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ANNONCE BLOG EN PAUSE FORCEE

Bonsoir les amis

J''espère que vous allez bien et que votre week-end se passe bien.

Ce petit message pour vous dire au revoir et que je ne vous oublie pas. Je pars à l'hôpital afin de subir une intervention chirurgicale demain matin mais je vous donnerai, dès que possible de mes nouvelles. Vous allez me manquer....

A bientôt - bise

 

 

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Bonsoir je partage l'interview réalisée ce soir avec Sonia DAGOTOR sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEUR

Sonia DAGOTOR
Vendredi 17 mai 2019 à 17 h

(en direct)

 

JM : - Bonsoir à tous

 

 Notre amie Sonia DAGOTOR a gentiment accepté, de se soumettre, ce soir, à mes questions.

 

 

JM : - Bonsoir Sonia

 

 Comment vas-tu ? Es-tu prête à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Sonia : Super bien ! J'adore les interrogatoires, c'est parti ! 

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Sonia : J'ai 40 ans (bientôt 41, le 25 mai), j’ai 2 enfants, une fille de 11 ans et un garçon de 8 ans. Ils étaient petits quand j’ai commencé à écrire en 2013. J’ai aussi un amoureux, le même depuis deux décennies, nous sommes mariés depuis bientôt 14 ans. 

 

 

JM : - Tu as une vie de famille et professionnelle bien remplies.. comment fais-tu pour concilier tout cela ?

 

Sonia : Ecrire, c’est comme un loisir. La journée, je suis au travail. Je récupère les enfants à 18h30, je m’occupe d’eux jusqu’au coucher et ensuite, j’écris. Certains font du sport, eh bien moi, parfois je fais du sport (aussi) et parfois, j’écris. Je n’écris pas le week-end, parce que c’est le moment réservé à la famille. Et puis, parce que je n’y arrive pas avec tout ce petit monde autour de moi.

 

 

 

 

JM : - Et si tu nous parlais de tes romans et en particulier de ton “petit dernier” : “A minuit tout est permis” ?

 

Sonia : En réalité, mon dernier roman est Sortez-moi de là. A minuit tout est permis ? est une nouvelle qui fait suite à une autre nouvelle intitulée C’est le pompon ! faisant suite à la trilogie épouse, mère et working girl. Vous me suivez ? ;-)

Tout a commencé en janvier 2013 lors d’une nuit d’insomnie. J’ai eu envie d’écrire, de raconter la vie d’une maman qui court tout le temps, qui se noie dans un verre d’eau parce qu’elle veut tout bien faire et qui s’épuise, un peu ce que je vivais à l’époque. Mon fils ne faisait toujours pas ses nuits. J’étais épuisée. Il me fallait un challenge : celui qui changerait ma vie. Pour ceux qui se posent la question, la trilogie « Epouse, mère et working girl » n’est pas une autobiographie. Cela pourrait ma vie, la tienne, celle d’une amie, d’une sœur, parce qu’au fond, on est un peu toutes pareilles.

Ensuite, il y a eu Un anniversaire au poil, parce qu’à ce moment-là, je voulais comprendre ce qui se passe dans la tête des hommes. Quelle femme n’a jamais rêvé de cela ? Eh bien, Julie l’expérimente pour nous.

Puis, le voyage existentiel d’Elisa qui fait un paquet de rencontres lors de son périple dans lequel Tout peut arriver (ou presque).

Et enfin le petit dernier, Sortez-moi de là ! dans lequel nous suivons Madeleine, qui a toujours vécu auprès de sa maman (qui meurt au début du roman) et qui va vivre plus de choses en 3 jours qu’en 36 ans.

 

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

 

Sonia : A l’heure où je vous parle, j’écris mon 8ème roman. Je ne vous dévoile pas de suite le titre. Si tout va bien, il sera prêt début juillet. Je vous réserve aussi quelques surprises sur sa réalisation. Chut !

On n’a pas parlé de bébé 7 mais ce n’est un secret pour personne alors je le redis ici, ce sera mon roman 2020 publié par une belle maison d’édition : le Cherche-Midi. Je suis aux anges.

Ensuite, j’écrirai sans doute une petite nouvelle (ou peut-être deux) dont le principe est justement de donner à mes lecteurs des nouvelles d’une héroïne ou d’un personnage secondaire d’un de mes livres déjà publiés. J’ai bien envie d’écrire la bio de Monsieur Chen, le taxi chouchou que l’on retrouve dans quasi tous mes livres.

 

 

 

JM : - Où trouves-tu l'inspiration pour créer les protagonistes de tes livres ? Improvises-tu ou connais-tu la fin de tes histoires avant d'en commencer l'écriture ?

 

Sonia : Toutes les situations du quotidien m’inspirent. Je peux les créer à l’issue d’un rêve, en poireautant au feu rouge, en lisant un article… Généralement, je connais le début et la fin de mon histoire, ou plutôt le message que je veux faire passer. Mais tout le corps de l’histoire m’est dicté par mes personnages, de vrais pros dans l’improvisation.

 

 

JM : - T'arrive-t-il de t'attacher à tes personnages et certains te ressemblent-ils ?

 

Sonia : Oui, il y a sûrement un peu de moi dans chacune de mes héroïnes. Et oui, je m’attache à eux quand j’écris. Je suis contente d’être à leurs côtés pendant l’écriture mais je suis aussi contente de les laisser vivre quand j’ai fini. Rien ne m’empêche de les retrouver plus tard, de les faire apparaître dans une autre histoire…

 

 

JM : Comment procédes-tu pour écrire tes romans (carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?

 

Sonia : J’écris directement sur l’ordi. De temps à autres, je note une phrase sur un carnet, une idée sur un autre… Je ne fais aucun plan. Comme je le disais, j’ai mon idée de départ, le message que je cherche à véhiculer et une fin approximative. L’inspiration me vient dès que je suis devant l’écran.

 

 

 

 

JM : - Quand écris-tu (la nuit, le jour) pendant combien d'heures ? Est-ce que parfois tu passes des nuits blanches ? En combien de temps écris-tu un roman ?

 

 

Sonia : Je n’ai aucune rigueur. J’écris le soir la plupart du temps, pendant deux heures. Je me couche entre 23h et minuit, pour lire. J’écris le mercredi matin quand je ne travaille pas. Contrairement à ce que crois mes lecteurs, je n’écris pas la nuit. Certes, mes héros me provoquent parfois quelques insomnies mais je ne me lève pas pour autant. Je préfère lire les copains dans ces moments-là.

Je mets environ 4 mois pour écrire un roman. 3 à 4 semaines pour écrire une nouvelle de 100 pages, sachant que je n’écris pas tous les soirs. Tout est une question d’entrainement, plus on écrit, plus on écrit vite. Cela dit, mes histoires requièrent peu de recherches historiques ou autres, donc cela peut aller très vite.

 

 

 

JM : - Tous tes romans sont des “feel-good”. Pourquoi ce choix ?

 

Sonia : Parce que c’est ce que j’aime lire le plus, tout simplement. J’ai envie que les lecteurs passent un bon moment, tout en se posant des questions : « Et moi, qu’est-ce que je ferais à sa place ? »

Je m’amuse beaucoup quand j’écris et j’espère sincèrement que les lecteurs aiment me lire, qu’ils referment le livre avec le sourire. Mon histoire ne leur laissera sans doute pas un souvenir impérissable mais pendant un laps de temps, ils se seront divertis et peut-être qu’ils se seront fixés un nouvel objectif pour rendre leur vie meilleure.

 

 

JM :- Envisages-tu d'écrire dans un autre genre ?

 

Sonia : Peut-être… mais en suis-je réellement capable ? Je veux me faire plaisir avant tout. Si j’écris en me faisant plaisir alors je pense que le lecteur le ressentira en me lisant. Si j’écris un polar, il y a fort à parier que mon inspectrice sera une inspectrice gadget qui fera rire… Bref, l’humour et l’autodérision prennent une place importante dans mes écrits. On verra…

 

 

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement  et où ?

 

Sonia : Oui, demain au CULTURA de BELLE EPINE à Thiais, à partir de 10h jusqu’à 18h. D’ailleurs, venez tous, on va s’éclater avec mes lunettes cœur ! Tous mes bébés seront là ! (Enfin presque, tous sauf Un anniversaire au poil dont la version papier est en rupture de stock – la version poche sortira en août prochain).

Ensuite, je vous retrouverai le 21 septembre au salon du livre organisé par Auchan Boissénart (77), puis le 23 novembre à la médiathèque d’Issy-les-Moulineaux (92), puis au Festival du Livre romantique qui aura lieu à Dunkerque le 30 novembre et 1er décembre 2019.

 

 

JM : - A qui confies-tu tes manuscrits en première lecture (membre de ta famille, bêta lecteur) ? Qui réalise les couvertures de tes livres ?

 

Sonia : Elles sont quatre. Chaque soir, je leur envoie ce que j’ai écrit et le lendemain, en rallumant mon téléphone, je suis certaine de trouver le petit message d’encouragement. Il y a Corinne, une amie avec qui je partage mes footing dominicaux, Aurélie, une lectrice récente, Isabelle, une amie working girl et Elisa, ma meilleure amie depuis le lycée.

Je réalise moi-même mes couvertures sauf pour la trilogie. Les dessins avaient été faits par Yolande, une prof de dessins qui a croisé ma route et la version moderne par l’auteur Amélie Antoine. Eh oui… elle est bourrée de talents ! Sinon, toutes les autres ont été réalisées par mes soins (et l’outil CANVA pour ceux que cela intéresse).

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes ouvrages ?

 

Sonia : Grâce à l’autoédition via la plateforme KDP d’AMAZON. Un vœu pas comme les autres (devenu ensuite Un anniversaire au poil) a été repéré par CITY Editions alors qu’il était N°1 du TOP 100. Mon roman 7 sera publié par Le Cherche-Midi comme tous les suivants, j’espère. Une nouvelle aventure via l’édition traditionnelle.

 

 

JM : - Quels sont les auteurs qui t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Sonia : Gilles Legardinier ! L’unique !

 

 

 

 

JM : Lis-tu ? Quel genre ?

 

 

Sonia : Je lis beaucoup, tous les soirs, après ma phase d’écriture. C’est indispensable pour me permettre de m’endormir. En ce moment je lis « Il est grand temps de rallumer les étoiles » de Virginie Grimaldi. Son nouveau roman vient de sortir et j’avais un peu de retard. En général, je lis des feel-good mais comme je lis beaucoup d’auteurs autoédités, je fais de jolies découvertes dans d’autres styles. Dernièrement, j’ai lu Théo Lemattre, Loly PK, Lily B. Francis, Ninon Amay… Ma PAL est immense !

 

 

 

JM : En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Sonia : J’aime bouger, danser, rire, faire des puzzles, ça me détend. J’adore le volley ball mais j’ai les épaules en vrac. J’aime courir, uniquement parce que je le fait avec une amie et qu’on papote pendant nos séances. Je n’ai pas de passions à proprement parler, j’aime juste profiter de la vie…

 

 

JM : - Quel est ton proverbe préféré ?

 

Sonia : « Exister est un fait, vivre est un art. »

 

 

JM : - Quel est ton endroit favori (chez toi, une région, un pays) ?

 

Sonia : J’adore l’Italie, le pays de mes origines. Rome, particulièrement. J’aime la montagne, elles m’apaisent, j’aime le silence avec le chant des oiseaux… Je suis facilement bien partout, pourvu qu’il y ait de la lumière naturelle…

 

 

JM : - Quel est ton péché mignon ?

 

Sonia : La gourmandise. J’adore manger !

 

 

JM : - Quel est ton film culte et quel genre de musique écoutes-tu ?

 

Sonia : J’aime les comédies romantiques en général, les films de filles du style GHOST, Pretty woman, Dirty Dancing, Coup de foudre à Notting Hill, Bridget Jones, Titanic… Un film plus dramatique a pourtant marqué mon adolescence : Le cercle des poètes disparus.

Concernant la musique, j’étais fan de Jean-Jacques Goldman étant jeune. Aujourd’hui, j’écoute de tout sauf du Hard rock et du RAP…

 

 

JM : - Si tu devais partir sur une île déserte quel objet, indispensable à tes yeux, emporterais-tu ?

 

Sonia : Bonne question ! Je ne sais pas… Un stylo ? mais sans feuille, je n’irai pas bien loin ! Une brosse à dent ? mais sans dentifrice… Bref c’est sans fin, pourvu que je n’ai jamais à faire ce choix !

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Sonia : Juste MERCI.

 

 

JM : - Merci Sonia DAGOTOR pour ce très agréable moment passé en ta compagnie, ta disponibilité et ta gentillesse.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Sonia qui vous répondra avec plaisir, en direct ou plus tard, selon ses disponibilités.

 

 

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ANNONCE INTERVIEW AUTEUR SONIA DAGOTOR VENDREDI 17 MAI A 17 H SUR MON GROUPE FB : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

 

 

Ce Lundi 13 mai 2019 j'ai réalisé ma 54ème interview avec un auteur du groupe qui a accepté de se soumettre à mes questions.

 

Je vous donne donc rendez-vous le vendredi 17 mai à 17 H 00 pour suivre l'entretien que mon amie modératrice Nathalie BRUNAL réalisera en direct  avec Sonia DAGOTOR. A l'issue, Sonia répondra à vos questions. En effet, étant trop fatiguée, j'ai confié le déroulement de cette interview à mon amie modératrice Nathalie Brunal que je remercie d'avoir accepté de me remplacer.. Un grand MERCI ma Nathalie.

 

Cette interview sera la dernière du mois de mai et il n'y en aura pas en juin.

 

 

A bientôt.

 

 

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Bonsoir je partage l'interview réalisée ce soir sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEUR

Aurélie DEPRAZ

Lundi 13 mai 2019 à 18 h

différé

 

JM : - Bonsoir à tous,

 

  • J'ai lu « Pour l'amour d'une Sasunnach » « Indomptable Aquitaine », et tout récemment « L'Amour, la mer, le fer et le sang » romans d'Aurélie DEPRAZ qui a gentiment accepté de répondre récemment à mes questions.

 

  • Je partage avec vous cet entretien à l'issue duquel Aurélie DEPRAZ vous répondra en direct.

 

 

 

JM : - Bonsoir Aurélie

 

  • Comment allez-vous ? Etes-vous prête à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Aurélie : Bonsoir Joëlle  Oui, avec plaisir !

 

 

JM : - Pouvez-vous, tout d'abord, vous présenter afin que nos amis puissent mieux vous connaître ?

 

Aurélie : Alors, j’ai 31 ans, j’habite Bordeaux depuis 12 ans, et je jongle entre de nombreuses activités touristiques, pédagogiques, littéraires et linguistiques en freelance depuis 10 ans maintenant. Et, depuis l’automne 2017, j’ai ajouté l’écriture romanesque à la longue liste de mes passions et activités (qui regroupaient ces dernières années surtout l’événementiel œnologique, l’aide à la rédaction-orthographe pour adultes et la préparation de lycéens aux épreuves du bac de français, philo, anglais et espagnol). Ma nouvelle activité d’« auteure » (recherches, écriture, autoédition et promotion comprises) prend maintenant bien 95% de mon temps… Une grande transition est en marche !^^^

 

 

 

 

JM : - Que représente pour vous l'écriture ?

 

Aurélie : Depuis toujours, un mode de fonctionnement. Depuis un an et demi, une passion, je dirais même une vocation (enfin découverte !). En effet, j’écris depuis toujours, au sens où j’ai toujours eu tendance à noircir cahiers, pages, classeurs et carnets en tous genres depuis le primaire (poèmes, journaux intimes, contes, ébauche de deux romans à l’adolescence, synthèses, prises de note, conceptions de cours, réflexions, pensées…) mais mon envie et l’idée d’écrire des romances historiques date, pour sa part, d’un brusque coup de foudre doublé d’un déclic à l’été 2017, en lisant, justement, mes premières romances historiques (écossaises !)

 

En fait, écrire est pour moi une seconde (ou première ?) nature : j’écris tout le temps. Je voyage ? J’ai un stylo à la main, je prends des notes. Je fais une visite guidée ? idem. J’assiste à une conférence ? Idem encore. Une idée me traverse l’esprit en pleine nuit ? J’ai un carnet sur ma table de chevet, dispo en direct. Mon appart, bourré de livres, de classeurs, de manuels, de synthèses, de dossiers, ressemble à un centre d’archives municipal. Je ne sais pas même apprendre sans écrire, retranscrire, synthétiser, analyser, compiler, remanier…

Mais l’écriture de romans, même si j’en avais commencé (puis abandonné) deux à l’adolescence… ÇA, c’est récent. 18 mois d’ancienneté seulement !

JM : - Pouvez-vous nous parler de vos romans ?

 

Aurélie : avec plaisir !

 

Alors, pour l’instant, les 3 romans que j’ai publiés sont des romances historiques :

 

  • « Pour l’amour d’une Sasunnach » (mon 1er titre, paru en juin 2018) est une belle histoire d’amour au cœur des Highlands du XIVe s., au lendemain des guerres d’indépendance ! (adeptes d' "Outlander" ou de "Braveheart", ceci est pour vous !^^)

  • « L'amour, la mer, le fer et le sang » (paru en octobre 2018) est l’histoire d’un amour improbable entre une Anglo-Saxonne et un envahisseur danois au temps des grandes épopées vikings (et notamment du Danelaw, royaume viking en Angleterre !)

  • « Indomptable Aquitaine », enfin, paru en mars 2019, met en scène, un peu à la manière du Jeu de l’Amour et du Hasard, de Marivaux, un jeu entre désir, honneur, passion, amour et rancœur, mais, cette fois, chez nous, en France, au temps des ducs d'Aquitaine et des comtes de Champagne...

3 romans médiévaux ancrés dans des contextes historiques réels et authentiques et mêlant avec plaisir fiction et réalité... Et pour les fans de précisions historiques, de cartes géographiques, de bonus, de coulisses et de distinctions fiction/réalité, sachez que, pour chacun de mes romans, vous pouvez retrouver 4 articles sur mon blog (dans les rubriques « Ms Univers et Personnages » et « L’Histoire - la grande ! » vous détaillant les dessous des cartes, les réalités historiques du contexte exploité, les choix des noms et prénoms des protagonistes etc ! :)

 

JM : - Avez-vous d'autres projets d'écriture et souhaitez-vous nous en parler ?

 

Aurélie : Oh, oui, j’en ai de très nombreux ! A vrai dire, j’ai au moins une vingtaine de scénarios qui me trottent dans la tête !

 

Car entre mes propres projets/idées et toutes les demandes récoltées depuis la sortie de Pour l’amour d’une Sasunnach à mon « Bureau des Réclamations », il y a de quoi faire !

To

ut d’abord, sachez que mon numéro 4 et mon numéro 5 sont écrits : nous repartons en Ecosse pour le 4e, mais dans les Orcades, les Shetland et le Caithness (extrême-nord de l’Ecosse) ; et nous migrerons en Norvège pour le numéro 5 ! Deux nouvelles romances historiques, donc, écossaise pour la première et viking (évidemment) pour la seconde. Publications prévues pour le printemps et l’automne 2019.

Mais, cela étant dit, voici tout ce que je rêve (et projette !) aussi d’écrire dans les années à venir… pas forcément dans l’ordre !

Tout d’abord, ce qui m’est « réclamé » par mes lectrices depuis la parution de mes deux premiers romans, Pour l’amour d’une Sasunnach et de L’amour, la mer, le fer et le sang. Me sont instamment réclamés, depuis le 6 juin 2018 (date de sortie du 1er) :

  • La suite de l’histoire d’Ian & Alannah (ce qu’à l’origine, je n’avais pas dans l’idée d’écrire… réclamation de mes lecteurs ^^)

  • Les deux autres volets d’une trilogie (que je n’avais pas non plus en tête, à l’origine, d’écrire) narrant les histoires et projets de mariages arrangés des deux autres seigneurs écossais mentionnés au début de Pour l’amour d’une Sasunnach et de leurs promises anglaises.

  • L’histoire de Leif, le frère de Sven, (héros de L’amour, la mer, le fer et le sang)

Je l’avoue, on m’a également demandé un préquel sur Ian et son frère jumeau Finn, ainsi que l’histoire d’Askulf, le neveu de Sven, de Siggy, sa mère, et d’Eirik, grand ami de Sven... Mais ces projets m’inspirent (pour l’instant) moins et j’ai déjà tellement à faire !

Car outre ces requêtes, qui, je dois le dire, me tentent beaucoup et commencent déjà à faire émerger des idées d’intrigues, voici les envies que je cultive depuis déjà des mois : sans donner trop de détails, sachez que j’ai des idées de scénarios pour :

  • 2 autres romances vikings (outre les idées de lecteurs susmentionnées et gravitant autour de l’univers de L’amour, la mer, le fer et le sang) : l’une mettant en scène un Suédois en pays slave (je compte l’écrire en avril), et l’autre… des Vikings du Groenland… et leurs premiers contacts avec… devinez qui ?  Ouep ! ça sent le Pocahontas avant l’heure !^^

  • La suite de mon roman numéro 4 (celui dans les Orcades/Shetland/nord de l’Ecosse), car l’un des personnages secondaires de ce fameux numéro 4 me plaît beaucoup… et que je compte bien lui consacrer un tome 2, pour lui tout seul !^^

  • Une autre romance française médiévale (qui se déroulerait en Aquitaine à la fin de la Guerre de Cent Ans)

  • 2 à 4 romances durant la 2e Guerre Mondiale (ah oui, on change d’air !) en France

  • 4 romances au moins qui se dérouleraient au XIXe (Angleterre, France & Australie)

  • 2 comédies romantiques (contemporaines) en France

  • 2 romances contemporaines (plutôt USA)

  • 1 autre projet (secret !) qui ne serait ni une romance, ni historique !^^

Ajoutons à cela le fait que l’écriture de chaque roman me donne l’idée et l’envie d’environ 2 ou 3 scénarios nouveaux… et vous comprendrez que, d’une part, je suis loin de m’ennuyer, et de 2, vous êtes loin d’être débarrassés de moi !

Je commence à avoir aussi des envies d’écrire des petits fascicules historiques sur certaines thématiques qui m’intéressent, par exemple l’esclavage & Bordeaux, l’Histoire du vin à Bordeaux… – vous l’aurez compris, j’habite Bordeaux !^^ Et des petits fascicules autres, sur l’éco-citoyenneté, un sujet qui me tient beaucoup à cœur…

Voilà, vous savez tout !

SEUL BÉMOL dans cette affaire : le TEMPS ! Qu’il me faut, non pas pour écrire, mais pour publier chaque roman ! (le travail éditorial et promotionnel me prenant bien plus de temps que le travail rédactionnel – à mon grand désespoir, croyez-moi !!!^^^)

JM : - Comment procédez-vous pour créer les protagonistes de vos ouvrages et connaissez-vous, lorsque vous commencez à écrire, la fin de l'histoire ou est-ce que vous improvisez au fil des mots ?

 

Aurélie : Un peu des deux ; je prépare un peu l’intrigue et les personnages, mais sans leur faire de fiche attitrée comme le font certains auteurs par exemple. Ce que je prépare énormément, en revanche, et pendant plusieurs semaines, c’est le contexte/cadre historique, géographique… Je me documente énormément sur les us & coutumes, l’économie, les vêtements, les aspects sociétaux, culturels etc. Beaucoup d’éléments de mes intrigues émergent d’ailleurs à l’occasion de ces recherches, je prends des notes, accumule les idées. Par contre, si je connais les grandes lignes de mes péripéties et la fin de mon roman, une grande part est laissée à l’improvisation et beaucoup d’idées, de dialogues, de rebondissements… peuvent émerger « au fil de la plume » 

 

JM : - Si ma mémoire est bonne, tous vos romans sont des « romances historiques ». Pourquoi ce choix ?

 

Aurélie : Parce que le déclic, je l’ai eu en lisant de la romance historique… et que c’est un genre qui me correspond à 100% : Histoire, cultures, civilisations, patrimoine, amour, romantisme, érotisme, aventure, Moyen-Age… tout ce que j’aime !

 

J’ai tant d’amour pour l’Histoire (depuis toujours) que j’ai encore une bonne vingtaine de scénarios de romances historiques sur le gril… Mais il se trouve que j’ai aussi en tête plusieurs autres envies, comme mentionné en partie ci-dessus :

  • Un roman de « littérature générale » sur une autre forme d’amour que la passion homme/femme (je n’en dis pas plus, petit projet secret à laisser mûrir !)

  • Une romance contemporaine au cœur de l’Amérique profonde d’aujourd’hui (voire 2)

  • Des comédies romantiques, de la chick lit

  • Et des fascicules plus pédagogiques sur des thématiques qui m’intéressent tout particulièrement (l’Histoire de la région, du vin, de l’esclavage, des ouvrages sur l’éco-citoyenneté, sur la consomm’action…)

  • Et d’ici la fin de la publication de ces quelque 25 volumes, je ne doute pas que de très nombreuses autres envies et idées auront émergé !

 

JM : -Avez-vous des séances de dédicaces prévues prochainement  ?

 

Aurélie : Non, je ne me suis pas encore lancée dans tout ce qui est dédicaces, démarchage de librairies et salons. Un must, pourtant ! Mais il est vrai que depuis un an, j’ai favorisé mon lancement sur Amazon et les réseaux sociaux. L’édition indépendante, c’est tellement de travail ! (eh oui, j’ai choisi de m'autoéditer : c’est extrêmement gratifiant, mais aussi très, très prenant !) Donc, la diversification de mes canaux de distribution... c'est au programme pour 2019-2020 ! Ceci dit, j’organise de temps en temps des apéros-rencontres-dédicaces chez moi, en mode convivialité/auberge espagnole, à chaque événement important : Noël, parution d’un nouveau titre, fête des mères… Et je me suis inscrite au festival des « Fabuleux grimoires », pendant livresque des Médiévales de Bourg (en Gironde)… une première ! Nous verrons ce que cela donne 

JM : - Quand écrivez-vous (la nuit, le jour) pendant combien d'heures ?

En combien de temps écrivez-vous un roman ?

 

Aurélie : Si l’on exclut les recherches (qui me prennent plusieurs semaines, de façon un peu étalée, en amont), pour l’instant, j’ai écrit chacun de mes premiers romans d’une traite, en 7 à 12 jours : quand je décide que c’est le moment, je me lance, tout le reste passe au second plan, et j’ai même envie de dire que, de la première majuscule au dernier point, plus rien d’autre n’existe ! J’écris non-stop (je dors un peu, je vous rassure !^^) pendant une grosse semaine ; une sorte de transe qui me porte, du réveil au coucher, pendant 12, 15h d’affilée, qui me réveille la nuit, qui me force à me lever et à reprendre frénétiquement la rédaction, des jours et des jours d’affilée… Et c’est un rythme qui me convient parfaitement ! Je laisse monter l’envie, le scénario, la pression, les idées pendant des semaines et, quand c’est vraiment un besoin impérieux, je m’y consacre à 100% et je délaisse tout le reste pour rester dans le « flow » le temps que l’histoire soit intégralement écrite. Je m’engouffre dans la brèche de l’inspiration et je fais tout pour ne pas avoir à en sortir avant le point final ! En fait, je fonctionne un peu comme une cocotte-minute !:)

 

 

JM : - A qui confiez-vous vos manuscrits (membre de votre famille, bêta-lecteur) ?

 

Aurélie : 3 bêta-lecteurs et 4 relecteurs-correcteurs. J’ai la très grande chance d’avoir dans mon entourage (famille et proches) des gens lettrés, voire qualifiés pour la correction professionnelle !:)

 

 

JM : - Comment avez-vous procédé pour faire publier vos ouvrages ?

 

Aurélie : Auto-édition  Beaucoup de boulot, mais quelle autonomie, quelle liberté, quel plaisir du point de vue créatif !

 

 

JM : - Que ressentez-vous lorsque vous écrivez le mot FIN ?

 

Aurélie: Immense soulagement. Immense satisfaction. Excitation. Bonheur absolu. Je suis comblée.

 

 

JM : - Quels sont les bons et les mauvais côtés du métier d'auteure ?

 

Aurélie : Je dirais, les bons et les mauvais côtés du métier d’auteur autoédité. Car, en ce qui concerne le seul métier d’auteur… je dirais… rien ! (tant qu’on n’a pas affaire à un éditeur !) Mais du côté de l’auteur indépendant, eh bien, tout le boulot qu’il faut abattre à côté ! Le prix à payer pour sa liberté de création et pouvoir se passer d’un éditeur : tout l’aspect administratif, fiscal, technique (édition, maquettes, mise en page…) et une partie du travail WEB (j’ai horreur de tout ce qui est informatique, technologique… un sacré handicap !)…

 

 

 

 

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont vos passions ?

 

Aurélie : La photographie, la psychologie, le développement personnel, le développement durable (l’écologie, l’éco-citoyenneté, la consomm’action, la tendance zéro déchet, la tendance minimaliste…), l’Histoire en général, l’anthropologie (peuples & civilisations…), la Préhistoire… Autrefois, aussi, les danses de couple, même si c’est une passion que j’ai mise de côté depuis quelques années. Ah, oui ! Et les langues. Ça ne prend plus autant de place dans ma vie aujourd’hui qu’autrefois, mais l’anglais, l’espagnol, l’italien, le russe… Ça m’a bien occupée, jadis ! J’adore m’exprimer (et communiquer) dans les langues étrangères. Bon, le russe, j’ai tout oublié, mais bon…

 

JM : - Quelle est votre musique préférée et écrivez-vous en musique ?

 

Aurélie : je suis très infidèle en matière de musique, mes goûts changent tout le temps ! Et j’en écoute très souvent… mais jamais quand j’écris ou lis ! Silence absolu 

 

 

JM : - Quel film avez-vous vu plusieurs fois ?

 

Aurélie : Il y en a énormément ! A l’adolescence, quand j’avais un coup de cœur, je regardais ledit film en boucle ! Parmi les titres en question, beaucoup de films historiques (guerre, amour…) : Stalingrad, Le Patriote, Pearl Harbour… On était aussi très « comédies », dans ma famille. Aujourd’hui, j’ai plus de mal à regarder plusieurs fois un film (ou alors, il faut vraiment espacer les visionnages de plusieurs années), mais éventuellement, une série que j’ai adorée comme Prison Break, ou une excellente comédie française (ou autre), c’est toujours avec plaisir !

 

JM : - Quel livre auriez-vous aimé écrire ?

 

Aurélie : les livres pour lesquels, depuis un an, j’ai vraiment eu un coup de cœur, et pour lesquels j’ai dit à mon conjoint, presque dépitée « Ah, purée, il me plaît et me correspond tellement, celui-là, j’aurais pu l’écrire » ! Des romances historiques, dans chaque cas (mais c’est aussi ce que je lis le plus, en ce moment !)

 

 

JM : - Si vous deviez partir sur une île déserte quel objet, indispensable à vos yeux, emporteriez-vous ?

 

Aurélie : Pas un objet, mais un homme ! Genre Robinson Crusoé ! 

 

 

JM : - Pouvez-vous nous donner une citation qui vous inspire ?

 

Aurélie : « Montez la première marche avec foi. Nul besoin de voir tout l’escalier, montez simplement la première marche. » Martin Luther King

 

 

 

 

JM : - Lisez-vous ? Quel genre ?

 

Aurélie : Beaucoup de romances historiques depuis bientôt deux ans, bien sûr, mais aussi des romances-polars, des romans policiers… Et je vais avoir besoin de me remettre aux grands classiques du XIXe bientôt…  Sinon, je lis énormément de livres de développement personnel, de psycho, sur l’éco-citoyenneté et le Moyen-Age.

 

 

JM : - Si vous étiez : une fleur, une couleur, un animal : vous seriez ?

 

Aurélie :

 

* un couleur J’aime beaucoup de couleurs… Surtout les couleurs vives et les tons pastel.

* une fleur : j’aime l’odeur de la rose, mais j’adore l’aspect des lys et des fleurs de palétuvier.

* un animal : une louve, probablement, à la fois sociable et solitaire, fidèle, farouche et protectrice ! 

 

JM : - Avez-vous quelque chose à ajouter ?

 

Aurélie : Non, je crois que votre questionnaire était déjà très complet !:)

 

 

JM : - Merci Aurélie pour cet agréable moment passé en votre compagnie.

 

 

Aurélie : Merci à vous : 

 

 

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Aurélie qui se fera un plaisir de vous répondre en direct ou plus tard si vous n'êtes pas présents ce soir.

 

 

 

www.aureliedepraz.com

https://www.facebook.com/aurelie.depraz.auteur/

 

 

 

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ANNONCE INTERVIEW AUTEUR AURELIE DEPRAZ LUNDI 13 MAI A 18 H SUR MON GROUPE FB : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

Ce vendredi 10 mai 2019 j'ai réalisé ma 53ème interview 🎤💻avec un auteur du groupe 💁‍♂️ qui a accepté de se soumettre à mes questions.

Je vous donne donc rendez-vous le lundi 13 mai à 18 H 00 pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Aurélie Depraz🙋‍♀️ A l'issue, Aurélie Depraz répondra en direct à vos questions. Toutefois, étant trop fatiguée, j'ai confié le déroulement de cette interview à mon amie modératrice Nathalie Brunal que je remercie d'avoir accepté de me remplacer.. Un grand MERCI ma Nathalie Brunal😍

A bientôt.

— avec Aurélie Depraz.

 

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Bonsoir je partage l'interview que j'ai réalisée ce soir avec Romane ROSE sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEUR

Romane ROSE
Vendredi 10 mai 2019 à 18 h

( différé )

 

JM : - Bonsoir à tous

 

— Je partage avec vous l'interview que j'ai réalisée récemment avec Romane ROSE qui a gentiment accepté de se soumettre à mes questions.

 

— A l'issue de cette publication, vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions à Romane qui y répondra en direct ou en différé selon ses disponibilités.

 

 

 

JM : - Bonsoir Romane

 

Comment vas-tu ? Es-tu prête à « passer sur mon gril » ?

 

Romane : Bonsoir Joëlle, je vais bien, même si savoir que je vais finir grillée m’effraie un peu.

 

 

JM : - Tout d'abord, question basique, mais incontournable : qui es-tu ? Que faisais-tu avant de te lancer dans l'écriture ?

 

Romane : Je suis romancière et je fais toujours ce que je faisais avant de commencer à écrire. Je porte plusieurs casquettes puisque je combine deux métiers très éloignés l’un de l’autre, agricultrice d’une part et formatrice d’autre part, bien qu’à y regarder de plus près, cela se ressemble beaucoup finalement .

 

JM : - En quelques mots, peux-tu nous présenter tes six romans ?

 

Romane : Avec plaisir Joëlle. Comme dit plus haut, j’écris de la romance, à l’eau de rose principalement, puisque les histoires finissent toujours bien, je déteste les fins malheureuses et me faire pleurer moi-même m’incommode.

En réalité, je n’ai commis officiellement que cinq romances publiées et quelques autres qui traînent sur un site de partage gratuit.

Commençons le déballage :

« Pour faire fondre son cœur » est une romance contemporaine abordant le poids de la famille puritaine dans la société américaine et les conséquences d’une trop grande « obéissance » à l’autorité paternelle d’une jeune femme en quête de son identité.

« Incompatibles, mais… » que l’on trouve aussi sous le nom « Un peu, beaucoup, à la folie » en publication papier ( d’où le faux sixième ) est une comédie romantique. Une jeune femme d’un milieu très aisée décide de changer de vie sans y être préparée, ce qui lui vaut quelques déboires et rires pour les lecteurs, du moins je l’espère.

« Défie-moi » est une romance érotique, menée à la sauce enquête, puisque Chloé, jeune assistante d’un célèbre professeur de littérature d’université, perd son cahier rouge où elle consigne ses fantasmes à l’égard d’un camarade, Max. Le « voleur » la défie de vivre ses fantasmes et… À vous de deviner la suite .

« Obsessions », mon petit chouchou, traite de l’obsession vécue au jour le jour par deux personnes un rien déboussolées. Charlotte est atteinte de TOC et parle à son chat qui, comble de l’absurde, lui répond, et de Sean, un obsédé des coups d’un soir. Rien ne les destinait à se rencontrer, mais une affaire policière va les rapprocher ainsi qu’un télescope.

« Féerie irlandaise », que tu as eu l’occasion de lire Joëlle, est une comédie romantique de Noël, optimiste et un peu délirante. Abby et Ayden n’ont pas grand-chose en commun et se révèlent l’un comme l’autre manipulateur afin d’atteindre leurs buts respectifs très éloignés voire opposés. Le tout ce passe à Noël en Irlande et qui dit Irlande dit lutins, magie et féerie.

 

 

 

 

JM : - Pourquoi écris-tu des romances ?

 

Romane : Par goût du romantisme et parce que l’exercice se révèle relativement aisé. Un thriller ou un roman policier demande de la rigueur et un esprit d’analyse que je n’ai pas. J’aime aussi le côté optimiste de la romance et savoir que l’amour triomphera toujours me met de bonne humeur.

 

JM : - As-tu des idées concernant un prochain livre ? Quels thèmes te tiennent à cœur et d'où part l'idée d'un roman ?

 

Romane : Le prochain livre est déjà dans les tuyaux depuis un bon moment et a déjà vécu une petite vie sur un site de partage. C’est une histoire de cow-boy, ou presque .

Tous les thèmes me tiennent à cœur et c’est toujours un problème de ne pas déraper et m’en tenir à une certaine ligne directrice ( où ça, la ligne directrice ? murmure la part raisonnable de mon cerveau ). Quant aux idées, un mot, une conversation, un fait divers, une émission télé ou radio suffisent à me lancer dans des aventures scribouillardes.

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour publier tes livres ? Si j'ai bien compris « Défie-moi » a été publié chez France Loisirs, quatre autres de tes livres, chez Harlequin et le dernier en auto-édition ?

 

Romane : Presque lol.

J’ai d’abord été publié chez Harlequin, qui, à mon grand étonnement, a retenu « Pour faire fondre son cœur », « Incompatibles, mais.. » et « Défie-moi », le tout en moins d’un an. Ce fut un choc et une aventure très intéressante à vivre. « Obsessions » ayant été refusé pour des questions de lignes éditoriales, sous l’impulsion d’une amie auteur, je me suis lancé dans l’auto-édition.

Et j’avoue que j’adore. Je décide de tout ( mal parfois, mais que voulez-vous, je fais ça aussi pour m’amuser ), je m’occupe aussi de la promotion ( j’avoue que je déteste ça, je ne sais pas me vendre et je manque de temps pour faire les choses comme il se doit ), et je communique avec les lecteurs en direct, et c’est ce qui est proprement génial dans ce système.

Pour France-Loisirs, Harlequin a vendu mes droits, tout simplement.

 

JM : - Écrire est-ce pour toi une passion ou un métier ?

 

Romane : Cela est un métier pour ceux qui s’y attellent sérieusement, avec méthode et rigueur. Je manque de tout ça et je préfère écrire par passion, sans avoir à me creuser le cerveau pour trouver une nouvelle idée. Le fait d’écrire et de publier en dilettante permet de moins se focaliser sur « ce qui doit se faire, se dire ou s’écrire » et laisse libre cours à l’imagination.

 

JM : - Quand écris-tu ( la nuit, le jour ) et pendant combien d'heures ?

 

Romane : À une époque, j’écrivais énormément, jusqu’à huit heures par jour si je le pouvais, le nez collé à mon ordi à la moindre seconde de libre. Maintenant, j’écris beaucoup moins et je profite de mes trajets en train, de mes soirées, de quelques moments de libre pour écrire.

 

JM : Est-ce que parmi les protagonistes de tes romans certains te ressemblent ?

 

Romane : Tous ! Ils ont tous un peu de moi à leur manière. Ou je leur attribue ce que j’aimerais être parfois en fonction des circonstances lol.

 

JM : - Dans ta prime enfance avais-tu déjà envie de devenir écrivain ?

 

Romane : Oh oui ! À huit ans, je plagiais Mickey dans un remake de Oui-Oui. J’ai toujours adoré les mots, mais mon côté terre à terre ne m’a jamais incité à en faire un métier ou même à me diriger vers ce secteur d’activité.

 

JM : - Quels sont les auteurs qui t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Romane : Tous, je crois. J’aime les auteurs pour la diversité qu’ils offrent, pour les mondes qu’ils créent et pour tous les personnages fabuleux qu’ils font vivre. Je suis bon public et beaucoup de livres m’ont emportée avec eux. Je dirais que ce sont les livres eux-mêmes qui m’ont donné l’envie d’écrire, plus que les auteurs.

 

 

 

 

JM : - Quel livre emporterais-tu sur une île déserte ?

 

Romane : Aucun ! J’écrirai plus facilement sur le sable mes propres histoires lol. Je n’ai pas de livre fétiche en soi. Peut-être ne l’ai-je pas encore rencontré ?

 

 

JM : - Quand tu étais petite, quels livres ont marqué ton enfance puis ton adolescence ?

 

Romane : J’ai commencé avec Oui-Oui, puis le club des cinq, les fantomettes et ensuite, j’ai découvert la romance à cause de mon grand-père. Il adorait le genre et possédait une collection incroyable de romances en édition de luxe. La première romance que j’ai lue était un Delly ! Ensuite est venu le temps des policiers et des thrillers, même si je reste très attachée à la romance, de celle qui raconte une belle histoire.

 

JM : - Quel est ton proverbe préféré ?

 

Romane : Pierre qui roule n’amasse pas mousse. Je ne sais pas pourquoi, mais c’est une phrase que je dis parfois et souvent hors contexte.

 

JM – Peux-tu nous citer une de tes qualités et un de tes défauts ?

 

Romane : Qualité ? Je réfléchis… Défauts ? Tous !

 

JM : - Es-tu thé, café ? Quel est ton péché mignon ?

 

Romane : Café, indiscutablement, même si j’apprécie les très bons thés verts. Mon péché mignon : le chocolat noir en canard dans le café : D

 

JM : - Si tu étais une couleur, un animal, une fleur tu serais ?

 

Romane :

Une couleur : le jaune. Depuis gamine, j’adore le jaune sans doute parce que c’est la couleur du soleil.

Un animal : Un chaval lol. Un mélange entre l’indépendance hautaine du chat et l’empathie extraordinaire du cheval.

Une fleur : un œillet, pour son parfum enivrant, ses couleurs chatoyantes.

 

JM : - Quel film as-tu vu plusieurs fois ?

 

Romane : J’avoue : Top Gun reste mon record et bizarrement je ne me lasse pas de le revoir et pas spécialement pour Tom Cruise.

 

JM : - Souhaites-tu ajouter quelque chose ?

 

Romane : Rien de plus, je crois que je me suis assez étalée et que le temps que tout le monde lise ma prose, il sera l’heure de se coucher lol.

 

 

JM : - Merci Romane ROSE pour cet agréable moment passé en ta compagnie.

 

Je te remercie infiniment pour ce coup de projecteur, Joëlle et je remercie tous ceux et celles qui participent sur ton groupe lors de ces interviews magnifiques.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Romane.

 

 

 

Mon blog :

https://romaneroseleblog.wordpress.com

 

Ma page Facebook :

https://www.facebook.com/RomaneRoseauteur/

 

 

 

 

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Voici ma chronique concernant : "L'HYDROMEL HINDOU"

« L'HYDROMEL HINDOU »

ANNA ET ROGER tome 4

Nathalie BRUNAL

Auto-Edition

3 mai 2019

204 pages

 

 

Présentation

 

Vous souvenez-vous d'Anna et Roger, ce jeune couple attachant et déjanté ? Vous aviez fait leur connaissance dans « Une tragique fête des fraises ». Anna, la déesse de la poisse avait entraîné son compagnon dans de folles aventures et le pauvre avait été de surprise en surprise.

 

Malgré leurs péripéties, ils se sont enfin dit « oui » pour le meilleur et surtout le pire dans « Un bouquet sans mariée ».

 

Alors que Roger rêve d'une lune de miel paisible dans les vignobles français, Sandra la meilleure amie d'Anna leur offre en cadeau une destination de rêve. Voilà de quoi réjouir la jeune mariée au grand dam de Roger... Préparez vos valises et embarquez pour l'imprévu et le rire pour un voyage de noces pas comme les autres...

 

L'auteure

 

Nathalie Brunal a 43 ans quand elle se lance le défi fou d'écrire son premier roman. "Dévoreuse" de livres depuis sa plus tendre enfance, elle est passée de l'autre côté du miroir pour à son tour, faire voyager les lecteurs. Lisant de tout depuis qu'elle sait lire avec une préférence pour les romans qui font découvrir de nouveaux horizons, elle a découvert le "feel-good" tout à fait par hasard. Il l'a inspirée pour l'écriture de son premier roman publié en juin 2017. " Une tragique fête des fraises " est drôle, frais et rempli d'humour. Son héroïne Anna est une Bridget Jones à la française. Avec son compagnon Roger, ils vont vivre des aventures rocambolesques. Ce sont des personnages attachants qui pourraient être tout à chacun et qu'il est possible de retrouver dans le tome 2 " Le défilé des glaces ". Le tome 3 " Un bouquet sans mariée " est disponible depuis le 6 mars 2018. Les 3 tomes ont été réunis dans la " Trilogie Anna & Roger ". Un roman d'été parfait pour vous prélasser à la plage et oublier vos soucis a été publié le 4 mai 2018. Vous découvrirez deux nouvelles héroïnes dans "Vacances en terre inconnue", sourire garanti en leur compagnie. N'hésitez pas à vous procurer le petit dernier " Les tribulations d'Hortense " disponible en ebook et broché dès le 19 Octobre 2018. Douceur, humour et amour s'y mêlent pour un agréable moment de lecture. " Quand Cupidon s'en est mêlé... " , une romance feelgood où se mêlent amour, surprises et un soupçon d'humour. Préparez vos valises et embarquez pour le meilleur et le rire avec le petit dernier L'hydromel Hindou, sortie le 3 mai 2019.

 

 

Mon avis

 

Je remercie du fond du cœur, Nathalie BRUNAL de m'avoir donné la chance de lire en avant-première son dernier roman « L'Hydromel Hindou » et de m'avoir confié un rôle, tout nouveau pour moi, celui de « bêta lectrice ».


 

Après avoir dévoré les trois premiers tomes des aventures d'Anna et Roger, je n'ai pu résister à la tentation de commencer au plus vite ce quatrième opus !

Ainsi nous retrouvons avec grand plaisir notre couple de jeunes mariés prêts, après des préparatrifs fort éprouvants, à partir en voyage de noces « organisé » en Thaïlande ; destination exotique et dépaysante à souhait..

 

Nous découvrons donc les aventures qu'ils vont vivre en compagnie d'un groupe de touristes, hauts en couleur, personnages attachants pour certains et pour d'autres, très énervants... Il faut dire que Nathalie BRUNAL a une imagination débordante et qu'elle décrit avec moult détails les traits tant physiques que psychologiques des protagonistes de son roman les rendant ainsi vrais et nous permettant aisément de les imaginer. Anna a un peu muri depuis son mariage mais elle est toujours aussi « poissarde » et un peu chipie et Roger, son époux reste égal à lui même : un garçon charmant, aux petits soins pour sa chérie : l'homme idéal. 

 

Grâce à ses descriptions précises, l'auteure nous fait rêver et voyager dans ce magnifique pays dont nous imaginons la beauté des paysages, la culture, la faune, la flore et les us et coutumes Thaïlandaises. La façon de s'exprimer du guide « KK » m'a bien fait rire !

 

L'écriture est belle, fluide, ponctuée d'humour et comme lors de la lecture des précédents romans de Nathalie, j'ai beaucoup ri et souri en lisant ce roman pétillant, très intéressant, aux dialogues succulents, qui fait passer du rire aux larmes..

 

J'ai vraiment ADORE ce roman « feel-good » bien documenté, que j'ai lu pratiquement d'une traite tant j'avais hâte d'en connaître le dénouement, ô demeurant fort surprenant et que j'ai refermé à regret en me consolant toutefois du fait que je lirai, assurément, très vite la suite des aventures d'Anna et Roger !

 

Je vous recommande vivement cet ouvrage qui fait un bien fou et avec lequel vous passerez, comme moi, un excellent moment de détente et de lecture.

 

A déguster sans hésitation !

 

 

 

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Bonjour aujourd'hui jeudi je vous propose ma chronique concernant : "UN COIN D'AZUR POUR DEUX"

« UN COIN D'AZUR POUR DEUX »

Emma STERNBERG

L'ARCHIPEL

9 mai 2019

368 pages

 

 

Présentation

 

« Un été à Capri ? » Recrute assistante pour travaux

de documentation et de lecture. »

 

Lorsqu'elle tombe sur cette annonce, Isa saute sur l'occasion. Qu'a-t-elle à perdre ? Alex l'a quittée et son nouveau job lui fait amèrement regretter la librairie où elle travaillait.

A son arrivée en Italie, Isa découvre qu'elle a été engagée par la célèbre romancière Mitzi Hauptmann qui, à plus de 70 ans, a besoin d'aide pour rédiger ses mémoires.

 

En écoutant Mitzi lui raconter sa vie dans sa superbe villa surplombant l'azur, la jeune femme comprend bien vite qu'elle est hantée par le regret.


Il y a bien longtemps, elle a laisser filer l'amour de sa vie.

Et s'il n'était pas trop tard ?

 

 

L'auteure

 

Née en 1979, Emma STERNBERG a étudié la communication avant de travailler à la radio. Son premier roman, « Cinq ami (e)s au soleil » (Archipoche 2019) a été traduit dans huit pays et s'est déjà vendu à plus de 150 000 exemplaires.

 

 

Mon avis

 

Je remercie L'ARCHIPEL et en particulier Mylène et Florence de m'avoir permis de lire, en service de presse, « Un Coin d'azur pour deux », roman d'Emma STERNBERG.

 

La couverture estivale et le résumé très alléchant m'ont de suite interpellée et j'ai ressenti l'envie de découvrir la plume de cette auteure qui est alerte et pétillante.

 

Dès les premières pages, je me suis sentie happée par cette histoire drôle et émouvante à la fois. Emma STERNBERG nous présente Isa, jeune berlinoise qui après une séparation douloureuse avec son petit ami du fait qu'elle ne pouvait concevoir un enfant, perd l'emploi qu'elle occupait dans une bibliothèque et qu'elle aimait beaucoup. Elle se sent seule, insatisfaite de son existence lorsqu'elle découvre l'annonce de Mitzi, auteure allemande vivant à Capri, proposant un poste d'assistante pour l'aider à rédiger ses mémoires...


 

Isa trouvera-t-elle un nouveau sens à sa vie ?

 

L'auteure nous transporte en Italie où, aux côtés de notre héroïne, nous découvrons la magnifique île de Capri, la plage, le soleil tous ces ingrédients incitant aux vacances dans ce pays où il fait bon vivre !

 

Emma STERNBERG décrit à merveille les paysages envoûtants de Capri et Anacapri, la jolie villa de Mitzi, le bleu azur de l'eau, les routes en lacets et l'on imagine aisément la beauté de ces lieux.

 

Au fil des mots de l'auteure, on entend le bruit des vagues et l'on sent le parfum du romarin, des multiples fleurs odorantes, des citronniers et des oliviers mais également des plats typiques italiens, tout ceci provocant un grand moment d'évasion.

 

Beaucoup d'émotions sont palpables, faisant passer le lecteur du rire aux larmes et l'on perçoit l'amitié et la complicité entre les deux femmes lorsqu'elles retracent la vie fascinante de Mitzi et son histoire d'amour tragique...

 

L'auteure aborde avec légèreté plusieurs thèmes dont la stérilité, la dyslexie, l'acceptation de soi, l'amour, l'amitié et la vie de famille.

 

Les personnages sont vrais et attachants. J'ai beaucoup aimé Isa et Mitzi mais également Luca, le séduisant policier ainsi que Massimo et Johann..

 

 

J'ai ADORE cette douce romance emplie d'amour et d'espoir, ponctuée d'expressions italiennes bien agréables, très divertissante que j'ai dévorée en deux soirées.

 

Un très bon moment de détente et une lecture agréable qui met du baume au cœur et fait un bien fou !

 

A découvrir sans hésitation.

 

 

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ANNONCE INTERVIEW AUTEUR ROMANE ROSE VENDREDI 10 MAI 18 H SUR MON GROUPE FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

 

 

Ce lundi 6 mai 2019 j'ai réalisé ma 52ème interview avec un auteur du groupe qui a accepté de se soumettre à mes questions.

 

Je vous donne donc rendez-vous le vendredi 10 mai à 18 H 00 pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Romane ROSE. A l'issue, Romane répondra en direct à vos questions.

 

A bientôt.

 

 

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Bonsoir je partage l'interview que j'ai réalisée ce soir avec Rémy JEDYNAK sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEUR

Rémy JEDYNAK

Lundi 6 MAI 2019 à 18 h

différé

 

JM : - Bonsoir à tous,

 

  • J'ai lu récemment « La Forêt des ombres » de notre ami Rémy JEDYNAK que j'ai interviewé et je partage donc avec vous, ce soir, cet entretien.

 

 

JM : - Bonsoir Rémy

 

  • Comment allez-vous ? Êtes-vous prêts à « passer sur le gril » ?

 

Rémy : Oui bien sûr, j’espère bien que vous n’allez pas me dévorer tout cru.

 

 

JM : - Question habituelle mais incontournable : pouvez-vous, tout d'abord, vous présenter afin que nos amis puissent mieux vous connaître ?

 

Rémy : Né à Saint-Etienne dans la Loire, j’ai fait mes études au Lycée du Portail Rouge de cette ville puis à la faculté de droit de Lyon avant de m’installer à Paris pendant 30 ans comme fonctionnaire puis à Lille, Grenoble, Nîmes et Valence au gré de mes mutations et de mes promotions. Je suis désormais Drômois à part entière depuis 20 ans et heureux de l’être. Quelques points d’ancrage qui sont autant de repères pour faire connaissance, parce que ce sont les expériences vécues qui illustrent et façonnent les personnalités.

Travail dans les entreprises pendant les vacances scolaires, premiers contacts avec la vie active et la solidarité salariale.

Expériences d’éducateur auprès d’enfants handicapés ou en rupture de société.

Surveillant d’internat.

Service militaire dans les Ardennes, une expérience riche en relations humaines, un melting-pot de classes, de races, de milieux sociaux où j’ai même pu jouer à l’instituteur au lendemain de la guerre d’Algérie.

Je me suis essayé à la comédie, ce que j’ai adoré, et bien plus modestement au piano où j’ai fait le désespoir de mes professeurs.

Toutes ces traces du passé ont construit mon avenir.

Bien qu’à la retraite, je continue à effectuer quelques vacations en qualité de magistrat avec une ou deux audiences par semaine, ce qui me permet de consacrer davantage de temps à l’écriture.

 

 

 

JM : - Que représente pour vous l'écriture ?

 

Rémy : Un moyen de gagner beaucoup d’argent.

Non, là je plaisante.

Mon rapport à l’écriture est né de la lecture. Il faut se replacer à une époque sans ordinateur, sans internet, sans tablette.

J’avais une sœur de quatre ans mon ainée et je dévorais les bouquins qu’elle achetait et qui s’adressait à un lectorat plus âgé que moi avec les grands auteurs de l’époque : Sartre, Gide, Camus, Steinbeck, Remarque, Hemingway…La liste serait trop longue mais on y trouverait peu d’auteurs de roman policier ou de science-fiction à part peut-être Huxley ou Bradbury.

Par ce biais, j’ai découvert le bonheur d’écrire dès ma scolarité et je crois qu’il ne m’a plus jamais quitté. Ce qui était pour les autres un pensum devint pour moi un plaisir, celui des mots choisis, des phrases expressives, de la transmission de idées, de la communication et de l’évasion.

C’est l’écriture en fait qui s’est imposée à moi. Elle m’a conduit de la poésie, à la rédaction d’articles de presse et de nouvelles et à l’élaboration d’un magazine professionnel dont j’étais le rédacteur en chef.

J’évoque souvent, pour le fun, une anecdote authentique qui répond mieux que je ne saurais le faire. J’étais, je crois, en quatrième.

Mon prof de français :

  • Rémy : 0

  • Rémy : Pourquoi zéro ?

  • Le Prof : faudrait voir à pas me prendre pour un imbécile !c’est copier dans un bouquin chez un vrai écrivain. Cela s’appelle du plagiat. Un gamin de 14 ans ne peut pas écrire aussi bien que ça.

  • Rémy : Mais Monsieur, je vous jure que c’est moi qui l’ai écrit tout seul, je l’ai pas pompé.

  • Le Prof : à d’autres, si en plus tu mens tu aggraves ton cas.

  • Mais Monsieur je suis toujours dans les trois premiers en dissertation !

  • Le Prof : C’est pas une raison pour plagier.

  • Mais Monsieur, chez quel écrivain je l’aurai copié mon texte ?

  • Le Prof : ça n’a pas d’importance mais ça ne peut pas être de toi. On en reste là 0 pointé.

Il faut quand même que je dise que j’ai eu ma bulle mais que, quelque part, j’étais super fier qu’un prof ait pu me comparer à un écrivain, un vrai de vrai. Trop beau !

 

 

JM : - Pouvez-vous nous parler de vos ouvrages et en particulier de votre dernier roman « La Forêt des ombres » ?

 

Rémy : Je vais commencer par ‘Purgare’, une pièce en deux actes, parce qu’elle a une origine bien particulière. On me demande souvent si les affaires jugées par le magistrat influencent l’écrivain. Soyons clair, les dossiers que j’ai traités n’ont jamais inspiré mes romans. Je n’irai pas cependant jusqu’à dire que mon expérience et mon vécu n’ont jamais influencé mes écrits. C’est notamment le cas pour Purgare, une pièce de théâtre qui traite de la maltraitance des enfants et qui est née de mon exaspération devant le trop grand nombre de dossiers de ce type dont j’ai eu à connaître, affaires graves, pleines de souffrances et de détresse, qui plus est chez des enfants parfois très jeunes, fragiles et sans défense. Un traumatisme aux lourdes conséquences physiques et psychologiques, qui ne disparaît jamais et impacte à vie le quotidien.

Un livre n’est pas seulement une lecture. Il peut être aussi un appel au secours destiné à sensibiliser les gens sur la gravité et la fréquence d’un drame et les saloperies de la vie. C’est enfin une incitation forte pour les victimes à ne pas culpabiliser comme c’est trop souvent le cas.

Pourquoi une pièce de théâtre alors qu’elle est moins attractive qu’un roman pour un lecteur ? Parce qu’un personnage irrigue sa souffrance, partage visuellement son désespoir, crie sa douleur. Peut-être aussi que mes quelques années sur scène m’ont donné le goût de ce choix. Sans doute enfin parce qu’elle m’a permis de mettre en scène un procès avec les tics et les artifices de chacun, avocats, procureur, magistrats. Ma principale difficulté a été de traiter un sujet aussi grave avec, parfois, une apparence de légèreté et même un certain humour dans les dialogues pour que le spectateur ne sombre pas dans le pessimisme le plus noir.

Elle est destinée à être jouée sur scène et vécue avec les spectateurs.

Dans un roman, l’imagination est au pouvoir. Tout devient possible et la réalité s’estompe devant les personnages. Pourtant, pour moi, une exigence demeure, celle de la vraisemblance, de la cohérence et de la crédibilité du récit et des personnes. Qu’il s’agisse de livre ou de film, il faut que j’adhère. Sans doute une résultante de mon activité où les affaires traitées en audience ont bien souvent des relents de polar.

En fait, quand on me demande ma recette pour écrire, je réponds, et c’est vrai, que ma méthode se caractérise par n’en avoir aucune. Jamais je n’ai rédigé un synopsis détaillé, jamais je n’ai conçu la fin d’un roman avant d’en avoir écrit la trame. Je ne sais pas comment un livre que je commence va se terminer. Le canevas et l’épilogue se dessinent en fonction de mes personnages, de leur caractère, leurs qualités et leurs faiblesses, leurs désirs et leurs rancunes. Tous ont une âme, des convictions, des certitudes, des lâchetés et sont ancrés dans la société. Je veux dire par là qu’ils sont profondément vivants et qu’avec une autre personnalité, ils auraient sans doute agi autrement et que le dénouement aurait été différent.

Autre roman, ‘Tentative de deuil et autres réflexions anodines’, en partie autobiographique et qui a trouvé ses origines dans un besoin de livrer quelques-unes de mes réflexions sur notre société actuelle et accessoirement d’évoquer celle des années 1960. Il analyse aussi nos comportements dans un style très particulier, assez virulent et proche de l’oralité. Un livre qui appelle la réactivité. Le lecteur devient un interlocuteur que je tutoie et interpelle. Il m’a plu de mélanger dans un même roman deux mondes habituellement étrangers, l’aspect polar et sociétal, en condamnant les personnages à réfléchir sur leur individualité et leur rapport au monde dans lequel ils survivent. Comme a écrit un lecteur, « un polar mais pas que…un polar qui pense » ou un autre, « Des réflexions pas si anodines que ça ». Une curiosité où apparait un couple de flics disparates où la capitaine, avec ses qualités de femme, et le lieutenant, avec ses défauts d’homme, forment un couple si différent qu’ils en sont parfaitement complémentaires.

La Nuit Assassine’ est née d’une idée : mettre en scène, en France, un crime que le principal suspect ne peut avoir matériellement commis parce qu’il se trouve physiquement à l’étranger. Meurtre parfait ? En exergue, j’ai écrit « Le meurtre parfait n’existe pas, la preuve, on n’en connaît pas ». Tout un mystère qui plane sur l’énigme, mâtinée d’une belle histoire d’amour, qui se termine en drame et où apparaissent nos deux policiers hors normes. À ma connaissance, aucun lecteur n’a encore trouvé la solution de cette énigme avant que l’Inspecteur Rabbit et le Capitaine Michalat ne la découvrent.

Le dernier roman qui vient de paraître aux éditions ROD, qui m’a accueilli avec chaleur et compétence, est ‘La Forêt Des Ombres’. Il a pour origine un fait divers réel qui s’est produit dans un village de Haute-Loire où, bien des années auparavant, j’ai été surveillant d’études et d’internat. Bien entendu, le roman lui-même est de pure fiction. J’ai eu un énorme plaisir à l’écrire en prenant un bain de jouvence rétrospectif dans ce milieu d’adolescents. Il y a aussi un personnage anonyme, obscure et inquiétant que j’adore et qui rode tout au long du roman à la recherche de son accomplissement et dont on ne sait qu’in fine qui il est et quel rôle il a joué. Extrait. « L’angoisse s’installe : accident, enlèvement, viol, assassinat ? Bien sûr, il y a cette gourmette, anonyme et mystérieuse, dont on ne sait à qui elle appartient. Bien sûr, il y a ces affrontements ouverts ou larvés et ce jeune garçon poignardé. Vient le temps des suspects trop nombreux et des victimes pas forcément innocentes. Et puis, il y a cette boule qui va et vient dans ce crâne, invisible et présente, imprévisible et monstrueuse ». Connaissant les lieux et la mentalité des acteurs, élèves ou villageois, la tentation s’est révélées trop forte pour que je résiste au plaisir de m’emparer du sujet avec une multitude de rebondissements et de suspects potentiels qui tiennent, sur un rythme haletant, le lecteur en haleine jusqu’au dénouement. C’est en tout cas ce qu’en ont dit certains chroniqueurs dont je partage l’avis (sourire).

Ainsi, du théâtre au roman, j’aime varier les styles et les genres. À quand de belles histoires d’amour mais je pense être plus doué pour les vivre que pour les écrire.

 

 

JM : - Avez-vous d'autres projets d'écriture et souhaitez-vous nous en parler ?

 

Rémy : Je viens d’achever l’écriture d’un nouveau roman, un polar disons historique, où se mêlent passion, haine et violence. Il a pour cadre la seconde guerre mondiale et plus particulièrement la Résistance, période que j’affectionne pour sa complexité des comportements. C’est le point de départ d’une intrigue surprenante qui se poursuit dans les années 60.

Quand je dis que l’écriture est achevée, ça ne veut pas dire que le livre est terminé pour autant car commence la partie la plus ingrate pour moi avec les corrections de toutes sortes (orthographiques, typographiques, invraisemblances, répétitions…). J’aime aussi soumettre mon premier jet à des lecteurs pour avoir leur avis, avant même que le tapuscrit soit soumis aux éditeurs. Il ne s’agit pas d’une aide à l’écriture mais juste de me donner une première impression en quelques phrases, après lecture. Ce n’est pas chose facile car la famille et les amis n’osent pas trop critiquer et font preuve d’une certaine indulgence bien compréhensible. Quelque part, je suis en manque de critiques objectives mais je vais y remédier en faisant appel aux bonnes volontés. Ici, qui sait ?

 

 

JM : - Comment procèdez-vous pour l'écriture de vos ouvrages (carnets, cahiers, directement sur l'ordinateur) ?

 

Rémy : L’écriture d’un roman ne s’improvise pas. On ne s’assoie pas un matin devant l’ordinateur en se disant aujourd’hui, je vais écrire un livre. Il faut que ça murisse dans la tête à partir d’une idée, d’une envie, d’un fait (divers ou pas), d’une circonstance. Beaucoup de gens commence à écrire et s’arrête au bout de quelques pages, faute d’inspiration ou simplement d’envie. Il m’arrive de commencer un roman à partir d’une idée et de la modifier parce que je ne la juge pas satisfaisante. Il m’arrive d’inverser des chapitres parce que c’est davantage crédible ou de les supprimer.

Je veux dire par là qu’à partir de l’instant où je m’investis dans l’écriture, l’idée générale de mon roman est déjà incrustée dans ma tête et n’en sortira plus, ce qui ne signifie pas que j’en connais la fin. À partir de ce moment-là, nous nous mettons en couple et commence notre vie commune. Parfois, ma femme me demande, voyant que je ne l’écoute pas : mais où es-tu ? La réponse est simple, je suis avec et dans mon livre. A ces moment-là, l’écriture me bouffe la vie parce qu’elle est mes jours et mes nuits.

En regardant la télé, il m’arrive de me lever soudain pour prendre des notes. C’est fou aussi ce que l’esprit travaille la nuit et c’est au petit matin que je rassemble et note le fruit de mes réflexions nocturnes. Ensuite, je me lève et fait de ces quelques lignes des pages entières sur l’ordi. Écrire n’est pas pour moi le plus difficile, c’est même un bonheur et les mots s’écoulent alors souvent avec facilité.

Dans la journée, j’utilise beaucoup le dictaphone de mon téléphone. J’enregistre parfois des mots, des phrases et surtout des idées. Les scènes de la vie quotidienne sont une source inépuisable d’inspiration.

Je suis en admiration devant nos anciens quand je pense aux corrections, ratures, modifications qu’ils devaient apporter à la plume ou au stylo. Maintenant, copier-coller et on déplace, un clic et on efface, un autre et on corrige. Je ne suis pas certain que nous ayons conscience de notre chance à cet égard!

JM : - À quel moment de la journée ou de la nuit écrivez-vous et pendant combien d'heures ?

 

Rémy : Je pense avoir répondu à cette question.

 

 

JM : -Avez-vous des séances de dédicaces prévues prochainement  ?

 

Rémy : Je dois dire que j’ai une affection particulière pour les séances de dédicaces. J’ai fait les dernières à la librairie Baume à Montélimar le 16 mars et à Cultura à Valence le 30 mars. Ces rencontres sont des moments privilégiés pour discuter avec les lecteurs. Je suis toujours étonné par la variété des sujets que nous abordons, parfois futiles et parfois graves, concernant les problèmes du quotidien ou ceux de société. Il arrive même qu’une une certaine sympathie réciproque s’installe et que j’en oublie pourquoi je suis là. Mes prochaines dédicaces auront lieu dans la Drôme au centre culturel Leclerc de Valréas le 25 mai, puis à la Fnac de Crest le 22 juin et à celle de Montélimar le 6 juillet. Inutile de noter, je vous le rappellerai ici, dans votre groupe préféré (sourire).

 

 

JM : - Comment avez-vous procédé pour faire publier vos écrits ?

 

Rémy : Quand on n’est pas introduit chez un éditeur, c’est relativement difficile de se faire admettre. J’envoie donc des tapuscrits et le fait que certains les acceptent désormais par mail facilite grandement les choses en faisant gagner du temps et épargner les frais d’envoi. Non seulement, il faut trouver l’éditeur mais aussi être en phase avec lui dans la conception et le suivi de son travail. Derrière trop de soi-disant éditeurs se cachent de simples imprimeurs.

Éditer un livre est une chose mais en assurer la distribution, la diffusion et la promotion reste essentiel, ce qui ne veut pas dire que l’auteur n’a pas également son rôle à jouer (salons, dédicaces…).

Chez Rod, j’ai été de suite séduit par les méthodes de travail, le relationnel qui s’est instauré, la disponibilité et l’écoute des interlocuteurs, l’atmosphère conviviale. Tout s’est fait ensuite en étroite collaboration et j’ai été associé à l’élaboration de la première de couverture et, cerise sur le gâteau, à la vidéo de présentation. Bref à ce jour, je n’ai qu’à me louer de ROD et de tous ses acteurs que je remercie.

 

 

 

JM : - Que pensez-vous de l'édition numérique ?

 

Rémy : Je suis pour le principe mais mes tentatives ne m’ont pas enthousiasmé. C’est un énorme moyen de diffusion à bas coût ce qui me séduit mais le bruit des pages qu’on tourne et l’odeur du papier d’un livre neuf me sont indispensables. Les objets inanimés ont une âme et à fortiori quand il s’agit d’un bouquin que je lis.

J’ai entendu dernièrement qu’il était mieux de lire un livre papier le soir qu’en numérique pour avoir un sommeil plus réparateur. Qu’on se le dise.

Ceci dit, si le numérique peut conduire à la lecture du plus grand nombre, et des jeunes en particulier, alors je dis oui, mille fois oui.

 

 

 

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont vos passions ?

 

Rémy : La retraite n’est pas un havre d’inactivité mais le royaume où l’on peut enfin donner libre cours à ses amours de toujours.

J’adore jouer. Ça va du tarot ou de la pétanque à la comédie, c’est dire si le panel est large. Je suis aussi un grand pêcheur (je n’ai pas dit un bon) devant l’éternel et, là également, dans tous les sens du terme.

J’aime manger et boire du bon vin parce que la table est un moment de partage et de convivialité. J’adore échanger avec les gens, c’est fou ce qu’ils ont de choses intéressantes à dire surtout si ce ne sont pas des énarques qui s’inscrivent dans un moule. Notre société est de moins en moins permissive et je le déplore car seul l’excès est préjudiciable. Nous sommes encadrés, filmés, écoutés, les interdits fleurissent. Vivre est un risque en soi, celui de souffrir et de mourir, et il faut l’accepter.

J’aime la poésie, de Villon à Prévert, toute la poésie.

Mon métier me passionne et ceux qui n’aiment pas leur job doivent être bien malheureux.

Pour moi, l’inactivité est haïssable.

Savez-vous aussi que dans certains pays, de plus en plus de retraités se font emprisonner afin d’éviter de vivre dans la misère en liberté.

 

JM : - Lisez-vous ? Quel genre ?

 

Rémy : Moins que je le voudrais. J’aime les romans réalistes, les histoires d’hommes et de femmes qui aiment, qui souffrent, qui osent, qui risquent, bref qui vivent en somme. Les longues descriptions de gens ou de paysages m’ennuient (merci monsieur Balzac). Je suis très éclectique et citerai pêle-mêle Hemingway, Boris Vian, Frédéric Dard, Richard Llewellyn, Kessel, Zola auteur prolifique ancré dans la vie et que je viens de relire entièrement avec toujours autant de bonheur, Steinbeck, Chandler, Sartre, Agatha Christie, Molière, Saint-ex avec une tendresse particulière pour le Petit Prince.

Mais il y en a tellement d’autres…Pour terminer, un livre maudit, un vrai : La conjuration des imbéciles de John Kennedy Toole. L’auteur s’est suicidé en 1969, lassé d’avoir vainement essayé de faire publier son roman qui fut couronné à titre posthume par le prix Pulitzer en 1981.

Aujourd’hui, il continuerait peut-être à vivre grâce à l’autoédition mais pensez quand même à cela, chers éditeurs, lorsque vous refusez nos livres (sourire).

 

 

JM : - Quel est votre style de musique préféré et écrivez-vous en musique ?

 

Rémy : Sans conteste, ma préférence va aux auteurs à texte qui ont d’ailleurs marqué ma jeunesse et mon adolescence.

J’adore l’écriture de Brassens dont chaque phrase est ciselée, chaque mot choisis et irremplaçable, chaque tournure de phrase adaptée, chaque image éclairante.

Je pourrai dire la même chose de bien d’autres comme Brel ou Ferrat dont les chansons sont autant de leçons de vie et que je considère davantage comme des poètes que comme des compositeurs. Il m’importe aussi que leur mode de vie et leurs actes soient en adéquation avec leurs textes.

Le jazz me transporte dans le Sud des États-Unis (New-Orleans) : Bechet, Armstrong et sa voix d’outre-tombe, Gershwin, Miles Davis, Ella Fitzgerald.

Le classique me submerge parfois, de Chopin le charmeur, à Mozart le divin, où Beethoven le fou. Certains opéras aussi mais je ne comprends ni l’Italien ni l’Allemand et je le regrette.

Quand à écrire, il me faut un silence monacal.

 

 

JM : - Quel est votre plus grand rêve ?

 

Rémy : Je rêve de l’impossible, d’un monde apaisé où l’économie servirait le social et où règnerait l’esprit communautaire au détriment de l’argent. Un pays où l’humain serait au centre de nos préoccupations et supplanterait l’individualisme forcené et où les médias se limiteraient à nous donner des informations objectives sans répéter en boucle, comme si c’était de la pub, ce qu’il faut en penser jusqu’à ce que ça imprègne nos cerveaux. Le politiquement correct me fatigue. Qu’elle est belle notre devise gravée sur le fronton de nos mairies. Autant dire qu’on en est loin. Je suis un utopique acharné et plein de contradictions mais ce n’est pas grave puisque ce n’est qu’un rêve et que les hommes restent ce qu’ils sont.

 

 

 

JM : - Quels auteurs vous ont donné l'envie d'écrire ?

 

Rémy : Un peu tous ceux que j’ai lus et aimés je suppose, chacun à leur manière.

 

JM ; - Quel film pourriez-vous voir plusieurs fois ?

 

Rémy : Ceux que j’ai adoré, vu, revu et rerevu, dans des genres très différents. Pêle-mêle et ce n’est pas forcément l’ordre de préférence : Il était une fois la révolution, La ligne verte, les Chti, Les tontons flingueurs dont j’aime répéter les répliques, La grande vadrouille, Rio bravo, Le crépuscule des Dieux, La liste de Schindler, L’armée des ombres, 12 hommes en colère, le Parrain, A l’ouest rien de nouveau, Les choristes, Don Camillo, Fahrenheit 451, Pulp fiction, Il était une fois l’Amérique, Les affranchis, Le dictateur, Délivrance (pour la musique), Les 7 mercenaires, Full metal jacket…Mais puisque je dois me limiter à un seul, et bien que ce soit injuste pour les autres, je dirai ‘Les temps modernes’ pour son côté visionnaire et rebelle.

 

JM : Quels sont vos endroits préférés (chez vous, région, pays) ?

 

Rémy : Si j’avais droit à un joker, je l’utiliserai là parce que peu d’endroits me laissent vraiment indifférent. Ils peuvent m’enthousiasmer pour la beauté d’un paysage, pour le caractère chaleureux des habitants (le Nord) mais ce peut être aussi pour un lieu chargé d’histoire (la vallée du Nil, Rome), pour l’immensité de l’océan, un village perché de Provence, les gorges du Verdon, La vallée du Rhin et le rocher de la Lorelei. Tout se passe dans mes tripes. La Haute-Loire et l’Ardèche me sont chères pour des raisons sentimentales liées à mon enfance.

La Drôme m’enchante, pays entre mer et montagne au paysage encore verdoyant et qui respire la quiétude par la douceur de son climat. J’aime ma maison parce qu’il fait bon y vivre et que c’est fondamental. Finalement, je suis bien partout où je suis heureux.

 

JM : - Quel adjectif vous définit le mieux ?

 

Rémy : Impatient dirait d’aucune, j’ai horreur des files d’attente et je voudrai que ce soit fini dès que je commence. Moi, je pense que je suis un gourmand de la vie, un hédoniste. Pour trouver un adjectif qui me convienne mieux pour dévoreur de vie, je dirai un vivore puisque j’aime faire des enfants à la langue française. Je résiste à tout sauf à la tentation comme disait Oscar Wild et j’ai souvent donné la préséance à mes envies et à mes plaisirs, ce qui est très mal. J’ai l’espoir que ça continue ainsi le plus longtemps possible et qu’au bout du bout je puisse me retourner sur mon passé sans regretter de n’avoir pas osé faire ce que j’aimai. J’espère aussi pouvoir me regarder chaque matin dans la glace sans avoir trop honte de ce que j’ai fait la veille.

Quand à mes défauts, il faudrait interroger mes amis car ce sont eux qui en parlent le mieux.

 

JM : - Avez-vous quelque chose à ajouter ?

 

Rémy : Je suis un amoureux de la vie, vous l’aurez compris et je vous souhaite de continuer à savoir rêver, aimer et agir. Ce n’est pas incompatible. Et à tous, merci d’exister et d’être là.

 

JM : - Merci Rémy pour cet agréable moment passé en votre compagnie.

 

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Rémy

qui se fera un plaisir de vous répondre en direct ou plus tard si vous n'êtes pas présents ce soir.

 

 

 

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