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Une autre chronique concernant : "UN MATIN ORDINAIRE"

« UN MATIN ORDINAIRE »

Marjorie TIXIER

LIBRINOVA

15 juin 2018

222 pages

 

 

Présentation

 

 

Laurence rêve d’un grand voyage depuis de nombreuses années mais son mari manque de confiance en lui pour l’emmener à l’autre bout du monde. Et puis surtout, elle a deux petites filles et un père gravement malade. Alors, pour s'évader et se ressourcer, elle court chaque vendredi à heure fixe, selon un rituel immuable.

Ce jour-là, pourtant, une rencontre inattendue l'attend...

C'est donc par un matin ordinaire que le destin de Laurence va basculer et redistribuer les cartes d'une vie de famille jusque-là bien réglée.

 

L'auteure

 

Née en 1977, Marjorie Tixier écrit des romans et de la poésie. Professeur de lettres modernes, elle transmet sa passion de la littérature. Elle puise son inspiration dans la peinture, la musique et les voyages avant de retrouver le calme de sa maison bleue pour écrire. Fascinée par l'âme humaine, elle fait naître des êtres souvent en rupture ou en état de crise pour les mener au plus près d'eux-mêmes. Elle publie régulièrement de la poésie dans la revue numérique Lichen, sur Facebook et sur son blog. Deux de ses recueils, Ile des offrandes et Sentier des promesses dédiées respectivement à Bali et à la Corse sont parus aux éditions Encres vives en 2017.

 

 

Mon avis

 

Je remercie Marjorie TIXIER de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, son roman « Un Matin ordinaire » ainsi que pour la très gentille dédicace qui m'a beaucoup touchée.

J'ai ainsi pu découvrir la plume fluide et très agréable de cette auteure.

 

Laurence, infirmière, mère de deux fillettes, rêve de se rendre à Valparaiso, d'ailleurs, d'évasion, mais son époux, Jérôme ne semble pas décidé à faire ce voyage. Chaque vendredi, avide de liberté, elle va courir seule dans les bois, jusqu'au jour où elle fera une rencontre qui va changer sa vie et celle de ses proches...

 

J'ai bien aimé la façon dont l'auteure raconte cette histoire, en donnant la parole aux protagonistes de son roman, chapitre après chapitre, nous permettant ainsi de les découvrir, de connaître leurs pensées, leurs sentiments et leurs ressentis face à l’événement survenu dans la vie de Laurence.

 

L'histoire est belle, triste, bouleversante. le suspense bien mené. Les personnages sont vrais et attachants, sauf un, mais je vous laisse le découvrir par vous-mêmes...

 

Au fil des mots de Marjorie TIXIER, beaucoup d'émotions sont palpables et le lecteur ne peut y être insensible.

 

J'ai beaucoup aimé ce thriller émouvant , empli d'espoir pour les personnes victimes d'un viol, sujet tabou que l'auteure a abordé avec finesse et beaucoup de pudeur.

 

Très bon moment de lecture.

 

 

 

 

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Bonjour aujourd'hui jeudi je vous propose ma chronique concernant :" DES MOTS DE CONTREBANDE"

« DES MOTS DE CONTREBANDE »

Aux inconnus qui comme moi....

Alain CADEO

Editions LA TRACE

20 Novembre 2018

150 pages

 

 

 

Présentation

 

Ces petits mots, ces intentions, ces billets sont destinés à celles et à ceux qui, ne se connaissant pas, font partie de la même famille éparpillée : les affamés d'azur.


Nous, mendiants de la lumière tendant la main pour des piécettes de partage, menue monnaie de notre joie, ce que nous cherchons c'est de pouvoir, sans aigreur ni amertume, poursuivre notre quête, nous rassembler autour des « mots de la tribu ».

 

Là, dans la caverne aux mille reflets de nos têtes, devant un bon brasier de phrases crépitantes, compagnons retrouvés nous tenant chaud, enfin nous ne seront plus seuls..

 

L'auteur

 

Alain CADEO un passionné sans concession de la vie, des hommes et des rencontres. Avide de vérité et de sens, sens des mots, des êtres et des actes...
Ses romans ou plus précisément ses textes sont des témoignages de sincérité et d'altruisme.
A partager avec des inconnus qui comme lui.. Pas si inconnu, Alain CADEO est l'auteur de nombreux romans dont les magnifiques textes « Zoé » et « Chaque seconde est un murmure ».

 

 

Mon avis

 

Je remercie Martine CADEO de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, »Des Mots de contrebande », ouvrage de son époux Alain.

 

Bien que peu habituée à ce genre de lecture, j'ai découvert avec grand plaisir la plume élégante et poétique de cet auteur.

 

Alain CADEO nous offre un recueil composé de textes courts, poétiques, philosophiques, littéraires, invitant à l'évasion, à la réflexion, au voyage, au rêve..

 

 

Il les présente tout simplement certes mais donne ainsi aux lecteurs l'envie de les déguster tout doucement, de les relire encore et encore..

 

 

J'ai beaucoup aimé ce livre, extrêmement bien écrit, qui m'a permis de laisser vagabonder mon imagination, a fait ressortir beaucoup d'émotions et avec lequel j'ai passé un très bon moment de lecture.
 

La passionnée des mots que je suis n'a pu qu'être séduite par cet ouvrage écrit par un « amoureux des mots » et je le recommande vivement aux amateurs de belle littérature.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Bonsoir je partage avec vous l'interview que j'ai réalisée ce soir avec Elisa SEBBEL, sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEUR

Elisa SEBBEL

Lundi 28 janvier 2019 à 18 h 00

direct

 

JM : - Bonsoir à tous,

 

  • Notre amie Elisa SEBBEL a gentiment accepté de répondre, ce soir, à mes questions.

 

 

JM : - Bonsoir Elisa

 

  • Comment vas-tu ? Es-tu prête à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Elisa : Oui, un peu nerveuse.

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Elisa : Je suis française et j’habite en Espagne, à Majorque depuis plus de 20 ans avec mon mari et mes deux enfants. Je donne des cours de français à l’Université d’ici.

 

JM : - Que représente pour toi l'écriture ?

 

Elisa : Un havre de paix et de bonheur, un instant d’évasion. Ce petit moment à moi avec ma tasse d’infusion et mon portable. Quand on est une femme et mère qui travaille, il est très précieux et nécessaire. La vie est si rapide qu’on s’oublie parfois soi-même, accaparé par la famille et le travail. L’écriture est vraiment moi, ce qu’au fond de moi, j’ai toujours voulu faire. Mais je n’ai jamais trouvé le temps ou le courage de le faire. Car écrire un roman est une grande entreprise. Ce n’est pas un poème. C’est un évènement familial qui aurait pu être tragique qui m’a poussée au tout début de l’année 2015 à prendre la plume. Héloïse vient de perdre son mari quand elle arrive sur l’île, j’ai failli perdre le mien. Ce roman m’a beaucoup aidée.

 

JM : - Si j'ai bien compris, tu as écrit en 2017 ton premier roman : « Le Rocher » en auto-édition et prochainement sortira ton second roman « La Prisonnière de la mer » relate la même histoire à laquelle tu as apporté quelques modifications... Peux-tu nous en dire un peu plus ?

 

Elisa : Oui c’est bien ça. La Prisonnière de la mer est la version retravaillée avec l’aide précieuse de l’éditrice du Rocher. De nombreuses améliorations ont été apportées et surtout il y a de nouveaux éléments dans le premier chapitre qui explique la vie d’Héloïse avant l’arrivée sur l’île.

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier ton roman ?

 

Elisa : J’ai d’abord choisi d’auto-publier même avant d’envoyer aux maisons d’édition. Je savais qu’il était pratiquement impossible pour une inconnue d’être publiée. Et j’avais entendu parler des cas de Laure Manel et d’Aurélie Valognes. J’ai donc pris un pseudonyme et me suis lancée. Je ne savais pas si mon roman était bon ou non, si je savais écrire ou pas. Je dois vous avouer que Le rocher avait été peu travaillé, pratiquement un premier jet relu par une correctrice. J’ai beaucoup de mal à réécrire, je prends du temps pour écrire une phrase mais après je déteste la retoucher (mes poèmes sont toujours des premiers jets). Cela a été une espèce de test. Je voulais savoir ce qu’en pensaient les lecteurs et pas seulement quelques amis toujours complaisants. Je n’étais vraiment pas sûre de moi. Cela a été une expérience formidable qui m’a permis de prendre confiance en mon écriture.

J’ai ensuite envoyé le texte à presque tous les éditeurs possibles (sauf Gallimard et quelques autres, dont Fayard, qui me paraissaient inaccessibles). Certains m’ont répondu négativement au bout de 15 jours. Ils n’ont même pas lu le manuscrit. D’autres ont tardé et j’ai parfois reçu un gentil email personnalisé de refus ou une lettre encourageante. Puis un jour, une maison d’édition m’a proposé de publier mon roman. Ensuite, j’ai reçu une deuxième proposition. Entre-temps, je m’étais présentée un peu par hasard, à cause d’un collègue auteur (Olivier Tarassot) qui m’y avait encouragé, au KDP Amazon Speed-dating et au Mazarine Bookday qui avait lieu le même jour. J’ai perdu le premier et gagné le second. Pourtant, je n’y croyais vraiment pas. C’est comme ça que j’ai signé un contrat chez Fayard/Mazarine. Pur hasard vraiment.

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

Elisa : Oui. Je suis en train d’écrire la suite de la prisonnière de la mer. Mais je ne peux rien révéler à ce sujet, si ce n’est qu’il abordera à nouveau un thème historique inédit sur un nouveau continent. J’avoue que ce qui me passionne d’abord, c’est la découverte et la recherche historique. De part ma formation, je suis chercheuse dans l’âme. Et là, le sujet est vraiment captivant.

 

JM : - Comment écris-tu (carnets, cahiers, fiches, directement sur l'ordinateur) ?

 

Elisa : Au départ, je n’écrivais que sur papier. Des feuilles blanches A4 ou un peu n’importe quoi, ce que j’avais sous la main quand l’inspiration me venait. Elle me venait n’importe où, parfois même en passant l’aspirateur ou en conduisant. Puis ensuite, quand j’ai commencé plus sérieusement l’écriture du roman, je me suis mise à écrire directement sur le portable pour une question d’efficacité. En revanche, à chaque article historique, ouvrage, mémoire que je lis, je prends des notes sur un petit cahier noir qui me suit partout même en vacances. C’est là que j’élabore la structure et les chapitres avant d’écrire, même si elle évolue beaucoup par la suite.

 

JM : - L'écriture de romans historiques nécessite de nombreuses recherches. Comment procèdes-tu pour ce faire ?

 

Elisa : Pour La Prisonnière de la mer, dans le cadre de mon travail, j’ai fait partie d’un projet de recherche organisé par le Parc National de l’Archipel de Cabrera en 2009, à l’occasion du bicentenaire du début de la captivité des troupes napoléoniennes à Cabrera. Toute l’équipe a fait un travail fantastique qui a été regroupé dans un ouvrage.

Pour ce second roman, c’est plus difficile, je suis seule dans mes recherches. Je cherche des références d’articles et d’ouvrages grâce à l’internet sur des sites comme Gallica, contacte des collègues spécialistes qui me donnent des références de livres. Comme je parle couramment anglais, cela aide. On tire un fil, et puis les choses apparaissent. C’est comme ça la recherche, le problème est de savoir s’arrêter car il y en a toujours plus, c’est un puits sans fond.

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement ?

 

Elisa : Oui. Je serai au salon du roman historique de Levallois-Perret le dimanche 31 mars prochain. Je vous y attends.

 

JM : - A qui confies-tu tes manuscrits en première lecture (membre de ta famille, bêta-lecteur) ?

 

Elisa : Des amis, seulement une poignée d’amis pour ce second roman.

 

JM : - Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?

 

Elisa : Évidemment que je suis sensible à la critique littéraire, difficile de ne pas l’être. Et sans les blogs, les réseaux sociaux, je n’aurais vendu aucun exemplaire du rocher. Ils sont indispensables, même quand on est publié en maison d’édition (car la concurrence est dure avec 493 romans dans cette rentrée littéraire d’hiver et de nombreux grands noms). De nos jours, leur influence est presque plus grande que celle des moyens plus traditionnels et elle le deviendra encore plus dans ce nouveau millénaire.

 

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Elisa : Le yoga, le jardin (mes fleurs, mes tomates, mes poireaux et mes salades) et la nature, les balades en montagne ou au bord de la mer. Le thé avec les amies et les concerts de musique en été.

 

JM : - Quel est ton plus grand rêve ?

 

Elisa : Mon rêve de jeunesse était d’avoir une famille et d’écrire un livre. Les deux se sont réalisés. Maintenant, j’aimerais pouvoir vivre de l’écriture. Le problème quand on commence à écrire, c’est que l’écriture prend le dessus sur tout et le reste devient alors insipide. Notre esprit n’est plus qu’au roman. On grapille comme on peut des heures çà et là (des nuits d’insomnie parfois). Écrire comme première occupation faciliterait beaucoup les choses.

 

JM : - Quel est ton livre fétiche ? Ton film culte ?

 

Elisa : Mon livre fétiche est Moderato Cantabile de Marguerite Duras. Le seul roman que je relis encore et encore. Mon film culte, là vraiment je ne sais pas. Je ne suis pas très cinéma. L’image coupe mon imagination. Je ne rentre jamais dans un film comme je rentre dans un livre. Je n’y reste qu’en surface. D’ailleurs, je ne me souviens jamais de ce qui se passe dans un film que j’ai vu. Je n’en garde qu’une saveur, une ambiance. J’ai beaucoup aimé celle de « Cold Mountain » malheureusement, le réalisateur Anthony Minghella n’est plus parmi nous.

 

JM : - Quels auteurs t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Elisa : Marguerite Duras, la plus importante, Daphné du Maurier, Charlotte Brontë, Jane Austen, Simone de Beauvoir, Colette, Montaigne, Zola, Flaubert, Maupassant, Baudelaire, Verlaine, Apollinaire, García Lorca, García Marquez, Leopoldo Alas Clarín… dans ma jeunesse. J’ai une prédilection pour les auteurs du XIXème siècle qui ont une écriture si riche. De nos jours, l’écriture doit être efficace, épurée (de ses adjectifs et adverbes). Nous sommes dans le siècle de l’action, de l’efficacité et du verbe. On n’a pas le temps pour la contemplation.

 

JM : - Lis-tu ? Quel genre  ?

 

Elisa : Beaucoup. Malheureusement que des ouvrages historiques en relation avec mon second roman en ce moment. Sinon, je lis de la littérature mondiale, européenne, hispano-américaine, américaine, canadienne, indienne, africaine, etc. Je suis dans un club de lecture. En France, comme auteur contemporain, j’affectionne Eric-Emmanuel Schmitt. J’aime particulièrement ses recueils de nouvelles. La nouvelle est pour moi le genre le plus difficile à écrire. Je suis vraiment en admiration devant une bonne nouvelle. La canadienne Alice Munro est aussi incroyable.

 

JM : - Si tu étais : une fleur, un animal, un dessert, une couleur : tu serais ?

 

Elisa : Si j’étais une fleur : une calla (arum) blanche, un animal : un oiseau (ce doit être merveilleux de voler au-dessus de la mer et des montagnes), un dessert : la mousse au chocolat (oui, le chocolat est mon péché mignon), une couleur : bleu avec toutes ses nuances (celle de la mer et du ciel).

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Elisa : Merci beaucoup à toi et à ce groupe dans lequel on se sent si bien. Je remercie aussi énormément mes premiers lecteurs et tous les blogueurs qui m’ont fait confiance alors que je n’étais qu’une primo-romancière autoéditée. J’espère que la nouvelle version de mon roman plaira aux lecteurs.

 

JM : - Merci Elisa SEBBEL pour cet agréable moment passé en ta compagnie, ta disponibilité et ta gentillesse.

 

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Elisa qui se fera un plaisir de vous répondre en direct ou plus tard si vous n'êtes pas présents ce soir.

 

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Bonjour aujourd'hui lundi voici ma chronique concernant : "L'ENFANT DES PINS"

« L'ENFANT DES PINS »

Françoise LE GLOAHEC

CITY EDITIONS

TERRE D'HISTOIRES

7 novembre 2018

301 pages

 

Présentation

 

« JE TE RETROUVERAI MON FILS, JE TE LE JURE.

PEU IMPORTE LE TEMPS QU'IL ME FAUDRA... »

 

Dans les Landes de 1850 la misère est accablante. Une nuit la femme d'un paysan enterre l'un des jumeaux qu'elle a mis au monde il y a quelques jours. L'enfant était de constitution fragile et le couple n'avait pas les moyens de le sauver.

 

Rongée par la culpabilité liée à cette disparition, elle est incapable d'aimer le fils qui lui reste. Estèfe grandit donc dans l'ombre de ce jumeau mort. Le peu d’affection qu'il reçoit, il la doit à Maïna sa sœur aînée et à deux garçons du voisinage qui deviennent une véritable seconde famille.

 

Malgré cette amitié, pour échapper à son destin de paysan et à son mal de vivre, Estèfe s'enfuit et tente de refaire sa vie en Argentine mais il reste obsédé par le mystère entourant la mort de son frère jumeau. Seul un retour dans les forêts de son enfance lui permettra de comprendre son histoire. Et à mesure que les secrets de famille refont surface, des drames se nouent.

 

DANS LA FORET DE PINS

GIT UN SECRET INAVOUABLE.....

 

L'auteure

 

Françoise LE GLOAHEC est l'auteure d'une trentaine de romans aussi bien pour les jeunes lecteurs que pour les adultes. Avant de s'établir dans le Sud-Ouest, elle a longtemps vécu en Bretagne, terre de légendes qui lui a donné le goût de l'imaginaire.

 

Mon avis

 

Je remercie City Editions Terre d'Histoires de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « L'Enfant des pins », roman de Françoise LE GLOAHEC que je remercie également pour le gentil message accompagnant ce livre. J'ai ainsi pu découvrir l'écriture fluide et précise de cette auteure.

 

Dès les premières lignes, Françoise LE GLOAHEC nous transporte en 1852 dans une forêt des Landes et nous découvrons Jana, femme de paysan mettant en terre un de ses jumeaux. Le couple très pauvre, ne peut prodiguer de bons soins à ce petit être trop fragile qui lui permettraient de survivre au sein de leur famille où la misère est grande.

 

L'auteure nous conte le destin de deux familles issues de modes différents mais qui pourtant ont beaucoup de points communs, tels que le courage, la loyauté, l'amour, l'amitié....

 

Les personnages sont très attachants et vrais. J'ai particulièrement aimé Cristoli, Jana et Maïna mais aussi Quitterie et Bériot. L'histoire est belle, triste et captivante et les multiples rebondissements tiennent le lecteur en haleine. Il faut dire que l'auteure a une imagination débordante !

 

Françoise LE GLOAHEC décrit avec précision le travail et la vie ô combien difficile des métayers à cette époque, les paysages Landais et les métiers liés aux pins.

 

J'ai beaucoup aimé ce roman régional très bien écrit, émouvant et fort intéressant, mêlant histoires d'amour, secrets de famille, drames, trahisons et surnaturel, que j'ai lu d'une traite, ne pouvant me résoudre à le refermer tant j'avais hâte d'en connaître le dénouement.

 

Je lirai assurément d'autres ouvrages de cette auteure.

 

Excellent moment de lecture.

 

 

 

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Rebonjour aujourd'hui samedi je vous propose ma chronique concernant : "L'ENFANT DES SOLDANELLES"

« L'ENFANT DES SOLDANELLES »

Gérard GLATT

Editions PRESSES DE LA CITE

Terres de France

17 janvier 2019

464 pages

 

Présentation

 

Pendant la seconde moitié du XXème siècle, le roman d'une indéfectible amitié entre deux jeunes hommes, et l'initiation parfois douloureuse de l'un d'eux, Guillaume. Un parcours ancré dans le décor puissant des Alpes.

 

La montagne comme une évidence.. Tout a commencé alors qu'il avait huit ans : à la suite d'une grave maladie, Guillaume est envoyé six mois à Chamonix dans un préventorium, Les Soldanelles, en hiver 1952. Pour l'enfant venu de la région parisienne, c'est une révélation, puis plus tard, le souvenir d'un paradis perdu. Alors il reviendra car le besoin est là, irrésistible, de vivre non loin des cimes, dans la vallée de l'Arve, tout comme son ami d'enfance, Augustin. Ils y rencontrent Julien Villermoz, plus âgé d'une vingtaine d'années. Singulière amitié pour certains... pourtant Julien joue le rôle d'un grand frère, d'un mentor. Il leur fera découvrir l'entreprise familiale, les initiera à la montagne, à ses beautés et ses mystères. Mais un après-midi, parti seul en randonnée, Julien, le montagnard, si agile, si passionné, chute et meurt. Comment est-ce possible ?

 

Comment Julien a-t-il pu rater une prise ? Pour les jeunes gens, le coup est rude. Et davantage encore pour Marguerite, sa mère, qui le célébrait comme un dieu, d'un amour vibrant, exclusif. Elle reporte bientôt son amour sur Guillaume, qui présente de nombreuses ressemblances avec son fils disparu...

 

 

L'auteur

 

Né à Montgeron en 1944, Gérard GLATT, romancier et auteur pour la jeunesse, a publié aux Presses de la Cité « Retour à Belle Etoile », « Les Soeurs Ferrandon », « Le Destin de Louise », « Et le ciel se refuse à pleurer »... Il est sociétaire de la Société des Gens de Lettres (SGDL), membre de la Maison des Ecrivains et de la Littérature ainsi que de l'Association des Ecrivains bretons.

 

 

Mon avis

Je remercie les Editions PRESSES DE LA CITE et en particulier Yéléna de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « L'Enfant des Soldanelles », roman de Gérard GLATT que je remercie également pour la très gentille dédicace qui m'a beaucoup touchée. Etant une fan inconditionnelle de cet auteur, j'ai retrouvé avec grand plaisir sa plume fluide et précise.

 

Gérard GLATT nous transporte en 1952 où nous faisons connaissance avec Guillaume, jeune parisien âgé de 8 ans qui, suite à une primo-infection, doit séjourner plusieurs mois, loin de sa famille, au préventorium des Soldannelles à Chamonix.

 

C'est alors qu'il découvre le Mont-Blanc, la beauté de cette majestueuse montagne, l'air pur et la vie en communauté. Il se lie d'amitié avec Augustin puis Julien, leur mentor, qui leur fera partager sa passion pour la haute montagne. Devenus adultes, Guillaume et Augustin, qui ressentaient tous deux le même besoin vital, reviendront vivre dans la Vallée de l'Arve en Haute-Savoie.

 

Les personnages sont attachants et vrais. J'ai particulièrement aimé celui de Marguerite, la maman de Julien qui, après la disparition de son fils, a reporté son amour sur Guillaume.

 

Dans ce roman, l'auteur nous dévoile une partie de sa vie en mêlant réalité et fiction et nous comprenons ainsi les raisons pour lesquelles il est devenu « amoureux de la montagne ». Gérard GLATT connaît parfaitement la région et décrit avec moult détails les sublimes paysages des Alpes, les villages, la beauté du Mont-Blanc mais aussi les pièges qu'il peut cacher...

 

J'ai ADORE ce roman fort émouvant sur l'amitié sincère, le combat contre la maladie, les relations avec la famille et le parcours difficile d'initiation à l'âge adulte d'un jeune enfant. J'ai dévoré ce livre pratiquement d'une traite tant j'avais hâte d'en connaître le dénouement et je l'ai refermé à regret.

 

Excellent moment de lecture.

 

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Prochaine interview LUNDI 28 JANVIER 18 H avec Elisa SEBBEL, auteur sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

 

Hier vendredi 25 janvier 2019 j'ai réalisé ma 32ème interview avec un auteur du groupe qui a accepté de se soumettre à mes questions.

 

Le mystère est levé puisque notre amie Sandrine Lit a trouvé le nom de l'auteure au jeu-devinette organisé par ma modératrice Isabelle Minibulle.

 

Je vous donne donc rendez-vous le lundi 28 janvier à 18 H 00 pour suivre l'entretien que j'aurai en direct avec Elisa SEBBEL qui répondra à vos questions à l'issue de l'entretien.

 

 

A bientôt.

 

 

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Bonsoir je partage avec vous l'interview que j'ai réalisée ce soir avec un auteur sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEUR

BRIGITTE LECHANTEUR

Vendredi 25 Janvier 2019 à 18 h

DIRECT

 

JM : - Bonsoir à tous

 

J'ai lu récemment “La Voix de mon père” et “Et que mon cri parvienne jusqu'à vous”, romans de notre amie Brigitte LECHANTEUR qui a gentiment accepté, ce soir, de répondre à mes questions.

 

 

JM : - Bonsoir Brigitte

 

⁃ Comment allez-vous ? Êtes-vous prête à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Brigitte :

 

Merci Joëlle de m’avoir invitée, je vais bien et je suis prête, même si j’ai un peu le trac car je ne suis pas rompue à ce genre d’exercice !

 

JM : - Pouvez-vous, tout d'abord, vous présenter afin que nos amis puissent mieux vous connaître ?

 

Brigitte :

 

Je suis belge, mariée à un français et mère de deux grands enfants.

J’ai été comédienne, productrice de spectacle, chargée de production, directrice administrative.

À présent, je travaille dans l’édition musicale. Plus précisément, je m’occupe des droits d’auteur de musiques d’émissions de télévision.

J’écris depuis toujours, poèmes, chansons, nouvelles, romans.

 

JM : - Pouvez-vous nous parler de vos romans ?

 

Brigitte :

 

« La Voix de mon père », mon premier roman, est un thriller inspiré par le thème « double vie », imposé il y a quelques années par un concours d’écriture.

Il part d’un fait réel : 15 ans après la mort brutale de mon père, j’ai eu envie de réentendre sa voix. J’ai écouté les cassettes sur lesquelles il dictait son courrier à sa secrétaire…

Je suis partie de cette fameuse phrase qui ouvre l’imaginaire de l’écrivain : « Et si jamais ? Si jamais j’avais entendu… ».

C’était parti !

 

« Et que mon cri parvienne jusqu’à vous », mon second roman vient de sortir. Chacun de nous s’est déjà demandé ce qui se passait après la mort. Je me suis interrogée sur ces décès accidentels, forcément violents.

Comment réagissent les membres d’une même famille ?

Le défunt peut-il entrer en contact avec les êtres aimés qu’il a dû quitter trop tôt ?

Dans mon histoire, seul l’amour d’une mère pour son enfant est capable de ce tour de force.

 

JM : - Avez-vous d'autres projets d'écriture et souhaitez-vous nous en dire quelques mots ?

 

Brigitte :

 

Oui, j’ai d’autres projets et tout d’abord, commencer sans tarder mon troisième roman « les enfants de la rivière ». Il traite des fulgurances de l’adolescence, pôle plus, pôle moins ! Une partie de l’histoire se passera dans ma Belgique natale, plus précisément dans les Ardennes, une région magnifique, pleine de légendes.

 

JM : - Que représente pour vous l'écriture ?

 

Brigitte :

 

Un cocon quand cela se passe bien, une prison quand cela se passe mal.

Je puise dans l’écriture une énergie vitale. Ce n’est pas un acte anodin même si je ruse pour ne pas le sacraliser. Mon moral subit les up and down de mes pages. Je tente de relativiser, mais c’est peine perdue.

 

JM : - Où trouvez-vous l'inspiration pour créer les protagonistes de vos écrits ?

 

Brigitte :

 

Dans la vie de tous les jours, dans ma mémoire, dans mes rêves, dans mon imaginaire. Quand je regarde quelqu’un avec mon œil de plume, je lui trouve toujours quelque chose d’intéressant, de beau, de particulier. J’adore transcender la nature humaine.

 

JM : Si ma mémoire est bonne, dans vos deux romans vous avez abordé les mêmes sujets : le deuil, l'amour filial et les secrets de famille. Pourquoi avoir choisi ces thèmes ?

 

Brigitte :

 

C’est exact. Je n’en avais pas conscience au départ mais force est de le constater. Le prochain n’échappera pas à la règle.

Jaime écrire sur ce que je connais le mieux : la famille au sens large du terme : la naissance, nos parents, la vie, la mort, l’amour, les secrets, décident souvent de notre destin. Quoi de plus palpitant que de se fondre dans une histoire qui aurait pu être la nôtre ?

 

JM : - Comment avez-vous procédé pour faire publier vos livres ?

 

Brigitte :

 

« La Voix de mon père » avait tout de suite trouvé un éditeur, mais ce monsieur est décédé avant la sortie du livre.

Je n’ai plus retrouvé de maison d’édition par la suite.

Ma fille m’a parlé d’Amazon, de l’opportunité de publier son livre sans être à compte d’auteur. J’ai regardé des témoignages sur YouTube, lu l’excellent livre de Jacques-Line Vandroux « Comment grimper vers le Top 100 », potassé les règles amazoniennes et je me suis lancée !

 

JM : - Que pensez-vous de l'édition numérique ? Avantages et inconvénients ?

 

Brigitte :

 

Votre livre dispose de temps et c’est un avantage énorme. Même si des nouveautés sortent tous les jours, il peut faire son bonhomme de chemin, notamment grâce aux sites comme le vôtre, les clubs de lecture, les blogueurs, les acheteurs qui laissent des commentaires sur Amazon etc. Personne ne va mettre votre bébé « au pilon » sauf si vous le décidez.

Le souci, c’est qu’il faut être multitâche et s’occuper de tout : la couverture, la promo, les publications sur les réseaux sociaux, tout cela vous incombe et c’est chronophage. Vous faites le travail d’un éditeur avec vos propres moyens, mais une motivation féroce !

Personnellement, je n’ai pas trouvé le rythme de croisière et je me demande si cela existe !

 

JM : -Avez-vous des séances de dédicaces prévues prochainement et où ?

 

Brigitte :

 

Pas assez et je le regrette, c’est précisément ce genre d’évènements qu’un éditeur organise et pour en avoir fait quelques-unes, j’adore ça ! J’aime le contact avec les gens, lecteurs, acheteurs, curieux, passants…

Je serai au marché du 10 février à Maisons-Alfort au Café Le Debussy de 10 h à midi.

 

JM : - Êtes-vous sensible à la critique littéraire et pensez-vous que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?

 

Brigitte :

Oui ! Je suis sensible à la critique, mais je me blinde ! On ne peut pas éprouver de la joie en lisant tout le bien qu’on pense de votre roman et ne rien ressentir dans le cas contraire.

 

Je pense que les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs œuvres, ils sont devenus incontournables, le tout est de garder du temps pour écrire ! J’en profite pour vous remercier, Joëlle, de toutes vos initiatives en ce sens.

 

JM : - Quels sont les auteurs qui vous ont donné l'envie d'écrire ?

 

Brigitte :

 

Mes premières lectures ont eu une grande influence. Je dévorais « Le Club des cinq » de Enid Blyton pour l’aventure, la collection des « Alice » pour les enquêtes, Pearl Buck pour le goût des voyages. Par la suite Daphné du Maurier et les classiques français avec une préférence pour Zola et bien sûr, Marcel Proust dont la perfection des phrases me fascine. Jack London, John Fante, William Styron, Marguerite Duras, Kundera, Zweig, Schnitzer, Rilke m’ont aussi insufflé l’énergie de prendre la plume !

« Écriture, mémoires d’un métier » de Stephen King est mon livre de chevet dédicacé par le Master himself !

 

JM : - Lisez-vous ? quel genre ?

 

Brigitte :

 

Je suis éclectique ! Je peux relire « Orgueil et préjugés » de Jane Austen, me précipiter sur le nouveau Dicker ou le dernier tome de « L’amie Prodigieuse » de Elena Ferrante, faire un crochet chez Stephan Zweig, revenir à Duras en passant par Grégoire Delacourt et m’arrêter sur Sempé dont le génie me bouleverse. Sans parler des Indés que je lis également parce que c’est quand même la meilleure façon de faire connaissance avec mes collègues !

Par goût et par manque de temps aussi, je suis une grande consommatrice de livres audio, j’adore ça, j’ai toujours une histoire dans l’oreille !

 

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont vos passions ?

 

Brigitte :

 

J’adore cuisiner, essayer de nouvelles recettes, préparer de bons petits plats pour ceux que j’aime.

Je ne raterai mon cours de yoga pour rien au monde et suis une inconditionnelle de la méditation.

J’ai mes enfants quasiment tous les jours au téléphone.

 

JM : - Si vous deviez partir sur une île déserte quel ouvrage emporteriez-vous ?

 

Brigitte :

 

« À la Recherche du temps perdu », j’aurais le temps de voir venir !

 

JM : - Si vous étiez un fruit, une couleur, une fleur, un animal ?

 

Brigitte :

 

Un fruit : une pêche.

Une couleur : jaune.

Une fleur : un tournesol.

Un animal : un rossignol.

 

JM : - Avez-vous quelque chose à ajouter ?

 

Brigitte :

 

Merci Joëlle pour votre bienveillance et votre amour des auteurs. C’est très important pour nous, écrivains. Votre passion nous met en lumière et je sais que vous prendrez soin des mots que je vous ai confiés.

 

JM : - Merci Brigitte LECHANTEUR pour ce très agréable moment passé en votre compagnie.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Brigitte qui vous répondra avec plaisir, à l'issue de cet entretien ou plus tard si vous n'êtes pas disponibles ce soir.

https://www.facebook.com/brigittelechanteurauteur/

 

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Une autre chronique qui concerne : "L'AFFAIRE FLICHY" Ceux de Guitry tome 1

« L'AFFAIRE FLICHY »

Ceux de Guitry - Tome 1

Dany LE DU

Editions des Falaises

février 2018

258 pages

 

 

Présentation

 

La Révolution Française a profondément bousculé les relations entre les habitants de Guitry, petit village de Normandie. Denise et Nicolas Belhoste, la famille de Beauval et Jean Misère, les personnages principaux de l'Affaire Flichy, illustrent cette évolution radicale.


Fils de cultivateur devenu entrepreneur et maire de son village, Nicolas Belhoste est un homme orgueilleux, égoïste, manipulateur et opportuniste, porté par la volonté de laver une humiliation subie dans sa jeunesse. Le jour de son premier mariage, le destin de ces personnages se nouera pour plusieurs générations, en donnant à Nicolas Belhoste le moyen d'accomplir sa vengeance, cruelle, sournoise, implacable.

 

L'auteure

 

Dany LE DU, auteure de nouvelles et de guides pratiques, signe ici le premier tome d'une fresque historique passionnante peignant un visage inattendu de la vie en province tout au long du XIXe siècle.

 

 

Mon avis

 

Je remercie Les Editions des Falaises et en particulier François Banse de m'avoir permis de lire, en service de presse, « L'Affaire Flichy » tome 1, roman de Dany LE DU et ainsi de découvrir la plume légère et majestueuse de cette auteure.

 

La très jolie couverture représentant une peinture de Jean-Baptiste Corot et le résumé fort alléchant m'ont de suite interpellée.

 

 

Dany LE DU nous transporte donc en Normandie, été 1770 où, au cours d'un jeu très prisé à l'époque par la noblesse – colin-maillard-, Nicolas Belhoste, âgé de 10 ans, fils de paysan, venu aider son père chez la Marquise de Beauval, subit une humiliation qu'il n'est pas prêt d'oublier...

 

L'auteure nous offre une fresque familiale historique se déroulant à une époque troublée de l'Histoire de notre pays : La Révolution Française. Elle décrit à merveille le dur quotidien des paysans, les traditions, les mentalités et les croyances, ceci en opposition à la vie facile de la noblesse.

 

Le personnage de Nicolas est vrai mais peu attachant. Il est manipulateur, rustre et mesquin, assoiffé de réussite sociale et avide d'assouvir son désir de vengeance..

 

L'intrigue policière concernant « l'affaire Flichy » ajoute du suspense à ce récit qui tient le lecteur en haleine.

 

J'ai beaucoup aimé ce roman très intéressant, extrêmement bien documenté tant sur le plan historique que régional, très bien écrit, mêlant l'Histoire à celle d'une famille Normande au début du XIXème siècle et je l'ai dévoré pratiquement d'une traite.

 

Je lirai très bientôt le second opus de cette saga historique et du terroir, tant j'ai hâte d'en connaître le dénouement.

 

Excellent moment de lecture.

 

 

 

 

 

 

 

 

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Bonjour aujourd'hui jeudi voici ma chronique concernant : "UNE COCCINELLE DANS LE COEUR"

« UNE COCCINELLE DANS LE COEUR »

Angie LE GAC

Auto-Edition

3 mars 2018

222 pages

 

 

 

Présentation

 

Elena est jeune. Elena est belle. Elena est malade. Parfois, elle a envie de mourir… Mais la plupart du temps elle veut vivre haut et fort, de plus en plus vite, comme sur un immense manège de fête foraine.



Entre ses séjours en clinique et sa vie professionnelle, elle essaie de se construire jour après jour et de trouver sa propre voie vers le bonheur.



Aidée de Simon, son homme-talisman, elle tutoie les anges. Mais la vie en a décidé autrement. Il lui faudra énormément de courage pour surmonter les épreuves qui émaillent son parcours et retrouver peut-être le chemin de la félicité.

Entre romance et drame, découvrez l’histoire d’Elena.

 

 

 

Mon avis

 

Je remercie Emma, La Voie de Calliopé, de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Une Coccinelle dans le cœur », roman d'Angie LE GAC et ainsi de découvrir la plume fluide et précise de cette auteure.

 

Dès les premières lignes, Angie LE GAC nous plonge dans une atmosphère angoissante, mettant en scène une femme sanglée sur un lit d'hôpital, qui souffre et pense qu'elle va bientôt mettre au monde son bébé qu'elle réclame ensuite à cor et à cri..

 

 

 

Je me suis sentie de suite happée par ce récit qui, sous forme de journal intime rédigé par l'héroïne, entre 2005 et 2014, conte le passé d'Eléna, une jolie jeune fille, courageuse et brillante exerçant le métier de mannequin.

 

Eléna aurait tout pour être heureuse mais la vie n'est pas si facile..... Nous découvrons ses combats contre la maladie et partageons ses joies, ses peines, ses espoirs, ses histoires d'amour et sa bataille pour devenir mère.

 

L'histoire est très belle, prenante et fort addictive. Les thèmes abordés par Angie LE GAC, sensibles et peu connus tels que la bipolarité et les troubles mentaux, sont des sujets qui dérangent et effraient..

 

J'ai beaucoup aimé ce roman qui m'a touchée, émue, bouleversée, dont certains passages sont durs et tristes et j'avoue avoir eu, à plusieurs reprises, la larme à l’œil. Il faut dire que l'auteure a le don de transmettre, au fil de ses mots, une multitude d'émotions qui ne peuvent laisser le lecteur insensible.

 

Excellent moment de lecture.

 

 

 

 

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Prochaine interview vendredi 25 janvier 18 h avec Brigitte LECHANTEUR sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

📌MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS📌

Le lundi 21 janvier 2019 j'ai réalisé ma 31ème interview 💻 avec un auteur du groupe 🙋‍♂️ qui a accepté de se soumettre à mes questions.

Le mystère est levé puisque notre ami Bruno Bouzounie 🙋‍♂️ a trouvé le nom de l'auteure 👩‍🦰 au jeu-devinette organisé par ma modératrice Nathalie Brunal !

Je vous donne donc rendez-vous le vendredi 25 janvier
à 18 H 00 pour suivre l'entretien que j'aurai en direct 🎤💻📞avec Brigitte LECHANTEUR 👩‍🦰 📖📚qui répondra à vos questions à l'issue de l'entretien.😍

A bientôt.

— avec Brigitte Lechanteur de Clausade.

 

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