui, et depuis quelques années, l’écriture est devenu un véritable second métier. Cela a débuté lorsque mes romans ont commencé à sortir chez de grands éditeurs, d’abord JC-Lattès, les éditions du Masque et aujourd’hui Albin-Michel.

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans ?

 

Eric :

Depuis mon arrivée chez JC-Lattès en 2016, je publie un roman par an. À une exception près, il s’agit de romans policiers historiques. C’est un genre littéraire que j’apprécie, car il appartient à la fois à une littérature de genre, le roman policier qui est très populaire, mais aussi parce qu’il est exigeant et repose sur une importante documentation. Cela permet au lecteur de se divertir tout en apprenant des tas de choses sur une période historique donnée qu’il n’aurait peut-être pas explorée, si l’opportunité ne s’était pas présentée à lui sous forme de fiction romanesque. J’ai ainsi publié une trilogie consacrée à la Renaissance dont l’un des personnages principaux était le fameux chevalier Bayard, puis une duologie consacrée aux temps mérovingiens. Ces cinq romans sont parus chez JC-Lattès et ont été repris en poche aux éditions du Masque. Mon prochain roman qui paraît en mai chez Albin-Michel s’intitule « Le bureau des affaires occultes » et inaugure une nouvelle série policière avec un héros récurrent. Il s’agit d’un inspecteur qui, à l’époque du fameux Vidocq, résout des enquêtes lui permettant de se confronter à des progrès scientifiques ou techniques encore méconnus.

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes livres ?

 

Eric:

Mon premier livre publié, un recueil de nouvelles sorti en 2005, le fut à la suite d’une victoire dans un concours de nouvelles. Durant 5 ans en effet, j’ai écumé tous les concours de France et de Navarre, glanant au passage plus d’une cinquantaine de prix. Cela m’a conforté dans l’idée que ce que j’écrivais pouvait plaire et cela m’a permis de nouer au passage de belles amitiés avec des auteurs comme Bernard Minier qui n’avaient pas encore été édités à l’époque. A partir de 2005, lorsque mon premier livre est paru, j’ai arrêté les concours et commencé à envoyer par la poste les manuscrits que j’avais accumulés durant plus de vingt-cinq ans. C’est comme cela, grâce à ces envois par la poste sans aucune recommandation et aucune connaissance dans le milieu de l’édition, que j’ai pu publier deux autres recueils de nouvelles chez de petits éditeurs, puis cinq premiers romans dans une maison de taille moyenne. Pour mon entrée chez un grand éditeur parisien – en l’occurrence JC-Lattès – les choses se sont faites, en revanche, un peu différemment. Je m’occupais de l’organisation d’un prix littéraire dépendant de l’Académie nationale de pharmacie. A l’occasion d’une remise de ce prix, j’ai rencontré Isabelle Laffont, une très grande dame de l’édition qui présidait alors les éditions Lattès et accompagnait la lauréate. Le courant est passé entre nous. Lorsqu’elle a su que j’avais déjà publié une petite dizaine de livres, elle m’a demandé si j’avais un manuscrit sous le coude à lui faire lire. Dès le lendemain, je lui ai envoyé par mail le fichier de ce qui allait devenir mon premier vrai succès de librairie « Le piège de verre ». Le manuscrit l’a emballée et, à peine trois semaines plus tard, je signais mon premier contrat avec elle.

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

Eric :

Ce ne sont pas les projets qui manquent, mais plutôt le temps pour les mener à bien ! Comme je le disais, j’entame cette année une nouvelle série de polars historiques chez Albin-Michel. Or qui dit série, dit aussi nécessité d’implanter ces nouveaux personnages auprès du lectorat. Donc, pour les 2-3 ans à venir au moins, mon roman annuel sera un nouveau tome de la série. Une fois que celle-ci sera bien installée, je m’autoriserai sans doute à faire quelques infidélités à mes personnages pour explorer d’autres univers littéraires. Je voudrais revenir au polar contemporain, mais aussi et surtout publier à nouveau des textes de littérature générale. Cela fait déjà 3 ou 4 ans qu’un projet de roman dit de littérature blanche me titille et il faudra bien que je trouve le temps de le coucher sur le papier.

 

 

 

JM : - Où trouves-tu l'inspiration pour créer les protagonistes de tes livres ? En combien de temps écris-tu un roman ?

 

Eric :

A vrai dire, tout peut être source d’inspiration : des personnages historiques, des personnes croisées dans la vraie vie, des proches aussi (mais alors mieux vaut qu’ils ne se reconnaissent pas, surtout si je les transforme en horribles assassins !). Et puis, comme je suis un grand lecteur, les ouvrages d’autres auteurs peuvent aussi influencer mon imaginaire. Pour le temps consacré à l’écriture des romans, je dois dire que, depuis que je pratique l’écriture comme un second métier, j’ai gagné en efficacité. Autrefois, il me fallait entre 12 et 18 mois pour rédiger un roman de 300-400 pages. Aujourd’hui, la recherche documentaire me prend de 4 à 5 mois et l’écriture elle-même de 6 à 8 mois.

 

 

 

 

 

 

 

JM : - Comment écris-tu (cahiers, carnets, direct sur l'ordinateur) ?

 

Eric :

Pour tout le travail de documentation et la préparation du roman (découpage des chapitres, fiches des personnages, représentation graphique de l’intrigue) j’ai recours au stylo et aux fiches papier. En revanche, pour l’écriture proprement dite du roman, je ne travaille plus que sur ordinateur. Et contrairement à d’autres collègues auteurs qui écrivent au fil de l’inspiration et laissent aller leur « plume », quitte à écrire plusieurs versions successives de leur texte, moi je préfère me relire au fur et à mesure. Je ne passe jamais à un nouveau chapitre tant que je ne suis pas satisfait de celui que je viens d’écrire. Cela ne veut pas dire qu’il n’y aura pas une relecture finale et d’ultimes corrections ou modifications, mais celles-ci seront somme toute assez limitées. Les modifications les plus importantes, lorsqu’il y en a, résultent du travail avec mon agent littéraire ou mon éditeur.

 

 

JM : -Lorsque la situation sanitaire le permettra, envisages-tu d'assister à des séances de dédicaces et où  ?

 

Eric :

Bien entendu. J’attends même ce moment avec impatience car cette période est très frustrante pour les auteurs comme pour les lecteurs qui aiment se rendre sur les salons. J’ai déjà un salon programmé en juin à Vernon dans l’Eure. Pour les autres dates, je ne sais pas encore car mon programme de salons et de signatures en librairie va s’établir au printemps avec mes nouvelles attachées de presse chez Albin-Michel, afin d’accompagner la sortie de mon nouveau roman en mai.

 

 

JM : - A qui confies-tu tes manuscrits en première lecture (ami, membre de ta famille, bêta-lecteur) ?

 

Eric :

Depuis le premier manuscrit que j’ai adressé à 18 ans à un éditeur, ma première lectrice est restée la même. C’était ma meilleure amie de l’époque qui, depuis, est devenue mon épouse. Elle a longtemps été la seule à lire mes manuscrits avant leur envoi aux éditeurs. Aujourd’hui, j’ai un agent littéraire et c’est cette personne qui lit en second et me propose les principales corrections et modifications, avant l’envoi à la maison d’édition.

 

 

JM : - Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?

 

Eric :

Je vois mal comment un écrivain pourrait être tout à fait hermétique à la critique littéraire. On met tellement de soi dans un livre ! Même si l’image fait un peu poncif, c’est un bébé que l’on a porté pendant de nombreux mois et on aimerait que tout le monde s’extasie en le découvrant. Ceci dit, j’ai suffisamment de bouteille pour relativiser les critiques, qu’elles soient bonnes ou mauvaises. Les premières font plaisir, les secondes me chagrinent, mais c’est loin d’être une obsession. Je ne vais pas jusqu’à dire : « aussitôt lues, aussitôt oubliées ». Mais c’est presque ça. Les critiques ne me marquent pas. Ce que je vais vous dire peut paraître prétentieux, mais je vous assure que c’est profondément ce que je ressens : je sais ce que valent mes livres, quels en sont les qualités et aussi les défauts. Et jamais une critique – là encore qu’elle soit bonne ou mauvaise – ne m’a amené à modifier cette conviction profonde. En ce qui concerne les blogs, ils sont devenus aujourd’hui incontournables pour la promotion des livres. Pour le meilleur comme pour le pire, d’ailleurs… Quand le blog est tenu par un(e) vrai(e) passionné(e) compétent(e) qui fait ça sérieusement, c’est vraiment formidable. Et il y a sur la toile et les réseaux des blogueurs qui font un boulot tout à fait extraordinaire que ce soit en rendant compte de leurs coups de cœur, en faisant des lectures ou en mettant les écrivains en avant. Cependant, il ne faut pas se le cacher, il y a aussi pas mal de personnes qui ont vu dans le phénomène l’opportunité de ne plus payer leurs livres et d’obtenir des services de presse gratuitement. Celles-là se contentent en général de reprendre grosso modo la quatrième de couverture ou la fiche promotionnelle de l’éditeur. Sans aucun apport personnel. Et là on est à la limite de l’arnaque. Et puis, il y a aussi les gens de bonne foi mais qui se lancent dans cette activité sans en avoir les compétences. Je me souviens par exemple d’un blogueuse qui avait indiqué qu’elle avait apprécié un de mes romans mais qu’il était dommage que l’éditeur ait laissé tant de fautes d’orthographe. Cela m’a étonné et je l’ai contactée en lui demandant d’avoir la gentillesse de me signaler ces fautes pour que le puisse les corriger lors d’une prochaine édition. Elle m’a répondu qu’il y en avait beaucoup trop, mais qu’elle m’en listait déjà vingt dans les premières pages du livre. Résultat : aucune des vingt supposées erreurs n’était une faute d’orthographe ! Cette charmante blogueuse ne maîtrisait tout simplement pas les subtilités du français. Ceci dit, encore une fois, d’autres personnes font un super travail et tu en es un excellent exemple, chère Joëlle.

 

 

JM : - Tu es un auteur « éclectique » me semble-t-il puisque tu as écrit un recueil de nouvelles, des romans policiers historiques, des polars et de la littérature générale. Pourquoi avoir choisi de changer ainsi de genre  et n'est-ce pas compliqué ?

 

Eric :

A ce jour, j’ai publié en effet trois recueils de nouvelles, deux romans de littérature générale, trois polars contemporains et six polars historiques en comptant celui-qui sort cette année. Mais j’en ai écrit bien davantage ! Changer de genre s’avère une nécessité pour moi. Justement parce que l’écriture est avant tout ma passion et que c’est le plaisir qui me guide avant toute chose. Ceci dit, l’éclectisme n’est guère prisé des professionnels du livre (éditeurs, libraires, critiques littéraires…). Tout simplement, parce que lorsque vous commencez à faire de l’écriture un métier, vous entrez – que vous le vouliez ou non – dans un système commercial où l’on préfère vous coller une étiquette. Ce n’est pas un reproche d’ailleurs de ma part. Mais il faut comprendre que l’éditeur qui a investi pour imposer avec succès un auteur dans un certain genre sera frileux à l’idée de le voir changer, au risque de désorienter une partie de son lectorat. Même chose pour les libraires pour qui il est plus simple en voyant le nom de l’auteur sur la couverture de savoir dans quelle catégorie ranger le livre avant même de l’avoir ouvert. On peut déplorer cet état de fait, mais encore une fois il y a là une certaine logique. Ce n’est jamais quelque chose qui vous est imposé, mais vous comprenez assez vite que vous y êtes fortement incité. C’est la raison pour laquelle, depuis que je publie chez de grands éditeurs parisiens, je me suis cantonné au roman policier historique, à l’exception d’un roman de littérature générale pour lequel l’éditeur a d’ailleurs préféré que je prenne un pseudonyme.

 

 

JM : Sauf erreur de ma part en  2004  tu as reçu le prix de la Ville de Castres/L'Encrier renversé pour la nouvelle Bienvenue en 2005  le prix du Val de Seine pour Entre genèse et chaos en 2011 tu as été lauréat du Festival plume de glace pour ton roman Morts thématiques et en 2011 le prix littéraire salondulivre.net pour Le Traducteur.

Peux-tu nous dire comment tu as vécu ces expériences et nous parler un peu de ces distinctions honorifiques ?

 

 

 

Eric :

Remporter des prix flatte l’ego sur le moment, mais ça ne va pas au-delà d’une satisfaction passagère lorsque ces prix n’ont pas pour conséquence d’augmenter votre lectorat. Et les récompenses littéraires qui font vendre ne sont pas si nombreuses que cela ! Cependant je ne boude pas mon plaisir à chaque fois que cela m’arrive, car obtenir un prix veut dire que votre ouvrage a été remarqué et c’est surtout un formidable booster qui vous donne du moral et de l’allant pour les livres à venir.

 

 

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Eric :.

J’en ai quelques-unes comme le tennis de table que je pratique en compétition, les escape-games et autres chasses au trésor, et plus généralement tout ce qui est énigmes et casse-têtes. Depuis peu, je me suis mis à l’aquarelle et peindre me procure beaucoup de plaisir. Quand j’étais plus jeune, j’étais un fanatique de tennis et j’ai appris à jouer grâce à la mère et au frère d’Henri Leconte qui furent mes premiers professeurs. J’ai arrêté d’y jouer vers 40 ans à cause d’un tennis-elbow persistant. Mon idole de jeunesse était le joueur argentin Guillermo Vilas qui était aussi poète. Et je reste aujourd’hui encore un grand admirateur du talent incomparable de Roger Federer.

 

 

JM : - Quel est ton plus grand rêve ?

 

Eric :

J’ai eu la chance de réaliser beaucoup de mes rêves d’enfance, dont surtout celui d’épouser une femme que j’aime profondément et qui est la plus merveilleuse compagne dont je pouvais justement rêver. Celui aussi de devenir écrivain, même si c’est arrivé sur le tard. Mais finalement c’est très bien ainsi car j’ai pu auparavant me réaliser pleinement dans ma carrière universitaire. Aujourd’hui, je veux croire que mon plus grand rêve sera peut-être celui qui me visitera une de ces nuits prochaines. 

 

 

JM : - Quels auteurs t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Eric :

Ils sont très nombreux car je suis un très grand lecteur. Quand j’étais enfant, mes parents nous ont fait à moi et à mes deux frères le plus cadeau que l’on puisse faire à sa progéniture : ils nous ont promis de ne jamais nous refuser l’achat d’un livre. Du coup, les librairies sont devenues pour nous des cavernes d’Ali-Baba. A chaque fois que nous entrions dans l’une d’elles, c’était merveilleux de se dire que si un livre nous plaisait, nous pourrions l’avoir. Le résultat n’a pas manqué : nous sommes tous de très grands lecteurs et, sur les trois frères alors que nous ne connaissions personne dans le monde de l’édition, nous sommes deux écrivains publiés. J’en profite d’ailleurs pour vous recommander le dernier roman de mon frère Luc-Michel intitulé « Les pantoufles » et publié aux éditions de l’Arbre vengeur. Un petit bijou de littérature qui m’a fait penser au « Bartleby » d’Herman Melville ou au « Monsieur » de Jean-Philippe Toussaint. Mais je me rends compte que j’ai un peu esquivé ta question et je te citerai donc le nom de l’auteur qui m’a fait franchir le pas et m’a décidé à écrire, à 15 ans, mon premier manuscrit. Il s’agit d’Henri Bosco, bien trop méconnu ou relégué à tort comme auteur jeunesse à cause du succès passé de « L’enfant et la rivière », mais qui est sans doute le plus grand écrivain français de l’invisible. Après avoir lu son roman « L’âne culotte », je suis tombé sous le charme de son écriture et je me suis dit que je voulais absolument faire comme lui.

 

 

JM : - Lis-tu ? Quel genre ?

 

Eric :

Comme je le disais, je lis beaucoup. Disons au moins deux livres par semaine en temps normal et jusqu’à quatre par semaine durant les périodes de vacances. Comme pour l’écriture, je suis très éclectique : romans classiques, contemporains, policiers, science-fiction, nouvelles, livres d’histoire, bibliographies, essais… Il serait plus vite fait de dire quel genre de livre je ne lirai jamais. C’est le cas par exemple de la littérature feel good, pourtant si à la mode de nos jours. Rien que le terme me fait fuir ! Je n’ouvre pas un livre comme on chausse des charentaises ou comme on se pelotonne dans un bon gros pull douillet. Plus d’ailleurs qu’un genre littéraire particulier, ce qui me fait fuir, c’est un ouvrage dont lecteurs et critiques disent : « Ça se lit facilement. » Bon sang ! Depuis mes sept ans et mon dernier Oui-Oui, j’ai arrêté de rechercher la facilité dans l’écriture. Les livres qui sont écrits avec des phrases qui se limitent à « sujet-verbe-complément » sont pour moi de véritables repoussoirs. En même temps, tant mieux si cela plaît à d’autres. Il faut de tout pour faire un monde !

 

 

JM : - Quel genre de musique écoutes-tu ? Ecris-tu en musique ou dans le calme ?

 

Eric :

En musique aussi, je privilégie la diversité. En français, je préfère les chanteurs à textes avec quelques incontournables comme Ferré, Brassens, Souchon, Bobby Lapointe (remède immédiat à la morosité). Mais je reste à l’écoute d’artistes plus proches de nous comme Renan Luce, Benjamin Biolay, Julien Doré, Carla Luciani, Pomme, même si j’ai vraiment plus de mal avec le rap et le slam. Chez les anglo-saxons, je suis resté un peu scotché aux années 70-80-90 : Rolling-Stones, Bowie, Police, U2… J’aime beaucoup aussi le jazz. Quant à la musique classique, certaines pièces me remuent profondément : les suites pour violoncelle de Bach, la cinquième symphonie de Shostakovitch, la pavane pour une infante défunte de Ravel, le Stabat Mater de Pergolesi… En revanche, je n’écoute quasiment jamais de musique en écrivant. J’ai besoin alors d’être vraiment focus sur mes pensées. Au début, j’écrivais surtout le soir et en début de nuit, dans le silence et la pénombre. Aujourd’hui, j’éprouve beaucoup moins le besoin de respecter un rituel précis, mais la concentration reste indispensable.

 

 

JM : - Quel est ton film ou ta série culte ?

 

Eric :

Je ne vais pas faire très moderne à notre époque Netflix, mais ma série culte reste « Chapeau melon et bottes de cuir ». J’ai tout de même aussi beaucoup apprécié « Game of thrones » (même si l’avancée de la série a fait que les romans, hélas, sont restés en suspens). Pour les films, n’en citer qu’un est vraiment trop difficile. Alors, je t’en livre plusieurs comme ils me viennent : « Un été 42 », « Le troisième homme », « Johnny got his gun », « Le labyrinthe de Pan », « Freaks »…

 

 

JM : - Tu dois partir sur une île déserte, quel livre emporteras-tu ?

 

Eric :

« Le désert des Tartares » de Dino Buzzati et, s’il y a possibilité d’un supplément de bagage, j’ajoute « L’âne culotte » d’Henri Bosco, « Voyage au bout de la nuit » de Céline, « Le nom de la rose » d’Umberto Ecco et le chef d’œuvre dont la lecture va me bouleverser demain ou après-demain.

 

 

JM : - Es-tu thé ou café ? Vanille ou chocolat ? Mer ou montagne ?

 

Eric :

Café, chocolat et mer et montagne (les deux, par amour filial).

 

 

 

 

 

JM : - Quel est ton proverbe préféré ?

 

Eric :

Aide-toi, le Ciel t’aidera.

 

 

JM : - Tu vas organiser un dîner littéraire. Quelles personnes souhaites-tu convier à ta table ?

 

Eric :

Cela ne risque pas d’arriver ! Je n’ai absolument aucune envie d’organiser un dîner littéraire. J’ai quelques copains écrivains, mais il ne me viendrait jamais à l’idée de les convier tous autour d’une table. Les écrivains, je les aime sagement rangés dans ma bibliothèque d’où je peux les sortir quand bon me semble. C’est quand même là qu’ils sont le plus fréquentables, non ?

 

 

JM : - Peux-tu nous donner une des tes qualités ? Un de tes défauts ?

 

Eric :

La question piège des recruteurs ! Alors voyons comment jouer le jeu tout en le contournant ? Ou bien encore, quel défaut je viens bien pouvoir trouver qui soit une autre façon de me mettre, malgré tout, en valeur ? Plaisanterie mise à part, pour la qualité, je dirai la loyauté. Pour le défaut, ce serait plutôt mon côté casanier.

 

 

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Eric :

Juste, en cette période si délicate pour tous et où il est si facile de sombrer, hélas, dans la morosité, je voudrais rappeler que celui qui aime lire n’est jamais seul et qu’après la pluie vient toujours le beau temps. Prenez soin de vous et gardez le moral !

 

 

JM : - Merci Eric pour cet agréable moment passé en ta compagnie.

 

 

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Eric qui se fera un plaisir de vous répondre sous ce post.

 

 

 

https://www.fouassier-auteur.com/

 

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Bonjour aujourd'hui jeudi voici ma chronique concernant : "NOISETTE LE LUTIN DE LA FORET"

« NOISETTE LE LUTIN DE LA FORET »

Mado BOCAGE – auteure

Laure PHELIPON – illustratrice

GRENOUILLE Editions

29 avril 2021

32 pages

Dimensions : 30 cm X 24 cm X 1 cm

(grand format)

Poids : 476 g

 

Présentation

 

 

Un lutin qui naît dans un arbre, quitte sa forêt pour découvrir le monde, et s'aventure seul en ville, ça n'existe pas !
Mais, en es-tu sûr ?


Au fil des pages, tu découvriras quelles embûches se dressent sur le chemin de Noisette, quels drôles d'animaux il rencontre, qui sont ses amis et qui lui veut du mal.


À ton avis, qui lui viendra en aide ?

 

 

Mon avis

 

Je remercie Hélène TELLIER, Directrice Editoriale GRENOUILLE Editions de m'avoir donné l'opportunité de découvrir, en service de presse, « Noisette le lutin de la forêt », album jeunesse qui sort aujourd'hui dans toutes les librairies.

 

Cet ouvrage de très belle facture conte l'histoire de Noisette, un lutin qui est né dans la forêt et ne connaît que ce petit coin où il a grandi. Jusqu'au jour où il décide de s'aventurer et d'explorer le monde. Que de belles aventures en perspective pour notre gentil lutin !

 

Je vous laisse les découvrir par vous-mêmes en lisant ce très joli album à vos enfants ou petits-enfants - à partir de 5 ans - aux illustrations colorées et très expressives.


Je suis certaine que ce livre les fera rêver et s'émerveiller au fil de vos mots et qu'ils vous demanderont encore et encore de leur raconter l'histoire de Noisette !

 

Bonne lecture à tous petits et grands.

 

Page FB : https://www.facebook.com/joellemarchal74/

 

Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com

 

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Bonjour aujourd'hui mercredi voici ma chronique concernant : "UN BALCON EN RETRAITE"

« UN BALCON EN RETRAITE »

Alain ARNAUD

BoD Editeur

5 mars 2021

306 pages

 

 

Présentation

 

Alors que Léon vient de prendre sa retraite, dans les années 1980, son épouse Léa décède. Il quitte brusquement le Nord où il menait une vie paisible pour se rapprocher de sa fille Jeanne dans le Sud. Installé près de Toulon, il découvre alors la solitude du retraité, l’oisiveté et l’inutilité de son existence. Il est balloté entre rêves et cauchemars. Dans son nouvel environnement, des rencontres distraient peu à peu ses journées. Depuis le balcon de sa résidence surplombant un domaine agricole, il observe malgré lui des faits étranges dont il veut percer le mystère.


Sa curiosité n’est pas aussi indolore qu’il l’imaginait. Des événements inattendus mettent à l’épreuve son quotidien et sa quête obstinée de reconnaissance. Léon cherche à comprendre le monde qui l’entoure et quelle est sa place dans ce concert humain.

 

L'auteur


Alain ARNAUD est né dans le Var. Il passe son enfance très près de la Nature, au pied du Massif des Maures, dans le village de Plan de la Tour.

Au cours des décennies 1970 - 1980, il publie quatre recueils de poèmes et collabore à plusieurs revues de poésie : Carte Noire, Esquisse, Poètes du Mondes et Libertés - Lettres du Monde. Il contribue à l’organisation des « Journées de la poésie » à Hyères, de 1978 à 1984.
Il fut aussi trésorier de l’association des Amis de Jean-Max TIXIER qui a perpétué pendant une décennie la mémoire et l’œuvre du poète-écrivain disparu en 2009 (association dissoute début 2020).

Après diverses activités professionnelles (ingénieur en aéronautique, diplomate en ambassades de France, enseignant…) et au terme d’une carrière essentiellement consacrée à l’international (postes à l’étranger), il revient à la littérature en 2018 et a publié quatre romans : « Le festin des lanternes » en 2018, « Le Vieux pressoir » en 2019, « Capitaine au cœur d’or » en 2020 puis « Un balcon en retraite » en mars 2021, chez BoD Editeur.

son site : https://alain-arnaud.fr/
page Facebook : https://www.facebook.com/alainarnaudromancier/
 

 

Mon avis

 

Je remercie Alain ARNAUD de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, son roman « Un Balcon en retraite ». J'ai découvert la plume fluide de cet auteur lors de la lecture de « Capitaine au cœur d'or », roman que j'ai beaucoup aimé.

 

Alain ARNAUD nous conte l'histoire de Léon, jeune retraité qui, après le décès de son épouse, décide de s'installer près de sa fille Jeanne afin de se sentir moins seule et pouvoir profiter de sa petite fille Magali.

 

Toutefois ce rapprochement ne suffira pas à Léon pour vivre une retraite paisible et heureuse. Nous assistons aux rencontres qu'il fera, aux aventures qu'il vivra, aux énigmes qu'il tentera de résoudre depuis son balcon..

 

Léon est un personnage attachant dont la vie n'a pas été facile et qui, à l'heure de la retraite, sera en quête de rester utile à la société et de donner un sens à sa vie.

 

J'ai bien aimé ce roman contemporain, très bien écrit, émouvant qui aborde plusieurs thèmes tels que la vieillesse, le temps qui passe après la cessation d'activité professionnelle, la solitude, les relations parents/enfants/petits-enfants et mêle une intrigue bien sympathique.

 

Un bon moment de lecture.

 

 

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Bonsoir aujourd'hui mardi voici ma chronique concernant : "L'OUBLIEE DE LA FERME DES BRUMES"

« L'OUBLIEE DE LA FERME DES BRUMES »

Corinne JAVELAUD

Editions de BOREE

Terre de Poche

11 mars 2021

408 pages

 

Présentation

 

Secrets de famille, mensonges et trahisons

dans la tourmente des années 40.

 

Dans les années quarante, Colombe vit seule avec ses frères dans une ferme du Limousin. Le cadet Silvère, aspire à devenir prêtre, mais Marceau l'aîné, est un homme violent, alcoolique et coureur de jupons. Il déteste Colombe, l'exploite et la maltraite. La jeune femme vit un enfer, jusqu'au jour où le recruteur d'un atelier de dentelles se présente à la ferme.


Marceau n'hésite pas un instant : Il troque sa sœur contre de l'argent. Colombe se retrouve alors en apprentissage dans une ville voisine. Les conditions de vie ne sont pas faciles mais à force de travail et de courage, la jeune femme conquiert progressivement sa liberté. Elle découvre aussi certains secrets sur ses origines. Des secrets qui vont bouleverser son existence.


 


L'auteure

 

Après des études de lettres et d'histoire de l'art, Corinne JAVELAUD s'est tournée vers l'écriture. Originaire du Limousin, elle est l'auteure d'une dizaine de romans qui ont connu un succès croissant. Elle est membre du jury du prix des romancières remis chaque année au Forum du livre de Saint-Louis en Alsace.

 

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions de BOREE et en particulier Virginie de m'avoir permis de lire, en service de presse, "L'Oubliée de la ferme des brumes ", roman de Corinne JAVELAUD, auteure dont j'ai lu tous les ouvrages tant j'aime sa plume fluide et envoûtante.

 

La très jolie couverture et le résumé fort alléchant m'ont immédiatement interpellée.

 

Corinne JAVELAUD nous emporte en Limousin dans les années 40. Nous suivons la jeune Colombe qui, depuis le décès de ses parents, gère la ferme familiale avec ses frères Marceau et Silvère. La vie est rude et sans joie pour notre héroïne jusqu'au jour où M. Anselme, recruteur d'un atelier de dentelles, vient la chercher afin qu'elle apprenne le métier.

 

Colombe réussira-t-elle à s'épanouir et à accéder à la liberté ?

Va-t-elle découvrir les secrets liés à ses origines ?

 

 

Je me suis de suite sentie happée par les jolis mots de l'auteure qui manie si bien le suspense et les intrigues. Comme à son habitude, Corinne JAVELAUD décrit à merveille les traits tant physiques que psychologiques des protagonistes de son ouvrage, les rendant ainsi attachants pour certains, détestables pour d'autres.

 

Les nombreux rebondissements tiennent vraiment le lecteur en haleine jusqu'au dénouement très difficile à anticiper ..

 

J'ai beaucoup aimé ce roman historique régional émouvant, mystique à souhait, extrêmement bien écrit et documenté que j'ai lu d'une traite ne pouvant me résoudre à le quitter tant il me passionnait et refermé à regret.

 

Un excellent moment de lecture.

 

 

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ANNONCE INTERVIEW ERIC FOUASSIER VENDREDI 30 AVRIL 2021 -dans la journée- SUR MON GROUPE FB

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

 

Bonjour les amis,

 

Hier LUNDI 26 AVRIL 2021 j'ai réalisé ma 193ème interview.

 

Je vous donne rendez-vous le VENDREDI 30 AVRIL 2021 (dans la journée) pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Eric FOUASSIER. A l'issue, vous pourrez poser vos questions à Eric qui y répondra selon ses disponibilités.

 

 

A bientôt.

 

 

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Bonjour aujourd'hui lundi voici ma chronique concernant : "LE TEMPS DE L'ENFANCE"

« LE TEMPS DE L'ENFANCE »

Yves VIOLLIER

PRESSES DE LA CITE

TERRES DE FRANCE

8 avril 2021

217 pages

 

 

Présentation

 

Antoine ne veut rien perdre du temps de l’enfance et des chemins creux de Château- Fromage. C’est son socle. Tout part de là. Sa mémé Lise le prenait par la main et lui ouvrait les yeux au monde. Il pédalait sur son vélo et éprouvait ses premiers émois auprès de Cocotte, la garde-barrière. Son horizon tutoyait l’infini.


Et les voix, les gestes, les bonheurs et les souffrances de ceux qui l’ont aidé à grandir sont autant de diamants de la mémoire. Olympe qui aimait les hommes, Irma qu’on a mal aimée, Marcellin que l’amour a fui, Henri qui est allé le chercher de l’autre côté de la terre.

 

C'est le regard du mémorialiste des vies ordinaires qu'Yves VIOLLIER pose avec douceur sur ses personnages.


 

 

L'auteur

 

Critique littéraire à La Vie, Yves VIOLLIER est né et vit en Vendée, région qui lui a inspiré de nombreux romans. Il est l'auteur aux Presses de la Cité de Y avez-vous dansé, Toinou ?, Le Marié de la Saint-Jean, La Nuit d'après, C'était ma petite sœur et Louise des Ombrages.

 

 

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions PRESSES DE LA CITE et en particulier Marie-Jeanne de m'avoir permis de lire, en service de presse, « Le Temps de l'enfance », roman d'Yves VIOLLIER. J'ai découvert la très belle plume de cet auteur lors de la lecture de « La Nuit d'après », « C'était ma petite soeur » et « Louise des ombrages », romans que j'ai beaucoup aimés.

 

Dans le prologue, l'auteur se souvient de son enfance passée dans un petit village de Vendée, de ses balades, installé dans un panier sur le vélo de ses parents, de son arrière-grand-mère Lise et d'autres personnes qui ont fait partie de cette période qui passe si vite et dont on repense avec nostalgie, en prenant de l'âge..

 

Ainsi, derrière Antoine le narrateur, se cache assurément l'auteur. Il fait ressurgir le passé et nous offre, sous forme d'un recueil de 9 nouvelles, les souvenirs d'une époque pas si lointaine mais aujourd'hui révolue.

 

C'est avec son don habituel de conteur que Yves VIOLLIER dresse le portrait de personnes rencontrées dans les premières années de son existence qui ont beaucoup compté pour lui.

Ainsi après Lise, nous découvrons Cocotte, la garde-barrière, la tante Irma, Jean de la lune, Marcellin, Petit Pierre, Olympe, Biquet et Henri, des personnages authentiques et attachants. Le tout se déroule en milieu rural et beaucoup d'émotions sont palpables à la lecture des mots de l'auteur.

 

J'ai beaucoup aimé ce récit intime, très bien écrit, tout en tendresse, hymne à l'enfance et à la vie de nos ancêtres que j'ai lu d'une traite tant il me plaisait.

 

Un très bon moment de lecture qui séduira les amateurs du genre.

 

 

 

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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC JOELLE TORRES HAUDRICOURT SUR MON GROUPE FB

GROUPE LECTEURS – AUTEURS :

LA PASSION DES MOTS

__________

INTERVIEW AUTEURE

Joëlle TORRES HAUDRICOURT (Alias ZOETO)

JM : - Bonjour à tous Joëlle TORRES HAUDRICOURT (Alias ZOETO) a gentiment accepté, récemment, de répondre à mes questions.

Je partage donc la trame de l'entretien que nous avons réalisé et à l'issue de la publication vous pourrez poser, si vous le souhaitez, vos questions à Joëlle qui y répondra en fonction de ses disponibilités.

JM : - Bonsoir Joëlle

C'est la première fois que j'interviewe une personne qui porte le même prénom que moi ! Comment vas-tu ? Es-tu prête à « subir mon petit interrogatoire » ?


 

Joëlle T : Bonsoir Joëlle

            • Et moi j’ai longtemps été seule mon prénom. C’est en arrivant en Charente que j’ai commencé à le trouver commun… Ma voisine, une amie… Je suis nfin prête à subir ton interrogatoire. J’espère pouvoir m’en sortir un peu mieux qu’avec la bureautique...

            •  

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

Joëlle T : Je suis une grand-mère de 69 ans et j’ai commencé à écrire depuis l’âge de 14 ans. Mon cahier journal, mon ami, mon confident. Il m’arrivait d’écrire lors de mes insomnies adolescentes au petit matin. J’écrivais sans lumière avec un feutre de couleurs. Au réveil, des lettres énormes pas toujours droites… Je ne sais pas pourquoi mais pour mon anniversaire, mon père est arrivé à la Maternité (je venais d’accoucher d’un beau bébé) avec un livre vierge, une bouteille de champagne et un bouquet de fleurs. Et il m’a dit: “Tu n’as plus qu’à écrire”

Evidemment je n’avais pas que ça à faire… Deux enfants, dont mon bébé, mon métier d’enseignante. Je ne pouvais pas me consacrer à ce rêve qui était sûrement le sien. Je remplis ce livre d’anecdotes sur l’évolution de mon bébé et de ma grande fille de cinq ans. Les années ont passé, j’ai continué à écrire pour moi, des poèmes surtout. Et l’heure de la retraite allait sonner, mes filles adultes. L’envie d’écrire ne m’a pas quittée. Je suis allée dans des ateliers d’écriture durant une année, un vrai délice ! L’année suivante je m’inscrivais à des ateliers plus sérieux, ALEPH ! Un cursus de trois ans avec l’objectif d’écrire mon premier roman.

JM : - Si j'ai bien compris ton nom de plume est “ZOETO”. Pourquoi avoir choisi ce pseudo ?

Joëlle T : Mon premier roman fut un exutoire. Mon enfance, ce secret… Zoé, le J de Joëlle transformé en Z comme le font si souvent les petits.

To, mon nom de famille est Torrès, donc première syllabe de mon nom.

JM : - Et si vous tu nous parlais de tes ouvrages ?

Joëlle T :Comme vous l’avez compris, mon premier ouvrage est autobiographique, je suis née en Algérie… La guerre… Une enfance volée… “Elle, à sa fenêtre”

Mon deuxième est un roman, un vrai avec des personnages fictifs mais je me suis inspirée de gens que j’ai rencontrés durant mes voyages ou ma vie… “Hélène et David” le prénom de mon héroïne en premier (pied de nez aux machistes !)

Mon troisième, un recueil de nouvelles, l’envie de publier celles qui furent primées et d’autres que j’affectionnais. “Mise en scène”

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

Joëlle T : J’avais envie de faire un recueil de poésies… J’ai commencé un roman très personnel… Je continue à participer à des concours de nouvelles...

JM : - Où trouves-tu l'inspiration pour créer les protagonistes de tes livres ? Improvises-tu ou connais-tu la fin avant de commencer l'écriture ?

Joëlle T : Mes protagonistes prennent chair quand je leur donne leur prénom et ce prénom doit correspondre au caractère du personnage. L’histoire m’obsède. Je vis avec tout le temps de la gestation. Je le fais évoluer avec le but que je me suis fixé au départ. Je peux changer d’avis mais je dois me tenir à mon plan. Une fois fois que le plan est fait, je ne veux pas revenir sur ma décision première, le caractère de mes héros eest décisif.

JM : Comment procédes-tu pour écrire (carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?

Joëlle T : Je n’écris jamais directement sur l’ordinateur sauf pour répondre à ton interview. J’ai un cahier grand format, un petit carnet et l’ordinateur vient à la fin. Je transforme parfois mes phrases en tapant sur les touches de mon ordinateur. L’écriture est différente.


 

JM : - Quand écris-tu (la nuit, le jour) ? pendant combien d'heures ? En combien de temps as-tu écris ton roman ?

Joëlle T :Mon premier roman a été conçu en une année.

Je préfère l’après-midi, cela ne dure jamais très logtemps, je me fatigue vite. Trois heures, c’est déjà beaucoup pour moi. Pas de vacances, pas de week-end, évidemment. Il m’est arrivé d’écrire durant la nuit aussi quand une idée me venait.

Mon deuxième en deux ans, inventer demande plus de temps… Mon troisième, très vite, les nouvelles étaient déjà écrites. J’ai quand même rajouté “Mise en scène” en l’honneur de Jeanne Moreau. J’ai eu la chance de la rencontrer lors d’un tournage dans lequel j’étais figurante...

JM : - Sauf erreur de ma part, tu as écrit un roman et un recueil de nouvelles. Pourquoi ce choix et envisages-tu d'écrire dans un autre genre ?

Joëlle T : Comme je te l’ai dit précédemment, j’ai écrit des poèmes aussi. Le roman me prend beaucoup d’énergie, mais il est fort possible que je finisse celui que j’ai laissé dans un tiroir. Avons-nous le choix ? Je ne crois pas. On écrit ce qu’on est. Nos personnages sont un peu nous. Je ne me vois pas écrire un policier...

JM : -Quand la situation sanitaire le permettra, envisages-tu d'assister à des séances de dédicaces, de rencontrer tes lecteurs et lectrices ?

Joëlle T : Evidemment, les salons du livre, c’est aussi un partage avec d’autres auteurs. J’ai fait de belles rencontres… Nous échangeons nos livres. Les lecteurs ne se ruent pas à mon stand… Marie Bernadette Dupuy est l’héroïne de notre Charente. Je regarde la file d’attente pour cette écrivaine que j’aime beaucoup et j’espère qu’une personne de la file me voit. C’est arrivé mais il n’y en a pas beaucoup.

JM : - A qui confies-tu tes manuscrits en première lecture (amie, membre de ta famille, bêta lecteur) ? Qui réalise les couvertures de tes livres ?

Joëlle T : Une amie de mon atelier d’écriture, une critique de confiance, mon mari aussi sont les premiers à me lire et me corriger. La couverture de mon livres doit être à l’image du contenu. C’est moi qui sais ce que je veux. Pour “Elle, à sa fenêtre” j’avais la chance d’avoir un gendre graphiste. “Hélène et David” un pêle mêle de mes photos, avec mon éditeur nous avons essayé mais c’est encore mon gendre qui a modifié la couverture. “Mise en scène” c’est moi avec des collages.

JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes ouvrages ?

Joëlle T : Le premier c’est Edilivre, un ami de l’atelier d’écritures me l’a conseillé (lui-même auteur).

Les deux autres chez Mers du Sud, une belle rencontre avec Manuel Da Silva, auteur et éditeur. Bref, je ne suis pas sortiede l’auto-édition. Je ne me considère pas commee une professionnelle mais comme une dilettante.

JM : - Que ressens-tu lorsque tu écris le mot FIN ?

Joëlle T : FIN ce n’est pas fini, le plus dur va commencer, réécriture, corrections, doutes, fébrilité...

JM : - Que prétères-tu le format papier ou numérique ? Pourquoi ?

Joëlle T :Sans hésitation papier

JM : - Quels sont les auteurs qui t'ont donné l'envie d'écrire ?

Joëlle T: Sans hésitation Gustave Flaubert, cette sensualité dans ses descriptions. J’ai aimé tous les romantiques.


 


 

JM : Lis-tu et quel genre ?

Joëlle T :Evidemment, tu as compris, je suis une incorrigible romantique, j’aime les romans mais aussi les pièces de théâtre.


 

JM : - Quel livre découvert dans ton enfance t'a particulièrement touchée ?

Joëlle T : Poule blanche t ls canards, je le lisais en continu.

JM : En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

Joëlle T : J’adore voyager, les croisières où je me sens Princesse dans ces bateaux dignes de contes de fées.

Danser, quel bonheur ! Mes cours de danse de salon me manquent terriblement.

Le théâtre, plus d’abonnement cette année.

La peinture, ici pas de musées dignes des grandes expositions à Paris.

La mode.

Et mes PETITS-ENFANTS

JM : - Quel est ton endroit préféré (pièce de ta maison, une région, un pays) ?

Joëlle T :Je suis amoureuse de Cannes, sa Croisette, sa rue d’Antibes et

la MEDITERRANÉE


 

JM : - As-tu des animaux de compagnie ?

Joëlle T: Les chiens sont mes amis, j’en ai eu tout le long de ma vie. Mais… les voir souffrir puis mourir, je ne veux plus.

JM : - Quel est ton film ou série culte et quel genre de musique écoutestu ? Ecris-tu en musique ?

Joëlle T: La musique peut m’inspirer.

J’aime la chanson française een passant par Brassens et Sylvie Vartan ou Barbara. Selon mes humeurs.

Au temps en emporte le vent, c’est tellement romantique.

JM : - Quelle est ton odeur préférée, ta couleur ?

Joëlle T : Les fleurs qui embaument l’été. Mon jardin devient une poésie avec sa lavande, ses roses et son bouguinvillier.

J’aime toutes les couleurs de la nature mais certaines ne vont pas à mon teint. J’aime le rouge, le jaune, le fushia mais aussi le noir.

JM : - Si tu devais partir sur une île déserte quel objet, indispensable à tes yeux, emporterais-tu ?

Joëlle T : Mon mari, cinquante ans de vie commune, je ne pourrais me passer de lui pour me construire une cabane, me fabriquer un crayon pour écrire.

JM : - Quel est ton plus grand rêve ?

Joëlle T : Faire le tour du monde en croisière mais mes moyens ne me le permettent pas.


 

JM : - Si tu devais organiser un dîner littéraire quelles personnes convierais-tu à ta table ?

Joëlle T : Tout de suite Bernard Pivot, Jean Teulé, Leila Slimani, Jean d’Ormesson, Gustave Flaubert, Stendalh...

JM : - Quel mot te définit le mieux ?

Joëlle T : Amour


 

JM : - Quel est ton proverbe préféré ?

Joëlle T :Quand on veut, on peut.

JM : Es-tu thé ou café ? Vanille ou chocolat ? Mer, montagne ou campagne ?

Joëlle T :Je n’aime pas le café, je bois beaucoup de thé.

Vanille et chocolat

MER MEDITERRANÉE

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

Joëlle : Merci pour ta patience !

JM : - Merci Joëlle pour ce très agréable moment passé en ta compagnie, ta disponibilité et ta gentillesse.

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Joëlle qui vous répondra avec plaisir sous ce post.

 

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ANNONCE INTERVIEW JOELLE TORRES HAUDRICOURT LUNDI 26 AVRIL 2021 - dans la journée - SUR MON GROUPE FB

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

 

Bonjour les amis,

 

Hier VENDREDI 23 AVRIL 2021 j'ai réalisé ma 191ème et 192ème interviews.

 

Je vous donne rendez-vous le LUNDI 26 AVRIL 2021 (dans la journée) pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Joëlle TORRES HAUDRICOURT. A l'issue, vous pourrez poser vos questions à Joëlle qui y répondra selon ses disponibilités.

 

 

A bientôt.

 

 

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SECONDE INTERVIEW AVEC LORRAINE LAPOINTE REALISEE CE JOUR SUR MON GROUPE FB

GROUPE LECTEURS – AUTEURS :

LA PASSION DES MOTS

__________

 

 

INTERVIEW AUTEURE

Lorraine LAPOINTE

 

 

 

JM : - Bonjour à tous,

 

  • Notre amie Lorraine LAPOINTE a gentiment accepté de répondre, récemment, à mes questions.

 

Je partage donc avec vous cette interview à l'issue de laquelle vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions à Lorraine qui y répondra selon ses disponibilités.

(Petit rappel Lorraine habite à Toronto d'où décalage horaire)

 

 

 

JM : - Bonjour Lorraine

 

  • Comment vas-tu ? Es-tu prête à « passer sur mon gentil gril » ?

 

Lorraine :

Bonjour Joelle ! Tout d’abord merci pour cette belle invitation et je suis toujours prête à me soumettre aux questions de toutes sortes lorsqu’il s’agit de parler de livres et d’art, surtout lorsqu’il s’agit de mon roman.

 

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Lorraine : Comment me présenter ? Je suis une personne très versatile, communicative peut-être trop pour certains. L’expression sous toutes ses formes caractérisent ma personnalité mais surtout l’expression orale et écrite. J’aime communiquer avec les gens, être entourée, écouter aussi pour connaître l’autre. Je suis enfant unique, ça explique peut-être un peu pourquoi.

 

 

JM : - Que représente pour toi l'écriture ?

 

Lorraine. : L’écriture est le moyen d’expression par excellence. Lorsque j’étais jeune et que je voulais communiquer avec une personne, je luis écrivais. Avec la parole, il y a interruption mais avec l’écrit, la personne n’a pas le choix de prendre connaissance de la communication. Écrire c’est comme respirer, pour moi c’est aussi naturel. J’écris dans ma tête constamment jour et nuit. Parfois les mots me réveillent et je dois interrompre le sommeil pour aller les poser à l’ordinateur ou dans un carnet. J’ai commencé à écrire dès ma tendre enfance pour libérer le trop-plein, pour exprimer mes sentiments. L’écriture c’est la liberté de l’être, personne ne peut nous empêcher de poser les mots sur une feuille de papier, bien entendu dès qu’on le partage avec le monde, c’est une autre histoire. On s’expose à la critique, aux jugements favorables ou défavorables mais c’est un risque qu’on accepte de prendre lorsqu’on veut communiquer.

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans ?

 

 

Lorraine : Quand le vent soulève les coiffes, Tome 1 et Tome 2 est le premier roman publié. Il y en a bien d’autres commencés au fond de mes tiroirs avec plein d’autres écrits poétiques, pièces de théâtre et nouvelles, mais celui-ci est le premier roman mené à terme.

 

 

JM : - Sauf erreur de ma part, tu as écrit trois ouvrages à quatre mains avec Béatrix DELARUE – un recueil de poésies et, récemment, une saga histoire en deux tomes. Pourquoi ce choix et envisages-tu d'écrire dans un genre différent ?

 

Lorraine : Oui c’est exact ! Nous avons également collaboré à un recueil poétique « D’une mer à l’autre », avant les deux tomes de notre roman « Quand le vent soulève les coiffes ». Écrire à deux, c’est une aventure difficile, mais aussi tellement enrichissante. À deux, nous nous motivons et nous nous encourageons. Chacune a ses forces et elles sont mises à profit pour le bien commun de l’œuvre, surtout dans le genre que nous venons de compléter : le roman historique. Béatrix est plus terre à terre et disciplinée par sa formation tandis que moi je suis plus dans l’improvisation et rebelle. Nous formons une belle équipe !

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

Lorraine : Oui j’ai plusieurs autres projets d’écriture, je participe à un collectif de nouvelles avec un groupe d’auteurs et d’autrices du Québec qui devrait paraître ce printemps. Un autre projet de roman à quatre mains commencé avec un ami auteur du Québec, et peut-être autre chose avec Béatrix. Sur le plan personnel, j’ai des recueils de poésie qui devraient être soumis à des éditeurs mais je procrastine. Des romans commencés depuis longtemps qui mériteraient aussi d’être complétés mais…

 

 

 

JM : - Comment écris tu (carnets, cahiers, directement sur l'ordinateur) ? Quand écris-tu le jour, la nuit ?? Pendant combien d'heures ?

 

Lorraine : J’écris quand le vent s’amène et ça peut être n’importe quand. J’écris sur des bouts de papier, divers carnets et beaucoup directement à l’ordinateur. Surtout le jour, le matin très tôt mais aussi la nuit, si les mots me réveillent. La durée varie selon l’inspiration. J’écris près des cours d’eau, d’ailleurs c’est auprès du fleuve que j’ai pondu mes premiers poèmes lorsque j’avais douze ans.

 

JM : - Comment avez-vous fait, Béatrix et toi pour écrire vos ouvrages à quatre mains malgré la distance qui vous sépare ?

 

Lorraine : Nous avons bénéficié d’une résidence d’écriture dans le décor de rêve de Saorge, où nous avons pu bien entamer le roman, nous avons aussi écrit en ligne au moyen de Skype ou Messenger, au téléphone aussi, par écrit au moyen d’un texte partagé sur Word et chacune de notre côté pour certains chapitres qui concernaient chacune notre héroïne. Ce n’est pas facile mais possible !

 

 

JM : -Lorsque la situation sanitaire le permettra, aimerais-tu assister à des séances de dédicaces, rencontrer tes lecteurs et tes lectrices ? Penses-tu venir en France ?

 

 

Lorraine : J’aimerais bien revenir en France, j’y suis allée tous les ans ou presque depuis 2005, la France est chère à mon cœur, pays de tous mes ancêtres. Je m’y sens chez moi. J’ai envie de participer à des dédicaces et rencontrer les lecteurs, lectrices. Dernièrement, j’étais dans la ville de Québec en zone orange, et à chaque commerce que je visitais, je parlais de notre roman et je m’attardais plus qu’une cliente ordinaire. Comme je l’ai dit, la communication pour moi est primordiale.

 

 

 

JM : - Que penses-tu de l'édition numérique ?

 

Lorraine : L’édition numérique c’est très bien, personnellement j’aime mieux le livre version papier. Par contre, avec le numérique le livre est accessible « D’une mer à l’autre », d’un continent à l’autre, ainsi les écrits voyagent sans frontières.

 

 

 

 

JM : - A qui confies-tu la première lecture de tes manuscrits (amie, membre de ta famille, bêta-lecteur) et qui réalise les couvertures de tes livres ?

 

Lorraine : Je confie la lecture à des amis et membres de la famille, parmi eux des gens très lettrés et honnêtes. La couverture de mes livres a été conçue dans un premier temps avec une de mes photos et pour notre roman en deux tomes à partir de toiles trouvées par Béatrix dont nous avons eu la permission d’utiliser.

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire éditer tes romans ?

 

Lorraine : Soumis aux maisons d’édition et attendre que le mariage parfait se fasse.

 

 

JM : - Penses-tu que les réseaux sociaux, les blogs permettent aux auteurs de promouvoir leurs écrits ?

 

Lorraine : Les blogs et réseaux sociaux sont les meilleurs outils de promotion pour les auteurs et autrices au vingt-et-unième siècle.

 

 

JM : - Sauf erreur de ma part, outre la casquette d'auteure, tu portes également celle de comédienne, poéte, chanteuse et tu as fondé en 1980 un Forum International de poésie : « En vers, envers, en vert » que tu animes... peux-tu nous parler un peu de ces diverses fonctions ?

 

 

Lorraine : Le forum En vers, envers, en vert est devenu Café en vers, envers, en vert il n’y a pas très longtemps. Il a commencé sur les Forums Actifs où il était très populaire, il est devenu un groupe su Facebook depuis. Je l’anime toujours. J’ai une formation en Communications et Théâtre, j’ai toujours œuvré dans ce domaine sans m’y livrer à temps plein. J’ai fait plusieurs lectures avec d’autres auteurs sur la scène, interprété quelques-uns de mes personnages ici et là au cours des ans. Je chante depuis toujours mais beaucoup moins qu’avant… J’accepte dès qu’on me demande de lire des textes pour les autres.

 

 

JM : Lis-tu et quel genre ?

 

Lorraine : Je lis mais beaucoup moins qu’avant, toute jeune j’avais toujours la tête plongée dans les livres. Je ne lis pas de science-fiction, pas de thrillers, très peu le genre policier. J’aime les romans historiques, les ouvrages biographiques, la romance, les classiques bien sûr, les histoires d’ici.

 

 

JM : - Quels sont les auteurs que tu apprécies (dans le passé et dans le présent )?

 

Lorraine : Il y en a plusieurs. Dans mon enfance, j’aimais la Comtesse de Ségur car je m’amusais à déclamer tous les personnages à haute voix dans ma chambre, changeant d’accent devant mes poupées comme audience. J’aimais les classiques comme Victor Hugo, Balzac. J’ai aimé les poètes comme Baudelaire, Verlaine et Nelligan du Québec si cher à mon cœur. Un de mes écrivains préférés est Michel Tremblay, encore un écrivain de chez nous qui a décrit les gens des milieux populaires, utilisant leur langage coloré, Marie Laberge une autrice d’ici et tant, tant d’autres…

 

 

 

 

JM : - Y a-t-il dans tes livres, des personnages qui te touchent et auxquels tu t'identifies ?

 

Lorraine : Je m’identifie dans mon dernier roman à Madeleine, une des deux héroïnes, car elle est à la fois liée à sa famille, à son époux mais est aussi une femme libre qui s’exprime, qui écrit et est très indépendante d’esprit. Je m’identifie par exemple dans ma poésie à toutes ces femmes qui aiment, qui sont prêtes à aller au bout du monde pour vivre leur amour et contre vents et marées.

 

JM : - Quel est ton endroit préféré, source d'inspiration (pièce de ta maison, région, pays)

 

 

Lorraine : J’aime écrire au bord de l’eau, entendre le son des vagues et chez moi dans mon petit bureau près d’une fenêtre qui donne sur l’extérieur où j’y vois les arbres ou le parc, car je change souvent mon bureau de place. Ma source d’inspiration ce sont les gens, surtout les femmes de toutes conditions. J’examine et j’écoute parler, j’emmagasine et j’écris. Il y a plusieurs années, je me suis inspirée d’une femme que je voyais sur la rue, une clocharde et j’ai écrit plusieurs de mes personanges basés sur elle.

 

JM : - Quel film ou série TV as-tu déjà regardé plusieurs fois ?

 

Lorraine : La môme et les Choristes sont deux qui me viennent en tête.

 

 

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Lorraine : Être sur scène sous toutes les formes : lecture publique, théâtre, chanson, improvisation. Me promener au bord des cours d’eau, surtout le fleuve et la mer, lire en silence et à haute voix, communiquer et échanger avec les gens.

 

 

JM : - Si tu étais : une couleur, un animal, une fleur, un dessert : tu serais ?

 

Lorraine : Une couleur jusqu’à il n’y a pas longtemps j’aurais dit le vert mais présentement je suis dans la phase bleue. Un animal, un mouton et la fleur de lys, symbole du Québec. Un dessert, je ne suis pas très sucrée, mais je dirais la tarte aux bleuets ou fromage.

 

 

JM : -Es-tu vanille ou chocolat ? Mer, campagne ou montagne ?

 

Lorraine : Vanille. Je suis définitivement MER.

 

 

JM : - Peux-tu nous donner une de tes qualités, un défaut ?

 

Lorraine : Ma qualité c’est l’écoute et la communication, essayer de comprendre et d’aider l’autre. Un défaut, l’impatience.

 

 

JM : Si tu devais organiser un dîner littéraire quelles personnes convierais-tu à ta table ?

 

Lorraine : il me faudrait une très grande table, car trop de noms me viennent en tête, des noms d’outre-tombe et du présent.

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Lorraine : Je voudrais vous remercier pour cette belle opportunité. Ce fut très agréable.

 

JM : - Merci Lorraine pour ce très agréable moment passé en ta compagnie.

 

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