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ANNONCE INTERVIEW MAISON D'EDITIONS VERONIQUE CENTREFRANCE VENDREDI 1er MAI sur mon groupe FB : lecteurus-auteurs : la passion des mots

💙MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS💙

Bonsoir les amis,🙋‍♀️🙋‍♂️

Je vous donne rendez-vous demain vendredi 1er mai 2020 (dans la journée) pour suivre l'interview 💻 que j'ai réalisée, récemment, avec Virginie Centrefrance, Attachée de presse CENTRE FRANCE LIVRES – DE BOREE.

Cet échange ne sera pas suivi de questions/réponses comme pour les interviews auteurs, mais vous permettra de connaître Virginie et le monde de l'édition.

A vendredi.

 

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Bonsoir je partage l'interview que j'ai réalisée ce soir avec Isabel LAVAREC-MOLISA sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEURE

Isabel LAVAREC-MOLISA

 

 

JM : - Bonsoir à tous

 

-Notre amie Isabel LAVAREC MOLISA a accepté, récemment, de se soumettre à mes questions.

 

- Je partage avec vous notre entretien. A l'issue de cette publication, vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions à Isabel qui y répondra plus tard selon ses disponibilités.

 

 

 

JM : - Bonsoir Isabel

 

Comment vas-tu ? ? Es-tu prête à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Isabel : Je vais bien et OUI je suis prête à recevoir ton petit interrogatoire

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Je me présente très succinctement puisque mon site https://www.mollisa.fr révèle beaucoup de choses à mon sujet.

 

Je m’appelle Isabel Lavarec, suis mariée et ai deux enfants et trois petits enfants (dont je suis très fière !)

 

Je suis une ancienne prof agrégée de SVT, j’ai beaucoup voyagé et ai enseigné en divers lieux et endroits.

 

j’écris depuis longtemps. J’ai commencé par des articles pédagogiques, didactiques dans ma spécialité, pour continuer par la création de manuels scolaires édités chez Nathan et Sed.

En retraite j’ai poursuivi mon désir de transmettre mon experience de vie au travers de romans policiers pour adultes et ados parus chez Oskar et Ex-Aequo.

 

J’ai aussi écrit des contes et des Nouvelles.

 

J’ai oublié de préciser qu’en 2019 j’ai été 3 fois laureate au concours international des arts et lettres de France en sections contes, Nouvelles et romans.

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes ouvrages ?

 

Isabel : mon site https://ww.mollisa donne de nombreux détails avec même des commentaires au niveau du blog

 

Je laisserai de côté les ouvrages spécialisés sauf si vous voulez que j’en parle.

 

Mes romans policiers : “un cadaver à la consigne” édité chez Ex-Aequo

 

- Pour adultes : c’est une enquête policière sur fond historique, placée juste après l’hécatombe de la guerre qui a entraîné perte de repères et banalisation de la mort. Cette fiction inspirée d’un fait réel, fait prendre conscience de l’importance de l’être humain et de la nécessité de donner un sens à sa vie

 

On peut résumer l’histoire rapidement : Une disparition, un cadavre dans une malle. Dans un contexte patriarcal d’après-guerre, l’épouse d’un riche négociant, féministe engagée, est la coupable idéale. Mais est-ce aussi simple ? Une enquête qui n’en finit pas ,un procès mais qui juge-t-on le crime ou la féministe ?

 

- Pour ados : Série de polars avec un fil rouge, un amour impossible entre un gadge et un gitan;

 

* Carnet 1 : “Il est plus facile de désintégrer un atome qu’un préjugé” publié chez Oskar

Theme : la lutte contre les préjugés.

Un vol de bijou, un coupable idéal : Kiero, l’ami gitan des ados qui jouent au ballon sur les bords de la piscine de leur immeubles. Une enquête menée par Halinea et des conséquences inattendues.

 

* Carnet 2 : “ L’affaire Halinea” édité chez EX-Aequo

Thème la phobie scolaire

Une disparition, un cadavre, un défi relevé, une enquête, un procès et une belle réussite.

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et peux-tu nous en dire quelques mots ?

 

 

Isabel : Je viens de terminer un roman fantastique pour jeunes adultes + et adultes et, bien sûr, je suis à la recherche d’un éditeur.

Les carnets de Halinea 3 et 4 sont à la relecture.

 

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement et où ?

 

Isabel : Normalement à Lens et à la comédie du livre de Montpellier

 

 

JM : - Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les auteurs à promouvoir leurs écrits ?

 

Isabel : oui, j’ai pu remarquer qu’ils ont un rôle non négligeable et peuvent aider un auteur, ne serait-ce que dans les échanges possibles, de la pub, en partageant les pages, mais aussi en constatant que l’on n’est pas seul.e

Les éditeurs sont-ils à l’écoute ? Non, je ne l’ai pas constaté

 

 

 

 

JM : - Que penses-tu de l'édition numérique ? Avantages, inconvénients ?

 

Isabel : Le prix est vraiment très intéressant. Ce type de livre ne prend pas de place et on peut en emporter plusieurs dans un baggage.

Inconvénients : on n’a plus l’odeur de l’encre, on ne peut pas le feuilleter avec sérénité mais on peut s’en passer aussi.

 

 

JM : - Ecrire est-ce pour toi une passion ou un métier ?

 

Isabel : Oui de plus en plus

 

 

JM : - Quand écris-tu (le jour, la nuit) et pendant combien d'heures ?

 

 

Isabel : Tous les jours. Le matin de 6H à 9 h et l’aprem

 

JM : - Si ma mémoire est bonne, tu as écrit des manuels scolaires, un roman policier pour ado et dernièrement un policier historique. Pourquoi ces choix ?

 

Isabel :

Manuels scolaires: j’étais prof. en école normale et IUFM donc c’était presque mon boulot ( J’avais été contactée par Nathan et Sed, je me trouvais à la bonne place au bon moment. Une chance !)

 

Pour les polars :

 

* Pour ados : J’avais constaté que les élèves et souvent des étudiants ne construisaient pas des ponts entre “l’école” et le réél.

Je voulais donc agir en ce sens et je pouvais le faire en créant des polars (enquêtes , recherches de preuves, émettre des hypotheses, bref mettre en place des investigations)

Cela me permettait aussi de deployer des thèmes en les mettant en action.

 

* Pour adultes : roman policier historique. Les périodes, belle époque et années folles, m’attirent depuis longtemps, je voulais donc trouver un crime se déroulant dans ces époques. L’affaire Bessarabo m’a emballée. J’ai donc revu cette affaire avec un oeil féministe.

 

 

JM : - As-tu déjà connu le syndrome de la page blanche ?

 

Isabel : Oui !!! Surtout lors que je suis au milieu

 

 

JM : - Dans ta prime enfance avais-tu déjà envie de devenir écrivain ?

 

Isabel : Non, je voulais être maîtresse. J’enseignais beaucoup de choses aux abeilles qui butinaient les fleurs du jardin.

 

 

 

JM : Comment as-tu procédé pour faire éditer tes livres ?

 

Isabel : J’ai fait comme tous ceux qui débutent et qui n’ont pas de pistons. J’ai cherché les lignes éditoriales, les éditeurs qui reçoivent les manuscrits par email et j’ai envoyé un manuscrit papier à un ou deux éditeurs autres que les mastodontes.

 

 

 

JM : - Quels sont les auteurs qui t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Isabel : Les classiques, mais pas que, les policiers comme Vargas, Simenon, Clark, Mayeras et … Les contes traditionnels ( chez Corti)

 

 

 

 

JM : - Lis-tu ? Si oui quel genre ?

 

Isabel : Policiers, scientifiques (documentaires) romans, contes, poèsies, BD c’est très hétéroclite

 

 

 

JM : - En dehors de l'écriture as-tu d'autres passions ?

 

Isabel : le théâtre, je fais partie d’une troupe

 

 

JM : - J'ai entendu dire que tu a fait partie d'une troupe de comédiens amateurs à Nice et à Montpellier – Peux-tu nous parler de cette expérience ?

 

Isabel : C’est super ! On apprend des textes, on crée des personnages en tenant compte des autres et de la comprehension du texte du metteur en scène. Les textes ont été très varies depuis le ptemps. Cette année nous travaillons des textes de Christian Dob. Ce sont des caricatures très amusantes. On rit très souvent. C’est bien agréable.

 

JM : - Quel est ton genre de musique et écris-tu en musique ?

 

Isabel : Je ne fais qu’écouter : du Classique, Mozart, Bach, Haendel, Massenat… Mais aussi du moderne comme Aubry, jazz, brel, ferrat, etc c’est trés hétéroclite

 

 

JM : - Es-tu thé, café ? Vanille ou chocolat ? Dessert ou fruit ?

 

Isabel : Les 2 thé et café

Ni l’un ni l’autre

fruit

 

 

JM : - Quel mot te définit le mieux ?

 

Isabel : “cheveux blancs” ou bien “caractère fort”

 

JM : - Souhaites-tu ajouter quelque chose  ?

 

Isabel : non

 

 

JM : - Merci Isabel LAVAREC MOLISA pour cet agréable moment passé en ta compagnie.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Isabel qui y répondra sous ce post.

 

 

 

https://www.facebook.com/isabellavarec25

 

https://www.mollisa.fr

 

 

 

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ANNONCE INTERVIEW AUTEURE ISABEL LAVAREC-MOLINA JEUDI 30 AVRIL 18 H SUR MON GROUPE FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

lundi 27 avril 2020 j'ai réalisé ma 114 ème interview 💻avec un auteur du groupe 🙋‍♀️📖 qui a accepté de se soumettre à mes questions.

Je vous donne donc rendez-vous le jeudi 30 avril 2020 à 18 H 00 pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Isabel Lavarec-Molina 🙋‍♀️📖. A l'issue, vous pourrez poser vos questions à Isabel qui y répondra plus tard selon ses disponibilités.😍

A jeudi.😀

 

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Bonjour aujourd'hui jeudi 30 avril voici ma chronique concernant : "LE DERNIER SALUT DE L'AMAZONE"

« LE DERNIER SALUT DE L'AMAZONE »

Véronique CHAUVY

Editions DE BOREE

12 mars 2020

288 pages

 

 

Présentation

 

Août 1893. Le Cirque Brésilien installe son chapiteau et sa ménagerie en plein cœur de Clermont-Ferrand. Le cirque a fondé sa réputation sur le numéro de dressage équestre de sa vedette : la baronne écuyère, Jenny de Rahden.

 

Sur son passage, avec son tendre regard vert et sa voix cristalline, la baronne de Rahden fait tourner la tête de bien des hommes : du jeune Georges, fasciné par l'univers du cirque, à son cousin Frédéric qui, à dix huit ans, rêve de s'affranchir de son père éleveur de chevaux, en passant par le journaliste Claude Desmarets à la recherche d'une actualité sensationnelle et de M. de Castenchiold, mystérieux soldat danois éperdument amoureux de Jenny. La tête tourne surtout au baron de Rahden, époux colérique et extrêmement jaloux, qui veille au-dessus de cette cour assidue. Un soir de représentation, des coups de feu retentissent en coulisses. Qui en est l'auteur ? Qui en est la victime ?

 

C'est le sujet, trente ans plus tard, devant un auditoire conquis du récit de Wally Costel, écrivain à la mode et témoin du drame. Au sein de cette assemblée, une personne est à l'origine du récit, une jeune femme blonde aux yeux verts avec une inflexion de voix troublante...


 

L'auteure


 

Après des études de droit, un début de carrière dans l'administration scolaire et des engagements associatifs, Véronique Chauvy se lance dans l'écriture. Elle choisit l'Auvergne, sa terre d'adoption depuis plus de vingt-cinq ans, pour planter le décor de ses romans où le destin de ses personnages traverse la grande Histoire. Elle est l'auteur d'Une Promesse bleu horizon, prix Lucien Gagon 2019, et d'Aux Douceurs du temps aux éditions De Borée.

 

 

 

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions de BOREE et en particulier Virginie de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Le Dernier salut de l'amazone », roman de Véronique CHAUVY, auteure dont j'ai lu un grand nombre d'ouvrages tant j'aime sa plume fluide et précise.

 

Je remercie également Véronique pour la très gentille dédicace qui m'a beaucoup touchée.

 

L'auteure nous emporte tout d'abord en 1921 et Wally, écrivain célèbre raconte la tragédie qui s'est déroulée le 24 août 1893 alors que son amie, la baronne Jenny de Rahden, jeune, belle et talentueuse écuyère, se produisait ce jour là dans un cirque de Clermont-Ferrand. Un meurtre a été commis mais que s'est-il réellement passé ? S'agissait-il d'une vengeance, d'un crime passionnel ?

 

Véronique CHAUVY décrit à merveille les traits physiques et psychologiques des protagonistes de son roman mais également l'art équestre et le monde du cirque à une époque où les représentations faisaient rêver les jeunes enfants comme ce fut le cas pour Georges, le fils de la blanchisseuse et pour Frédéric son cousin...

 

L'histoire est original. L'intrigue est passionnante et se déroule sans temps mort. Ainsi, au fil des mots de l'auteure, l'on ne peut s'empêcher de tourner les pages au plus vite afin d'en connaître le dénouement.

 

J'ai beaucoup aimé l'histoire mystérieuse, très bien écrite et vraiment addictive, de la femme hors du commun qu'était cette amazone que, grâce aux descriptions précises de l'auteure, le lecteur imaginera aisément évoluer sur la piste.

 

Un très bon moment de lecture.

 

Page FB :https://www.facebook.com/joellemarchal74/

Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com

 

 

 

 

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Bonsoir je partage l'interview que j'ai réalisée ce soir avec Audrey PERRI sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEURE

Audrey PERRI

 

JM : - Bonsoir à tous

 

Notre amie Audrey PERRI a gentiment accepté,   de se soumettre, récemment, à mes questions.

 

Je partage donc avec vous cette interview à l'issue de laquelle vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions auxquelles Audrey répondra plus tard n'étant pas disponible ce soir.

 

 

 

 

JM : - Bonsoir Audrey

 

Comment vas-tu ? ? Es-tu prête à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Audrey : Je vais très bien, merci ! Et je suis plus que jamais prête !

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Audrey : Je m’appelle Audrey PERRI, j’ai 34 ans. Je vis dans le département de la Loire et dans la vie, je suis rédactrice web en freelance.

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans ?

 

Audrey : Pour être brève, j’ai trois romans à mon actif.

En 2017, j’ai remporté un concours Librinova avec Une bonne âme, un court roman qui se déroule dans les bas fonds du Londres victorien et qui est inspiré d’une histoire vraie. Il n’est disponible qu’en ebook.

 

En 2018, j’ai publié La maison de la falaise aux éditions City. Il s’agit d’une saga familiale avec pas mal de secrets de famille à la clé. J’ai articulé mon récit entre plusieurs héroines et plusieurs époques.

 

En février 2020, j’ai publié (toujours chez City), Une jeune fille de bonne famille. L’histoire se passe là encore à l’ère victorienne. Je me suis beaucoup inspiré de mes propres lectures (les soeurs Bronte, Anne Perry, Ann Granger) pour créer ce personnage de gouvernante en quête de vérité.

 

J’ai aussi eu l’immense bonheur de faire partie d’un recueil de nouvelles publié chez J’ai Lu en novembre 2019 : Sur un malentendu, tout est possible. On y trouve ma nouvelle L’amour en retard.

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en dire quelques mots ?

 

 

Audrey : Je viens de terminer un nouveau manuscrit qui mêle là encore plusieurs époques. Mais j’ai changé un peu de style et j’ai fait le choix de placer mon histoire en France, entre les années 60 et aujourd’hui. Sinon, je compte retravailler Une bonne âme dont j’ai parlé plus haut pour, peut-être, lui offrir une publication papier.

 

 

JM : - Où trouves-tu l'inspiration pour créer les protagonistes de tes écrits ?

 

Audrey : Honnêtement, je n’en ai aucune idée. Je ne m’inspire pas vraiment des gens que je connais. Je ne trouve pas beaucoup d’inspiration dans le quotidian, ou alors ce sont seulement des anecdotes. J’ai coutume de dire, même si c’est un peu bizarre, que je fonctionne par “flash”. Les personnages s’imposent à moi, tout comme leur destinée. Pour La maison de la falaise, par exemple, le personage d’une jeune femme extrêmement fragile et triste s’est imposé à moi et j’ai construit Alma autour de cette image fugace. Mais j’avoue que les series et les films peuvent aussi m’inspirer, de temps en temps. Surtout par leurs ambiances.

 

 

JM : Si ma mémoire est bonne, tu as écrit des romances à suspense se déroulant en Angleterre. Pourquoi ce choix ?

 

 

Audrey : Parce que je suis fan de literature anglaise, je pense. Je regarde beaucoup de series historiques de la BBC, j’ai beaucoup lu de classiques anglais… Mais ce qui m’intéresse plus que tout, c’est l’époque victorienne parce que je la trouve tellement inspirante. Elle a été synonyme de tellement d’avancées, de changements, de tellement de chamboulements… Je ne voudrais y vivre pour rien au monde mais penser à cette époque m’a toujours fait rêver.

 

 

JM : Comment procédes-tu pour écrire (carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?

 

Audrey : Je ne suis pas très organisée même si je tends de plus en plus à l’être. J’ai quelques carnets qui peuvent m’aider à certains moments de l’écriture mais ils ne me sont pas indispensables. Généralement, j’écris directement sur l’ordinateur.

 

 

JM : - À quel moment de la journée écris-tu ? Le jour ? La nuit ? Et pendant combien de temps ? En combien de temps écris-tu un roman ?

 

Audrey : Malheureusement, écrire des romans n’est pas mon métier et trouver du temps pour le faire est un veritable challenge. Je suis une vraie marmotte et j’ai du mal à écrire le soir ou la nuit. Je dirais que j’écris pendant la journée, quand j’ai un moment. Cela peut être seulement pendant une petite demi-heure comme pendant de heures, notamment le weekend quand j’arrive à trouver le temps. Je suis incapable de savoir combien de temps l’écriture d’un roman peut me prendre. Trop longtemps, à mon gout ! J’aimerais avoir plus de temps à leur consacrer.

 

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement et où ?

 

Audrey : J’ai une dédicace prévue à Saint-Etienne, le 29 février. À la librairie Forum. Pour le moment, le programme n’est pas plus chargé.

 

 

JM : Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?

 

Audrey : J’ai été moi-même blogueuse littéraire pendant des années. J’ai fait le choix d’arrêter par manque de temps mais je sais l’investissement que cela représente et l’impact que peuvent avoir ces critiques. Pour une personne comme moi, autrement dit quelqu’un qui débute, tout se joue sur les blogs et les réseaux sociaux. Et bien sûr, je suis sensible à la critique littéraire. Quand j’ai des critiques positives, j’en suis extrêmement heureuse et reconnaissante. Certaines critiques plus mitigées, mais constructives, sont également très importantes car elles permettent d’évoluer. J’ai eu la chance de ne pas subir de critiques trop lapidaires jusque là mais oui, ça peut faire beaucoup de mal car tout roman est écrit avec le coeur. On livre toujours quelque chose d’intime et voir nos écrits être maltraités peut être traumatisant (j’exagère à peine !).

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes ouvrages ?

 

Audrey : J’ai commencé par participer à des concours. De nouvelles, puis de manuscrits plus longs. C’était pour “me faire la main”. J’ai souvent été bien classée sans que cela ne débouche sur une publication pour autant ce qui était très frustrant pour moi. Ayant entendu parler des éditions City, j’ai décidé de leur envoyer un premier manuscrit et moins de trois semaines plus tard, je recevais mon premier contrat d’édition.

 

 

JM : - Quels sont les auteurs qui t' ont donné l'envie d'écrire ?

 

Audrey : Je suis une fan immense de Charlotte et d’Emily Bronte. Mais pendant des années j’ai été très fidèle à Amélie Nothomb. Je crois néanmoins que c’est une écrivain comme Kate Morton qui m’a donné envie de me lancer concrètement dans l’écriture. Non pas que j’espère un jour avoir son talent et son succès mais ses romans sont tellement captivants… Pour moi c’est un modèle très inspirant.

 

 

JM : Lis-tu ? Quel genre ?

 

 

Aurdrey : J’ai toujours beaucoup lu même si depuis quelques années, j’ai considérablement ralenti le rythme. J’ai un Master 2 en Lettres Modernes donc j’ai lu beaucoup de classiques pendant mes études. Depuis, je me suis vraiment tournée vers le genre du thriller, même si le polar historique reste ma grande passion. Un peu de romance, aussi, de temps en temps.

 

 

JM : En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Audrey : Je suis une grande fan de cinema, même si là encore, mon rythme de visionnage s’est beaucoup ralenti. Je dirais que la lecture est ma seconde passion. Sinon, j’aime beaucoup cuisiner, aussi. Mais de là à dire que c’est une passion, je ne sais pas… Je dirais aussi, les voyages. Rien que des choses très classiques !

 

 

JM : - Que ressens-tu lorsque tu écris le mot FIN ?

 

Audrey : Une grande satisfaction ! Et un certain soulagement, aussi. Je “porte” mes romans sur une longue période et après des mois et des mois de travail, me dire que j’y suis arrivée, que je suis allée au bout me rempli de fierté. Je n’ai jamais eu l’impression d’abandonner mes personnages en terminant leur histoire. Au contraire, je les laisse poursuivre leur petite vie sans moi, auprès de mes potentiels lecteurs. Je sais qu’ils seront choyés.

 

 

JM : - Quel est ton endroit préféré pour écrire (pièce de ta maison, région, pays) ?

 

Audrey : J’ai besoin de calme pour écrire donc dans l’idéal, je te dirais “un coin tranquille”! Dans les faits, j’écris partout chez moi. Aussi bien dans mon salon que dans ma cuisine. J’écris rarement en dehors de mon domicile.

 

JM : - À quelle époque aurais-tu aimé vivre ?

 

Audrey : Je vais peut-être en choquer beaucoup car il est de coutume de dire que nous vivons à une époque pourrie mais je suis contente d’être née dans les années 80 et de vivre à notre époque. Je suis toujours partie du fait qu’aucune période n’est parfait et qu’il faut savoir voir le positif en chaque chose. Mais si je pouvais passer une journée par ci, par là, à d’autres époques, je pense que j’irai faire un tour dans un passé très lointain ! Peut-être à la Renaissance, ou mieux encore, j’irai faire un tour à la cour de Louis XIV. Ce serait très drôle, je pense !

 

 

JM : - Quel est ton proverbe préféré ?

 

Audrey : Tout vient à point à qui sait attendre.

 

 

JM : - Quel est ton film ou ta série culte ?

 

Audrey : Je suis une grande fan de Tarantino, alors Pulp Fiction reste mon film culte. Lost in translation, de Sofia Coppola, avec sa mélancolie sur fond de séjour à Tokyo me parle aussi beaucoup car je suis allée quatre Ma série préférée serait certainement Penny Dreadful car elle se passe… dans le londres victorien, évidemment !

 

 

JM : - Lis-tu ? Si oui quel genre ?

 

Audrey : (question déjà posée plus haut je crois)

 

JM : - Quel mot te définit le mieux ?

 

Audrey : Curiosité !

 

JM : - Si tu devais partir sur une île déserte, quel objet incontournable à tes yeux, emporterais-tu ?

 

Audrey : Mon ordinateur ! Pour écrire ! Mais il m’en faudrait un à batterie solaire ! Plus sérieusement, je n’en ai aucune idée… Peut-être mon smartphone. Je suis une fille très connectée.

 

 

JM : - Si tu étais : une fleur, une couleur, un animal, un dessert … tu serais ?

 

Audrey : une jonquille, le rouge, un chat, un tiramisu.

 

 

JM : - Es-tu thé ou café ? Vanille ou chocolat ? Mer ou montagne ?

 

Audrey : J’adore le café mais plutôt thé. Vanille, sans hésiter ! Mer, car j’adore l’eau.

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Audrey : Merci beaucoup, Joelle, pour cette interview ! Et merci à ceux et à celles qui prendront le temps de la lire.

 

 

JM : - Merci Audrey PERRI pour ce très agréable moment passé en ta compagnie.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Audrey qui vous répondra sous ce post.

 

 

 

 

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Bonjour aujourd'hui samedi voici ma chronique concernant : "LA FILLE DE PERSONNE"

«LA FILLE DE PERSONNE »

Cécile LADJALI

ACTES SUD

Mars 2020

204 pages

 

Présentation

 

La quête des origines et l’origine de la création se confondent dans la vie de Luce Notte, étudiante berlinoise partie sur les traces d’un père fantôme. À la faveur de “coïncidences supérieures”, elle croise ainsi le chemin de Franz Kafka, à Prague, puis bien des années plus tard, de Sadeg Hedayat, à Paris. Des écrivains aux fortes affinités électives, oppressés tous deux par la tentation du suicide et la destruction de leurs textes. Devenue l’héritière fortuite de deux inédits des maîtres, Luce incarne la puissance de rêve du lecteur pour faire exister les livres. Son vertige, devant la beauté de cette esthétique spectrale, est aussi celui de l’œuvre au noir qui nourrit tout écrivain.

 

L'auteure

 

Née à Lausanne en 1971 de mère iranienne, Cécile Ladjali est agrégée de lettres modernes. Elle enseigne le français dans le secondaire ainsi qu’à la Sorbonne nouvelle.

 

 

Mon avis

 

Je remercie Version Fémina de m'avoir donné l'opportunité de lire « La Fille de personne », roman de Cécile LADJALI dans le cadre du jury « coup de cœur des lectrices » dont je fais partie.

 

Luce Notte, étudiante Berlinoise, suite à la promesse qu'elle a faite à sa mère mourante, part sur les traces de son père qu'elle ne connaît pas..

 

Elle rencontre deux écrivains : Franz Kafka à Prague puis Sadeg Hedayat à Paris. Tous deux ont un point commun, l'envie de mettre fin à leurs jours et de détruire leurs œuvres..

 

Dans cet ouvrage original, Cécile LADJALI aborde des thèmes intéressants tels que la quête des origines, l'amitié, la passion des livres, le monde littéraire.

 

Toutefois je n'ai pas trop accroché à la lecture de ce roman sombre, triste un peu trop philosophique à mon goût mais qui séduira les amateurs du genre.

 

 

Page FB : https://www.facebook.com/joellemarchal74/

 

Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Bonjour je partage l'interview que j'ai réalisée ce jour avec Clarisse ENAUDEAU, Directrice Littéraire PRESSES DE LA CITE - Domaine Français

INTERVIEW Clarisse ENAUDEAU

Directrice Littéraire PRESSES DE LA CITE – Domaine Français

 

Notre amie Clarisse ENAUDEAU a gentiment accepté, récemment, de se soumettre à mes questions et je partage donc cet entretien sous ce post.

 

 

 

Bonjour Clarisse,

 

JM : - Comment allez-vous ?

 

Clarisse : Bonjour Joëlle,

Tout d’abord, un grand merci pour cette invitation à deviser ensemble !

Je vais bien et j’espère qu’il en est de même pour nos amis qui suivent fidèlement vos recensions en cette période à la fois étrange et anxiogène.

 

 

JM : - Tout d'abord, pouvez-vous vous présenter afin que nos amis puissent mieux vous connaître ?

 

Clarisse : Je suis directrice littéraire aux Presses de la Cité depuis près de six ans après avoir travaillé dix ans pour les éditions de Borée à la fois au service commercial et au service éditorial. Je fus donc représentante terrain pour de Borée puis responsable du développement et pour finir, éditrice pour cette même maison. Auparavant libraire à la FNAC Paris et déjà en charge de la littérature régionale. Ma formation fut celle de l’Ecole du Louvre. C’est un parcours qui m’a permis de connaître tous les aspects du monde du livre.

 

 

 

JM  : - Et si vous nous présentiez également votre maison d'édition ?

 

Clarisse : Les Presses de la Cité est une maison de presque 80 ans qui a publié des grands noms de la littérature : Georges Simenon, René Barjavel, Henri Quéffélec, … Aujourd’hui, les Presses de la Cité continue d’incarner la littérature populaire de qualité avec plusieurs cordes à son arc : la collection Omnibus (anthologies littéraires et beaux-livres illustrés), la collection Terres de France ( littérature de nos régions ) et des romans hors collection grand public dont la tête de file est Michel Bussi.

 

 

 

 

JM : - Vous dirigez la collection Terres de France : vous serait-il possible de nous en parler  ?

 

Clarisse : La collection Terres de France a été créée quant à elle en 1997 par Jeannine Balland. C’est désormais une collection emblématique des Presses de la Cité, qui invite à la découverte du patrimoine, de l’histoire et de la culture de nos régions. Riche d’auteurs tutélaires tel Jean Anglade ou Marie-Paul Armand, la collection offre un véritable tour de France de nos régions. Forte de sa notoriété, elle s’ouvre désormais au roman contemporain, à la saga, au roman féminin et au roman noir.

 

 

JM : - Quelles sont les missions d'un éditeur et comment se déroule une journée type aux PRESSES DE LA CITE ?

 

Clarisse : Les missions sont multiples : découverte de nouveaux auteurs, suivi éditorial, commercial et marketing de nos auteurs, lecture et retravail des manuscrits, représentation de la collection lors des salons et autres manifestations, relationnel avec les points de vente et la presse quand nécessaire, … Au vu de ces différentes missions, je dirai qu’il n’y pas de journée type. Chaque journée s’orchestre selon l’afflux des nouveaux manuscrits, des demandes de nos auteurs, des différentes réunions commerciales et éditoriales. Evidemment, l’ennui n’est pas de mise !!!

 

JM : - Combien avez-vous de collaborateurs et quelles sont les tâches qui leur sont confiées ?

 

Clarisse : Je n’aime pas le mot « collaborateurs ». Nous sommes une équipe de six personnes à l’éditorial à laquelle s’ajoutent des éditeurs et correcteurs free-lance pour des missions ponctuelles. Les tâches sont diverses : éditing et correction des manuscrits, suivi de la fabrication, rédaction des arguments commerciaux, suivi des couvertures avec élaboration des 4e et recherche de visuels avec les maquettistes, préparation des réunions commerciales et marketing, …

 

 

 

 

 

 

JM : - Sur quels critères retenez-vous les manuscrits à publier et combien de textes lisez-vous par mois ?

 

Clarisse : Le premier critère est d’abord la fameuse ligne éditoriale. Nous ne publions pas de science-fiction, ni de thriller par exemple. L’appartenance à un genre plutôt qu’à un autre permet un premier tri. Ensuite vient la localisation ; nos romans se passent toujours quelque part et ce quelque part est une région de France qui sert de cadre, de « contextualisation » à l’histoire. Que le roman soit contemporain ou plus historique, il est important de mettre en avant la culture, l’histoire ou les traditions de la région dont il est question.

Puis l’histoire elle-même ; nos lecteurs aiment nos romans car ils racontent des histoires, des intrigues, des secrets. Point de roman introspectif dans la collection !

 

 

 

JM : - Comment choisissez-vous vos auteurs et quelles relations entretenez-vous avec eux ?

 

Clarisse : Le terme « choisir » est un peu fort. C’est davantage une affaire de rencontres ou de hasard. La collection s’inscrit dans un genre : cela permet d’orienter mes rencontres avec les auteurs et inversement, des auteurs viennent à nous car nous correspondons à leurs univers de plume.

La relation auteur-éditeur est de l’ordre de l’intime, de l’affect. La création est quelque chose de magique qu’elle soit littéraire, picturale ou musicale ; je reste toujours admirative de ce besoin incoercible de créer. L’éditeur n’est qu’un accoucheur. Et quand l’auteur devient un ami, c’est un vrai bonheur !

 

 

JM : - Lisez-vous et quel genre ?

 

Clarisse : Je lis essentiellement des romans ; j’aime que l’on me raconte des histoires ! J’ai une prédilection pour la littérature américaine et japonaise.

Quelques polars pour me distraire aussi… Il n’est pas chose aisée de s’extraire de la lecture professionnelle des manuscrits pour ne se consacrer qu’à la lecture personnelle, plaisir.

 

JM : - Quel a été votre dernier coup de cœur littéraire ?

 

 

Clarisse : Texaco, de Patrick Chamoiseau ! Une formidable découverte lors de mon retour de Martinique. J’ai acheté ce livre dans le kiosque de l’aéroport alors que mon vol avait du retard. Je connaissais ce titre, prix Goncourt, cet auteur engagé mais quel choc. Je ne l’ai pu lâcher cette formidable épopée avec des personnages incroyablement incarnés et une écriture gourmande, pétrie de créole… Une musicalité qui ne m’a pas quittée pendant plusieurs jours après l’achèvement de ma lecture.

 

 

JM : - Quel est votre plus beau souvenir de rencontres lors d'un salon du livre ?

 

Clarisse : Ce n’est pas un mais des beaux souvenirs : ceux de lecteurs anonymes bouleversés ou enthousiasmés d’avoir pu rencontrer leurs auteurs favoris, la petite étincelle de joie dans leur regard après avoir pu échanger quelques mots en toute simplicité avec leurs romanciers préférés.

 

 

JM : - Pensez-vous que le livre papier a encore de l'avenir ou que l'édition numérique va bientôt le détrôner ?

 

Clarisse : Disons que la crise sanitaire va peut-être accélérer les choses. La hausse flagrante des téléchargements ces dernières semaines me fait penser que des habitudes vont être prises : praticité, rapidité, disponibilité et surtout prix et ce, au détriment du papier. Les jeunes générations s’accommodent déjà fort bien du numérique. Le papier restera sans doute l’apanage des éditions de luxe, des éditions plus rares mais aussi de ceux qui souhaitent « posséder » physiquement un livre aimé…

 

 

JM : - En dehors de la littérature quelles sont vos passions ?

 

Clarisse : Je suis une coureuse de fond invétérée. C’est pour moi une forme de méditation, une façon de se connecter avec son corps.

Sinon, je suis très gourmande : la gastronomie et le vin.

 

 

JM : - Quelle est votre citation préférée ?

 

Clarisse : Longtemps je me suis couché de bonne heure…

 

 

JM : - Si vous étiez une fleur, un fruit, une couleur, un animal : vous seriez ?

 

Clarisse : J’aime beaucoup le parfum très particulier du lys blanc mais rien ne me fait plus plaisir qu’un petit bouquet d’anémones.

La mangue est mon fruit préféré, charnu et sucré, porteur d’exotisme et de soleil. Un animal - je ne vais pas être très originale - le chat ou plus précisément un chat de salon, passé es maître dans l’art de la relaxation et de l’introspection.

 

 

JM : - Avez-vous quelque chose à ajouter ?

 

Clarisse :

Vous remercier, chère Joëlle, de votre passion livresque et de votre fidélité à nos auteurs. Ces derniers sont très touchés par votre constance à défendre la littérature populaire de qualité.

 

 

JM : - Clarisse, je vous remercie vivement d'avoir bien voulu m'accorder cette interview ainsi que pour votre extrême gentillesse et votre disponibilité.

 

 

 

 

 

 

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ANNONCE INTERVIEW AUTEURE AUDREY PERRI LUNDI 27 AVRIL 2020 18 H SUR MON GROUPE FB : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS💜

Bonsoir les amis,🙋‍♂️🙋‍♀️📖

Ce soir vendredi 24 avril 2020 j'ai réalisé ma 112 ème interview 💻 avec un auteur du groupe 🙋‍♀️📖 qui a accepté de se soumettre à mes questions.

Je vous donne donc rendez-vous le lundi 27 avril 2020 à 18 H 00 pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Audrey Perri 🙋‍♀️📖. A l'issue, vous pourrez poser vos questions à Audrey qui y répondra en direct ou plus tard selon ses disponibilités.😍

A lundi.😅

 

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ANNONCE INTERVIEW EDITEUR CLARISSE ENAUDEAU, DIRECTRICE LITTERAIRE PRESSES DE LA CITE SAMEDI 25 AVRIL (dans la journée) SUR MON GROUPE FB : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS💜

Bonsoir les amis,🙋‍♀️🙋‍♂️

Je vous donne rendez-vous demain samedi 25 avril 2020 (dans la journée) pour suivre l'interview 💻 que j'ai réalisée, récemment, avec Clarisse Enaudeau, Directrice Littéraire PRESSES DE LA CITE – Domaine Français.

Cet échange ne sera pas suivi de questions/réponses comme pour les interviews auteurs, mais vous permettra de connaître Clarisse et le monde de l'édition.😍

A samedi.

 

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Bonsoir je partage l'inerview que j'ai réalisée ce soir avec Laetitia MONTOU sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEURE

Laetitia MONTOU

 

 

JM : - Bonsoir à tous

 

Notre amie Laetitia MONTOU a gentiment accepté   de se soumettre, récemment, à mes questions.

 

Je partage donc avec vous cette interview, à l'issue de laquelle vous pourrez, si vous le souhaitez, poser des questions auxquelles Laetitia répondra en direct ou plus tard selon ses disponibilités.

 

 

 

JM : - Bonsoir Laetitia

 

Comment vas-tu ? Es-tu prête à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Laetitia:

 

Bonsoir Joëlle, bonsoir à toutes et à tous.

Je vais bien. Confinée depuis 15 jours, au jour de mes réponses.

Je suis un peu impressionnée par “ton petit interrogatoire” !

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Laetitia :

Avec Plaisir, Joëlle.

Je m’appelle Pascale Le Rudulier – Laetitia Montou est le nom de l’héroïne de mes romans.

Je suis née en 1961 en Charente.

Après des études de Droit Public, je suis fonctionnaire au Ministère des Finances Publiques.

Je suis une passionnée d’histoire, et notamment de la période de la Révolution française. Je suis membre, notamment, de la Société des Amis de la Révolution française-Club René Levasseur de la Sarthe, en contact avec des historiens qui me lisent et me conseillent.

En plus de la lecture et de l’écriture, j’adore coudre, tricoter, broder et effectuer des arts créatifs comme du scrapbooking,

Je suis hyper-sensible et une grande romantique.

Une petite bonne femme qui essaie de tenir la barre de sa vie malgré les tempêtes.

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans ?

 

Laetitia :

 

Bien sûr, avec beaucoup de plaisir.

Mes livres “Les Berges du marais” constituent une saga historique : c’est une série de romans se déroulant pendant la Révolution française de 1788 à 1792.

 

Le tome 1 “La Paysanne” de septembre 1788 à janvier 1790.

Le tome 2 “La Révoltée” de janvier 1790 à octobre 1791

Le tome 3 “La Révolutionnaire” d’octobre 1791 à septembre 1792

 

 

J’ai commencé à écrire ces textes à l’âge de 16 ans…

Les livres ont été publiés à partir de 2015.

Le troisième tome a été rédigé de 2016 à 2018.

 

C’est une saga en cours car je voudrais la poursuivre jusqu’à au moins la fin du premier Empire (1816)

 

N’ayez pas peur du terme “saga historique” ! Ce sont surtout des romans d’aventures et d’amour qui suivent la vie de Laetitia Montou, une jeune paysanne charentaise qui arrive à Paris en 1788 chez une tante inconnue. Elle doit apprendre à vivre dans ce nouveau milieu. Elle sera appuyée par de nouveaux amis, Yann, le cocher de sa tante, Paul Martin, un futur élu aux Etats généraux et sa compagne Rosita, une bohémienne, ainsi que Paul Mailloret et sa femme Jeanne.

Laetitia rencontrera aussi un prétendant gênant et une cousine bien mal intentionnée.

Mon héroïne est subjuguée par le Duc d’Oransti, un élu de la noblesse aux Etats généraux.

 

Entre secrets de famille, voyages, rencontres amoureuses et découverte des idées politiques, cette jeune femme essaye de naviguer dans les marais !

 

J’essaye de décrire la vie des français à cette époque en donnant la parole à tous les protagonistes : une vie simple, marquée par les maladies, la faim, la misère…

Entourée par la philosophie des Lumières, le développement des journaux, l’engagement dans la politique, au sens « noble du terme » c’est-à-dire la vie de la cité.

Les « grandes figures de la Révolution française » sont aussi présentes, comme Jean-Paul Marat, Camille et Lucile Desmoulins, Olympe de Gouges, Maximilien et Augustin Robespierre, Philippe Le Bas, Louis-Antoine Saint Juste, Georges Danton, Jean-Joseph Mounier, Mirabeau et tant d’autres…

Je tiens à ce que tous aient la parole des enragés aux monarchistes en passant par les Jacobins, les Montagnards et les monarchiens.

Laetitia participe également à certains évènements marquants, l’ouverture des Etats généraux en mai 1789, la marche des femmes en octobre 1789, la fête de la Fédération le 14 juillet 1790, la prise des Tuileries en août 1792 et les massacres de septembre 1792…

 

On ne voit souvent dans cette période que les luttes politiques mais c’est une période où les gens vivaient et subissaient l’indigence.

 

Je précise que le titre « Les Berges du marais » s’est imposé à moi à la fin de l’écriture.

Pourquoi ce titre ?

Tout d’abord, mon héroïne Laetitia Montou (comme moi !) est née en Charente, près du Marais Poitevin.

Ensuite un quartier de Paris se nomme le « Marais » : c’est un quartier commerçant et artisanal pendant la Révolution française.

Et, puis pendant cette période, le « Marais » était la dénomination de l’ensemble des députés de la Convention oscillant entre les Montagnards et les Girondins ; des députés votant pour l’un ou l’autre des partisans en fonction des évènements.

Et pour terminer, parce que Laetitia décrit sa vie comme « des marécages maudits ».

 

Bon j’arrête car je suis intarissable et vous n’aurez plus le temps pour vos questions !

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en dire quelques mots ?

 

Laetitia :

 

Oui, je fourmille toujours d’idées !

Tout d’abord, j’ai terminé un roman policier contemporain se déroulant dans le Var est parti en correction. J’espère qu’il sera accepté par mon éditeur…

 

Ensuite, je poursuis les aventures de Laetitia Montou bien sûr ! Le quatrième tome (1792-1794) est déjà construit dans ma tête et les recherches presque terminées. J’ai déjà rédigé quatre chapitres.

 

J’ai aussi presque terminé un livre de psycho-généalogie : un domaine qui m’intéresse énormément. J’essaye de rassembler mes recherches généalogiques relatives à une branche de ma famille où les femmes sont durement sacrifiées et les ruptures familiales nombreuses. Je tente d’imaginer la vie de ces femmes en brodant autour des actes d’état civil.

 

Un roman de science-fiction est aussi commencé sur un cahier, mais je n’y ai pas travaillé depuis longtemps ; il touche un domaine sensible qui est l’eugénisme, la sélection des individus selon leur patrimoine génétique imposé par un état totalitaire.

 

 

JM : - Que représente pour toi l'écriture ?

 

Laetitia :

 

L’écriture est ma survie.

J’ai toujours écrit. Ma saga historique a été rédigée entre l’âge de 16 et 24 ans.

J’ai décidé de reprendre ses vieux écrits (!) et de les publier afin de surmonter des deuils violents (les suicides de mon frère et de mon père) ; après le départ de la maison de ma fille unique, je me suis retrouvée très seule et l’écriture m’a permis de m’échapper, d’oublier mon existence, mes chagrins et de m’investir dans la lecture et l’étude de l’histoire.

L’écriture est positive et libératrice.

 

 

JM : - Tu as une imagination débordante ! Où trouves-tu l'inspiration pour créer les protagonistes de tes romans ?

 

Laetitia :

 

Oh, c’est ce que me disent mes amis, en espérant se retrouver dans mes romans… Mais non !

 

Dans mes romans historiques, à part deux personnages (Pierre Martin et Guillaume d’Oransti) inspirés par deux professeurs d’histoire qui m’ont marquée, et Laetitia qui me ressemble, tous les protagonistes sont issus de mon esprit…

 

Certains apparaissent malgré moi comme la maléfique cousine Aurore !

 

Je puise mon imagination dans l’étude des personnages historiques de la Révolution : j’y découvre chaque jour des personnes engagées ou subissant les évènements. C’est une période très riche de personnalités.

Grâce à mes recherches généalogiques, je découvre aussi des tempéraments, des réactions face aux évènements qui peuvent m’inciter à les développer peut-être.

 

Pour les autres projets en cours, la plume courre toute seule… Pour ceux-ci j’écris souvent dans des brasseries, des parcs : les regards, les attitudes des passants m’inspirent.

 

 

JM : - Si ma mémoire est bonne tes ouvrages sont des romans historiques. L'écriture de tels romans nécessite d'importantes recherches. Comment as-tu procédé pour ce faire ?

 

Laetitia :

 

Oui, l’écriture nécessite énormément de recherches car je tiens absolument à bien connaître la période, les évènements et les personnes y ayant vécu afin de bien les décrire.

La re-contextualisation est très importante pour moi, il est toujours facile de juger mais il est nécessaire de se repositionner à l’époque pour décrire sans sentence.

 

Je lis beaucoup de biographies, de livres d’histoire.

 

Je n’utilise certains sites Internet que pour la géographie, les lieux afin de les visualiser et d’apporter à mes descriptions le plus de justesse possible.

Je suis aussi membre d’une société d’histoire (SARF) dont j’ai parlé dans ma présentation et je suis en contact avec des historiens spécialistes de la période (Jean-Clément Martin, Hervé Leuwers, Annie Jourdan, …) que j’ai la chance de rencontrer et avec qui je corresponds sur les réseaux sociaux.

 

L’important, comme me l’a dit un historien, est d’être crédible, d’imbriquer correctement mes personnages avec les véritables personnes historiques.

 

 

JM : Comment écris-tu tes romans (carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?

 

Laetitia :

 

Il y deux phases dans mes écritures :

- Tout d’abord une transcription approfondie de mes recherches sur des carnets : la chronologie des évènements, la présence de certains personnages à tel moment, en tel lieu, leurs descriptions physiques, leurs idées, leurs évolutions…

- Ensuite, je passe à l’écriture proprement dite toujours sur des cahiers avec de beaux stylos ; il arrive que je revête des costumes et que j’écrive avec une plume, éclairée par une bougie pour m’imprégner de la période, des lumières et des ombres !

 

Bien sûr après, je recopie tout à l’ordinateur. Cet exercice entraine beaucoup de travail mais l’écriture “manuelle” est plus inspirante pour moi.

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes livres ?

 

Laetitia :

 

J’ai envoyé, comme tous les auteurs je pense, mon premier roman à certaines maisons d’édition connues. Suite à leurs refus ou leur défaut de réponse, je me suis documentée sur l’autoédition et l’édition indépendante.

J’ai alors adressée, sous forme dématérialisée, mon manuscrit à certaines entreprises d’édition et d’impression.

 

Les Editions Publibook ont été les deuxièmes à accepter mon roman et je me suis lancée après avoir étudié minutieusement le contrat notamment sur l’aspect du numéro ISBN, la propriété des œuvres, le prix, la durée de l’engagement.

Il s’agit d’une publication à compte d’auteur mais dont le coût est raisonnable.

Le système de l’impression à la demande (c’est-à-dire lors de la commande) me semblait correspondre à mes préoccupations écologiques.

 

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement et où ?

 

Laetitia :

 

Je fais très peu de dédicaces.

Tout d’abord parce que je ne fais pas de publicité, ni démarchage auprès des librairies…

Ensuite, parce que je suis très timide.

 

J’ai eu quelques contacts prometteurs avec Cultura.

 

Et en septembre prochain, lors d’un Congrès des Sociétés amies de la Révolution française, j’apporterai quelques exemplaires des Berges du marais pour des amis historiens et passionnés.

 

 

JM : Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?

 

 

Laetitia :

 

Oui, j’y suis très sensible, peut-être même trop sensible !

D’ailleurs les deux premiers retours ont été particulièrement horribles :

Non crédible – écriture non littéraire…”

Cela m’a particulièrement blessée, mais après quelques temps, cela m’a rendue plus forte, plus imperméable à certaines critiques non constructives.

Compte tenu de la période historique « sensible », certains critiquent plus l’intention que la qualité de mes romans.

 

Je pense qu’aujourd’hui les blogs et les réseaux sociaux sont indispensables pour la promotion des auteurs indépendants : ces mécanismes rendent visibles les invisibles. Quelques auteurs maintenant connus ont commencé ainsi comme Agnès Martin-Lugand.

 

J’ai d’ailleurs un blog et une page Facebook mais que je n’alimente pas beaucoup…

Mais compte tenu du temps consacré à mon activité professionnelle et à mes recherches, je considère que les réseaux sociaux sont chronophages et je n’y suis pas très présente.

 

 

JM : - Que penses-tu de l'édition numérique ? (avantages – inconvénients)

 

Laetitia :

 

L’édition numérique peut être une solution pour certains auteurs disposant de beaucoup de temps pour la mise en page, la création des couvertures et férus d’informatique. Elle permet la véritable liberté de création.

 

Mais c’est un domaine inconnu pour moi, compte tenu de mon âge sûrement ! Il faut disposer de nombreuses applications et des connaissances en graphisme notamment.

 

Je ne dispose pas d’assez de temps pour l’édition numérique et je préfère faire travailler des professionnels : éditeur pour la mise en page et photographes ou designers pour les couvertures ; j’ai rencontré dans ce dernier domaine deux personnes absolument géniales : Stéphane Yvernogeau (photographe) qui a réalisé la photo de la couverture de mon troisième roman, et Jonathan Lhuillier (graphiste) qui travaille pour mon roman policier.

Cela permet aussi un partage car l’écriture est un exercice solitaire.

 

 

JM : - Quels sont les auteurs qui t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Laetitia :

 

Etant une grande romantique, j’ai été envoûtée par “Autant en emporte le vent” de Margaret Mitchell que j’ai découvert vers l’âge de 15 ans.

Tous les livres de Juliette Benzoni, et ceux d’Anne et Serge Golon (Angélique, marquise des anges) ont sûrement été une source d’inspiration et m’ont donné envie d’écrire.

 

 

JM : Lis-tu ? Si oui quel genre ?

 

 

Laetitia :

Oh oui, je suis une lectrice compulsive !

Afin de promouvoir mes ouvrages, j’ai découvert le site de lecteurs Babelio et depuis je suis une membre active, très bien classée en histoire. Ce site m’a permis de découvrir de nouvelles lectures et des membres très sympathiques avec qui je corresponds.

 

Je ne sors jamais sans un livre dans mon sac !

Je ne supporte pas d’attendre : je me suis calmée avec l’âge, mais plus jeune, je lisais même dans la file d’attente à la caisse d’un magasin !

 

Je lis toute sorte de littérature.

J’ai une préférence pour les livres d’histoire, les biographies, les romans historiques et les livres politiques ou de sociologie.

 

Je lis aussi des romans avec une faveur pour les classiques (Victor Hugo, Balzac, Alexandre Dumas…)

J’aime particulièrement Daphné Du Maurier, l’autrice de Rebecca, Les Oiseaux, L’auberge de la Jamaïque…

Je lis très peu de policiers et de thrillers (Agatha Christie, ou les enquêtes d’Agatha Raisin seulement ainsi que des romans écrits par des amis comme Delphine Bruyère ou Gwenaël Le Guellec) ; j’apprécie par contre les policiers historiques notamment ceux écrits par Jean-Christophe Portes ou Éric Fouassier.

Je redécouvre les romans de science-fiction (Barjavel est un de mes auteurs préférés, et dernièrement « Colère » de Denis Marquet, un thriller catastrophe où la Terre se venge et élimine l'homme. Un roman philosophique sur l'homme, la terre, la vie et la mort. Peut-être prémonitoire)

 

Dernièrement, j’ai lu des romans autoédités où j’ai découvert des jeunes auteurs comme Virginie Lloyd.

 

 

 

JM : - A quelle époque aurais-tu aimé vivre ?

 

Laetitia :

 

Ha Ha ! La Révolution française c’est sûr !

C’est une période foisonnante, riche d’idées, de personnes très différentes, très intelligentes et innovantes.

C’est pourquoi, à travers mon héroïne, Laetitia Montou, je plonge dans cette époque !

 

La période du Premier Empire, de la Seconde République (1848) me tentent aussi afin de voir l’évolution d’un régime politique.

 

 

 

JM : En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

 

Laetitia :

 

J’adore lire ; je ne peux vivre sans livres.

 

J’aime beaucoup les arts créatifs : le scrapbooking (la mise en scène des photos), et toutes les activités telles que le collage de serviettes en papier, le déco-patch.

Je tricote, je brode aussi beaucoup.

Et dernièrement, j’ai découvert le coloriage : je réalise de beaux marque-pages pour ceux que cela intéressent !

Toutes les activités nécessitant une implication, une attention en redonnant aux mains leur place créative m’intéressent.

 

En dehors de cela, j’adore diner au restaurant : c’est un véritable luxe de se faire servir et découvrir de nouveaux plats et des saveurs originales !

 

 

JM : - Si tu devais partir sur une île déserte, quel objet indispensable à tes yeux, emporterais-tu ?

 

 

Laetitia :

 

J’emporterai un briquet ou des allumettes car j’ai horreur du noir ! On peut toujours fabriquer ensuite un abri et écrire sur le sable avec un bâton !

 

 

JM : - Que ressens-tu lorsque tu écris le mot FIN ?

 

 

Laetitia :

 

Ce mot est une grande angoisse.

J’ai toujours du mal à écrire le mot FIN, à lâcher mes personnages.

Et après, je ressens une très grande tristesse comme après un deuil, c’est peut être exagéré, mais franchement j’ai une boule à l’estomac, le cœur serré, je me sens perdue comme revenant d’un long voyage ou à la réalité…

C’est peut-être pourquoi j’écris une saga !

 

 

JM : - Quels conseils donnerais-tu aux lecteurs qui désirent devenir écrivains ?

 

Laetitia :

 

Faites-le !

Suivez votre instinct, faites-vous plaisir !

 

Par contre, faites attention à certains organismes se présentant comme des maisons d’édition qui peuvent vous ruiner !

Renseignez-vous notamment en lisant les livres de Stéphane Ternoise qui a écrit de très bons guides sur l’autoédition.

Il faut aussi être fort pour affronter les obstacles, les critiques stériles, les jalousies.

 

 

JM : - Quel est ton proverbe favori ?

 

Laetitia :

 

Un proverbe que nous répétait notre professeur de droit administratif en faculté :

Cela va sans dire, mais ça va mieux en le disant !”

Le vrai proverbe est “Si cela va sans le dire, cela ira encore mieux en le disant” de Charles-Maurice de Talleyrand, encore un personnage de la Révolution française !

 

Je pense que nous ne communiquons pas assez, sous prétexte de réseaux sociaux, nous parlons de nous, de nos vies, mais nous n’échangeons pas vraiment sur l’essentiel. Les secrets et les non-dits dans une famille peuvent être très destructeurs.

Après, il est nécessaire d’acquérir la manière de dire ; on doit toujours avoir de l’empathie et de la tolérance, à l’écoute des autres.

 

 

 

JM : - Si tu étais un fruit, une couleur, une fleur, un animal ? Tu serais :

 

Laetitia :

 

Un fruit : un kaki ! C’est ainsi que ma fille se nommait quand elle était petite car elle n’arrivait pas à prononcer son prénom (Mathilde)

 

Une fleur : Un fuchsia rose. En hommage à ma grand-mère qui en plantait plein autour de sa maison.

 

Un animal : un chat : j’adore dormir la journée !

 

 

JM : - Peux-tu nous citer un de tes défauts ? Une qualité ?

 

 

Laetitia :

 

Mon principal défaut ! Je suis rancunière et je pardonne rarement. Peut-être parce que je m’investis trop dans les relations et attend toujours le retour.

 

Une qualité : altruiste c’est certain.

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Laetitia :

Oui : je voulais te remercier pour ton accueil dans ce groupe, et pour ton engagement à le faire vivre, ainsi que pour ta lecture attentive de mes livres.

Je crois que j’ai trouvé le groupe qui me convient grâce à la bienveillance et à la gentillesse des membres.

 

JM : - Merci Laetitia pour ce très agréable moment passé en ta compagnie.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Laetitia qui y répondra sous ce post.

 

 

 

 

https://laetitia-montou.com/

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