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FICHE LECTEUR COMPULSIF : MELISSA POUPAERT

FICHE LECTEUR (JOUR 15)

 

« ES-TU UNE LECTRICE COMPULSIVE ? »

 

QUESTIONS pour Mélissa POUPAERT

 

 

JM : -A quel âge as-tu commencé à lire ?

 

Mélissa :alors j'ai commencé très tôt. Ma mère m'a appris à lire, je pense, vers 4 ans environ. En arrivant en primaire, en tout cas, je lisais tout ce qui me tombait sous la main. L'institutrice n'en est pas revenue hihi

 

 

 

JM : - Es-tu une acheteuse compulsive de livres ?

 

Mélissa :Mmmmh, j'avoue que c'est toujours risqué de me lâcher dans une librairie en me disant: "Fais-toi plaisir". Parce que je trouverai TOUJOURS fatalement quelques livres qui me tentent!

 

 

JM : - Où as-tu l'habitude d'acheter tes livres ?

 

Mélissa :J'ai une très grosse et très belle librairie tout près de chez moi. J'adore y aller, parce qu'en plus je sais que je vais pratiquement toujours trouver ce que je cherche.

 

 

JM : - Quel format de lecture préfères-tu : numérique ou papier ?

 

Mélissa: Papier!! Sans hésiter!! J'aime l'odeur du papier, l'épaisseur de la page, le bruit qu'elle fait quand on la tourne, le poids du livre dans la main... Enfin, vous voyez ce que je veux dire?

 

 

JM : - Est-ce que tu achètes des livres neufs ou d'occasion et pourquoi ?

 

Mélissa : Je pense que j'achète aussi facilement des neufs que des occasions, pour autant qu'ils soient en bon état. Je chine quand je vais me balader sur des brocantes, on y trouve parfois des merveilles qui ne sont plus éditées!

 

JM : - A combien de livres s'élève ta PAL ?

 

Mélissa :Euh.... 250 livres environ... ça fluctue toujours un peu en fonction des services presses que je reçois, mais mon objectif est toujours de la faire diminuer hihi. C'est pas toujours gagné!

 

 

JM : Peux-tu nous dire les titres des trois prochains livres que tu as hâte de lire ?

 

Mélissa : Le dernier tome de la série de l'Epouvanteur de Joseph Delaney, le tout nouveau tome des Secrets d'Histoire de Stephane bern. Et puis j'ai vu que la série Miss Pérégrine va s'agrandir d'un 5ème tome l'année prochaine. Ils me font très très envie, mais il y en a bien d'autres encore!!

 

 

JM : - Quels sont tes genres de lectures ?

 

Mélissa : Je lis pratiquement de tout, excepté la poésie et le policier. je fonctionne davantage par auteur. J'ai de vrais coups de coeur pour certaines plumes, comme celles de Gilles Legardinier ou de Diana Gabaldon. Ca ne passe pas du tout par contre pour Stephen King ou Amélie Nothomb.

 

 

JM : - Est-ce que tu lis plusieurs romans en même temps ?

 

Mélissa :Ca m'arrive. Mais j'ai une lecture rapide, alors souvent, les livres attendent chacun leur tour. Mais quand je viens d'adopter plusieurs livres qui me tentent tous, ça peut arriver que je sois faible hihi

 

 

JM : - Combien lis-tu en moyenne d'ouvrages par mois ?

 

Mélissa :Entre 10 et 20 selon les mois, et selon les activités qui les ont parsemés.

 

 

JM : - Est-ce qu'il t'arrive de lire le soir puis une grande partie de la nuit jusqu'à t'endormir au petit matin ?

 

 

Mélissa : Surtout quand je suis en vacances. Jusqu'au petit matin, tout de même pas.Mais jusque vers 2 ou 3 heures du matin, oui. La maison est calme, je ne dois plus penser à rien. C'est le moment idéal pour me faire plaisir!

 

 

JM : - Qu'est-ce qui te décide à choisir un livre plutôt qu'un autre – la couverture ? le nom de l'auteur ? Le résumé ?

 

Mélissa : Quand je me promène, le nez au vent, c'est souvent la couverture qui m'arrête. Le résumé finit par me convaincre. Et puis l'odeur du livre est déterminante. Ca m'est déjà arrivé de reposer un livre parce qu'il ne sentait pas bon!!

 

 

JM : - Est-ce qu'il t'arrive de prêter tes livres ?

 

Mélissa: De plus en plus ces dernières années, je fais un effort.Ce sont mes précieux. Mon mari dit souvent qu'on n'a jamais l'impression que je les ai ouverts, parce qu'ils sont dans l'état dans lequel je les ai achetés!

 

 

JM : - Si tu étais un livre, un personnage féminin, un personnage masculin : tu serais... ?

 

Mélissa :Mon livre favori, celui que j'ai relu à de nombreuses reprises, celui que je conseille toujours, celui que j'emmenerais sur une île déserte, c'est Le treizième conte de Diane Setterfield.

 

 

JM : - Penses-tu être une lectrice compulsive ?

 

Mélissa : Sans aucun doute!! Je ne peux me passer de la lecture. Même si j'ai d'autres loisirs (créatifs, ceux-là), je ne pourrais jamais abandonner mes livres!

 

 

Voici les réponses données par Mélissa POUPAERT.

 

Les amis, Mélissa est-elle, à votre avis, une lectrice compulsive ?

 

Vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Mélissa sous ce post !

 

 

 



 

 

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Bonjour aujourd'hui vendredi je vous invite à découvrir ma chronique concernant : "QUAND ON NE PEUT OUBLIER"

« QUAND ON NE PEUT OUBLIER »

Tamara McKINLEY

alias Ellie DEAN

Editions de l'ARCHIPEL

13 novembre 2019

377 pages

 

Présentation

 

L'AMOUR LES UNIT, UN OCEAN LES SEPARE...

 

Décembre 1941. Le père de Sarah Fuller, 19 ans, dirige une plantation d'hévéas en Malaisie, où sa famille mène une vie de riches colons. Mais le conflit qui secoue l'Europe gagne cette partie du monde.

 

Quand les Japonais commencent à bombarder Singapour, Sarah est contrainte de quitter sa famille et son fiancé, Philip, pour aller trouver refuge en Angleterre. La longue traversée vers le vieux continent s'annonce périlleuse. Or, ni elle ni sa sœur Jane -qui requiert une attention constante- ne savent si leur grand-tante, censée les accueillir, est toujours de ce monde...

 

Arrivées à Cliffehaven, sur la côte sud-est de l'Angleterre, les deux sœurs s'installent à la pension du Bord de Mer, tenue par la chaleureuse famille Reilly.


Bien décidée à participer à l'effort de guerre, Sarah se voit offrir un surprenant travail... qui ne lui permet toutefois pas d'occulter les mauvaises nouvelles en provenance de Singapour, et la crainte de ne jamais plus revoir Philip...

 

 

 

L'auteure

 

Née à Launceston (Tasmanie) Tamara McKINLEY vit sur la côte sud-est de l'Angleterre, où se déroule l’action de ce cinquième volume de la « saga du Bord de Mer ». Tous ses romans ont paru aux Editions de l'Archipel, dont « La Dernière Valse de Mathilda », son best-seller traduit dans plus de vingt pays.

 

« Depuis 10 ans, cette saga captive les Britanniques.

Et on les comprend ! (Babelio).

 

 

 

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions de l'ARCHIPEL et en particulier Mylène de m'avoir adressé ce service de presse. Etant une fan inconditionnelle de Tamara McKinley, grande fut ma joie lorsque j'ai découvert, dans ma boîte aux lettres, le cinquième opus de la saga du bord de mer : « Quand on ne peut oublier ».

J'avais bien évidemment déjà lu les quatre premiers tomes et j'ai ainsi retrouvé avec grand plaisir certains protagonistes tels que les pensionnaires de la maison du bord de mer et la famille Reilly.

 

Comme à son habitude, l'auteure nous fait voyager mais dans un genre différent de celui de ses précédents romans qui se déroulent dans l'Outback Australien où grands espaces et chaleur torride sont présents. En effet, cette saga se passe en Angleterre sur des terres ô combien opposées mais dans un contexte tout aussi captivant.

 

Tamara McKinley nous transporte donc en 1941 en Malaisie où nous découvrons la famille Füller. La Seconde Guerre Mondiale est déclarée en Europe et alors que les Japonais bombardent Singapour, M. Füller décide de mettre sa famille à l'abri en envoyant son épouse qui est enceinte et ses deux filles Sarah et Jane en Angleterre chez une de leurs grands-tantes qu'elle n'ont jamais vues.


Sarah notre héroïne, jeune fille courageuse et déterminée est contrainte de quitter Philipp son fiancé. Quand Sarah et Philipp se reverront-ils ?

 

Nous suivons le long et tumultueux voyage entrepris par les jeunes femmes pour se rendre à Cliffehaven, leur arrivée à la pension du bord de mer et leur lutte quotidienne pour survivre et s'adapter à une vie totalement différente de celle qu'elles ont connue en Malaisie.

 

Les personnages sont authentiques, attachants et hauts en couleur : Ron le grand-père braconne pour trouver de la nourriture en cette période de rationnement, Jim son fils et Jenny forment un très beau couple, très humain et fort sympathique, Cornellia leur pensionnaire a vieilli mais se rend malgré tout toujours très utile et effectue certaines tâches dans la pension de famille. Tout ce petit monde tente d'occulter la noirceur de la guerre en profitant des petits plaisirs de la vie et œuvre au quotidien, pour le bien être des autres.

 

L'auteure décrit à merveille les caractères des protagonistes de son roman mais également les lieux et les situations dans lesquels ils se trouvent. On imagine donc aisément Jenny prenant le thé avec Cornellia dans la cuisine de la pension, bien au chaud, tout en donnant à manger à Daisy le bébé, pendant que les sirènes et les bombardiers viennent perturber ces moments de quiétude...

 

 

J'ai ADORE ce roman qui comme les précédents, véhicule beaucoup d'émotions, faisant passer le lecteur du rire aux larmes. J'attends avec impatience la suite de cette très belle saga historique romancée que je recommande vivement aux amateurs du genre.

 

Un excellent moment de lecture.

 

 

 

Page FB : https://www.facebook.com/joellemarchal74/

Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com

 

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ANNONCE INTERVIEW AUTEURE YANNICK DUBART LUNDI 2 DECEMBRE 18 H SUR MON GROUPE FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS


Bonjour les amis,

Le lundi 25 novembre j'ai  réalisé ma 76ème interview avec un auteur du groupe qui a accepté de se soumettre à mes questions.

Je vous donne donc rendez-vous le  lundi 2 décembre à 18 H 00 pour suivre   l'entretien que j'ai eu récemment avec Yannick DUBART.  A  l'issue, vous pourrez poser vos questions à  Yannick  qui y répondra  en direct ou plus tard, selon ses disponibilités.

A lundi.
 

 

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Bonjour aujourd'hui mercredi voici ma chronique concernant : "LA FILLE DE FRESSELINES"

« LA FILLE DE FRESSELINES »

Alain LEBRUN

MARIVOLE

20 septembre 2019

262 pages

 

Présentation

 

Dans un village perdu au pied d’une colline, une carrière d’extraction de bauxite a fermé ses portes en raison des nombreux éboulements qui s’y produisaient. Un certain Emile Delagarde fait naître une légende selon laquelle ces méfaits seraient dus à la présence sur les lieux d’une duchesse vieille de 300 ans. La population a d’ailleurs aperçu la créature à diverses reprises ! Delagarde organise alors une battue qui va mettre fin à son existence. L’homme est en fait commandité par la société qui détient la carrière et va ainsi pouvoir reprendre son exploitation. La créature ayant été vue est Hélène de La Frênaie ; elle a fui sa famille afin d’échapper au couvent. Grâce à un berger, elle est sauvée du complot ; elle va ensuite se lier d’amour avec lui. L’enfant née de cette idylle dans le plus grand secret devient très vite orpheline. Elevée par sa tante à Fresselines, elle possède dans ses gênes la rage de sortir de la misère dans laquelle elle vit et, aux prix de manigances va retrouver une place honorable dans la famille de sa mère.

 

L'auteur

 

Auteur picard séduit par le charme naturel de la Creuse, Alain LEBRUN publie ici un troisème opus sur la patrie de Jules Sandeau. Il conscare désormais toute son activité à l'écriture.

 

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions RAMSAY-MARIVOLE et en particulier Christophe pour l'envoi, en service de presse, de « La Fille de Fresselines », roman d'Alain LEBRUN. J'ai découvert la plume fluide d'Alain LEBRUN lors de la lecture de « Journal d'un notaire de campagne ».

 

Dans un genre différent, l'auteur nous conte l'histoire d'Hélène La Frênaie, duchesse qui, selon une légende, depuis sa mort, viendrait hanter son village natal dans la Creuse.

 

Nous suivons le destin des personnes de la famille d'Hélène tout ceci dans une atmosphère mystérieuse..

 

L'histoire est agréable, bien écrite et les dialogues sont vivants et drôles ; selon les personnages ils reflètent bien le « parler » paysans et celui plus pompeux des nobles..

 

J'ai bien aimé ce roman historique régional ponctué d'une touche de surnaturel et d'humour qui se lit facilement et avec lequel j'ai passé un bon moment de lecture.

 

Voici un ouvrage qui séduira, j'en suis certaine, les amateurs du genre.

 

Bonne lecture.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Bonsoir je partage l'interview que j'ai réalisé ce soir avec Catherine BOISSEL sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEURE

Catherine BOISSEL
Lundi 25 NOVEMBRE 2019 à 18 h

(en différé)

 

JM : - Bonsoir à tous

 

J'ai lu récemment “La Chanson de Julien”, roman de notre amie Catherie BOISSEL qui a accepté de répondre, ce soir à mes questions. Je partage donc avec vous cet entretien et à l'issue, Catherine répondra en direct ou plus tard à vos questions, selon ses disponibilités.

 

JM : - Bonsoir Catherine

 

Comment vas-tu ? Es-tu prête à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Catherine : Bonsoir Joëlle

Merci beaucoup de me recevoir pour une interview. Oui, oui, prête à subir “la question” !

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Catherine : J’habite et je travaille en Normandie à Caen, plus exactement à l’Université où je suis responsible d’une bibliothèque. L’écriture a toujours été une passion pour moi, de même que la lecture. J’aime aussi beaucoup la photo, les balades dans la campagne, la nature en général.

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes livres ?

 

Catherine : Sous mon vrai nom, Catherine Sevestre-Loquet, j’ai d’abord écrit un essai sur les contes et rédigé des articles pour des revues professionnelles d’enseignants. Puis, alors que jusque là je m’en croyais incapable, je me suis lancée dans la fiction avec un recueil de nouvelles ainsi que deux polars médiévaux (Le loup des ponts d’Ouve et Le prieuré des ténèbres), publiés par un éditeur régional. Enfin sous le pseudonyme de Catherine Boissel - qui est le nom de mon arrière-grand-père – sont parus aux Presses de la Cité les deux premiers volumes de l’histoire d’une famille pendant la Grande Guerre et les années 1920, Les portes du bonheur en 2017 et La chanson de Julien en 2019.

 

 

JM : - Si ma mémoire est bonne, tes ouvrages sont tous des “romans historiques régionaux”. Pourquoi as-tu choisi ce thème ?

 

Catherine : Historiques, parce que sans être historienne, certaines périodes me fascinent, notamment le Moyen Âge ainsi que la Grande Guerre et les années 1920-1930. Régionaux, parce que j’aime beaucoup la région où j’ai grandi, les marais du Cotentin. Et aussi parce que je suis capable d’écrire uniquement sur des thèmes que je connais bien.

 

JM : - Ecrire des romans historiques nécessite de nombreuses recherches. Comment as-tu procédé pour ce faire ?

 

Catherine : En règle générale, je lis les grands historiens de la période concernée : Jacques Le Goff et Marc Bloch pour le Moyen Âge, Nicolas Offenstadt pour la Première Guerre mondiale, par exemple, entre autres, et je prends des notes manuscrites. J’ai aussi lu des oeuvres d’époque pour me familiariser avec la langue et les mentalités : Roman de Renart et lais médiévaux pour les polars, mémoires de Poilus pour la Grande Guerre. J’effectue également des recherches en ligne, dans des bases de données : à propos de la Première Guerre mondiale, j’ai trouvé beaucoup de choses sur le sort des chevaux de guerre dans les revues vétérinaires anglaises. Dans ce cas précis, j’ai aussi travaillé sur des photos d’époque. Certaines sont en ligne sur ma page Facebook (mois de juin 2019).

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en dire quelques mots ?

 

 

Catherine : Pour l’instant je suis en train d’écrire le 3e et dernier tome de l’histoire de Pauline et Henri, les héros des Portes du bonheur et de La chanson de Julien. Entre les recherches documentaires et la rédaction, cela va m’occuper quelques mois ! Ensuite ? je ne le sais pas encore moi-même.

 

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement et où ?

 

Catherine : Travaillant toute la semaine, je fais peu de dédicaces. Il y aura le salon de Cheux (14) le 17 novembre, et une dédicace à l’espace culturel du Leclerc de Caen (14) le 7 décembre.

 

 

JM : - Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les auteurs à promouvoir leurs écrits ?

 

Catherine : oui, bien sûr, les retours de lecture, qu’ils arrivent par la presse, la radio ou les blogs littéraires, sont primordiaux. Ils contribuent à donner de la visibilité à nos livres. Et nous les auteurs, nous sommes très heureux quand des lecteurs aiment nos livres et le disent. C’est un encouragement pour continuer lorsque parfois, c’est difficile, parce que l’inspiration ne vient pas, ou qu’on manque de temps, que l’esprit est occupé ailleurs, par les soucis de la “vraie” vie. Les réseaux sociaux sont un immense vecteur de partage.

 

 

JM : - Quand écris-tu (la nuit, le jour) et pendant combien d'heures ?

 

Catherine : je n’écris qu’au week end et pendant les vacances. Toujours l’après-midi. La nuit je dors :-) ! Combien d’heures ? Difficile à dire, c’est en fonction du temps disponible. Ce peut être entre 1 heure et 5 heures. Mais j’ai un petit carnet qui me suit partout, même au travail, où je note les idées qui me passent par la tête.

 

 

JM : - A qui confies-tu tes manuscrits (membre de ta famille, bêta lecteurs)

Catherine : A Clarisse Enaudeau, la directrice de la collection “Terres de France” aux Presses de la Cité. Après les vacances d’été, je lui ai envoyé les dix premiers chapitres du tome 3, qu’elle a validés.

 

 

JM : - Quel est ton plus beau souvenir d'auteur ?

 

Catherine : En 2011, j’ai écrit et dessiné un album L’histoire de Bibi afin de sensibiliser les enfants au sort tragique des animaux abandonnés au moment des vacances, et qu’un animal n’est pas un jouet dont on peut se débarrasser après quelques mois. Lors d’un salon, une petite fille a voulu que j’accompagne ma signature de coeurs et de bisous, et elle est repartie radieuse en serrant le livre contre elle. Comme un trésor !

 

 

JM : - Quels sont les auteurs qui t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Catherine : Je devais avoir 9 ou 10 ans quand j’ai commencé à écrire les aventures (policières) de ma poupée mannequin. A cette époque, j’adorais les Alice de Caroline Quine, L’Ile au trésor de Robert Louis Stevenson, mais aussi Tintin, Astérix, Lucky Luke… Sans oublier une collection de romans historiques pour la jeunesse publiée chez Rageot ? Nathan ? Je ne sais plus. Il y avait un titre consacré à l’Egypte ancienne, un autre au Moyen Âge, etc. Je le adorais. Je crois que ce sont tous ces auteurs qui m’ont donné envie de raconter des histoires. Plus il y a Emily Brontë, Truman Capote, Lovecraft, en passant par Barbey d’Aurevilly, Daphné du Maurier, Hans Fallada… Sans oublier les auteurs de polars historiques : C.J Samson, Paul Doherty, Ellis Peters, Philip Kerr, etc.

 

 

 

JM : - Quels conseils donnerais-tu à des lecteurs qui souhaitent se lancer dans l'écriture ?

 

Catherine : d’être patient, méthodique. Ne pas se décourager. Et aussi lire, lire énormément. L’écriture n’est pas un don. Au départ, il faut avoir de l’imagination, c’est certain. Après c’est du travail, beaucoup de travail.

 

 

JM : - Lis-tu ? Si oui quel genre ?

 

Catherine : J’ai toujours été une grosse lectrice. Mes goûts sont assez éclectiques. Je lis et relis les grands auteurs du 19e siècle (Hugo, Balzac, Flaubert), des romans policiers et aussi des romans de guerre, de la poésie aussi. Et beaucoup d’essais, de témoignages. Quelques coups de coeur récents, parmi d’autres : Le vent, de Dorothy Scarborough (Phébus), Les marécages, de Joe Lansdale (Folio policier), Berlin finale d’Heinz Rein (Belfond).

 

 

JM : - Où trouves-tu l'inspiration pour créer les protagonistes de tes livres ? Improvises-tu ou est-ce que tu connais la fin de tes histoires avant d'en commencer l'écriture ?

 

Catherine : dans mon imagination et peut-être aussi dans mes souvenirs. Oui, je connais la fin de l’histoire et même l’épilogue est un tant soit peu rédigé dès le début. Je sais d’où je pars et où je vais. Mais quel chemin vais-je prendre ? Avant de dérouler l’histoire, je rédige une sorte de plan que j’appelle un chemin de fer, avec des “noeuds ferroviaires” que je serai obligée d’emprunter. En revanche, entre deux noeuds, je ne sais jamais trop par où je vais passer, même si j’ai une petite idée. Je laisse la porte ouverte à l’imprévu, à l’improvisation, et aux personnages secondaires qui sauront s’imposer.

 

 

JM : - Si tu devais organiser un dîner littéraire qui inviterais-tu à ta table ?

 

Catherine : je n’aime pas les dîners donc ce ne serait pas un dîner. Plutôt une balade littéraire sur les traces d’un écrivain : George Sand, Victor Hugo, Maupassant, ou d’autres… Les invités ? Tous ceux qui le souhaitent !
 

JM : - Quel est ton endroit préféré (pièce chez toi – région – pays) ?

 

Catherine : les marais du Cotentin. Ce qui ne surprendra pas celles et ceux qui ont lu mes livres :) !

 

 

JM : - As-tu des animaux de compagnie ?

 

Catherine : non, plus maintenant. Je n’en veux plus. J’en ai eu, - beaucoup - mais aussi trop de chagrin à leur départ. Ce n’est pas long, une vie de chien ou de chat à l’échelle d’une vie humaine. Et puis j’ai maintenant un rythme de vie qui ne me permettrait plus d’en avoir. C’est sans doute très égoïste mais je ne supporterais plus un nouveau chagrin de cet ordre.

 

 

JM : - Quel est ton proverbe préféré ?

 

Catherine : “Wait and see” ! Dans la vie comme au travail.

 

 

JM : - Aimes-tu le cinéma ? Quel est ton film culte ?

 

Catherine : Oui. Davantage les DVD que les salles, peut-être à cause de ma vue, peut-être aussi parce que je suis une solitaire. Un film culte ? J’en ai plusieurs. Dans le désordre : De sang-froid, de Richard Brooks (1967) ; La bête humaine, de Jean Renoir (1938) ; Le vent, de Victor Sjöström (1928) ; Les tontons flingueurs, de Georges Lautner (1963)…

Et aussi des téléfilms : Galilée, avec Claude Rich (2006) ; Les Hauts de Hurlevent, adaptation par la BBC (1998), la plus proche du roman, à mon avis du moins.

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Catherine : Juste quelques mots pour te remercier, Joëlle, de m’avoir proposé cet entretien auquel j’ai pris beaucoup de plaisir à répondre ! Et aussi pour te féliciter pour ton site La passion des mots, qui offre aux auteurs une belle occasion de rencontrer des lecteurs, dans une ambiance très conviviale.

 

 

JM : - Merci Catherine BOISSEL pour cet agréable moment passé en ta compagnie, ta gentillesse et ta disponibilité.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Catherine.

 

 

 

 

 

 

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FICHE LECTEUR COMPULSIF MONIQUE BOISSON

FICHE LECTEUR (JOUR 14)

 

« ES-TU UNE LECTRICE COMPULSIVE ? »

 

QUESTIONS pour Monique BOISSON

 

 

JM : -A quel âge as-tu commencé à lire ?

 

Monique :Je ne peux pas te dire mais très jeune,

 

 

 

JM : - Es-tu une acheteuse compulsive de livres ?

 

Monique :compulsive non. J’ai beaucoup fréquenté les bibliothèques où je pouvais passer des heures. Si j’ai un coup de coeur, j’achète sans hésiter.

 

 

JM : - Où as-tu l'habitude d'acheter tes livres ?

 

Monique : Je lis aujourd’hui sur tablette et j’achète souvent sur Amazone Kindle. Cela ne m’empêche pas d’acheter un livre papier qui me plaît et particulièrement en vacances car j’aime lire au soleil des livres papier.

 

 

JM : - Quel format de lecture préfères-tu : numérique ou papier ?

 

Monique :Pour un coté pratique, je suis passée au numèrique, mais j’aime aussi le papier que je n n’ai pas abandonné.

 

 

JM : - Est-ce que tu achètes des livres neufs ou d'occasion et pourquoi ?

 

Monique : Les deux. J’aime particulièrement passer du temps chez des bouquinistes ou des boutiques qui vendent des livres d’occasion.

 

 

 

JM : - A combien de livres s'élève ta PAL ?

 

Monique : en numérique et papier environ une centaine

 

 

JM : Peux-tu nous dire les titres des trois prochains livres que tu as hâte de lire ?

 

Monique :L’enfant des solitudes de Nicole Provence 

Le monde selon Marie de notre ami Gerald

Une bottine et un cœur sur patte de Lucy-France Dutremble

 

 

JM : - Quels sont tes genres de lectures ?

 

Monique :les romans historiques, les sagas et les thrillers

 

 

JM : - Est-ce que tu lis plusieurs romans en même temps ?

 

Monique :ça m’arrive entre le numérique et le papier, mais pas plus de deux à la fois ;

 

 

JM : - Combien lis-tu en moyenne d'ouvrages par mois ?

 

Monique :cela dépend, je suis insomniaque, je lis donc beaucoup la nuit. Tout dépend donc du degré de mes insomnies. En moyenne je dois lire 3 ou 4 livres par semaine.

 


JM : - Est-ce qu'il t'arrive de lire le soir puis une grande partie de la nuit jusqu'à t'endormir au petit matin ?

 

 

Monique : OUI en insomniaque qui se respecte.

 

 

JM : - Qu'est-ce qui te décide à choisir un livre plutôt qu'un autre – la couverture ? le nom de l'auteur ? Le résumé ?

 

Monique : Le résumé bien sur car j’ai un coup de cœur pour l’histoire ou non. La couverture a aussi beaucoup d’importance. La couverture attire ou non...

L’écriture va aussi être déterminante, je feuillette systématiquement et lis quelques extraits avant de choisir. La façon dont le livre est écrit a pour moi beaucoup d’importance. J’aime les lectures fluides et les phrases qui coulent de source.

Je peux aussi avoir envie de lire un auteur particulier lorsque paraît un tome supplémentaire d’une saga. J’aime aussi découvrir de nouveaux auteurs et en cela le groupe est magique.

 

 

JM : - Est-ce qu'il t'arrive de prêter tes livres ?

 

Monique :Oui mais pas à n’importe qui ;

 

 

JM : - Si tu étais un livre, un personnage féminin, un personnage masculin : tu serais... ?

 

Monique:j’ai été subjuguée par le personnage de Claire dans la saga de Marie-Bernadette DUPUY

 

 

JM : - Penses-tu être une lectrice compulsive ?

 

Monique :compulsive je ne sais pas, tout dépend du sens que l’on donne à compulsive.

Ce que je peux te dire, c’est que la lecture fait partie de ma vie comme boire, manger, dormir. J’ai toujours un livre en lecture et j’anticipe ce que je vais lire le plus souvent en laissant malgré tout une place à la découverte.

j’ai par contre, des goûts bien définis et assumés et je ne lis pas pour lire, je lis ce que j’aime et je ne continue généralement pas un livre qui ne me plaît pas.

 

 

Voici les réponses données par Monique BOISSON.

 

 

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Bonjour aujourd'hui samedi je vous propose ma chronique concernant : 'DEUX FRERES"

« DEUX FRERES »

Ninon AMEY

Auto-Edition

9 novembre 2019

109 pages

 

Présentation

 

La patronne d’Eleanor lui lance un ultimatum : la jeune journaliste doit rédiger un article digne de ce nom ou elle se retrouvera au chômage. Joachim Arthaud, riche homme d’affaires, lui propose alors un sujet qui lui permettra de sauver son emploi.


La jeune femme se retrouve donc au milieu d’un groupe d’influenceuses beauté pour un séjour à la montagne, dans le fief de « Maquillage Perfection ».


Pour elle, c’est l’occasion rêvée d’en apprendre un peu plus sur les deux frères à la tête de l’entreprise, pour lesquels elle éprouve d’ailleurs des sentiments bien différents. Seul bémol : elle ne peut confier à personne la véritable raison de sa présence.


La vérité est-elle aussi simple qu’il n’y paraît ?

 

L'auteure

 

La trentaine, un mari, des enfants, plusieurs vies en une....
Ecrire l'a aidée à trouver son équilibre, elle ne pourrait plus s'en passer...
Après avoir obtenu le troisième prix du concours de romans sur les faits divers organisé par Librinova en 2017 avec L'empreinte du passé, paru en novembre de la même année, Ninon Amey se lance dans l'autoédition avec des romances contemporaines émouvantes et aborde, d'une plume douce et sensible, des thèmes qui lui tiennent à coeur comme le deuil, la résilience, ou encore les secrets de famille. L'amitié, la famille et l'amour ont toujours une place centrale dans ses histoires, qui savent captiver le lecteur dès les premières pages.
Toi qui manques à ma vie, son recueil de deux nouvelles très courtes, autobiographiques, est un hommage à son frère jumeau, décédé in-utéro.
Pour ne rien rater de son actualité : www.ninonamey.com

 

Mon avis


Je remercie Ninon AMEY de m'avoir permis de lire, en service de presse, son dernier ouvrage « Deux Frères ». J'ai lu un grand nombre de romans de cette auteure tant j'aime sa plume simple, fluide et sensible. Je n'avais encore jamais lu de « novella » mais ce nouveau défi m'a de suite intéressée et je n'ai vraiment pas été déçue. Un seul petit point : j'ai regretté que l'histoire ne soit pas un petit peu plus longue.. Il faut dire que j'aime beaucoup les gros pavés mais ceci n'enlève toutefois rien à la qualité de ce livre.


 

Ninon AMEY nous présente Eleanor (Léa), jeune journaliste qui, suite à sa rencontre imprévue avec Joachim, PDG d'une importante société de cosmétiques, se voit confier la rédaction d'un article relatif à un événement qui se déroule dans un luxueux chalet à la montagne et qui rassemble des youtubeuses spécialisées dans les produits de beauté.

Tous les ingrédients semblent être réunis pour passer un bon moment en alternant travail et détente surtout lorsque Théodore, le frère de Joachim fait son apparition... Lequel des deux « beaux gosses » réussira-t-il à faire chavirer le cœur de notre héroïne ?


 

J'ai beaucoup aimé ce roman original, émouvant, très bien écrit et ponctué d'une touche d'humour, qui fait un bien fou au cœur. Une romance tout en douceur que j'ai dégustée mais toutefois lue d'une traite tant j'avais hâte d'en connaître le dénouement, au demeurant très surprenant.


 

Si, comme moi, vous aimez les belles histoires d'amour aux multiples rebondissements, mêlant secrets de famille et amitié, découverte de beaux paysages enneigés, cette novella moderne et pétillante ne pourra que vous séduire.


Très bon moment de lecture.

 

 

 

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ANNONCE INTERVIEW AUTEURE CATHERINE BOISSEL LUNDI 25 NOVEMBRE 18 H SUR MON GROUPE FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS🌹

Bonjour les amis,🙋‍♀️🙋‍♂️

Hier vendredi 22 novembre j'ai réalisé ma 75ème interview 🎤💻avec un auteur du groupe 🙋‍♀️📚📖 qui a accepté de se soumettre à mes questions.😎

Je vous donne donc rendez-vous le lundi 25 novembre à 18 H 00 pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Catherine Boissel Auteur🙋‍♀️📚. A l'issue, vous pourrez poser vos questions à Catherine qui y répondra en direct ou plus tard si vous n'êtes pas connectés ce jour là.

A lundi.

 

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FICHE LECTEUR COMPULSIF CHRISTINE EBERHARDT

FICHE LECTEUR (JOUR 13)

 

« ES-TU UNE LECTRICE COMPULSIVE ? »

 

QUESTIONS pour Christine EBERHARDT

 

 

JM : -A quel âge as-tu commencé à lire ?

 

Christine : j’ai commencé à l’âge de 8 ans env

 

 

 

JM : - Es-tu une acheteuse compulsive de livres ?

 

Christine : oui et non… parfois je craque

 

 

JM : - Où as-tu l'habitude d'acheter tes livres ?

 

Christine : partout ! marché aux puces, internet, hypermarchés…

 

 

JM : - Quel format de lecture préfères-tu : numérique ou papier ?

 

Christine : je préfère le papier, mais numérique c’est bien, ça prend pas de place et c’est moins cher

 

 

JM : - Est-ce que tu achètes des livres neufs ou d'occasion et pourquoi ?

 

Christine :les deux. Si je peux l’avoir moins cher, je prends. J’aime les livres qui ont un vécu, une odeur

 

 

JM : - A combien de livres s'élève ta PAL ?

 

Christine : il faut compter ???!!! Beaucoup !!!

 

 

JM : Peux-tu nous dire les titres des trois prochains livres que tu as hâte de lire ?

 

Christine : Le nouveau Maxime Chattam : Une secte

Le Noël de Spellman de Seth Black

La suite des aventures d’Anna et Roger de Nathalie Brunal

 

 

JM : - Quels sont tes genres de lectures ?

 

Christine : Romans policiers, Romans historiques, Fantastiques

 

 

JM : - Est-ce que tu lis plusieurs romans en même temps ?

 

Christine :si j’en commence un et qu’il je n’accroche pas, je le laisse de côté, mais, je ne le reprendrais pas en main. J’aime ou pas. Surtout quand c’est un livre qu’on me prête ou donne. Sinon, je termine.

 

 

JM : - Combien lis-tu en moyenne d'ouvrages par mois ?

 

Christine :quand je suis en congés ; 12 livres, sinon,… 4 j’aime prendre mon temps et savourer, si je n’ai pas la tête à lire, je préfère lire moins, voire pas du tout

 

 

 

JM : - Est-ce qu'il t'arrive de lire le soir puis une grande partie de la nuit jusqu'à t'endormir au petit matin ?

 

 

Christine :lire jusqu’à pas d’heure, oui, mais pas à m’endormir

 

 

JM : - Qu'est-ce qui te décide à choisir un livre plutôt qu'un autre – la couverture ? le nom de l'auteur ? Le résumé ?

 

Christine : le nom et le résumé

 

 

JM : - Est-ce qu'il t'arrive de prêter tes livres ?

 

Christine : rarement, ce sont mes trésors, je ne prête qu’à ceux qui le méritent !

 

 

JM : - Si tu étais un livre, un personnage féminin, un personnage masculin : tu serais... ?

 

Christine :un livre : la bible

Un personnage féminin : Jeanne d’Arc

Un personnage masculin : Robin des bois

 

 

JM : - Penses-tu être une lectrice compulsive ?

 

Christine :oui

 

 

Voici les réponses données par Christine EBERHARDT.

 

 

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Bonsoir je partage l'interview que j'ai réalisée ce soir avec Carole DUPLESSY-ROUSEE SUR MON GROUPE FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEURE

Carole DUPLESSY
Vendredi 22 novembre 2019 à 18 h

(différé)

 

 

JM : - Bonsoir à tous

 

Je vous ai parlé sur ces pages de Carole DUPLESSY que je compte depuis plusieurs années parmi mes fidèles amies et dont j'ai lu pratiquement tous les ouvrages. Carole a gentiment accepté, récemment,   de se soumettre à mes questions.

 

Je partage donc avec vous cette interview à l'issue de laquelle vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions auxquelles Carole répondra en direct ou plus tard selon ses disponibilités.

 

 

JM : - Bonsoir Carole

 

Comment vas-tu ? Es-tu prête à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Carole : Avec Plaisir !

 

JM : - Question habituelle mais incontournable : Peux-tu tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Carole : Je suis un auteur normand, attaché à ma région, même si j’écris des romans qui ne se passent pas uniquement en Normandie.

J’ai commencé à écrire en 2008 et j’ai eu la chance d’être publiée dès 2009 dans une toute petite maison d’édition. En 2010 j’ai rejoint Pygmalion, département de Flammarion, avec qui j’ai publié 6 romans. J’ai ensuite fait la connaissance de mon éditrice d’aujourd’hui, une femme que j’adore et que je suis, presque les yeux fermés, dans les maisons d’éditions où elle m’entraîne. Nous avons publié un ouvrage chez Incartades, deux chez de Borée, et Toutes les dernières fois qui fait actuellement l’objet d’une avant-première chez France Loisirs, avant sa sortie en librairie au printemps prochain.

Je ne cesse jamais d’écrire car c’est vital pour moi. Une sorte d’antidote à tous les problèmes de la vie… Une bulle, une récréation dans laquelle je me ressource.

En dehors de l’écriture, j’enseigne dans un lycée, le français et l’histoire-géographie. Et je suis maman de deux grands garçons, mon plus beau rôle dans la vie. J’aime aussi passionnément mes chiens. Toujours des boxers, ils m’accompagnent depuis mon enfance. J’apprécie leur caractère joueur, indiscipliné, parfois un peu brut mais aussi leur côté câlin, fidèle et protecteur.

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans ?

 

Carole : Mes romans sont contemporains. Mais ils peuvent comporter une page d’Histoire. Par exemple Toutes les dernières fois évoque un secret de famille lié à une page de l’Histoire espagnole, le franquisme, et les années qui ont suivi. C’est un de ces secrets qu’une famille ne choisit pas de posséder. Une épreuve qui nous tombe dessus. Qu’on va taire, pensant bien faire, alors que plus on tarde à en parler, plus la vérité est douloureuse pour les personnes concernées. C’est une histoire vraie, transformée en roman bien sûr… Ce n’est pas une histoire banale puisqu’elle touche les enfants… et que bien souvent les enfants sont les premières victimes des secrets des adultes. Le message, s’il y en a un, est autour du tabou et du non-dit. Il est des tabous et secrets qu’il faut cesser d’enfouir. La vérité fait toujours mal mais moins que le mensonge lorsqu’il est découvert.


 

J’aime que les personnages de mes romans nous ressemblent. Qu’ils aient des défauts et des qualités, comme nous. Surtout qu’ils ne soient pas parfaits. Les gens qu’on aime ne sont jamais parfaits. Et ça donne à nos sentiments quelque chose de vrai.

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en dire quelques mots ?

 

Carole : J’ai toujours des projets d’écriture car je ne cesse jamais d’écrire. Quand je parviens à la fin d’un manuscrit, j’en ai déjà commence un nouveau. Ça m’est indispensable sinon je déprime. Alors quand je pose le mot “fin” au bout d’un roman, je sais qu’il y a déjà d’autres personnages qui m’attendent, dans une autre histoire et ça me permet de ne pas souffrir.

 

Il n’y aura pas d’Histoire dans le prochain roman. C’est un texte totalement d’actualité et sans retour vers le passé. Les thèmes essentiels sont la manipulation, la perversité, le mensonge, l’arrivisme… et la naïveté, l’espoir, la soif d’être aimé.

 

JM : - Où trouves-tu l'inspiration pour créer les protagonistes de tes écrits ?

 

Carole : Dans la vie. Il me suffit de regarder autour de moi, d’écouter les autres… et puis bien sûr de m’intéresser à l’Histoire. J’aime beaucoup rencontrer des personnes qui ont vécu des événements particuliers et qui racontent toutes ces petites anecdotes qui font la grande Histoire.

 

JM : Comment as-tu procédé pour faire publier tes ouvrages ?

 

Carole : Mon premier roman a été envoyé chez un petit éditeur par mon fils aîné et une amie. Je l’ignorais. Je ne voulais pas publier. J’ai fini par céder quand j’ai reçu un second contrat… j’avais déchiré le premier.

Ce premier roman s’est retrouvé entre les mains de Michel de Decker, que je ne connaissais pas et qui m’a envoyé un mail. Il trouvait que je méritais un bon éditeur et a proposé mon second manuscrit chez Pygmalion-Flammarion. J’ai publié 6 romans dans cette maison.

 

JM : - Que penses-tu de l'édition numérique ?

 

Carole : c’est un + , ça ne remplace absolument pas un livre papier.

Il faut être très attentif à l’édition numérique quand elle publie n’importe quel texte. Elle est valable quand elle est celle d’un veritable éditeur. Qui vous publie à compte d’éditeur et non pas à compte d’auteur.

 

JM : Comment fais-tu pour écrire tes romans (carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?

 

Carole : J’écris sur l’ordinateur mais j’ai des cahiers et carnets pour prendre des notes, établir le plan, faire des fiches pour les personnages, les lieux… Et j’ai des “dossiers” dans lesquels je collecte tout ce qui m’intéresse. Parfois pendant plusieurs années. Avant d’écrire Toutes les dernières fois, j’ai accumulé des témoignages, des chiffres, des infos sur ce qui s’était passé en Espagne pendant la période franquiste concernant le vol de bébés.

 

JM : - À quel moment de la journée écris-tu ? Le jour ? La nuit ? Et pendant combien d'heures ? Combien de temps te faut-il en général pour écrire un roman ?

 

Carole : Je n’ai ni rituel, ni horaires d’écriture. Je peux écrire n’importe où, à n’importe quelle heure même s’il y a du bruit autour de moi. Une fois que j’écris, je suis enfermée dans ma bulle et rien ne me dérange. Mon métier d’enseignante que j’exerce maintenant à temps partiel, passe en premier. Je prépare les cours, corrige les copies… mais ensuite, ce n’est que du temps pour moi et donc pour l’écriture. Je peux passer une soirée à écrire, ou un dimanche entier, ou bien une nuit si le sommeil me fuit. Parfois je n’ai qu’une petite heure mais j’en profite !

Je refuse que l’écriture soit une contrainte, qu’elle obéisse à des heures ou à des règles, je veux qu’elle reste bonheur. Il me faut 9 mois pour écrire un roman… une grossesse !

 

JM : - Tu as noué un lien très fort avec tes lecteurs et lectrices : peux-tu nous en parler ?

 

Carole : C’est un lien qui s’est tissé très naturellement. Souvent par mail, mais aussi par letter, et puis au gré des rencontres dans les salons et signatures. Quand c’est possible, j’essaie de trouver du temps (avant ou après une signature) pour prendre un verre avec des lectrices et bavarder un peu plus librement.

Parfois on parvient même à manger ensemble.

C’est un lien qui part de l’écriture et de la lecture bien sûr mais aussi de la vie. Il se crée une certaine intimité entre auteur et lecteur et parfois on peut finir par échanger sur sa propre existence.

Le silence d’Amarine a été pour bon nombre de lecteurs l’occasion de me parler de leurs soucis avec des parents vieillissants.

Demain, peut-être a été l’occasion de parler de suicide…

On arrive à dire des choses, à faire sortir des émotions. Les lecteurs se confient volontier et ils y trouvent un soulagement.

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement et où ?

 

Carole : Pour cette année, plus que 2 salons, le Neubourg dans l’Eure Dimanche 3 novembre et les Essarts le Roi en région Parisienne le 17 novembre. Ensuite c’est la trêve !!! Repos jusqu’au début février. Les salons reprennent avec celui d’Igoville dans l’Eure.

Je fais un peu moins de salons maintenant car c’est épuisant…

 

JM : Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?

 

Carole : Comme tout être humain qui se respecte, je suis sensible à la critique. Il y a des commentaires qui font plaisir, d’autres qui font mal. Cependant je sais prendre de la distance avec la critique surtout quand elle émane de personnes qui ne cherchent que le négatif dans les ouvrages qu’ils lisent. Et parfois, ça peut même me faire franchement rire tellement c’est idiot. Pourquoi lire un livre quand on le commence avec un apriori négatif ? Pourquoi lire un auteur qu’on n’aime pas ? Ce serait comme aller au restaurant, commander un plat qu’on déteste et se forcer à l’avaler !

Il y a des livres et des auteurs pour tous les goûts. Aucune raison de s’imposer ce qu’on n’aime pas.

La critique, la vraie doit être constructive. Si elle n’apporte rien, elle est inutile. Et puis, c’est tellement facile de critiquer ce qui est écrit par d’autres… plus facile que d’écrire soi-même peut-être.

C’est très français, la critique… Et souvent dans l’esprit grognon et râleur. Il y a aussi beaucoup d’envie, de frustration, de jalousie dans la critique. Personnellement, je peux dire que j’ai aimé ou pas un livre, un film mais j’évite de n’en pointer que les aspects négatifs et surtout je ne descends jamais les auteurs. Derrière chaque page, il y a un être humain que je respecte, dont je respecte le travail.

Certains auteurs n’auront jamais un Goncourt mais ils sont néanmoins populaires et plus lus que les Goncourt ! Et puis la littérature populaire, celle qu’on appelle à tort roman de gare est celle qui fait vivre les éditeurs, les distributeurs et les libraires ! Ne l’oublions pas. Si on ne comptait que sur les Prix prestigieux, il y a belle lurette que les éditeurs auraient fait faillite.

 

JM : - Quels sont les auteurs qui t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Carole : sans doute Emile Zola, maître du naturalisme, et génie du detail… peut-être Régine Deforges, avec son style plein de liberté, avec son côté rebelle, et justement pas du tout en accord avec la critique !

 

 

JM : - Quels conseils donnerais-tu aux lecteurs qui souhaiteraient devenir écrivains ?

 

Carole : Ecrire ! Si on n’a pas testé, on ne sait pas si on peut aller au bout d’une page, d’un chapitre ou d’un livre.

Ne jamais chercher à copier un auteur qu’on admire.

Ensuite, confier son manuscrit à un ami qui lit beaucoup, qui soit assez honnête pour donner un avis juste. Pas pour corriger les fautes, mais pour lire le texte comme il lirait un livre.

Se lire, se relire, se corriger.

Epurer le texte de tous les mots inutiles.

Envoyer le texte chez un éditeur, un vrai ! tenir compte de toutes ses remarques.

Ecrire encore.

Plus on écrit, plus on apprend à écrire.

 

JM : Lis-tu ? Quel genre ?

 

Carole : Beaucoup de biographies historiques, des romans et BD historiques, des livres de géographie et géo politiques.

Un peu de polars, un peu de romans contemporains.

 

 

JM : - Si tu devais partir sur une île déserte, quel objet indispensable à tes yeux, emporterais-tu ?

 

Carole : un objet… mon ordinateur puisqu’avec lui je peux lire et écrire !

 

JM : Quel mot te définit le mieux ?

 

Carole : sincérité, je crois puisque c’est ce qu’on dit souvent de moi.

 

 

JM : En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Carole : la lecture bien sûr, les arts (photo, peinture), l’Histoire et la géographie.

 

JM : - À quelle époque aurais-tu aimé vivre ?

 

Carole : dans la mienne.

 

JM : - Quel est ton proverbe préféré ?

 

Carole : ce n’est pas vraiment un proverbe

Mais j’aime bien me dire que “le meilleur reste à venir”

 

JM : - Quel est ton film ou ta série culte ? Ton chanteur ou chanteuse préféré ?

 

Carole : chanteur avec un S car ils sont 2 : Freddy Mercury et David Bowie sans aucun doute

 

Film et série… franchement je ne sais pas, rien de culte à mes yeux…

 

Peut-être que la série qui m’a le + marquée c’est Docteur House, à une époque où je fréquentais beaucoup l’hôpital… l’humour noir de ce toubib était exactement ce dont j’avais besoin pour accompagner mon parcours cancer et faire preuve d’auto-dérision pour courber l’échine et ramasser les coups…

 

JM : - Si tu devais organiser un dîner littéraire qui inviterais-tu à ta table ?

 

Carole : des auteurs cultivés mais pas suffisants, pas méprisants, pas imbus de leur personne, avec lesquels on peut parler de tout et avec lesquels on rigole !

Michel de Decker évidemment s’il était encore là… à chaque fois que nous déjeunions ensemble c’était deux heures de fous rires.

Sandrine Destombes et Angélina Delcroix sont 2 auteurs dont j’apprécie beaucoup la compagnie.

 

JM : - Si tu étais : une fleur, un animal, un dessert … tu serais ?

 

Carole : Une fleur, la lavande. Un animal, le chien. Un dessert, le fondant au chocolat.

 

JM : - Es-tu thé ou café ? Vanille ou chocolat ?

 

Carole : Café et chocolat.

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Carole : Merci !!!

 

 

JM : - Merci Carole DUPLESSY pour ce très agréable moment passé en ta compagnie, ta gentillesse et ta disponibilité.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Carole qui vous répondra, j'en suis certaine, avec plaisir.

 

 

http://www.caroleduplessy-rousee.com/

https://www.facebook.com/Carole-Duplessy-Rous%C3%A9e-ses-romans-son-actualit%C3%A9-135821613198337/

 

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