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Bonsoir voici mon bilan 2018

VOICI VENU LE TEMPS DE FAIRE MON BILAN DE L'ANNEE 2018

186 SERVICES DE PRESSE + 16 romans achetés ou reçus en cadeau et lus pour le plaisir sans chronique..

27 COUPS DE COEUR :

Philomène et les siens – Florence Roche-Barthélémy Romancière
L'Impossible aveu – Nicole Provence Romancière
Le Secret des princes – Christian Maria
Osipov un Cosaque de Légende – Philippe Ehly
L'Ange gardien et le Poltergeist – Alain Anceschi
Le Bal des poupées – Hélène Legrais
Le Pinceau du roi - Martial Debriffe
Trilogie Anna et Roger – Nathalie Brunal
Les Tribulations d'Hortense – Nathalie Brunal
Un Frère de trop – Sébastien Theveny Auteur
L'Antichambre du bon Dieu – Emmanuel Prost
La Tempête des cœurs – Mélodie Ambiehl
L'Eau de Rose – Laurence Martin
L'Appel des Laudenas – Muriel Martinella
Les Amants de l'été 44 - Karine Lebert
Les Brumes de St-Malo – Gaële VAILLARD
Saga Mémoire – Christine Machureau
Aztèques, Eric Costa
Et le ciel se refuse à pleurer - Gérard Glatt
L'Inconnu de Sandy Cove –Sylvie OUELETTE 
Un Eté d'Orage - Corinne Javelaud
La Dame d'Aquitaine – Jacquie Béal
Les Sanglots de Pierre- Dominique Faget
La Lettre froissée – Alice Quinn
Mémoire d'un cœur funambule – Annie Barbier
Le Chagrin en héritage – Annie Barbier
Vous l'amie – Madeleine Petitpantalon

- 27 INTERVIEWS (de mai à décembre).

Et un grand nombre d'échanges très intéressants et sympathiques avec vous mes amis, lecteurs, auteurs, responsables de maisons d'éditions, que je remercie du fond du coeur.

 

 

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Bonjour à tous je vous remercie pour votre fidélité et vous souhaite un très beau Noël et une excellente fin d'année.

 

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Bonjour aujourd'hui vendredi voici ma chronique concernant : MEMOIRE DE SABLE ET DE VENT

« MEMOIRE DE SABLE ET DE VENT »

Tome 4

Christine MACHUREAU

Editions du 38

15 octobre 2018

320 pages

 

 

 

Présentation

 

Clara va transformer la mémoire de sa grand-mère, Anne Chauverson, en un mythe qui jalonnera toute son existence. Cette jeune femme rassemble son savoir et ses forces vives pour réaliser les rêves de sa vie, pour tenter d’égaler ses ancêtres, tour à tour guérisseuse, herboriste, libraire, alchimiste, architecte et financier. Elle ne veut déchoir. Poussée par sa formidable soif d’aventure, et la crainte du mariage imposé, elle ira au-delà du possible et les épreuves seront au rendez-vous. 


Et vogue la galère ! Car c’est sur une galère de Maître Jacques Cœur que le monde et ses rudesses vont la blesser. Elle guérira en poursuivant toujours plus loin ses découvertes, à travers les déserts, dans les cités interdites aux chrétiens. Affrica la saisira à bras-le-corps et sur cette terre incandescente elle recevra les plus profondes leçons de sa vie.

Jusqu’à l’aveu d’une solitude irrépressible et intolérable qui la piège à Tombouctou, on la voit se débattre et espérer.


 

L'auteure

Menant de front une vie de famille, une carrière commerciale, des recherches en histoire et en religions anciennes pendant cinquante ans, Christine Machureau s’affirme comme une romancière du Moyen-Âge. Ayant enfin à elle les vingt-quatre heures du jour libérées de toute obligation, c’est avec une écriture précise et une grande rigueur (acquise pendant ses études scientifiques) qu’elle manie l’Histoire, mêlée et enrichie du quotidien. Son souci du détail, de l’atmosphère et de la sensibilité humaine va jusqu’à s’immerger dans les divers pays où la mèneront ses enquêtes et ses recherches.
Une véritable passion des voyages lui fera couramment évoquer avec admiration Alexandra David Neel. Appréhender les horizons lointains est une coutume familiale à laquelle elle n’a pas dérogé. Ces derniers enrichissent considérablement ses romans. Ainsi une expatriation de huit années lui permit l’écriture originale de deux romans se déroulant en Polynésie française.
Elle qualifie son écriture d’« écriture immersive », tant son besoin de peindre l’humanité profonde de tous ses personnages, avec leurs dons, leurs défauts et leurs préoccupations, est vivace.

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions du 38 et en particulier Anita de m'avoir permis de lire, en service de presse, « Mémoire de sable et de vent « , roman de Christine MACHUREAU.

 

Etant une grande fan de cette auteure j'ai lu pratiquement tous ses romans et j'ai découvert avec grand plaisir ce quatrième opus de la saga «Mémoire ». J'ai ainsi retrouvé la plume magnifique et envoûtante de Christine MACHUREAU.

 

Nous sommes en 1444 et dans le tome IV de cette sublime saga historique se déroulant au Moyen Age, nous retrouvons Clara, la petite fille d'Anne.

 

Comme dans les précédents opus, l'auteure nous fait voyager et vivre l'aventure ô combien dangereuse et palpitante de cette jeune femme courageuse et déterminée, fort indépendante pour l'époque, qui a beaucoup de traits communs avec sa grand-mère. En effet, elle est également passionnée par la vie, les nouvelles techniques scientifiques, médicales mais aussi par l'astrologie, l'astronomie et les livres.

 

Après le décès de sa grand-mère, Clara consigne les événements de sa vie sur des feuilles de papyrus et nous la suivons de Toulouse à Marseille puis à Carthagène, Cordoue et Grenade jusqu'à Tombouctou, pays musulman où les femmes chrétiennes ne sont pas les bienvenues... Quel voyage !

 

Comme à son habitude, Christine MACHUREAU décrit à merveille les personnages, les vêtements et les bijoux, les lieux et les traditions culinaires, nous permettant de visualiser les couleurs, les palais, le désert et de sentir les multiples odeurs... Au fil des mots de l'auteure, on se sent transportés immédiatement en ces lieux et à cette époque.

 

J'ai bien aimé outre Clara, les personnages incarnés par Bertrade et son fils Drogon mais également Robert de Remiremont...

 

En quelques mots pour finir j'ai ADORE ce roman très intéressant, extrêmement bien documenté tant sur le plan historique que cultuel et architectural, que j'ai pratiquement lu d'une traite tant j'avais hâte d'en connaître le dénouement.. J'attends donc avec impatience la suite des aventures de Clara..

 

Excellent moment de lecture.

 

 

 

 

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bonjour aujourd'hui mercredi voici ma chronique concernant : "Monsieur Alberto"

« MONSIEUR ALBERTO »

Eric LE PARC

EDILIVRE

15 novembre 2017

234 pages

 

 

Présentation

 

La première page de ce roman s'ouvre sur un moment d'Histoire. Nous sommes le 12 novembre 1906 et devant une foule nombreuse de curieux et d'admirateurs, le célèbre aéronaute Alberto Santos-Dumont se prépare à rentrer dans la légende des pionniers de l'aviation à bord de son aéroplane 14 bis. Et dans la foule... Une riche héritière anglaise venue faire affaire avec un ami du héros assiste à l'événement. Une riche héritière du nom de Sara Crewe... D'un échange de regards d'abord lointain, naîtra une impensable histoire d'amour entre ce personnage bien réel et la petite héroïne de fiction devenue une grande personne. Histoire d'un amour intense, passionné et éternel entre un homme et une femme, histoire aussi d'un amour pur et noble entre un père et les filles issues de cette union, d'un amour de l'aviation aussi bien sûr et à lire ce roman... Une histoire d'amour que l'on ne devine que trop bien entre un auteur et l'œuvre de l'une de ses prestigieuses aînées ! En se basant sur des recherches fouillées dans des documents d'époque, ce roman nous dépeint avec précision et une infinie tendresse, une galerie d'inventions de cet homme dont l'auteur adopte le point de vue... Mais surtout une galerie de portraits de personnages touchants, délicats et parfois savoureux sans renoncer à cette ambiance de mystère si caractéristiques des deux premiers romans. Alberto Santos-Dumont, dont l'Histoire se souvient comme d'un vieux célibataire aurait-il tant aimé la belle Sara Crewe si elle avait existé et que le destin les avait réunis ? À coup sûr on se plaît à le croire en lisant ou en relisant ces pages où l'on redécouvre le personnage de cette si merveilleuse petite princesse... À travers les yeux d'un homme qui, quelques années plus tard, aurait pu l'aimer.

 

L'auteur

 

La série « Miss Minchin's College » est un ensemble de récits inspirés du célèbre roman jeunesse « Une Petite Princesse » de Frances H Burnett mille fois traduit et adapté. Tous explorent cette même histoire de la petite Sara Crewe du point de vue d'un protagoniste à chaque fois différent. Chacun, tout en ayant sa propre intrigue, se focalise sur différents éléments de cette histoire, de ses coulisses, de ses suites possibles, ou de ce qui la précède avec le souci tant d'un apport novateur, personnel et de qualité que d'une fidélité minutieuse au texte original.


 

Mon avis

 

Je remercie Eric LE PARC de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Monsieur Alberto », troisième opus de sa saga. J'ai découvert la plume fluide et élégante de cet auteur lors de la lecture de « Miss Minchin » puis de « Retour au pensionnat » romans que j'ai beaucoup aimés.

 

J'ai ainsi retrouvé avec plaisir certains protagonistes des précédents tomes et fait connaissance avec Monsieur Alberto qui n'est autre que le pionnier de l'aviation : Alberto Santos-Dumont. Ainsi l'auteur nous emporte en 1906 où, au cours d'un premier vol en aéroplane, notre héros fait la connaissance de Sara Crewe, princesse Sara  qui assiste à cet événement en compagnie du célèbre Louis Blériot, ami d'Alberto.

 

Nous découvrons la vie, romancée certes, de M. Alberto de Sara et de leur famille....

 

L'histoire est belle. bien écrite et se déroule à une époque que j'aime beaucoup : la Belle Epoque. Toutefois, je dois avouer que le personnage de Sara m'a quelque peu agacée de par son caractère très changeant et même parfois fort désagréable .. J'ai également trouvé qu'Alberto était bien trop gentil et aveuglé par l'amour qu'il portait à sa belle...

 

Ainsi au fil des mots de l'auteur l'on passe du rire aux larmes et les multiples rebondissements très imprévisibles tiennent vraiment le lecteur en haleine jusqu'au dénouement....

 

J'ai bien aimé ce roman d'aventure et d'amour qui fait voyager et que j'ai lu pratiquement d'une traite. Je le conseille aux amateurs du genre mais, pour mieux cerner les personnages, il est préférable à mon avis, de lire auparavant les deux premiers tomes.

 

Bonne lecture.

 

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Bonsoir voici l'interview que j'ai réalisée avec un auteur ce soir sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEUR

Mélodie AMBIEHL

Lundi 17 décembre à 18 h 20

direct

 

JM : - Bonsoir à tous,

 

  • Je vous ai parlé sur ces pages de Mélodie AMBIEHL que je compte parmi mes fidèles amies et dont j'ai lu récemment «La Tempête des cœurs ». Mélodie a gentiment accepté de répondre ce soir à mes questions.

 

 

JM : - Bonsoir Mélodie

 

  • Comment vas-tu ? Es-tu prête à « passer sur le gril » ?

 

Mélodie : Bonsoir Joëlle ! Et Bonsoir à tous sur le groupe ! Je vais très bien et je suis impatiente de passer à la "Question" ! :D

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Mélodie : Avec plaisir ! Je m’appelle Mélodie grâce à ma maman qui a très bon goût, j'ai 27 ans, je suis professeure de français au collège depuis 5 ans et chroniqueuse depuis janvier 2018 avec mon concept express

de "Chroniques Pressées" ! Passionnée de littérature et d'écriture depuis ma lecture d'Harry Potter aux alentour de 10-12 ans, j’ai toujours désiré devenir autrice. Après une prépa littéraire et un master en Lettres Modernes, j'ai obtenu mon CAPES pour pouvoir transmettre à mon tour ma passion aux jeunes. Ah ! j'allais oublier deux ou trois choses essentielles : j'adore les lapins, le chocolat noir, les crêpes, l'automne, les chansons tristes, la poésie, sourire et les voix cristallines.

 

 

JM : - Que représente pour toi l'écriture ?

 

Mélodie : L’écriture fait partie de moi. J’ai toujours dans le cœur des mots, des phrases qui se baladent et me hantent. Tout me ramène toujours à l’écriture : une émotion, une réflexion, un mot, une phrase, une image… D’ailleurs, je pense rarement l’écriture sans la lecture. Pour moi, les deux ont toujours été très liés : lire me donne envie d’écrire, écrire de lire. J’aime les mots, les émotions qu’ils nous font ressentir et les histoires qu’ils gravent dans nos cœurs, que ce soit les miens ou ceux des autres. J’ai toujours eu besoin d’être entourée par les mots, de lire des phrases qui fassent battre mon cœur et la beauté des choses chaque jour au fond de moi.

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes ouvrages qui sont, me semble-t-il des poèmes et des nouvelles, mais en particulier de ton roman « La Tempête des cœurs » ?

 

 

Mélodie : Avec plaisir, Joëlle ! J’écris en effet de la poésie, des nouvelles et des romans.

Vous pouvez lire ma nouvelle « Une nuit sans fin », qui raconte l’histoire d’une femme plongée dans l’engourdissement d’une nuit noire, dans le recueil Poussières de temps des Editions HPF. Nous avons tous un jour traversé cette longue nuit de désespoir au fond de laquelle il a été difficile de reprendre espoir : c’est pour aider les cœurs à voir la lumière dans le noir que j’ai écrit ce texte.

 

Pour La Tempête des cœurs, l’histoire s’est imposée à moi après avoir lu l’intitulé du concours « Le sacrifice ». J’ai tout de suite eu l’intrigue de ces deux cœurs en proie à une tragédie de la modernité. Pour moi, La Tempête des cœurs est à la fois une histoire d’amour, un hommage à la littérature et une réflexion profonde sur la vie – notre vie. Il nous pose avant tout la question suivante : si nous étions Nathaniel et Isallys, saurions-nous encore nous aimer dans un monde où tout s’achète, même le bonheur ? Pourrions-nous être heureux, si le bonheur s’achetait et si les livres disparaissaient ?

 

J’espère que ces quelques mots auront éveillé votre intérêt !

 

 

JM : - Peux-tu nous raconter comment tu as vécu l'aventure du « Prix des Tendons de l'Imaginaire » ?

 

Mélodie : Pour moi, tout a commencé un peu comme dans un rêve… Un jour, par hasard, je suis tombée sur un intitulé de concours inconnu pour moi (mais à cette époque tous les prix m’étaient inconnus puisque je n’avais jamais mis le nez dans la littérature contemporaine) : « Le sacrifice ». Et là, tout s’est enchaîné comme dans les films : j’ai immédiatement eu l’histoire que je voulais écrire au cœur, je l’ai racontée à des proches qui n’ont pas été emballés, je l’ai écrite quand même et je l’ai faite lire une fois terminée... Et la magie a opéré à un point que je n’aurais jamais pu imaginer ! Ma mère fut la première à être conquise, puis des amis et enfin les membres du jury du Prix des Tendons du style de l’Imaginaire Littéraire 2018 ! Je pensais que rien ne pouvait arriver de plus incroyable, mais j’ai reçu le COUP DE CŒUR du Centre Méditerranéen de Littérature ! Pour moi, l’aventure de ce prix n’a été qu’un long rêve éveillé ! Et ce n’est pas fini puisque les lecteurs accueillent très chaleureusement mon texte, ce qui me remplit de reconnaissance, d’émotions et de bonheur !

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

Mélodie : Oui, plusieurs ! Je suis actuellement en train d’écrire un premier roman en fantasy. Il s’agit d’une histoire de sœurs jumelles et d’univers antithétiques. Je souhaiterais illustrer avec cette histoire la tentation du mal et la façon dont les évènements de la vie transforme les êtres. Pour résumer : Deux jumelles, deux destins opposés.

 

JM : - Comment écris tu (carnets, cahiers, directement sur l'ordinateur) ?

 

Mélodie : J’écris mes poèmes dans des carnets ou des cahiers, ou des bouts de papier, un peu tout ce qui me tombe sous la main quand l’inspiration me vient. Mes poèmes me viennent souvent tel quel. En revanche, les romans sont toujours tapés à l’ordinateur, qui me permet de retravailler cinquante fois chacune de mes phrases, de supprimer, rajouter, déplacer...

 

JM : - Tu as une imagination débordante ! Comment procèdes-tu pour créer les protagonistes de tes ouvrages et connais-tu, lorsque tu commences à écrire, la fin de l'histoire ou est-ce que tu improvises au fil des mots ?

 

Mélodie : Je n’ai pas de règle. Pour La Tempête des cœurs, j’ai toujours écrit l’histoire en sachant parfaitement quelle en serait la fin, puisque toute l’histoire n’existe que pour arriver à cette fin. Chaque mot de La Tempête des cœurs ne faisait que me conduire au dernier mot. Mais ce n’est pas ainsi à chaque histoire. Pour le roman que je suis en train d’écrire, j’ai eu l’idée du début, je me suis lancée et ensuite j’ai fait une pause de plusieurs mois pour imaginer toute l’histoire et la fin. Parfois j’écris l’histoire au fil des chapitres et de l’avancée de l’aventure. En général, c’est le milieu qui me pose le plus de difficulté, le début et la fin, qu’ils me viennent après réflexion ou par inspiration, me plaisent. Pour palier ce manque , j’ai lu et suivi les conseils de l’ouvrage d’Olivier Lusetti Comment mieux écrire, raconter une histoire et réussir sa fantasy, son drame que je conseille à tous les auteurs qui désirent s’améliorer ! Voici le lien de la nouvelle version ayant remporté le prix PAGE lors du Festival international de la création littéraire : https://www.amazon.fr/Comment-Raconter-Histoire-R%C3%A9ussir-Fantasy/dp/B07K138Y7Z/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1544558757&sr=1-1&keywords=comment+mieux+%C3%A9crire+lusetti

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement  ?

 

Mélodie : Pas dans l'immédiat, malheureusement ! Mais je viens de faire trois dédicaces très agréables au Leclerc du Luc, au Cultura de Puget et au Charlemagne de Fréjus ! J'en garde de très bons souvenirs et remercie encore les équipes de libraires qui ont pris le temps de m’accueillir. Je retournerai sans doute faire une dédicace au Leclerc du Luc en 2019, mais je n'ai pas encore de date !

 

JM : - A qui confies-tu tes manuscrits (membre de ta famille, bêta-lecteur) ?

 

Mélodie : Je fais tout lire en premier lieu à ma maman. C'est elle qui valide ou invalide mes premières ébauches de textes. Ensuite je fais souvent lire mes textes à des amis. Pour La Tempête des cœurs, j'ai eu la chance d'avoir six connaissances qui ont accepté de me lire pour m'aider. J’en profite pour remercier tout particulièrement Angélique Absil et Ellyne Aims, deux autrices qui m'ont beaucoup soutenue. Pour remercier ma maman, je n’aurais pas assez de toute une vie, alors je m’abstiens !

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes ouvrages ?

 

Mélodie : Pour mes poèmes et mes nouvelles, j'ai proposé mes textes à des appels à textes. J'ai eu la chance de voir ma nouvelle "Dans le manoir de la marquise" retenue dans le webzine Faunerie numéro 2 "Crépuscule" et ma nouvelle "Une nuit sans fin" publiée dans le recueil papier et numérique Poussières de Temps des Éditions HPF. Pour La Tempête des cœurs, j'ai également participé à un concours appelant des textes autour du thème du sacrifice. Je n'ai pas encore fait de démarche concernant les ME directement parce que je n'avais encore jamais écrit de roman.

 

JM : - Que penses-tu de l'édition numérique ?

 

Mélodie : Bien que je reste une inconditionnelle du livre papier, je suis aussi séduite par l'édition numérique qui a de nombreux avantages : gain de place, possibilité d’essayer des auteurs inconnus à moindre coût et sans perte de place, possibilité de lire partout. J’aime donc avoir les deux possibilités, mais rien ne pourra jamais remplacer le bonheur de tenir entre ses mains un livre !

 

JM : - Tu as plusieurs pages Fb peux-tu nous communiquer les liens ?

 

Mélodie : Pour suivre mon activité d’autrice, j’ai une page auteur que voici : https://www.facebook.com/m.ambiehl/

 

Et vous pouvez aussi me retrouver sur ma page « Chroniques Pressées » https://www.facebook.com/mambiehlchroniques/ pour découvrir de nouveaux livres et auteurs, toujours en 5 min le temps d’un café et d’une chronique pressée, c’est ma devise !

 

JM : - Je sais que tu es une dévoreuse de livres mais quel est ton genre de lecture ?

 

Mélodie : Je lis de la poésie, du théâtre, des romans de littérature classique, contemporaine, des romans fantasy, de science-fiction, de fantastique, de la romance aussi depuis peu. Selon ce que je vis et les moments, je suis plus attirée par tel ou tel genre, mais j’aime à peu près tout. Je préfère quand c’est beau et bien écrit, mais j’aime aussi parfois des livres simples qui font se sentir bien. Je suis moins friande de romans policiers ou historiques, mais il m’arrive d’en lire et je suis totalement fan des livres (tous) de Fred Vargas. Ceux qui me connaissent savent qu’il n’y a qu’une sorte de livres que je ne PEUX pas lire : les thrillers ou les romans trop noirs. Je suis beaucoup trop sensible et solaire pour la violence malsaine et les horreurs du mal.

 

 

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Mélodie : J'éprouve un profond amour pour la musique, le violon en particulier. Le son du violon me transporte l'âme. J’aime aussi le dessin. J’ai un grande passion aussi pour les lapins, mais je crois que je m’éloigne du sujet !

 

JM : - Quelle est ta musique préférée et écris-tu en musique ?

 

Mélodie : Je ne pourrais donner une seule musique préférée, mais comme j’écris toujours en musique, je peux te confier celle qui m’a accompagnée durant l’écriture de La Tempête des cœurs : l’épilogue du film La la land (https://www.youtube.com/watch?v=HSg3tBzAVFk)

 

JM : - Quel est ton plus grand rêve ?

 

Mélodie : Devenir une grande écrivaine : accompagner par les mots des centaines de vies après moi, comme des centaines de livres ont accompagné ma propre vie !

 

JM : - Si tu étais : un fruit, une fleur, un animal : tu serais ?

 

Mélodie :

Si j'étais un fruit, je serais une pêche.

Si j'étais une fleur, je serai un edelweiss, pour sa blancheur et sa rareté colorant les montagnes !

Pour l'animal, je serais un loup, pour le regard.

 

JM : - As-tu autre chose à ajouter ?

 

Mélodie : Oui, j’aimerais remercier toutes les personnes qui me soutiennent dans mon aventure de chroniqueuse et d’autrice, qui me lisent, qui ont aimé mon livre et mes mots, qui ont pris le temps de me donner un retour, qui parlent de mon livre et le font vivre, et qui achètent des livres que je conseille dans mes chroniques. Merci parce que grâce à vous, je peux partager ma passion : la littérature !

 

Et évidemment, j’aimerais te remercier particulièrement Joëlle, pour cette interview bien sûr, mais surtout pour ta chronique sur mon livre ! Alors que je n’avais jamais été lue ni chroniquée, je t’ai proposé mon livre et tu as accepté sans hésiter, tu l’as lu très vite après l’avoir reçu et m’as écrit une splendide chronique coup de cœur qui a embrasé ainsi le commencement de mon rêve, de ma grande aventure livresque ! Tu as été la première et je m’en souviendrai toujours ! Merci !

 

Des bisous à tout le monde !

 

Et surtout, n’hésitez pas à vous venger de tous vos professeurs qui vous interrogeaient sans cesse en venant me questionner à mon tour xD

 

 

JM : - Merci Mélodie pour cet agréable moment passé en ta compagnie , ta disponibilité et ta gentillesse. J'aimerais bien connaître ta maman qui doit être une femme charmante. Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Mélodie qui se fera un plaisir de vous répondre en direct ou plus tard si vous n'êtes pas présents ce soir. Désolée d'avoir été aussi curieuse mais Mélodie est la dernière auteure que jai eu la chance d'interviewer en 2018 ! Prochaine interview en janvier 2019 !

 

Mélodie : Roh je suis très heureuse et fière d'avoir fermé le bal et la ronde de 2018 !!  Merci encore Joelle Marchal du fond du coeur pour toutes tes questions auxquelles j'ai répondu beaucoup de plaisir !

 

 

 

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Bonjour aujourd'hui lundi voici ma chronique concernant : "ANARKHIA"

« ANARKHIA »

AVISCENE

Auto-Edité

15 octobre 2018

144 pages

 

Présentation

Dans certaines contrées de la Grèce antique, des peuples rongés par la cupidité se font souvent la guerre. Deux hommes d’une même tribu se lancent dans une étrange aventure qui changera à jamais leur perception du monde. Mythologie, Histoire, Croyances, un roman de réflexion à caractère philosophique et spirituel qui vous entraîne dans un grand voyage méditatif à la rencontre du Soi.

 

Extrait :

  • Le même Sage m’est apparu. Lui et Lui seul détient la réponse…
    Allons-y ! Qu’on en finisse une fois pour toutes !
    Attendez…Souvenez-vous…Ses propos seront concis et vous ne pourrez ajouter mot.

​​​​​​​

L'auteure

 

Aviscène est le nom de plume choisi par une auteure pour publier l’un de ses romans philosophiques et spirituels, intitulé "L’ultime élément" (2016).

Fascinée par le monde mystique, elle a suivi un cursus universitaire en linguistique. 

 

Mon avis

 

Je remercie AVISCENE de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, son roman « Anarkhia ». J'avais découvert la plume mystérieuse et fluide de cette auteure lors de la lecture de son précédent ouvrage « L'ultime élément ».

 

La très jolie couverture et le résumé fort mystérieux m'ont de suite interpellée.

 

Avicène nous transporte dans la Grèce Antique, auprès de la tribu Anarkhia où nous faisons connaissance avec ses chefs : Pistos et Apistos. Nous les suivons tout au long du voyage qu'ils entreprennent dans le but de rencontrer un chaman puis un sage qui seraient susceptibles de trouver une solution à leurs problèmes.

 

Parviendront-ils à découvrir la vérité et à apprendre de leurs erreurs afin de rétablir la paix au sein de leur tribu ?

 

J'ai retrouvé avec grand plaisir l'écriture envoûtante de cette auteure et me suis de suite laissée emporter par ses jolis mots.

 

J'ai beaucoup aimé ce court roman spirituel et philosophique captivant qui mêle l'histoire de deux hommes à l'Histoire et les croyances de la Grèce Antique, sur l'acceptation des autres et de soi indispensable pour vivre en harmonie en collectivité...

 

A lire et à méditer sans hésitation.

 

Très bon moment de lecture.

 

 

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MESSAGE ANNONCE INTERVIEW AUTEUR sur groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

 

 

Hier vendredi 14 décembre j'ai réalisé ma 26ème interview avec un auteur du groupe qui a accepté de se soumettre à mes questions.

 

Gérald ayant trouvé le nom de l'invitée mystère, je vous donne donc rendez-vous le lundi 17 décembre vers 18 H 20 pour suivre l'entretien que j'aurai en direct avec Mélodie AMBIEHL qui répondra à vos questions à l'issue de l'entretien.

 

 

A bientôt.

 

 

 

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Bonsoir voici l'interwiew que j'ai réalisée ce soir avec un auteur sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEUR

Emmanuel PROST
Vendredi 14 décembre

à 18 h (en différé)

 

 

 

JM : - Bonsoir à tous

 

Je vous ai parlé sur ces pages d'Emmanuel PROST que je compte parmi mes fidèles amis et dont j'ai lu pratiquement tous les ouvrages. Emmanuel a gentiment accepté, récemment,   de se soumettre à mes questions.

 

Je partage donc avec vous cette interview à l'issue de laquelle vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions auxquelles Emmanuel répondra en direct ou en différé en fonction de ses disponibilités.

 

JM : - Bonsoir Emmanuel

 

⁃ Comment allez-vous ? Etes-vous prêt à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Emmanuel : Bonsoir Joëlle, oui tout va très bien. Et je suis prêt à répondre à vos questions.

 

 

JM : - Pouvez-vous, tout d'abord, vous présenter afin que nos amis puissent mieux vous connaître ?

 

Emmanuel : Je suis né à Roanne (dans le département de la Loire) où j’ai grandi et vécu jusqu’à l’âge de 20 ans. Mon parcours m’a ensuite conduit dans le Nord. Plus précisément dans le Pas-de-Calais, dans l’ancien bassin minier artésien que j’habite depuis maintenant presque 30 ans. Je me suis très vite intéressé à l’histoire de ma région d’adoption, et depuis quelques années j’écris des romans qui se veulent tous comme autant d’hommages tendres, émouvants et sincères à celle-ci et à sa population.

 

JM : - Pouvez-vous nous parler de vos romans, la liste est longue certes mais ne serait-ce que quelques mots.. et surtout de votre “dernier né” “L'antichambre du Bon Dieu” ?

 

Emmanuel : J’ai d’abord écrit un roman fantastique, « Kamel léon », dans l’esprit du « Passe-muraille » de Marcel Aymé, une aventure contemporaine pleine d’humour où je plonge un type ordinaire dans une histoire extraordinaire dans l’univers du showbizz parisien (ce livre a connu une récente réédition en 2016). J’ai ensuite publié un recueil de nouvelles qui avaient en commun d’avoir toutes pour décor la petite ville de Charlieu dans laquelle j’ai grandi. Puis en arrivant à Sallaumines, j’ai découvert la catastrophe minière qu’avait subie cette ville le 10 mars 1906. J’ai donc voulu faire de ce terrible événement l’axe narratif d’une fiction où le lecteur pourrait suivre le parcours de personnages sur quatre générations. Après quinze ans exclusivement réservés à la recherche documentaire pour me spécialiser sur le sujet, j’ai pu enfin écrire mon roman : « La Descente des Anges » (sorti en 2014). J’ai pris tellement de plaisir à l’écrire (et les réactions des lecteurs étaient si enthousiastes) que j’ai poursuivi dans cet univers des romans historiques régionaux. Ont donc suivi « Les Enfants de Gayant » (en 2015), « Un été 48 » (en 2016), un roman jeunesse « La Folle Aventure de Marty » (en 2017), et enfin cette année « L’Antichambre du bon Dieu ». Un roman qui me permet de remonter un peu plus loin dans le temps, au XIXème siècle, à la genèse de la grande aventure minière du Pas-de-Calais. J’y raconte l’histoire de Patou qui, à Oignies (dans le Pas-de-Calais) est considéré comme l’idiot du village. Patou est un être cabossé, incapable de s’exprimer autrement qu’à travers le rire. Un rire qui trahit aussi bien ses joies que ses peines. Un rire qui, pour la majorité de ses congénères, a bien du mal à être compris. Patou grandit donc avec pour seul compagnon son cheval Chico. Jusqu’au jour où le père de Patou, soucieux de réaliser une bonne opération financière, a la mauvaise idée de céder Chico aux compagnies des houillères en train de se développer sur le secteur.

 

 

 

 

JM : - Avez-vous d'autres projets d'écriture et souhaitez-vous nous en parler ?

 

 

Emmanuel : Oui, j’ai toujours plusieurs projets écriture d’avance en tête. Le plan du prochain est prêt, mais je n’en ai pas encore commencé l’écriture. Il est donc encore un peu tôt pour vous en parler. Ce que je peux vous en dire, c’est qu’il s’agit d’une histoire se déroulant toujours dans le Pas-de-Calais, mais on s’éloigne du bassin minier pour aller sur le littoral, à Etaples, une petite ville de marins pêcheurs voisine du réputé et très bourgeois Touquet – Paris-plage.

 

 

 

JM : - Où trouvez-vous l'inspiration pour créer les protagonistes de vos livres ? Improvisez-vous ou connaissez-vous la fin de vos histoires avant d'en commencer l'écriture ?

 

Emmanuel : Pour mes personnages, je peux parfois m’inspirer de personnages réels, mais ils sont le plus généralement des personnages de fiction. J’ai vraiment grand plaisir à inventer leur vie, leur parcours, leur destinée. Il peut y avoir en cours d’écriture une petite marge d’improvisation, mais je connais systématiquement la fin de mon histoire avant d’en commencer l’écriture. Pour « Les Enfants de Gayants », j’ai même démarré l’écriture par le tout dernier chapitre, celui de l’ultime rebondissement, du dénouement final. Je savais ainsi vers quoi je devais aller et ai pu construire le déroulement du récit en dosant parfaitement ce qui pouvait (ou devait) être dit, et ce qu’il fallait cacher pour préserver la surprise finale tout en instaurant un certain suspense. J’aime avoir le pouvoir de surprendre mon lecteur jusque dans les toutes dernières lignes. La conclusion de mes histoires est donc toujours pour moi le point le plus crucial.

 

 

 

JM : Comment procédez-vous pour écrire vos romans (carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?

 

Emmanuel : J’aime écrire la première mouture de mes romans sur un (des) cahier(s). Je la reporte ensuite sur ordinateur et peux à partir de cet instant la modifier des centaines de fois via mon logiciel de traitement de texte. La version finale n’a bien souvent plus rien à voir avec celles de mes cahiers du départ, mais cette écriture manuscrite initiale est pour moi primordiale, car la main est – beaucoup plus que les doigts sur le clavier – le prolongement le plus direct de ma pensée.

 

 

 

JM : - Quand écrivez-vous (la nuit, le jour) pendant combien d'heures ?

 

 

Emmanuel : Je n’ai pas de rituel d’écriture. Je peux écrire à toute heure et m’adapte surtout en premier lieu au planning de mon autre travail (je suis par ailleurs ingénieur de production informatique) et à celui de ma vie familiale.

 

 

JM : -Avez-vous des séances de dédicaces prévues prochainement  et où ?

 

Emmanuel : Je viens (pour raisons professionnelles) de traverser la France et de m’installer dans le Var. Une mutation géographique qui m’a empêché de définir cette année un planning de dédicaces comme il se doit. J’ai eu un planning signature très chargé ces dernières années, il faut maintenant attendre que je me réorganise un peu. Parce que je suis bien conscient qu’un des plus grands plaisirs du travail d’écrivain est d’aller à la rencontre de ses lecteurs. Vos retours sont si formidables. Je travaille pendant de longs mois seul dans mon coin. Je me demande toujours, à chaque nouveau roman, si j’ai été à la hauteur de ce que moi je voulais faire, et de ce que, vous, vous attendez de moi. Et la libération est à chaque fois de vous rencontrer. C’est vous, lecteurs et lectrices, qui donnez à mon statut d’auteur sa pleine légitimité.

 

 

JM : - A qui confiez-vous vos manuscrits en première lecture (membre de votre famille, bêta lecteur) ? Qui réalise les couvertures de vos livres ?

 

Emmanuel : Il n’y a que mon épouse à qui j’offre la primeur de découvrir ce qui n’est encore qu’un manuscrit une fois que j’en ai entièrement fini l’écriture. Après, c’est du travail éditorial avec mon éditrice et son équipe qui me font toujours beaucoup retravailler le texte, pour le peaufiner, rendre le récit le plus efficace possible.

 

JM : - Quels sont les auteurs qui vous ont donné l'envie d'écrire ?

 

Emmanuel : Mes goûts en littérature sont des plus éclectiques, et les auteurs qui composent mon panthéon littéraire (et m’inspirent pour des raisons bien différentes) sont assez nombreux. Ils vont de William Shakespeare à Franck Thilliez, en passant par Victor Hugo, Oscar Wilde, Mary Shelley, Stefan Zweig, Tennessee Williams, Agatha Christie, Louis-Ferdinand Céline, Hergé, Boris Vian, Marcel Pagnol, Georges Simenon, Bernard Clavel, René Goscinny, Sébastien Japrisot, Roddy Doyle, Carlos Ruiz Zafon, Stephen King, Annie Degroote, JK Rowling, Jean Teulé, François d’Épenoux, Jean-Paul Didierlaurent, Valérie Tong Cuong, Pierre Lemaître, Franck Bouysse ou Jussi Adler-Olsen.
Mais s’il y a un livre qui peut être considéré comme l’élément déclencheur de mon envie d’écrire, c’est « 
La Belle Image ». Ce n’est peut-être pas le meilleur roman de Marcel Aymé, mais j’en ai aimé son originalité, sa simplicité et son efficacité. Quand je l’ai lu, je me suis dit en tournant la dernière page : « J’aimerais bien un jour moi aussi écrire des histoires comme ça… »

 

JM : - Ecrire est-ce pour vous une passion ou un métier ?

 

Emmanuel : Une passion, bien évidemment. Un métier, j’en ai un par ailleurs. Et je dis toujours que la passion doit être le moteur premier de la création. Celui qui exerce une activité artistique pour une autre raison se fourvoie complètement. Il ne la fait pas pour les bonnes raisons. Après, si cette passion le mène jusqu’à pouvoir en faire son métier, tant mieux. Mais attention de toujours préserver cette notion de plaisir qui nous anime au départ, parce que si tout cela devient un jour une obligation, je suis persuadé que le résultat final s’en ressent et qu’on devient d’un coup bien moins « séduisant ».

 

JM : Lisez-vous et quel genre de lecture ?

Emmanuel : Oui, je lis beaucoup. Et dans tous les genres. Je dis toujours que dans toutes littératures il y a du bon et du mauvais. Je ne peux donc me cantonner à un seul genre, ce serait trop restrictif. Bon, je n’aime pas trop la Science-Fiction (que je différencie bien du Fantastique) et la Fantasy, mais pour le reste, que ce soit du polar, du thriller, du fantastique, du roman historique, du roman contemporain, des biographies, j’aime varier les plaisirs. Je suis conscient qu’il y a un très grand nombre de livres exceptionnels. Et ma plus grande frustration est de savoir qu’il me sera impossible de lire tout ce qui peut être considéré comme indispensable.

 

JM : En dehors de l'écriture quelles sont vos passions ?

 

Emmanuel : J’aime beaucoup le cinéma. J’ai eu une période, dans les années 80, où je connaissais tout du cinéma sur le bout des ongles. Bon, je suis un peu moins l’encyclopédie de cet art aujourd’hui, mais la passion est toujours là. Je suis d’ailleurs persuadé que mon écriture est influencée par mon amour du 7ème art et que ce que j’écris est avant tout ce que j’aimerais voir un jour sur un grand écran.

J’ai longtemps été musicien (clarinettiste). J’aime le sport, les voyages, partager un bon repas, déguster une très bonne bière (j’habite près de la frontière belge, les champions du monde de la discipline)…

 

JM : - Quels conseils donneriez-vous aux lecteurs qui souhaitent devenir écrivains ?

 

Emmanuel : Je conseillerais, comme je l’ai dit plus haut, d’être avant tout passionné par l’exercice écriture. La passion est l’état indispensable pour accepter la masse de travail que demande la finalisation d’un roman. Il ne faut pas s’attendre à écrire d’emblée le chef-d’œuvre du siècle. Il faut écrire, beaucoup écrire, toujours écrire, car l’écriture est à l’image des disciplines sportives qui demandent beaucoup d’entraînement. Plus on s’y adonne, meilleur on devient. Il faut donc accepter de se construire sur le long terme (voire le très long terme), et ne pas croire à la reconnaissance immédiate à laquelle l’ère des télé-réalités peut laisser rêver. Tout n’est que travail et passion. Après, l’idéal est d’être à la fois passionné et passionnant, mais pour cela, le petit plus qui vous permet de rester irrésistible même lorsque vous récitez une liste de courses, il n’y a pas de recette miracle. On l’a ou on ne l’a pas.

 

JM : - Quel est votre endroit préféré (chez vous, une région, un pays) ?

 

Emmanuel : L’endroit où je me sens le plus « chez moi », c’est l’Ardèche. L’Ardèche méridionale, avec ses gorges, son Pont d’Arc. Un décor incroyable au cœur duquel a débuté pour moi, il y a 32 ans, ce qui reste encore aujourd’hui la plus grande aventure de mon existence : la rencontre avec celle qui est depuis 28 ans mon épouse.

 

JM : - Avez-vous des animaux de compagnie ?

 

Emmanuel : Oui, une chatte qui s’appelle Billie, et qui se comporte à la maison – comme le font la plupart des chats – comme si c’était elle qui payait le loyer.

 

 

JM : - Quel est votre film culte et quel genre de musique écoutez-vous ?

 

Emmanuel : Mon film culte est indéniablement « Retour vers le futur ». Ce n’est pas pour moi une trilogie, mais un seul et même film en trois parties. J’ai vu ce film à sa sortie, en 1985. J’avais 17 ans, autrement dit l’âge de Marty McFly, son personnage principal auquel je me suis aussitôt identifié. Et puis, honnêtement, avoir la possibilité de voyager dans le temps pour réparer certaines erreurs du passé est un sujet qui fait toujours rêver, non ?

Pour la musique, c’est un peu comme pour mes lectures. Il y a bien 2 ou 3 genres qui m’insupportent, mais sinon, j’écoute de tout : du classique, de l’opéra, de la variété, de la pop, de l’éclectro, du hard-rock… Et ce que j’aime par-dessus-tout, ce sont les bandes originales de films (vous voyez, encore le cinéma) qui offrent une diversité d’œuvres de très grandes qualités.

 

JM : - Quelle est votre odeur préférée, votre couleur ?

 

Emmanuel : J’aime l’odeur du napalm au petit matin… Non, je plaisante, il s’agit là d’une citation extraite du film « Apocalypse Now ». Plus sérieusement, j’aime l’odeur de la lavande en pleine nature, au cœur de la Provence. Quant à ma couleur préférée, c’est le gris. Parce ni trop noir, ni trop blanc, une couleur offrant une belle palette de nuances (comme le dit le titre de ma consœur britannique Erika Leonard James).

 

JM : - Etes-vous café ou thé ? Vanille ou chocolat ?

 

Emmanuel : Je suis plutôt café. Quant au chocolat, ceux qui me connaissent évitent de m’en mettre sous le nez parce que je suis incapable de me discipliner. Il est impossible pour moi de me contenter d’une simple dégustation de deux ou trois carrés. Je tombe immédiatement dans l’excès.

 

JM : - Avez-vous quelque chose d'autre à ajouter ?

 

Emmanuel :

Si j’ai droit à un mot, un seul, je vous dirais : supercalifragilisticexpialidocious. 
Vous savez ce mot de Mary Poppins qui est un vrai calvaire (le mot, pas Mary Poppins) pour les palais chatouilleux, mais qui, si vous le dîtes d’un trait, vous rend prodigieux. Parce que justement c’est un mot qui ne veut à la fois rien et tout dire. Il est l’exemple même de ce que moi, j’appelle la bonne littérature. Nul besoin d’un langage propre et châtié pour bien se faire entendre, le tout est de trouver son public et de savoir instaurer avec lui un code de communication efficace et plaisant. Puissiez-vous sur ce procédé saisir toutes les subtilités de la non-communication de mon dernier roman « 
L’Antichambre du bon Dieu » et ainsi entendre et comprendre les rires de Patou, son atypique héros.

 

 

JM : - Merci Emmanuel PROST pour ce très agréable moment passé en votre compagnie, votre disponibilité et votre gentillesse.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Emmanuel qui vous répondra avec plaisir, en direct ou plus tard, selon ses disponibilités.

 

 

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Voici une autre chronique : "WHAT ELSE ?"

« WHAT ELSE ? »

Lydie LEFEVRE

Auto-Edité

3 novembre 2018

101 pages

 

 

Présentation

 

Maureen c'est comme un mojito bien frais, une fraise tagada, un bonbon acidulé, un doudou sous l'oreiller… Le must des working girl, le top de la meilleure amie, la reine de la bonne poire… Vous l'avez compris, côtoyer Maureen, c'est un pur bonheur !


Seulement Maureen, elle n'a plus vingt ans, mais bientôt cinquante. Un rendez-vous chez sa manucure va bouleverser son quotidien. Commencera alors une véritable course contre la montre.

Que cherchera-t-elle à se prouver ?

Quelles résolutions prendra-t-elle ?

 

L'auteure

 

« L'envie d'écrire n'est pas innée chez moi, puisque cela a commencé en 2013.

Depuis, c'est une addiction ! Des nouvelles, des romans, des anecdotes, et même un livre de recettes ont vu le jour.
Ce qui me pousse à écrire : vous !

Quel bonheur de savoir que je vous ai fait rire, pleurer ou hurler !

Et pour votre plus grand plaisir, sachez que ce n'est pas demain la veille que je vais ranger dans un tiroir, ma casquette d'auteur. »

 

 

Mon avis

 

Je viens de lire « What Else », roman que j'ai récemment eu la chance de gagner lors d'un concours et je remercie Lydie LEFEVRE pour l'envoi de ce livre.

J'ai découvert l'année dernière la plume fluide et légère de Lydie LEFEVRE à la lecture de « Un clic de trop » que j'avais beaucoup aimé.

 

Dès les premières pages, Lydie LEFEVRE nous emmène dans une église où va être célébré le mariage de Maureen, notre héroïne. Elle se souvient alors des événements qui ont bouleversé sa vie huit mois auparavant..

 

Maureen, la cinquantaine est une femme active qui voyage beaucoup entre Londres, Paris et Deauville. Elle est célibataire et heureuse de l'être profitant de la vie auprès d'amants de passage.. et a beaucoup d'amies. Sous la pression de son entourage, elle se décide toutefois à chercher l'âme sœur sur un site de rencontres. Trouvera-t-elle « chaussure à son pied » ?

 

C'est avec beaucoup d'humour et de légèreté que l'auteure nous conte les aventures de Maureen, les rencontres burlesques et surprenantes qu'elle va faire sur internet..

 

Les personnages sont attachants et vrais et l'on a l'impression de les connaître et les dialogues très amusants.

 

J'ai bien aimé ce roman feel-good pétillant et fort divertissant avec lequel j'ai passé un très bon moment de lecture, qui permet d'oublier les soucis de la vie et que je conseille vivement aux amateurs du genre.

 

Je lirai assurément les prochains romans de cette auteure.

 

Merci Lydie LEFEVRE.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Bonjour aujourd'hui vendredi je vous propose ma chronique concernant : "BLUE KASHMIR - Valentina"

« BLUE KASHMIR – Valentina tome 1

Olivia JONES

Auto-Edité

19 novembre 2018

485 pages

 

Présentation

 

Quand un saphir à la beauté indicible, doté de pouvoirs étranges, entre dans la vie de Valentina, elle ignore que son destin va basculer dans la magie, le merveilleux, l’irrationnel. Avec Blue Kashmir, entrez dans le monde feutré de la haute joaillerie. Faites connaissance avec une héroïne hors du commun, Valentina Beauchamp, styliste en bijoux, dont le destin surréaliste vous éblouira. Autour d’elle, gravitent de multiples personnages, dont certains ne lui veulent pas que du bien. La jeune femme saura-t-elle éviter les écueils, fera-t-elle les bons choix ? Et l’amour sera-t-il au bout du chemin ?

 

 

L'auteure

 

Olivia Jones signe avec la saga Blue Kashmir, "Valentina" et la suite, "L’Homme de Cristal," ses 4e et 5e romans.L’auteure, née à Paris, vit actuellement en Alsace, et travaille sur son premier roman policier.

 

 

Mon avis

 

Je remercie Olivia JONES de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, son roman « Blue Kasmir - Valentina ». J'ai découvert la plume fluide et légère de cette auteure lors de la lecture de «Trop belle pour mourir », roman que j'ai beaucoup aimé.

 

La couverture mystérieuse et le résumé très alléchant m'ont de suite interpellée.

Dès les premières lignes je me suis sentie happée par cette histoire, mystérieuse et totalement addictive !

 

Olivia JONES nous transporte en 1949 dans la Vallée du Cachemire où nous suivons un homme qui part à la recherche d'une pierre sacrée qui aurait le pouvoir de guérir son épouse mourante. Malheureusement il sera assassiné mais sa femme sauvée par miracle...

 

L'auteure nous emmène ensuite à Jaïpur où nous découvrons qu'un lapidaire a donné au saphir une forme de cœur qui s’appellera « cœur de Jaïpur Blue Kaschmir ».

 

Nous faisons ensuite connaissance avec Valentina, jeune créatrice de bijoux installée à Paris , Place Vendôme et de son frère Marc. Nous assistons aux aventures et phénomènes étranges que la possession du saphir, qui semble posséder des pouvoirs magiques, va provoquer à notre héroïne et sa famille....

 

L'auteure décrit à merveille les bijoux et les jolies tenues de ses protagonistes mais également leurs traits physiques et psychologiques. Ainsi les personnages sont attachants à l'exception toutefois d'Antoine que j'ai détesté mais je vous laisse le découvrir par vous-mêmes !!

 

J'ai beaucoup aimé ce roman alliant mystère, romance, secrets de familles et magie qui est passionnant et fait voyager. J'attends avec impatience la suite de cette histoire et connaître « L'homme de cristal » et « les hommes sombres »...

 

A lire sans hésitation afin de passer un très bon moment de lecture !

 

 

 

 

 

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