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Bonjour aujourd'hui mardi voici ma chronique concernant : "LES HERITIERS DE CASTEL DARK- La Soeur maudite T 4"

« LES HERITIERS DE CASTEL DARK »

La Sœur maudite – tome 4

JC STAIGNIER

SOMETHING ELSE EDITIONS

17 juin 2020

269 pages

 

Présentation

 

 

De la France à l’Angleterre, découvrez le destin entremêlé des familles Kane et Percival. Dans cette épopée médiévale, trois sœurs que tout oppose en apparence prouveront que l’amour filial peut vaincre toutes les épreuves.

« Quel est l’idiot qui lui avait raconté que seuls l’argent et le pouvoir dominaient le monde ? L’amour dominait le monde. »

 

L'auteure

 

« Originaire du Pays noir en Belgique, je trouve dans l’écriture la force de revenir dans la lumière.
L’extrémité du tunnel semble parfois loin, et pourtant, l’espoir pointe le bout de son nez, la malchance devient chance et les larmes se transforment en rires. Le droit au bonheur existe.
Prenez l’ascenseur, appuyez sur le bouton et laissez-moi vous amener au pays des rêves. »
Jc Staignier

 

 

 

Mon avis

 

Je remercie JC STAIGNIER de m'avoir permis de découvrir, en service de presse, le tome 4 de sa saga historique « Les Héritiers de Castel Dark – La Sœur maudite ».

 

La fan inconditionnelle de cette auteure et la férue d'Histoire que je suis, avait hâte de connaître la suite de cette magnifique romance historique et de retrouver les membres de la famille Percival.

 

La très jolie couverture m'a de suite interpellée et je me suis donc plongée dans cette histoire.

Dans cette saga, Jc nous conte la vie ô combien tumultueuse, d'une famille au Moyen-Age et ce sur plusieurs générations. Nous ne pouvons que nous attacher aux personnages qui sont hauts en couleurs et tellement authentiques.

 

C'est donc dans un rythme effréné que l'auteure nous entraîne et dans cet opus nous suivons le destin de Liseron , d'Ysolde et de Anne, trois sœurs aux caractères différents certes mais les drames, les joies, les histoires d'amour qu'elles connaîtront ne peuvent nous laisser insensibles et j'avoue avoir eu, lors de certains passages, les yeux humides...

 

L'auteure a vraiment une imagination débordante et le don de captiver le lecteur.. Ainsi, j'ai espéré, tremblé, souri, pleuré avec les protagonistes de son livre....

 

J'ai ADORE cette sublime romance historique, très bien écrite et documentée, forte émouvante, palpitante et ponctuée d'une touche d'érotisme, de paranormal également avec le fantôme d'Eryne toujours omniprésent... Frissons garantis à la lecture de certains passages !

 

J'ai lu cet ouvrage pratiquement d'une traite, tant l'histoire me passionnait et refermé à regret.. Et oui JC, comme tous tes fans, j'attends avec impatience le tome 5 !

 

Un gros COUP DE COEUR que je recommande aux amateurs du genre qui, comme moi, passeront un excellent moment de lecture et d'évasion.

 

 

Page FB :https://www.facebook.com/joellemarchal74/

 

Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com

 

 

 

 

 

 

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INTERVIEW REALISEE CE SOIR AVEC YVES VIOLLIER SUR MON GROUPE FB

INTERVIEW AUTEUR

Yves VIOLLIER

 

 

JM : - Bonsoir à tous

 

Notre ami Yves VIOLLIER a gentiment accepté  de se soumettre, récemment, à mes questions.

 

Je partage donc avec vous cette interview à l'issue de laquelle vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions à Yves qui y répondra en direct ou en différé selon ses disponibilités.

 

 

 

JM : - Bonsoir Yves

 

Comment vas-tu ? Es-tu prêt à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Yves : Je vais bien. Le coronavirus a peu touché la Vendée. J'ai la chance de vivre à la campagne. Je soigne mes moutons et mes poules. De quoi me plaindrais-je ?

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Yves : Un éminent critique littéraire parisien a écrit que je devrais m'appeler « Vendée » « Yves Vendée ! »... Je suis vendéen de souche, j'habite en Vendée. J'ai été professeur de Lettres à plein temps, puis à mi-temps lorsque mes romans ont commencé à marcher. J'ai adoré ce métier de passeur de culture, de passions. Mes élèves me l'ont bien rendu. J'ai publié une trentaine de romans aux éditions Robert Lafont. J'ai vécu une superbe aventure littéraire et d'amitié avec mes camarades de L'Ecole de Brive. J'ai rejoint les Presses de la Cité depuis quatre romans et j'y retrouve avec plaisir l'esprit de bande de L'Ecole de Brive.

Je suis critique littéraire au magazine La Vie.

 

 

JM : - Et si tu nous parlais de tes romans ?

 

Yves : J'aime raconter des histoires appuyées sur des détails vrais. Je ne crois pas avoir beaucoup d'imagination, mais plutôt un imaginaire fort. Je puise mes sujets dans les rencontres. Je crois que l'une des qualités essentielles pour un écrivain est la curiosité. Je puise autour de moi. Bien sûr, un certain nombre de mes romans se passe en Vendée, d'autres en Charente, en Russie, Pologne, la Dominique. Je n'aime pas l'appellation écrivain de terroir, littérature de terroir, qui laisse entendre qu'on écrirait pour les lecteurs d'un territoire particulier. Bien sûr qu'on écrit à partir de quelque part. Je préfère l'idée américaine de « nature writing » qui reconnaît que le lieu est un personnage.

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire éditer tes ouvrages et qui réalise les couvertures de tes livres ?

 

Yves : J'ai toujours rencontré les gens dont j'avais besoin au moment où j'en avais besoin. Mon premier roman a paru quand j'avais 22 ans, chez un éditeur régional, le suivant aux éditions Universitaires, Bernard Clavel m'a fait rencontrer ensuite son agent littéraire anglais et j'ai publié deux romans chez Flammarion, puis je suis passé chez Robert Laffont où L'Ecole de Brive m'a adopté. Mes couvertures de livres sont réalisées par les maquettistes de l'éditeur.

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et peux-tu nous en dire quelques mots ?

 

Yves : Je travaille actuellement sur mon prochain roman et le scénario d'une BD à paraître à la fin de l'année. Ce scénario et la collaboration avec l'illustrateur me passionnent.

 

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement et où ?

 

Yves : J'avais beaucoup de signatures de prévues dans le grand Ouest et le Centre France. Tout est remis en question. Je me demande avec inquiétude si ma « Louise des Ombrages » ne sera pas victime du Covid 19.

 

 

JM : - Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les auteurs à promouvoir leurs écrits ?

 

Yves : Comment ne pas être sensible à la critique littéraire, d'autant plus quand on est critique soi-même ! Oui, les blogs et les réseaux sociaux ont un rôle important et même majeur désormais. Par ces temps de coronavirus, leur rôle a encore grandi.

 

 

JM : - Quand écris-tu (la nuit, le jour) et pendant combien d'heures ?

 

Yves : J'écris tous les jours, le matin, très tôt, quatre heures en moyenne.

 

 

JM : - Si ma mémoire est bonne tu as écrit des romans historiques et régionaux. Pourquoi ces choix et envisages-tu d'écrire dans un autre registre ?

 

Yves : Plutôt que romans historiques, je dirais romans dans l'histoire. L'histoire est un prétexte. Je les écris comme mes romans contemporains. Ce qui m'intéresse c'est la chair que je peux y mettre.

 

JM : - Quel est ton plus beau souvenir d'auteur ?

 

Yves : Je n'ai pas de plus beau souvenir. Les grands moments se répètent quand j'arrive chez l'éditeur et que je découvre mon nouveau roman, tout beau, tout neuf. Avant, il n'existait pas, c'étaient des mots les uns à la suite des autres et voilà, il a pris corps. Bons moments aussi, ces voyages de repérages pour un futur roman en Irlande, en Russie, Pologne, au Cambodge. Le voyage prend une valeur de haute curiosité. D'une certaine façon le pays vous appartient. Etre écrivain, c'est être un prédateur.

 

JM : - Que représente pour toi l'écriture ?

 


Yves : Si je n'écris pas, je suis mort. Ecrire est un combat, une lutte quotidienne contre la mort. Un combat amoureux bien sûr. Illusoire peut-être.

 

JM : - Quels sont les auteurs qui t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Yves : Beaucoup, Giono, Clavel, Carrière, Hemingway, Magnan, Zola, Maupassant, Nabokov... et tous les contemporains que je lis et critique. Leur lecture me donne toujours une folle envie de me mettre à l'ouvrage. Je suis toujours comme le gamin qui regarde un beau match de football et qui rêve de devenir à son tour un grand champion !

 

 

JM : - Quels conseils donnerais-tu aux lecteurs qui souhaitent devenir écrivains ?

 

 

Yves : Ecrire c'est se corriger. Tu veux écrire, pose ton cul sur la chaise et écris, écris, n'abandonne pas.

 

 

JM : - Quel est ton endroit préféré, source d'inspiration (pièce de ta maison, région, pays) ?

 

Yves : J'écris dans mon bureau. J'aime bien écrire dans le train.

 

 

JM : - Lis-tu ? Si oui quel genre ?

 

 

Yves : Je n'ai pas de genre de lecture particulier.

 

 

JM : - A quelle époque aurais-tu aimé vivre ?

 

Yves : Je n'ai pas envie d'autre époque que la mienne.

 

 

 

JM : - Possèdes-tu des animaux ?

 

Yves : Des poules et des moutons.

 

 

JM : - Si tu devais organiser un dîner littaire qui aimerais-tu convier à ta table ?

 

Yves : Giono et parler avec lui du Hussard sur le toit. Je regrette de ne pas avoir fait le voyage vers lui quand j'étais tout jeune écrivain. Pierre Magnan m'a raconté le personnage fabuleux qu'était son ami.

 

 

 

JM : - Quel est ton proverbe préféré ?

 

Yves : Si tu veux creuser ton sillon bien loin, accroche ta charrue à une étoile !

 

 

JM : - Quel mot te définit le mieux ?

 

Yves : Opiniâtre

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Yves : J’ajouterai que l’adolescent que j’étais avait toujours  sur son bureau, en classe de philosophie, cette phrase qu’on peut lire sur les murs de la ville nouvelle de Brasilia: « À quoi sert la vie? À réaliser tes rêves! » L’écriture m’a permis, et me permet, de les Incarner. J’en rends grâce tous les jours au ciel. 

 

 

 

JM : - Merci Yves pour cet agréable moment passé en ta compagnie.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Yves qui y répondra sous ce post.

 

 

 

 

 

 

 

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ANNONCE INTERVIEW GE FROIDEVAL VENDREDI 3 JUILLET 2020 18 H SUR MON GROUPE FB

💜MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS💜

Bonsoir les amis,💁‍♀️🙋‍♂️

Ce soir lundi 29 juin 2020 j'ai réalisé ma 134ème interview 💻avec un auteur du groupe qui a accepté de se soumettre à mes questions.

Je vous donne rendez-vous le vendredi 3 juillet 2020 à 18h pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec GE Froideval 💁‍♀️📖. A l'issue, vous pourrez poser vos questions à GE qui y répondra en direct ou plus tard selon ses disponibilités.

A vendredi.

 

 

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Bonjour aujourd'hui dimanche voici ma chronique concernant "L'Appel du loup"

« L'APPEL DU LOUP »

Olivia JONES

Auto-Edition

juin 2020

250 pages

 

 

Présentation

 

 

Paola Atkinson, jeune veuve d’un romancier américain réputé, revient en France après de longues années d’absence, et trouve refuge dans un chalet isolé, en plein cœur du Jura français. Elle espère y trouver la paix. Mais bien au contraire, c’est le chaos du monde qu’elle va rencontrer, au travers de rencontres passionnées, pleines de mystère et de drame. Trois femmes dominent ce roman-passion, Paola elle-même, puis Karen et Faustine, cette dernière portée disparue depuis dix ans. Trois femmes face à leur destin, face à leurs contradictions, leurs erreurs, leurs amours tourmentées. Les figures masculines sont incarnées par Quentin, Mathieu et Nicolas, eux-mêmes rongés par leur passé. Un final dramatique viendra clore cette histoire hors du commun, au léger goût de fantastique. L'appel du loup, un roman d’amour et de mort…


 

 

L'auteure

 


Olivia Jones est née à Paris et va prochainement s’établir en Haute-Savoie. Elle se consacre depuis quelques années, entièrement à l’écriture. Elle est l’auteure de huit romans, dont Trop belle pour mourir et Le Feu sous la peau, ses plus grands succès. Actuellement, elle est immergée dans l’écriture de son 9e roman.

 

 

Mon avis

 

Je remercie Olivia JONES de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, son dernier roman « L'Appel du loup ». Etant une fan inconditionnelle de cette auteure dont j'ai lu tous les ouvrages, j'ai retrouvé avec grand plaisir sa plume légère et fluide.

 

Olivia JONES a vraiment une imagination débordante et à la découverte de chacun de ses ouvrages, je me sens de suite happée par les histoires qu'elle nous conte si joliment.

 

Nous faisons ainsi connaissance avec Paola, qui après le décès de son mari, un célèbre écrivain Américain, rentre en France et loue un grand chalet situé à l'orée d'une forêt, dans un village Jurassien.

Notre héroïne est une femme aisée. Elle effectue des travaux pour vivre tranquille dans sa nouvelle maison et embauche donc le couple de gardiens qui était au service du propriétaire, un veuf qui semble ne pas se remettre de la disparition de son épouse : celle-ci s'étant noyée dans un lac voisin.

 

Tous les protagonistes de ce roman sont mystérieux et semblent cacher certains pans de leur passé et de lourds secrets..

Olivia Jones joue particulièrement avec nos nerfs en nous promenant, au fil de ses mots, dans des chemins enneigés, brumeux où l'on rencontre un beau garde forestier qui vit dans les bois où des loups pourraient également s'y trouver.. Ainsi, Paola sous le charme du jeune homme, cherche à éclaircir ces mystères.

 

Olivia a le don de nous tenir en haleine et à certains moments, nous pensons avoir résolu l’énigme mais en fait il n'en est rien !

 

L'histoire est originale, l'ambiance angoissante, le suspense constant et bien mené et de ce fait, le lecteur ne se rend même pas compte qu'il tourne les pages à une vitesse vertigineuse, tant il a hâte d'en connaître le dénouement..

 

J'ai ADORE ce roman très bien écrit, envoûtant mêlant amour, secrets, vie dans les villages de province, milieu littéraire, fantastique, surnaturel et ponctué d'une touche d'érotisme, que j'ai lu d'une traite et quitté à regret.

 

Un très bon moment de lecture.

 

 

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Bonjour aujourd'hui samedi voici ma chronique concernant : "LUNE DE TASMANIE"

« LUNE DE TASMANIE »

Tamara McKINLEY

Editions de l'ARCHIPEL

9 avril 2020

365 pages

 

Présentation

 

  • « C’est magnifique, souffla Kathryn. Qu’éprouves-tu à retrouver ta terre natale au bout de toutes ces années ?
    Des larmes piquèrent à nouveau les yeux de la sexagénaire, qui resserra son châle autour de ses épaules.
    Je ne sais pas si je dois rire ou pleurer, avoua-t-elle à sa petite-fille. Du bateau, j’ai déjà constaté tellement de changements que j’en viens presque à craindre ce que je vais découvrir une fois que nous aurons accosté à MacInnes Bay ».

    1905. À la mort de son mari, Christy décide, à bientôt 65 ans, de se rendre en pèlerinage sur l’île de Skye, en Écosse, terre rude où elle a passé les quinze premières années de sa vie. Avant que ses parents ne soient contraints à l’exil et s’installent en Tasmanie, au sud de l’Australie.

    Accompagnée de sa fille Anne et de sa petite-fille Kathryn, Christy embarque pour un long voyage vers le passé, où de douloureux souvenirs referont surface. Un retour aux sources qui bouleversera à jamais la vie des siens…

 

Avec cette saga mettant en scène une femme courageuse, Tamara McKINLEY signe un roman dans la lignée de ses grands succès, sans doute l'un de ses plus personnels.

 

L'auteure

 

Née à Launceston (Tasmanie) en 1948, Tamara McKINLEY émigre en Grande-Bretagne où elle intègre un pensionnat de jeunes filles du Sussex. De La dernière valse de Mathilda, traduit dans 20 pays et vendu en France à plus de 350 000 exemplaires, à Quand on ne peut oublier, ses romans ont tous paru aux Editions de l'Archipel.

 

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions de l'ARCHIPEL et en particulier Mylène de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Lune de Tasmanie », roman de Tamara McKINLEY, auteure dont j'ai lu tous les ouvrages tant j'aime sa plume élégante et envoûtante.

 

L'auteure nous emporte en Tasmanie fin 1904 et nous faisons connaissance avec Christy, sexagénaire, veuve depuis peu et qui décide de retourner sur l'Ile de Skye en Ecosse, pays où elle est née.

 

Au fil des mots de Tamara McKINLEY, nous faisons le voyage avec Christy, sa fille Anne et sa petite-fille Kathryn entre deux continents et deux époques

Au cours de ce périple, les souvenirs de son passé ressurgissent à la mémoire de Christy et nous découvrons les épreuves qu'elle et sa famille ont subies lors de leur expulsion forcée d'Ecosse.

 

Certains passages relatant les massacres perpétrés par les Anglais sont durs et fort émouvants mais reflètent la triste réalité de cette période de l'Histoire.

 

Anne a percé une partie du secret que cache sa mère et les relations entre les deux femmes sont tendues. Mais quel est donc ce secret ? Pour le savoir il vous faudra, comme ce fut le cas pour moi, suivre le récit de Christy, les aventures de ses fils et son gendre, face à des menaces de scandale qui pourrait éclater du fait du passé de notre héroïne car le sujet restera vraiment SECRET jusqu'aux dernières lignes....

 

J'ai beaucoup aimé Christy qui est une femme dynamique un peu extravagante mais très attachante et Kathryn, sa petite-fille est elle aussi charmante, douce et compréhensive. Leur complicité est vraiment touchante.

 

L'histoire est passionnante et complètement addictive. Le suspense est constant et très bien mené.

 

Comme à son habitude, l'auteure décrit avec moult détails les paysages de l'Ecosse et de l'Australie et nous nous sentons portés par ses si jolies descriptions. Les images défilent ainsi aisément sous nos yeux : un vrai régal pour le lecteur et une évasion garantie. Il en est de même pour les traits tant physiques que psychologiques des protagonistes de ce roman que pour leurs tenues vestimentaires.

 

J'ai ADORE cette saga familiale aux multiples rebondissements et secrets de famille, mêlant l'histoire d'une jeune femme à l'Histoire de l'Ecosse et qui rend hommage aux petits fermiers de l'Ile de Skye qui, après avoir connu la famine, ont été expulsés de leurs terres aux XVIIIème et XIXème siècles.

 

J'ai passé un excellent moment de lecture avec cet ouvrage qui fut pour moi un gros COUP DE COEUR.

 

 

 

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ANNONCE INTERVIEW AUTEUR YVES VIOLLIER LUNDI 29 JUIN 18 H SUR MON GROUPE FB

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS💜

Bonsoir les amis,💁‍♀️💁‍♂️📖

Ce soir vendredi 26 juin 2020 j'ai réalisé ma 133ème interview 💻 avec un auteur du groupe 💁‍♀️📖 qui a accepté de se soumettre à mes questions.

Je vous donne rendez-vous le lundi 29 juin 2020 à 18 H pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Yves Viollier 💁‍♂️📖 . A l'issue, vous pourrez poser vos questions à Yves qui y répondra en direct ou plus tard selon ses disponibilités.

A lundi😍

 

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INTERVIEW REALISEE CE SOIR AVEC SOUHILA AUTEURE SUR MON GROUPE FB

INTERVIEW AUTEURE

SOUHILA AUTEURE

 

 

JM : - Bonsoir à tous

 

- Notre amie SOUHILA Auteure a gentiment accepté de se soumettre, récemment, à mes questions.

 

- A l'issue de cette publication, vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions à Souhila qui y répondra en direct ou en différé selon ses disponibilités.

 

 

 

JM : - Bonsoir Souhila

 

Comment vas-tu ? Es-tu prête à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Souhila : Bonsoir Joëlle, fin prête oui!

 

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Souhila : Née un 1er avril, j'ai 55 ans, maman de trois enfants et grand-mère d'une petite fille. J'ai cessé de travailler à la naissance de mon 1er enfant en 1990 pour m'y consacrer à fond, puis est venu mon 2ème fils en 1992 et ma petite princesse en 1998. Je dois dire que j'en ai profité pleinement.

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans ?

 

Souhila : Actuellement j'ai six livres publiés. J'aime assez aborder des thèmes, de façon ludique, sur la tolérance, la différence, ou encore l'hygiène dentaire. Ce dernier thème qui peut paraître surprenant est dû au fait que mon ex mari étant chirurgien dentiste me parlait de ses petits patients dont l'hygiène était inexistante. Alors je me suis dit, pourquoi pas! La tolérance, et bien c'est un thème qui, malheureusement est toujours d'actualité, sous n'importe quelle forme. Avec ce titre "Lia et Benoît", je fais des interventions, très souvent bénévolement, dans des écoles primaires pour une lecture suivie d'un débat avec les enfants. Je les fais parler, énumérer ce qui pour eux est une différence, et je dois avouer que parfois les réponses sont assez surprenantes.

 

 

JM : - Pourquoi écris-tu des romans “jeunesse” et depuis combien de temps ?

 

Souhila : Mon tout premier texte écrit le fut en 1995, pour mes deux garçons, c'est venu tout d'abord de façon orale un soir, puis, le soir d'après ils voulaient la suite, ajoutaient des personnages, et ainsi de suite. J'ai fini par tout coucher sur papier, puis un peu mis aux oubliettes. Mais, ma première motivation d'écrire était, à l'époque uniquement pour mes enfants. Et bien souvent, je donne leur prénom pour les personnages et m'inspire d'une petite anecdote pour démarrer.

 

 

JM : - Lorsque tu commences l'écriture d'un ouvrage as-tu déjà pensé à la fin de l'histoire ou images-tu au fil de tes mots ?

 

Souhila : Avant de me mettre à l'écriture, les idées arrivent dans ma tête petit à petit, la trame se forme, les personnages prennent vie, tout cela mûrit tranquillement. Puis une fois que j'ai le principal, je prends mon cahier, mon stylo et c'est parti. Il m'est arrivé d'écrire sans m'arrêter pendant 4h, l'histoire se déroulait presque sous mes yeux, impossible de stopper en pleine course.

 

 

JM : - Tes personnages qui sont des enfants ou des animaux sont-ils faciles à maîtriser ?

 

Souhila : Pas toujours je dois dire, surtout les petits animaux, un peu fou fou et casse- pied.

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et peux-tu nous en dire quelques mots ?

 

 

Souhila : J'ai plein de projets, et plein d'histoires déjà écrites...Dont une en trois parties, l'histoire d'un petit garçon et d'une petite grenouille très spéciale!

 

 

JM : - Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les auteurs à promouvoir leurs écrits ?

 

Souhila : Ils sont indispensables. J'aime avoir un retour de lecture, savoir comment les enfants ont réagis à l'histoire. Connaître et avoir les avis des parents ou grand-parents qui en ont fait la lecture. Les critiques, bonnes ou mauvaises sont toujours un moteur. Et bien sûr, cela rend la promotion plus visible. C'est motivant de se dire que notre imagination aide à passer un petit moment agréable. Surtout pour un enfant. Lui créer un petit monde imaginaire...

 

 

 

JM : - Ecrire est-ce pour toi une passion ou un métier ?

 

Souhila : Pas un métier, un besoin, une envie, une passion. Je ne vis pas de mes écrits, et cela ne m'empêche pas de continuer!

 

 

JM : - Quand écris-tu (le jour, la nuit) et pendant combien d'heures ?

 

Souhila : Aucune discipline à ce niveau, vraiment aucune, ça vient d'un coup, ou pas. Deux, trois, quatre heures d'affilées, une fois lancée je garde le fil le plus longtemps possible.

 

 

JM : Que ressens-tu lorsque tu écris le mot FIN ?

 

Souhila : Pas forcément un soulagement, un peu triste de laisser mes personnages, pour cela que j'écris des suites du coup!

 

 

JM : - Dans ta prime enfance avais-tu déjà envie de devenir écrivain ?

 

Souhila : Non, absolument pas, mais je me réfugiais dans mon imaginaire, me créais un monde lorsque la tension devenait dangereuse à la maison.

 

 

 

 

JM : Comment as-tu procédé pour faire éditer tes livres ?

 

Souhila : J'ai envoyé plein plein plein de manuscrits et reçu plein plein plein de lettres de refus. Puis j'ai tenté ma chance chez l'Hamattan, pour la première version de Lia et Benoît, le conte sur la tolérance. C'était en 2006, mon premier livre publié, j'étais heureuse évidemment même si le livre a été vraiment bâclé. Mais je n'y connaissais rien, donc... Ensuite j'ai rencontré Hélène Babouot, elle venait de lancer sa maison d'éditions L@liseuse, je fus son tout premier auteur à être publié.

 

 

 

 

JM : - Quels sont les auteurs qui t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Souhila : Un auteur de livres pour enfants? Aucun

 

 

 

 

JM : - Lis-tu ? Si oui quel genre ?

 

Souhila : J'aime les romances historiques,

 

 

JM : - En dehors de l'écriture as-tu d'autres passions ?

 


Souhila : Pas spécialement non

 

 

JM : - Quel est ton proverbe préféré ?

 

Souhila : Ce n'est pas vraiment un proverbe mais une phrase que je me dis souvent et que je dis à mes enfants et à mon ex avant qu'il ne devienne un ex ;-) "Rien n'est jamais acquis!"

 

 

JM : - Quel mot te définit le mieux ?

 

Souhila : Il y en a deux, patiente et déterminée

 

JM : - Es-tu thé, café ? Quel est ton péché mignon ?

 

Souhila : J'ai des périodes cafés et des périodes thé, ça dépend de mon humeur! Mon péché mignon, sans hésiter, le baba au rhum!!

 

 

JM : - As-tu des animaux de compagnie ?

 

Souhila : Des chats, enfin c'était pour mes enfants, mais plus aucun maintenant

 

 

JM : - Souhaites-tu ajouter quelque chose  ?

 

Souhila : Juste ajouter qu'après la cessation d'activités de mon éditrice, j'ai repris le flambeau pour ne pas lâcher mes bébés et je continue l'aventure seule. Et aussi, que j'adore faire des salons, des séances de dédicaces et ainsi rencontrer mes petits lecteurs et d'autres auteurs pour des moments d'échanges. C'est toujours enrichissant!

 

 

 

JM : - Merci Souhila pour cet agréable moment passé en ta compagnie.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Souhila qui y répondra sous ce post.

 

 

 

 

 

 

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Bonjour aujourd'hui vendredi voici ma chronique concernant : "CE COIN DE PARADIS"

« CE COIN DE PARADIS »

Ludivine DELAUNE

Auto-Edition

20 juin 2020

170 pages

 


Présentation

 

Meilleures amies au lycée, Élisa et sa bande sont inséparables.
À 18 ans, avec des rêves plein la tête et l’envie furieuse de les réaliser, elles ne s’imaginent pas que la vie va les éloigner… et pourtant, leur lien si précieux va s’étioler…

15 années plus tard, chacune construit sa vie, jusqu’au jour où Élisa reçoit un message inattendu... l'heure des retrouvailles a enfin sonné !

Entre passé et présent, souvenirs et rires, venez visiter ce coin de paradis où l’amitié surprend et résonne comme une douce mélodie !

"Cet été, Élisa et ses amies vous accueillent au Lilas Blanc pour partager un bon moment !"

 

 

L'auteure

 

 

Mariée et Maman de jumelles de six ans, Ludivine est employée dans un organisme.
Elle représente tout ce qu’il y a du cliché de la femme d’aujourd’hui. Elle cuisine un minimum, ne repasse pas, fait du sport une fois par semaine (et encore !) et mange plus que de raison. Elle aime également lire dans un bain chaud, les soirées simples entre amis, les dragibus rouges et noirs et l'automne !


Elle a une page Facebook qui s’intitule Et puis un jour. Ce soutien de plus de 72 000 personnes a été l’élément déclencheur pour oser la publication. Alors depuis quelques mois, elle ose et est désormais prête à ne plus laisser le regard des autres conditionner certaines choses !

Son premier roman, Et puis un jour est sorti en octobre 2016, suivi par Éden début 2017, Dans les yeux d'une autre en avril 2017 et le tome 2 d'Et puis un jour Dans les yeux d'une autre.

Instant, Instant d'après et la collection de livres pour enfants Jumelles sont sortis en auto-édition.

Laissez-vous embarquer dans l'univers poignant de Ludivine Delaune.


 

 

Mon avis

 

Je remercie Emma, « La VOIE DE CALLIOPE », de m'avoir permis de lire, en service de presse, « Ce coin de paradis », roman de Ludivine DELAUNE, auteure dont j'ai découvert la plume fluide et douce lors de la lecture en 2018 de « Instants ».

 

En alternant passé et présent, l'auteure nous fait découvrir les souvenirs et les retrouvailles de cinq amies : Elisa, Renée, Colombe, Manon et Kendra. Lorsqu'elles étaient âgées de 18 ans ces jeunes filles étaient les meilleures amies du monde mais elles ont perdu le contact pendant 15 années...

 

Ludivine DELAUNE décrit avec précision les traits tant physiques que psychologiques des protagonistes de son roman les rendant ainsi vrais et attachants.

 

 

J'ai beaucoup aimé ce roman feel-good pétillant, émouvant, ponctué d'une touche d'humour qui est une ode à l'amitié, aux petits moments de bonheur qu'il ne faut pas oublier de vivre pour être heureux.

 

Si vous souhaitez passer un bon moment de détente dans un « coin de paradis », je vous recommande donc cet ouvrage que j'ai lu pratiquement d'une traite tant j'avais hâte d'en connaître le dénouement.

 

Bonne lecture !

 

 

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Bonjour aujourd'hui mardi voici ma chronique concernant : "LA DAME DE SAIGON"

« LA DAME DE SAIGON »

Karine LEBERT

Editions de BOREE

20 mai 2020

400 pages

 

 

Présentation

 

L'Indochine est encore française lorsque la petite Marianne débarque avec toute sa famille sur les quais de Saïgon.

 

Venus tenter leur chance dans la colonie française, les Frémont vont à la découverte d'un pays à la fois hostile et attirant.


En grandissant, Marianne s'éprend de ce nouveau monde et de sa culture tout autant que du jeune Anh Dung à la beauté énigmatique. Amoureux fous, ils se marient contre l'avis de tous.


Au-delà des conventions, leur passion vécue au grand jour sera rattrapée par l'Histoire.


 

 

L'auteure

 

Karine LEBERT a la passion de l'écriture. Biographe pour des particuliers et correspondante de presse pour Paris Normandie, elle a donné la mesure de son talent de romancière dès son premier livre, Nina et se sœurs. Ses héroïnes sont à son image et c'est grâce à l'écriture qu'elle sait redonner aux femmes une place prépondérante dans l'Histoire.


 

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions de BOREE et en particulier Virginie de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « La Dame de Saïgon », roman de Karine LEBERT, auteure dont j'ai lu tous les ouvrages tant j'aime sa plume fluide et élégante.

 

 

L'auteure nous présente l'histoire d'une famille Normande, Les Frémont qui sont, comme grand nombre de Français, partis en 1906 en Indochine afin d'essayer de faire fortune...

 

Nous assistons à leur découverte de ce pays fascinant mais hostile et partageons les difficultés qu'ils vont rencontrer pour exploiter leur plantation d'hévéas.

 

Karine LEBERT décrit avec précision les traits tant physiques que psychologiques des protagonistes de son roman les rendant vrais mais également les paysages de cette colonie Française.

 

Marianne Frémont, qui à l'arrivée de la famille à Saïgon n'est encore qu'une enfant, est un personnage déterminé et très attachant. Nous partageons ses joies, ses peines, ses espoirs, son histoire d'amour avec Anh Dung.

 

J'ai beaucoup aimé cette saga familiale fort dépaysante et émouvante, qui mêle amour, passion, différences de culture et de coutumes, colonialisme, Histoire, et avec laquelle j'ai passé un très bon moment de lecture, d'évasion et de détente. Je le recommande aux amateurs de voyages exotiques et de belles histoires d'amour.

 

 

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INTERVIEW REALISEE CE SOIR AVEC EMMANUELLE FRIEDMANN SUR MON GROUPE FB

INTERVIEW AUTEURE

Emmanuelle FRIEDMANN
 

 

JM : - Bonsoir à tous

 

Notre amie Emmanuelle FRIEDMANN a gentiment accepté   de se soumettre, récemment, à mes questions.

 

Je partage cette interview à l'issue de laquelle vous pourrez, si vous le souhaitez, poser des questions à Emmanuelle qui y répondra en direct ou plus tard selon ses disponibilités.

 

 

 

JM : - Bonsoir Emmanuelle

 

Comment vas-tu ? Es-tu prête à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Emmanuelle : Oui avec un grand plaisir !

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Emmanuelle : Originaire de Paris et j’habite aujourd’hui à Montrouge.

Après des études d’histoire économique et sociale contemporaine qui devait me mener au professorat, j’ai pris des chemins de traverses. J’ai travaillé plusieurs années dans l’édition, je suis encore journaliste et je partage maintenant mon temps entre l’écriture de romans et de documents et je suis également prête plume.

Je suis aussi maman de jumeaux, deux garçons qui viennent de fêter leur 4 ans.

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans ?

 

Emmanuelle : Passionnée d’histoire et d’actualité, mes romans ont souvent des thématiques autour de l’enfance de la mémoire, de la recherche des origines et les ravages provoqués par les conflits mondiaux.

En tant que journaliste je me suis intéressée aux thématiques de l’époque, des problématiques contemporaines comme les relations hommes/femmes, le machisme en politique, la question du logement, la souffrance au travail, la maltraitance gynécologique, le cyberhacelement et l’environnement.

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

Emmanuelle : Je suis en train d’écrire un roman historique contemporain ou il y aura beaucoup flash-back. C’est l’histoire d’un frère et d’une sœur qui sont à la recherche de leurs origines. Ce roman doit paraître aux presses de la cité.

A la fin de l’année dernière j’ai également travaillé avec David Fritz Goeppinger, un rescapé du Bataclan sur son livre qui doit sortir chez Pygmalion en novembre prochain, je suis très fière de ce témoignage.

Enfin, je suis très contente, j’ai un projet de roman graphique avec une illustratrice que j’aime beaucoup Sophie Ruffieux.

Enfin j’envisage d’écrire la suite de Jacques l’enfant caché, mais rien n’est fait pour le moment.

 

JM : - Où trouves-tu l'inspiration pour créer les protagonistes de tes livres ? Improvises-tu ou connais-tu la fin de tes histoires avant d'en commencer l'écriture ?

 

Emmanuelle : En générale, c’est l’idée du thème qui vient en premier. Je me documente, je lis tout ce qui peut s’y rapporter. Et puis, les personnages viennent, je ne sais pas si je les crée ou s’ils viennent me voir d’eux-mêmes. L’histoire prend forme dans ses grandes lignes. Mais j’aime beaucoup me laisser surprendre par les personnages de mes romans, comme si c’était eux qui décidaient de leurs destinées.

 

 

JM : Comment procèdes-tu pour écrire tes romans (carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?

 

Emmanuelle : Je commence par écrire le synopsis du livre et le portrait de mes personnes principaux. Ensuite, je prends beaucoup de notes sur la thématique et sur la période, les recherches sont en continue, surtout pour les romans historiques, parfois pour un détail, pour respecter la véracité des faits, de détails parfois, je feuillette des tonnes de documentations. Tout est consigné sur mon ordinateur. J’ai laissé tomber les carnets, je note sur mon téléphone quand une idée me vient et que je ne suis pas chez moi. Et j’écris directement sur ordinateur.

 

JM : - Quand écris-tu (la nuit, le jour) pendant combien d'heures ?

 

 

Emmanuelle : La journée idéale, je relis ce que j’ai écrit la veille le matin et j’écris l’après-midi. Mais c’est souvent compliqué parce que j’ai d’autres livres ou activités en cour. Lorsque je travaille sur un livre de type journalistique, je peux travailler quelques heures et être interrompue. Pour un roman j’ai besoin de m’immerger complètement, de retrouver les personnages et donc, d’au moins d’une demi-journée.

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement (après le confinement bien sûr..) et où ?

 

 

Emmanuelle : Plusieurs salons en septembre et novembre, sans doute Nancy et Brive, mais à voir avec l’actualité.

 

 

JM : - A qui confies-tu tes manuscrits en première lecture (amie, membre de ta famille, bêta lecteur) ? Qui réalise les couvertures de tes livres ?

 

Emmanuelle : C’est souvent ma mère qui est ma première lectrice, ensuite mon éditrice. Jacques l’enfant caché est le premier livre que j’ai publié aux presses de la cité et j’ai beaucoup apprécié de travailler avec Clarisse. Pour les couvertures, c’est la maison d’édition qui s’en charge et me fait plusieurs propositions.

 

 

JM : Si ma mémoire est bonne, tu as écrit un recueil de recettes de cuisine et des romans, des témoignages historiques. Pourquoi ces choix et envisages-tu d'écrire dans un tout autre registre ?

 

 

Emmanuelle : j’aime changer de registres, travailler sur des questions d’actualités, rencontrer des gens, investiguer, exercer mon travail de journaliste et c’est pour cela que je travaille sur des thématiques contemporaines ou que j’aime être prête plume, mais j’adore aussi me retrouver seule pour écrire un roman, j’apprécie beaucoup de pouvoir alterner. Le livre de cuisine est venu de ma passion pour cet art… bon j’avoue que depuis la naissance de mes enfants, j’ai un peu moins de temps pour ca, mais je m’y suis remise durant le confinement.

 

 

JM : - Quels sont les auteurs qui t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Emmanuelle : Ils sont trop nombreux les principaux sont, Camus, Sartre, Robert Merle.

 

 

JM : - Écrire est-ce pour toi une passion ou un métier ?

 

Emmanuelle :

Il est difficile de répondre à cette question. Je pense que devenir auteur n’est possible que si l’on est passionnée. Effectivement, je ne connais pas d’auteur ou autrice qui exercerait ce métier sans y croire, sans s’y consacrer, mais en revanche, je trouve qu’il serait dommage de se réfugier derrière cette notion de passion pour ne pas évoquer le statut des auteurs ; tout le monde a besoin d’un minimum de revenus pour vivre !

 

 

JM : Lis-tu ? Si oui quel genre ?

 

Emmanuelle : La aussi je suis assez éclectique. Romans, romans graphiques, documents, tout ce qui me fait envie ou m’intéresse ! J’ai eu la chance lorsque j’étais journaliste littéraire de lire et de rencontrer énormément d’auteurs. Je lis aussi des documents sur des problématiques actuelles, des portraits, des autobiographies.

 

JM : - Quel livre lu dans ton enfance t'a particulièrement marquée ?

 

Emmanuelle : L’île ne m’a pas quittée durant plusieurs années, d’autres romans de Robert Merle aussi d’ailleurs, comme Derrière la vitre ou La mort est mon métier. J’ai été totalement happée aussi pas la série des Thibault, et j’ai été complétement bouleversée par Mauss d'Art Spiegelman et plus récemment par son Méta Mauss.

 

 

JM : En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Emmanuelle : J’ai fait beaucoup de théâtre d’improvisation et j’ai adoré aussi bien la spontanéité qu’il fallait avoir que les gens qui j’ai rencontrés.

J’aime beaucoup cuisiner, passer du temps avec mes amis.

 

 

JM : - Si tu devais organiser un dîner littéraire, quelles personnes aimerais-tu convier à ta table ?

 

 

Emmanuelle : Delphine de Vigan, Élise Fischer, Florence Roche, Nina Bouraoui, Clarisse Enaudeau, Valérie Gans…, je ne sais pas il y a tellement de gens que j’aime !

 

 

JM : - Quel est ton plus beau rêve ?

 

Emmanuelle : Mes enfants avaient 6 mois au moment des attentats du 13 novembre 2015 ; 4,5 ans quand le confinement a commencé. Mon rève est qu’ils connaissent une actualité moins terrible, une vie, une planète, une économie, une société plus apaisés.

 

 

JM : - Quel est ta citation préférée ?

 

Emmanuelle :

Il y en a deux

- May the force be with you

- Agis de telle sorte que tu traites l'humanité, aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre, toujours en même temps comme une fin, et jamais simplement comme un moyen

 

 

JM : - Quel endroit es pour toi source d'inspiration ? (pièce de ta maison, une région, un pays, à la mer, à la campagne, à la montagne ) ?

 

Emmanuelle : J’ai été bouleversée par un voyage que j’ai fait dans l’ouest Américain, ces vues sur les canyons plus magnifiques les unes que les autres, ce sentiment de plénitude m’obsède encore aujourd’hui. Mais, j’avoue qu’avec un peu de calme je peux écrire partout, mais j’adore la mer, en particulier la Normandie et Cabourg.

 

 

JM : - Si tu étais : une couleur, un fruit, une fleur – tu serais ?

 

Emmanuelle : Mauve, une mangue, de la lavande.

 

 

JM : - As-tu des animaux de compagnie ?

 

 

Emmanuelle : J’ai eu un chat, et je pense que j’en réadopterai un !

 

 

JM : - Quel est ton film culte et quel genre de musique écoutes-tu ? Ecris-tu en musique ?

 

 

Emmanuelle : J’ai adoré Au revoir les enfants et quelques séries m’ont également beaucoup marquée, notamment Six feet under, hatufim, Walking dead, The big tree.

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Emmanuelle : Merci de ton accueil ! je suis ravie de pouvoir répondre à vos questions !!!

 

 

JM : - Merci Emmanuelle FRIEDMANN pour ce très agréable moment passé en ta compagnie, ta disponibilité et ta gentillesse.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Emmanuelle qui vous répondra avec plaisir, sous ce post.

 

 

 

https://www.facebook.com/emmanuellefriedmannauteur/

 

 

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