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Bonjour aujourd'hui samedi voici ma chronique concernant : "AU PAYS DES EUCALYPTUS"

« AU PAYS DES EUCALYPTUS »

Elizabeth HARAN

Editions L'ARCHIPEL

4 février 2021

454 pages

 

Présentation

 

Nola Grayson est une jeune préceptrice en avance sur son temps. Mais, en 1910, la bonne société londonienne ne veut pas d’une enseignante aux méthodes pédagogiques jugées subversives. Ne prône-t-elle pas, entre autres, l’émancipation de la femme ?


Aussi, quand Nola se voit proposer un poste à des milliers de kilomètres de chez elle, en Australie, décide-t-elle de tenter l’aventure. Pleine d’optimisme.

Mais, une fois arrivée sur l’île continent, elle déchante. Les habitants de cette partie reculée du bush attendaient un instituteur. Quelle n’est donc pas leur surprise de voir débarquer une femme… Nola parviendra-t-elle à s’imposer dans cette terre dure et inhospitalière ? Et à trouver le bonheur ?

 

 

L'auteure

 

 

Née en Rhodésie, l’actuel Zimbabwe, Elizabeth Haran réside avec sa famille à Adélaïde, en Australie. Ses romans, publiés dans dix pays, se sont vendus à plus de 2 millions d’exemplaires dans le monde. Aux éditions de l’Archipel ont paru Le Pays du soleil rouge et Étoiles dans le ciel du Sud.
 

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions L'ARCHIPEL de m'avoir envoyé « Au Pays des eucalyptus » roman de Elisabeth HARAN, dans le cadre de Masse critique BABELIO.

 

La très jolie couverture et le résumé fort alléchant m'ont de suite interpellée.

L'auteure nous emmène en 1910 à Londres. Nola, jeune préceptrice perd son emploi au motif qu'elle est trop engagée pour l'émancipation des femmes. Elle accepte donc un poste en Australie pour enseigner aux trois enfants du régisseur d'une exploitation d'élevage de bovins située dans l'outback.

 

Nola est une personne très attachante, courageuse, téméraire et bien décidée à prouver à tous qu'une citadine peut travailler autant qu'un homme et s'acclimater à la rudesse de ces terres sauvages où elle pose ses bagages.

 

 

Elisabeth HARAN décrit avec moult détails la vie difficile des habitants et leur étroitesse d'esprit, la sécheresse, la beauté des paysages, la faune et la flore. Il en est de même pour les relations avec les aborigènes, leurs coutumes et croyances mais également les traits de caractère des protagonistes de son roman que l'on peut aisément imaginer.

 

L'histoire est intéressante, l'action bien menée et les secrets se dévoilent au fil des mots de l'auteure.

 

J'ai ADORE cet ouvrage où amour, haine et trahisons sont au programme et qui fait penser aux sagas de Tamara McKINLEY, auteure que j'aime beaucoup.

Je l'ai lu pratiquement d'une traite, ne pouvant me résoudre à le refermer, tant j'avais hâte d'en connaître le dénouement.

 

Je recommande ce très beau livre aux amateurs du genre qui, comme moi, passeront un excellent moment de lecture et d'évasion. Voyage et dépaysement assurés.

 

Page FB :https://www.facebook.com/joellemarchal74/

 

Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com

 

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ANNONCE INTERVIEW WILLIAM ALYCON LUNDI 1ER FEVRIER SUR MON GROUPE FB

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS
Bonsoir les amis,
Aujourd'hui Vendredi 29 janvier 2021 j'ai réalisé ma 170 ème interview avec un auteur du groupe qui a accepté de se soumettre à mes questions.
Je vous donne rendez-vous le lundi 1er février 2021 (dans la journée) pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec . A l'issue, vous pourrez poser vos questions à William qui y répondra selon ses disponibilités.
A lundi.

 

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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC LAUREIL GEISS SUR MON GROUPE FB

GROUPE LECTEURS – AUTEURS :

LA PASSION DES MOTS

__________

 

 

INTERVIEW AUTEURE

Laurel GEISS

(réalisée en 2020)

 

 

JM : - Bonjour à tous,

 

  • Notre amie Laurel GEISS a gentiment accepté, récemment, de répondre à mes questions.

 

  • Je partage donc l'entretien que nous avons réalisé et à l'issue, vous pourrez, si vous le souhaitez, poser des questions à Laurel qui y répondra en direct ou plus tard selon ses disponibilités.

 

 

 

JM : - Bonsoir Laurel

 

  • Comment vas-tu ? Es-tu prête à « passer sur le gril » ?

 

Laurel : Bonsoir Joëlle. Je vais très bien merci et je suis ravie de faire cette interview avec toi. Je suis prête à répondre à toutes tes questions, ainsi qu'à celles de nos amis avec grand plaisir.

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Laurel : Et bien pour faire simple, j'ai 40 ans et je vis avec mon mari et mon fils près d'Avignon où je travaille en tant qu'enseignante en élémentaire pour la 17e année... (mais que le temps passe vite!!!). Je suis assez casanière et je ne m'ennuie jamais chez moi. Pour autant, je suis passionnée de voyages et j'aime partir lors de mes vacances découvrir les trésors de notre beau pays, mais aussi de nos voisins européens et bien plus loin à travers le monde entier. J'ai commencé à écrire par le plus grand des hasards en 2015, puis est né mon premier roman La part de l'ombre auto-publié en 2018, et ensuite Tu as toujours été là en 2019. J'ai découvert aussi l'écriture de nouvelles suite à la rencontre de super autrices avec lesquelles j'ai créé le collectif Des Lys de Mots.

 

 

JM : - Que représente pour toi l'écriture ?

 

Laurel : L'écriture est pour moi un plaisir avant tout, un partage. Elle me permet de me vider la tête, de me détendre, mais je ne peux pas m'y mettre partout et n'importe quand. Je ne sais pas écrire sur un coin de table, poser une idée de roman en quelques instants, je ne me fais peut-être pas assez confiance. Pour écrire, j'ai besoin d'un lieu calme, de solitude et de temps.

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes ouvrages ?

 

 

Laurel : Mon premier roman La part de l'ombre est un thriller-policier librement inspiré d'un fait divers réel de ma région. C'est l'histoire d’Élise qui, jeune étudiante, se fait agresser dans son appartement par une nuit d'été. Quinze ans après, devenue enquêtrice, elle croise à nouveau la route de cet homme que la police n'avait jamais pu arrêter et qui aurait repris du service. Elle met alors tout en œuvre pour l'arrêter. Mon second roman, Tu as toujours été là, est un roman assez court, plus psychodramatique, riche en belles émotions. De nombreux lecteurs l'ont joliment qualifié d'hymne à la vie. Nous y découvrons Emma, une jeune femme heureuse entourée de sa famille, qui au retour d'un anniversaire va voir sa vie basculer. Un accident de voiture lui enlève son mari et son fils. A son réveil du coma, elle réclame des nouvelles de sa fille, mais il s'avère qu'elle n'aurait jamais eu de fille.

Avec le collectif Des Lys de Mots, nous avons publié deux recueils de nouvelles pour lesquels j'ai écrit deux textes : Halloween Fatal pour le recueil Hallowe'en (2019) et L'amour à mort pour Sanglante Saint-Valentin (2020).

 

JM : - J'ai vu que tu a été finaliste du Mazarine Book Day 2018 avec ton roman « La Part de l'ombre » et que tu as participé au Prix du Quai des Orfèvres. Peux-tu nous raconter comment tu a vécu ces aventures ?

 

Laurel : Effectivement, lorsque j'ai sorti mon premier roman en 2018, je me suis dit, pourquoi ne pas tenter quelque chose de fou et le proposer lors du MBD (Mazarine Book Day, organisé par Mazarine et Fayard) à Paris. Pour moi qui suis d'un naturel timide à la base, c'était un défi de taille ! Ce fut une expérience géniale que je recommande de tenter. J'ai pu rencontrer des professionnels du milieu de l'édition, mais surtout d'autres auteurs, dont certains sont devenus de très bons copains, voire des amis. Mon roman n'a pas été sélectionné (sur environ 150 participants, je m'en doutais un peu), mais cette aventure m'a apporté bien plus et m'a permis ensuite d'avancer plus sereinement dans l'autoédition et cette grande famille que sont les auteurs indépendants. L'une des éditrices de Mazarine m'a ensuite fait envoyer mon roman au Prix du quai des Orfèvres. Là aussi un joli retour après lecture de la part de l'organisateur du prix qui m'a téléphoné en personne pour me faire part de son enthousiasme. Même si là aussi mon roman n'a pas été choisi, je suis ravie de cette expérience littéraire « dans la cour des grands ».

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

Laurel : Je suis en pleine écriture de mon 3e roman. Il est encore trop tôt pour en dévoiler le titre, mais j'espère pouvoir bientôt en parler plus précisément. Il s'agira d'un thriller policier à nouveau qui fera naviguer le lecteur entre Paris et Marseille en compagnie du Capitaine Loïc Albin.

Pour les fêtes de Noël, un nouveau recueil de la team Des Lys de Mots est en préparation, vous pourrez y découvrir mon texte intitulé Une maman pour Noël.

 

 

 

JM : - Comment écris tu (carnets, cahiers, directement sur l'ordinateur) ?

 

Laurel : J'écris sur différents supports. Pour les recherches, les prises de notes sur un projet, le travail sur les personnages..., j'utilise un carnet dédié différent pour chaque roman. J'aime dénicher des carnets qui me plaisent et les associer à un roman. J'en ai plusieurs d'avance et je me demande quelles histoires ils vont bien pouvoir accueillir entre leurs pages. Pour le roman, je tape directement l'histoire à l'ordinateur en général, mais si je ne peux pas, je fais ça à l'ancienne avec feuilles et crayon ou stylo. J'ai aussi commandé un carnet numérique, une sorte de tablette sur laquelle je peux écrire comme sur un vrai carnet en papier. J'attends de la recevoir bientôt, je pourrai donc vous faire un retour sur l'utilisation ensuite. Lorsque des idées me viennent, et pas toujours dans des moments propices, j'utilise les notes sur mon téléphone ou même le dictaphone si je suis en train de courir.

 

 

JM : - Comment procèdes-tu pour créer les protagonistes de tes ouvrages et connais-tu, lorsque tu commences à écrire, la fin de l'histoire ou est-ce que tu improvises au fil des mots ?

 

Laurel : Les personnages de mes romans, surtout les deux premiers, sont très largement inspirés de personnes de mon entourage. Pour le troisième en cours, je me suis pas mal détachée des gens que je connaissais pour créer des personnages de toutes pièces. J'ai donc écrit des fiches détaillées et inventé une vie propre à chacun la plus fouillée possible, même si tous les détails n’apparaîtront pas dans le roman. C'est une manière de me les approprier vraiment, de les faire vivre en moi.

Lorsque je commence à écrire, j'ai une vague idée de la fin, mais tout peut changer au cours de l'écriture. Pour mon second roman, j'avais une fin précise en tête et j'ai effectivement terminé l'histoire avec le dénouement prévu. Mais l'éditrice du Mazarine Book Day à qui je l'avais envoyé pour le MBD 2019, m'a demandé de changer complètement la fin si je souhaitais rester dans la compétition. J'ai réussi à trouver une autre fin, exercice extrêmement difficile quand on n'a une seule et unique idée en tête. Au final, le roman a été à nouveau parmi les finalistes mais non choisi car trop court... Toutefois, il a gagné une originalité que vous pouvez découvrir en le lisant :-)

 

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement  ?

 

 

Laurel :

  • Journées de la BD et du livre à St Saturnin les Avignon les 13 et 14 février 2021

 

 

JM : - A qui confies-tu tes manuscrits (amie, membre de ta famille, bêta-lecteur) ?

 

Laurel : Depuis le début de l'aventure, j'ai deux amies (enseignantes comme moi) chargées de l'alpha lecture et de la correction. J'ai aussi des bêta-lecteurs. Je pense faire appel à un professionnel pour la correction et la mise en page du prochain.

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes ouvrages ?

 

Laurel : Je suis indépendante, du coup j'autoédite mes romans en passant par la plateforme KDP d'Amazon. Je réfléchis toutefois à passer par un imprimeur français pour mes romans brochés dédiés aux salons et aux commandes librairie, mais à ce jour, je n'ai pas assez de rendement pour bénéficier d'un tarif avantageux.

 

 

 

JM : - Que penses-tu de l'édition numérique ?

 

Laurel : Le plus grand bien ! Je lis moi-même sur liseuse ou sur mon téléphone quand je ne peux pas avoir de livre papier avec moi, ou pour ne pas gêner monsieur le soir avec la lumière:-) L'édition numérique permet d'avoir accès à un catalogue très riche et de découvrir de nombreux auteur inconnus (comme moi). Il ne faut pas se leurrer, les gens hésitent bien moins à acheter le livre numérique d'un auteur inconnu proposé à un prix bien souvent très bas, plutôt que le livre broché qui est bien plus cher.

 

 

JM : - Quel est ton endroit préféré pour trouver l'inspiration (pièce de ta maison, région, pays) ?

 

Laurel : L'inspiration me vient le plus souvent quand je suis en vacances, l'esprit allégé de la charge mentale de mon boulot. Je peux être inspirée à la maison, en lisant un article de journal, ou en regardant un film, mais aussi et surtout en voyage. J'ai d'ailleurs noté pas mal d'idées de romans lors de mes dernières vacances.

 

 

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Laurel : La lecture ! Et d'ailleurs je pense que c'est ma passion première. Je suis une lectrice avant d'être une auteure. Je lis depuis que j'ai cinq ans et je ne pourrais jamais me passer de livre. J'en ai toujours un avec moi que ce soit broché, en poche ou numérique. Mon autre passion, c'est voyager et découvrir les merveilles qui nous entourent.

 

 

JM : - Quelle est ta musique préférée et écris-tu en musique ?

 

Laurel : Je n'ai pas de musique préférée à proprement parlé car je peux écouter de tout (sauf les musiques et chansons violentes). J'écris parfois en musique quand j'ai besoin d'aide pour ressentir et retranscrire les émotions de mes personnages. Pour cela j'utilise une playlist de musiques de films orchestrales sans aucune parole. Le plus souvent, j'écris en silence.

 

 

JM : - Quel est ton plus grand rêve ?

 

Laurel : Actuellement, j'ai la vie dont j'ai toujours rêvé avec mon mari, mon fils et mon job. Toutefois, si mes romans pouvaient être nationalement, voire mondialement diffusés, je ne dirais pas non ! Avec adaptation à la tv ou au ciné en prime:-))

 

 

 

 

 

JM : - Que ressens-tu lorsque tu écris le mot FIN ?

 

Laurel : Je ressens à chaque fois un mélange de profonde satisfaction d'être arrivée au bout de mon projet et un peu de tristesse à quitter mes personnages qui m'ont parfois accompagnée plusieurs années. Cela dure peu car j'ai en général l'envie de me lancer dans une autre histoire immédiatement.

 

 

JM : - A quelle époque aurais-tu aimé vivre ?

 

Laurel : Je pense que j'aurais aimé vivre dans les années 60.

 

JM : - Si tu étais : un fruit, une fleur, un animal, un dessert : tu serais ?

 

Laurel : Bonne question ! :-)

Alors, si j'étais un fruit, je serais une fraise, une fleur une pivoine rouge, un animal un chat, un dessert une tarte au citron meringuée.

 

 

JM : - Si tu devais partir sur une île déserte, quel objet incontournable à tes yeux emporterais-tu ?

 

Laurel : C'est une question extrêmement difficile... Je dirais un couteau.

 

 

 

JM : - Quel mot te définit le mieux ?

 

Laurel : La patience.

 

 

JM : - As-tu autre chose à ajouter ?

 

Laurel : J'aimerais beaucoup te remercier Joëlle pour cette sympathique interview. J'ai toujours du mal à parler de moi, alors répondre à tes questions a été un excellent exercice personnel. Et je suis prête à répondre à tout autre question.

 

 

JM : - Merci Laurel pour cet agréable moment passé en ta compagnie , ta disponibilité et ta gentillesse.

 

 

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Laurel qui se fera un plaisir de vous répondre sous ce post.

 

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Bonsoir aujourd'hui vendredi voici ma chronique concernant : "A L'OMBRE DU MONDE"

« A L'OMBRE DU MONDE »

Livre 1

Eric COSTA et Raquel URENA

Auto-Edition

10 décembre 2020

573 pages

 

Présentation

 

« Une île grecque, un peu avant minuit


Ariane, sa fille et son mari se retrouvent enfin seuls sur la plage féerique de Myrtos. Lorsque la jeune historienne sort de l’eau, et qu’elle cherche les siens en vain, elle croit d’abord à une mauvaise plaisanterie. Mais quand toutes les preuves attestent qu’elle a voyagé seule et n’a jamais eu ni enfant ni mari, il ne reste que deux explications possibles.


Soit elle a rêvé sa vie, soit on la lui a effacée.


À moins de trois cents kilomètres de là, un homme accède à la plus haute fonction d’une Confrérie occulte. Il va enfin pouvoir se venger… »

Si vous aimez les héroïnes qui s’ignorent, les thrillers internationaux, les mystères archéologiques et le parfum sulfureux des sociétés secrètes, ce livre est pour vous.

 

L'auteur

 

Armé de trois ans d'études en narratologie, Eric Costa glisse quelques exemplaires de son roman Aztèques dans sa valise et prend le train pour le salon du livre de Paris en mars 2017.
Il se demande ce qui va bien pouvoir en ressortir. Et pour cause : en tant qu’auteur indépendant, il ne s’est jamais rendu à un tel événement et ne connaît personne. Que peut-il espérer ?

Malgré ses doutes, il tente sa chance au Speed-Dating Amazon, un concours qui propose de mettre en avant deux romans pour l’année 2017.
À sa grande surprise, les membres et les auteurs Amazon l'accueillent comme l'un des leurs. Encore mieux : son travail acharné et sa foi en l'écriture se voient récompensés par le prix du Jury Amazon KDP !
Aztèques gagne ainsi ses ailes.

Accrochez-vous à vos rêves. Là où il y a une volonté, il y a un chemin.

DÉJÀ PARUS :
The Prison Experiment (thriller sf - trilogie)
Aztèques, roman lauréat du Jury Amazon KDP salon Livres Paris 2017 (roman historique - trilogie)
À l'ombre du monde (thriller historico ésotérique - diptyque)
Réalités Invisibles : recueil de nouvelles fantastiques et étranges.

N'hésitez pas à regarder les vidéos pour en savoir plus !

Restons en contact :
Site de l’auteur : https://costaeric.fr/
Page auteur Facebook : https://www.facebook.com/CostaEric2/
Compte Twitter : https://twitter.com/CostaEric2
Compte Instagram : https://www.instagram.com/ericcosta33/

 

 

 

Mon avis

 

Je remercie Eric COSTA de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, son nouveau roman « A l'Ombre du monde » et pour sa confiance indéfectible.

 

Eric COSTA et Raquel URENA nous emportent en Grèce où Ariane, son époux Damien et leur fille Edrielle passent leurs vacances. Après une baignade en mer, Ariane ne retrouve plus sa famille, laissée quelques instants auparavant sur la plage.. Ils ne sont pas rentrés à l'hôtel où tous trois séjournent. Tout laisse à penser qu'ils n'ont jamais existé. Ariane est-elle folle ? Pourquoi sa famille a-t-elle disparu ?

 

A son retour en France la jeune femme, aidée d'un ami policier vont se lancer dans une course infernale pour éclaircir ces mystères.

 

Je me suis de suite sentie happée par les mots des auteurs et j'ai adhéré immédiatement à cette histoire envoûtante et fort intéressante. L'intrigue est super bien menée, addictive et le suspense garanti. Le lecteur se trouve entraîné entre présent, passé et futur à une vitesse vertigineuse.

 

Les nombreux rebondissements m'ont tenue en haleine et les scènes d'action, tellement bien décrites, permettent au lecteur de s'imaginer en train de visionner un film.

 

J'ai ADORE ce thriller historico ésotérique très bien écrit et documenté qui aborde divers thèmes tels que les croyances, la mythologie grecque, les pratiques occultes, les sociétés secrètes....

 

J'ai lu ce premier opus en deux soirées tant il me passionnait et j'ai hâte de découvrir très prochainement la suite de cette très belle histoire que je recommande aux amateurs du genre.

 

Un excellent moment de lecture.

 

 

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Bonsoir voici ma seconde chronique concernant : "UN VOYAGE NOMME DESIR"

« UN VOYAGE NOMME DESIR »

Frédérique-Sophie BRAIZE

PRESSES DE LA CITE

TERRES DE FRANCE

21 janvier 2021

474 pages

 

 

 

Présentation

 

Là-haut, sur l'alpage savoyard où elles vont rester jusqu'à la fin de cet été 1917, trois amies font la rencontre de Vincenzo, un soldat italien qui va bouleverser leur vie.

 

Péroline, mère de famille, est sans nouvelles de son époux. La pieuse Anne-Céleste n'a reçu qu'une lettre, sibylline de son fiancé sur le front. Rose, jolie fleur en âge de convoler, veille sur sa fratrie orpheline. Elles sont en manque de bras solides pour abattre leur travail je jour et.. pour étreindre leur corps la nuit. L'attitude énigmatique de l'Italie, à la fois aventurier séducteur et âme consolatrice, les délivrera, qui d'un mari violent, qui d'un prêtre, qui du poids du devoir.

 

Emportées dans les tourments de l'Histoire et du rocambolesque fait divers du siècle, les trois amies vont aussi voyager au cœur du désir féminin.... 

 


Une ode sensuelle et magnifique aux femmes.
 

 

L'auteure

 

Née à Evian, Frédérique-Sophie Braize passe son enfance en Haute-Savoie. Après des études au pays de Galles, elle travaille dans la sécurité privée et industrielle. Elle se reconvertit dans l'enseignement, et décide ensuite de se lancer dans l'écriture. Elle publie notamment, et avec succès : Paysannes de montagne (2015), Sœurs de lait (2018), Lily sans logis (2019) et Une montagne de femmes (2019). Elle a reçu entre autres prix le Livre sans Frontières 2014, le Grand Prix littéraire de l'Académie nationale de Pharmacie et le Prix Patrimoine des Pays de Savoie.


 

Mon avis


 

Je remercie les Editions PRESSES DE LA CITE et en particulier Marie-Jeanne de m'avoir permis de lire, en service de presse, « Un Voyage nommé désir », roman de Frédérique-Sophie BRAIZE auteure dont j'ai lu un grand nombre d'ouvrages tant j'aime sa plume fluide et élégante.


 

La très jolie couverture et l'histoire se déroulant dans ma région m'ont de suite interpellée.


 

Frédérique-Sophie BRAIZE nous emmène donc en Haute-Savoie en 1917. Vicenzo, soldat italien, suite à un tirage au sort, obtient une permission d'un mois. Un ami du jeune homme connu dans les tranchées, lui a longuement parlé de son village situé dans les Alpes et de sa fiancée, Marie-Céleste, qui attend son retour avec impatience.


 

C'est donc en direction d'un alpage savoyard que Vicenzo se dirige et que trois femmes, en manque d'hommes forts et vigoureux, vont le rencontrer. Péroline, mère de famille n'a pas reçu de nouvelles de son époux, un homme violent, parti au front depuis trois ans. Anne-Céleste, la bonne du curé n'a eu qu'une seule lettre de son fiancé et Rose, orpheline, élève seule ses frères et sœurs et n'a pas encore connu l'amour.


 

Les trois amies devant rester tout l'été pour effectuer le travail des hommes partis à la guerre, vont vivre une expérience incroyable aux côté du bel italien qui, outre les aider dans leurs tâches, pourrait bien faire chavirer leurs cœurs..


 


 

L'auteure s'est inspirée en partie de faits réels et en mêlant l'Histoire de notre pays à celui de ces femmes fortes et volontaires, nous offre une merveilleuse histoire, intense et très sensuelle mais aussi très addictive. Ainsi le lecteur se surprend, au fil des mots de l'auteure, à ne pouvoir se résoudre à interrompre sa lecture tant cet ouvrage est passionnant.


 

Frédérique-Sophie BRAIZE rend hommage aux nombreuses femmes qui, pendant la Première Guerre Mondiale, ont remplacé leurs époux, leurs pères, leurs frères en effectuant les travaux qui leur incombaient avant leur départ au front.

J'ai ADORE ce roman très bien écrit qui fut pour moi un COUP de COEUR et un excellent moment de lecture.


 

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Bonjour aujourd'hui lundi voici ma chronique concernant : "LA LOUVE DE MAUSECRET"

« LA LOUVE DE MAUSECRET »

Thierry BERLANDA

Christine BONNETON Editions

polar

21 janvier 2021

280 pages

 

 

Présentation

 

Bourges, 1633. Deux commerçants prospères se suicident coup sur coup. Intrigué par les circonstances étranges de leur mort, le lieutenant de police Archambault mène l'enquête. En butte à la suspicion des habitants, pressé par le maire et contesté par plusieurs membres du Conseil, parviendra-t-il à prendre de court l'adversaire dont le visage se dessine peu à peu ? Ce dernier a-t-il d'ailleurs forme humaine ou est-il plutôt l'une des créatures de la meneuse de loups, dont l'empire s'étend sur les marais, à l'écart de la Ville ?

 

Vieillissant, en proie à d'incessantes angoisses, Archambault trouvera-t-il en lui-même la force d'accomplir sa mission, ou devra-t-il se résoudre à invoquer des puissances qui à la fois le fascinent et le terrorisent ?

 

D'ailleurs, sait-on jamais si ces puissances sont en dehors de nous ou bien en nous ?

 

L'auteur

 

Thierry Berlanda trame une aventure palpitante dans les plis atroces des guerres de religion et de la trop commodément nommée " chasse aux sorcières ", qui fut avant tout une chasse aux femmes !

 

 

Mon avis

 

Je remercie Christine BONNETON Editions et en particulier Ségolène de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « La Louve de Mausecret », roman de Thierry BERLANDA, auteur dont j'ai découvert la très belle plume lors de la lecture de « Déviation Nord ».

 

La très belle couverture et le résumé fort alléchant m'avaient interpellée et je me suis donc sentie de suite happée par les jolis mots de l'auteur.

 

Thierry BERLANDA nous transporte à Bourges en 1633 où une épidémie de peste a ravagé le Berry. Alors que les guerres de religion continent à ravager la France et la « chasse aux sorcières » perdure, des crimes étranges sont commis dans la ville.

 

L'échevin Archambault parviendra-t-il à élucider ces meurtres dont certains bourgeois accusent Jeanne « la sorcière » qui, depuis qu'elle a échappé au bûcher, vit dans les marais en compagnie de ses loups ?

 

L'histoire est envoûtante, intéressante. L'intrigue est bien menée et le langage usité par l'auteur un vrai régal pour les amoureux de l'ancien français ainsi que les férus d'Histoire.

 

J'ai beaucoup aimé ce roman policier très bien écrit et documenté avec lequel j'ai passé un très bon moment de lecture et que je recommande vivement aux amateurs du genre.

 

 

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ANNONCE INTERVIEW LAUREL GEISS VENDREDI 29 JANVIER 2021 (dans la journée) sur mon groupe FB

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS


Bonsoir les amis,

Aujourd'hui Vendredi  22 janvier 2021 j'ai réalisé ma 169  ème  interview  avec un auteur du groupe qui a accepté de se soumettre à mes questions.


Je vous donne  rendez-vous le  vendredi 29  janvier 2021 (dans la journée)  pour suivre   l'entretien que j'ai eu récemment avec Laurel GEISS.   A  l'issue, vous pourrez poser vos questions à Laurel  qui y répondra  selon ses disponibilités.


A  vendredi.

 

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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC JEAN-FRANCOIS ZIMMERMANN SUR MON GROUPE FB

GROUPE LECTEURS – AUTEURS :

LA PASSION DES MOTS

__________

 

 

INTERVIEW AUTEUR

Jean-François ZIMMERMANN

(Réalisée en 2020)

 

 

 

JM : - Bonjour à tous

 

⁃ Notre ami Jean-François ZIMMERMANN a récemment accepté de répondre à mes questions.

 

Je partage donc l'entretien que nous avons réalisé à l'issue duquel vous pourrez poser, si vous le souhaitez, vos questions à Jean-François qui y répondra selon ses disponibilités.

 

 

 

JM : - Bonjour Jean-François

 

Comment vas-tu ? Es-tu prêt à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Jean-François :

- Il ne s'agit pas de subir, mais de dominer le sujet !

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Jean-François :

    • Il a neigé sur mes tempes depuis une bonne quinzaine d'années, Je suis un vieil homme âgé de 75 ans, à la jambe fatiguée, mais à la plume encore alerte ! Je suis né parisien et j'ai passé l'essentiel de mon existence en Bretagne pour échouer près de Lille depuis une douzaine d'années. Autour de moi, les rangs s'éclaircissent, mais je me console en me disant que lorsque tous les cons auront disparu, je me sentirai moins seul...

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans ?

 

Jean-François :

    • Pour répondre à cette question, il me faudrait écrire un... roman ! Bon, je me lance. Le premier roman que j'ai eu l'audace d'écrire était déjà un roman historique. Son cadre temporel se situait à la fin du 11ème siècle, durant la première croisade. J'ai vite abandonné cette période pour lui préférer celle du 17ème siècle. J'en suis à mon huitième récit en ce siècle essentiellement dominé par Louis XIV. Les thèmes en sont variés. En voici quelques uns :

      L'apothicaire de la rue de Grenelle (Prix du roman des écrivains bretons) met en scène la vie d'un médecin apothicaire protestant qui se livre à l'alchimie.

      Le Mépris et la Haine (Prix de la ville de Moret-Sur-Loing) s'intéresse à la noblesse de province, bretonne en l'occurrence.

      Rendez-vous au Pré-aux-Clercs (Prix spécial du jury à Bapaume), En pleine période de la Fronde, deux frères que tout sépare s'affrontent jusqu'à la mort.

      Le Roi des Halles. Je livre ici une version très personnelle de l'énigme du Masque de fer.

      L'île de la Liberté : un pur roman d'aventures maritimes qui allie poésie de la mer et utopie de liberté.

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et peux-tu nous en dire quelques mots ?

 

Jean-François :

    • Un écrivain sans projet est un ordinateur sans disque dur ! D'abord une sombre histoire de sorcières qui met en scène les « petites gens », le petit peuple qui ne fait pas l'Histoire, mais qui, à son insu, a beaucoup contribué à la faire. Ce manuscrit est entre les mains de mon éditeur. Il pourrait être édité en 2021. Il a pour titre provisoire : Fils de Bourreau. Je viens de terminer un autre récit dont le personnage principal est un anti-héros, un être abject, mais fascinant comme le regard du cobra. Titre provisoire : Les aventure de Jean de Béthencourt, gentilhomme lillois. Et enfin, la biographie d'un marin, le comte de Forbin, commencée il y a dix ans, dont j'ai rédigé environ la moitié du texte (600 pages). J'espère bien que j'aurai terminé la seconde partie avant la fin de cette décennie !

       

JM : - Que représente pour toi l'écriture ?

 

Jean-François :

    • J'ai commencé d'écrire à l'âge où s'épanouissent sur le visage les fleurs boutonneuses, juvéniles et indésirables de l'adolescence, en même temps qu'apparaît le premier duvet, ombre de moustache. Le stylo – le clavier aujourd'hui – est mon plus fidèle compagnon. Rares sont les jours où je ne le sollicite pas. Je vis parfois « à côté de mes pompes » comme se plaît à le souligner mon épouse qui m'aimerait un peu plus concentré sur le réel !

       

 

JM : - Où trouves-tu l'inspiration pour créer les protagonistes de tes romans ?

 

Jean-François :

    • L'inspiration est au détour de chacune de mes lectures. Un mot parfois suffit pour susciter une image ou une idée qui, si elle est encore présente le lendemain dans mon esprit, prouve son intérêt.

      Quant aux personnages, c'est parfois l'histoire qui les impose. Ils sont un composé hétéroclite des gens qui m'entourent.

 

JM : - Sauf erreur de ma part, tous tes ouvrages sont des romans historiques. L'écriture de tels romans nécessite d'importantes recherches. Comment as-tu procédé pour ce faire ?

 

Jean-François :

    • Il faut lire beaucoup, tant les ouvrages des historiens qu'ils soient contemporains ou de l'époque concernée, en l'occurrence le 17ème siècle, que les biographies des personnages qui feront, ou non, partie du récit, leur correspondance, leurs écrits publiés ou non. Il est important que la documentation soit parfaitement digérée pour qu'elle n'importune pas le lecteur. Cela s'apprend au fil des erreurs commises dans l'écriture des romans précédant celui qui est sur le lutrin.

       

 

JM : Comment écris-tu (carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?

 

Jean-François :

- J'ai toujours un carnet à portée de main. Je note des idées, des phrases à longueur de jours. Je ne fais aucunement confiance à ma mémoire, elle m'a trop souvent trahi. Je dégrossis mes textes sur le papier, au stylo à encre. Ils sont ensuite retranscrits sur l'ordinateur, réécrits et corrigés chapitre après chapitre.

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes livres ?

 

Jean-François :

- Comme tout le monde (ou presque), j'ai ramé. J'ai adressé mon premier manuscrit à une vingtaine d'éditeurs nationaux et essuyé vingt refus. Après avoir tapissé mon bureau de ces retours chagrins et avoir revu mes ambitions à la baisse, j'ai trouvé un éditeur régional (les éditions Airvey, de Valenciennes) qui m'a fait confiance. Il m'a fallu attendre mon sixième titre (Rendez-vous au Pré-aux-Clercs) pour être enfin reconnu par un éditeur national et bien diffusé. Tous mes livres ont été publié à compte d'éditeurs. Je n'aurais jamais accepté de payer pour être (mal) publié.

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement et où ?

 

Jean-François :

    • Impossible de répondre à l'heure actuelle à cette question !

 

 

 

 

JM : - A qui confies-tu la première lecture de tes manuscrits (ami, membre de ta famille, bêta-lecteur) ?

 

Jean-François :

- Mon épouse, dont l'œil est celui de l'aigle, a coutume d'être ma première lectrice pour traquer les scories de mes textes. Elle ne porte aucun jugement.

 

JM : Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?

 

Jean-François :

- Sensible à la critique ? Bien sûr ! Ceux qui prétendent le contraire sont des hypocrites. Tout média qui contribue à diffuser l'image d'un auteur et de son œuvre est le bienvenu !

 

 

JM : - A quel moment écris-tu (le jour, la nuit...) ? Et pendant combien d'heures ?

 

Jean-François :

- La nuit, je dors... Mon rythme d'écriture ne dépasse guère 3 à 4 heures par jour.

 

 

JM : - Que penses-tu de l'édition numérique ? (avantages – inconvénients)

 

Jean-François :

- Personnellement, je n'apprécie pas de lire sur une liseuse, bien que j'aie essayé, pour ne pas mourir idiot. La diffusion d'un de mes derniers livres, Le Roi des Halles, a fait l'objet d'importantes ventes en e-book. Elles ont représenté environ un quart des ventes totales. L'édition numérique est donc loin d'être négligeable.

 

 

JM : - Quels sont les auteurs qui t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Jean-François :

- Dans le désordre : Clavel, Le Clezio, Van Dorp, Dumas, Yourcenar, Frison-Roche, Gary, Merle...

 

 

JM : - Quel conseil souhaiterais-tu donner à un lecteur qui désire devenir écrivain ?

 

Jean-François :

- Tout d'abord, ne pas perdre de vue que l'on n'écrit pas pour se faire plaisir, mais intéresser (passionner ?) le lecteur. Il faut relire attentivement ses auteurs préférés en se détachant du récit pour en analyser la structure. Avant d'en commencer la rédaction, un livre doit être entièrement contenu dans la tête de l'auteur. On n'écrit pas au fil de la plume. Il faut se méfier des dialogues car les répliques de nos personnages échappent parfois à notre vigilance et nous entraînent sur des voies non souhaitées. C'est pourquoi un plan précis doit être élaboré, chapitre par chapitre, auquel nous nous référons en permanence en cours d'écriture. Chaque personnage doit faire l'objet d'une étude précise, caractères physiques et intellectuels, filiation, anecdotes, etc.

 

 

JM : - Outre tes activités d'écrivain j'ai cru comprendre que tu fais partie de l'Association des écrivains Bretons” et que tu es Président de l'Association des auteurs des Hauts-de-France (ADAN). Peux-tu nous dire quelques mots sur ces fonctions ?

 

Jean-François :

- Je ne suis plus président de l'ADAN. J'ai effectué un mandat de trois ans et me suis retiré pour laisser la place à plus jeune ! On m'a accordé le titre de « président honoraire ».

 

JM : Lis-tu ? Si oui quel genre ?

 

 

Jean-François :

- Mes lectures sont un peu... bornées. Elles se rapportent toutes à quelques exceptions près, au 17ème siècle. Elles consistent à dépouiller les ouvrages d'historiens, les mémoires d'auteurs de ce même siècle, et les livres des romanciers des 19 et 20èmes siècles qui ont écrit... sur le 17ème !

 

 

 

JM : - Que préfères-tu : écrire ou lire ?

 

Jean-François :

- S'il fallait absolument choisir, je dirais écrire.

 

JM : - A quelle époque aurais-tu aimé vivre ?

 

Jean-François :

- On pourrait s'attendre à ce que dise : le 17ème siècle. Mais je ne le dirai pas. Il faut se garder des images toutes faites, « c'était mieux avant... » S'il était brutalement plongé en plein 17ème, l'homme du 21ème aurait bien du mal à s'adapter. Il regretterait vite son chauffage central et sa brosse à dent ! Sur vingt millions d'individus en France, seuls quelques dizaines de milliers vivaient correctement, ceux qui bénéficiaient d'une particule.

 

 

JM : - Si tu devais partir sur une île déserte et pourquoi pas pour” l'Ile de la liberté” !! quel objet incontournable à tes yeux emporterais-tu ?

 

 

Jean-François :

- Crayon, papier... et dictionnaire !

 

 

JM : En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Jean-François :

- Les femmes... et le chocolat !

 

JM : - Quel est ton proverbe favori ?

 

Jean-François :

- « Il faut viser la lune car en cas d’échec on atterrit toujours dans les étoiles. »

 

 

JM : - Si tu étais un fruit, une couleur, une fleur, un animal ? Tu serais :

 

Jean-François :

    • la pomme car elle symbolise bien la vie : tentation et... pépins.

    • La marguerite car en l'effeuillant... avec un peu de chance...

    • L'albatros, lassé d'un long voyage... ou l'hirondelle, bien qu'elle ne fasse pas le printemps.

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Jean-François :

- On me prête un certain talent, mais je préférerais en être propriétaire...

 

 

JM : - Merci Jean-François pour ce très agréable moment passé en ta compagnie.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Jean-François qui y répondra sous ce post.

 

 

https://www.jfzimmermann.com/

https://www.facebook.com/jeanfrancois.zimmermann.7/

 

 

 

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ANNONCE INTERVIEW JEAN-FRANCOIS ZIMMERMANN VENDREDI 22 JANVIER SUR MON GROUPE FB

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

 

 

Bonsoir les amis,

 

Aujourd'hui Vendredi 15 janvier 2021 j'ai réalisé ma 168 ème interview avec un auteur du groupe qui a accepté de se soumettre à mes questions.

 

 

Je vous donne rendez-vous le  vendredi 22 janvier 2021 (dans la journée) pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Jean-François ZIMMERMANN. A l'issue, vous pourrez poser vos questions à Jean-François qui y répondra selon ses disponibilités.

 

 

A vendredi.

 

 

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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC PASCALE RAULT SUR MON GROUPE FB

INTERVIEW AUTEURE

Pascale RAULT-DELMAS

(Réalisée en 2020)

 

JM : - Bonjour à tous,

 

Notre amie Pascale RAULT-DELMAS a gentiment accepté de se soumettre, récemment, à mes questions.

 

Je partage donc l'entretien que nous avons réalisé et à l'issue duquel vous pourrez, si vous le souhaitez, poser des questions à Pascale qui y répondra selon ses disponibilités.

 

 

 

JM : - Bonsoir Pascale

 

Comment vas-tu ? Es-tu prête à « passer sur le gril » ?

 

Pascale :

Bonsoir Joëlle. Ça va bien, merci. Je suis prête.

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Pascale :

Après avoir passé la première partie de mon existence en région parisienne, je vis depuis plus de 30ans à Nice. En 2015, j’ai quitté la compagnie aérienne dans laquelle je travaillais pour me consacrer à l’écriture. Je suis également bibliothécaire bénévole.

Je suis mère de deux enfants, à présent adultes.

 

JM : - Que représente pour toi l'écriture ?

 

Pascale :

C’est un moyen d’exprimer ce que je ressens, ce que j’ai vécu, parfois un exutoire, une évasion. C’est aussi le plaisir de jouer avec les mots.

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes ouvrages ?

 

Pascale :

J’ai écrit deux romans et de nombreuses nouvelles, ainsi que des poèmes.

Mon premier roman, La compagnie des livres a été autopublié via Librinova en 2015, puis édité chez Fayard aux éditions Mazarine en 2018.

Le second roman : Un enfant à tout prix est sorti chez Charleston le 15juillet 2020.

Le recueil de nouvelles Embarquement immédiat n’est plus disponible.

Pendant le confinement, j’ai participé à deux recueils de nouvelles solidaires en numérique, l’un avec Librinova : Histoires d’espoir et l’autre avec les éditions Charleston : Emmenez-moi

J’ai également écrit une nouvelle cet été pour le journal Nice-Matin : Lou pounchut, en ligne sur mon blog.

 

JM : - Je crois savoir que tu as participé au concours littéraire de Femme Actuelle en 2015 ainsi qu'au concours de nouvelles Ed EPOINTS en 2016. Peux-tu nous raconter comment tu as vécu ces aventures ?

 

Pascale :

Fin 2014, je n’arrivais pas à trouver d’éditeur pour mon premier roman : La compagnie des livres et j’ignorais encore l’existence de l’autoédition. Le gagnant du concours de Femme Actuelle remportait la publication de son livre chez Les nouveaux auteurs. J’ai voulu tenter ma chance et je leur ai envoyé mon manuscrit qui a été retenu et fait partie des 80 en lice. Je n’ai pas remporté de prix, mais l’expérience a été très enrichissante car elle m’a permis d’être lue par de nombreuses personnes. J’ai été notée et j’ai eu des retours sur lesquels je me suis appuyée pour retravailler mon texte. Ce texte que j’ai présenté à Librinova en octobre 2015 à l’occasion d’un autre concours qui m’a fait découvrir l’autoedition via leur plateforme et m’a valu un coup de cœur de leur part.

Le concours de nouvelles auquel j’ai participé en 2016 était aussi organisé par Librinova, en partenariat avec les éditions epoints et Babélio, sur le thème des voyages. Avec ma nouvelle, intitulée La dernière carte postale, j’ai fait partie des 5lauréats et j’ai gagné sa publication en numérique. C’est ainsi qu’est né mon recueil « embarquement immédiat ».

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

Pascale :

Je suis actuellement en cours d’écriture de mon troisième roman.

 

 

JM : - Comment écris-tu (carnets, cahiers, directement sur l'ordinateur) ?

 

Pascale :

Je prends parfois des notes quand des idées me viennent, mais je travaille toujours sur l’ordinateur.

 

 

JM : - Comment procèdes-tu pour créer les protagonistes de tes ouvrages et connais-tu, lorsque tu commences à écrire, la fin de l'histoire ou est-ce que tu improvises au fil des mots ?

 

Pascale :

Ce sont mes personnages qui me guident.

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement ?

 

Pascale :

Cette année, c’est très compliqué. Tous les salons où j’étais invitée ont été annulés les uns après les autres.

 

JM : - A qui confies-tu tes manuscrits (amie, membre de ta famille, bêta-lecteur) ?

 

Pascale :

J’ai fait lire mon premier manuscrit à ma famille et mes amis. Cela m’a pas mal déstabilisée. J’ai limité la lecture du deuxième à mon agent littéraire de Librinova et à ma libraire qui me l’avait proposé. Pour le prochain, on verra…

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes ouvrages ?

 

Pascale :

Tout a commencé grâce à l’autoédition et à librinova, la seule plate-forme qui mette les auteurs en relation avec les maisons d’édition. C’est par leur programme d’agent littéraire que j’ai pu signer mon premier roman chez Fayard. Ensuite, c’est une question de relations. Mais rien n’est jamais acquis. Je ne sais pas encore qui publiera le prochain.

 

 

JM : - Que penses-tu de l'édition numérique ?

 

Pascale :

J’en pense beaucoup de bien puisque c’est le numérique qui m’a permis de vendre plus de 5000 exemplaires de La compagnie des livres quand j’étais en autoedition, que c’est le numérique également qui a permis la sortie d’Un enfant à tout prix à sa date officiellement prévue, en plein confinement, alors qu’il n’était pas possible de l’imprimer. Mais je suis une amoureuse des livres et je privilégie toujours la lecture en format papier.

 

JM : - Lis-tu ? Quel genre ?

 

Pascale :

Je suis une dévoreuse de livres. J’ai une préférence pour les romans historiques, de société, j’adore les sagas. J’aime aussi beaucoup les romans psychologiques sur des thèmes qui font réfléchir. J’aime bien les thrillers mais à petite dose, je ne suis pas trop polars.

 

JM : - J'ai cru comprendre que tu as beaucoup voyagé. Est-ce que tu as trouvé l'inspiration au cours de ces voyages ?

 

Pascale :

Mon inspiration, je la trouve partout. Alors, oui. Je m’inspire surtout des gens que je rencontre.

 

 

JM : Tu dois partir sur une île déserte : quel objet incontournable à tes yeux emporteras-tu ?

 

Pascale :

Aucune idée.

 

 

 

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Pascale :

La lecture, la nature.

 

 

 

JM : - Quelle est ta musique préférée et écris-tu en musique ?

 

Pascale :

Queen, Muse, Rachmaninov, Tchaïkovski. J’adore la musique mais préfère le silence pour écrire.

 

 

 

JM : - Quel est ton film culte ou ta série ?

 

Pascale

Mon émission culte : La grande librairie.

 

 

JM : - Quel est ton plus grand rêve ?

 

Pascale :

Avoir des milliers de lecteurs.

 

 

 

JM : - Si tu devais organiser un dîner littéraire quelles personnes convierais-tu à ta table ?

 

Pascale :

Zola, Victor Hugo, George Sand, Colette, Gisèle Alimi, Jean Dormesson…

 

 

 

JM : - Si tu étais : un fruit, une fleur, un animal : tu serais ?

 

Pascale :

Un oiseau.

 

 

 

 

JM : - As-tu autre chose à ajouter ?

 

Pascale :

Je suis prête à répondre à toutes vos questions, si vous en avez.

 

 

 

JM : - Merci Pascale pour cet agréable moment passé en ta compagnie, ta disponibilité et ta gentillesse.

Merci à toi, Joëlle. C’était un plaisir de répondre à ton interview.

 

 

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Pascale qui se fera un plaisir de vous répondre sous ce post.

 

 

Voici le lien de mon blog, sur lequel vous trouverez toutes les informations concernant ma vie littéraire

https://pascale-rault-delmas.blogspot.com/

 

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