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Résultat pour “comme une aurore dans la brume”

Bonjour aujourd'hui vendredi voici ma chronique concernant : "UN KIBBOUTZ EN CORREZE"

« UN KIBBOUTZ EN CORREZE »

Jean-Luc AUBARBIER

Editions PRESSES DE LA CITE

TERRES DE FRANCE

23 septembre 2021

471 pages

 

Présentation

 

Une expérience communautaire unique en France créée avec le soutien du baron de Rothschild : de jeunes Allemands, juifs, communistes intellectuels, fuyant l'arrivée d'Hitler au pouvoir vivent en autarcie dans un kibboutz, au cœur d'un petit village corrézien. Un grand roman sur l'élan d'une jeunesse solidaire et engagée.


D'après des faits historiques réels.

Pour eux, ce petit village près de Brive est comme un bout de terre promise. Ils s'appellent Yohann, Magda, Haïm, Sarah... Ces jeunes Allemands, juifs, communistes, ont fui l'arrivée de Hitler au pouvoir. Après leur apprentissage à la ferme-école, ils partiront pour la Palestine. Tous ont le cœur à l'ouvrage, un enthousiasme à toute épreuve, mais en ces lieux marqués par la Première Guerre, l'accueil est pour le moins glacial.


Peu à peu, par leurs efforts conjugués, par leur bonne éducation, ils gagnent la sympathie des habitants. Seul le sous-préfet de Brive, fasciste dans l'âme, s'est juré de fermer le kibboutz. Et plus encore depuis que son fils Frédéric fréquente la jolie Sarah...


Un grand roman sur l'élan d'une jeunesse solidaire et engagée.
D'après des faits historiques au coeur du village de Nazareth, en Corrèze.


 

 

L'auteur

 

Jean-Luc AUBARBIER est né à Sarlat. Passionné par l'Histoire, il a écrit pendant vingt ans des ouvrages sur le catharisme et les Templiers. Il a publié quatorze romans, dont « Les Démons de sœur Philomène » (2003), adapté au cinéma sous le titre Ici-bas, et une série de thrillers autour du couple d'archéologues Pierre Cavaignac et Marjolaine Karadec.

 

 

 

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions PRESSES DE LA CITE et en particulier Marie-Jeanne de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Un Kibboutz en Corrèze », roman de Jean-Luc AUBARBIER.

 

L'auteur nous transporte en 1933 à Nazareth en Corrèze.

Le Baron Robert de Rothschild a loué une ferme dans ce village afin d'accueillir des réfugiés, leur permettant ainsi de se former en agriculture et ensuite de rejoindre la Palestine.

 

Des jeunes intellectuels juifs allemands, communistes débarquent au village. La population locale est scandalisée et ne voit pas d'un bon œil l'arrivée de Yohann, Haïm, Sarah et les autres.. Leurs efforts, leur courage et leur bonne éducation, aideront-ils ces jeunes à acquérir l'estime des villageois ? Je ne vous en dirai pas plus mais vous laisse le découvrir par vous-mêmes !

 

Jean-Luc AUBARBIER nous conte avec brio cette expérience communautaire extraordinaire et unique en France inspirée de faits réels. Nous découvrons les difficultés rencontrées par ces jeunes, leurs aventures, leurs joies, leurs peines, leurs espoirs et leurs amours...

 

J'ai beaucoup aimé ce roman historique romancé très bien écrit et documenté qui m'a permis de découvrir un pan de l'Histoire de notre pays que je ne connaissais pas. Merci Jean-Luc pour cet ouvrage mettant à l'honneur une jeunesse solidaire et fort engagée qui m'a séduite et que je recommande vivement aux amateurs du genre.

 

Un très bon moment de lecture.

 

Page FB : https://www.facebook.com/joellemarchal74/

 

Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com

 

 

 

 

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Bonjour aujourd'hui samedi voici ma chronique concernant : "LA PROPHETIE DES MARGUERITES"

« LA PROPHETIE DES MARGUERITES »

Alain LEONARD

Editions de BOREE

12 août 2021

282 pages

 

 

 

Présentation

 

Aînée de 6 enfants, Jeannette a grandi dans une ferme près de Clermont-Ferrand. En 1867, elle part travailler à Paris avec Marius qu'elle a rencontré à Riom dans l'hôtel-restaurant où elle travaille comme fille de salle. Ensemble, ils vont découvrir la vie d'ouvriers dans une filature de Vaugirard, les premières grèves et aussi l'Exposition Universelle. Suite au décès accidentel de Marius, Jeannette, sans argent, est arrêtée pour vol et condamnée à 6 mois de prison...

 

 

L'auteur

 

Après une carrière militaire en France et à l'étranger, Alain Léonard est actuellement infirmier dans un hôpital clermontois. À 52 ans, il entame en parallèle une carrière d'écrivain, mêlant histoire de France et romanesque. Enfants de la liberté, son premier roman, a reçu le prix du jury de l'Association du Noël des Romanciers d'Auvergne en 2017, puis le premier prix du concours de littérature 2019, attribué par le Lions Club Auvergne-Rhône-Alpes. Il publie son cinquième roman aux éditions De Borée.

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions de BOREE et en particulier Virginie de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « La Prophétie des marguerites », roman d'Alain LEONARD. Je remercie également Alain pour la très gentille dédicace ainsi que le marque-page qui m'ont beaucoup touchée.

 

L'auteur nous emmène en 1866 dans le Puy de Dôme où nous faisons connaissance avec Jeannette qui vit avec sa famille dans une ferme. Au décès de sa mère, la jeune fille, âgée de 16 ans, s'occupe de ses frères et sœur. Elle travaille dur et la vie n'est pas facile avec un père alcoolique et une belle-mère tyrannique...

 

Elle rencontre son premier amour Marius et part avec lui à Paris dans l'espoir d'une vie meilleure. La prédiction d'une voyante rencontrée dans une fête foraine se révélera-t-elle exacte ?

 

Avec son talent habituel de conteur, Alain LEONARD nous rappelle combien la vie était rude en milieu rural mais également à la capitale pour les ouvriers et les petites gens.

 

 

Il décrit à merveille le métier des filatures, les conditions d'incarcération des femmes, la vie parisienne, l'évolution de la société à cette époque ainsi que le monumental chantier entrepris par le Baron Haussmann visant à moderniser Paris.

 

Les personnages sont authentiques, attachants pour certains, détestables pour d'autres mais je ne vous en dirai pas plus et vous laisserai le découvrir par vous-mêmes.

 

J'ai beaucoup aimé ce roman régional émouvant, aux nombreux rebondissements qui mêle l'Histoire de notre pays à celle d'une jeune Auvergnate forte et déterminée qui méritait bien un peu de bonheur.

 

Un très bon moment de lecture que je recommande aux amateurs du genre.

 

 

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Bonjour aujourd'hui mercredi voici ma chronique concernant : "LES COULEURS DU DESTIN"

« LES COULEURS DU DESTIN »

Mireille PLUCHARD

Editions PRESSES DE LA CITE

TERRES DE FRANCE

2 septembre 2021

666 pages

 

 

 

Présentation

 

Juin 1813. Fuyant le mépris, une jeune fille chemine seule sur les routes, sous une autre identité..

 

Non loin de ce Rhône qui la fascine, c'est dans une Provence plein de couleurs que Sixtine trouve refuge. Un riche manufacturier en indiennes, subjugué par son regard d'azur, conquis par son don pour le dessin, fait bientôt d'elle son épouse. Malgré leur différence d'âge et le passé de la jeune fille...


Des années plus tard, devenue une femme respectée, à la tête des ateliers de la manufacture de son mari, Sixtine décide de revenir dans ses Cévennes natales. Afin de prendre sa revanche sur les riches propriétaires du Souleiadou, elle qui, naïve, s'était imaginée au bras de leur fils héritier ?

 

Afin de faire aussi toute la lumière sur les ombres de son enfance malaimée ?

 

Dans un Sud plein de contrastes, un grand destin romanesque.

 

 

L'auteure

 

Passionnée d'Histoire et d'histoire, Mireille PLUCHARD a écrit « Le Petit Bâtard », » Le Puis Sans-Nom «  et « Les Sentes buissonnières » qui ont connu un vif succès. Aux Presses de la Cité, elle a notamment publié « Le Miroir d'Amélie », « Le Rêve de Toinet », « Les Dames de la Glycine » et « De Soie et de cendres ».

 

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions PRESSES DE LA CITE et en particulier Marie-Jeanne de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Les Couleurs du destin », roman de Mireille PLUCHARD auteure dont j'ai lu tous les ouvrages tant j'aime sa très jolie plume.

 

La très belle couverture et le résumé fort alléchant m'ont de suite interpellée.

 

Mireille PLUCHARD nous transporte dans les Cévennes au début du XIXème siècle et nous conte le destin de Sixtine, petite fille douce et attachante, adolescente, puis femme dont la vie ne sera pas toujours rose mais qui, grâce à sa force et sa détermination, lui permettra de réussir son existence et de découvrir bien des secrets....

 

Comme à son habitude, l'auteure nous offre une très jolie histoire qui fait voyager, au fil du temps et des saisons, des Cévennes à la Provence. Les descriptions sont précises et fort visuelles. Ainsi nous percevons les odeurs et imaginons les couleurs de ces belles régions. Nous retrouvons également les coutumes de l'époque. Les intrigues, secrets de famille et nombreux rebondissements tiennent le lecteur en haleine.

 

J'ai beaucoup aimé cette saga familiale que j'ai dévorée relativement rapidement tant elle me passionnait. Toutefois j'avoue avoir été un peu perdue du fait du grand nombre de protagonistes présents dans ce gros roman et impressionnée par l'imagination débordante de Mireille PLUCHARD.

 

Un très bon moment de lecture que je recommande aux amateurs du genre.

 

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Bonjour aujourd'hui mercredi voici ma chronique concernant : "LE TONDEUR DE DRAPS"

« LE TONDEUR DE DRAPS »

Michèle ANDRIEUX

Editions EX AEQUO

Collection Hors Temps

15 mai 2021

308 pages

 

Présentation

 

Un livre qui mêle aventures, amour et Histoire à travers la vie romancée d’un ancêtre de l’auteure. Un récit historique mêlant aventures et histoire entre Prague et la France au siècle des Lumières sur fond de guerre de Sept Ans et de luttes religieuses.


L’auteure romance la vie d’un de ses ancêtres et vous mène de Prague à la principauté de Montbéliard au siècle des Lumières.

 

Jan naît à Prague au Royaume de Bohême, au 18e siècle, d’une famille protestante. Ce pays est alors possession des très catholiques Habsbourg d’Autriche. Aussi Jan n’a qu’un seul désir partir, voyager, quitter cette ville qui l’oppresse.

 

Catholique, Anne Marie habite Héricourt, dans la principauté de Montbéliard appartenant aux Wurtemberg, luthériens d’un duché allemand. Cette terre est encerclée puis envahie par les rois de France dits très chrétiens. Elle essaie surtout de connaître ses origines, comprendre sa famille, et sortir du carcan de son statut de femme.

 

La Guerre de Sept Ans, mondiale, ravage l’Europe. Elle va pousser Jan de Prague à la Prusse et plus loin encore. Mais pourra-t-il rejoindre la France, cette terre rêvée ? Son destin et celui d’Anne Marie se croiseront-ils ?

 

Et surtout, quel avenir pourraient-ils avoir, lui le luthérien devenu tondeur de draps *, elle la papiste ?

* Le tondeur de draps est un des acteurs du tissage, un homme qui lisse, qui lustre les tissus.

 

L'auteure

Née en 1953 à Paris, depuis toujours passionnée par l’histoire et la généalogie, Michèle Andrieux a fréquenté assidûment les archives et les bibliothèques. Après un travail dans la formation des adultes, l’idée de l’écriture s’impose. Elle est l’ auteure d’un autre roman, L’Orfèvre, et d’un livre d’Histoire sur Bouère.
Lisez le début via 
Calaméo

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions EX AEQUO et en particulier Catherine de m'avoir envoyé « Le Tondeur de draps », roman de Michèle ANDRIEUX, auteure dont j'ai découvert la très jolie plume lors de la lecture de « L'Orfèvre », roman historique que j'ai beaucoup aimé.

 

La jolie couverture et le titre très intriguant m'ont de suite interpellée. Il est vrai que je ne connaissais pas le métier de « tondeur de draps ».

 

Michèle ANDRIEUX nous emporte à Prague, en 1758 où nous faisons connaissance avec Jan, luthérien qui s'enrôle pour faire la guerre de sept ans afin de pouvoir partir en France et d'Anne-Marie, catholique, avide de liberté, qui elle vit à Héricourt.

 

Ces deux êtres que tout oppose, vont-ils parvenir à vivre une belle histoire d'amour ? Je ne vous en dirai pas plus mais vous laisserai le découvrir par vous-mêmes.

 

La plume majestueuse de Michèle ANDRIEUX nous fait vraiment voyager dans le temps ainsi que dans le Royaume de Bohème et en Franche-Comté.

 

J'ai beaucoup aimé ce roman historique tiré de l'histoire d'un ancêtre de l'auteure, extrêmement bien documenté tant sur le plan historique que cultuel et sur le métier de « Tondeur de draps ».

 

Je lirai assurément d'autres ouvrages de cette auteure et je recommande vivement celui-ci aux amateurs du genre qui, comme moi, passeront un excellent moment de lecture.

 

 

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Bonjour aujourd'hui lundi voici ma chronique concernant : "JOURNAL D'UNE PETASSE BIODEGRADABLE"

« JOURNAL D'UNE PETASSE BIODEGRADABLE »

Aude-Charlotte LAUGIER

Editions RAMSAY

28 septembre 2021

165 pages

 

Présentation

 

Après le Journal d’une pétasse au volant (EAN 9782812 201523), Anne-Charlotte Laugier revient avec les nouvelles aventures de la « pétasse ».
Une radiographie de la femme libérée, avec ses doutes, et ses contradictions. Un récit drôle où règne l’autodérision.


 

La permaculture, elle n’en a cure. La biodiversité, elle s’en est toujours méfiée. Les mouvements LGBT ne l’ont jamais concerné. Mais il suffit d’une rencontre, et d’un enchaînement de hasards comme elle aime les provoquer, pour que la Pétasse délaisse sa voiture et découvre de nouveaux horizons.


Après le Journal d’une pétasse au volant, le Journal d’une pétasse biodégradable déroule le fil d’un personnage drôle, caricatural, mais tellement humain et qui entend bien revendiquer son curieux féminisme. Celui d’une femme, et de toutes les femmes, qui veulent jouer tous les rôles, tout de suite. Car elles se veulent amoureuses, concernées, frivoles et profondes à la fois.


Va-t-elle se laisser embarquer dans une nouvelle vie ou se dépêcher de retrouver le confort de sa vie bien organisée ? Avec elle, rien n’est simple, rien n’est acquis, et rien n’est définitif, mais toujours très drôle, délirant, parfois absurde.

 

L'auteure

 

Anne-Charlotte Laugier​ est une journaliste et auteure.

Après une prépa St-Cyr (Corniche Drouot, Nancy), une Agrégation de Lettres Modernes (Paris Sorbonne) et un diplôme de journaliste (IPJ Paris), elle​ ​interview des artistes, puis des artistes aimant les voitures.

En 2006, elle crée Eve Auto, le premier blog automobile féminin puis Les Enjoliveuses. Mais c’est son autre blog CharlotteAuVolant qui lui colle définitivement à la peau.

Comédienne à ses heures (Sudden Theatre), Anne-Charlotte réalise aussi de petites vidéos sur l’auto.

En 2020, elle a publié "Journal d’une pétasse au volant", son premier roman Feel Good chez Ramsay.

Anne-Charlotte a plus de 5 000 abonnés sur Twitter et sur Facebook, un blog suivi par 30 000 lecteurs par mois et une chaîne YouTube où elle poste des vidéos décalées.

son blog : https://www.charlotteauvolant.net/
page Facebook : https://bit.ly/2PcZoYx
Twitter : https://twitter.com/charlottevolant
Instagram : https://bit.ly/2LMjWoO
chaîne YouTube : https://bit.ly/38FqT50

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions RAMSAY de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Journal d'une pétasse biodégradable ». Après avoir lu « Journal d'une pétasse au volant », j'ai retrouvé avec plaisir notre héroïne qui m'avait beaucoup fait rire dans ce premier opus.

 

Par contre j'ai trouvé que la pétasse est toujours aussi drôle mais elle s'est assagie par rapport au premier tome et se trouve engagée dans un combat écologique.

 

J'avais tellement apprécié le premier ouvrage de Anne-Charlotte qui est exaltant que j'ai été un peu déçue par celui-ci. Il est vrai que le sujet ne me parle pas trop puisque basé sur le bio et l'écologie et j'ai ainsi moins accroché à cette histoire, qui j'en suis certaine plaira à des lecteurs plus jeunes que moi et amateurs du genre.

 

Bonne lecture.

 

 

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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC LAURENCE PEYRIN SUR MON GROUPE FB

GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS
________________

 
INTERVIEW AUTEURE
Laurence PEYRIN

 
Bonjour à tous,

 
Notre amie Laurence PEYRIN a gentiment accepté de répondre, récemment à mes questions.
Je partage donc cet entretien. Il n'y aura pas de questions/réponses mais cet échange vous permettra de mieux connaître Laurence.

 

 

 
JM : - Bonjour Laurence
 
⁃ Comment vas-tu ? Es-tu prête à répondre à mon petit interrogatoire  ?
 
Laurence : Toujours prête à parler de mes livres.

 
 
 
JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?
 
Laurence : Moi, ce n’est pas l’important, mais sans doute que cela influence mon écriture. Alors, j’ai été journaliste pendant 22 ans, et j’ai choisi un jour de démissionner pour écrire des romans. C’était il y a 10 ans. J’ai 55 ans, 6 enfants, et je suis heureuse aujourd’hui d’avoir pris ce risque, malgré les galères qui ont vogué un long moment dans nos vies suite au renoncement radical à un certain confort, parce que maintenant je vis enfin de ce que j’aime et je crois que mes enfants sont fiers de moi...
 
JM : - Peux-tu nous parler de tes ouvrages ?

 

 
Laurence : Ce sont tous des romans anglo-saxons, parce que c’est ma culture, mon confort. J’aime être à New York par-dessus tout, cette ville que je n’avais pas du tout envie de connaître à la base est devenue, d’une manière indéfinissable, mon chez-moi. J’aime être à Miami, chez ma fille, qui a été assez courageuse pour y partir les mains dans les poches il y a 6 ans, et qui maintenant y vit sa vie. Alors j’écris sur ces endroits, que je connais davantage que ma ville de naissance où je réside toujours (le moins souvent possible, j’avoue…), Grenoble. Dans mes romans, je parle de femmes qui, pour une raison ou une autre, se découvrent et se réalisent. Ecrire sur des héroïnes féminines n’est pas une démarche volontaire de ma part, c’est simplement que je connais toutes les étapes, les questionnements par lesquels les femmes peuvent passer… puisque j’en suis une! Mes histoires se déroulent toujours dans des contextes socio-historiques différents, parce que j’aime apprendre en écrivant. Je fais énormément de recherches, et j’adore apprendre, me lancer dans un thème que je ne connais pas - la disparition volontaire, la prison, la ségrégation… Mêlés à ce que je connais, comme la maternité, l’amour et l’amitié! Souvent les sujets sont durs, mais le but est de montrer les mains tendues, la bienveillance, l’espoir, la vie envers et pour tout!

 
JM : - Où peut-on trouver tes livres ? A combien d'exemplaires ont-ils été imprimés ?

 
Laurence : On les trouve dans toutes les librairies. Je suis publiée par l’une des plus grandes et anciennes maisons d’éditions françaises, Calmann-Lévy. Les tirages évoluent en fonction des ventes, c’est une cuisine qui n’est pas la mienne, tout ce que je peux vous dire c’est que le tirage de base est supérieur à 10 000 exemplaires. Ensuite, des retirages sont faits quand le livre se retrouve en rupture de stock dans les librairies.

 

 
JM : - Ton dernier livre « Une Toute petite minute » est sorti en avril 2021. Peux-tu, pour nos amis, résumer en quelques phrases ce roman ?

 
Laurence : Nous sommes le soir du 31 décembre 1995, à New York. Madeline et Estrella ont 17 ans, elles sont amies pour la vie, et vont faire la fête chez des copains. Et puis, à un moment où elles se sont rejointes toutes les deux dans une salle de bain, Madeline tue Estrella. Personne ne sait ce qui s’est passé, ni pourquoi. Madeline n’est pas une psychopathe, elle n’est pas violente, c’est une fille issue de la bonne société. Elle va assumer sa condamnation à 20 ans de prison, refuser toutes les propositions de remise en liberté, continuer à aimer l’amie qu’elle a tuée. Le roman alterne les chapitres sur ses 20 ans de prison, sa cohabitation avec des prisonnières de Bedford Hills qui ont vraiment existé, et les mois qui suivent sa libération. La question étant: peut-on refaire sa vie en portant la culpabilité? Peut-on se rapprocher de gens nouveaux, qui ignorent tout de vous? A quel moment est-il trop tard de dire la vérité? Peut-on accepter le pardon? Ce n’est pas un roman de suspense - on saura à la fin ce qui s’est passé dans cette salle de bain, mais c’est anecdotique. Ce qui compte, c’est la petite minute où tout bascule et qui peut arriver à n’importe qui. Et ce qu’on en fait...

 

 
JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en dire quelques mots ?
 
Laurence : J’écris un roman tous les ans. Alors, bien sûr, je suis sur le prochain, totalement différent comme à chaque fois, mais je n’en dirai pas plus...
JM : - Que représente pour toi l'écriture ?
 
Laurence : Ma vie.
 
JM : - Où trouves-tu l'inspiration pour créer les protagonistes de tes romans ?
 
Laurence : Je ne sais pas. Partout. Dans les questions que je me pose.
 
JM : - Sauf erreur de ma part, tu as écrit principalement des romances historiques ». Pourquoi ce chois et envisages-tu d'écrire dans un tout autre registre ?

 
 
Laurence : Non non non, ce ne sont pas du tout des romances historiques! Pas de romance, déjà, même si le sentiment amoureux est souvent présent. La plupart de mes histoires sont modernes, entre les années 1960 et nos jours, sauf « L’aile des vierges » qui commence en 1946...
 
JM : Comment écris-tu (sur des carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?
 
Laurence : Sur mon ordinateur. Avec un cahier ouvert à côté pour noter mes recherches, que je fais en même temps que l’écriture. Je n’ai pas de plan; Mes recherches me guident.

 

 
 
JM : - Que ressens-tu lorsque tu écris le mot FIN ?

 
Laurence : Je pleure. 

 

 
JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes livres ?
 
Laurence : J’ai publié mon premier roman sur un site internet spécialement dédié à cela, et gratuit. Il y avait alors 1 500 000 livres, recueils et divers, dont beaucoup d’auteurs connus et édités. Les lecteurs ont aimé, écrit des commentaires, les téléchargements se sont envolés et je suis rentrée dans le top 100 sans éditeur, puis j’ai été 6e. Alors là, les maisons d’édition ont commencé à me contacter.

 

 
JM : -Lorsque la situation sanitaire le permettra, envisages-tu de participer à des séances de dédicaces, de rencontrer tes lecteurs et lectrices ? Que ressens-tu à ces occasions ?
 
Laurence : J’ai déjà repris les dédicaces depuis le mois dernier. En année habituelle, mes attachés de presse me font un agenda très chargé entre les dédicaces en librairies et les salons du livre. L’année dernière a été morte. C’est terrible de ne pas rencontrer les lecteurs et d’avoir leurs retours.  
 
 
 
JM : - A qui confies-tu la première lecture de tes manuscrits (ami, membre de ta famille, bêta-lecteur) ?
 
Laurence : A personne! Il ne faut surtout pas! L’entourage y mettra ses propres fantasmes, ses propres envies de lecture. La première personne qui lit mon manuscrit est mon éditrice depuis 6 ans chez Calmann-Lévy. C’est une professionnelle, avec du recul, elle m’a appris à éviter des erreurs, et c’est la seule personne dont les conseils m’importent. 
 
JM : Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?
 
Laurence : Y être sensible… Ce serait difficile de le nier. On dit toujours que si après 500 critiques dithyrambiques une 501e arrive, très méchante, l’auteur ne retient que la méchante. C’était vrai au début pour moi, cela le reste un peu, mais beaucoup moins: parce qu’un livre est une décision de l’auteur! Après, que le lecteur y soit sensible ou pas, on n’y peut rien! Le principal, pour moi, c’est de terminer d’écrire mon histoire sans frustration, avec la certitude d’avoir écrit ce que je voulais raconter. Et bien sûr que les réseaux sociaux, les blogs, sont un formidable vecteur! J’ai la chance d’avoir des bloggeuses qui aiment ce que j’écris, et le disent d’une manière si émouvante que j’en ai souvent les larmes aux yeux...
 
 

 

 
JM : - A quel moment écris-tu (le jour, la nuit...) ? Et pendant combien d'heures ? En combien de temps écris-tu un ouvrage ?
 
Laurence : J’écris tous les après-midi, après avoir passé la matinée à marcher, sortir, faire autre chose. Sinon, je passerais toutes mes journées enfermée. Il faut avoir un emploi du temps sain et carré pour exercer le métier de romancière, sinon on devient rapidement neurasthénique, je pense.
 
 
JM : - Que penses-tu de l'édition numérique ? (avantages – inconvénients)
 
Laurence : Chacun fait comme il veut, tant qu’il lit. Il ne faut pas oublier que l’écriture est un métier, pas un hobby, et que pour en vivre l’auteur doit être lu.

 
 
 
JM : - Quels sont les auteurs qui t'ont donné l'envie d'écrire ?
 
Laurence : Marcel Pagnol, quand j’étais à l’école. Puis « Les dossiers extraordinaires de Pierre Bellemare » (je les ai tous). Puis Stephen King. Puis d’autres. Ceux qui m’ont donné envie de raconter des histoires.
 
 
JM : - Quel conseil souhaiterais-tu donner à un lecteur qui désire devenir écrivain ?
 
Laurence : Vas-y, tu ne prends aucun risque!
 
 
JM : - Si mes sources sont bonnes, « La Drôle de vie de Zelda Zonk» a remporté le Prix de la Maison de la Presse en 2015. Qu'as-tu ressenti lors de cette remise de prix ?
 
Laurence : Comme si un immeuble me tombait sur la tête. C’est ce que j’ai d’ailleurs dit lors de mon discours...
 
JM : Lis-tu ? Si oui quel genre ?
 
 
Laurence : Je suis incapable de lire quand j’écris, parce que je ne vois que la forme, et pas le fond. Le reste du temps, je ne lis que des thrillers et polars anglo-saxons! 
 
JM : - Quel est ton dernier coup de cœur littéraire ?

 
Laurence : « Anatomie d’un scandale », de Sarah Vaughan. Un polar. Et un roman formidable de mon ami Nicolas Robin, « La claque », qui évoque courageusement, et enfin, le thème de l’homme victime de violences conjugales.
 
JM : - Que préfères-tu : écrire ou lire ?
 
Laurence : Alors là… L’un ne va pas sans l’autre. 

 
JM : - Quel genre de musique écoutes-tu ? Ecris-tu en musique ?

 
Laurence : Non, j’écris dans le silence. En revanche, j’adore la musique. Le rock américain et anglais des années 70, en particulier. Et Nirvana, plus tard. Je suis très rock! C’est ce que qui m’a inspirée dans « Les jours brûlants ».
 
JM : - Quel est ton film ou ta série culte ?

 
Laurence : Je vois environ 20 films (je suis une ancienne critique de cinéma!) et 5 séries par semaine, alors ça va être compliqué… Pour rester dans les classiques, je dirais évidemment « Autant en emporte le vent », « Les hommes du président », « Inside Man »  , et « Sur la route de Madison », par-dessus tout. En France, « Garde à vue ». Lino Ventura et Michel Serrault, géniaux... Pour les séries… « The killing », « The Knick », « The Fall »… « Orange is the New Black », j’ai tellement pleuré à 4 heures du matin lorsque la série s’est terminée que mon fils est venu s’inquiéter! Et, par-dessus tout, LA  série ignorée la plus sensible, la mieux écrite des années 90: « Côte Ouest ».

 
JM : - A quelle époque aurais-tu aimé vivre ?
 
Laurence : Maintenant. SANS MASQUE.
 
 

 

 

 
JM : - Si tu devais partir sur une île déserte quel objet incontournable à tes yeux emporterais-tu ?
 
 
Laurence : Pas un objet, ma chienne, Waffle. Et une tonne de croquettes pour elle.

 
 
 
JM : En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?
 
Laurence : Le cinéma. Le tricot. LES VOYAGES!!!

 
 

 

 
JM : - Quel est ton proverbe préféré ?
 
Laurence : C’est de John Lennon: « Everything will be alright at the end; if it’s not alright, it’s not the end ». (« Tout ira bien, à la fin; si tout ne va pas bien, c’est que ce n’est pas la fin."

 
JM : - Quel mot te définit le mieux ?

 
Laurence : Battante?

 
 
JM : - Si tu étais un fruit, une couleur, une fleur, un animal, un dessert ? Tu serais :
 
Laurence : Une mangue. Vert. Un coquelicot. Un chat. Une pavlova!

 
JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?
 
Laurence : J’en ai déjà trop dit!

 
JM : - Merci Laurence pour ce très agréable moment passé en ta compagnie.
 

 

 

 

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Bonjour aujourd'hui jeudi voici ma chronique concernant : "NOEL A LA MAISON DES COEURS BLESSES"

« NOEL A LA MAISON DES COEURS BLESSES »

Isabelle-Marie d'ANGELE

Auto-Edition

24 mars 2021

344 pages

 

Présentation

 

« Je vous présente Georges Debastido, mon colocataire. Il joue aussi le rôle d’ami, de confident, et même d’amoureux quand ça m’arrange. Malheureusement, il ne sera jamais mon amant. Pourquoi ? Parce que j’ai trop de seins et pas assez de barbe ! Georges préfère les garçons. »

C’est du moins ce qu’il lui a toujours affirmé !



Lorsque Philippine, toujours vierge, rencontre Victorien Ambielho, elle voit en lui l’homme qu’elle attendait. Si elle n’hésite pas à franchir le pas, les regrets arrivent aussitôt.



Qui est réellement cet homme, ennemi juré de la famille Debastido, qui s’incruste dans la vie de Philippine et de Georges ? Pourquoi est-elle utilisée dans cette rivalité, en apparence, professionnelle ?


Seule la maison des cœurs blessés pourra permettre de trouver les réponses. Parfois, les miracles de Noël ne sont pas ceux qu’on attendait...
 

 

L'auteure

 

Originaire du Pas-de-Calais, Isabelle-Marie d'Angèle habite aujourd'hui dans le sud-ouest de la France avec son mari et ses trois grands enfants. Incorrigible romantique, elle a choisi d'écrire des histoires qu'elle aimerait lire. Adepte des sagas familiales, ses héros appartiennent souvent à une tribu où la maison tient un rôle important ainsi que les liens d'amitié ou familiaux.

Toujours avec un stylo, un cahier ou un livre à la main, elle manie sa plume avec humour et pétillance.

 

 

Mon avis

 

 

Je remercie Isabelle-Marie d'ANGELE de m'avoir envoyé, en service de presse, son roman « Noël à la maison des cœurs blessés ». J'ai découvert la plume pétillante de cette auteure lors de la lecture de son premier roman « M comme MUG ».

Bien que le fait de lire une romance de Noël en été n'est pas très habituel, j'ai pris plaisir à découvrir l'histoire de Philippine et Georges, deux êtres que tout semble opposer et que l'auteure nous conte sous forme d'un récit à plusieurs voix.

 

Ainsi nous découvrons nos deux héros et les nombreux personnages qui les entourent. Philippine est une jeune femme issue d'un milieu aisé, capricieuse, superficielle et naïve au début du roman mais également très fragile. Elle cohabite avec Georges un ami d'enfance, l'homme idéal, chef d'entreprise beau et charmant. Seule ombre au tableau Philippine pense que son ami est gai.

 

Isabelle-Marie d'ANGELE nous plonge vraiment dans la magie de Noël et nous nous laissons emporter par ses mots jusqu'à « la maison des cœurs blessés »....

 

J'ai beaucoup aimé cette romance contemporaine, tendre et légère où secrets de famille, vengeances, intrigues sentimentales sont au programme et dont les dialogues très vivants tiennent le lecteur en haleine jusqu'au dénouement.

 

Un très bon moment de lecture pour les amateurs du genre.

 

Page FB : https://www.facebook.com/joellemarchal74/

 

Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com

 

 

 

 

 

 

 

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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC FLO CLERFEUILLE SUR MON GROUPE FB

GROUPE LECTEURS – AUTEURS :

LA PASSION DES MOTS

__________

 

 

INTERVIEW AUTEURE

Florence CLERFEUILLE

 

 

JM : - Bonjour à tous,

 

  • Notre amie Florence CLERFEUILLE a récemment accepté de répondre à mes questions.


Je partage donc avec vous l'entretien que nous avons réalisé, à l'issue duquel, vous pourrez, si vous le souhaitez, poser des questions à Florence qui y répondra en direct ou plus tard selon ses disponibilités.

 

 

 

 

JM : - Bonsoir Florence

 

  • Comment vas-tu ? Es-tu prête à répondre à mon petit interrogatoire » ?

 

Florence : Je vais bien, même si (comme tout le monde, je crois) je commence à en avoir assez des restrictions qui nous sont imposées pour cause de coronavirus ! Et oui, je suis prête :-)

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Florence : Je m'appelle Florence Clerfeuille, j'ai 53 ans et j'habite dans le Sud-Ouest, à Albi, une ville superbe.

 

 

 

 

JM : - L'écriture est-ce une passion ou un métier pour toi ?

 

Florence : Les deux ! Elle m'a accompagnée toute ma vie. J'ai toujours aimé écrire. Même la corvée des cartes postales, quand j'étais enfant, n'en était pas une. C'est dire ! Cela dit, pendant longtemps, j'ai fait passer l'écriture au second plan : j'ai eu une première vie professionnelle dans l'informatique, puis une deuxième dans l'humanitaire, avant de me consacrer aux mots dans le cadre d'une activité d'écrivain public. Aujourd'hui, je suis autrice et correctrice.

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans ?

 

Florence : J'ai commencé par une trilogie policière intitulée Le chat du jeu de quilles. C'est l'histoire de deux journalistes parisiens, Marc et Manon, qui décident d'enquêter sur un cold case : un meurtre qui a eu lieu en Aveyron dix ans plus tôt.

Ensuite, j'ai écrit une saga familiale sur trois générations, qui retrace l'évolution des droits des femmes en France depuis les années cinquante. Dans chaque tome, les héroïnes sont deux jeunes filles de 17 ou 18 ans que l'on accompagne sur l'année qui suit leur baccalauréat. Le Frisson de la liberté se passe en 1967-68, Le Poids de la colère en 1986-87 et Le Choc de la haine en 2012-13. L'intégrale de cette trilogie s'intitule Le Chœur de la vie.

Après, Marc et Manon ont repris du service (de nombreux lecteurs me l'avaient demandé !) dans une nouvelle trilogie : Putain de vacances ! Comme le titre l'indique, c'est lors de vacances (en Vendée, cette fois) qu'ils sont amenés à enquêter à nouveau. Sur des morts très récentes.

7 jours pour tout se dire est un one shot auquel je tiens particulièrement, qui m'a littéralement happée. C'est au point que j'ai dû l'écrire avant d'avoir fini le troisième tome de Putain de vacances ! C'est l'histoire de Frédérique, une femme de 49 ans qui apprend qu'il lui reste une semaine à vivre.

Enfin, mon petit dernier, sorti au mois de mars, s'intitule Dans la peau. On y rencontre Clarisse, qui, après une double mastectomie, se réapproprie son corps grâce au tatouage et revit... jusqu'à ce que son ex réapparaisse.

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes livres ?

 

Florence: Tous ceux que je viens de mentionner ont été autoédités. Sur Kindle (et Kobo pour certains) pour le numérique. En travaillant avec un imprimeur pour le papier (puis KDP quand cela a été possible).

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

Florence : Bien sûr ! Je travaille actuellement sur un texte dont les personnages principaux sont une femme de 71 ans et un garçon de 11 ans. Leur rencontre va changer leur vie, mais je n'en dirai pas plus pour l'instant ;-)

En parallèle, je travaille sur un recueil de poésie. Je renoue avec un amour de jeunesse : j'ai écrit des centaines de poèmes pendant mon adolescence.

 

 

JM : - Où trouves-tu l'inspiration pour créer les protagonistes de tes livres ? En combien de temps écris-tu un roman ?

 

Florence : Partout. Dans ma vie de tous les jours, dans les rencontres que je fais, dans les histoires que je lis, les anecdotes que l'on me raconte... Parfois, c'est d'abord le sujet qui vient ; les personnages arrivent ensuite.

Pour écrire le premier jet d'un roman, je mets entre un et six mois. Un lorsque je participe au NaNoWriMo, plus dans le cas contraire. Mais le tome 1 du Chat du jeu de quilles m'a occupée pendant un an.

 

 

JM : - Comment écris-tu (sur cahiers, carnets, direct sur l'ordinateur) ?

 

Florence : J'ai un petit carnet dans mon sac à main, dans lequel je note les embryons d'idée qui me viennent. Souvent, ce ne sont que quelques mots. Le résumé d'une scène, une situation, un titre... Mais dès que je suis fixée sur un projet, je travaille sur ordinateur. Et comme je planifie très peu, je commence tout de suite à écrire.

 

 

JM : -Lorsque la situation sanitaire le permettra, envisages-tu d'assister à des séances de dédicaces et où  ?

 

Florence : Oui. Dans les salons du livre de ma région. L'été, je vends aussi mes livres sur un marché. C'est toujours l'occasion de belles rencontres.

 

 

 

 

JM : - A qui confies-tu tes manuscrits en première lecture (ami, membre de ta famille, bêta-lecteur) ?

 

Florence : Lorsque mon premier jet me paraît suffisamment propre, je le fais lire à des bêta-lecteurs. Entre quatre et six en général. Ce ne sont pas toujours les mêmes, puisque cela dépend de leur disponibilité. Au total, j'ai une petite équipe qui m'accompagne, composée de gens de ma famille, d'amis, d'auteurs et d'une éditrice.

 

JM : - Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?

 

Florence : Qui n'est pas sensible à la critique ? Je crois que tous les auteurs le sont. On apprend à s'en détacher lorsqu'elle fait mal et à la savourer lorsqu'elle donne des ailes !

Tous les moyens de communication sont utiles lorsqu'on veut faire connaître ses écrits. Alors, oui, les blogs et les réseaux sociaux sont d'une grande aide. Rien ne vaut le retour enthousiaste d'un lecteur ou d'une lectrice pour donner envie à d'autres.

 

 

JM : - Tu es une auteure « éclectique » me semble-t-il puisque tu as écrit des recueils de nouvelles, une trilogie policière, une saga familiale... Pourquoi avoir choisi de changer ainsi de genre et n'est-ce pas compliqué ?

 

Florence : J'ai en effet écrit dans des genres différents... et le ferai sans doute encore à l'avenir ! Ce n'est pas un choix conscient, j'écris ce qui m'appelle, ce qui me parle à un moment donné, ce qui me fait plaisir. Alors, non, ce n'est pas compliqué pour moi. En revanche, cela peut l'être pour les lecteurs. Ceux qui m'ont découverte avec du policier ne m'ont pas forcément suivie dans d'autres genres.

 

 JM : - Que ressens-tu lorsque tu écris le mot FIN ?

 

 

Florence : C'est un mélange de différentes émotions. Il y a la satisfaction et la joie d'être allée au bout, l'enthousiasme mais aussi l'appréhension à l'idée de soumettre ce nouveau texte aux lecteurs, un peu de nostalgie et de tristesse de quitter mes personnages. C'est toujours un moment particulier. Comme lorsque j'écris la première phrase.

 

JM : Sauf erreur de ma part tu as beaucoup voyagé. Est-ce que ces voyages ont été source d'inspiration pour tes écrits ?

 

 

Florence : Tu es bien renseignée ;-) Mes recueils de nouvelles ont en effet été largement inspirés par mes expériences à l'étranger. D'ailleurs, le premier s'intitule Fragments de Sud et chacune des nouvelles qu'il contient se passe dans un pays différent. Presque toutes s'inspirent de faits réels.

Dans mes romans, l'influence est plus anecdotique : ils se passent toujours en France.

 

 

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Florence : La lecture, bien sûr ! Je lis principalement des auteurs actuels, et beaucoup d'autoédités. La course à pied. Je m'y suis mise sur le tard, à 47 ans, mais trois ans plus tard je courais mon premier marathon, et aujourd'hui j'attends avec impatience le retour des compétitions. La photographie, la généalogie et les puzzles sont aussi des activités que j'aime beaucoup.

 

 

JM : - Quel est ton plus grand rêve ?

 

Florence : Je crois que ce serait de voir l'un de mes livres (ou plusieurs ! soyons fous) adapté au cinéma.

 

 

JM : - Quels auteurs t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Florence : Je crois que personne ne m'a donné l'envie d'écrire, qu'elle a toujours été là. À 7 ou 8 ans, j'avais inventé une histoire dont les personnages principaux étaient le sel et le poivre ^^

 

 

JM : - Lis-tu ? Quel genre ?

 

Florence : Ah, j'ai répondu en avance à cette question ! En ce qui concerne le genre, là aussi, je suis éclectique. Je lis aussi bien du policier que de la littérature blanche, du thriller que du développement personnel. Je ne dédaigne pas non plus la romance ou la bit lit. Et je lis aussi de la BD.

 

 JM : - Quel livre découvert dans ton enfance t'a particulièrement touchée ?

 

Florence : Cela ne va pas être original, mais mon plus ancien grand souvenir de lecture concerne Le Petit Prince, d'Antoine de Saint-Exupéry. Un peu plus tard, à l'adolescence, je me souviens avoir été marquée par Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée... et Et on tuera tous les affreux, de Boris Vian.

 

 

JM : - Quel genre de musique écoutes-tu ? Ecris-tu en musique ou dans le calme ?

 

Florence : J'écoute principalement du rock et du blues, mais aussi de la chanson française. Pour écrire, cela dépend des conditions dans lesquelles je me trouve. Si je suis seule dans un endroit calme, je préfère le silence. En revanche, s'il y a du bruit ou des conversations autour de moi, il me faut de la musique pour m'isoler dans ma bulle. Alex Hepburn, Elles Bailey ou les Indigo Girls m'accompagnent souvent.

 

JM : - Quel est ton film ou ta série culte ?

 

Florence : Je ne suis pas une grande consommatrice de séries. Ni de films, d'ailleurs. Mais si tu me proposes de regarder Mission, de Roland Joffé, je ne refuserai certainement pas ! La musique, l'intrigue, le décor des chutes d'Iguazu : j'aime tout.

 

 

JM : - Tu dois partir sur une île déserte, quel objet indispensable à tes yeux emporteras-tu ?

 

Florence : Une photo de mes enfants.

 

JM : - Es-tu thé ou café ? Vanille ou chocolat ? Mer, campagne ou montagne ?

 

Florence : J'ai pratiquement arrêté le café pour limiter les bouffées de chaleur, le thé pour des problèmes d'anémie, alors je dirais plutôt bière ^^ Mais pas n'importe laquelle ! Uniquement de la bière artisanale, de préférence IPA ou Stout.

Vanille pour la glace, chocolat pour tout le reste. J'ai toujours une tablette de chocolat noir au piment dans mes placards.

La montagne, sans hésitation. Pour la randonnée, le vertige des sommets, la beauté et la violence de cet environnement.

 

 JM : - Certains de tes livres mettent en scène des chats.. Aimes-tu les animaux et les chats en particulier ?

 

Florence : Je n'aime pas tous les animaux de façon générale, mais j'adore les chats ! Ceux qui apparaissent dans Le chat du jeu de quilles et Putain de vacances ! sont largement inspirés de ceux avec lesquels j'ai vécu ces dernières années. D'ailleurs, c'est le fait que l'un d'eux ait disparu pendant deux ans qui m'a amenée à imaginer une partie du Chat du jeu de quilles.

 

JM : - Quelle est ta citation préférée ?

 

Florence : « Quand tu penses que tu ne peux plus avancer, arrête de penser. » Je ne sais pas de qui elle est, mais elle m'a déjà été très utile.

 

 

JM : - Tu vas organiser un dîner littéraire. Quelles personnes souhaites-tu convier à ta table ?

 

Florence : J'adorerais avoir Katherine Pancol, Fred Vargas, Agnès Ledig, Bernard Werber, Sylvain Tesson et Jean-Christophe Rufin.

 

 

JM : - Quel mot te définit le mieux ?

 

Florence : Je n'en sais fichtre rien. C'est à ceux qui me connaissent qu'il faudrait poser la question.

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Florence : Merci et bravo pour cette interview particulièrement complète !

 

 

 

 

JM : - Merci Florence pour cet agréable moment passé en ta compagnie.

 

 

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Florence qui se fera un plaisir de vous répondre sous ce post après 17 H.

 

 

 


 


 

Mon site Internet : https://florence-clerfeuille.com/

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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC SOLENE BAKOWSKI SUR MON GROUPE FB

GROUPE FB

LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

 

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INTERVIEW AUTEURE

Solène BAKOWSKI

 

 

 

 

JM : - Bonjour à tous

 

Notre amie Solène BAKOWSKI a récemment accepté de répondre à mes questions.

 

Je partage donc l'entretien que nous avons réalisé. Il n'y aura pas de questions-réponses mais cette interview vous permettra de mieux connaître Solène.

 

 

 

JM : - Bonjour Solène

 

⁃ Comment vas-tu ? Es-tu prête à répondre à mon petit interrogatoire  ?

 

Solène : Bonjour Joëlle, et merci pour cette invitation. Je suis prête à répondre à toutes tes questions.

 

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Solène :

  • J'ai 39 ans, j'habite à Paris avec mon mari et ma fille. J'ai publié à ce jour 6 romans dont le dernier, Rue du rendez-Vous, est paru en mai 2021 aux éditions Plon. Jusqu'à présent, on me cataloguait plutôt en littérature noire. J'opère une sorte de virage avec ce nouveau texte.

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes ouvrages ?

 

Solène : Ce sont des ouvrages qui ont pour point commun de mettre en balance l'ombre et la lumière. Le pire y côtoie le meilleur, le courage succède à la lâcheté. Comme dans la vie en somme. Je me méfie de ceux qu'on nous présente comme des héros, j'aime les fêlures, les gens cabossés. Nous le sommes d'ailleurs tous un peu, non ? Ce qui m'intéresse, c'est de gratter derrière le vernis des personnages.

 

 

JM : - Où peut-on trouver tes livres ? A combien d'exemplaires ont-ils été imprimés ?

 

Solène : Mes livres sont disponibles dans toutes les librairies. Il ne faut pas hésiter à passer commande s'ils ne sont pas en rayon.

Pour être honnête, j'ignore le nombre d'exemplaires imprimés. J'avoue que ces histoires de chiffre me dépassent un peu ;)

 

 

JM : - Ton dernier livre « Rue du rendez-vous » est sorti le 20 mai dernier. Peux-tu, pour nos amis, résumer en quelques phrases ce roman ?

 

Solène : Avec grand plaisir.

Ce soir-là, Alice Beausoleil quitte la boulangerie où elle travaille pour rentrer chez elle. Mais une grève inopinée des transports la pousse à s’engager, sous des trombes d’eau, dans la rue du Rendez-Vous. Dans ce quartier voué à la destruction et aux bulldozers, Marcel, un ancien bottier de quatre-vingt-sept ans, vit terré dans son vieil atelier. Il n’a ouvert sa porte à personne depuis vingt-cinq ans.

La jeune femme trempée toque à sa vitre. Est-ce parce que ses yeux disent le contraire du sourire qu’elle affiche, ou bien parce qu’il est seul depuis trop longtemps ? Toujours est-il que Marcel consent à lui offrir un abri.

À cet instant, tous deux ignorent que la vie leur a donné rendez-vous. De leur rencontre naîtra la certitude que la vie résiste toujours, même au milieu des ruines.

 

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en dire quelques mots ?

 

Solène : Je suis en train de commencer l'écriture d'un nouveau roman. Il me tient très à cœur, tellement à cœur que la peur de me tromper m'a empêchée d'écrire pendant de longs mois. Il m'a fallu du temps pour trouver le meilleur angle. Mais je crois que je le tiens enfin, je suis contente. Comme quoi, chaque nouveau texte est une aventure. Roman après roman, les doutes sont les mêmes : et si je n'étais plus capable d'écrire ? Et si je n'avais plus rien à dire ?

  •  

JM : - Que représente pour toi l'écriture ?

 

Solène : L'écriture représente une grande partie de ma vie. Je suis devant mon ordinateur plusieurs heures par jour et, quand je n'y suis pas, je ne cesse d'écrire dans ma tête et de penser à mes personnages, même la nuit. L'histoire que je suis en train de fabriquer ne me quitte pas jusqu'à ce qu'elle soit terminée.

  •  L'écriture m'apaise et me grise en même temps. Il y a des moments magiques où, au cours de l'écriture, l'imagination s'embrase et s'envole littéralement. Ma respiration s'accélère (d'après mon mari) et je suis littéralement projetée au cœur de l'action, un peu comme en transe. Durant ces quelques minutes, je peux pleurer, rire, je vibre, je suis un autre, je suis ailleurs. C'est assez rare mais lorsque ça se produit, c'est prodigieux. Je me demande si, au fond, je n'écris pas uniquement pour ressentir cette sensation.

 

JM : - Où trouves-tu l'inspiration pour créer les protagonistes de tes romans ?

 

Solène : Dans la vraie vie ! La réalité regorge de trésors, il n'y a souvent pas besoin de chercher loin pour trouver de merveilleux personnages.

 

JM : - Sauf erreur de ma part, tu as écrit des romans plutôt noirs, genre « Polar - thriller ». Envisages-tu d'écrire dans un autre registre ?

 

 

Solène : C'est justement ce que je te disais un peu plus haut. Si jusqu'alors mes romans étaient au rayon noir des librairies, j'amorce avec Rue du Rendez-Vous une sorte de virage. Je n'ai pas foncièrement changé de style mais j'ai l'impression qu'être rangée en littérature générale m'offre des perspectives plus grandes, un espace de liberté plus vaste.

  •  

 

JM : Comment écris-tu (carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?

 

Solène : Je prends beaucoup de note à la main, sur un cahier d'écolier. Mais le gros de l'écriture se fait sur ordinateur. Je ne fais pas de fiches ni de plans détaillés. J'ai essayé, mais force est de constater que cette manière de procéder ne fonctionne pas pour moi. J'ai besoin de liberté, j'ai besoin d'être surprise par ce que propose mes personnages en cours de route. C'est ce qui rend à mes yeux l'exercice intéressant.

 

 

 JM : - Que ressens-tu lorsque tu écris le mot FIN ?

 

Solène : Je suis envahie par des sentiments ambivalents. Je suis à la fois triste de quitter mes personnages et soulagée d'être parvenue à les mener au bout du chemin.

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes livres ?

 

Solène : Je dois admettre que j'ai eu beaucoup de chance. J'ai publié en autoédition Un sac qui, par la magie du bouche à oreille, a rencontré un lectorat assez vaste. C'est grâce aux lecteurs, à leurs merveilleux retours de lecture, que mon roman a attiré l'oeil de la personne qui est devenue par la suite mon éditrice. Je suis très fière de dire que ce sont les lecteurs qui m'ont portée en librairie. C'est à eux que je dois cette merveilleuse aventure. Je leur en suis extrêmement reconnaissante.

 

JM : -Lorsque la situation sanitaire le permettra, envisages-tu de participer à des séances de dédicaces, de rencontrer tes lecteurs et lectrices ? Que ressens-tu à ces occasions ?

 

Solène : Ces rencontres sont toujours très riches et très réconfortantes. Les gens sont en général d'une incroyable bienveillance. J'ai eu la chance de participer à beaucoup de salons et de séances de dédicaces avant la pandémie et j'avoue que cela me manque beaucoup. On y reçoit beaucoup d'amour. Mais, hauts les cœurs, les événements reprennent peu à peu, il me tarde !

  •  

JM : - A qui confies-tu la première lecture de tes manuscrits (ami, membre de ta famille, bêta-lecteur) ?

 

Solène : Aujourd'hui, c'est mon agent, Lilas Seewald, qui lit mes textes en premier. On échange énormément en amont de l'écriture et au cours de celle-ci. Son regard m'est très précieux.

 

JM : Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?

 

Solène : Bien sûr que je suis sensible à la critique littéraire. Chaque chronique est un cadeau.

Les blogs et les réseaux sociaux sont devenus indispensables, ils sont très prescripteurs.

 

 

 

 

JM : - A quel moment écris-tu (le jour, la nuit...) ? Et pendant combien d'heures ? En combien de temps écris-tu un ouvrage ?

 

Solène : J'écris le matin, entre trois et quatre heures.

Il me faut entre 6 et 9 mois pour écrire un roman mais il faut parfois des années pour qu'un texte émerge d'une idée.

 

 

 

JM : - Que penses-tu de l'édition numérique ? (avantages – inconvénients)

 

Solène : Je viens de l'édition numérique. J'en pense beaucoup de bien. Mais l'un des dangers, c'est qu'il n'y a pas de garde-fous. Je crois que cela ne peut fonctionner que si l'auteur accepte de s'entourer de gens de confiance, dont c'est le métier. Je parle tant de la forme (mise en page, corrections ortho-syntaxiques, couverture) que du fond.

 

 

 

JM : - Quels sont les auteurs qui t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Solène : J'ai pensé à écrire dès que j'ai su tenir un stylo. Je crois que c'est d'abord l'amour des mots qui m'a poussée à écrire. À six ans, j'écrivais de la poésie ; à sept, j'inventais des pièces de théâtre ; à neuf, je créais un petit journal dans mon école et y rédigeais des articles. En parallèle, au fil de ces années, j'ai découvert Le petit prince de St Exupéry, que j'ai appris presque par cœur. Et puis, avec le collège, j'ai lu Oscar Wilde, George Sand, Pagnol. Au lycée, là encore, j'ai découvert des trésors. Aujourd'hui, je dirais que l'auteur qui m'inspire le plus est Romain Gary. Je l'ai découvert tardivement et je dois admettre qu'il me subjugue.

 

 

JM : - Quel conseil souhaiterais-tu donner à un lecteur qui désire devenir écrivain ?

 

Solène : De lire, d'y croire, d'avoir envie et d'être tenace.

 

 

JM : - Si mes sources sont bonnes, « Parfois on tombe » a remporté le Prix de la Chapelle-Montreuil en 2015 , «Un Sac », le Prix Amazon auto-édition également en 2015 et « Une Bonne intention », le Prix Le Géant du Polar en 2018.

Qu'as-tu ressenti lors de ces remises de prix ?

 

Solène : J'ai ressenti beaucoup de fierté et de reconnaissance.

 

JM : Lis-tu ? Si oui quel genre ?

 

 

Solène : Je lis énormément et tous les genres.

 

JM : - Quel est ton dernier coup de cœur littéraire ?

 

Solène : L'embaumeur d'Isabelle Duquesnoy. Une merveille d'écriture, d'humour et d'histoire. Bref, une merveille tout court !

 

JM : - Que préfères-tu : écrire ou lire ?

 

Solène : C'est une question difficile. Je dirais que ça dépend des moments.

 

JM : - Quel genre de musique écoutes-tu ? Ecris-tu en musique ?

 

Solène : J'ai des goûts musicaux très éclectiques et j'adapte ce que j'écoute en fonction de ce que j'écris. Ce qui répond à ta question : j'écris en musique, cela offre un soutien à mon imagination. En revanche, je relis dans le silence complet et à voix haute. J'ai besoin d'entendre le rythme, la musicalité de la phrase.

 

JM : - Quel est ton film ou ta série culte ?

 

Solène : Je pourrais revoir Jean de Florette et Manon des Sources (version 1986 avec Gérard Depardieu et Daniel Auteuil) indéfiniment sans me lasser.

 

JM : - A quelle époque aurais-tu aimé vivre ?

 

Solène : Toutes, sans exception. J'aimerais pouvoir voyager dans le temps, je suis curieuse.

 

 

 

JM : - Si tu devais partir sur une île déserte quel objet incontournable à tes yeux emporterais-tu ?

 

 

Solène : Une baguette magique.

 

 

 

JM : En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Solène : Je confesse que l'écriture, chez moi, laisse peu de place au reste...

 

 

JM : - Quelle est ta citation préférée ?

 

Solène : « Il y souvent plus de choses naufragées au fond d'une âme qu'au fond de la mer » de Victor Hugo.

 

 JM : - Quel mot te définit le mieux ?

 

Solène : C'est une question difficile qu'il faudrait poser à ceux qui me connaissent ;)

 

 

 

JM : - Si tu étais un fruit, une couleur, une fleur, un animal, un dessert ? Tu serais :

 

Solène : Si j'étais un animal, je serais un écureuil.

Si j'étais une couleur, je me situerais quelque part entre le marron doré et l'orange. J'aime les couleurs chaudes ;)

 

 

JM : - Merci Solène pour ce très agréable moment passé en ta compagnie.

 

 

Vous pouvez me retrouver sous nom sur Facebook , Instagram, Twitter ou, encore, sur

http://solene-bakowski.com/

 

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Bonjour aujourd'hui vendredi voici ma chronique concernant : "APRES LES TENEBRES"

« APRES LES TENEBRES »

Martine DELOMME

Editions de BOREE

TERRE DE POCHE

14 janvier 2021

400 pages

 

Présentation

 

Marion partage sa vie entre Bordeaux, où elle étudie le droit et l'histoire de l'art, et la ville d'Apt, en Provence, où ses parents tiennent une prospère fabrique de fruits confits. De retour auprès des siens, elle entre comme stagiaire au cabinet de maître Goldberg, dont la carrière politique s'annonce brillante. Troublé par le charme et l'entrain de Marion, l'ambitieux notaire l'invite à visiter le domaine familial pour admirer les toiles de maître de son père, célèbre marchand d'art. Mais un tableau de Matisse intrigue la jeune femme : ce Soleil couchant à Collioure ne fait-il pas partie des oeuvres d'art réputées introuvables depuis la Seconde Guerre mondiale ?

 

Cette découverte pourrait bien bouleverser le destin de Marion et de ceux qu'elle aime..

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Pour mener à bien sa quête de vérité, Marion osera-t-elle faire émerger les sombres secrets du passé et compromettre l'homme qu'elle aime ? 

 

 

L'auteure

 

Bordelaise d’origine, Martine Delomme a dirigé pendant vingt ans une entreprise d’exportation de vins. Créatrice de la revue France-Export à destination des vignerons, le monde viticole lui a inspiré son premier roman "Un été d’ombre et de lumière", paru en 2009 aux Éditions de Borée. Martine Delomme trouve très vite son style, celui du roman grand public, porté par un mélange des genres : le régionalisme en toile de fond, des histoires de famille mouvementées et mystérieuses, de poignants portraits de femmes avec un soupçon de suspense.

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions de BOREE et en particulier Virginie de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Après les ténèbres », roman de Martine DELOMME et ainsi de découvrir la très belle plume de cette auteure.

 

Martine DELOMME nous prèsente Marion, jeune fille étudiante en droit et histoire de l'art à Bordeaux. Celle-ci, ayant obtenu un stage au sein de l'étude de Me Goldberg à Apt, rejoint sa famille en Provence.

 

Lors d'une soirée mondaine à laquelle Fabien le jeune notaire l'a conviée, Marion remarque une œuvre d'art qui aurait été volée pendant la Seconde Guerre Mondiale.

 

Les secrets du passé vont-ils changer le destin de notre héroïne ?

 

 

L'histoire est belle, addictive, l'intrigue bien menée.

 

J'ai beaucoup aimé ce roman très bien écrit et documenté qui, en mêlant l'Histoire de notre pays, aborde divers thèmes tels que l'amour, les œuvres d'art, la fabrication des fruits confits, la politique, une enquête policière..

 

J'ai lu cet ouvrage pratiquement d'une traite tant j'avais hâte d'en connaître le dénouement ô demeurant fort surprenant et pas du tout tel que je l'avais imaginé..

 

Un très bon moment de lecture.

 

 

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