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Bonjour aujourd'hui samedi voici ma chronique concernant "LA FONTAINE AUX VIOLETTES"

« LA FONTAINE AUX VIOLETTES »

Françoise BOURDON

PRESSES DE LA CITE

10 octobre 2019

445 pages

 

Présentation

 

De Tourrettes-sur-Loup, sur les hauteurs de Nice, aux beaux quartiers de la capitale, quatre générations de femmes libres, vibrantes, indépendantes vont se succéder entre 1879 et 1945. Il y a d'abord Rosine, fille de modestes paysans, qui quitte, enceinte, son pays de la violette pour devenir une courtisane en vue à Paris. Sa fille, Eloïse, mène une vie plus rangée près de Lyon auprès de son mari instituteur. Suivront Emma aux amours ardentes, créatrice de mode qui traverse intensément les Années folles, et sa fille Béatrice, « nez » de talent dans la ville de Grasse.

 

C'est la culture de la violette, fleur à parfum par excellence, qui scellera le destin de ces quatre héroïnes de cœur et de passion.


L'auteure

 

La Cour aux paonsLe Vent de l’aubeLa Combe aux OliviersLa Maison du Cap et A travers la nuit et le vent figurent parmi les plus grands succès de Françoise Bourdon aux Presses de la Cité. Native des Ardennes, elle trouve aujourd’hui son inspiration dans sa terre d’adoption, la Provence.

 

Mon avis

 

Je remercie les Éditons PRESSES DE LA CITE et en particulier Marie-Jeanne de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « La Fontaine aux violettes », roman de Françoise BOURDON, auteure dont j'ai lu presque tous les romans tant j'aime sa très jolie plume.

 

La très belle couverture et le résumé fort alléchant m'ont de suite interpellée et dès les premiers mots de l'auteure, je me suis sentie happée par cette histoire de femmes indépendantes, pétillantes, déterminées et éprouvées par la vie.

 

Françoise BOURDON nous conte donc, avec son talent habituel, cette saga familiale s'étalant entre 1879 et 1945. Elle nous emporte dans l'arrière Pays Niçois et nous suivons Rosine, fille de paysans immigrés d'Italie, qui deviendra courtisane à Paris. Nous faisons ensuite connaissance avec Eloïse, sa fille qui vivra près de Lyon. Puis Emma, la grande amoureuse, créatrice de mode et sa fille Béatrice qui sera un « nez » reconnu dans le monde du parfum.

 

Beaucoup d'émotions sont palpables au fil des si jolis mots de l'auteure et l'on imagine aisément la beauté des paysages et des vêtements portés par les protagonistes de ce roman. On perçoit également l'odeur du parfum des violettes et des plantes que Françoise BOURDON décrit avec précision et passion : un vrai délice !

 

J'ai beaucoup aimé ce roman, très bien écrit, aux nombreux rebondissements qui permettent au lecteur de percer les secrets de famille et que j'ai dégusté lentement puis quitté à regret.

 

Voici une magnifique histoire de femmes fortes, volontaires et passionnées qui, pendant les périodes de guerre, n'ont pas eu la vie facile et ont combattu à leur manière pour s'en sortir certes et élever leur famille mais aussi pour un retour aux sources..

 

Un très bon moment de lecture.

 

 

 

 

 

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Bonsoir je partage l'interview que j'ai réalisée ce soir avec Laureline ROY sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEUR

Laureline ROY

Vendredi 8 novembre 2019 à 18 h

direct

 

JM : – Bonsoir à tous,

 

  • Laureline ROY a gentiment accepté de répondre ce soir à mes questions.

 

 

JM : – Bonsoir Laureline

 

  • Comment vas-tu ? Es-tu prête à « passer sur le gril » ?

 

Laureline : Oui, oui, bien sûr, avec une bonne dose d’appréhension quand même ! … Alors SBAM à tous (même si je garde le ‘Au revoir’ et ‘Merci’ pour la fin de l’interview) !

 

 

JM : – Peux-tu, tout d’abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Laureline : Je viens de faire mes 51 ans, je vis dans les Pyrénées Atlantiques depuis 26 ans après avoir fui Paris. J’ai (dans l’ordre d’importance) deux enfants, un mari, deux chiennes, un cheval, des poissons rouges et des plantes vertes un peu partout dans la maison. Je ne travaille plus depuis que j’ai quitté la capitale où j’étais assistance de direction dans l’hôtellerie.

 

 

 

JM : – Que représente pour toi l’écriture ?

 

Laureline : Au départ, il y a 4 ans, un challenge personnel. Je voulais juste voir si j’étais capable de poser une histoire sur le papier et de la mener au bout sans qu’elle soit trop ‘bancale’. C’est devenu une passion, mais chaque manuscrit que j’écris ou chaque activité liée à l’écriture ou à la publication restent des challenges.

 

JM : – Peux-tu nous parler de tes ouvrages ?

 

Laureline : Le premier publié, c’est « Au premier jour », l’histoire d’une femme, Caroline, mère au foyer qui frôle la cinquantaine et qui, à la mort de son mari, part reconstruire sa vie sur l’île de Jersey.

Le second a été écrit à l’origine à quatre mains avec Lucie Renard : « Do you remember ? ». Mais pour des raisons personnelles, Lucie n’a pas poursuivi jusqu’à la publication du livre et je l’ai remanié à ma sauce. Là encore, les personnages sont largement quarantenaires. Nathalie et Benjamin divorcent et tentent d’avancer dans leur nouvelle vie de célibataires par le biais d’un site de rencontres.

 

JM : – Tes deux derniers romans sont des romances et je crois savoir que tu écris également des contes pour enfants. Pourquoi ces choix ?

 

Laureline : Les romances : parce que je suis dans ma zone de confort, en particulier parce que mes personnages ont plus ou moins mon age et qu’il m’est plus facile de travailler leur personnalité.

Les livres pour enfants, c’est un autre challenge que j’avais en tête depuis très longtemps, lorsque je lisais des histoires à mes enfants. J’étais tombée sur un livre qui alliait texte et dessins à la place de certains mots. Mes enfants adoraient le principe : je lisais en suivant le texte du doigt et je m’arrêtais avant l’image pour qu’ils complètent… J’ai tenté, à mon humble niveau, de reproduire ce format avec quelques contes traditionnels tels que « La petite poucette » ou « Les trois petits cochons ». Mais sincèrement, je ne suis pas complètement satisfaite du résultat, je continue d’y travailler.

 

JM : – As-tu d’autres projets d’écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

Laureline : Je retente le quatre mains avec une auteure de feel-good que j’affectionne : Marie Anjoy. Nous sommes en pleine phase d’écriture du premier jet du premier tome, soit déjà plus de 400 pages. Tant que nous n’aurons pas effectué une vingtaine de relecture avec nos bêta-lectrices, je n’en dirai pas plus !

Sinon, des manuscrits perso en cours, j’en ai 4 ou 5 que j’alterne selon mon humeur, et surtout autre que de la romance, pour corser la difficulté. Alors je teste le polar, le ‘mystique’ (enfin, quelque chose d’approchant que j’ai du mal à définir), l’historique…

 

 

JM : – Comment procèdes-tu pour créer les protagonistes de tes ouvrages et connais-tu, lorsque tu commences à écrire, la fin de l’histoire ou est-ce que tu improvises au fil des mots ?

 

Laureline : Pour « Au premier jour », je crois que je n’ai pas fait dans le classique. L’idée m’est venu un soir alors que je n’arrivais pas à m’endormir. J’ai créé Caroline et le contexte initial de sa vie. Eh puis, chaque soir, je me suis astreinte à penser à la suite de ses aventures… jusqu’à la dernière image. Là, j’ai ouvert mon ordinateur et j’ai écrit non-stop pendant deux mois tout ce que j’avais dans la tête.

Pour « Do you remember ? », Lucie et moi avions posé un vague synopsis : un début, quelques ‘intrigues’, une fin. Comme il y avait deux personnages principaux, j’en ai pris un, elle a pris l’autre et nous avons alterné les chapitres en nous surprenant mutuellement (et accessoirement en nous mettant des bâtons dans les roues !). C’était une écriture très ludique puisqu’on devait s’adapter au texte de l’autre.

Et au milieu de tout ça, beaucoup de recherches pour coller au mieux à la réalité.

 

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement  ?

 

 

Laureline : Aucune, je déteste me montrer. Donc pas de dédicace, pas de salon. Je sais que cela freine la promotion d’un livre, mais on ne change pas sa nature !

 

 

JM : – À qui confies-tu tes manuscrits (membre de ta famille, bêta-lecteur) ?

 

Laureline : Pour « Au premier jour », j’ai osé le poster en lecture gratuite sur un site de lecteurs-auteurs : Atramenta. Quelques personnes ont lu, aimé (à mon grand étonnement) et relevé quelques imperfections. Mais une lectrice en particulier, Kirsteen Duval, m’a beaucoup aidée à améliorer le texte et m’a poussée à publier sur Amazon.

« Do you remember » a été écrit plus d’un an plus tard. Je m’étais faite un petit réseau d’amies sur Facebook et deux ont été mes bêtas. Mais à cette époque, mon premier livre était déjà dans une maison d’édition et la correctrice a pris en charge le second.

Hormis mon mari qui a lu le premier lorsque la maison d’édition l’a accepté, le reste de ma famille n’a eu connaissance que j’écrivais qu’à la sortie de mon second livre. Je vous dis, je suis discrète !

 

 

JM : – Comment as-tu procédé pour faire publier tes ouvrages ?

 

Laureline : Via KDP sur Amazon en premier lieu. Quand j’ai vu que le livre était plutôt apprécié, j’ai envoyé le manuscrit (sans y croire, encore une fois) à 4 ou 5 petites maisons d’édition. J’ai signé moins d’un mois plus tard avec celle qui me plaisait le plus. Le second livre a suivi le même chemin, mais la maison d’édition a eu des soucis et j’ai récupéré mes droits. Je suis donc à nouveau auto-éditée, uniquement sur Amazon.

 

 

JM : – Penses-tu que les réseaux sociaux, les blogs aident les auteurs à promouvoir leurs écrits ?

 

Laureline : Bien sûr, ils apportent une visibilité, même si personnellement, je ne sais pas m’en servir. Je suis vraiment nulle pour la promo, d’autant qu’au final, ce qui me plaît, c’est écrire, pas me vendre. Par contre, je m’y suis faite des vraies amies et des partenaires de travail. Aujourd’hui, grâce à Facebook en particulier, j’utilise ma petite expérience pour aider les ‘petits jeunes’ qui se lancent, et ça, j’adore !

 

 

JM : – Que ressens-tu lorsque tu écris le mot FIN ?

 

Laureline : Du soulagement et de la fierté d’être arrivée au bout, de ne pas avoir lâché parce que, parfois, l’envie d’écrire se fait la malle… Et très vite je commence à relire et je passe de « t’es trop forte d’avoir écrit ça » à « comment as-tu pu pondre une horreur pareille »… C’est encore une fois un challenge : ne rien laisser passer pour donner le meilleur au lecteur.

 

 

JM : – Quels sont les bons et les mauvais côtés du métier d’auteure ?

 

 

Laureline : Si je devais faire chronologiquement, et cela n’engage que moi :

Avoir l’idée de départ et un synopsis de quelques pages : génial, facile et galvanisant.

Faire les recherches en conséquence : passionnant.

Écrire 300 pages : dur. Parfois, il faut y aller aux forceps !

La relecture, les corrections, les bêtas-lecteurs : enrichissant et agréable : ça sent bon le bout du tunnel.

Publier (sur Amazon en l’occurrence) : une formalité et une grande satisfaction d’avoir le livre en main.

La promotion : un calvaire que j’évite au maximum !

 

JM : Lis-tu ? Quel genre ?

 

Laureline : Par manque de temps, aujourd’hui, je lis peu, et lorsque je lis, ce sont surtout des manuscrits en bêta-lecture et correction. Je fais aussi partie d’un comité de sélection pour une application smartphone dédiée à la lecture. Donc je n’ai pas de genre de prédilection, je lis ce qu’on me propose… et j’apprécie à peu près tous les genres.

 

 

 

JM : – En dehors de l’écriture, quelles sont tes passions ?

 

Laureline : Je ne parlerai pas de vraies passions, mais plutôt de mes autres activités quand je ne suis pas devant mon ordinateur : mes chiennes et les balades dans la campagne (un petit plaisir simple où j’ai tout loisir de réfléchir… à mon ordinateur, bien évidemment) et le sport, le Pilâtes en particulier, que je pratique plusieurs fois par semaine pour garder la forme (et la ligne, mais c’est pas gagné vu ma gourmandise) et me vider vraiment la tête.

 

 

 

JM : – Quelle est ta musique préférée et écris-tu en musique ?

 

Laureline : Comme je suis vieille, j’aime la musique des années 70’- 80’- 90’. Vous me verriez chanter et me trémousser sur ABBA ou Queen en passant l’aspirateur !

Quand j’écris, casque et musique douce, « musique d’ascenseur ou de salon de massage » dirait mon mari, celle qu’on finit par ne plus entendre, mais qui, moi, me permet de garder l’esprit focalisé sur l’écriture en faisant abstraction du monde extérieur.

 

 

JM : – Quel livre lu pendant ton enfance t’a marquée le plus ?

 

Laureline : adolescente : Rebecca, de Daphné du Maurier, mon premier roman tragico-romantique !

 

JM : – Peux-tu nous donner une citation qui t’inspire ?

 

Laureline : pas vraiment une citation, mais une phrase que j’utilise (plusieurs fois parfois) au quotidien : « Ne fais pas aux autres ce que tu n’aimerais pas qu’on te fasse ». Si tout le monde pouvait l’appliquer…

 

 

JM : – Quel mot te définit le mieux ?

 

Laureline : Partage, sans hésiter !

 

 

JM : – Si tu étais : une fleur, une couleur, un animal : tu serais ?

 

Laureline : le lilas (pour son côté un peu sauvage et son parfum), toutes les nuances de gris (et n’y voir aucune corrélation avec un certain livre ! J’aurai aussi pu dire arc-en-ciel parce que je suis incapable de choisir), le chien (pour son amour inconditionnel)

JM : – As-tu autre chose à ajouter ?

 

Laureline : Merci à toi pour cette agréable interview !

 

 

 

JM : – Merci Laureline pour cet agréable moment passé en ta compagnie, ta disponibilité et ta gentillesse.

 

 

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d’autres questions à Laureline qui se fera un plaisir de vous répondre en direct ou plus tard si vous n’êtes pas présents ce soir.

 

 

https://www.facebook.com/laureline.roy.auteure/?modal=admin_todo_tour

 

https://laurelineroy.wordpress.com/

 

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FICHE LECTEUR COMPULSIF : MARIE LOU

Bonjour les amis,

 

Voici la suite de notre enquête...

 

FICHE LECTEUR (JOUR 5)

 

« ES-TU UNE LECTRICE COMPULSIVE ? »

 

QUESTIONS pour Marie-Lou

 

 

JM : -A quel âge as-tu commencé à lire ?

 

Marie-Lou : J’ai commencé à lire lorsque j’ai pu déchiffrer les mots , c’est-à-dire vers 6 ans . J’ai eu la chance d’avoir une maman qui m’a toujours acheté beaucoup de livres . Comme toutes les petites filles , j’ai lu les livres de la comtesse de Ségur , puis les Enid Blyton , et tant d’autres .

 

 

JM : - Es-tu une acheteuse compulsive de livres ?

 

Marie-Lou : Oui ; je ne peux résister devant les étalages des librairies .

 

JM : - Où as-tu l'habitude d'acheter tes livres ?

 

Marie-Lou : Dans les librairies , grandes surfaces , fnac , amazon et kobo pour la liseuse

 

 

JM : - Quel format de lecture préfères-tu : numérique ou papier ?

 

Marie-Lou : J’aime les 2 . J’étais plutôt pour le papier ( ancienne vendeuse en librairie , c’est normal . ) Mais j’avoue que j’apprécie le numérique depuis que mes enfants m’ont offert une liseuse . J’aime son côté pratique , je la glisse dans mon sac où que j’aille .

 

 

 

JM : - Est-ce que tu achètes des livres neufs ou d'occasion et pourquoi ?

 

Marie-Lou : Livres neufs uniquement . par maniaquerie , un livre un peu négligé ne m’attirera pas .

 

 

JM : - A combien de livres s'élève ta PAL ?

 

Marie-Lou : 78 dans ma liseuse et j’ai rapporté une vingtaine de livres ayant appartenus à ma maman .

 

JM : Peux-tu nous dire les titres des trois prochains livres que tu as hâte de lire ?

 

Marie-Lou : De miroir et d’amour de JC Staignier et Julie-Anne B. Le pensionnat de Catherine de Florence Roche . L’île des exclus de Sergine Desjardins .

 

JM : - Quels sont tes genres de lectures ?

 

Marie-Lou : Romans historiques , du terroir ,sur l’esclavage et l’histoire des états-unis , les policiers , mais je suis ouverte à tous les genres .

 

JM : - Est-ce que tu lis plusieurs romans en même temps ?

 

Marie-Lou : Non , jamais . J’aime vivre pleinement l’histoire que je lis sans être déconcentrée .

 

 

JM : - Combien lis-tu en moyenne d'ouvrages par mois ?

 

Marie-Lou : Entre 6 et 10 , tout dépend de l’épaisseur du livre

 

 

JM : - Est-ce qu'il t'arrive de lire le soir puis une grande partie de la nuit jusqu'à t'endormir au petit matin ?

 

 

Marie-Lou : Oui , je lis uniquement le soir et une partie de la nuit , car c’est le seul moment où je suis sûre de ne pas être dérangée .

 

 

JM : - Qu'est-ce qui te décide à choisir un livre plutôt qu'un autre – la couverture ? le nom de l'auteur ? Le résumé ?

 

Marie-Lou : L’auteur en premier , Mais je peux craquer sur une couverture

 

JM : - Est-ce qu'il t'arrive de prêter tes livres ?

 

Marie-Lou : Oui , mais pas à n’importe qui . Je prête surtout à une amie très soigneuse , elle me prête également les siens .

 

 

JM : - Si tu étais un livre, un personnage féminin, un personnage masculin : tu serais... ?

 

Marie-Lou : La lumière des justes , j’ai toujours admiré l’histoire de cette héroïne qui quitte tout pour suivre son mari exilé en Sibérie . Aliènor d’Aquitaine ., une femme et reine incroyable . Et Zorro parce que j’aime ce qu’il représente .

 

 

JM : - Penses-tu être une lectrice compulsive ?

 

Marie-Lou : Oui , je le pense .

 

 

Voici les réponses données par Marie-Lou.

 

Les amis, Marie-Lou est-elle, à votre avis, une lectrice compulsive ?

 

Vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Marie-Lou sous ce post !

 

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ANNONCE INTERVIEW AUTEUR LAURELINE ROY LE VENDREDI 8 NOVEMBRE 18 H SUR MON GROUPE : lecteurs-auteurs : la passion des mots

🍁MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS🍁📚
 
Bonjour les amis🙋‍♀️🙋‍♂️🙋‍♀️🙋‍♂️
 
Le lundi 4 novembre j'ai réalisé ma 71ème interview 💻avec un auteur du groupe 🙋‍♀️📚 qui a accepté de se soumettre à mes questions.
 
Je vous donne donc rendez-vous le vendredi 8 novembre à 18 H 00 pour suivre l'entretien 💻🎤que j'aurai en direct avec Laureline Roy. 🙋‍♀️📚 A l'issue, vous pourrez poser vos questions à Laureline qui y répondra en direct ou plus tard si vous n'êtes pas connectés ce jour là.😍
 
A vendredi.😎

 

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FICHE LECTEUR COMPULSIF Isabelle MINIBULLE

Bonjour les amis

 

Et voici la suite de notre enquête...

 

FICHE LECTEUR (JOUR 4)

 

« ES-TU UNE LECTRICE COMPULSIVE ? »

 

QUESTIONS pour Isabelle MINIBULLE

 

 

JM : -A quel âge as-tu commencé à lire ?

 

Isabelle : Dès que j'ai su lire. 5 -6 ans, avec la bibliothèque rose. J'ai enchaîné avec la rouge et or, verte avec tous les Alice et je n'ai jamais arrêté. J'ai toujours un voire 2 livres en cours . Maintenant qu'il y a le numérique 3.

 

 

JM : - Es-tu une acheteuse compulsive de livres ?

 

Isabelle : oui sans aucun doute. D'ailleurs, il paraît que c'est normal pour ceux qui aiment lire m'a dit une vendeuse.

 

 

JM : - Où as-tu l'habitude d'acheter tes livres ?

 

Isabelle : Là où ils m'appellent ou me font de l'oeil. Cultura, librairie où une devanture m'interpelle avec un bouquin en présentation, France Loisirs, bouquiniste, marché...

 

 

JM : - Quel format de lecture préfères-tu : numérique ou papier ?

 

Isabelle : Papier sans hésitation. C'est une histoire d'amour avec chaque livre. Je le découvre, sent son parfum, le feuillette, regarde la couverture, le résumé, le touche, passe ma main sur la couverture avant de commencer ma lecture. Rituel toujours.

 

 

JM : - Est-ce que tu achètes des livres neufs ou d'occasion et pourquoi ?

 

Isabelle : Les deux. Un livre d'occasion a été lu, j'aime bien l'idée qu'il voyage et son parfum est différent. Mais j'ai quand même une préférence pour le neuf. Je me dis que je suis la 1ère à le lire et qu'il va me livrer son histoire pour la 1ere fois.

 

 

JM : - A combien de livres s'élève ta PAL ?

 

Isabelle : 😂😂😂 je n'en sais fichtre rien, j'en lis et en rachète, ma PAL ne diminue pas. Ce que je sais c'est qu'il faut que j'en ai beaucoup d'avance pour pouvoir choisir et me faire plaisir.

 

 

JM : Peux-tu nous dire les titres des trois prochains livres que tu as hâte de lire ?

 

Isabelle : Non. Je peux changer d'avis suivant mon humeur du jour. Même si c'est un auteur que j'adore, je ne veux pas le lire tout de suite , je veux faire durer le plaisir.

 

 

JM : - Quels sont tes genres de lectures ?

 

Isabelle : Romance, terroir, policier en premier. Mais à part l'horreur , j'arrive à tout lire.

 

 

JM : - Est-ce que tu lis plusieurs romans en même temps ?

 

Isabelle : Oui. Et je ne me trompe jamais d'histoire et de personnages quand je vais de l'un à l'autre. Un livre est sur ma table de nuit, un autre pour la journée près du canapé.

 

 

JM : - Combien lis-tu en moyenne d'ouvrages par mois ?

 

Isabelle : Ça dépend des ouvrages, du nombre de pages, de l'écriture, de ma disponibilité. Comme j'aime les gros livres et les sagas, je prends mon temps. Lire est un plaisir à chaque fois alors je savoure. Je ne lis pas pour lire je lis parce que j'aime ça et que ça m'apporte du bonheur. Pour répondre à la question, je n'en sais rien.

 

 

JM : - Est-ce qu'il t'arrive de lire le soir puis une grande partie de la nuit jusqu'à t'endormir au petit matin ?

 

 

Isabelle : Le soir oui. Mais jamais la nuit. J'ai trop besoin de sommeil.

 

 

JM : - Qu'est-ce qui te décide à choisir un livre plutôt qu'un autre – la couverture ? le nom de l'auteur ? Le résumé ?

 

Isabelle : La couverture en 1er si c'est un auteur que je ne connais pas. Sinon le nom de l'auteur puis le résumé.

 

 

JM : - Est-ce qu'il t'arrive de prêter tes livres ?

 

Isabelle : Pas souvent… J'avoue j'ai du mal...

 

 

JM : - Si tu étais un livre, un personnage féminin, un personnage masculin : tu serais... ?

 

Isabelle : Une femme de caractère, une pirate, une guerrière. Tout ce que je ne suis pas ou alors Arsène Lupin ou Aldo Morosini le diamantaire de la série de Juliette Benzoni.

 

JM : - Penses-tu être une lectrice compulsive ?

 

Isabelle : Oui. C'est grave ?

 

Merci Joelle pour tes questions fort sympathiques.

 

Voici les réponses données par Isabelle MINIBULLE.

 

 

Les amis, Isabelle est-elle, à votre avis, une lectrice compulsive ?

 

Vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Isabelle sous ce post !

 

 


 

 

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Bonjour aujourd'hui mercredi je vous propose ma chronique concernant : "CASSANDRA ET SES SOEURS"

« CASSANDRA ET SES SOEURS »

Anna JACOBS

Editions L'ARCHIPEL

9 janvier 2019

368 pages

 

Présentation

 

Réunies dans l’outback australien, les quatre sœurs Blake se réjouissent d’être à nouveau ensemble.

 

Pour Cassandra, qui a retrouvé Reece, l’homme qu’elle aime, la colonie de Swan River apparaît comme un refuge inespéré. Surtout depuis qu’elle attend un enfant, fruit d’un viol, mais que Reece décide d’accepter comme le sien.

 

Lorsqu’un émissaire arrive d’Angleterre pour annoncer qu’un héritage considérable attend les sœurs, Pandora, la plus jeune, y voit la chance de retrouver son Lancashire natal.

 

Mais le chemin du retour pourrait être plus rude que prévu. Pour rejoindre le bateau à Outham, elle devra en effet traverser des contrées hostiles, avant de franchir sur les mers une moitié du globe. Épreuves qui ne seraient rien, sans l’apparition d’un ennemi inattendu... et déterminé.

 

Un amour aussi neuf que soudain éveillera-t-il en elle le courage d’affronter son destin ?

 

L'auteure

 

Nationalité : Royaume-Uni - Né(e) à : Lancashire , 1941

Anna Jacobs, de son vrai nom Sherry-Anne Jacobs, est romancière.



Elle est très prolifique et a écrit une quarantaine de romans. Elle écrit également sous son patronyme et sous le pseudonyme de Shannah Jay.
"Le destin de Cassandra" (Farewell to Lancashire, 2009) est le premier tome d'une trilogie (The Swan River Saga) et son premier roman publié en France.

Elle vit en Australie depuis plus de trente ans.

son site : http://www.annajacobs.com/
page Facebook : https://www.facebook.com/Anna.Jacobs.Books/

 

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions L'ARCHIPEL et en particulier Mylène de m'avoir donné l'opportunité de lire en service de presse « Cassandra et ses sœurs », second opus de la trilogie d'Anna JACOBS.

 

J'ai acheté et lu pendant mes congés d'été le tome 1 « Le Destin de Cassandra » que j'ai beaucoup aimé et j'avais hâte de retrouver les sœurs Blake et la plume fluide et addictive de Anna JACOBS.

 

Dans le premier tome, nous avions découvert les quatre sœurs et partagé les difficiles épreuves subies par Cassandra. Dans cette suite Pandora joue un plus grand rôle dans le récit. Nous sommes en 1963 en Australie où les sœurs Blake vivent en exil et Pandora n'est pas heureuse sur ces terres lointaines : elle a le mal du pays.

 

L'auteure nous emmène pour un voyage entre l'Angleterre et l'Australie. Elle décrit à merveille les sentiments et les traits tant physiques que psychologiques des protagonistes de son roman, les rendant vrais, attachants pour certains, détestables pour d'autres... Ainsi j'ai bien aimé les sœurs Blake, Zachary et Reece mais pas du tout apprécié Harry ! Vous en découvrirez bien la raison par vous-mêmes !

 

Anna JACOBS dépeint également, pour notre plus grand plaisir, les paysages de l'outback Australien et les multiples rebondissements tiennent vraiment le lecteur en haleine jusqu'au dénouement. Beaucoup d'émotions sont palpables au fil des mots de l'auteure.

 

J'ai ADORE cette magnifique saga historique romancée, emplie d'amour et d'amitié qui se déroule à la période de la guerre de Sécession aux Etats-Unis, entraînant ainsi des répercussions économiques sur l'Angleterre.

 

L'auteure rend hommage aux femmes fortes qui, durant ces périodes douloureuses de l'Histoire, ont combattu pour survivre, pour leurs droits et faire face aux préjugés, à une époque où la condition féminine n'était pas  enviable ni une priorité pour la gent masculine.

 

Je lirai assurément avec grand plaisir le troisième tome de cette saga très intéressante et dépaysante.

 

Un excellent moment de lecture.

 

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FICHE LECTEUR COMPULSIF : BRUNO SOLVES

Bonjour les amis,

Voici la suite de notre enquête..

FICHE LECTEUR (JOUR 3)

« ES-TU UN LECTEUR COMPULSIF" ?

QUESTIONS POUR BRUNO SOLVES

 

JM : -A quel âge as-tu commencé à lire ?

 

Bruno : Je devais avoir 8 ans. Les livres n’étaient pas très épais.

 

 

JM : - Es-tu un acheteur compulsif de livres ?

 

Bruno : Par période oui – et de plus en plus avec l’âge

 

 

JM : - Où as-tu l'habitude d'acheter tes livres ?

 

Bruno : Un peu partout. Internet par facilité quand je sais ce que je veux prendre ; Les bouquinistes quand je suis en vacances ; et depuis quelques années les salons et festivales. C’est sans doute ça que je préfère, pas forcement pour voir l’auteur, mais surtout pour découvrir des auteurs que je n’aurais jamais connu autrement et sans rire il y a de très bonnes surprises avec des romanciers de grande qualité.

 

 

JM : - Quel format de lecture préfères-tu : numérique ou papier ?

 

Bruno : Papier !! mais le numérique c’est bien en voyage…

 

 

JM : - Est-ce que tu achètes des livres neufs ou d'occasion et pourquoi ?

 

Bruno : Pour l’essentiel neuf, je préfère. Mais pour certains ouvrages surtout historiques qui ne sont plus édités l’occasion est incontournable. Alors je cherche pour trouver l’occasion de qualité….

 

 

 

JM : - A combien de livres s'élève ta PAL ?

 

Bruno : Là actuellement une trentaine de livre. Ma vie professionnelle est assez prenante en ce moment alors je ne lis pas autant que je voudrais

 

 

JM : Peux-tu nous dire les titres des trois prochains livres que tu as hâte de lire ?

 

Bruno : Alors pas forcement dans l’ordre Le Louis XVI de Bordonove, le Brocard Bleu d’Isabelle Malowé et quand ma femme voudra bien me les laisser les quatre tomes d’Anna et Roger de Nathalie Brunal

 

 

JM : - Quels sont tes genres de lectures ?

 

Bruno : divers et variés 😊 non sans rire un peu de tout. Historique par besoin, Classique par plaisir. C’est vrai que j’ai un faible pour la SF et l’Heroic Fantasy. Mais je ne déteste pas les polars surtout quand ils se déroulent au Moyen Age. Et il reste bien sûr les romans d’aventures et il y en a de très très bon.

 

 

JM : - Est-ce que tu lis plusieurs romans en même temps ?

 

Bruno : Absolument !! j’en ai toujours 4 ou 5 en lecture en même temps.

 

 

JM : - Combien lis-tu en moyenne d'ouvrages par mois ?

 

Bruno : Pas assez ces derniers mois, mais disons qu’en rythme de croisière j’en lisais une douzaine par mois.

 

 

JM : - Est-ce qu'il t'arrive de lire le soir puis une grande partie de la nuit jusqu'à t'endormir au petit matin ?

 

 

Bruno : Avant, mais c’était avant 😊 oui c’était assez courant. C’est moins le cas maintenant, toujours pour les mêmes raisons. Heureusement il y a les vacances.

 

 

JM : - Qu'est-ce qui te décide à choisir un livre plutôt qu'un autre – la couverture ? le nom de l'auteur ? Le résumé ?

 

Bruno : Rarement le nom de l’auteur sauf quand il s’agit d’une série et que je cherche le roman suivant. Autrement oui comme tout le monde, je pense, la couverture et le quatrième de Couverture.

 

 

JM : - Est-ce qu'il t'arrive de prêter tes livres ?

 

Bruno : Euh Joker !! Bon d’accord je vais répondre…. A ma femme, Aux amis fidèles… euh… c’est tout. Un livre quand il arrive à la maison il y reste. De toute façon s’il ressort de la maison, je le rachète…

 

 

JM : - Si tu étais un livre, un personnage féminin, un personnage masculin : tu serais... ?

 

Bruno : Vache ça c’est difficile…. Un livre ? je pense que la réponse doit changer avec le temps non ? Adolescent ça aurait été un Bob Morane je pense. Jeune Adulte, la Patrouille du Temps de Poul Anderson ou La planète des singes de Pierre Boule. Là maintenant, la compilation des œuvres de Tolkien avec un faible pour le Seigneur des Anneaux. Mais ceci peut évoluer…. Toujours en mouvement est le futur…

 

 

JM : - Penses-tu être un lecteur compulsif ?

 

Bruno : Je ne sais pas, la seule chose que je sais c’est que je ne peux imaginer que j’arrête de lire… alors sans doute que oui.

 

 

Voici les réponses données par Bruno SOLVES.

 

Les amis, Bruno est-il, à votre avis, un lecteur compulsif ?

 

Vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Bruno sous ce post !

 

 

 

 

UR COMPULSIF » ?

 

 

 

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FICHE LECTEUR COMPULSIF : Barbara LAURAME

Bonjour les amis

Voici la suite de notre enquête..

FICHE LECTEUR (JOUR 2)

 

« ES-TU UNE LECTRICE COMPULSIVE ? »

QUESTIONS pour Barbara LAURAME

 

 

JM : -A quel âge as-tu commencé à lire ?

 

Barbara : assez tôt, je lisais beaucoup plus de BD dont je raffolais. Les livres, par plaisir, sont arrivés plus tard, à l’adolescence.

 

 

JM : - Es-tu une acheteuse compulsive de livres ?

 

Barbara : Pas vraiment. Sauf depuis que l’ai ma liseuse, je me pose moins la question pour découvrir un auteur, surtout en AE car les prix des e books sont très abordables même pour un petit budget.

 

 

JM : - Où as-tu l'habitude d'acheter tes livres ?

 

Barbara : à la fnac quand j’y vais, ou par internet, fnac, amazon ou site des maisons d’éditions. Je vis dans un petit village où je n’ai pas de librairies. Parfois, je peux acheter dans une grande surface.

 

JM : - Quel format de lecture préfères-tu : numérique ou papier ?

 

Barbara : je suis passée à la liseuse numérique pour raisons de santé. En tant que fibromyalgique, tenir un livre dans mes mains me créé des douleurs dans les mains comme des crampes aux doigts, aux poignets, et plus de circulation dans les mains. La liseuse m’a sauvé, je peux lire, partout, tout le temps. La liseuse a cet avantage qu’elle est légère, ne perd pas la page, je peux régler la luminosité, lire au soleil, je peux chercher les définitions de certains mots, je peux régler la grosseur des lettres… ça m’a sauvé car je ne lisais plus depuis presque 2 ans. Mais je continue à acheter des livres papiers si je peux les avoir dédicacés. Je les prête à ma famille.

JM : - Est-ce que tu achètes des livres neufs ou d'occasion et pourquoi ?

 

Barbara : Les deux quand je pouvais ! Je n’ai aucun souci avec ça. J’en prends même dans les boîtes à livres. Acheter un livre d’occasion continue de faire vivre le livre. Même si bien sûr, sur liseuse, je ne peux pas.  Donc maintenant, j’ai plutôt tendance à avoir des livres neufs et dédicacés par l’auteur si possible.

 

 

JM : - A combien de livres s'élève ta PAL ?

 

Barbara : Houlà ! Même si je me restreints, je dirai que j’en ai au moins 20 qui m’attendent.

 

 

JM : Peux-tu nous dire les titres des trois prochains livres que tu as hâte de lire ?

 

Barbara : Tuer n’est pas vivre de Charlotte Adam, Un Noel saupoudré d’espoir de Nathalie Brunal et Marie de Gerald Vausort.

 

 

JM : - Quels sont tes genres de lectures ?

 

Barbara : très éclectique mais j’ai une nette tendance au « polar », « thriller ». Je prends plus de plaisir à lire ce genre de style qu’une romance.

 

 

JM : - Est-ce que tu lis plusieurs romans en même temps ?

 

Barbara : non, ça m’est impossible !

 

 

JM : - Combien lis-tu en moyenne d'ouvrages par mois ?

 

Barbara : il y a des mois ou je peux lire jusqu’à 4 livres, par exemple, le mois d’aout car je suis en vacances ! Avant, je dirais 4 à l’année. Depuis la liseuse, c’est beaucoup plus. Un par mois en moyenne, je pense.

 

 

JM : - Est-ce qu'il t'arrive de lire le soir puis une grande partie de la nuit jusqu'à t'endormir au petit matin ?

 

 

Barbara : ça m’arrivait avant. Mais j’ai même du mal à lire le soir. Je lis en journée et pendant les voyages, ce qui explique que c’est très irrégulier.

 

 

JM : - Qu'est-ce qui te décide à choisir un livre plutôt qu'un autre – la couverture ? le nom de l'auteur ? Le résumé ?

 

Barbara : La couverture m’attire si je ne connais pas l’auteur. L’auteur si je sais qu’il écrit dans un style que j’affectionne. Et si je ne connais pas l’auteur, mais que le titre m’attire, je vais aller lire la 4eme de couverture. C’est un tout, je pense. Mais je peux passer outre la couverture si le résumé me plait. Surtout en numérique, la couverture est moins importante que pour une version brochée, même si on ne doit rien négliger.

 

JM : - Est-ce qu'il t'arrive de prêter tes livres ?

 

Barbara : Ho oui, je les prête à mes parents qui sont des lecteurs assidus ! Et à ma sœur aussi.

 

 

JM : - Si tu étais un livre, un personnage féminin, un personnage masculin : tu serais... ?

 

Barbara : Un livre : Le chien des Baskerville, de Sir Arthur Conan Doyle.

Un personnage féminin : Kay Scarpetta, l’héroine des livres de Patricia Cornwell

Un personnage masculin : Hercule Poirot

 

 

JM : - Penses-tu être une lectrice compulsive ?

 

Barbara : Non, je ne pense pas… je n’ai pas assez de temps pour !

 

 

 

Voici les réponses données par Barbara LAURAME.

 

Les amis, Barbara est-elle, à votre avis, une lectrice compulsive ?

 

Vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Barbara sous ce post !

 

 

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Bonsoir je partage l'interview que j'ai réalisée ce soir avec Hélène LEGRAIS sur mon groupe fb : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEURE

Hélène LEGRAIS

Lundi 4 novembre 2019 à 18 h

en direct

 

 

JM : - Bonsoir à tous

 

⁃ Je vous ai parlé sur ces pages d'Hélène LEGRAIS que je compte depuis plusieurs années parmi mes fidèles amies et dont j'ai lu un grand nombre d'ouvrages. Hélène a gentiment accepté de se soumettre ce soir en direct à mes questions. A l'issue de cet entretien, Hélène répondra à vos questions.

  

JM : - Bonsoir Hélène

 

⁃ Comment vas-tu ? Es-tu prête à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Hélène : Houla, j’ai peur ! 😉 Bonsoir Joelle, bonsoir à toutes et tous … bien sûr je suis prête. Allez, feu !

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Hélène : Je suis catalane, mais avec un peu de sang breton aussi … vous imaginez le mélange 😉 Je suis née en 1961 dans le vieux Perpignan que j’ai quitté après une licence d’Histoire pour faire mes études à l’Ecole Supérieure de Journalisme de Lille. Je suis sortie major de ma promotion ce qui m’a permis ensuite de travailler à France Inter puis Europe 1. J’ai commencé à écrire quand je me suis retrouvée seule avec mon fils. Il avait deux mois et demi. C’était ou la dépression ou trouver un moyen de m’évader … j’écrivais depuis l’enfance, des poèmes, des chansons pour les fêtes en colonie de vacances, des petites histoires que lisaient mes petites sœurs, des pièces de théâtre que je faisais jouer aux copains du quartier (ils s’en souviennent encore !) et plus tard bien sûr des articles ; je me suis tout naturellement tournée vers l’écriture. Au début j’écrivais juste pour moi, pour être « ailleurs » dans ma tête et m’extirper de ce quotidien difficile, mais Jacques Duquesne que je croisais à Europe 1 m’a encouragée à présenter mon manuscrit à un éditeur et c’est ainsi qu’est né « La Damoiselle d’Aguilar », mon premier roman paru en 1996 chez Pygmalion. Ça a été une révélation pour moi. J’ai continué et en 2000 j’ai quitté Paris revenir écrire au pays, au pied du Canigou. Aujourd’hui mon fils a 25 ans et mon 19ème roman vient de sortir 😊è

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans (la liste est longue, je sais !) et en particulier de ton petit dernier : «Le Front dans l'azur »

 

Hélène : J’ai toujours adoré l’Histoire, je suis d’ailleurs historienne de formation, et je me suis tout naturellement tournée vers le roman historique. Il permet d’apporter un autre regard sur les problématiques actuelles par le biais du décalage dans le temps. Je choisis un thème et des événements peu ou pas connus que j’ai envie de faire connaître, je l es reconstitue à l’identique et je glisse dedans une intrigue romanesque qui touche à l’universel. Ainsi « La transbordeuse d’oranges » retrace la première grève 100% féminine en France mais dit aussi qu’on ne se sait qui on est vraiment que dans l’adversité. « Les herbes de la St Jean » sur l’arrivée des travailleurs chinois dans les mines de fer du Canigou traite de la différence, « Les enfants d’Elisabeth » sur la Maternité d’Elne qu’on peut se battre autrement qu’avec un fusil, etc … Et mon nouveau roman (le 19ème déjà !) sorti chez Calmann-Levy le 23 octobre, « Le front dans l’Azur », raconte l’engagement des femmes dans la guerre civile espagnole (au front, comme reporters, infirmières ou volontaires de l’étranger) autour d’une question « qu’est-ce qu’une héroïne ? ». Pour cela, je vous raconte l’histoire de Madeleine, athlète et élève infirmière lyonnaise de 18 ans, qui se retrouve prise dans la tourmente.

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et peux-tu nous en dire quelques mots ?

 

Hélène : C’est un peu trop tôt, je n’en ai même pas encore parlé à mon éditeur … mais oui bien sûr, j’ai déjà une autre histoire en tête. Dès que je termine un manuscrit, et parfois même avant, mon imagination se remet en route !

 

JM : - Où trouves-tu l'inspiration pour créer les protagonistes de tes écrits ? Improvises-tu ou connais-tu la fin avant de commencer l'écriture ?

 

Hélène : En fait, j’écris seulement les quatre derniers mois, les six ou sept précédents je prépare … Il y a l’idée de départ qui fait naître des personnages, encore vagues. J’entame alors ma documentation, très fouillée, et pendant ce temps les personnages s’affinent, se précisent, « vivent » dans ma tête … quand vous rencontrez quelqu’un dans la « vraie vie », il n’est pas né la veille et même si vous ne savez rien de son passé, il est le résultat de tout ce qu’il a vécu avant. Un personnage de fiction, c’est pareil : quand je commence à écrire, il « existe » déjà, il a de la « chair », de l’épaisseur. Le lecteur sent qu’il a vécu des chose « avant » le livre … c’est important pour moi. Je mêle mes personnages de fiction aux personnes qui ont réellement vécu les événements que je raconte, il faut qu’ils soient aussi crédibles. Tout dépend d’eux. Je sais d’où part l’intrigue et comment elle se termine, les principales péripéties, mais pour le reste je les laisse faire. C’est pour cela que les premiers chapitres sont cruciaux : c’est comme une partie d’échec, si on place bien les pions, la partie est déjà jouée !

 

JM : Dans un grand nombre de tes romans, si ma mémoire est bonne, tu mets très souvent à l'honneur les femmes et beaucoup d'entre eux se déroulent dans ta belle région. Peux-tu nous donner la raison de ces choix ?

 

Hélène : J’ai fait parfois des incursions ailleurs (la Bretagne pour « Les ombres du Pays de la Mée », Genève pour « Les anges de Beau-Rivage » et à présent l’Espagne), mais c’est vrai que la plupart de mes livres se passent en Pays catalan. J’y suis née, je le connais sur le bout des doigts, et au début c’est venu naturellement. On parle bien de ce qu’on connaît bien. Et puis je me suis rendu compte que les événements qui s’y étaient déroulés (je parle d’événements de portée nationale voire internationale) n’avaient jamais été racontés. Un vrai « trou noir ». Vu de Paris, qui impose sa vision à toute la France, les Pyrénées sont une barrière et nous sommes dans un cul de sac (le terme généralement utilisé est moins poli !). C’est une grossière erreur de perspective : la frontière, qui en plus a changé de place en 1659, est une porte et c’est à la porte que passent le plus de gens, qu’il se déroule le plus de choses. Ce sont ces gens, ces choses dont personne n’avait jamais parlés que j’ai entrepris de raconter … et parmi ces gens qui n’intéressaient pas les auteurs il y a beaucoup de femmes ! Je ne supporte pas cette injustice alors je mets en lumière celles qui étaient tombées dans les oubliettes de l’Histoire.

 

JM : Comment procèdes-tu pour écrire tes romans (carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?

 

Hélène : Je prends énormément de notes pendant ma documentation et comme j’ai la chance d’avoir une mémoire d’éléphant je garde tout en tête. Je ne me réfère à mes papiers que pour les détails mais je sais où ils sont et je vais droit dessus. De même pour les fiches sur les personnages, au début je les écrivais afin de ne pas me tromper sur la couleur des yeux, l’âge, le nom du père … Maintenant je les ai dans la tête. Je suis du genre bordélique avec des notes, des photocopies, des livres tout autour de moi quand j’écris, ça vous ferait peur, mais mon cerveau est très bien organisé en fait, j’ai appris à lui faire confiance 😉 Avant de me lancer dans l’écriture, je rédige un synopsis comportant d’un côté le contexte historique, de l’autre l’intrigue romanesque que je vais mettre dedans. C’est pour mon éditeur, pour qu’il sache sur quoi je travaille et prépare des projets de couvertures, mais aussi pour moi, pour fixer mes idées. Sinon, j’inventerais une intrigue différente tous les deux jours ! Et tout ça directement sur ordinateur. C’est pratique, on ne perd rien. J’ai toujours une page « chutes » où je mets ce qui, après réflexion, ne me convient pas à tel endroit … je peux éventuellement le replacer ailleurs. Et surtout ça m’enlève tout scrupule. C’est dur de tailler dans son texte parce qu’il est trop long, parce que le rythme s’essouffle, qu’on dévie de sa trajectoire … quand on sait qu’on peut éventuellement récupérer le morceau, on a moins de réticences. Et la plupart du temps, la page « chutes » finit à la poubelle ! Je passe beaucoup de temps à fluidifier mon écriture, je veux qu’elle coule naturellement …

 

 JM : - À quel moment de la journée écris-tu ? ? Le jour ? La nuit ? Et pendant combien de temps ?

 

Hélène : Comme je n’écris pas effectivement toute l’année mais seulement les derniers mois, je ne peux pas me contenter d’écrire deux heures par jour. Je sais que pendant quatre mois ça va être à haute dose, que je vais me retrouver « menottée » à mon ordinateur. C’est un peu comme s’attaquer à une montagne : d’en bas, on regarde le sommet et on se sent écrasé. On a peur de ne pas y arriver, de se perdre, de tomber dans une crevasse … Il faut se donner un grand coup de pied dans le derrière (moralement parlant bien sûr) pour se lancer dans l’ascension ! J’écris le soir et jusqu’à tard dans la nuit. Quand le monde réel est endormi (qu’il n’y a plus de bruit de voiture, de sonnerie de téléphone …), je peux mettre le mien à la place. Certains auteurs préfèrent très tôt le matin, j’en suis incapable ; mon cerveau est engourdi et je ne suis bonne à rien ! Au fur et à mesure que la date de remise de manuscrit approche, le temps journalier d’écriture s’allonge et je peux travailler jusqu’à 12 heures par séquences d’une heure et demie environ.

 

JM : - Tu as noué un lien très fort avec tes lecteurs et lectrices, peux-tu nous en parler ?

 

Hélène : J’adore les rencontrer et discuter avec eux. Quand j’écris je suis seule. Je crée un monde dans lequel je suis aussi la seule à me promener au milieu de mes personnages. Lorsque le roman sort, j’en ouvre les portes et je les invite à y entrer. Quand les lectrices et les lecteurs viennent me voir dans les salons, les dédicaces, ils me parlent de ce qu’ils y ont vu, ressenti … et je le redécouvre autrement ! En fait, ils viennent me parler de LEUR livre et c’est passionnant ! C’est instructif aussi, ça peut me permettre de corriger le tir pour un prochain ouvrage. Et puis ils me racontent leurs histoires, me parlent de leur famille, on finit par se connaître … j’adore ces échanges. Encore une fois, on est seul pour écrire, or je ne suis pas une solitaire, ce n’est pas du tout mon tempérament ; j’ai besoin de ce contact, ces discussions, pour contrebalancer. Merci, merci et encore merci à ceux qui viennent me voir, m’écrivent ou suivent ma page Facebook !

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement  et où ?

 

Hélène : Comme mon nouveau roman vient de sortir, j’en ai beaucoup, plusieurs fois par semaine même. Mais le grand rendez-vous c’est la Foire du livre de Brive qui va avoir lieu le week-end prochain. C’est la 14ème année que j’y serai. Non seulement, j’y retrouve mes camarades auteurs mais aussi des lecteurs qui viennent de la France entière. Ce sont de vrais passionnés : ils réservent leur hôtel d’une année sur l’autre et s’offrent un « week-end livres » comme d’autres un week-end thalasso ! Ce sont trois jours intenses avec de belles retrouvailles et aussi des découvertes, des personnes qui ne m’ont jamais lue mais se laissent tenter par mon univers … je finis toujours épuisée mais regonflée à bloc !

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes ouvrages ?


Hélène : La première fois, pour « La Damoiselle d’Aguilar », j’ai envoyé le manuscrit par la Poste. Je ne connaissais personne dans ce milieu. J’habitais Paris, j’ai fait la liste des éditeurs nationaux susceptibles d’être intéressés par un roman historique et j’ai tenté. J’ai essuyé plusieurs refus mais j’ai eu la chance de ne jamais recevoir la lettre type : « Votre manuscrit n’entre pas dans notre ligne éditoriale, et blablabla ». Chez Plon, j’ai raté de peu l’unanimité du comité de lecture. Une de ses membres à qui il plaisait beaucoup m’a fait venir et m’a transmis les critiques de ses collègues. Ils avaient raison, c’était la première fois que j’écrivais un roman et j’avais fait des erreurs. J’ai retravaillé mon manuscrit et il est repassé en comité. Cette fois pas une voix n’a manqué et je ne me tenais plus de joie … sauf que le directeur de la collection l’a refusé : mon intrigue se passait au Moyen Age et lui voulait l’Egypte antique. C’était la grande époque Christian Jacq et chaque maison d’édition voulait le sien ! J’étais très déçue mais après avoir « digéré » j’ai repris mes envois postaux en me disant qu’au moins je n’aurais pas de regret. Et là, miracle : j’ai reçu un coup de téléphone de Gérard Watelet, des éditions Pygmalion … à qui je n’avais pas envoyé mon manuscrit ! Il m’a expliqué que Jeannine Balland qui l’avait adoré mais ne pouvait le sortir car il n’entrait pas dans sa collection aux Presses de la Cité, le lui avait apporté en lui disant « Tu devrais le lire, c’est pour toi ! » Il m’a demandé de lui réserver l’exclusivité pendant 15 jours, vous pensez que j’ai accepté ! Quatre jours après, il m’a rappelé : il était conquis. C’est ainsi que mon premier roman est sorti 😊 Ensuite j’ai enchaîné ; mon style plaisait, j’avais de l’imagination et des sujets à revendre. A chaque fois que je rends un manuscrit, on me demande si j’ai une idée pour le prochain … et j’en ai toujours 😉

 

JM : Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?

 

Hélène : On voudrait se blinder et faire abstraction de la critique mais c’est impossible … je suis hypersensible et la moindre réserve me touche. Mais j’essaie toujours d’en tirer quelque chose de positif qui me permet de progresser. Quand je commence un nouveau manuscrit, je me dis qu’un jour, je raterai mon roman … non pas qu’il sera mal écrit mais je ne parviendrai pas à transmettre ce que j’ai voulu y mettre. Je suis d’autant plus vigilante ! Les blogs littéraires sont un des (très) bons côtés des réseaux sociaux … là où les journaux, trop souvent, se contentent de reproduire la 4ème de couverture, ce qui est très frustrant, les blogueurs/ses entrent vraiment dans le vif du roman, analysent, expriment leur ressenti, bref font par passion le travail que les journalistes n’ont plus le temps de faire. C’est très précieux. D’abord parce que leurs avis sont pertinents et ensuite parce qu’ils donnent véritablement envie de lire et d’en découvrir plus. Je leur dois un grand merci ! D’ailleurs si certain/es blogueur/euses que je n’ai pas encore dans ma liste souhaitent chroniquer « le front dans l’azur », qu’ils/elles se signalent et je leur ferai parvenir un service de presse 😊.

 

JM : - Quels sont les auteurs qui t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Hélène : Presque tous ceux que j’ai lus ! Le premier je crois c’était Pagnol, pour ses souvenirs d’enfance qui me semblaient si réels, moi qui voyais la garrigue de la fenêtre de ma chambre. Je les connais encore par cœur. Et puis pêle-mêle, Zola, Balzac, Camus, Ecco, Irving … Robert Merle a une place toute particulière dans mon cœur pour sa saga « Fortune de France » et son « vieux français réinventé ». Je vous la recommande. Il y est question d’un gentilhomme protestant, Pierre de Siorac, qui devient médecin à la cour du roi de France pendant les guerres de religion. J’adore mais il y avait une chose qui m’énervait : c’était une histoire d’hommes, les femmes n’y avait qu’un rôle « horizontal » … mon premier roman met en scène Agnès de Montclar qui a appris la médecine arabe au XIVème siècle, c’est une sorte de réponse à Robert Merle : je voulais une héroïne qui aurait pu tenir la dragée haute à Siorac ! 

 

JM : - Quels conseils peux-tu donner aux lecteurs qui veulent devenir écrivains ?

 

Hélène : D’abord d’écrire pour soi. Ne pas essayer de faire joli ou de traiter le sujet à la mode mais vraiment d’aller chercher au fond de ses tripes cette vérité qui a besoin de sortir, soit directement soit pour nourrir un récit. Ensuite, de commencer par les personnages ; une fois qu’ils « existent » vraiment, avec leur personnalité, le reste suit. Croire en ce qu’on écrit : on est convaincant si on est convaincu ! Se faire confiance : quand on sent qu’on est dans le vrai, il faut y aller 😊 Si vous essuyez des refus de la part d’éditeurs, ne vous découragez pas ; ce n’est pas forcément parce que ce n’est pas au niveau mais il faut tomber au bon moment au bon endroit et donc la chance joue un rôle important. Ah, encore une chose : ne laissez pas tomber votre travail. Il faut vendre beaucoup de livres pour en vivre. Le prix de mes romans tourne autour de 20 euros, je touche 1,10 euros net par livre un an après … c’est important de le savoir 😉

 

JM : Lis-tu et quel genre de lecture ?

 

Hélène : Avant, je lisais tout ce qui me tombait sous la main, une vraie boulimie ! A présent, je n’ai plus le temps. C’est triste de le dire mais quand on écrit et qu’on se documente beaucoup, on lit « utile » … quand j’arrive à avoir un créneau, je me plonge dans des livres qui sont à l’opposé des miens, pour ne pas risquer d’être influencée et, sans le vouloir, de m’en inspirer : des thrillers, des polars, et des OLNI (Objets de Lecture Non Identifiés) comme « Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates » d’Annie Barrows (un pseudo qui cache en fait deux autrices) qui m’a incité à utiliser encore d’avantage les traces d’écrits pour mes romans.

 

JM : - Quels sont tes endroits préférés ( pièce de ta maison, région de France, pays) ?

 

Hélène : J’ai un bureau mais il est au second, sous les combles et l’été c’est un four. J’écris plutôt au salon, avec ma documentation étalée sur la table basse et le banc en pierre qui court contre le mur. Et mes chats autour. Ils m’apportent leur présence sans être intrusifs, m’inspirent souvent, me réconfortent parfois. J’adore mon pays catalan que je parcours dans tous les sens mais je suis ravie quand je découvre d’autres régions, d’autres paysages … il y a de magnifiques surprises partout pour qui sait regarder, des endroits qui nous raconte des histoires ! Par ailleurs en tant que journaliste, j’ai beaucoup voyagé … je suis même allée au Pôle Nord 😉 Ce que je préfère ce sont les déserts, les steppes ; ce sont des contrées où souffle l’Esprit. Je rêve d’aller en Mongolie et de parcourir la route de la Soie de bout en bout !

 

JM : En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Hélène : la musique, le théâtre (j’en fais à l’occasion), l’Histoire, les voyages, le sport (indispensable à mon équilibre, d’autant que je suis beaucoup assise pour écrire) … et rencontrer des gens intéressants qui ont d’autres passions que moi et les font partager !

 

JM : - À quelle époque aurais-tu aimé vivre ?

 

Hélène : Toutes ! J’aimerais tant voyager dans le temps pour me plonger dans ces vies que je ne peux que reconstituer de mon mieux dans mes livres … j’en rêve !

 

JM : - Quelle est ta citation préférée ?

 

Hélène : « Plus vous saurez regarder loin dans le passé, plus vous verrez loin dans le futur » Winston Churchill

 

JM : Quel mot te définit le mieux ?

 

Hélène : Passion !

 

JM : - Si tu devais partir sur une île déserte, quel objet incontournable à tes yeux, emporterais-tu ?

 

Hélène : Si je suis pragmatique je dirais un couteau suisse, ce serait très utile, mais je suppose que ce n’est pas le sens de cette question … Donc d’instinct je répondrais un livre mais en fait je préfèrerais de quoi écrire pour imaginer des tas d’histoires et de personnages … et ne jamais me sentir seule !

 

JM : - Es-tu thé ou café ? Vanille ou chocolat ?

 

Hélène : Sans hésiter thé (pour une raison mystérieuse j’adore le parfum du café mais je n’aime pas le goût) et chocolat (mon péché mignon, mes formes en témoignent 😉)

 

 

JM : - Si tu étais une odeur, une couleur, un animal : tu serais...

 

Hélène : le parfum de la garrigue (thym, romarin, ciste …) grillée par le soleil, le bleu du ciel catalan … et mes yeux, un chat (j’en ai sept, ce sont mes compagnons d’écriture) ou un oiseau car mon rêve a toujours été de voler !

 

 JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Hélène : Il ne vaut mieux pas !!! 😉 Je plaisante mais c’est vrai que je suis intarissable quand quelque chose me tient à cœur. Et je te remercie, Joëlle, de m’avoir donné l’occasion de parler de ce qui est l’essence de ma vie jour après jour …

 

JM : - Merci Hélène LEGRAIS pour ce très agréable moment passé en ta compagnie, ta gentillesse et ta disponibilité.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Hélène qui va vous répondra avec plaisir.

 

www.facebook.com/Helene-Legrais-Officiel-1409979299272935/

 

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FICHE LECTEUR COMPULSIF : NATHALIE BRUNAL

Bonjour les amis

Comme je vous l'ai annoncé hier je vais commencer ce jour à publier les fiches de nos amis lecteurs ou lectrices ce qui vous permettra de mieux les connaître et de décider s'ils ou elles sont des "lecteurs-lectrices compulsifs (ves)" !

 

FICHE LECTEUR (JOUR 1)

« ES-TU UNE LECTRICE COMPULSIVE ? »

QUESTIONS pour Nathalie BRUNAL

 

JM : -A quel âge as-tu commencé à lire ?

 

Nathalie : Dès que j’ai su lire, la lecture a occupé le plus clair de mon temps. J’ai appris à lire avec la méthode des signes et à chaque syllabe correspondait un signe. J’ai lu ainsi longtemps. Je me calais sur le fauteuil avec le livre sur les genoux et je lisais en faisant ces signes. Mes premières lectures furent bien évidemment les livres de la Comtesse de Ségur.

 

 

JM : - Es-tu une acheteuse compulsive de livres ?

 

Nathalie : J’achète beaucoup trop de livres… Mais comme c’est en numérique et souvent ceux des auto-édités qui les vendent à petit prix, le budget ne souffre pas trop mdr

 

JM : - Où as-tu l'habitude d'acheter tes livres ?

 

Nathalie : Amazon essentiellement, France Loisirs car je suis membre depuis très longtemps et la Fnac

 

 

JM : - Quel format de lecture préfères-tu : numérique ou papier ?

 

Nathalie : Sans hésiter le numérique. J’ai eu beaucoup de mal à m’y mettre, mais je me suis habituée au confort de la lecture que procure une tablette. J’ai même du mal maintenant à tenir un livre papier pour le lire. J’en achète quelques-uns lorsque j’ai des coups de cœur littéraires.

 

 

JM : - Est-ce que tu achètes des livres neufs ou d'occasion et pourquoi ?

 

Nathalie : Que des livres neufs. Quand j’achète des livres papiers dédicacés ou autres, je veux être la première à les toucher, à tourner les pages, à parcourir les lignes. Et je ne prête jamais les livres papier.

 

 

JM : - A combien de livres s'élève ta PAL ?

 

Nathalie : Oula… Très bonne question… J’en ai tellement que je ne pourrais te répondre et le pire, c’est que je continue d’en acheter.

Tu veux compter avec moi ?

 

 

JM : Peux-tu nous dire les titres des trois prochains livres que tu as hâte de lire ?

 

Nathalie : « Le clan Picard » de Jean-Pierre Charland. J’ai lu les premiers tomes et j’attendais la suite pour la découvrir. J’ai hâte de m’y replonger.

Brenda Novak « Noire révélation » que Monique m’a fait découvrir.

« Où le cœur se pose » de Tamara McKinley.

 

 

JM : - Quels sont tes genres de lectures ?

 

Nathalie : Je n’ai pas de genres définis. Je lis de tout tant que ce n’est pas trop sanglant et plus il y a de pages, plus je suis heureuse. Petite préférence tout de même pour les livres qui font voyager et ceux qui ont en fond la guerre de sécession ou l’esclavage.

 

 

 

JM : - Est-ce que tu lis plusieurs romans en même temps ?

 

 

Nathalie : J’écris plusieurs livres en même temps et je lis plusieurs livres en même temps. J’ai souvent le livre de la journée que je peux lire par-ci, par-là et celui que je déguste dans mon lit au chaud sous ma couette.

 

 

JM : - Combien lis-tu en moyenne d'ouvrages par mois ?

 

Nathalie : Ça dépend des périodes. L’hiver, je lis plus et l’été, j’écris plus. Je ne peux pas m’endormir si je n’ai pas lu quelques pages… Je dirais en moyenne une dizaine de livres.

 

 

JM : - Est-ce qu'il t'arrive de lire le soir puis une grande partie de la nuit jusqu'à t'endormir au petit matin ?

 

 

Nathalie : Je lis souvent tard et ça m’est déjà arrivé de lire jusqu’au petit matin. Le dernier livre qui m’a fait faire une nuit blanche fut le tome 7 d’Harry Potter « Les reliques de la mort ». Je l’avais commencé en journée et puis avec les enfants, il fut mis de côté. J’y ai passé ma nuit et au petit jour, il était lu et j’étais frustrée, car il était fini.

 

 

JM : - Qu'est-ce qui te décide à choisir un livre plutôt qu'un autre – la couverture ? le nom de l'auteur ? Le résumé ?

 

Nathalie : La couverture avant tout, puis le titre. Je peux lire un livre sans avoir lu le synopsis. J’aime cette pure découverte qui fait que je ne peux pas être déçue après m’avoir imaginé des choses qui ne se produiront pas. Que l’auteur soit connu ou non, cela m’importe peu. Il y a tellement de jolies plumes chez les moins connus.

 

 

JM : - Est-ce qu'il t'arrive de prêter tes livres ?

 

Nathalie : JAMAIS. Ils sont comme mes bébés et je ne peux supporter qu’ils soient abîmés ou cornés, sacrilège ultime.

 

 

JM : - Si tu étais un livre, un personnage féminin, un personnage masculin : tu serais... ?

 

Nathalie : Un livre « Autant en emporte le vent »

Un personnage féminin : Claire dans Outlander de Diana Gabaldon

Un personnage masculin : Hercule Poirot pour ses petites cellules grises et sa superbe moustache ;)

 

 

JM : - Penses-tu être une lectrice compulsive ?

 

Nathalie : Je suis indéniablement une lectrice compulsive.

 

 

Voici les réponses données par Nathalie BRUNAL.

 

Les amis, Nathalie est-elle, à votre avis, une lectrice compulsive ?

Vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Nathalie sous ce post !

 

 

 

 

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