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ANNONCE INTERVIEW ALICE MASSON LUNDI 1ER MARS 2021 -dans la journée - SUR MON GROUPE FB

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

 

Bonsoir les amis,

 

Aujourd'hui Vendredi 26 février 2021 j'ai réalisé ma 176 ème interview avec un auteur du groupe qui a accepté de se soumettre à mes questions.

 

Je vous donne rendez-vous le Lundi 1er mars 2021 (dans la journée) pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Alice MASSON. A l'issue, vous pourrez poser vos questions à Alice qui y répondra selon ses disponibilités.

 

A bientôt.

 

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Bonsoir aujourd'hui vendredi voici ma chronique concernant : "OXALIS ET VIEILLES QUERELLES"

« OXALIS ET VIEILLES QUERELLES »

Lydie DELANOUE

EDILIVRE

9 septembre 2020

185 pages

 

 

Présentation

 

 

L'été s'achève à la Croix-Fry. Les randonneurs, vététistes et autres amoureux de ce col haut-savoyard ont fait place aux ramasseurs de champignons. Paul Mermillod est de ceux-là. Il vient tout juste de quitter Paris pour s'installer de façon définitive dans le chalet hérité de ses parents, quand il s'élance à l'assaut des pentes et des coins à cèpes. Un autre rendez-vous l'y attend, face au plateau des Glières qui n'a rien perdu de son pouvoir évocateur. Les maquisards, les parachutages, la Résistance à l'ennemi, le combat pour la vie... Paul n'a pas le temps de combattre. Sa vie lui échappe, en même temps que le contenu de son panier. L'enquête débute deux jours plus tard. Aux gendarmes se joignent un journaliste venu interviewer Marc Veyrat et la compagne parisienne de Paul Mermillod. Quelles querelles vont-ils découvrir ? De quel(s) monstre(s) les montagnes de la Croix-Fry vont-elles accoucher ?

 

L'auteure

 

Lydie Delanoue a enseigné longtemps le français, l'histoire et la géographie. Elle se consacre à l'écriture depuis qu'elle est à la retraite. Oxalis et vieilles querelles est son cinquième roman publié par Edilivre. Il fait suite à Clerc-obscur (2017), Les Chevaux de San Marco (2018), Sale temps sur la Lune (2018), Cave Canem (2019). Lydie Delanoue est aussi l'auteure de cinq livres historiques : Jacques-René de Brisay de Denonville (Prix du manuscrit de la Beauce et du Dunois 2011, Société dunoise, 2012), Chateaubriand à Montboissier (SAEL, 2013), Noël Ballay, l'Africain (L'Harmattan, 2016), La Grande Guerre du lieutenant Ballay selon sa correspondance (L'Harmattan, 2018), Pépé, le migrant (éditions du Colombier, 2020). --Ce texte fait référence à l'édition paperback.


Mon avis

 

Je remercie Lydie DELANOUE pour l'envoi, en service de presse, de son roman « Oxalis et vieilles querelles ».

L'auteure nous emmène à Manigod en Haute-Savoie en 2019 et nous faisons connaissance avec Paul Mermillod (nom bien connu dans le département) qui, après avoir vécu à Paris, est de retour dans la région où il compte s'installer. Paul connaît bien le coin, les habitants du village, les commerçants. Il aime aller aux champignons ce qu'il décide de faire un beau matin mais n'en reviendra pas.

 

Mais que lui est-il arrivé ?

 

Lydie DELANOUE qui elle aussi est une habituée de la région, décrit à merveille les paysages du Col de la Croix Fry, du Plateau des Glières, les coutumes, la vie dans ces montagnes, les spécialités régionales..

 

Elle nous offre un roman policier au suspense bien mené et fait évoluer tout simplement ses personnages qui sont authentiques. On croisera, au fil des mots de l'auteure, le célèbre chef étoilé au chapeau noir : Marc Veyrat mais aussi d'autres restaurateurs et un accordéoniste bien connu en ces lieux.

 

L'enquête menée par la gendarmerie est intéressante et les secrets anciens ne se dévoilent que dans les dernières lignes ce qui tient le lecteur en haleine jusqu'au dénouement.

 

J'ai bien aimé ce roman, très bien écrit, ponctué d'une touche de botanique, qui séduira les amateurs d'énigmes policières et de nature.

 

Un bon moment de lecture.

 

 

 

Page FB : https://www.facebook.com/joellemarchal74/

 

Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com

 

 

 

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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC GWENAEL LE GUELLEC SUR MON GROUPE FB

GROUPE LECTEURS – AUTEURS :

LA PASSION DES MOTS

__________

 

INTERVIEW AUTEUR

Gwenael LE GUELLEC

 

JM : - Bonjour à tous,

 

Notre ami Gwenael LE GUELLEC a récemment accepté de répondre à mes

questions.

 

Je partage donc avec vous l'entretien que nous avons réalisé, à l'issue duquel, vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions à Gwenael qui y répondra selon ses disponibilités.

 

JM : - Bonjour Gwenael

Comment vas-tu ? Es-tu prêt à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Gwenael : Bonjour Joelle. Je vais bien, merci : en plein rush du lancement de mon deuxième roman, Exil Pour L’Enfer !

 

JM : - Question habituelle mais incontournable : Peux-tu tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Gwenael : Je m’appelle Gwenael Le Guellec, et suis né à Brest en 1982, où j’ai vécu jusqu’en 2006, année de mon départ pour l’Ile-de-France pour raisons professionnelles. Mes racines demeurent néanmoins en Bretagne, où je retourne chaque année.

 

JM : - L'écriture est-ce une passion ou un métier pour toi ?

 

Gwenael : L’écriture est avant tout une passion, pour moi, même si elle tend de plus en plus à devenir un deuxième métier, de par le temps que je suis amené à lui consacrer, particulièrement en ce moment, alors que je ne suis même pas dans une phase d’écriture...

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans ?

 

Gwenael : J’ai écrit deux romans. Le premier, Armorican Psycho, est sorti en avril 2019, aux éditions Nouveaux Auteurs, et sortira chez Pocket ce 14 janvier. Le deuxième est sorti cette semaine, toujours chez les Nouveaux Auteurs. Tous deux mettent en scène le personnage de Yoran Rosko, un photographe contraint à voir le monde qui l’entoure en noir et blanc du fait d’une maladie rare, l’achromatopsie. Dans chacun des romans, il fait face à des événements tragiques le touchant personnellement, et l’amenant à se confronter à ce que la folie des hommes peut produire de pire… Les intrigues des deux romans sont cependant indépendantes.

 

JM : - Comment as-tu procédé pour les faire publier ?

 

Gwenael: L’écriture de mon premier roman s’était faite au long cours, mon unique intention étant d’en venir un jour à terme. Une fois le roman achevé, j’ai décidé de démarcher les maisons d’édition, par voie dématérialisée dans un premier temps. Trois mois après, j’ai reçu l’appel du directeur des Nouveaux Auteurs, qui m’a annoncé que j’allais être édité. J’ai donc conscience que cela a été très rapide, et que c’est une véritable chance d’avoir pu me lancer ainsi.

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

Gwenael : Mes deux premiers romans s’inscrivent dans une trilogie ; un troisième roman remettra donc en scène le personnage de Yoran Rosko. J’ai déjà quelques idées pour ce qui viendra ensuite...

 

JM : - Où trouves-tu l'inspiration pour créer les protagonistes de tes livres ? En

combien de temps écris-tu un roman ?

 

Gwenael : Les sources d’inspiration de mes personnages sont multiples : il y a une part de vécu à travers des personnes que j’ai pu croiser dans ma vie, puis il y a une part d’imaginaire. J’ai écrit mon premier roman en près de quatre années et demies et pas en continu, tandis que l’écriture du deuxième a duré quatorze mois, durant lesquels j’y consacrais presque tout mon temps libre.

 

JM : - Comment écris-tu (cahiers, carnets, direct sur l'ordinateur) ?

 

Gwenael : J’écris sur ordinateur portable, tout en prenant des notes sur papier, particulièrement lorsque l’ordinateur est éteint ou quand je suis à l’extérieur...

 

JM : -Lorsque la situation sanitaire le permettra, envisages-tu de participer à des séances de dédicaces, de rencontrer tes lecteurs et tes lectrices ?

 

Gwenael : Bien sûr ! J’ai déjà eu la chance de pouvoir présenter mon nouveau roman en avant-première au public brestois en fin d’année, avant sa sortie officielle, le tout dans une galerie photo, dans le cadre d’une rencontre avec un photographe spécialiste du noir et blanc. Il eut été difficile d’être davantage dans le sujet...

 

JM : - A qui confies-tu tes manuscrits en première lecture (ami, membre de ta

famille, bêta-lecteur) ?

 

Gwenael : Mon père est mon premier lecteur.

 

JM : - Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux

sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?

 

Gwenael : Il est toujours intéressant et souvent constructif de découvrir le ressenti des lecteurs par rapport à ce que l’on a écrit. De nos jours, il paraît peu réaliste de se passer des réseaux sociaux pour exister en tant que « personne publique », la difficulté consistant à ne pas tomber dans l’extrême d’y consacrer tout son temps et son énergie, au détriment de l’écriture.

 

JM : - Sauf erreur de ma part, tes deux romans sont des « Thriller». Pourquoi ce

choix et envisages-tu d'écrire dans un autre genre ?

 

Gwenael : Oui, il s’agit de thrillers à la frontière avec le roman noir. C’est le genre qui s’est imposé naturellement à moi. À ce jour, je n’envisage pas d’écrire dans un autre genre, mais je ne suis pas fermé à d’éventuelles évolutions.

 

JM : - Ton premier roman a été récompensé « Prix du suspense psychologique » en 2019 et « Prix du Goéland Masqué » en 2020. Peux-tu nous parler de ces

expériences ?

 

Gwenael : J’ai eu la chance de remporter le Prix du Suspense Psychologique avec Armorican Psycho, dans le cadre d’un concours dont le parrain était Bernard Minier, ce qui a permis un lancement privilégié du livre. L’année suivante, en 2020, j’ai eu l’honneur de remporter le Prix du Festival international du Goéland Masqué, qui récompense chaque année un premier roman noir. Ces deux prix m’ont apporté une reconnaissance forcément positive en tant que jeune auteur, même si je n’oublie pas que le plus important est de trouver son public, avec ou sans prix.

 

JM : - Je crois savoir que tu as beaucoup voyagé.. Peux-tu nous parler de ces

voyages ? Ont-ils été pour toi source d'inspiration ?

 

Gwenael : Complètement ! Mes voyages constituent une source d’inspiration essentielle, en effet. Comme moi, Yoran Rosko est amené à se déplacer à travers l’Europe, et ses destinations sont presque toujours des endroits où je suis moi-même allé. Dans Armorican Psycho, il se rend ainsi en Norvège et en Islande, tandis que l’intrigue d’Exil Pour L’Enfer le conduit notamment en Allemagne, en Estonie et en Finlande… mais pas seulement. ;)

 

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Gwenael : J’ai pratiqué la photographie pendant plusieurs années, et j’écoute beaucoup de musique, notamment électronique. Et finalement, l’écriture est un petit peu au croisement de toutes ces disciplines, puisque Yoran est photographe, qu’il écoute les mêmes musiques que moi, et qu’il voyage beaucoup.

 

JM : - Quel est ton plus grand rêve ?

 

Gwenael : Vivre en bonne santé suffisamment longtemps afin de pouvoir concrétiser toutes mes idées de romans sur le papier, tout en continuant à voyager là où j’ai envie d’aller (et sans masque, si possible).

 

JM : - Quels auteurs t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Gwenael : Deux, en particulier, Maurice G. Dantec et Jo Nesbø.

 

JM : - Lis-tu ? Quel genre de lecture ?

 

Gwenael : Je lis essentiellement des thrillers, un genre qui pour moi se renouvelle en permanence, mais j’aime aussi lire des romans fantastiques ou de science-fiction. Je dois néanmoins préciser que l’écriture est une activité chronophage, qui me permet difficilement de lire autant que je le voudrais.

 

JM : - Quel genre de musique écoutes-tu et écris-tu en musique ?

 

Gwenael : Comme je le disais plus haut, j’écoute beaucoup de musique électronique, avec des groupes comme Massive Attack, UNKLE, les Chemical Brothers, ainsi que des bandes originales de films ou du post-rock, Robin Foster faisant partie de mes artistes préférés en la matière. Et, bien sûr, la musique m’accompagne très souvent quand j’écris.

 

JM : - Si tu devais partir sur une île déserte quel livre emporterais-tu ?

 

Gwenael : Tant qu’à faire, un que je n’ai pas encore lu ! Peut-être Terreur, de Dan Simmons, qui me tente énormément, après avoir récemment particulièrement apprécié L’Abominable, du même auteur.

 

JM : - Es-tu thé ou café ? Vanille ou chocolat ? Mer, montagne ou campagne ?

 

Gwenael : Thé, indéniablement, même si je ne me refuse pas un petit café de temps à autre. Chocolat pour les tablettes, vanille pour les arômes. Mer (je suis Breton!), mais j’aime de plus en plus la montagne, étant passionné par l’aventure des pionniers de la conquête de l’Everest.

 

JM : - Quel est ton proverbe préféré ?

 

Gwenael : « Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait. » C’est de Mark Twain, mais cette phrase peut s’appliquer à tant de situations... : celle des pionniers de l’Everest, que j’évoquais ci-dessus, comme celle de l’auteur qui recherche une maison d’édition après avoir couché sur le papier une histoire qui lui tenait à cœur.

 

JM : - Peux-tu nous donner une des tes qualités ? Un de tes défauts ?

 

Gwenael : Qualité : perfectionniste / Défaut : perfectionniste (rires).

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Gwenael : Merci pour cet échange, et de permettre à des auteurs peu connus de s’exprimer auprès de passionnés de lecture.

 

JM : - Merci Gwenael pour cet agréable moment passé en ta compagnie.

 

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Gwenael qui se fera un plaisir de vous répondre sous ce post.

 

 

 

Facebook : https://www.facebook.com/Gwenael.Le.Guellec.Officiel/

Instagram : https://www.instagram.com/gwenael.le.guellec/

 

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Bonsoir aujourd'hui mardi voici ma chronique concernant : "LES FEMMES D'HERESY RANCH"

« LES FEMMES D'HERESY RANCH »

Mélissa LENHARDT

LE CHERCHE MIDI

11 février 2021

544 pages

 

 

Présentation

 

Elles étaient seules, elles étaient vraies, elles étaient magnifiques.

Colorado, 1873. Après la mort de son mari, Margaret Parker décide de continuer à s'occuper de son ranch. À ses côtés, celles qu'elle considère comme sa famille : deux soeurs, Joan et Stella, une cuisinière, Julie, et Hattie, une ancienne esclave au passé aventureux. Mais des femmes seules sur un ranch ont vite fait d'exciter toutes les convoitises, et bientôt elles sont dépossédées de leurs biens. Elles n'ont plus, chacune, qu'un cheval, et le choix qui reste dans l'Ouest américain à celles qui ont tout perdu : se marier ou se prostituer. Ces femmes-là vont néanmoins trouver une option inédite pour survivre : tourner le dos à la loi dont elles ont été les victimes et prendre les armes pour se faire justice. Le gang Parker est né. Bien vite, les exploits de cette mystérieuse bande de femmes défraient la chronique et les Pinkerton se mettent sur leur piste.

Les Femmes d'Heresy Ranch est un formidable récit d'aventures tiré de faits réels. Historienne et romancière au talent fou, Melissa Lenhardt y crée des personnages inoubliables, au caractère bien trempé, et nous livre des informations inestimables sur la vie méconnue des femmes dans l'Ouest américain.


L'auteure

 

Nationalité : États-Unis


Melissa Lenhardt est une autrice américaine de fiction. Elle vit au Texas
 

Source : https://www.melissalenhardt.com

Mon avis

 

Je remercie les Editions LE CHERCHE MIDI (Benoît ANDRE) et BABELIO MASSE CRITIQUE de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Les Femmes d'Heresy Ranch », roman de Mélissa LENHARDT.

 

La très jolie couverture et le résumé fort alléchant m'ont de suite interpellée et la férue d'histoires se déroulant au XIXème siècle dans le Far West n'a pu qu'être séduite par ce livre.

 

L'auteure nous relate le destin ô combien mouvementé d'un groupe de femmes hors la loi, au Colorado entre 1873 et 1877. Margaret, Hallie, Claire, Stella et Joan, membres du « gang Parker » qui ont vraiment existé, ont commis plusieurs hold-up, cambriolage, meurtre sans toutefois se faire arrêter, faute de preuves..

 

L'intrigue est bien menée et l'on découvre, lors de la lecture des journaux intimes de Margaret -Garet - et de Claire, des récits d'entretiens réalisés entre Hallie -Henrietta Lee- et Grace Williams mais aussi des coupures de presse de l'époque, les aventures que ces femmes hors du commun, courageuses et déterminées, ont réellement vécues.

 

J'aurais toutefois, pour ma part, préféré lire ce récit passionnant sous forme de « roman » car je me suis sentie un peu perdue avec ces divers témoignages ce qui toutefois n'enlève rien à la qualité de cet ouvrage qui est magnifique.

 

Ce western féminin et ses personnages authentiques et attachants nous fait voyager dans une autre époque et l'on imagine aisément les protagonistes sur leurs chevaux, évoluant dans des paysages sublimes et grandioses.

J'ai beaucoup aimé cet ouvrage original, très intéressant, dépaysant et émouvant dont les nombreux rebondissements m'ont tenue en haleine et que j'ai dévoré en deux soirées tant j'avais hâte d'en connaître le dénouement.

 

Voici un premier roman très prometteur que je verrais bien adapté au cinéma ou à la télévision. Je lirai assurément les prochains ouvrages de Mélissa LENHARDT.

 

Un très bon moment de lecture.

 

Page FB : https://www.facebook.com/joellemarchal74/

 

Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com

 


En savoir plus : https://bit.ly/2YUHduP
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ANNONCE INTERVIEW GWENAEL LE GUELLEC VENDREDI 26 FEVRIER - dans la journée - sur mon groupe fB

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

 

Bonsoir les amis,

 

Aujourd'hui Lundi 22 février 2021 j'ai réalisé ma 175 ème interview avec un auteur du groupe qui a accepté de se soumettre à mes questions.

 

Je vous donne rendez-vous le vendredi 26 février 2021 (dans la journée) pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Gwenael LE GUELLEC. A l'issue, vous pourrez poser vos questions à Gwenael qui y répondra selon ses disponibilités.

 

A bientôt.

 

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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC JEAN JACQUES FRADET SUR MON GROUPE FB

INTERVIEW AUTEUR

Jean-Jacques FRADET

 

JM : - Bonjour à tous,

 

  • Notre ami Jean-Jacques FRADET a gentiment accepté, récemment, de répondre à mes questions.

 

  • Je partage donc cet échange à l'issue duquel vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions à Jean-Jacques qui y répondra en direct ou plus tard selon ses disponibilités.

 

 

 

 

JM : - Bonsoir Jean-Jacques

 

  • Comment vas-tu ? Es-tu prêt à répondre à mes questions ?

 

Jean-Jacques : parfaitement bien, je répondrais à toutes les questions, sans joker

 

 

JM : - Question habituelle mais incontournable : peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Jean-Jacques :

Je vis près de Paris, au bord de la marne, marié, 3 enfants de 24,8 et 7 ans. J’exerce la profession d’ingénieur dans les systèmes d’information.

Je suis né en 1969, à Paris, dans le quartier de Belleville où j’ai grandi, où mes parents sont nés, où mes grands-parents et arrière grands-parents ont vécu eux aussi.

 

 

 

 

JM : - Que représente pour toi l'écriture ?

 

Jean-Jacques :

J’ai toujours eu l’envie d’écrire mais sans jamais avoir le déclic ou l’opportunité pour le faire, même si dans le cadre professionnel, j’aime bien écrire plutôt que de dessiner ou de slider, affreux néologisme, pour mettre au clair idées, concepts ou stratégie.

 

L’écriture de ce livre est ma première expérience, hors cadre professionnel donc, et a représenté une découverte pour moi. J’ai aimé raconté des histoires, faire des recherches, lire pour apporter des éléments connexes à l’histoire.

 

Cela m’a aussi appris à renoncer. Renoncer à certains passages ou certains chapitres qui en dépit de l’affection que je leur portais, s’éloignaient trop de l’histoire originale.

 

C’est aussi devenu un véritable incubateur de réflexion, une idée en amenant une autre, ouvrant un nouvel espace à défricher.

 

 

 

 

 

 

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de ton premier roman inspiré de la vie de ta grand-mère ?

 

Jean-Jacques : C’est une traversée du 20eme siècle au travers de la vie de ma grand-mère, de sa naissance dans un shtetl de Pologne en 1911 à son décès à Paris dans les années 90. L’enquête sur un secret de famille, que j’ai découvert seulement après son décès, sert de fil rouge à ce livre dont l’histoire est centrée à Belleville, quartier qui l’accueillit et où quatre générations m’ont précédées.

 

On navigue entre la Pologne, Paris, Grenoble pendant la guerre au gré du fil du temps qui passe pour se terminer à Tarnow où mes arrière grands-parents sont nés. J’y ai écrit la dernière page là-bas comme je me l’étais promis si ce projet arrivait à son terme.

 

J’ai remonté le cours de ma vie en emboitant leur pas dans les lieux où ils ont vécu, où ils avaient leurs ancestrales racines. C’est un retour vers des origines que j’avais besoin d’explorer, de m’approprier ou de me réapproprier tout comme une déclaration d’amour à Belleville, cet endroit de Paris qui a forgé ma culture et mes repères.

 

Mon enquête traque six suspects potentiels, me faisant remonter le cours du temps pour résoudre une énigme dont tous les témoins sont morts et enterrés. Dans quel but ?

 

Plus de développements ??

 

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

Jean-Jacques : Un nouveau projet est en train de murir mais pas une lettre n’est encore couchée sur le papier. Tout est au fond de mon cerveau pour l’instant. J’ai besoin de maturer, d’avancer dans une voie, de reculer, de me tromper, de connecter des éléments a priori sans rapports qui vont s’emboiter et se clarifier au fil de l’écriture.

Ca parlera encore d’une histoire vraie , d’un personnage typique et truculant, sympathique, mais avec une face extrêmement sombre aussi … L’époque a tendance a tout classer de manière binaire : une chose doit être blanche ou noire, et ne jamais évoluer. La vie est infiniment plus complexe

 

 

 

JM : - Comment écris tu (carnets, cahiers, directement sur l'ordinateur) ?

 

Jean-Jacques :

Uniquement sur l’ordinateur, sans doute par déformation professionnelle. Je peux y structurer les textes selon différents axes en utilisation les fonctions de chapitrage, les notes, les versions qui m’ont beaucoup simplifié la vie.

Cela a été précieux pour établir la chronologie définitive du livre ; le livre ayant été écrit dans le désordre. Rétablir la cohérence a été un travail important que l’outil informatique a permis de simplifier.

 

 

 

 

JM : - Écris-tu la nuit ? Le jour ? Pendant combien d'heures ? En combien de temps as-tu écrit ce premier roman ?

 

Jean-Jacques : Pas trop la nuit, j’aime trop dormir même si je crois que j’écris dans ma tête en dormant. Sinon je le fais dès que mon emploi du temps me le permet et dès que mon cerveau est en mesure de ce consacrer 100% à cette tâche. C’est un formidable moyen pour s’isoler et oublier les trop nombreux stimuli qui nous assaillent.

 

 

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement  ?

 

 

Jean-Jacques : Ce sera fonction de la situation sanitaire. Tout a été chamboulé.

 

 

 

 

JM : - A qui as-tu confié la première lecture de ton manuscrit ? (ami, membre de ta famille, bêta-lecteur) 

 

Jean-Jacques : ma prof de français du lycée. Elle a été la première à croire au projet alors que cela ne ressemblait à rien. J’ai aussi beaucoup fait souffrir ma belle-mère, Agnès, qui en a relu un nombre de version invraisemblables.

Leurs retours sans concession aucune, même s’il fut parfois difficile à entendre fut si précieux, que je ne les remercierai jamais assez

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier ton roman ?

 

Jean-Jacques : grâce à mes deux copains de la reprographie au travail qui m’ont imprimés (en douce) des dizaines d’exemplaires, j’ai ainsi pu soumettre à nombre maison d’édition.

 

 

JM : Penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les auteurs à promouvoir leurs écrits ?

 

Jean-Jacques : J’en suis certain, les réseaux sociaux, les avis, notations prennent une part de plus en plus importante et bénéficient d’une audience considérable. Cela permet en outre, de promouvoir des œuvres « hors média » main streams parfois plus attachés à un nom qui leur fera vendre leur propre média qu’à faire partager émotion et ressenti, ce que devrait toujours procurer la littérature.

 

 

JM : - Quel est ton plus beau souvenir d'auteur ?

 

Jean-Jacques : la dernière page écrite à Tarnow. C’était ma première visite en Pologne, ma première visite dans la petite ville d’où ma grand-mère était originaire. Je n’ai pas fermé l’œil de la nuit qui précédait cette visite, et cet œil est resté bien rougi toute la journée passée sur place.

 

JM : - Lis-tu ? Si oui quel genre ?

 

 

Jean-Jacques : de tout, je suis éclectique. Ma dernière claque : Le maître et Margueritte de Boulgakov. J’adore S Sweig, J Kessel mais aussi des classiques comme Zola, Hugo ou J Verne ; sans oublier la BD franco-belge qui m’a bercée.

 

JM : - Quel ouvrage lu dans ton enfance t'a le plus marqué ?

 

Jean-Jacques : La mort est mon métier de R Merle et A l’ouest rien de nouveau d’Erich Maria Remarque

 

 

JM : Que penses-tu de l'édition numérique ?

 

Jean-Jacques : j’adore avoir un livre papier dans les mains, mais c’est aussi un moyen pratique et simple de dévorer des livres sous une autre forme.

 

 

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Jean-Jacques : la musique, je joue de l’accordéon, de la guitare, du piano ; le sport, je cours et fais du vélo …

 

 

 

JM : - Quelle est ta musique préférée et écris-tu en musique ?

 

Jean-Jacques : Les stones, enfin jusqu’en 1976. J’ai l’impression en les écoutant que c’est ce que j’aurais composé si j’en avais eu le talent. C’est à chaque fois un match parfait entre ce que j’entend et ce que j’aurais aimé entendre

 

 

 

JM : - Quel est ton plus grand rêve ?

 

Jean-Jacques : garder la santé, la forme et ceux que j’aime le plus longtemps possible et profiter de la vie.

 

 

 

JM : - Quelle est ta citation préférée ?

 

Jean-Jacques : celle du livre : « O se retrouve les morts si ce n’est sur les lèvres des vivants » - Samuel Butler

 

 

JM : Quel endroit est pour toi source d'inspiration (pièce de ta maison, ville, région, pays) ?

 

Jean-Jacques : Pour écrire, l’inspiration est intérieure, je peux le faire n’importe où.

 

JM :- Quel mot te définit le mieux ?

 

Jean-Jacques : Généreux, j’espère

 

JM : - Si tu étais : un fruit, une fleur, un animal, une couleur  : tu serais ?

 

Jean-Jacques : joker

 

 

JM : - Peux-tu nous dire quel est ton film culte ?

 

Jean-Jacques : L’homme qui aimait les femmes, pour mon cousin Charles Denner

 

 

JM : - Si tu devais organiser un dîner littéraire qui convierais-tu à ta table ?

 

Jean-Jacques : je sais qui je ne convierai pas, déjà.

Molière, René Goscinny, Zweig, Kessel pour mon copain Hubert Bouccara de la librairie le Rose de Java

 

 

JM : - As-tu autre chose à ajouter ?

 

Jean-Jacques : Merci pour tout !!!

 

 

 

JM : - Merci Jean-Jacques pour ce très agréable moment passé en ta compagnie , ta disponibilité et ta gentillesse.

 

 

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Jean-Jacques qui se fera un plaisir de vous répondre sous ce post.

 

 

 

https://www.facebook.com/jjfradet.auteur

 

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Bonjour aujourd'hui samedi voici ma chronique concernant : "SOEURS D'ARMES"

« SOEURS D'ARMES »

Chérif ZANANIRI

Editions RAMSAY

17 janvier 2021

304 pages

 

 

 

Présentation

 

Les peintres savent que par moment, un pinceau léger suffit pour suggérer des sentiments diffus, des tranches de vie dont ne restent que les instants singuliers. L'auteur a voulu, à la manière des peintres, narrer un moment difficile de la ville de Saint-Quentin : la période d'occupation dès 1914, puis l'évacuation de la ville, enfin sa destruction. Il faut imaginer que cette ville de 40 000 âmes, était considérée comme germanisée dès 1914. Les conditions de vie étaient très difficiles, avec près de 8 000 soldats et officiers installés chez l'habitant, terrorisant, affamant, emprisonnant, séquestrant, prenant des otages et mettant la ville à feu et à sang. Dans ce roman, des personnages attachants, en majorité des femmes, s'aperçoivent qu'il faut prendre en charge les affaires de la cité, organiser la résistance, faire le possible pour bouter les envahisseurs allemands hors de France. Puis, comme c'est souvent le cas, les femmes lorsqu'elles accomplissent des actes héroïques, préfèrent reprendre discrètement leur place dans la cité, sans chercher ni la reconnaissance, ni les honneurs officiels. Ce roman raconte leur histoire.

 

L'auteur

 

Chérif Zananiri est un auteur passionné par les grandes guerres et en particulier le rôle complexe des femmes. Il a écrit plusieurs romans, parmi lesquels Marie et le marchand de temps chez de Borée, 2020, Perlou, Marivole-Ramsay. 2019, La seconde chance de Lili, de Borée, 2018, Mado, retour de l'enfer, Marivole, 2017, etc.

 

 

Mon avis

 

Je remercie Chérif ZANANIRI de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, son dernier roman « Soeurs d'armes ».

 

Chérif ZANANIRI nous emporte en 1914 à St-Quentin dans l'Aisne, occupée par l'armée allemande et nous présente Léonie, Alice et Mathilde nos héroïnes puis nous conte l'histoire et le rôle de ces femmes pendant la Première Guerre Mondiale.

 

La ville de St-Quentin est envahie par l'ennemi qui réquisitionne les logements, chasse les habitants, les emprisonne, les torture, détruit la ville..

 

L'auteur décrit à merveille les protagonistes de son roman les rendant ainsi vrais et attachants mais également les faits qui se sont déroulés dans la région.

 

Certains passages sont difficiles à lire mais témoignent des horreurs de la guerre et reflètent la triste réalité.

Chérif ZANANIRI rend hommage aux femmes fortes, courageuses, déterminées, volontaires – les sœurs d'armes- qui, puisque les hommes étaient partis au front, ont oeuvré, dans l'ombre, à leur manière avec dévouement et abnégation, pour la libération de la France.

 

J'ai bien aimé ce roman historique romancé très bien documenté nous rappelant combien cette période de l'Histoire de notre pays, fut sombre, difficile et douloureuse.

 

Un bon moment de lecture que je recommande aux amateurs du genre.

 

 

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Bonsoir aujourd'hui vendredi voici ma chronique concernant : "L'AUDACE D'UNE ETOILE"

« L'AUDACE D'UNE ETOILE »

Corine VALADE

Editions de BOREE

TERRE DE POCHE

366 pages

 

Présentation

 

Anaïs-Mauricia Bétant naît à Thiers à la fin du 19è siècle dans une famille de couteliers. Déjà toute jeune, elle se fait remarquer par sa fougue et son audace. Avide de liberté, elle désire découvrir le monde : elle intègre le milieu du cirque et du spectacle, et devient la première femme à faire des numéros aussi spectaculaires que dangereux, sous le nom de Mauricia de Thiers. Le portrait d'une femme remarquable qui nous fait voyager dans l'univers du spectacle sur toute la première moitié du 20è siècle.

 

 

L'auteure

 

Présidente d’une association culturelle, Corine Valade anime un café littéraire et organise des
événements autour du théâtre et de la lecture. Pour le plaisir de garder une part d’enfance, elle
présente des spectacles de marionnettes. Dans ses romans, l’auteure mêle avec dextérité fiction et éléments historiques. Ses livres offrent une belle réflexion sur des moments forts
qui ont marqué notre histoire. 


 

Mon avis

 

Je remercie les Editions de BOREE et en particulier Virginie de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « L'Audace d'une étoile », roman de Corine VALADE, auteure dont j'ai lu pratiquement tous les ouvrages tant j'aime sa plume fluide, précise et sensible.

 

Corinne VALADE nous emporte au début du XXème siècle où nous faisons connaissance avec Anaïs-Mauricia Bétant -dite Mauricia de Thiers-.

 

L'auteure nous relate l'enfance de Mauricia, petite fille audacieuse, sa vie amoureuse, ses joies, ses peines et ses triomphes dans le monde du cirque et du music-hall. Nous découvrons les exploits réalisés par cette personne exceptionnelle qui fut première femme cascadeuse, femme bilboquet et première femme élue maire en France.

 

L'auteure nous offre un très beau portrait et donne ainsi une seconde vie à cette femme attachante, courageuse, aventurière, avide de liberté, généreuse, avant-gardiste pour l'époque, qui a réellement existé.

 

 

Au fil des mots de l'auteure, nous voyageons aux côtés de notre héroïne, de Thiers à Lyon, Paris puis en Allemagne, aux Etats-Unis, en Russie.. et assistons aux rencontres qu'elle fera avec des maîtres de l'art tels que Picasso, Chagall.. et différents acteurs du monde du spectacle.

 

J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman historique romancé très bien écrit et documenté, fruit de nombreuses recherches, que j'ai lu pratiquement d'une traite tant il me passionnait. J'ai également apprécié trouver des échanges de courriers, des coupures de presse fort intéressants et des photos de Mauricia, personnage dont j'ignorais jusqu'à ce jour l'existence.

 

Merci Corinne VALADE pour cet excellent moment de lecture.

 

 

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Bonjour aujourd'hui mercredi voici ma chronique concernant : "RIEN NE T'EFFACE"

« RIEN NE T'EFFACE »

Michel BUSSI

Editions PRESSES DE LA CITE

4 février 2021

448 pages

 

Présentation

 

2010. Maddi est médecin généraliste à Saint-Jean-de-Luz, une vie comblée avec Esteban, son fils de 10 ans.

Ce jour d’été là, elle le laisse quelques minutes seul sur la plage. Quand elle revient, Esteban a disparu.

2020. Maddi a refait sa vie, et revient sur cette plage en pèlerinage.
Au bord de l’eau, un enfant est là. Même maillot de bain, même taille, même corpulence, même coupe de cheveux. Elle s’approche. Le temps se fige. C’est Esteban, ou son jumeau parfait.

Maddi n’a plus qu’une obsession, savoir qui est cet enfant.
Il s’appelle Tom, il vit à Murol en Auvergne. Elle prend la décision de s’y installer.
Plus Maddi espionne Tom, et plus les ressemblances avec Esteban paraissent inexplicables : mêmes passions, mêmes peurs… même tache de naissance.

Jusqu’où sera-t-elle prête à aller pour découvrir la vérité, et sauver son enfant ?

Ou ce garçon qui lui ressemble tant.

Ce qu’elle ressent profondément, c’est que Tom est en danger.
Et qu’elle seule peut le protéger.


 

L'auteur

 

Professeur de géographie, 2e auteur français le plus lu en France en 2019 (Palmarès Le Figaro-GFK). Ses ouvrages sont traduits dans 36 pays et trois romans ont été adaptés à la télévision. Il est l’auteur aux Presses de la Cité (puis Pocket) de Nymphéas noirs, polar français le plus primé en 2011, Un avion sans elleNe lâche pas ma mainN’oublier jamaisGravé dans le sableMaman a tortLe temps est assassinOn la trouvait plutôt jolieSang familleJ'ai dû rêver trop fortTout ce qui est sur terre soit périrAu soleil redouté et, aux éditions Pocket, de T’en souviens-tu, mon Anaïs ? Plusieurs romans sont adaptés en BD : Nymphéas noirsGravé dans le sableMourir sur SeineN'oublier jamais (2021). Il a publié Les Contes du réveil matin (Delcourt) ainsi que trois albums de contes, Le Grand Voyage de GoutiLe Petit Pirate des étoilesLe Petit Chevalier naïf (Langue au Chat) et La Chute du soleil de fer, premier volume de NEO, sa tétralogie est paru chez PKJ.


 

Mon avis

 

Je remercie les Editions PRESSES DE LA CITE et en particulier Marie-Jeanne de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Rien ne t'efface », roman de Michel BUSSI. Je remercie également Michel pour la très gentille dédicace qui m'a beaucoup touchée.

La très jolie couverture et le résumé fort alléchant m'ont de suite interpellée.

Etant fan inconditionnelle de l'auteur dont j'ai lu pratiquement tous les ouvrages, je me suis sentie, dès les premières lignes, happée par ses mots.


 

Michel BUSSI nous offre un thriller, comme lui seul sait le faire, qui nous embarque dans une histoire incroyable, palpitante se déroulant en Auvergne.

Il nous dévoile le drame de Maddi, médecin généraliste qui ne parvient pas à faire le deuil de son fils Esteban disparu mystérieusement en 2010 sur une plage de St-Jean-de-Luz.

C'est alors que dix ans plus tard, elle rencontre Tom un jeune garçon âgé de dix ans, qui ressemble trait pour trait à Esteban et bien que cela semble impossible, Maddi voudrait croire en la réincarnation de son fils disparu.


 

Par amour pour Esteban, de quoi Maddi serait-elle capable de faire pour le retrouver ?


 

L'histoire est passionnante, le suspense très addictif et extrêmement bien mené. Il faut dire que, comme à son habitude Michel BUSSI nous entraîne sur de fausses pistes et lorsque nous pensons avoir trouvé l'énigme, il nous distille avec parcimonie quelques indices nous entraînant dans une autre direction.

Les nombreux rebondissements nous font voyager entre Pays-Basque et Auvergne et nous tiennent vraiment en haleine jusqu'au dénouement fort surprenant mais toutefois rationnel.


 

J'ai beaucoup aimé ce roman vertigineux,  palpitant, touchant, émouvant, ponctué d'une touche de paranormal qui outre l'amour filial, aborde divers thèmes ; la perte d'un enfant, le deuil, la maternité.


 

Je recommande vivement ce dernier Bussi avec lequel j'ai passé un excellent moment de lecture et qui séduira les amateurs du genre.


 

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la réincarnation d'Esteban.

 

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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC GENEVIEVE SENGER SUR MON GROUPE FB

GROUPE FB

LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

 

 

INTERVIEW AUTEURE

Geneviève SENGER

 

Bonjour à tous,

 

  • Notre amie Geneviève SENGER a gentiment accepté, récemment,   de répondre à mes questions.

 

Je partage donc cet entretien. Il n'y aura pas de questions/réponses mais vous pourrez ainsi mieux connaître Geneviève SENGER, auteure dont je suis une fan inconditionnelle et ce de longue date. 

 

  

JM : - Bonsoir Geneviève

 

⁃ Comment allez-vous ? Êtes-vous prête à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Geneviève : bonjour, chère Joëlle, et merci de m’accueillir si gentiment dans votre vie et sur vos pages. Je suis en train d’écrire un nouveau roman, parution en 2022, pour les éditions Calmann Levy. J’écris, donc je vais bien !

 

JM : - Pouvez-vous, tout d'abord, vous présenter afin que nos amis puissent mieux vous connaître ?

 

Geneviève : j’ai d’abord été infirmière dans différents services hospitaliers, dont en réanimation. Je connais la douleur, et l’espoir, le courage, de ceux qui souffrent, et j’ai considéré comme un honneur de les accompagner, les soigner, peut-être les soulager. Mais une circonstance très douloureuse de la vie a fait que je me suis mise en retrait, et que j’ai commencé à écrire, au fond de la campagne et du temps, dans le silence. Aujourd’hui, je peux vous dire que c’est l’absence qui m’a poussée à écrire, l’absence d’Annabelle, mon bébé que j’ai portée, attendue, pendant huit mois et dont le coeur a cessé de battre, alors qu’elle était encore en moi. J’écris pour elle, aussi… en quelque sorte, sa mort m’a rappelé qu’il fallait se consacrer à l’essentiel, et pour moi l’essentiel c’est d’écrire.

 

 

JM : - Pouvez-vous nous parler de vos romans (la liste est longue, je sais car je les ai pratiquement tous lus !)  ?

 

Geneviève : j’ai d’abord écrit dans le registre de la littérature jeunesse, plus d’une trentaine de romans, pour tous âges, des plus petits, aux ados. Puis je me suis mise à écrire pour les adultes, notamment aux éditions Presses de la cité, et Calmann Levy qui me publient depuis de nombreuses années, et dont j’apprécie l’indéfectible fidélité. Mon dernier roman en date s’intitule La terre originelle, et se déroule dans le vignoble de Cahors. C’est l’histoire d’une petite fille née dans une cazelle, et abandonnée. Mais elle sera recueillie par une famille de vignerons qui vont l’aimer jusqu’à la naissance de leur fils, Adrien… la vie de Nina ne sera pas un long fleuve tranquille, mais son courage lui permettra de vivre sur ce qu’elle aime le plus : sa terre natale ! Mes lectrices me disent que c’est un livre qui fait du bien, et je veux bien les croire ! En ces temps moroses, on a tous besoin de se ressourcer dans une terre originelle !

Ce sont donc ce qu’on appelle des romans ancrés dans des terroirs, l’Alsace, et pour la terre originelle et les suivants, Cahors et le Quercy, que nous aimons tant.

  

JM : - Avez-vous d'autres projets d'écriture et pouvez-vous nous en dire quelques mots ?

 

Geneviève : oui, un autre roman paraîtra en avril 2021, aux Presses de la Cité. Et je vous livre, en avant première, le titre : le premier amour est-il éternel ?

C’est une question à laquelle Ariana, dite Nana blue, blogueuse de mode, devra répondre !

Il s’agit d’un roman contemporain ancré en grande partie dans une maison de famille, dans le Quercy ; Ariana vient de la recevoir en héritage d’une grande tante qui lui veut du bien….

C’est le premier roman que j’écris dans cette veine de romans qui font du bien, comme on dit. Et j’ai adoré devenir Nana blue, la blogueuse de mode, qui quitte Paris pour la province, qui va devoir se confronter à son passé. Nous sommes toutes Ariana ! Il y en a en nous toutes, tous, un premier amour… qui tremble, tressaille, nous rappelle un temps plus ou moins ancien. Nos premiers bouleversements…

Et en ce moment, j’écris une saga, j’aime alterner entre romans contemporains et sagas historiques.

 

 

JM : - Où trouvez-vous l'inspiration pour créer les protagonistes de vos écrits ?

 

Geneviève : dans la vie, dans ma mémoire, et sans doute à travers les romans que j’ai lus ! De petits détails de la vie quotidienne peuvent servir d’éléments déclencheurs… je marche beaucoup, et je dors comme un bébé qui fait ses nuits ! Ça doit m’aider. Et puis, devant l’écran, tout s’éclaire, prend forme, c’est un mystère, et une grâce que je ne m’explique pas vraiment.

 

 

JM : Comment faites-vous pour écrire vos romans (carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?

 

Geneviève : j’écris directement sur l’ordinateur. Non, pas de carnets, seulement ma mémoire, mon imaginaire… et puis la documentation, quand j’en ai besoin, et j’en ai souvent besoin. Mes romans dits du terroir sont ancrés dans l’Histoire. Et la racontent à travers des personnages.

 

 

JM : - À quel moment de la journée écrivez-vous ? Le jour ? La nuit ? Et pendant combien de temps ?

 

Geneviève : le matin, comme une prière pour commencer la journée.

 

JM : - A qui confiez-vous vos manuscrits en première lecture (amie, membre de votre famille, bêta-lecteur) ?

 

Geneviève : parfois les premières pages à une amie auteure qui me connaît bien… pour me donner le courage d’envoyer à mes éditeurs !

 

JM : - Comment avez-vous procédé pour faire publier vos ouvrages ?

 

Geneviève : en les envoyant par la poste ! Je ne connaissais personne dans le milieu éditorial, j’habitais à la campagne et j’étais très isolée. Je n’étais ni journaliste ni blogueuse ! aujourd’hui internet et les réseaux sociaux permettent aux auteurs de contacter plus facilement les éditeurs… certains auteurs en ligne se font remarquer par des maisons d’édition…

 

 

JM : - Que représente pour vous l'écriture ?

 

Geneviève : une manière d’aimer, de parler aux autres, dans le silence. De participer au monde, au mouvement de la vie. Une manière de vivre. On n’est pas seulement écrivain au moment d’écrire, on l’est tout le temps ! Une manière de regarder, d’écouter, d’observer…. Et de s’emparer du vivant pour le transformer.

 

 

JM : -Lorsque la situation sanitaire le permettra, envisagez-vous de participer à des séances de dédicaces ?

 

 Geneviève : oui, sans doute, j’aime rencontrer mes lectrices, lecteurs, et voir les yeux qui pétillent ! Le sourire de mes lecteurs est ma plus belle récompense. Et j’aime leur fidélité !

 

 

JM : - Vous avez noué un lien très fort avec vos lecteurs et vos lectrices, pouvez-vous nous en parler ?

 

Geneviève : oui, je leur ai consacré une page auteure @genevieve senger, afin de pouvoir leur parler. Et je suis ravie lorsqu’ils me répondent ! j’écris pour eux, mais j’aime aussi avoir un retour ! Ne serait ce qu’un like, un coeur, un sourire, quelques mots !

 

 

JM : - Quel est votre plus beau souvenir d'auteure ?

 

Geneviève : la publication de mon premier roman, un mois après la naissance de mon premier fils ! Le miracle de la vie…

je l’avais envoyé, par la poste. Je me souviens que l’éditeur, au téléphone, m’a dit qu’il avait adoré ce roman, pour sa fraîcheur. Et il m’a comparée à Colette, pour mon écriture si sensible, sensuelle, aussi, pleine d’odeurs, d’images. Quand j’ai raccroché, je flottais sur un petit nuage… je n’arrivais pas à y croire. Ça a été le début d’une merveilleuse aventure qui dure toujours !

 

 

JM : Êtes-vous sensible à la critique littéraire et pensez-vous que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?

 

Geneviève : les réseaux sociaux favorisent l’échange, donc c’est une bonne chose. Évidemment, ils peuvent faire du mal, mais c’est à nous d’ éviter les dérives ! Il m’arrive rarement d’avoir des critiques négatives, mais je les accepte. On ne peut pas plaire à tout le monde, et certains de mes romans plaisent davantage que les autres. Pourquoi, ça reste un mystère. Je les écris tous avec la même foi !

 

 

 

JM : - Quels sont les auteurs qui vous ont donné l'envie d'écrire ?

 

Geneviève : il y en a eu beaucoup puisque j’ai été une grande lectrice, dès ma plus jeune enfance ! Disons en jeunesse, les romans historiques, en général, puis à l’adolescence les auteurs comme Maupassant, Zola, Balzac… j’ai beaucoup lu Stefan Zweig, et la littérature germanique, Thomas Mann, Heinrich Böll… disons que j’ai été une assoiffée de livres, et que je le suis restée… ma bibliothèque peut en témoigner ! j’ai déjà donné, au cours des dernières années, des milliers d’ouvrages à diverses associations, et bouquinistes. Si chacun achetait autant de livres que j’en ai achetés, les auteurs seraient ravis ! Mais j’ai aussi toujours fréquenté les médiathèques…

 

 

JM : - Quels conseils donneriez-vous aux lecteurs qui souhaiteraient devenir écrivains ?

 

Geneviève : de lire, d’abord, beaucoup. Puis de se jeter à l’eau, courageusement. Au début, on patauge, on a froid, on a envie de sortir. Puis, peu à peu, le goût des mots, les saveurs, arrivent, et le plaisir avec ! Écrire est jubilatoire, mais pas toujours. Il y a les moments de doute, de découragement, voire de désespoir. Nous sommes humains, et sensibles ! Mais je crois que si le désir est vraiment ancré en soi, rien ne peut le détruire. Seulement, il faut persévérer. Et détruire, aussi. j’ai écrit trois romans, des milliers de pages, que j’ai jetées, avant d’ envoyer un manuscrit à un éditeur. Apprendre à écrire. Pour moi, ça a été dans le silence et la solitude. D’autres passent par des ateliers d’écrire, des conseils… à chacun sa voie, et sa voix !

 

 JM : - Quel est votre plus grand rêve ?

 

 

Geneviève :

de continuer à écrire, d’avoir des lecteurs et lectrices qui m’aiment et me le disent !

 

JM : Lisez-vous et quel genre ?

 

Geneviève : je chronique des romans pour un journal qui est publié en Alsace Lorraine, les affiches. j’y ai créé une rubrique que j’ai intitulé, les romans du mois. Donc, je reçois beaucoup de romans en service de presse. Et je parle de ceux qui me plaisent ! Il y en a beaucoup, car la production est importante. Je n’ai pas de genre préféré. Tout dépend de l’ambiance du roman. J’ai besoin de sentir qu’il y a un auteur derrière le roman, son âme sans doute. J’ai besoin aussi d’être surprise, étonnée, émerveillée, de me dire que j’aurais aimé écrire cette histoire !

 

 

JM : - Quels sont vos endroits préférés, source d'inspiration - pièce de votre habitation, région de France, pays - ?

 

Geneviève : Je me partage entre l’est de la France, l’Alsace, et le sud, principalement Cahors et le Quercy où je situe mon dernier et prochains romans. J’écris le matin, au réveil, comme une prière pour commencer ma journée. Dans une petite chambre qui donne sur un jardin. Les arbres font partie de ma vie. J’en ai un besoin viscéral. Le désert, ça ne m’inspire pas du tout ! À Cahors, ce sont les chênes verts, innombrables… les platanes, aussi, j’adore les platanes, les ginkgos, les érables…

 

 

JM : En dehors de l'écriture quelles sont vos passions ?

 

Geneviève : je suis curieuse de tout ! j’aime découvrir, de nouveaux auteurs, de nouveaux lieux, de nouvelles personnes ! Marcher, nager, déambuler dans les musées et les galeries d’art, m’émerveiller… beaucoup de bonheurs en perspective ! Et puis, les arbres, comme je vous l’ai dit. Les arbres nous donnent tout ! Les animaux, notamment les chats, pour leurs yeux insondables, et leur indépendance. Celui qui vit avec moi s’appelle Gingko, il vient de la rue, il avait peur des humains….

 

JM : - À quelle époque auriez-vous aimé vivre ?

 

 

Geneviève : La nôtre ! Elle est passionnante ! Dans mes romans, je remonte souvent le temps, notamment le dix-neuvième siècle, et la première moitié du siècle dernier, qui a connu tant de bouleversements et de tragédies.

 

 

JM : - Si vous deviez partir sur une île déserte, quel objet incontournable à vos yeux emporteriez-vous ?

 

Geneviève : les Misérables, de Victor Hugo

 

 

JM : - Quel mot vous définit le mieux ?

 

Geneviève : la persévérance, je crois, et la curiosité. La curiosité est un élément fondamental si on veut survivre au désespoir. Et en ces temps moroses que nous vivons, il faut garder la curiosité comme un moteur qui ronronne en soi !

 

 

 

JM : - Êtes-vous thé ou café ? Vanille ou chocolat ? Mer, montagne ou campagne ?

 

Geneviève : plutôt café, d’ailleurs je vous écris tout en buvant mon café ! Et il est presque midi, ça doit être le troisième…. Ensuite, j’arrête !

Chocolat, plutôt. Et la campagne, de plus en plus, pour ses doux vallonnements et ses chemins creux où il fait si bon se promener, seule, ou avec les enfants, petits et grands.

 

 

JM : - Vous organisez un dîner littéraire.. quelles personnes aimeriez-vous convier à votre table ?

 

Geneviève : j’aimerais inviter des personnages de roman… Jean Valjean par exemple… ou le Grand Maulnes ! Je lui demanderais pourquoi il a quitté la femme qu’il aime le lendemain de leurs noces !

 

 

JM : - Avez-vous quelque chose à ajouter ?

 

Geneviève : merci de m’avoir donné la parole et permis cet échange. J’invite tous ceux qui liront ces mots de continuer cette conversation, sur facebook, instagram. Et de me découvrir, au travers de mes livres !

 

 

JM : - Merci Geneviève pour ce très agréable moment passé en votre compagnie, votre gentillesse et votre disponibilité.

 

 

 

 

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sur les sites internets de mes éditeurs, Calmann Levy, Presses de la cité, J’ai lu éditions, France Loisirs

 

 

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