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Bonjour aujourd'hui lundi voici ma chronique concernant : "LE SECRET DE MIETTE"

« LE SECRET DE MIETTE »

Marie de PALET

Editions de BOREE

4 juin 2020

420 pages

 

 

 

Présentation

 

 

Michel a le béguin. Il continue bien à cultiver sa terre mais, depuis qu'il a croisé Miette, il n'arrive pas à l'oublier et aimerait l'épouser. Il sait que convaincre les familles respectives sera très difficile, mais qu'en est-il de Miette, la première concernée ? C'est la désillusion : le refus de Miette est clair, elle l'aime mais ne peut l'épouser. Quel secret cache cette explication confuse ?


Mobilisé pour la guerre, Michel part avec l'espoir que la distance et le temps joueront en sa faveur. À son retour, Miette est devenue la maman d'une petite Antoinette. Que s'est-il passé en son absence ?

 

 

 

L'auteure

 

La notoriété de Marie de Palet s'est développée à l'heure de la retraite, lorsqu'elle a abandonné son stylo rouge d'institutrice pour sa plume d'écrivain. Lozérienne de racines et de cœur, elle met en scène sa province d'origine dans ses livres, dans lesquels elle dévoile sa connaissance intime du monde paysan d'autrefois. Un succès mérité jamais démenti, couronné en 2019 par le Grand Prix d'honneur pour l'ensemble de son œuvre décerné par la Ligue auvergnate (prix Arverne).

 

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions de BOREE et en particulier Virginie de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Le Secret de Miette », roman de Marie de PALET auteure dont j'ai lu pratiquement tous les ouvrages tant j'aime sa plume fluide et très agréable.

 

 

 

 

Marie de PALET nous conte l'histoire de Michel, jeune paysan trentenaire qui n'est pas marié et vit avec sa mère dans la ferme familiale.

 

Un jour, Michel rencontre Miette alors âgée de 14 ans endormie sur le bord d'un chemin. Il connaît de longue date la petite qui est très sauvage et a récemment perdu sa mère. Seule avec son père Arsène, un homme taiseux, coléreux et pas commode, elle travaille dur dans la maison.

 

Michel tombe amoureux de la jeune fille mais parviendra-t-il à l'épouser et vivront-ils leur amour au grand jour ? Pour quelle raison Miette ne veut-elle pas l'épouser ?

 

 

Comme à son habitude, l'auteure décrit à merveille les paysages de la Lozère, les changements de saisons au fil du temps, la vie rude des paysans au XIXème siècle, les us et coutumes et les ragots des villageois à cette époque.

 

J'ai bien aimé ce roman du terroir émouvant qui nous rappelle que la vie de nos ancêtres, en milieu rural, n'était pas facile et qu'ils se contentaient de peu ainsi des petits bonheurs tels que les veillées au coin du feu les rendaient heureux malgré les difficultés de la vie.

 

Un bon moment de lecture qui séduira, j'en suis certaine, les amateurs du genre.

 

 

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Bonjour aujourd'hui vendredi voici ma chronique concernant "A VOS SOUHAITS !"

« A VOS SOUHAITS ! »

Martine MAGNIN

LIBRES D'ECRIRE

26 MARS 2020

142 pages

 

Présentation

 

Avec malice, bonhomie et brio, Martine Magnin se lance dans la collecte de nos souhaits : Nous allons faire vivre vos mots.

Telle est l’ambition de ce petit livre plein d’humour, de fantaisie, d’optimisme et d’humilité.

Tel est le défi de ces pages : lancer au ciel (ou dans le nuage d’Internet) une boule de souhaits, une boule de neige de désirs plus ou moins fous – un grand cri d’humanité imparfaite, mais si émouvante.

Martine Magnin vous propose ici une leçon de vie originale.

Comme a dit Jacques Brel «Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir, et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns ».

 

L'auteure

 

« Quelques mots sur ma personne : Passionnée de philosophie, de psychologie et de sémantique. Après une carrière dans la Communication et les Relations Presse, puis le commerce des Antiquités, je laisse s’exprimer mon goût pour l’écriture. L'humain est au coeur de mes écrits.

Petite fille, fille, nièce, et sœur d’écrivains édités et reconnus chacun dans un secteur d’écriture très différent. Mariée, mère, grand-mère, je partage ma vie entre Paris et la Provence, avec une nette préférence pour cette dernière »

 

 

Mon avis

 

Je remercie Martine MAGNIN pour l'envoi, en service de presse, de son ouvrage « A vos souhaits ! ». Etant une fan inconditionnelle de cette auteure, dont j'ai lu pratiquement tous les ouvrages, j'ai retrouvé avec plaisir la plume fluide et précise de Martine.

 

 

Dans ce récit, l'auteure analyse un grand nombre de genres de vœux dont nous avons, un jour ou un autre, déjà espéré qu'ils se réalisent.

Bien que nuancés et variés, allant des vœux traditionnels aux souhaits personnels, familiaux, secrets, sincères ou hypocrites, les plus fous.. tous ont un fond positif et expriment l'espoir.

 

C'est donc avec son humour habituel que Martine MAGNIN, après avoir à mon humble avis, effectué de multiples recherches, nous livre les « dessous des souhaits ».

 

J'ai beaucoup apprécié notamment la référence faite à Jacques BREL, ce grand chanteur, bien trop tôt disparu..

 

J'ai vraiment passé un très bon moment de lecture avec les mots de Martine MAGNIN qui a encore une fois réussi à me captiver et j'ai ainsi dévoré son livre en une soirée !

 

En conclusion et en réponse au titre de l'ouvrage je répondrai tout simplement : « Merci Martine ».

 

 

 

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ANNONCE INTERVIEW AUTEURE PATRICIA RAPPENEAU VENDREDI 4 SEPTEMBRE 2020 A 14 H SUR MON GROUPE FB

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

 

 

Bonjour les amis,

 

Ce jour vendredi 28 août 2020 j'ai réalisé ma 145 ème interview avec un auteur du groupe qui a accepté de se soumettre à mes questions.

 

Je vous donne rendez-vous le vendredi 4 septembre 2020 à 14 H 00 pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Patricia RAPPENEAU. A l'issue, vous pourrez poser vos questions à Patricia qui y répondra PLUS TARD selon ses disponibilités.

 

 

A vendredi.

 

 

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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC MARIE NOCENTI SUR MON GROUPE FB

INTERVIEW AUTEURE

Marie NOCENTI

 

 

JM : - Bonjour à tous

 

⁃ Notre amie Marie NOCENTI a gentiment accepté, récemment, de se soumettre à mes questions.

 

Je partage donc avec vous l'interview que j'ai réalisée avec Marie, à l'issue de laquelle, vous pourrez, si vous le souhaitez, poser des questions auxquelles elle répondra PLUS TARD selon ses disponibilités.

 

 

 

JM : - Bonjour Marie

 

⁃ Comment vas-tu ? Es-tu prête à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Marie : Bonjour Joelle, bonjour à vous tous ! Je vais très bien, je te remercie. Je suis en vacances et je vais enfin pouvoir souffler un peu. Je suis très honorée de répondre à cette interview et fin prête à « subir tes questions ».

 

 

JM : - Question habituelle mais incontournable : peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Marie : J’habite près d’Avignon et je suis enseignante en maternelle. J’écris depuis 2009 mais je n’ai osé me lancer qu’en 2016 grâce à la plate-forme Librinova avec la première édition en numérique de « Le sourire d’un ange ». Un an plus tard, je volais de mes propres ailes sur Amazon avec une deuxième édition de ce roman avec une version broché en plus. Puis j’ai eu la chance de signer un contrat aux Editions Plon grâce à mon meilleur ami Denis Jacopini, avec qui j’ai coécrit un essai sur les arnaques Internet. Dès lors, tout s’est enchaîné puisque six mois plus tard, je signais avec ISEditions pour trois romans.

Quand je n’écris pas, je lis pour le plaisir ou pour me documenter afin de préparer mes prochains romans. Petite fille déjà, je lisais en cachette tard le soir, cachée sous les couvertures avec sa lampe de poche. Le premier livre qui m’a donné véritablement le goût de la lecture fut « Alice et la bague d’onyx » offert à mes six ans ; je l’ai relu sept fois à l’affilée et j’ai ensuite acheté toute la collection. J’ai grandi avec Jules Verne, Jack London, Mary O’Hara, ce qui explique mon appétence pour les grands espaces sauvages et les randonnées au cœur de la nature.

Adolescente, j’écrivais de courts récits, que je ne finissais jamais, puis j’ai arrêté d’écrire quand je suis devenue maman et enseignante, faute de temps.

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans ?

 

Marie : « Le sourire d’un ange » est une romance qui traite du sujet difficile de la reconstruction après un deuil. Deux êtres brisés vont se rencontrer par l’intermédiaire d’un enfant et découvrir que la vie peut offrir de beaux cadeaux en dépit des épreuves, et qu’une seule rencontre peut bouleverser un destin. Au-delà de l’histoire inspirée de faits réels dans ma famille, j’y fais l’éloge de la femme sauvage, de la louve qui sommeille en chacune de nous. J’y donne des clés pour dépasser l’épreuve difficile de la perte d’un être cher, mais cela peut aussi s’appliquer à la fin d’une relation ou d’une amitié, et puiser au cœur de notre être profond la capacité de résilience qui nous permet de surmonter la douleur de l’absence.

« Cyberarnaques, s’informer pour mieux se protéger » est un essai qui reprend sous forme de courtes nouvelles les 15 arnaques Internet les plus répandues et qui font encore de trop nombreuses victimes aujourd’hui. A la fin de chaque récit d’une dizaine de pages, nous donnons les clés pour reconnaître une arnaque et décrypter les procédés des pirates afin de se protéger. C’est une mine de conseils, abordable pour les 10/90 ans.

« Dies Irae Les larmes de sang » est un roman d’aventures historique qui se déroule au lendemain du massacre des Sioux à Wounded Knee en 1890. Ce roman m’a demandé deux ans de recherche et de préparation pour décrire le plus précisément possible les rites Lakotas. Outre l’histoire d’amour compliqué entre un rancher blanc et une femme Lakota qui se termine tragiquement, j’aborde le problème du racisme, du métissage, de la quête identitaire et de la double culture en cette fin de siècle alors que les amérindiens ont été parqués dans des réserves et contraints d’abandonner leur culture, leur langue et leurs rites.

« Au-delà des collines », mon roman à paraître cet été, est en réalité le premier roman que j’ai écrit en 2009, resté au fond d’un tiroir en attendant patiemment son heure. Alors que nous traversons toujours la pandémie du Covid-19, il s’inscrit dans cette lignée de roman postapocalyptique où des survivants tentent de reconstruire un monde meilleur après une terrible pandémie qui décime 99% de la population mondiale. « Au-delà des collines » est une fresque sauvage qui induit une réflexion sur les fondements des sociétés des pays riches et la démesure de notre civilisation.

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en dire quelques mots ?

 

Marie : Actuellement, j’écris un recueil de nouvelles à temps perdu entre deux corrections et la rédaction de la biographie d’une amie aventurière qui paraîtra en 2021. J’adore écrire des nouvelles, cela me permet d’être toujours dans un processus créatif lorsque je suis plongée dans les corrections et les relectures d’un manuscrit à paraître. On est sur du court terme et du coup, c’est beaucoup moins prenant qu’un roman, ça s’écrit vite sans qu’on ait besoin de réfléchir de façon approfondie à la psychologie des personnages ou à la description des lieux.

Mes projets à venir sont très nombreux et je ne sais pas si j’aurai le temps d’en venir à bout dans cette vie ! J’ai un roman d’heroic-fantasy à terminer, un polar psychologique sur les pervers narcissiques, un roman jeunesse sur le harcèlement scolaire destiné aux 5/10 ans, illustré par une jeune femme de talent, l’histoire vraie d’une femme pirate peu connue et la biographie de ma grand-mère italienne qui me tient particulièrement à cœur et qui bouclera certainement ma carrière d’écrivain.

 

 

 

 

JM : - Que représente pour toi l'écriture ?

 

Marie : C’est une bulle dans laquelle j’oublie les tracas de la vie quotidienne et où je me retrouve face à moi-même. L’écriture me permet aussi d’aborder des sujets qui me tiennent à cœur, comme les violences faîtes aux femmes, la déforestation, le saccage des ressources naturelles, la destruction des espaces naturels au nom du dieu profit et du dieu argent, la surconsommation, l’égocentrisme et les incivilités des gens au quotidien (ma région bat tous les records, c’est devenu réellement insupportable !)

 

JM : - Où trouves-tu l'inspiration pour créer les protagonistes de tes romans ?

 

Marie : Mes inspirations sont très diverses et prennent leurs sources dans mes rêves mais aussi dans la vie quotidienne. Exceptée ma romance qui est beaucoup plus personnelle, inspiré de faits réels dramatiques dans mon entourage, mon imaginaire débordant est nourri de mes propres lectures et de mes expériences. Un article de presse, un fait divers et hop, une étincelle s’allume dans mon esprit et mon histoire se déroule toute seule. J’ai des cahiers noircis de synopsis ! Mes lectures m’influencent particulièrement. Ainsi, j’écris des romans d’aventures car je lis beaucoup de romans d’aventures. J’aime la littérature qui m’évade, me fait rêver, palpiter et découvrir de nouvelles contrées. Mais je vous avoue que la plupart de mes histoires me sont révélées par l’entremise de mes rêves. J’ai toujours un bloc-note et un stylo au pied de mon lit pour noter mes idées nocturnes avant qu’elles ne s’effilochent au réveil.

Je trouve aussi l’inspiration créatrice dans la musique. Tout au long du processus d’écriture, j’écoute du métal symphonique (Nightwish, Epica, Within Temptation, Delain, Xandria). Ce genre de musique est l’idéal pour écrire des scènes d’action. Portées par le rythme trépidant, ma « plume » et mon imagination s’enflamment et s’envolent vers des rivages inconnus. J’ai mon propre espace dédié à l’écriture. Mon bureau est lumineux et cocooning car j’y passe des heures. J’utilise aussi des huiles essentielles zen et je pratique la méditation plusieurs fois par semaine pour me détendre et me mettre dans un état d’esprit propice à l’écriture.

 

JM : - Si ma mémoire est bonne, tes ouvrages ont deux thèmes différents : “western – indiens” et “drame contemporain”. Pourquoi ces choix et envisages-tu d'écrire dans un autre registre ?

 

Marie : Mes romans traitent de sujets très différents car j’écris selon mes coups de cœur ou mes rencontres et je refuse de me laisser enfermer dans un genre. Je m’en lasserai très vite. Je ne pourrai pas écrire du polar ou de la romance toute ma vie ! Je suis une touche à tout et j’aime les nouvelles expériences. Les obstacles deviennent des défis, et de ce fait m’amènent à me surpasser. Ainsi, pour « Cyberarnaques », j’ai dû apprendre par moi-même à écrire une nouvelle car je n’avais jamais expérimenté ce genre. J’étais morte de trouille car l’enjeu était de taille : un contrat avec les éditions PLON. Dans la semaine, j’ai lu toutes les nouvelles que j’avais dans ma bibliothèque pour m’en imprégner. Et je ne le regrette pas. L’expérience a été très formatrice, à la hauteur des exigences du directeur de la publication. Depuis, j’y ai pris goût ! J’ai presque terminé mon recueil. En revanche, je sais que je ne me lancerai jamais dans la poésie ou le théâtre qui ne m’attirent pas particulièrement, bien que j’apprécie de lire des recueils de poésie.

 

JM : Comment procèdes-tu pour écrire (carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?

 

Marie : J’ai tout expérimenté ! Dans l’ordre, le désordre, parfois en simultané !!! Les cahiers, la tape directe à l’ordinateur (idéale pour les nouvelles), les fiches pour les profils psychologiques des personnages (indispensables quel que soit la façon d’écrire), la dictée à mon Note sur le smartphone, les bouts de papier volants. Lors d’un salon, un collègue auteur m’a donnée une astuce que je partage volontiers avec ceux qui écrivent encore à la main dans des cahiers et je vous assure que cette idée est génialissime ! Depuis, j’écris uniquement sur les pages de droite et je laisse libre la page de gauche pour y jouter les notes ou les rajouts. Cela évite les gribouillages, les astérisques à répétions qu’on n’arrive plus à relire le mois suivant et les papiers volants ou scotchés dans tous les coins du cahier.

 

JM : - A qui confies-tu la première lecture de tes manuscrits (amie, personne de ta famille, bêta-lecteur) ?

 

Marie : Je confie la lecture des premiers chapitres à une amie qui lit beaucoup et me retourne une analyse très fine et objective en dépit de notre amitié. Ma fille est sans pitié et a un œil de lynx ainsi que des idées de génie mais elle est trop occupée par ses études pour relire tout un roman. Elle m’aide pour les nouvelles uniquement. Sinon, j’ai la chance d’avoir une correctrice extraordinaire chez ISEditions qui m’a appris notamment à me détacher de mon récit et à prendre du recul pour me placer en correctrice et non en écrivaine lors des corrections.

 

JM : - Que ressens-tu lorsque tu écris le mot FIN ?

 

Marie : Une perte terrible. Une amputation d’une part de mon être. Non que je m’identifie au personnage principal mais les mots créent une intimité avec l’héroïne que l’on connait parfois bien mieux que soi-même. Je l’ai accompagnée au fil des pages, je l’ai vue et faite souffrir, je l’ai rendue heureuse, j’ai eu peur pour elle et avec elle. Toutes ces émotions sont tranchées net avec ce mot FIN. Le plus redoutable a été la fin de « Dies Irae Les larmes de sang ». Il m’a fallu des jours pour m’en remettre et passer à autre chose. Une part de moi imprègne ce roman. Il faut dire que j’y ai consacré 4 ans de ma vie, sans jamais m’en lasser.

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement et où ?

 

Marie : Les prochaines séances reprennent en septembre. Je ne fais aucune séance de dédicace pendant les vacances scolaires que je consacre exclusivement à ma famille. Pour l’instant, je suis officiellement inscrite aux salons de Marignane le 19/09, de Valence le 27/09, de Bouillargues le 03/10 et je suis en attente de réponse pour d’autres dates. Le covid-19 a tout chamboulé et de nombreux salons ont été reportés à des dates ultérieures.

 

JM : Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?

 

Marie : Oui, je suis sensible dans la mesure où une critique négative nous renvoie à nos doutes et nos incertitudes mais c’est une aide inestimable pour progresser et améliorer nos textes. Les blogs et les réseaux sociaux sont une vitrine incontournable pour les auteurs autoédités ou édités comme moi dans une petite maison d’édition indépendante qui dispose de peu de moyens humains. Parallèlement à l’écriture, je dois aussi gérer ma communication, mes séances de dédicace, les recherches de SP, les inscriptions aux salons. Toutes ces activités sont extrêmement chronophages et me laisse finalement très peu de temps pour échanger sur les réseaux sociaux.

 

JM : - Que penses-tu de l'édition numérique ? (avantages – inconvénients)

 

Marie : Je suis mitigée car je suis personnellement très attachée au livre papier pour plusieurs raisons, telles soutenir les libraires indépendants, renifler les bons vieux livres d’occasion à l’odeur si particulière, faire des annotations au stylo ou souligner des passages pour les retrouver d’un coup d’œil, effeuiller les pages tout en lisant (ce qui agace fortement ma moitié), et qui sont autant d’inconvénients à reprocher à l’édition numérique car ces choses sont impossibles à réaliser avec un écran, à part sauter plusieurs pages d’un coup !

Cependant, l’édition numérique reste un atout pour les auteurs désirant publier leurs écrits et qui essuient refus sur refus de la part des ME ou pour ceux qui veulent rester indépendants. De plus, elle est très avantageuse pour les lecteurs qui n’ont pas les moyens de se payer un livre broché grâce à des livres numériques à partir de 0,99 €, voire gratuits pour certains (quoique les versions numériques des auteurs connus sont plus chères que les éditions poches !). Les petits éditeurs ont saisi les avantages de concilier les deux formats, comme mon éditeur qui propose la version numérique à 1pour l’achat du broché, téléchargeable au paiement en attendant la réception du livre papier.

L’édition traditionnelle et numérique sont tout aussi importantes l’une que l’autre, voire se complètent, et je suis persuadée que l’édition papier a encore un bel avenir.

Personnellement, je possède une kindle mais je l’utilise uniquement lors des longs trajets en voiture ou durant mes insomnies, et j’y télécharge uniquement des œuvres de mes amis FB autoédités. Le reste du temps, je lis en format papier.

 

JM : - Quels sont les auteurs qui t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Marie : Jules Verne, Jack London, Caroline Quine, Mary O’Hara, René Barjavel, Bernard Clavel, J.R.R. Tolkien, Stephen King et tant d’autres.

 

JM : Lis-tu ? Si oui quel genre ?

 

Marie : Je lis tous les genres mais j’ai une prédilection pour les romans d’aventures, les romans historiques (moyen-âge, renaissance), les polars nordiques, le fantastique et l’heroic-fantasy. Grâce à un couple d’amis passionnés de lecture (leur bibliothèque contient plus de 5000 ouvrages ! Le rêve !!!!), j’ai découvert de nouveaux horizons littéraires. Mes livres préférés que je lis et relis sans jamais me lasser sont « Le seigneur des anneaux » de J.R.R. Tolkien, « Les bannis et les proscrits » de James Clemens, « Le bal des louves » de Mireille Calmel, et tant d’autres livres... Je suis une boulimique de lecture et malgré mes bonnes résolutions, ma PAL grandit plus vite qu’elle ne diminue. Aujourd’hui encore, je suis revenue de chez mon libraire préféré avec 4 livres de poche !

 

JM : - A quelle époque aurais-tu aimé vivre ?

 

Marie : J’aurai aimé voyager dans le temps et étudier toutes les époques comme les historiens aventuriers dans le livre de Connie Willis « Blitz» mais j’ai une préférence pour la préhistoire, le haut moyen-âge et la renaissance.

 

JM : En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Marie : En premier, je dirai la lecture. Je lis environ un à deux livres par semaine. Puis la marche en pleine nature. Je pratique la petite randonnée mais aussi les randonnées dans les hautes vallées sauvages des Alpes.

 

JM : - Quel est ton proverbe favori ?

 

Marie : Hum j’en ai un tas mais celui qui me vient immédiatement à l’esprit est un proverbe amérindien : « « Quand le dernier arbre aura été abattu, Quand la dernière rivière aura été empoisonnée, Quand le dernier poisson aura été péché, Alors l’homme blanc s’apercevra que l'argent ne se mange pas »

 

JM : - Si tu devais organiser un dîner littéraire, qui inviterais-tu à ta table ?

 

Marie : J’inviterai les romanciers cités plus haut : Jules Verne, Jack London, Caroline Quine, Mary O’Hara, René Barjavel, Bernard Clavel, J.R.R. Tolkien, Stephen King, puis Virginie Grimaldi, Mireille Calmel, Henning Mankell, Jussi Adler Olsen, Arto Paasilinna, Paulo Coelho et Eric-Emmanuel Schmitt. Cela fait beaucoup de monde mais j’ai un immense jardin !

 

JM : - Quel mot te définit le mieux ?

 

Marie : Persévérance

 

JM : - Si tu étais un fruit, une couleur, une fleur, un animal ? Tu serais :

 

Marie : J’adore tous les fruits !! Mais si je dois en choisir un, je dirai le melon. Une couleur ? Le bleu, dans toutes ses nuances. Une fleur seulement ? Je m’émerveille devant toutes les fleurs !! Sauvages ou cultivées, avec une prédilection pour les fleurs blanches. Mais s’il faut faire un choix, entre la rose et la fleur de l’épiphanie, mon cœur balance… Un animal ? Sans hésitation aucune le loup !

 

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Marie : Je te remercie pour ce moment de partage et je te félicite pour la gestion de ce groupe où règne une excellente ambiance. C’est mon groupe préféré, bien que je regrette de ne pouvoir participer davantage aux échanges faute de temps.

 

JM : - Merci Marie pour ce très agréable moment passé en ta compagnie.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Marie qui y répondra sous ce post.

 

 

https://www.facebook.com/people/Marie-Nocenti/100012278014059

https://www.marienocenti.com

 

 

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Bonjour aujourd'hui jeudi voici ma chronique concernant : "CAPITAINE AU COEUR D'OR"

« CAPITAINE AU COEUR D'OR »

Alain ARNAUD

BOD Editeur

10 juillet 2020

208 pages

 

Présentation

 

Belle-Ile-en-mer, vers la fin du vingtième siècle. Joss est fils de fermiers. Au seuil de ses vingt-cinq ans, il se remémore son entrée dans l'adolescence et sa relation avec Pierre Le Foll, un capitaine au long cours à la retraite venu s'installer près de la ferme familiale. Pierrot est arrivé sur l'île avec sa sagesse et sa part de mystère, sa grande expérience de navigateur et ses zones d'ombre. A treize ans, le lien fondateur que Joss va entretenir avec le capitaine lui ouvre grand les horizons et la fenêtre sur les rêves. Sous l'oeil attentif de son mentor, il forge sa personnalité sur un chemin balisé de lectures et de chimères qui brillent avec l'éclat de l'or, confronté à l'éternelle rivalité entre valeurs morales et matérielles. Le récit, par moment aux allures de conte, met en exergue la quête propre aux personnages, leurs sentiments et leurs espoirs, la force étonnante de l'amitié face aux obstacles. Depuis le cimetière où les souvenirs l'ont rattrapé, Joss entraîne le lecteur dans ses rêveries et la traversée des embûches semées sur sa route.

L'auteur

Alain ARNAUD vit à Hyères-Les-Palmiers, dans le Var. Après une expérience professionnelle diversifiée : ingénieur en aéronautique, pilote d'avion, diplomate en ambassades de France, enseignant puis conseiller en gestion de patrimoine, il revient à la littérature. "Capitaine au coeur d'or" est son troisième roman.


Mon avis

Je remercie Alain ARNAUD pour l'envoi, en service de presse, de son dernier roman « Capitaine au coeur  d'or». J 'ai ainsi pu découvrir la plume fluide et précise de cet auteur. Je le remercie également pour la très gentille dédicace qui m'a beaucoup touchée.


 

Alain ARNAUD nous emmène à Belle-Ile-en-mer où nous faisons connaissance avec Joss, fils de fermiers, âgé de 25 ans. Les souvenirs de son adolescence lui reviennent alors en mémoire..


 

L'auteur nous conte le destin de ce jeune homme, sa rencontre avec Pierre, capitaine au long cours, retraité, solitaire et mystérieux, en quête d'identité et rejeté par les habitants de l'île qui le considèrent comme un étranger, les liens d'amitié qui vont se tisser entre le vieil homme et le garçon de 13 ans.


 

Joss est fasciné par Pierre qui, au fil du temps, lui transmet sa passion pour la lecture, le fait rêver de voyages, d'aventures, de pirates, de trésors lorsqu'il évoque avec lui des auteurs tels que R.L. Stevenson, J. London et J. Verne.


 

Alain ARNAUD décrit à merveille les paysages de Belle-Ile-en-mer et le lecteur visionne aisément de magnifiques images, sent les embruns, entend le son des vagues sur les rochers et perçoit la chaleur du soleil.. un vrai dépaysement par les mots.


 

L'histoire est belle, intéressante et fort bien écrite. Les personnages sont attachants et authentiques.


 

J'ai beaucoup aimé cet ouvrage empli de douceur et de poésie qui aborde, outre l'amitié, la quête des origines, le labeur des agriculteurs, la vie sur une île et celle des navigateurs marins.


 

Un très bon moment de lecture et d’évasion.


 


 

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Bonjour aujourd'hui lundi voici ma chronique concernant : "LE ROI D'ANGOISSE"

« LE ROI D'ANGOISSE »

Christine MACHUREAU

Les Editions du 38

4 juin 2020

347 pages

Présentation

 

Entre Charles VII et le dauphin Louis, c’est la guerre. Une guerre larvée, rampante, alimentée par une haine sans nom. Entourés de centaines d’espions, ils se promettent toujours une affection traîtresse, hypocrite. Tous les coups sont permis.

Dans cette cuve ardente où l’on brûle sur un claquement de doigts, Thomas, le barbier-chirurgien, s’est fourvoyé. Le pouvoir absolu piétinera-t-il sa famille ? La sorcellerie va-t-elle les détruire ou les aider ? C’est Gertrude, sa femme, qui prendra ce chemin à destination des enfers.

Thomas et Gertrude, tombés par hasard dans cette soupe méphistophélique, pourront-ils sauver leurs enfants, leurs biens, leur réputation, leur vie ? Ou se perdront-ils corps et biens, balayés par des nécessités qui les dépassent, effacés par le vent de l’Histoire ?


À travers le destin de ce couple dont on partage le quotidien, l’auteure nous initie à l’aspect intime de cette hostilité qui dura vingt-cinq ans entre Charles VII et son fils Louis, futur Louis XI. Elle y ajoute les prémices d’une sorcellerie qui a toujours eu droit de cité chez les grands de ce monde, aux recueils peu usités, mais totalement pérennes.

Dans ce roman encore une fois magnifiquement mené, Christine Machureau renoue avec le Moyen-Âge dans lequel elle nous avait plongés avec sa saga Mémoire froissée.

 

L'auteure

 

L'auteure par elle-même :
Née en 1946, nourrie à la bouillie américaine, des études classiques, une tentative (non transformée) de faculté de pharmacie, deux maris, trois enfants, trois petits-enfants, un cancer, deux tatouages et déjà deux romans de publiés. Passionnée d’Histoire avec un grand H, de voyages, Christine Machureau a vécu pendant huit ans, huit ans de parenthèse, huit ans de silence, seulement troublé par le ressac de la barrière de corail, sur une île au milieu du Pacific Sud, au sein d’une ethnie, les Maoris, qui vécurent isolés du monde pendant plus de mille ans. Rattrapés par le vingtième siècle, ils durent, en cent cinquante ans, échanger les pirogues contre des 4X4 japonais. La distorsion écartelante entre l’âge du coquillage et celui du frigo américain a créé une société qui échappe à notre logique, parfois même à notre entendement. Il faut donc de l’humilité pour aborder ces populations et de l’affection pour les comprendre.

Source : http://www.auteurs-numeriklivres.com/post/8990899191/christine-machureau-auteur

 

 

Mon avis

 

Je remercie Christine MACHUREAU de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, son dernier roman « Le Roi d'angoisse ». Etant une fan inconditionnelle de cette auteure dont j'ai lu un grand nombre d'ouvrages, je me suis empressée de commencer ce livre dont la couverture et le titre m'avaient intriguée.. Je la remercie également pour la gentille dédicace qui m'a beaucoup touchée.

 

La férue d'Histoire que je suis n'a pu qu'être séduite par les mots de l'auteure et par cet aspect de l'Histoire que je ne connaissais pas.

 

Christine MACHUREAU nous transporte en 1450 à l'époque où le Dauphin Louis XI est en conflit avec son père le Roi Charles VII et aspire à détrôner ce dernier au plus vite..

 

Nous partons en Suisse où nous faisons connaissance avec Thomas, barbier-chirurgien et son épouse Gertrude, couturière. Ils vivent tranquillement avec leur fille Sybille jusqu'au jour où, de crainte d'être accusés de sorcellerie, ils sont contraints de tout quitter et rejoignent le Dauphiné aspirant à une nouvelle vie, aisée bien sûr, parmi les grands seigneurs de l'époque.

 

Nous découvrons donc le destin de Thomas et Gertrude, personnages sympathiques, courageux et instruits qui se retrouvent pris au piège dans les mailles du pouvoir.

J'ai beaucoup aimé ce roman très intéressant, documenté et écrit, mêlant l'Histoire de notre pays à celle d'un couple vivant au Moyen-Age, entre complots, espionnages, sorcellerie.

 

Je vous recommande cet ouvrage que j'ai lu pratiquement d'une traite tant j'avais hâte d'en connaître le dénouement et refermé à regret comme tous les livres de cette auteure.

 

Merci Christine MACHUREAU pour ce très bon moment de lecture.

 

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Bonjour aujourd'hui samedi voici ma chronique concernant : "SISTA"

« SISTA »

Kim Chi PHO

Editions LEMART

30 janvier 2020

217 pages

 

Présentation

 

Rwanda, 1994. Ghislaine a deux buts : mettre au monde un enfant qui ne montre aucun signe de vie et quitter l’Afrique. Elle profite alors du génocide pour s’enfuir et se réfugier en Belgique, un pays qui lui est étranger.

Son passé est douloureux, son présent est ponctué de galères, et son avenir est aussi sombre qu’une nuit sans lune. Pas un jour ne passe sans qu’elle ne repense à son crime épouvantable, à son secret le plus enfoui.

Son entourage trouvera-t-il le courage de lui pardonner ? Et vous, pourriez-vous comprendre son geste ?

 

 

L'auteure

 

Auteure belge, aux origines sino-vietnamiennes, Kim Chi Pho a grandi entre la Belgique et l'Australie et vit à Paris depuis 2005. Directrice financière pendant vingt-cinq ans, elle se consacre à présent corps et âmes à l'écriture.

 

 

Mon avis


Je remercie Kim Chi PHO et les Editions LEMART pour l'envoi, en service de presse, de « SISTA ». J'ai ainsi pu découvrir la plume fluide et alerte de cette auteure.

 

Dès les premières pages, l'auteure nous plonge dans le vif du sujet et nous apprenons qu'un meurtre atroce a eu lieu à Kigali au Rwanda. Nous sommes en 1994 en plein génocide.

 

Ensuite, nous faisons connaissance avec Ghislaine une jeune africaine qui, après avoir accouché d'un garçon mort-né, enlève une petite fille. Notre héroïne décide de fuir ce pays et toutes ces violences afin de s'offrir une nouvelle vie avec ce bébé qu'elle considère comme son propre enfant.

 

Kim Chi PHO nous emmène donc en Belgique et en Angleterre et nous découvrons le destin ô combien tumultueux de Ghislaine et en parallèle celui de Charles que la jeune femme a croisé à Kigali et dont la vie semble liée à la sienne...

 

L'histoire est fort rythmée et le suspense bien mené tient le lecteur en haleine. Il faut dire que Kim ne mâche pas ses mots et décrit les faits de manière crue mais tellement vraie que l'on ne peut s'empêcher soit de trouver attachants les protagonistes de son roman, soit de les détester.

 

J'avoue avoir eu à certains moments des frissons, une angoisse et mal au cœur face à certaines scènes de violence qui m'ont révoltée et resteront dans ma mémoire mais malgré tout j'ai gardé l'envie de connaître le dénouement de cette histoire.

 

Elle aborde avec brio un grand nombre de thèmes tels que l'amour et l'amitié, l'immigration, le sexe, l'adoption, les violences conjugales, le pardon, la résilience..

 

J'ai beaucoup aimé ce roman très bien écrit, émouvant, bouleversant et empli d'espoir, qui reflète bien ce qu'une mère est capable de faire par amour pour ses enfants et le combat des femmes face aux violences.

 

Je recommande donc cet ouvrage aux amateurs du genre qui, comme moi, passeront un bon moment de lecture.

 

 

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ANNONCE INTERVIEW AUTEURE MARIE NOCENTI VENDREDI 28 AOUT 2020 18 H SUR MON GROUPE FB

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

Bonsoir les amis,

Ce soir vendredi 21 août 2020 j'ai réalisé ma 144 ème interview avec un auteur du groupe qui a accepté de se soumettre à mes questions.

Je vous donne rendez-vous le vendredi 28 août 2020 à 18 H 00 pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Marie Nocenti. A l'issue, vous pourrez poser vos questions à Marie qui y répondra en direct ou plus tard selon ses disponibilités.

A vendredi.

 

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INTERVIEW REALISEE CE SOIR AVEC SYLVAIN YARDIN, auteur et responsable EDITIONS ETHEN SUR MON GROUPE FB

INTERVIEW Sylvain YARDIN, auteur et

Responsable Editions ETHEN

___________

 

Notre ami Sylvain YARDIN a gentiment accepté, récemment, de se soumettre à mes questions et je partage donc cet entretien sous ce post.

 

A l'issue vous pourrez, si vous le souhaitez, poser des questions à Sylvain qui y répondra en direct ou plus tard selon ses disponibilités.

 

 

 

Bonjour Sylvain,

 

JM : - Comment vas-tu ?

 

Sylvain : Bonjour, je vais très bien merci. J'ai la chance d'avoir pu déménager récemment dans une nouvelle région ou l'air est pur. Une nouvelle ville qui me permet de me ressourcer et d'avancer avec encore plus d'idée.

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Sylvain : Bien sur, j'ai 35 ans et suis originaire de Marseille. Désormais, je suis un haut savoyard. Avant de trouver ma voie dans la littérature et l'écriture, je suis passé par de nombreux métiers comme patissier, vendeur, barman, animateur d'atelier d'écriture.

 

 

JM : - Comme tu as plusieurs casquettes, je vais tout d'abord te poser certaines questions concernant ton métier d'éditeur puis d'auteur.

 

JM : - Peux-tu nous présenter ta maison d'édition ?

 

Sylvain : Les Editions Ethen à été créé, il y a un peu plus de deux ans. Suite à des mauvais souvenirs avec mes anciens maisons d'éditions, on m'a dit : « Pourquoi ne pas ouvrir ta propre ME », après réflexion ma réponse fut rapide : « Pourquoi pas ». En une soirée, nous avons créé la maison d'édition, trouver son nom et même le logo. Et depuis, c'est une très belle aventure.

 

 JM : - Pourquoi avoir choisi d'appeler ta maison d'édition “ETHEN” ?

 

Sylvain : Pourquoi Ethen. En réalité, j'ai toujours aimé écrire mais également chanter. J'ai sorti plusieurs albums, donner de nombreux concert et mon pseudonyme en tant que tel est “Seth Eden”. J'ai voulu faire un mix des deux pour donner un nom à ma ME.

 

JM : - Quelles sont les missions d'un éditeur et comment se déroule une journée type aux Editions ETHEN ?

 

Sylvain : La journée se déroule en traitant tous les mails. Puis tous les traitements des commandes, réalisation des factures, faire la mise en page de l'ouvrage, envoi des manuscrits au comité de lecture suivi d'une relation entre l'auteur(e) et la graphiste pour leur couverture soit à leur image, ce qui est essentiel pour moi. Puis par la suite, mise en ligne du livre sur toutes les plateformes et on finit par la promotion.

 

 

JM : - Combien as-tu de collaborateurs et quelles sont les tâches qui leur sont confiées ?

 

Sylvain : Nous avons une quinzaine de personnes dans le comité de lecture. Entre 4 et 5 par collection. Puis nous avons un partenariat avec Lynea Bijoux pour la réalisation graphique et de nombreux chroniqueurs

 

 

JM : - Comment as-tu fait pour trouver les membres de ton comité de lecture ?

 

Sylvain : Rien de plus simple, un petit appel sur la page officielle des Editions Ethen et on reçoit des propositions que l'on valide ou pas.

 

 

JM : - Dans le cas où des chroniqueurs, blogueurs seraient intéressés par les ouvrages de ta maison d'édition, comment doivent-ils procéder pour présenter leur candidature ?

 

Sylvain : Il suffit d'envoyer un mail en indiquant : « Proposition de partenariat »

Il faut inclure une bio, un logo et les liens des chroniques. Je ne refuse personne car j'estime plus il y a de chroniques mieux c'est pour l'auteur et son ouvrage. La visibilité est importante.

 

 

 

 

 

JM : - Sur quels critères choisis-tu les manuscrits à publier et combien de textes lis-tu par mois ?

 

Sylvain : Le comité de lecture ont une fiche de lecture à remplir pour chaque ouvrage dont les critères sont :

  • Grammaire, orthographe, vocabulaire

  • Style de l'écriture : agréable, pesant, scolaire...) et dialogue

  • Originalité du texte et cohérence

  • Crédibilité et intérêt du texte

  • Les personnes et lieux (s'ils sont bien décrits...)

  • Remarques supplémentaire

  • Et décision de parution

 

 

JM : - Quelles relations entretiens-tu avec tes auteurs ?

 

Sylvain : J'ai une très bonne relation avec les auteurs. J'essaie d'être le plus maximum disponible que ce soit par mail ou par téléphone. Et quand, nous faisons des salons du livre, c'est fou rire assuré. Je n'aime pas la posture auteur-éditeur. C'est ce qui fait également la différence chez Ethen

 

 

 

 

JM : - Peux-tu nous parler maintenant de tes ouvrages ?

 

Sylvain :  J'ai écris mon premier recueil y'a 10 ans « Le pouvoir des maux » puis « Des maux sur mes mots ». Ensuite, il y a eu livre de nouvelle réalisée par des élèves de lycée dont j'ai retravaillé tous les textes. Nous avons même reçu le 3e prix Alain Fournier en 2015. Par la suite, il y a eu « Les maux de la tolérance » qui traite de l'handicap dont j'ai eu le plaisir que ce soit Sophie Cluzel, secrétaire d'Etat chargée des personnes en situation de Handicap qui a réalisée la préface. Le petit dernier s'intitule « Le pouvoir des maux » ou je traite de tolérance, de racisme, des addictions, de l'homophobie et d'autres sujets. Ah oui, j'allais oublié, nous avons avec un lycée réalisé un livre pour enfant « (Ra)contes-moi une histoire de monstres..., un livre qui contient 7 contes philosophiques destinés pour 4-8 ans.

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

Sylvain : Je suis actuellement sur l'écriture d'un roman qui s'intitule « Victimus, les essais de l'essais ». C'est un roman qui traite d'une relation psy-patient. Un patient qui a vécu que des relations amoureuses avec des personnes atteintes de pathologie. Les premiers chapitres sont disponible sur le site WattPad. 

 

 

 

 

JM : - Où trouves-tu l'inspiration pour créer les protagonistes de tes livres ? Improvises-tu ou connais-tu la fin de tes histoires avant d'en commencer l'écriture ?

 

Sylvain : J'avoue que pour « Victimus », je me suis inspiré des personnes qui m'ont entouré et comme je lis beaucoup sur la psychologie, c'est plus facile d'imaginer, romancer ce genre d'ouvrage. Quand j'ai débuté cette histoire, j'avais déjà en tête la fin de l'histoire mais surtout de la dernière phrase qui fera un bon rebondissement dans l'histoire. Je n'en dirai pas plus.

 

JM : Comment procèdes-tu pour écrire tes romans (carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?

 

Sylvain : Tout dépend du lieu ou je suis, je peux très bien écrire sur un cahier que j'emporte toujours avec moi et si l'inspiration me vient, j'écris tout ça, ce qui me permet également lors de la retranscription sur l'ordinateur de faire des modifications car d'autres idées peuvent me venir. 

 

JM : - Quand écris-tu (la nuit, le jour) pendant combien d'heures ?

 

 

Sylvain . : J'essaie surtout d'écrire quand j'ai le temps, car être éditeur prend beaucoup de temps, mais j'aime écrire l'après-midi dans le calme. Dès fois, avec un petit fond sonneur mais c'est très rare.

 

 

JM : - Quels sont les auteurs qui t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Sylvain : J'ai une auteure que j'aime beaucoup dont j'ai la chance de rencontrer et d'échanger par courrier c'est Amélie Nothomb. Ce qui a été un honneur pour moi c'est qu'elle a gagné le prix Alain Fournier en 1993 avec « Hygiene de l'assassin » et je me retrouve à gagner le même prix en 2015. Je l'ai tout de suite écrit un courrier et sa réponse m'a énormément touché.

 

 

JM : - Quel a été ton dernier coup de cœur littéraire ?

 

Sylvain : Mon dernier coup de cœur à été « Plus Jamais » de Elixa Vidu. Je ne suis pas très romance, mais j'avoue que son ouvrage est une pure merveille.

 

 

 

 

 

 

JM : - Quel est ton plus beau souvenir de rencontres lors d'un salon du livre ?

 

Sylvain : Je n'ai pas forcément un meilleur souvenir que d'autres dans un salon de livre, car pour moi c'est tous les souvenirs que j'ai sont les meilleurs. Les rencontres avec les auteurs, les lecteurs, les autres maisons d'éditions. C'est un moment de partage tellement essentiel.

 

 

 

 

JM : - À quelle période aurais-tu aimé vivre ?

 

Sylvain : C'est une très bonne question. J'aurai aimé je pense, les années 80 rien que pour la musique car j'adore cette période. 

 

 

JM : - Penses-tu que le livre papier a encore de l'avenir ou que le l'édition numérique va un jour le détrôner ?

 

Sylvain : Bien sur que le papier à toujours de l'avenir. Rien ne vaut que le papier, son odeur, son touché, sa couverture. J'avoue que j'aime aussi le numérique car j'en lis mais seulement un seul genre mais tout le reste n'est que papier.

 

 

JM : En dehors de la littérature quelles sont tes passions ?

 

Sylvain : En dehors de la littérature, j'aime la musique. Je prépare mon 5e album qui devrait être disponible l'année prochaine et j'espère suivi d'un concert. Après j'adore les séries, je suis un fanatique de série.

 

 

JM : - Quels conseils donnerais-tu aux lecteurs qui souhaitent devenir écrivains ?

 

Sylvain : Qu'il n'hésite pas. On a tous cette possibilité de devenir écrivain. Il suffit d'avoir une bonne histoire, des béta-lecteurs qui peuvent donner des conseil. C'est une très aventure qui faut tenter même s'il peut y avoir des refus, ne jamais perdre l'espoir.

 

 

JM : - Quel est ton endroit préféré (pièce de ta maison, une région, un pays) ?

 

Sylvain : Mon endroit préféré c'est mon bureau. Tout simplement car je fais tout avec mon ordinateur. J'écris, je travaille, je regarde les séries. Mon bureau c'est mon lieu favori sans hésitation. Sinon chez mon papa dans le sud de la France. J'aime passer quelques jours la-bas, me ressourcer et le voir car nous avons toujours des crises de fou-rires.

 

JM : - As-tu des animaux de compagnie ?

 

Sylvain : Oui, j'ai deux chihuahuas, une mini chihuahua et deux axolots

 

 

JM : - Quel est ton film culte ? Quel genre de musique écoutes-tu ? Écris-tu en musique ?

 

Sylvain : Mon film culte c'est « Absolument Fabuleux » avec Josiane Balasko et Nathalie Bail, il me fait mourir de rire. Cote musique, je suis très variété française. Ca m'arrive d'écrire sous musique, la preuve je répond à tes questions en écoutant l'album de Julia qui vient de paraître aujourd'hui (le 19 juin 2020)

 

 

JM : - Quelle est ton odeur préférée, ta couleur ?

 

Sylvain : Mon odeur préféré est l'air car l'air c'est la liberté.

 

 

JM : - Si tu écrivais tes mémoires quel en serait le titre ?

 

Sylvain : Qui vient à point à qui sait attendre.

 

 

JM : - Si tu devais partir sur une île déserte, quel objet incontournable à tes yeux, emporterais-tu ?

 

Sylvain : J'aurai dit mon ordinateur mais sur une ile déserte y'a pas de wifi. Je prendrai des photos de ma famille, de mes animaux, de mes amis et mon couple.

 

JM : - Quelle est ta citation préférée ?

 

Sylvain : La tolérance est une vertu qui rend la paix possible

 

 

JM : - Quel mot te définit le mieux ?

 

Sylvain : Ambitieux

 

 

 

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Sylvain : Merci beaucoup pour ces questions qui sont très interessantes.

Merci à toutes les personnes qui liront ce questionnaire.

Je souhaite tout le meilleur à tous les auteurs et toute la croyance en eux à ceux et celles qui souhaitent écrire un livre. Vous pouvez le faire.

 

 

JM : - Merci Sylvain pour ce très agréable moment passé en ta compagnie, ta disponibilité et ta gentillesse.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d’autres questions à Sylvain qui vous répondra avec plaisir sous ce post.

 

 

www.leseditions-ethen.com

https://www.facebook.com/editionsethen/

 

 

 

 

 

 

 

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Bonjour aujourd'hui vendredi voici ma chronique concernant : "DONNE MOI TA MAIN"

« DONNE MOI TA MAIN »

Barbara LAURAME Auteure

Auto-Edition

26 juin 2020

314 pages

 

 

Présentation

 

Bridget a 28 ans, elle est libre, rebelle, insouciante.
Suite à une promesse faite à Karen, une amie très chère morte d’un cancer trois ans auparavant, elle vit tout, à fond, sans se soucier des conséquences et ce, jusqu’à l’aube de ses 30 ans.


Elle enchaîne les relations sans lendemain, s’interdit de tomber amoureuse. Elle profite, intensément, sous le regard très protecteur de San, sa sœur de cœur.
Seulement, son univers bascule lorsque son chemin croise celui de Victor.


Pourquoi perd-elle totalement le contrôle avec lui ? Depuis ce jour, elle se sent suivie, observée, reçoit des appels et sms anonymes de menace.


Qui peut lui en vouloir au point de faire de sa vie un véritable enfer ?

 

 

L'auteure

 

Barbara LAURAME est un écrivain français, née en 1971.

Après avoir gagné un concours de Nouvelles en 2014, présidé par un jury de professionnels du monde littéraire, elle remet le pied à l'étrier en publiant son premier roman "Les Fantômes Du Passé", un thriller surnaturel sorti en janvier 2018.
Son recueil de Nouvelles et de Textes Courts "FRISSON D'ÉMOTIONS" regroupe nombre de ses histoires écrites entre 2014 et 2018.
En juillet 2020, sort DONNE-MOI TA MAIN, un thriller. Elle signe là son troisième livre et son deuxième roman.

 

 

Mon avis

 

Je remercie Barbara LAURAME de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, son dernier roman « Donne moi ta main ». J'ai découvert la plume fluide et simple de cette auteure lors de la lecture de son recueil de nouvelles « Frissons d'émotions », ouvrage que j'ai bien aimé. Je la remercie également pour la gentille dédicace qui m'a beaucoup touchée.

 

Bien que peu habituée à ce genre de lecture, j'ai accepté avec grand plaisir de lire ce thriller et au cours de la première partie j'ai été agréablement surprise par l'histoire qui faisait penser plus à une comédie romantique qu'à un thriller.. mais je vous rassure, cela n'a pas duré !

 

Ainsi l'auteure nous emmène en Bretagne et nous découvrons Bridget notre héroïne, jeune femme dynamique et sympathique qui, depuis le décès de Karen, profite de la vie comme elle l'a promis à son amie. Dans l'entourage de Bridget il y a aussi San et Fil, deux collègues de travail et amis fidèles.

 

Lors d'une soirée bien arrosée, Bridget rencontre Victor le fils de son patron et tombe amoureuse de ce jeune homme séduisant et très mystérieux.. Toutefois, la vie de Bridget va devenir un enfer lorsqu'elle reçoit des SMS et messages angoissants..

Les nombreux rebondissements tiennent le lecteur en haleine jusqu'aux dernières lignes et il faut dire que Barbara LAURAME a le don d'user nos nerfs et de nous diriger sur des pistes où l'on croit avoir découvert qui pourrait se cacher derrière ce harceleur.. mais en fait il n'en est rien !

 

Dans son récit, elle met du suspense bien évidemment mais également de l'humour et des dialogues de « jeunes ». On y retrouve aussi ses passions pour la musique et le cinéma.

 

J'ai bien aimé ce roman que j'ai lu en deux soirées tant j'avais hâte de connaître le dénouement mais je ne vous en dirai pas plus et vous laisserai le découvrir par vous-mêmes !

 

Bonne lecture.

 

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