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Bonjour aujourd'hui mercredi voici ma chronique concernant : "LE SOLEIL ROUGE DU TSAR"

« LE SOLEIL ROUGE DU TSAR »

Violette CABESOS

Editions MONPOCHE

11 mars 2021

600 pages

 

 

Présentation

 

Milena, petite-fille de Russes blancs, a une passion : les trésors perdus de la Russie des tsars. Alors qu’elle s’apprête à partir pour Saint-Pétersbourg où une cache datant de 1917 vient d’être découverte, elle apprend que sa maison de Nice a été saccagée.


Sur les murs, d’énigmatiques vers slaves, probablement des références codées à Vladimir le Grand, fondateur de la Sainte Russie.

Un siècle auparavant, Vera, ballerine du théâtre Marrinsky, est déchirée entre les faveurs d’un grand-duc, son amour pour un poète anarchiste, et un brûlant secret d’État dont sa famille est dépositaire.

Au-delà du temps et des frontières, une mystérieuse et terrifiante malédiction semble lier ces deux femmes. Faut-il y croire ? Comment ne pas y succomber ?


Au fil d’un suspense historique, Violette Cabesos nous plonge dans les méandres de la Russie éternelle, sur les traces des Romanov, de Raspoutine et d’obscurs espions du FSB.

 

L'auteure

 


Né(e) à : Valence, Drôme , le 09/05/1969 - Violette Cabesos est une romancière.

Après des études d'histoire, de lettres et de science politique dans le Sud de la France, elle se tourne vers la musique puis l'écriture. Elle s'installe à Paris en 1994.

En 2003, elle écrit son premier roman, "Sang comme neige". Elle signe ensuite en collaboration avec le sociologue et écrivain Frédéric Lenoir (1962) deux romans, "La promesse de l'ange" en 2004, qui a pour cadre Le Mont-Saint-Michel et son abbaye et qui est lauréat du prix Maison de la Presse la même année, et "La parole perdue" en 2011, dont l'histoire se déroule entre Vézelay et Pompéi.

En 2015, elle publie seul le roman "Le Teinturier de la lune".

En 2017, elle signe le roman policier "Portrait de groupe avec parapluie" qui met en scène une série de crimes à Provins, en Seine-et-Marne, et remporte avec ce titre le prix Anguille sous roche lors du festival du même nom à Saillans.


En 2020, elle explore les secrets de la maison Romanov et de l'Empire russe dans le thriller historique "Le soleil rouge du Tsar".

Passionnée d’Histoire (notamment le Moyen Âge, la Grande Guerre et le monde moderne), de littérature mais aussi de musique (Bach, Mahler, Smetana, Prokofiev, Chostakovitch, Fauré, Satie, Kurt Weill, Britten…), elle pratique le chant lyrique et la danse orientale égyptienne.

site officiel : https://www.violettecabesos.com/
 

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions MONPOCHE et en particulier Virginie de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Le Soleil rouge du Tsar », roman de Violette CABESOS et ainsi de découvrir la très jolie plume de cette auteure.

 

La couverture flamboyante et le résumé fort alléchant m'ont de suite interpellée et la passionnée d'Histoire, en l'occurrence de celle de la Russie des Tsars, n'a pu qu'être séduite par cet ouvrage.

 

Violette CABESOS nous offre une enquête passionnante menée par Miléna, documentaliste dans une compagnie d'assurances et chasseuse de trésors des Romanov.

 

Ainsi entre présent et passé, aux côtés de Miléna, en découvrant le journal intime de Véra une ballerine Russe, nous voyageons dans le temps sur les traces des Romanov et de l'énigmatique Raspoutine...

 

Le suspense est bien mené, constant et tient le lecteur en haleine.

 

Divers thèmes sont abordés tels que : les secrets de famille, complots, amour, trahisons, espionnage, trésors de la Russie des Tsars, exil des Russes blancs en France.

 

J'ai bien aimé ce thriller historique intéressant, très bien écrit et documenté que j'ai lu pratiquement d'une traite et recommande aux amateurs du genre.

 

Un bon moment de lecture.

 

Page FB : https://www.facebook.com/joellemarchal74/

 

Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com

 

 

 

 

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ANNONCE INTERVIEW SONJA KOURAKINE VENDREDI 2 AVRIL 2021 -dans la journée- SUR MON GROUPE FB

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

 

Bonjour les amis,

 

Le LUNDI 29 MARS 2021 j'ai réalisé ma 184ème interview.

 

Je vous donne rendez-vous le VENDREDI 2 AVRIL 2021 (dans la journée) pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Sonja K. A l'issue, vous pourrez poser vos questions à Sonja qui y répondra selon ses disponibilités.

 

A bientôt.

 

 

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Bonjour aujourd'hui lundi voici ma chronique concernant : "LA DOULOUREUSE PLAINTE DES CYPRES"

« LA DOULOUREUSE PLAINTE DES CYPRES »

Marylène HALIMI

M + EDITIONS

18 mars 2021

320 pages

 

Présentation

 

Périple d'un couple éperdument amoureux, à travers la Toscane belle et sauvage, Paris ou l'Irlande.

Un amour fulgurant, passionnel, inconditionnel.

Un feu d'artifice éclatant, époustouflant !

Consentement pénétrant, éthéré.

Quintessence d'un raffinement extrême, d'une suavité évanescente...

 

Dans ce roman passionnel, il y a l'amour dans son plus bel écrin, et la Dolce Vita, la douceur de vivre toscane.

 

Pierre entraîne Olivia, dans les vertiges de l'amour, à Paris, son fief, sur la Côte d'Azur avec ses corsos fleuris, en Irlande et ses paysages vertigineux..


Néanmoins une épée de Damoclès veille, va frapper....

 


L'auteure

 

Marylène HALIMI de formation littéraire signe son premier roman. Les mots, elle les manie depuis toujours. En eux, elle trouve une trame inexorable, un chemin, un art de vivre. C'est ainsi qu'elle conçoit son univers.


Lire, écrire et décrire les joies, les peines, la poésie de tous les instants. Elle ne saurait voyager sans ses livres qu'elle emporte avec elle, au gré de ses promenades, pour se laisser posséder par leur pouvoir enchanteur. La nature est essentielle à ses yeux, elle la sanctifie résolument.

 

 

Mon avis

 

Je remercie Marylène HALIMI pour l'envoi, en service de presse, de son premier roman « La Douloureuse plainte des cyprès ». La très jolie couverture et le titre fort alléchant m'ont de suite interpellée. J'ai ainsi pu découvrir la plume fluide et élégante de cette auteure.

 

Je me suis sentie de suite happée par les très jolis mots de Marylène HALIMI et par les descriptions précises et poétiques des paysages et des lieux.

 

L'auteure nous emporte en Toscane dans la maison de Maria et Tino Esposito, située dans un cadre idyllique, dans laquelle le couple accueille des touristes. Ainsi, Pierre et Nathalie, des français viennent passer quelques jours de vacances dans cette magnifique demeure.

Pierre et Olivia, la fille des Esposito éprouvent, au premier regard, un véritable coup de foudre. Le destin des protagonistes de ce roman risque, de ce fait, d'être bouleversé....

 

L'auteure nous conte une histoire d'amour hors du commun, passionnelle, inconditionnelle, interdite.. et nous voyageons aux côtés de nos amoureux en Toscane, à Paris, sur la Côte d'Azur et en Irlande. Les images défilent sous nos yeux et nous percevons même les odeurs de la nature.

 

Les scènes d'amour sont très érotiques, sensuelles mais sans vulgarité. Je ne vous en dirai pas plus mais vous laisserai le découvrir par vous-mêmes.

 

J'ai beaucoup aimé ce roman très bien écrit et documenté tant sur l'art, la culture, l'architecture, la flore, la gastronomie et l'Histoire de l'Italie que j'ai lu d'une traite tant l'histoire est intéressante et addictive.

 

Voici un premier roman fort prometteur. Je lirai assurément d'autres ouvrages de Marylène HALIMI.

 

Un très bon moment de lecture.

 

 

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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC LAURENCE et CATHERINE EDITIONS EX AEQUO

GROUPE

 

LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

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INTERVIEW LAURENCE SCHWALM,

Editrice et Directrice de la Collection Rouge

Editions EX AEQUO

 

&

 

CATHERINE MOISAND,

Directrice de la Collection Hors-Temps

Editions EX AEQUO

et Présidente du Jury du Prix ZADIG de la nouvelle policière

 

 

Bonjour à tous,

 

  • Laurence SCHWALM et Catherine MOISAND ont gentiment accepté de répondre, récemment, à mes questions . Je partage donc avec vous cet entretien sous ce post.

 

  • Cet échange ne sera pas suivi de questions/réponses comme pour les interviews auteurs, mais vous permettra de connaître Les Editions EX AEQUO, Laurence et Catherine ainsi que le monde de l'édition.

 

 

JM : - Bonjour Laurence et Catherine, comment allez-vous ?

 

Laurence :

Très bien ! J’ai de plus en plus de plaisir à diriger cette superbe petite maison d’éditions qui fait émerger les talents.

 

 

Catherine :

Bonjour à toutes et à tous ! Tout va bien, même très bien ! Je ressens une énorme énergie positive à l’égard de la maison d’édition en ce moment !

 

JM : - Tout d'abord, pouvez-vous vous présenter afin que nos amis puissent mieux vous connaître ?

 

Laurence :

J’ai 61 ans, je suis mariée, j’ai créé Ex Aequo il y a maintenant un peu plus de dix ans après avoir mené une carrière de dirigeante dans la presse et dans des agences de communication. Je suis aussi actuellement Vice-présidente de la CPME des Vosges et suis en charge de plusieurs mandats dans les instances régionales.

 


Catherine : Je suis mariée, et Maman de 3 grandes filles de 25, 23 et 21 ans (la petite dernière est encore étudiante et les 2 grandes volent de leurs propres ailes) J’ai été professeur d’allemand pendant 21 ans dans une vie antérieure ! Puis j’ai rencontré Laurence, qui est d’abord une amie, et qui m’a proposé de rejoindre l’aventure ExAequo ! Depuis maintenant plus de 3 ans, je m’occupe des réseaux sociaux, du site internet, de la Collection Hors-Temps (histoire) et je suis également Présidente du jury du Prix Zadig de la Nouvelle Policière dont la 4° édition est en cours entre le 12 mars et le 12 juillet.

 

 

JM : - Et si vous nous présentiez également votre maison d'édition !

 

Laurence : C’est une structure à mi-chemin de l’entreprise et de l’association. Chez Ex Aequo les auteurs participent à toutes les étapes de la vie de leurs livres, depuis le texte jusqu’à la commercialisation. C’est une maison participative dans laquelle nous incitons les auteurs à entretenir entre eux et avec l’équipe de direction une relation quasi familiale (avec ses coups de cœur et ses engueulades).

 

Catherine : c’est une maison d’édition à taille humaine où chaque auteur trouve sa place. Plusieurs directeurs de collection assurent la lecture de manuscrits dans tous les domaines ! Nous mettons en place des actions pour que chacun se sente bien, surtout dans cette période difficile : le dernier format, apéritifs vidéo, a beaucoup de succès !

 

 

JM : - Laurence vous dirigez la Collection Rouge et vous Catherine la Collection Hors-Temps. Vous serait-il possible de nous en parler un peu ?

 

 

Laurence : C’est la collection qui accueille les romans policiers et thrillers, j’ai un œil bienveillant mais très exigeant sur les textes, le mécanismes des histoires et sur la cohérence avec le réel. Cette collection est très variée dans les thèmes, les situations, les personnages ; ce qui compte c’est qu’aucun lecteur ne referme le livre sur une déception.

 

 

Catherine : forte d’une dizaine d’ouvrages quand je l’ai récupérée, cette collection est en train de s’enrichir ! Je reçois beaucoup de manuscrits en ce moment. Je note que le niveau des textes augmente…tout comme mon niveau d’exigence. J’ai publié des textes sur toutes les époques (de l’Antiquité à nos jours), sur de grands personnages historiques : Napoléon et Joséphine, Sainte Rita de Cascia, des biographies, des récits historiques tirés de faits réels, des fictions historiques…tout m’intéresse à la base ! Je cherche avant tout des textes qui vont distraire le lecteur, le faire voyager dans le temps et lui apporter des connaissances nouvelles

 

JM : - Catherine vous êtes également Présidente du Jury du Prix ZADIG de la nouvelle policière, pouvez-vous nous en dire quelques mots ?

 

Catherine : c’est un magnifique projet lancé par Laurence pour favoriser le format des nouvelles policières. Il fonctionne pour la 4° année consécutive ! Le Prix est doté de 1000 € offerts par le Groupe Rivolier, partenaire historique (nous avons également un partenariat avec le trimestriel Zadig le Mag lancé par Laurent Greilsamer et Eric Fottorino). Les auteurs envoient leur manuscrit entre le 12 mars et le 12 juillet ! Nous recevons plus de 100 nouvelles que je répartis ensuite dans mon comité de lecture. S’en suit une sélection drastique pour arriver à ne garder que les 5 meilleures nouvelles que nous envoyons aux membres du jury ! J’ai mis en place un calendrier impitoyable d’annonce progressive des résultats sur Facebook et sur le site internet du Prix pour renforcer le côté suspense ! L’annonce du lauréat et des finalistes est très attendue !

 

 

JM : - Quelles sont les missions d'un éditeur et comment se déroule une journée type aux Editions EX AEQUO ?

 

Laurence : C’est chaque jour un parcours du combattant et une course contre la montre ; la masse de travail est vraiment énorme. J’ai en moyenne 80 mails par jour et une dizaine d’appels téléphoniques, j’y ajoute depuis peu les visioconférences avec les auteurs.

Pour ma part, en plus de gérer les différentes collections qui n’ont pas encore trouvé leur directeur(trice), je gère aussi la partie « entreprise ». La partie éditoriale consiste à étudier les manuscrits, à conseiller les auteurs quand il est nécessaire d’apporter des améliorations et à les accompagner dans leur cheminement d’écrivain. Nous sommes véritablement un centre de formation pour tous nos primo-romanciers

La partie patron d’Ex Aequo, c’est toute la fabrication (mise en page avec l’aide des auteurs – création de couverture) et la partie création de tous les éléments de communication. Il y a ensuite le suivi de fabrication, gestion des stocks et des commandes, approvisionnement des points de vente, facturation, gestion financière de l’entreprise, calcul des droits d’auteur et versement tous les trimestres, etc… et il y a la politique générale de la maison, la collaboration avec les autres directeurs de collection, les projets à mener…. J’ai cessé depuis longtemps de compter les heures de travail.

 

 

Catherine : mes missions sont très diverses mais je vois cela avant tout comme une passion ! Je commence toujours mes journées en vérifiant les nombreuses notifications sur les réseaux sociaux (je gère 11 pages Facebook 2 comptes Twitter et le compte Instagram de la maison, en plus de mon réseau personnel) C’est important d’être réactif et présent pour nos auteurs et nos fans ! Je mets à jour le site internet au fur et à mesure des infos (nouveautés, agenda, presse…) je lis les nombreux manuscrits qui me parviennent, je corrige, j’aide les auteurs à mettre en page et je les tiens au courant du calendrier de parution, puis je les accompagne dans la promotion de leur ouvrage ! En général j’ai Laurence au téléphone ou en visio au moins 3 fois par semaine.



 

JM : - Combien avez-vous de collaborateurs et quelles sont les tâches qui leur sont confiées ?

 

Laurence : J’ai recours occasionnellement à des prestataires quand la masse de travail est trop lourde (par exemple pour les derniers calages de mise en page) et j’ai un service comptable externe pour la tenue de la comptabilité et l’établissement du bilan annuel. J’ai surtout l’appui des directeurs et directrices de collection ; nous formons une équipe soudée et complémentaire. Il n’y a aucun salarié dans la maison, aucun des directeurs de collection ne l’est, et moi non plus, nous sommes des passionnés.

 

Catherine : je travaille toute seule, en relation étroite avec Laurence et mes collègues directeurs des autres collections ! Je songe à m’entourer d’un comité de lecture pour faire face à l’afflux de manuscrits (je cherche des personnes passionnées par l’histoire et qui sauraient me dire si l’ouvrage est digne de figurer dans ma collection tant au nveau du contenu que de la syntaxe /grammaire et de l’orthographe.

 

 

JM : - Sur quels critères retenez-vous les manuscrits à publier et combien de textes lisez-vous environ par mois ?

 

Laurence : Moi je sélectionne les textes d’une façon simple : si c’est bon (agréable à lire, cohérent, bien écrit, une histoire qui embarque le lecteur) je l’édite et peu importe que l’auteur soit un ou une inconnu(e). Si ce n’est pas assez bon j’indique ce qui ne va pas dans le manuscrit, et si c’est mauvais j’ose le dire sans détours. Je lis en intégralité une douzaine de manuscrits par mois au minimum. Il y a tous ceux que je reçois en plus, mais que je ne lis pas parce qu’ils sont trop bourrés de fautes ou totalement mauvais dès le début. (je les retourne aux auteurs).

 

Catherine : Comme je le disais, c’est avant tout le plaisir que j’ai à découvrir une belle histoire qui prime ! Il faut que le texte ait du souffle, qu’il soit original et qu’il ne présente pas trop de fautes ! Le rythme s’intensifie clairement depuis le confinement ! Je lis au moins 5 manuscrits par mois.

 

 

JM : - Comment choisissez-vous vos auteurs et quelles relations entretenez-vous avec eux ?

 

Laurence : Je ne choisis pas les auteurs, je choisis leurs textes , c’est uniquement sur la qualité d’un texte que je fonde ma décision d’éditer. Ensuite, le travail de collaboration avec l’auteur se passe comme toute relation humaine, il y a des hauts et il y a des bas, il y a ceux avec lesquels on n’arrive pas à s’entendre et à sympathiser, quelquefois ceux avec lesquels on entre en conflit ; il y a aussi les inconditionnels qui on saisi l’esprit de la maison et s’y sont fait leur place pour longtemps. Je suis très directive et très exigeante sur le niveau de qualité.

 

Catherine : je réponds systématiquement à chaque auteur qui m’envoie son manuscrit ne serait-ce que pour accuser réception ! Je lui indique ensuite un délai provisoire, puis je lis soigneusement le texte en y repérant les éventuelles coquilles ! Ensuite, je prends une décision dont j’informe l’auteur ! Les premiers contacts se font par mail puis je passe au téléphone ! Je privilégie les auteurs dynamiques et réactifs ! Certains ont déjà mis en place un bon réseau sur Facebook ou autre ! C’est un plus indéniable mais pas obligatoire. J’essaie de faire des posts réguliers sur les ouvrages parus dans ma collection et je viens de lancer une nouvelle forme de convivialité grâce à un apéritif virtuel sur Teams. Cela doit permettre des échanges plus sympathiques ! J’ai rencontré quelques uns des auteurs physiquement mais j’attends avec impatience le salon du livre de Plombières les Bains (88) pour faire la connaissance de plein d’autres dont les nouveaux !

 

JM : - Comment avez-vous constitué votre comité de lecture ?

 

Laurence : Quand j’ai un doute, parce que je sais que mon avis n’est pas toujours objectif, je demande à l’un ou l’autre de mes auteurs de lire pour moi et de me donner son avis, je n’ai pas vraiment de comité de lecture mais je pense en créer un au vu du nombre croissant de manuscrits qui nous arrivent.

 

Catherine : eh bien je n’en ai pas encore (sauf pour Zadig) Jusque là je pouvais faire face…mais je vais songer à m’en constituer un parce que comme je le disais, le rythme s’intensifie !

 

 

JM : - Dans le cas où des chroniqueurs, blogueurs seraient intéressés par les ouvrages de votre maison d'édition, comment doivent-ils procéder pour présenter leur candidature ?

 

Laurence : Nous sommes tous joignables facilement, nos adresses mail figurent sur notre site et nos médias sociaux, le téléphone d’Ex Aequo est public, les chroniqueurs et bloggeurs nous contactent directement le plus simplement du monde, il est très râre que l’on refuse de fournir un service de presse, et tous nos auteurs en reçoivent d’office.

 

Catherine : je reçois quelques appels spontanés via les réseaux sociaux mais la plupart du temps, nous avons des chroniques grâce au site internet Simplement Pro qui permet de mettre directement en relation les auteurs et les blogueurs/chroniqueurs. Je me charge de mettre en ligne les services de presse numériques et d’assurer le suivi (eh oui, une tâche en plus !)

 

JM : - Lisez-vous et quel genre ?

 

Laurence : J’ai un faible pour les romans policiers anglo-saxons du tournant du siècle , fin 19è et début 20è, mais je lis de tout… quand j’ai le temps…

 

Catherine : je lis tout ! J’ai un faible pour les romans historiques bien sûr mais je ne boude pas mon plaisir de tomber sur un bon polar, ou même un thriller (tant que ce n’est pas trop sanglant !) Je lis beaucoup d’ouvrages ExAequo publiés dans toutes les collections ! C’est l’avantage de tous les connaître en les référençant sur le site

 

JM : - Quel a été votre dernier coup de cœur littéraire ?

 

Laurence : Un roman policier historique qui va paraître dans la collection de Catherine (chuuuut !) et aussi un roman édité chez un autre éditeur mais je garde le titre secret pour ne pas faire de peine à mes auteurs et ne pas faire de pub à la concurrence. J’ai aussi découvert de très jolis textes dans les deux collections Jeunesse d’Ex Aequo, des choses touchantes…

 

Catherine : chez Ex aequo, j’ai beaucoup aimé « L’envol du flamant rose » paru en Collection Accroch’cœur (il raconte la vie d’un enfant de 10 ans avec sa maman bipolaire) C’est touchant, drôle et émouvant !, Je prends aussi le temps d’aller voir chez les autres éditeurs et j’ai eu un coup de cœur pour La Supplication, Tchernobyl, chronique du monde après l'apocalypse, de Svetlana Alexievitc ! C’est un livre très dur !

 

JM : - Quel est votre plus beau souvenir de rencontres lors d'un salon du livre ?

 

Laurence : Je dédicaçais un de mes romans (je suis aussi auteur) il y a une bonne dizaine d’années, cela se passait à l’approche des fêtes de Noel dans un hypermarché de la région parisienne. Une vieille dame qui me semblait assez pauvre et très seule s’est approchée et nous avons parlé. Puis elle s’est éloignée pour faire ses courses… elle est revenue environ une demi-heure plus tard, son petit caddy à roulettes était vide, mais elle a acheté mon livre qui coûtait 25 euros. Elle m’a confié qu’elle était sans famille et qu’elle se faisait son Noel grâce à mon livre et à notre brève rencontre. J’ai eu conscience que son caddy de courses resterait vide. Ce jour-là j’ai appris quelles étaient mes obligation d’auteur avec mes lecteurs, et depuis j’ai toujours en tête cette rencontre qui n’a cessé de me guider dans mon métier d’éditeur.

 

 

Catherine : j’ai eu la chance de discuter avec Eric Fottorino lors d’une rencontre dédicaces au Mans…mais j’attends surtout le prochain salon du livre de Plombières !

 

 

JM : - Pensez-vous que le livre papier a encore de l'avenir ou que l'édition numérique va bientôt le détrôner ?

 

Laurence : Le livre reste un bel objet, héritier de multiples savoir-faire, (j’habite la ville ou Beaumarchais avait sa fabrique de papiers) il restera encore longtemps le meilleur support de lecture à mon sens, même si je connais parfaitement tous les avantages du numérique. Mais l’odeur d’un papier français de bonne qualité reste inoubliable, le toucher d’un bouffant n’est pas comparable à une tablette, le confort de lecture ou l’œil a balayé inconsciemment la demi-page vous permettant d’anticiper et d’avoir une lecture fluide est supérieur, selon moi, à la lecture numérisée. Chaque forme de lecture est intéressante, c’est le besoin et l’usage qui définissent le choix du support.

 

Catherine : je pense que les 2 sont appelés à vivre en paix dans une coexistence pacifique ! Chaque forme a ses avantages et ses inconvénients ! Le côté nomade de la liseuse est génial pour transporter toute sa bibliothèque, mais je garde encore mes livres papier ! y compris ceux qui ont bercé mon enfance comme la bibliothèque rose et Fantômette (mon récent post Facebook sur le sujet a un réel succès et prouve que les gens sont encore attachés au papier !)

 

 

JM : - En dehors de la littéraire, quelles sont vos passions ?

 

Laurence : J’adore faire des randonnées

 

Catherine : je regarde les étoiles et me passionne pour l’astronomie et les exploits de Thomas Pesquet ! J’adore voyager à la mer, en particulier (sauf quand elle est trop agitée, je n’aime pas les grosses vagues ! C’est contre mon naturel plutôt calme)

 

 

JM : - Quel est votre proverbe préféré ?

 

 

Laurence : « Fais attention à ce que tu souhaites, tu pourrais être exaucée » et aussi : « Les vrais amis sont ceux qui vous connaissent très bien… mais qui vous aiment quand même »

 

 

Catherine : tout vient à point qui sait attendre

 

 

JM : - Si vous étiez une fleur, un fruit, une couleur, un animal : vous seriez ?

 

Laurence : Fleur : une orchidée sauvage comme celles qui poussent dans les chemins creux près de chez moi. Fruit : la pistache. Couleur : le rouge. Animal : la louve.

 

 

Catherine : une fleur : un brin de muguet (en référence à ma date de naissance), un fruit : la framboise pour sa douceur, une couleur : le bleu sans hésiter du turquoise au bleu ciel en passant par l’indigo (j’ai fêté mes 50 ans sur ce thème !) et un animal : une hirondelle, parce que je m’occupe de mes petits, que j’aimerais bien m’envoler et que j’ai l’habitude des grandes migrations !

 

 

JM : - Avez-vous quelque chose à ajouter ?

 

Laurence : Merci à tous ceux qui rament avec moi dans cette magnifique galère, aussi belle que celle des doges de Venise, tellement puissante de tous les talents qu’elle recèle, et qui avance à grands coups de rames contre vents et marées. Merci à Catherine, amie fidèle et sincère, qui a toutes les qualités humaines et relationnelles qui complètent ce qui manquait encore à Ex Aequo en plus du savoir-faire technique que j’avais apporté.

 

Catherine : Merci à Laurence qui m’a donné la chance de vivre ma passion des livres dans une belle aventure Grâce à elle, j’ai rencontré des personnes formidables ! Merci à tous les auteurs qui me donnent de l’énergie ! Merci à tous les lecteurs qui en sauront plus sur mon emploi du temps bien chargé grâce à votre interview et merci à vous de me l’avoir proposé

 

JM : - Laurence et Catherine, je vous remercie vivement d'avoir bien voulu m'accorder cette interview ainsi que pour votre extrême gentillesse et votre disponibilité.

 

 

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Le site internet : https://editions-exaequo.com/

Le compte Twitter : https://twitter.com/EditionsExAequo

Le compte Instagram : https://www.instagram.com/editionsexaequo/?hl=fr

La chaîne Youtube avec extraits sonores et bandes annonces : https://www.youtube.com/channel/UCikQ3CwGLUJAw_HpjTT8s8w/

 

 

 

 

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Bonjour aujourd'hui dimanche voici ma chronique concernant : "L'ECLAIR D'ARGENT"

« L'ECLAIR D'ARGENT »

Véronique CHAUVY

Editions de BOREE

11 mars 2021

354 pages

 

 

Présentation

 

QUELS SECRETS SE CACHENT AU FOND

DES MINES DE PLOMB ARGENTIFERE ?

 

Paris 1871, Julien assiste à la mort de son frère, tué par un soldat de l’armée versaillaise. Huit ans après, il part à la trace du meurtrier en Auvergne et rencontre l’anglaise Annabella Wright, venue se recueillir sur la tombe de son défunt père. Elle est accueillie par ses compatriotes travaillant pour le compte de la société minière. Quelle conséquence aura leur rencontre ?

 

L'auteure

 

Après une carrière dans l'administration scolaire et des engagements associatifs, Véronique CHAUVY se lance dans l'écriture. Elle choisit l'Auvergne, sa terre d'adoption depuis plus de vingt-cinq ans, pour planter le décor de ses romans où le destin de ses personnages traverse la grande Histoire. L'Eclair d'argent est son quatrième roman aux éditions de BOREE.

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions de BOREE et en particulier Virginie de m'avoir permis de lire, en service de presse, « L' Eclair d'argent », roman de Véronique CHAUVY, auteure dont j'ai lu tous les ouvrages tant j'aime sa plume fluide et précise. Je remercie également l'auteure pour la très gentille dédicace qui m'a beaucoup touchée.

 

Véronique CHAUVY nous transporte en 1871 en pleine révolte de la Commune de Paris où Julien assiste à l'assassinat de son frère par un soldat de l'armée versaillaise. Injustement condamné au bagne le jeune garçon alors âgé de 14 ans est déporté en Nouvelle Calédonie. En 1879, de retour à Paris, notre héros ayant gardé au fond du cœur la haine et le désir de vengeance, part à Pontgibaud en Auvergne afin de retrouver celui qui a tué son frère.

 

C'est avec son don habituel de conteuse que l'auteure nous fait partager le destin du jeune menuisier qui va travailler dans les mines de plomb argentifère et celui d'Annabella une jeune Anglaise, née à Pontgibaud, de retour dans la région. Tous deux sont en quête de vérité, l'un concernant l'assassinat de son frère et l'autre sur la mort suspecte, vingt ans plus tôt, de son père, à l'époque ingénieur à la mine.

 

J'ai beaucoup aimé ce roman historique régional très bien écrit et documenté, fort intéressant dont les multiples rebondissements m'ont tenue en haleine jusqu'au dénouement et que j'ai lu pratiquement d'une traite tant il me passionnait.

 

Je le recommande vivement aux amateurs du genre qui, comme moi, passeront un très bon moment de lecture.

 

 

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Bonjour aujourd'hui samedi voici ma chronique concernant : "POUR L'HONNEUR DES ROCHAMBELLES"

« POUR L'HONNEUR DES ROCHAMBELLES »

Karine LEBERT

Editions PRESSES DE LA CITE

TERRES DE FRANCE

4 mars 2021

426 pages

 

 

Présentation

 

De nos jours, à Trouville, lors d'une remise de médaille pour saluer son action héroïque durant la Libération, Alma est victime d'un malaise. Elle a ces mots : « Pardonne-moi, Lucie... » Car elle porte en elle un secret qui a hanté longtemps son existence hors du commun. En 1944, Alma s'est enrôlée parmi les Rochambelles, ces infirmières et ambulancières de la 2e DB. Elle était au plus près des soldats, de l'Angleterre aux plages du Débarquement, de Paris à l'Allemagne, conciliant son engagement et sa vie de femme.


Au sein d'une famille désunie, sa petite-fille, Marion, va chercher à remonter le fil du temps et le passé d'Alma, en interrogeant des témoins de l'époque. Afin de savoir qui est Lucie. Et de découvrir le secret coupable d'Alma...

 

L'auteure

 

Née en Normandie, Karine LEBERT a notamment publié aux Presses de la Cité « Les Demoiselles de Beaune » (2017), « Les Amants de l'été 44 (2018), sa suite, indépendante « Pour l'Amour de Lauren (2019) et « Les Murmures du lac (2020) .

 

Mon avis

 

 

Je remercie les Editions PRESSES DE LA CITE et en particulier Marie-Jeanne de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Pour l'Honneur des Rochambelles », roman de Karine LEBERT, auteure dont j'ai lu tous les ouvrages tant j'aime sa plume fluide et élégante ainsi que son don incroyable de conteuse.

 

La très jolie couverture m'a de suite interpellée.

 

Karine LEBERT nous présente Alma son héroïne âgée de 96 ans qui fut infirmière-ambulancière de la 2e DB lors du débarquement en Normandie pendant la Seconde Guerre Mondiale.

 

Alma, victime d'un malaise, prononce quelques mots troublants semblant s'adresser à Lucie, son amie Rochambelle. Marion la petite-fille d'Alma,  intriguée par ces mots, décide de mener une enquête afin de trouver un sens aux paroles de sa grand-mère, percer les secrets de famille et les non-dits bien enfouis.

 

L'auteure nous offre une histoire poignante et passionnante en nous faisant découvrir un pan de l'Histoire peu connu, pour ma part et rend ainsi hommage à ces femmes courageuses, déterminées, fortes qu'étaient les Rochambelles. Elle décrit à merveille le rôle de ces femmes oeuvrant dans l'ombre pour la liberté, contre l'ennemi, sauvant, soignant des soldats dans des conditions extrêmement difficiles avec des moyens médicaux précaires.

 

Nous voyageons aux côtés de Alma, Lucie et les autres au Maroc, en Angleterre, en Normandie, à Paris et en Allemagne et découvrons leur destin. Le suspense tient vraiment le lecteur en haleine jusqu'au dénouement fort surprenant et émouvant.

 

J'ai beaucoup aimé ce roman très bien écrit et documenté mêlant amour, Histoire de notre pays, secrets de famille, pardon.. que je recommande vivement aux amateurs du genre.

 

Un très bon moment de lecture.

 

 

 

Page FB :https://www.facebook.com/joellemarchal74/

 

Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bonjour aujourd'hui samedi voici ma chronique concernant : "POUR L'HONNEUR DES ROCHAMBELLES"

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ANNONCE INTERVIEW LAURENCE SCHWALM et CATHERINE MOISAND Editions EX AEQUO LUNDI 29 MARS 2021 SUR MON GROUPE FB

Bonjour les amis
Hier vendredi 26 mars j'ai réalisé ma 184ème interview avec un auteur du groupe.
Je vous donne rendez-vous lundi 29 mars. Je partagerai -dans la journée - l'entretien que j'ai réalisé récemment avec et des Editions EX AEQUO.
Il n'y aura pas de questions/réponses mais cet échange vous permettra de mieux connaître Laurence et Catherine ainsi que les Editions Ex AEQUO.
Bonne journée.

 

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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC MAURICE CHALAYER SUR MON GROUPE FB

GROUPE LECTEURS – AUTEURS :

LA PASSION DES MOTS

__________

 

INTERVIEW AUTEUR

Maurice CHALAYER

(Réalisée en 2020)


 

JM : - Bonjour à tous

 

Notre ami Maurice CHALAYER a gentiment accepté, récemment,   de répondre à mes questions.

 

Je partage donc avec vous cette interview à l'issue de laquelle vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions auxquelles Maurice répondra en fonction de ses disponibilités.

 

 

 

 

JM : - Bonsoir Maurice

 

Comment vas-tu ? Es-tu prêt à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Maurice : Ça va. Confiné à la campagne du haut-Beaujolais dans mon milieu de vie entre terres agricoles et forêts de Douglas.

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Maurice : Je suis retraité de l’enseignement technique, après 38 années formateur en scierie affûtage dans un CFA. Avant cela, apprenti et salarié dans le monde du sciage et de la forêt. Marié et père d’une fille et bientôt grand-père…

Formation universitaire à Tours (en cours d’emploi) de 1992 à 1995 : Maîtrise soutenue en juin1995 : étude du milieu de la scierie.

Correspondant, spécialiste de l’approche socio-professionnelle de la scierie, pour le Bois international depuis 1996

Création de l’Observatoire du métier de la scierie en 2004 et publication chez L’Harmattan de 7 livres sur le métier de la scierie et 1 sur l’apprentissage.

 

 

JM : -Peux-tu nous parler de tes romans, la liste est longue certes mais ne serait-ce que quelques mots… et surtout de ton “dernier né” “Le Porteur de joie” ?

 

Maurice : 12 romans depuis 1991 + 5 recueils de Nouvelles publiées pour certains dans des journaux locaux : L’ESSOR, Le patriote Beaujolais.

 

Le porteur de joie : Dans le village de Soulignac (Cantal) des années 1900, trois enfants grandissent et découvrent la vie. Une vie qui vibre, surtout depuis que Marius Guillotot, le métallo stéphanois a épousé la fille de la quincaillère. Dans ce coin du Massif central, pas facile de véhiculer les idées naissantes de Jaurès ! Et pourtant, celui qui ne met jamais les pieds à l’église est porteur de joie. Ne met-il pas en place les jeux Olympiques des enfants en faisant partager sa passion du sport. Ne sera-t-il pas aussi à l’origine de la naissance d’un futur champion olympique du 5 000 m à Anvers en 1920, son fils Joseph

 

 

 

JM – Si mes sources sont bonnes tu as écrit des ouvrages sur la Scierie Française et des romans régionaux. Pourquoi ces choix et envisages-tu d'écrire dans un tout autre registre ?

 

Maurice : Des ouvrages sur le métier de la scierie, tout simplement pour vulgariser mon mémoire de maîtrise (450 pages) et mes articles de presse.

Des romans (pas régionaux, cela ne veut rien dire) mais qui racontent tous de petites histoires (milieux différents : agriculture, bois, commerce, vigne, mine…) dans la grande histoire de France et régions différentes : Loire, Cantal, Rhône…

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

 

Maurice : Oui, bien entendu, je travaille sur un scénario autour du ‘’conflit de Lip’’, avant, pendant et après. Les années 1969 à 1980…

 

 

 

JM : - Où trouves-tu l'inspiration pour créer les protagonistes de tes livres ? Improvises-tu ou connais-tu la fin avant d'en commencer l'écriture ?

 

Maurice : Lectures, souvenirs, vidéos, expérience personnelle, rencontres…

Avant de lancer le premier mot, la première phrase, il y a toute une réflexion sur la structuration du roman. Mon idée que je tiens depuis 20 ans : 3 ou 4 parties. 1 partie= 6 chapitres. 1 chapitre =6 tableaux. Le tout nous donne un volume entre 360 et 420 pages.

Oui, la fin est connue dès le début, même si elle évolue en cours d’écriture…

 

 

 

JM : Comment procèdes-tu pour écrire tes romans (carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?

 

Maurice : Carnets oui, oui. Même pour des romans futurs… (au moins 2-3…) Ecriture manuscrite puis saisie après chaque chapitre. Moi-même aujourd’hui mais ma femme pour mes premiers livres… elle avait du courage…

 

 

JM : - Quand écris-tu (la nuit, le jour) pendant combien d'heures ?

 

Maurice : Le jour, des journées en phase de conception (mais surtout pas des habitudes figées). Saisie le soir en regardant la télévision!!

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement et où ?

 

Maurice : Tout annulé et reporté à “la cinglinglin!!!”

 

 

 

 

JM : - A qui confies-tu tes manuscrits en première lecture (ami, membre de ta famille, bêta lecteur) ? Qui réalise les couvertures de tes livres ?

 

Maurice : Ma femme, et ce, depuis le début. Une défricheuse et arrangeuse magnifique mais un travail laborieux (mais nécessaire) lorsqu’il faut remettre en forme…et encore c’est plus facile aujourd’hui avec le traitement de texte…

 

 

 

 

JM : - Quels sont les auteurs qui t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Maurice : GIONO, POURRAT, CLAVEL, RAMUZ, CAMUS, EXBRAYAT, GENEVOIS…

 

 

 

JM : - Ecrire est-ce pour toi une passion ou un métier ?

 

Maurice : Une passion…Un Plaisir…

 

 

 

 

JM : Lis-tu ? Quel genre ?

 

 

Maurice : Presse pro. Bois, Presse éco, presse locale, Charlie, Le Canard et 2-3 romans/mois + 20 livres en rapport au sujet du roman entrepris…

 

 

JM : En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Maurice : Course à pied, lecture, cinéma… l’Aubrac et “écouter le silence”!!

 

 

 

JM : - Quels conseils donnerais-tu aux lecteurs qui souhaitent devenir écrivains ?

 

 

Maurice : Devenir écrivain, c’est prétentieux. Raconteur d’histoires c’est mieux… Ecrire et encore écrire. Monter des histoires et les mettre en musique. Publier des Nouvelles dans la presse a été pour moi l’élément déclencheur… pour se faire connaître, pour s’entraîner à construire une histoire, lui donner de la chair, la muscler et lui donner du nerf…

 

 

JM : - Quel est ton endroit préféré, source d'inspiration (pièce de ta maison, une région, un pays) ?

 

Maurice : Partout

 

 

 

JM : - Possèdes-tu des animaux de compagnie ?

 

 

Maurice : Chats

 

 

JM : - Quel mot te définit le mieux ?

 

Maurice : Constance

 

 

JM : - Quelle est ton odeur préférée, ta couleur ?

 

Maurice : lilas, lavande, résine

 

JM : - Es-tu mer, montagne ou campagne ?

 

Maurice : campagne boisée de résineux ou dénudée

 

 

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Maurice : Ecrire. Avoir la chance et la joie d’être publiée. Un peu connu et reconnu, un superbe cadeau que je souhaite à toutes et tous...

 

 

 

 

JM : - Merci Maurice pour ce très agréable moment passé en ta compagnie.

C’est moi. Merci pour cet exercice d’introspection, fort intéressant.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Maurice qui vous répondra avec plaisir sous ce post.

 

 

https://www.facebook.com/profile.php?id=100012013662188

 

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ANNONCE INTERVIEW MAURICE CHALAYER VENDREDI 26 MARS - dans la journée - SUR MON GROUPE FB

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

 

Bonjour les amis,

 

Hier LUNDI 22 MARS 2021 j'ai réalisé ma 183ème interview avec un auteur du groupe qui a accepté de se soumettre à mes questions.

 

Je vous donne rendez-vous le VENDREDI 26 MARS 2021 (dans la journée) pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Maurice CHALAYER. A l'issue, vous pourrez poser vos questions à Maurice qui y répondra selon ses disponibilités.

 

A bientôt.

 

 

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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC SUZANNE GACHENOT SUR MON GROUPE FB

GROUPE LECTEURS – AUTEURS :

LA PASSION DES MOTS

__________

 

 

INTERVIEW AUTEURE

Suzanne GACHENOT

 

 

 

JM : - Bonjour à tous,

 

  • Notre amie Suzanne GACHENOT a gentiment accepté de répondre, récemment, à mes questions.

 

Je partage donc avec vous cette interview à l'issue de laquelle vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions à Suzanne qui y répondra selon ses disponibilités.

 

 

JM : - Bonjour Suzanne

 

  • Comment vas-tu ? Es-tu prête à « passer sur le gril » ?

 

Suzanne :

Je vais bien, merci, et je suis ravie de passer ce moment avec vous.

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Suzanne :

 

J'ai 36 ans, je suis fonctionnaire territoriale et l'heureuse maman de deux petits garçons.

 

 

 

JM : - Que représente pour toi l'écriture ?

 

Suzanne. :

Comme pour beaucoup, c'était avant tout un rêve d'enfant. Aujourd'hui l'écriture fait partie de ma vie quotidienne, c'est un moyen d'exprimer ma créativité, mon imagination, de canaliser mon hyper-sensibilité. En réalité, l'écriture est devenue un besoin, écrire me fait du bien.

 

 

 

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans ?

 

 

Suzanne :

Marguerite est mon premier roman. C'est lui qui m'a ouvert les porte de l'écriture. Après de longues recherches généalogiques, j'ai eu le profond désir de retranscrire le destin de mon aïeule, Marguerite et cette histoire est devenue un roman. Depuis, je n'ai plus cessé d'écrire.

Le décor de mon second roman, Sombre été, est une île grecque, île de mes vacances d'enfant. J'y ai tant de souvenirs que je devais les coucher sur le papier. J'en ai fait le théâtre d'un drame familial, où se mêlent secrets et suspense.

 

 

JM : - Sauf erreur de ma part, ton premier roman est une « Romance historique » et le second une « Romance contemporaine » toutes deux ponctuées de suspense. Pourquoi ce choix et envisages-tu d'écrire dans un genre différent ?

 

Suzanne :

Je suis curieuse. Très curieuse. Curieuse des époques, des gens, des sentiments... J'écris les histoires qui m'inspirent sans me soucier des genres. Je refuse de m'interdire quoi que ce soit. J'ai d'ailleurs dans mes tiroirs un roman que l'on pourrait qualifier d'hybride entre « young adult » et « thriller».

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

Suzanne :

Je suis très heureuse de pouvoir vous annoncer que mon prochain roman sera édité au Presses de la Cité début 2022. Une saga familiale, sur des terres qui me sont chères, des destins de femmes en quête de liberté.

Je travaille actuellement sur la suite de ce roman, mais également sur un autre projet, que je garderai secret pour le moment...

 

 

 

 

 

JM : - Comment écris tu (carnets, cahiers, directement sur l'ordinateur) ?

 

Suzanne :

J'écris exclusivement sur ordinateur. Mon écriture manuscrite est si vilaine que je suis moi-même incapable de me relire... Mais je rêverais d'écrire sur une antique machine à écrire !

 

 

 

 

JM : -Lorsque la situation sanitaire le permettra, aimerais-tu assister à des séances de dédicaces, rencontrer tes lecteurs et tes lectrices?

 

 

Suzanne : Mon roman Sombre été sort en librairie en mars 2021, après une période d'exclusivité chez France Loisirs. L'occasion, je l'espère, de pouvoir organiser quelques dédicaces. Je suis inscrite à plusieurs salons, qui, croisons les doigts, pourront peut-être avoir lieu.

 

 

 

 

JM : - Que penses-tu de l'édition numérique ?

 

Suzanne : Même si personnellement je ne lis que sur papier, je pense que le format numérique convient à bon nombre de lecteurs. Qu'importe le support, l'essentiel reste le plaisir de lire !

 

 

 

JM : - A qui confies-tu la première lecture de tes manuscrits (amie, membre de ta famille, bêta-lecteur) et qui réalise les couvertures de tes livres ?

 

Suzanne :

Ma mère a été ma première lectrice. Elle lit plusieurs romans par semaine et son retour était déterminant. Selon le genre du roman en écriture, mon père et ma mère lisent et corrigent mes manuscrits. J'ai aussi la chance d'avoir fait de très belles rencontres sur la plate-forme des « Nouvelles Plumes », ma première maison d'édition, et certains lecteurs sont devenus des amis-bêta-lecteurs (coucou Enitram!), tout comme certains amis-auteurs (coucou Isa et Gwendo !). J'ai besoin des retours des lecteurs, même pendant le processus d'écriture. Ils me guident et de me permettent d'affiner l'intrigue, les personnages.

Pour le moment mes couvertures ont été réalisées par le graphiste de ma maison d'édition.

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire éditer tes romans ?

 

Suzanne :

J'ai eu beaucoup de chance. J'ai proposé mon premier roman aux éditions Nouvelles Plumes et après quelques mois d'attente, j'ai reçu une réponse positive. C'est en grand partie grâce aux lecteurs de cette plateforme et à leurs évaluations. Concernant mon arrivée aux Presses de la Cité, une bonne étoile veille sur moi...

 

 

JM : - Penses-tu que les réseaux sociaux, les blogs permettent aux auteurs de promouvoir leurs écrits ?

 

Suzanne : C'est évident... Les blogs et autres réseaux sociaux permettent le retour du grand public. Cela démocratise la littérature, toutes les littératures.

 

JM : Lis-tu et quel genre ?

 

Suzanne : Enfant je lisais énormément. Ma mère m'emmenait chaque semaine à la bibliothèque et je remplissais mon sac, sans restriction. Je dévorais. Adolescente, je lisais tout ce que ma mère achetait ou empruntait, parfois des nuits entières. A l'université j'ai lu un certain nombre de classiques imposés, avec, je l'avoue, de belles découvertes. Aujourd'hui je lis moins, car mon temps libre est accaparé par l'écriture. Mais j'ai toujours une pile à lire sur ma table de chevet. Je n'ai pas de genre de préférence, je fonctionne à l'instinct et aux retours sur les groupes de lecture.

 

 

JM : - Quel roman, lu dans ton enfance, t'a vraiment marquée ?

 

Suzanne : Je ne pourrais pas en citer un seul... Je me souviens parfaitement d'avoir dévoré les Roald Dahl, la série de la bibliothèque verte des sœurs Parker de Caroline Quinn, La Sixième, de Susie Morgenstein, toutes les collections jeunesse «souris noire » ou « chair de poule » .

 

JM : - Quels sont les auteurs que tu apprécies (dans le passé et dans le présent )?

 

Suzanne :La liste est vraiment longue... Mon dernier coup de cœur littéraire a été « Changer l'eau des fleurs » de Valérie Perrin,

 

 

JM : - Pour tes romans, as-tu improvisé au fil de l'histoire ou connaissais-tu déjà la fin avant d'en commencer l'écriture ?

 

Suzanne : Lorsque j'écris un roman, j'ai toujours une vague idée de la fin... Mais je ne suis aucun plan. Je me laisse porter par les personnages, par l'intrigue. J'ai souvent en tête les grandes lignes, mais je ne ferme aucune porte, tout peut arriver... C'est ça le plaisir d'écrire. Se laisser surprendre, voir les idées fuser et parfois laisser les personnages vous échapper...

 

 

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Suzanne :

Le jardinage... Construire un jardin, c'est comme écrire une histoire. Jardiner est pour moi le meilleur moyen de m'évader et de me reconnecter. La nature m'émeut chaque jour et chaque fleur est un cadeau.

 

 

 

JM : - Y a-t-il dans tes livres, des personnages qui te touchent et auxquels tu t'identifies ?

 

Suzanne : J'ai la particularité de puiser mon inspiration dans mon passé familial. Mes personnages ont bien souvent existé et même si je réécris leur histoire, ils habitent mes romans...

Marguerite en est le parfait exemple. Sa disparition me hante et incapable d'expliquer ce qui lui est arrivé, j'ai comblé les vides en lui réinventant un destin. Dans mon prochain roman, à paraître en 2022, j'ai à nouveau choisi de m'inspirer des femmes de ma famille. C'est une façon de leur rendre hommage, de ne pas les oublier.

 

 

JM : - Quel est ton endroit préféré, source d'inspiration (pièce de ta maison, région, pays)

 

 

Suzanne : Je suis casanière. Ma maison est mon lieu de prédilection pour l'écriture.

 

 

 

 

JM : - Si tu étais : une couleur, un animal, une fleur, un dessert : tu serais ?

 

Suzanne :

Je ne pourrais vivre sans chat. La rose reste ma fleur préférée et le crumble aux pommes est ma madeleine de Proust...

 

JM : - A quelle époque aurais-tu aimé vivre ?

 

Suzanne : Sans hésiter, la belle époque !

 

JM : - Quel mot te définit le mieux ?

 

Suzanne : sensible

 

 

JM : Si tu devais organiser un dîner littéraire quelles personnes convierais-tu à ta table ?

 

Suzanne : Mes ami(e)s auteur(e)s, pour être sûre de ne pas me sentir seule et de m'amuser...

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Suzanne : C'est la première fois que je me prête au jeu de l'interview et je renouvellerai l'expérience avec plaisir. Je répondrai avec plaisir à vos questions en commentaires. Merci pour cet échange et à très vite !

 

 

JM : - Merci Suzanne pour ce très agréable moment passé en ta compagnie , ta disponibilité et ta gentillesse.

 

 

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Suzanne qui se fera un plaisir de vous répondre sous ce post.

 

  • https://www.facebook.com/suzanne.gachenotauteure.3

     

 

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