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interview auteur edouard brasey

INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC EDOUARD BRASEY SUR MON GROUPE FB

GROUPE FB

LECTEURS-AUTEURS :

LA PASSION DES MOTS

 

 

INTERVIEW AUTEUR

Edouard BRASEY

 

Bonjour à tous,

 

 

⁃ Notre ami Edouard BRASEY a gentiment accepté, récemment, de répondre à mes questions.

 

  • Je partage avec vous cet entretien à l'issue duquel vous pourrez, si vous le souhaitez, poser des questions à Edouard qui y répondra selon ses disponibilités

 

 

JM : - Bonsoir Edouard

 

⁃ Comment vas-tu ? Es-tu prêt à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Edouard : J'ai un peu peur, car je n'aime pas être soumis à la question, mais je suis prêt à vaincre mes appréhensions.

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Edouard : Je suis écrivain professionnel depuis 35 ans et ai publié une centaine d'ouvrages, dont un tiers de romans environ. J'ai notamment publié de très nombreux livres consacrés au merveilleux, à la Féerie, aux contes et à la Fantasy, notamment « L'Encyclopédie du merveilleux » en 2005 dont la 5e réédition (au moins) sera remise en vente en fin d'année. Elle est devenue, et je m'en réjouis, un document de référence dans le domaine, et inspiré aussi bien des amateurs que des universitaires ou des romanciers dans le domaine de la Fantasy.

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans (la liste est longue, je sais !)

 

Edouard : Depuis quelques années je suis devenu romancier à temps plein, publiant deux romans par an : un sous mon nom, dans le genre de la saga familiale sur fond historique : Les Marais de Bourges (Bourges et le Berry durant l'Occupation), La Belle de mai (Marseille dans l'entre-deux guerres), Les Amants de l'exil (le Portugal sous la dictature de Cortazar) ; et un thriller contemporain sous le pseudonyme de James Barnaby : A Fleur de peau, A Bout de nerfs, Sanguines, Masques (à paraître). J'aime ces deux genres pourtant bien différents l'un de l'autre, et me repose de l'un en écrivant l'autre...

 

 

 

 

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et peux-tu nous en dire quelques mots ?

 

Edouard : Mes autres projets concernent plutôt des scénarios audiovisuels basés sur mes romans, mais dans le contexte actuel, les ouvertures sont assez difficiles...

 

 

JM : - Où trouves-tu l'inspiration pour créer les protagonistes de tes écrits ? Improvises-tu ou connais-tu la fin avant de commencer l'écriture ?

 

Edouard : L’inspiration vient toujours du réel : l'étude d'une époque, d'un milieu, d'un fait divers, etc. J'établis un synopsis complet de quelques pages, que je soumets à l'éditeur pour avoir son aval, puis je me lance dans l'écriture en m'écartant souvent du synopsis de départ. Pour les thrillers et policiers, je connais la fin mais me laisse souvent « surprendre » en inventant au dernier moment une fin différente, inattendue, afin de mieux surprendre mes lecteurs.

 

 

 

 

JM : Comment procédes-tu pour écrire tes romans (carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?

 

Edouard : J'écris directement sur ordinateur, et ceci depuis 1984, date à laquelle j'ai acheté mon premier Macintosh ! Pour la documentation, j'utilise internet ou des ouvrages spécialisés, mais j'évite de faire des fiches ou de prendre des notes, pour conserver la fraîcheur de l'écriture.

 

 

JM : - À quel moment de la journée écris-tu ? ? Le jour ? La nuit ? En combien de temps écris-tu un ouvrage ?

 

Edouard : J'écris la journée, généralement l'après-midi jusqu'à l'heure du dîner. Le soir, quand je suis seul, je regarde des films ou des séries en blu-ray ou dvd, en me faisant des cycles : réalisateurs, genres, pays. J'y trouve souvent des sources d'inspiration. Par exemple, en ce moment je ne regarde que des films d'auteurs japonais, tels que ceux de Kiyoshi Kurosawa qui flirte avec le fantastique et les apparitions de fantômes. J'écris un roman en quatre à six mois, selon le temps que j'y consacre chaque jour.

 

 

JM : - Tu as noué un lien très fort avec tes lecteurs et lectrices, peux-tu nous en parler ?

 

Edouard : Il y a déjà les réseaux sociaux, qui permettent d'échanger avec les lecteurs et lectrices, mais aussi les séances de dédicaces en salons du livre ou dans les boutiques France Loisirs qui publient tous mes romans en avant première six mois avant la sortie en librairie.

 

 

JM : -Losque la situation sanitaire le permettra, envisages-tu d'assister à des séances de dédicaces, de rencontrer tes lecteurs ?

 

Edouard : Bien sûr, mais hélas il faudra attendre encore un peu. J'ai cela dit des salons du livre privilégiés, tels que ceux de Brive-la-Gaillarde ou les Nocturnes littéraires de Pierre Defendini dans le sud l'été.

 

JM : - Quel est ton plus beau souvenir d'auteur ?

 

Edouard : Lorsqu'un lecteur ou une lectrice vient me voir en me disant que l'un de mes livres l'a aidé moralement à surmonter une épreuve dans sa vie ou lui a permis de ressusciter des souvenirs.

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes ouvrages ?


Edouard : Au début, comme tout le monde, j'ai adressé des manuscrits par la Poste qui ont été refusés, jusqu'au jour où un éditeur m'a fait confiance : Paul Fournel chez Ramsay en 1987. Depuis, mes éditeurs me font un contrat sur synopsis et je n'ai plus qu'à écrire le livre en étant sûr qu'il sera publié à telle date. Je peux ainsi m'organiser au mieux.

 

 

JM : - Quel le dernier livre qui fut pour toi un COUP de COEUR ?

 

Edouard : Une bande dessinée : « Spirou chez les Soviets », chez Dupuis, de Neidhardt et Tarrin, qui se trouve dans la lignée des albums du regretté Franquin.

 

 

JM : Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?

 

Edouard : Bien sûr ! Il est toujours agréable d'avoir des critiques élogieuses, cela dit, on ne peut pas plaire à tout le monde, et je ne me formalise pas des critiques négatives. Si elles sont fondées, j'en tiens compte pour mes livres à venir.

 

 

JM : - Quels sont les auteurs qui t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Edouard : Jean Giono pour la Provence, Nikos Kazantakis pour la Grèce, Boris Vian pour l'originalité, Jean Raspail pour le royaume imaginaire, Alain Gerber (qui est devenu un ami) pour le style.

 

 

JM : - Quels conseils peux-tu donner aux lecteurs qui veulent devenir écrivains ?

 

Edouard : Lisez, lisez, lisez, et lorsque vous tombez à cours de lecture, écrivez le livre que vous aimeriez lire.

 

 

JM : Lis-tu et quel genre de lecture ?

 

Edouard : je lis peu, par manque de temps, et aussi pour éviter d'être influencé par le style d'un écrivain particulier. Sinon, je lis plutôt des thrillers...

 

 

JM : - Quels sont tes endroits préférés, sources d'inspiration ( pièce de ta maison, région de France, pays) ?

 

Edouard : Mon bureau à Bourges, face aux vitraux d'une église ; le train lorsque je vais à Paris ; tous les pays que je découvre et d'où je reviens avec une idée de livre (par exemple le Portugal pour « Les Amants de l'exil »).

 

 

JM : En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Edouard : La cinéphilie (je me fais des « cycles » de réalisateurs dont je possède les œuvres en blu-ray ou dvd) ; la bonne cuisine et les bons vins ; l'Ecosse (je fais partie d'un clan écossais, le clan MacKinnon) ; la Grèce ; la musique (le jazz, le classique, la musique traditionnelle grecque) ; les conversations entre amis.

 

 

JM : - À quelle époque aurais-tu aimé vivre ?

 

Edouard : Après-guerre, dans les années 50 et 60 à Saint-Germain des Prés.

 

JM : - Quel est ton proverbe préféré ?

 

Edouard : « Sans essayer, point de succès » (c'est la devise du feuilleton « La Demoiselle d'Avignon »).

 

JM : Quel mot te définit le mieux ?

 

Edouard : le courage et l'enthousiasme (oui, je sais, ça fait deux, mais je pourrais ajouter un troisième : l'humilité!)

 

 

JM : - Si tu devais partir sur une île déserte, quel objet incontournable à tes yeux, emporterais-tu ?

 

Edouard : un billet de retour.

 

 

JM : - Es-tu thé ou café ? Vanille ou chocolat ? Mer, campagne ou montagne ?

 

Edouard : Cathé (café et thé) ; chocolat ; ville avec vue sur mer.

 

 

 

JM : - Si tu étais une odeur, une couleur, un animal : tu serais...

 

Edouard : Jasmin, rouge fuschia, cerf.

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Edouard : Oui, mais il y faudrait un roman.

 

 

 

JM : - Merci Edouard pour ce très agréable moment passé en ta compagnie.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Edouard qui vous répondra avec plaisir sous ce post.

 

 

 

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