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Bonjour aujourd'hui mardi voici ma chronique concernant : "SAPHIA ET LA FILLE DE BRUME"

« SAPHIA ET LA FILLE DE BRUME »

Amandine MACABIES

EDILIVRE

4 décembre 2019

202 pages

 

 

 

Présentation

 

Saphia, 15 ans. Recueillie à 3 ans par Nanou, sa grand-mère, à la mort de ses parents, Saphia grandit seule dans cet amour, dans le creux d'un vallon de Lozère jusqu'au jour où un accident l'amène dans un monde parallèle : celui des Poulkirissimismirons, petit peuple survivant de la Grande Catastrophe. Leur monde a brusquement cessé de tourner et sèche sous les rayons omniprésents du soleil. Seule la fille de brume pourrait les aider.


Colline vit isolée dans sa forteresse de pierres et de millions, sans oser sortir, pour l'instant. En effet, comme tout interdit posé ou qu'on se pose à soi-même, il n'attend que d'être bravé. Ces destins sont amenés à se croiser, pour le petit monde des Poulkirissimismirons, pour la vie...

 

 

 

L'auteure

 

 

Enseignante en lettres dans un collège grenoblois, toujours à la recherche du comment faire partager cet amour des mots, de clubs lecture en rencontres du Printemps du Livre, en passant par des ateliers d'écriture, des mises en voix, en scène. Slameuse à ses heures, rêvant aussi d'oser montrer ses petits albums jeunesse. C'est en écrivant qu'on devient écrivaillon ! Deux petits recueils publiés à ce jour : L'empotée du coeur, éditions Praelego 2011, Le rêve de la charentaise écossaise, auto-édition Kindle 2015.


Poèmes et nouvelles sur le site shortédition profil Mazapan : https : //short-edition.com/fr/auteur/mazapan

 

 

Mon avis

 

Je remercie Amandine MACABIES pour l'envoi de son roman « Saphia et la fille de brume » gagné récemment sur sa page FB. Je l'a remercie également pour la très gentille dédicace et le marque-pages qui m'ont beaucoup touchée. J'ai ainsi pu découvrir la plume fluide et poétique de cette auteure.

 

Cet ouvrage référencé « Jeunesse » peut être lu également par des adultes qui, comme moi, ont gardé leur âme d'enfant et sont ainsi jeunes de caractère et d'esprit !

 

L'auteure nous conte le destin de Saphia qui, depuis le décès de ses parents, vit en Lozère, avec Nanou, sa grand-mère.

 

Il suffira d'un accident pour que Saphia, alors âgée de 15 ans, soit transportée dans le monde des « Poulkirissimismirons » ….

 

Dans un autre lieu, Colline vit seule dans une fortesse d'où elle n'ose sortir. Lorsque les deux jeunes filles se rencontreront, parviendront-elles à trouver le poète des confins et à sauver le monde ?

 

 

Amandine MACABIES fait vraiment voyager le lecteur au fil de ses mots emplis de poésie et d'espoir. Ce livre aborde outre le thème des problèmes environnementaux, celui des jeunes en quête du bonheur, d'amour et de réussite scolaire.

 

Les personnages sont attachants et authentiques bien qu'évoluant d'un monde réel à un monde imaginaire et magique. Nanou est une mamie bienveillante, aimante et dévouée à sa petite fille.

 

J'ai beaucoup aimé cet ouvrage, très bien écrit qui fait du bien au cœur en cette période anxiogène que nous vivons actuellement.

 

Je vais donc offrir ce livre à mon petit-fils Raphaël qui va bientôt avoir 12 ans et qui, comme moi, est un passionné des mots et dévore les livres avec grand plaisir. Il ne manquera pas de donner ensuite son avis sur cette lecture.

 

 

Page FB :https://www.facebook.com/joellemarchal74/

 

 

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ANNONCE INTERVIEW PASCALE RAULT VENDREDI 15 JANVIER 2021 SUR MON GROUPE FB

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

 

 

Bonsoir les amis,

 

Aujourd'hui Lundi 11 janvier 2021 j'ai réalisé ma 167 ème interview avec un auteur du groupe qui a accepté de se soumettre à mes questions.

 

 

Je vous donne rendez-vous le  vendredi 15 janvier 2021 (dans la journée) pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Pascale RAULT. A l'issue, vous pourrez poser vos questions à Pascale qui y répondra selon ses disponibilités.

 

 

A vendredi.

 

 

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Aujourd'hui lundi voici ma chronique concernant : "DEUX FEMMES DANS LA TOURMENTE"

« Deux Femmes dans la tourmente »

Térésa MESSINEO

Editions MONPOCHE

3 septembre 2020

440 pages

 

 

Présentation

 

Deux amies infirmières, deux destins, une vocation : un formidable hommage à toutes ces héroïnes de l'ombre. Jo et Kay se sont rencontrées à New York au cours de leurs études d'infirmières à la fin des années 30. Désireuses de partir à l'aventure, les deux jeunes femmes se sont engagées dans la Seconde Guerre mondiale avec les Alliés. Après une traversée de l'Atlantique mémorable et de nombreuses péripéties en Europe et en Afrique du Nord, Jo est envoyée en France où elle se retrouve à superviser un hôpital de fortune. De son côté, Kay est envoyée à Hawaï. Après une parenthèse amoureuse enchantée sur les plages de sable blanc, elle voit sa vie virer au cauchemar après l'attaque de Pearl Harbor. Dans l'horreur absolue des corps mutilées, de la maladie et de la famine, chacune s'accroche à sa vocation, mais aussi à l'amour et à l'amitié, pour trouver la force de supporter l'insupportable. L'espoir sera-t-il plus fort que la mort ?

 

 

L'auteure

 

Teresa Messineo est née en 1973 et diplômée de l’université de DeSales en Pennsylvanie. Elle est actuellement en formation pour devenir médecin après quinze années à exercer en tant sage-femme. Deux Femmes dans la tourmente est son premier roman.
 

 

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions MONPOCHE et en particulier Virginie de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Deux Femmes dans la tourmente », roman de Teresa MESSINEO et de découvrir ainsi la plume fluide et précise de cette auteure.

 

Teresa MESSINEO nous relate la vie quotidienne de deux infirmières durant la seconde Guerre Mondiale.

 

Kay et Jo se sont rencontrées en 1930 dans le cadre de leurs études d'infirmières. Mobilisées en 1942, l'une part en Europe et l'autre dans le Pacifique.

 

Les deux jeunes Américaines, comme tant d'autres à cette époque, vont rencontrer, soigner, sauver un grand nombre de soldats blessés, mutilés, traumatisés par l'horreur des combats, ceci sans compter.

 

J'ai beaucoup aimé ce roman bien écrit, bouleversant et très bien documenté tant sur le plan historique que médical où amour, violence, folie et cruauté des hommes sont parfaitement évoqués.

 

L'auteure rend ainsi hommage à ces femmes courageuses, dévouées et volontaires qui ont œuvré dans l'ombre, lors de la Seconde Guerre Mondiale, avec abnégation et au péril de leur vie.

 

Voici un premier roman fort prometteur d'une auteure dont je lirai assurément d'autres ouvrages.

 

Très bon moment de lecture pour les amateurs du genre.

 

 

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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC LORENE RUSSELL SUR MON GROUPE FB

GROUPE LECTEURS – AUTEURS :

LA PASSION DES MOTS

__________

 

INTERVIEW AUTEURE

Lorène RUSSELL

(réalisée pendant le confinement)

 

 

 

 

JM : - Bonjour à tous

 

⁃ Notre amie Lorène RUSSELL a accepté récemment de se soumettre à mes questions.

 

Je partage donc avec vous cet entretien et à l'issue, vous pourrez si vous le souhaitez, poser vos questions à Lorène qui y répondra selon ses disponibilités.

 

 

 

JM : - Bonjour Lorène

 

Comment vas-tu ? Es-tu prête à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Lorène : Bonjour Joelle, je vais bien malgré les circonstances actuelles et je suis prête et ravie de partager ce moment avec toi et avec nos amis.

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Lorène : Grande question, par quoi commencer ! Qui suis-je, une survivante. J'ai 63 ans et je crois bien que j'ai vécu plusieurs vies. J'aurais pu être détruite mais je suis toujours là, bien vivante. Ma vie a été aussi riche de nombreuses expériences et de magnifiques rencontres comme celle avec l'Abbé Pierre qui me manque terriblement. J'ai toujours eu plusieurs casquettes : comédienne, professeure d'art dramatique, metteure en scène de théâtre, auteure qui m'ont donné beaucoup de bonnes surprises et de joie. Mais avant tout, je suis une humaniste et une militante pour les droits des enfants, de la lutte contre les violences physiques, psychologiques et sexuelles sur les femmes, les enfants et les hommes. Aujourd'hui, mon plus grand objectif est d'écrire pour faire passer des messages et dénoncer toutes les formes d'injustice, pour tenter à mon petit niveau de faire bouger les choses.

 

JM : - Et si tu nous parlais de tes ouvrages ,

 

Lorène : Les deux premiers “Le silence des coups” et “L'Emprise Invisible” sont des romans autobiographiques,

Le silence des coups, préfacé par l'Abbé Pierre est sorti en 1993. Il relate mon enfance maltraitée et il est la pierre d'angle de mon combat contre la maltraitance sur les enfants. Il a obtenu le prix de la Fondation Laurence Tran en Belgique.

L'Emprise Invisible est sorti en 2018, il reprend en première partie “Le silence des coups”, deux autres chapitres ont été ajoutés “La prison des mots” et “Assassinat psychologique en règle”qui racontent les drames intervenus en tant que mère et femme notamment l'enlèvement de ma fille, la manipulation, l'emprise et la calomnie qui a été très loin puisque son père m'a accusée d'abus sexuels sur mes filles.

C'est aussi un message d'espoir pour les victimes qui montrent qu'on peut s'en sortir et se réapproprier sa vie et pour les non victimes pour qu'elles puissent mieux nous comprendre.

J'ai écrit aussi une BD sur la maltraitance physique sur les enfants. Elle était un support pour les interventions de L'enfant bleu dans les écoles du Val de marne.

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

 

Lorène : Oui, mon troisième livre est quasiment terminé. Mais j'ai aussi le projet d'écrire un long métrage sur L'Emprise Invisible et une série de 12 films sur la maltraitance et sa répétition transgénérationelle. Ce qui m'intéresse, c'est de provoquer à travers mes mots une prise de conscience chez les gens pas seulement sur la question des maltraitances mais également sur d'autres problématiques qui touchent notre société actuelle et que l'on a trop souvent relégué au second plan, voire complétement occulté. Je veux transmettre ces messages avec les mots car j'ai compris avec le temps qu'ils étaient parfois plus efficaces et qu'ils avaient le potentiel de toucher davantage de foule que les actions que je pouvais mener indépendamment les unes des autres. Je pense aussi à l'image pour transmettre ces messages.

 

JM : Comment procédes-tu pour écrire tes romans (carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?

 

Lorène : Au début, il y a bien longtemps, j'écrivais sur des cahiers d'écolier. Aujourd'hui, j'écris en direct sur mon ordinateur, cela va plus vite d'autant plus que les mots se bousculent dans ma tête, je peux revenir en arrière, couper, réécrire, corriger rapidement.

 

 

 

JM : - Quand écris-tu (la nuit, le jour) pendant combien d'heures ? Est-ce que parfois tu passes des nuits blanches ? En combien de temps écris-tu un roman ?

 

 

Lorène : Je n'ai pas de temps particulier, j'écris quand j'en ressens le besoin. Un instant qui me bouscule, une image, un mot, une odeur, une vision. Je peux mettre dix ans comme je peux mettre quelques mois.

 

JM : - Tes ouvrages sont des témoignages. Envisages-tu d'écrire dans un genre différent ?

 

Lorène : C'est à l'ordre du jour, comme je le disais plus haut, je suis en train de terminer un roman. Je pense qu'il y aura toujours dans mes écrits une partie forte consacrée à la réalité, un thème de société. C'est le cas de celui-ci sur le milieu carcéral féminin. Je ne peux pas en dire plus.

 

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement et où ?

 

Lorène : Pour l'instant avec le Covid, rien et je le regrette.

 

 

JM : - Que ressens-tu lorsque tu écris le mot FIN ?

 

Lorène : Un bien fou, un grand bonheur. J'ai porté le bébé pendant des mois et il est là dans sa finalité.

 

JM : - A qui confies-tu tes manuscrits en première lecture (amie, membre de ta famille, bêta lecteur) ? Qui réalise les couvertures de tes livres ?

 

Lorène : Aujourd'hui, à mes filles, elles sont redoutables et ne laissent rien passer. C'est elles qui ont réalisé la couverture de L'Emprise Invisible. Le silence des coups, j'avais fait des photos et l'éditeur en a gardé une. Le prochain, je ne sais pas encore.

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes ouvrages ?

 

Lorène : Pour mon premier livre “Le silence des coups”, ce fut le fruit du hasard. J'organisais un événement pour les enfants malades et handicapés à l'hôpital de Garches. J'ai contacté les Editions Fayard, je suis tombée sur la collaboratrice de Jean-Claude Didelot qui dirigeait la collection Les enfants du fleuve. On a sympathisé, on a parlé de cet événement, je lui ai demandé des livres pour les enfants, j'ai évoqué celui que j'étais en train de terminer. Elle m'a proposé de lui envoyer, ce que j'ai fait. Un mois plus tard, je recevais un coup de fil pour me dire que Fayard allait le publier.

Pour L'Emprise Invisible, je voulais récupérer les droits du Silence des coups, j'ai contacté Jean-Claude Didelot qui avait quitté Fayard et monté sa propre maison d'édition. On s'est rencontré, je lui ai parlé de la suite que j'étais en train d'écrire et il m'a proposé d'en faire un livre intégral en incluant le premier. J'ai accepté, on a signé le contrat. J'ai eu de la chance pour ces deux là.

Pour le troisième, c'est le parcours de tous les auteurs, je vais contacter des éditeurs en fonction de leur ligne éditoriale et on verra.

 

 

 

 

JM : - Tu as créé l'association “L'Enfant Bleu enfance maltraitée” et plusieurs associations me semble-t-il. Peux-tu nous en parler ?

 

Lorène : J'ai créé L'Enfant Bleu en 1989 pour oeuvrer contre les maltraitances sur les enfants, cela me trottait dans la tête depuis mon adolescence. Dès le début, j'ai instauré des fondamentaux qui étaient pour moi important pour mieux aider les victimes. J'ai mis en place les collégiales pour travailler sur les dossiers, cela permettait d'avoir les points de vue des différents professionnels avec un psychologue, un juriste et un enquêteur. Ensuite, les thérapies comme le théâtre, les contes pour les plus petits, les groupes de parole pour les adolescents et les adultes et l'équithérapie.

Le cheval a eu à un moment une place importante quand j'ai fugué et il m'a fait du bien. Dans l'équithérapie, il est un outil de médiation entre le psychologue (le médiateur) et la victime. En parallèle, les avocats prenaient en charge les dossiers avec plus tard la constitution de partie civile de l'association. Et nous avons mis en place de nombreuses interventions dans les écoles, avec des binômes de deux personnes : un avocat ou un juriste et un psychologue. L'enfant bleu a continué sur les mêmes principes après que je sois partie.

En 2018, j'ai fondé Un Nouveau Jour car les violences psychologiques sur les enfants, les femmes et les hommes ne sont quasiment jamais reconnues devant les tribunaux et souvent la justice se retourne contre la victime. Ce sont des dossiers lourds et qui prennent du temps. Souvent de nombreuses erreurs ont été commises avant que la victime nous contacte. Elles sont souvent très démunies. On étudie toutes les pièces du dossier aussi bien les pièces à charge qu'à décharge, c'est très important car cela permet aussi d'appréhender parfois des éléments qui peuvent tout faire basculer. Après, il y a les procédures et là, les avocats ont un rôle important à jouer.

 

 

JM : - Quels sont les auteurs qui t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Lorène : Difficile à dire. J'ai commencé à écrire, j'avais dix ans, après la mort de mon père et je n'ai jamais arrêté. Ensuite, j'ai écrit mon premier livre autobiographique “Le silence des coups” pour dénoncer, porter un message à travers ma propre histoire d'enfant maltraité. J'aime de nombreux auteurs mais je n'en ai pas un particulièrement qui m'ait donné cette envie. Ecrire, c'était simplement une évidence.

 

 

JM : - Peux-tu nous dire quels sont les bons et les mauvais côtés du métier d'auteure ?

 

Lorène : Le meilleur côté, je dirais l'écriture, créer, vivre, se laisser porter par les personnages au fil de sa plume. Si c'est un roman basé sur des faits réels comme le troisième que je suis en train de terminer, c'est aussi la recherche, se documenter, interviewer des témoins, rencontrer des professionnels.

Ensuite, il y a les moments de vide où l'inspiration ne vient pas, les mots ne coulent pas, alors je laisse reposer. Je reviens plus tard.

Dans le positif, c'est aussi la rencontre avec les lecteurs, les dédidaces, les conférences, échanger avec les lecteurs, c'est ce que je préfère.

Dans les mauvais côtés, je dirais, surtout aujourd'hui, les éditeurs. Tout dépend si on a la chance d'être publié par un éditeur qui va vraiment accompagner ton livre ou te laisser sur le bord de la route. De nombreux auteurs voient leur livre publié et ensuite pas de médiatisation et sans médiatisation, le livre ne peut pas être porté à la connaissance des lecteurs.

Et il ne faut pas oublier la rémunération de l'auteur entre 5 à 10 % généralement, c'est une goutte d'eau sur le prix total d'un livre. Pourtant souvent l'auteur a travaillé plusieurs mois, voire des années, il est le plus mal payé, cela devrait changer.

 

 

JM : - Que penses-tu de l'édition numérique ? (avantages et inconvénients)

 

Lorène : Si je veux être sincère, je n'y suis pas particulièrement favorable même si je pense que cela permet d'ouvrir des horizons à des personnes qui ne peuvent s'offrir un livre papier.

Lire, c'est pour moi un moment privilégié. J'ai besoin de me poser, de tenir le livre entre mes mains, de tourner les pages, de revenir en arrière, de sentir l'odeur du papier, parfois de faire des annotations. Cela ne peut pas être remplacé par le numérique, trop froid, trop distant pour moi. Enfin, c'est mon humble avis.

 

 

 

JM : Lis-tu ? Quel genre ?

 

 

Lorène : Cela dépend de mon humeur du moment. A une époque, j'adorais la littérature russe. Sinon, j'ai toujours adoré Hugo. Aujourd'hui, je lis pour m'évader, plutôt des policiers de Maxime Chattam, Jean-Christophe Grangé mais aussi des livres spirituels qui me font du bien : Le pouvoir du moment présent d'Eckhart Tollé et Conversation avec Dieu de Neal Donald Walsh, ce sont mes livres de chevet. Sans oublier de nouveaux auteurs comme Anne-Marie Bougret, j'ai beaucoup aimé “Intrigue chez Virginia Woolf” et adoré “Ludovic et le voleur de regard”. J'ai aussi eu un gros coup de coeur pour “Le monde selon Marie” de G.F. Spencer dont j'attends la suite avec impatience.

 

 

 

JM : En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Lorène : Le cinéma, je me déconnecte. La nature, je me ressource, je fais corps avec les arbres et leur énergie. Les animaux, déjà petite, je ramenais les animaux blessés ou abandonnés à la maison. J'en ai sept, ils ne m'ont jamais trahie. Ils sont ma force.

 

 

JM : - Quel est ton proverbe préféré ?

 

Lorène : C'est un proverbe de l'Abbé Pierre : “La responsabilité de chacun implique deux actes : vouloir savoir et oser dire.”

 

 

JM : - Quel livre aurais-tu aimé écrire ?

 

Lorène : Ce n'est pas un livre à proprement dit mais un Manga : Le Messie, j'avais ce projet quand j'ai découvert qu'il avait déjà été écrit. J'aurais aussi aimé écrire Harry Potter de J.K. Rowling.

 

 

 

 

JM : - Quel est ton endroit favori, source d'inspiration (pièce de ta maison, une région, un pays) ?

 

Lorène : Je n'ai pas vraiment le choix. Nous vivons dans 40m2 à trois plus nos sept animaux mais je réverais d'avoir un espace à moi, une pièce pleine de livres avec une grande baie vitrée sur la nature.

 

 

 

 

JM : - Quel est ton péché mignon ?

 

Lorène : Le chocolat.

 

 

JM : - Quel mot te définit le mieux

 

Lorène : Réveuse. Depuis toute petite, je rêve en un monde meilleur, en un monde plus juste où l'amour et la solidarité seraient les maîtres.

 

 

JM : - Peux-tu nous donner le titre de ton film culte et le genre de musique que tu écoutes ? Ecris-tu en musique ?

 

Lorène : Sans hésiter, le film Les Misérables, réalisé par Jean-Paul Le Chanois avec Jean Gabin, Bernard Blier et Bourvil. Ce film porte toute la beauté et toutes les bassesses du genre humain. Il nous montre que l'on peut aussi changer, basculer du mal au bien.

Pour la musique, ce sont plutôt des chansons à texte : Jacques Brel, Edith Piaf, Jean Ferrat... Mais j'aime les grandes voix Barbara Streisand, Hélène Ségara, Lara Fabian, Whitney Houston, Tina Turner.

Et non, je n'écris pas en musique.

 

 

 

JM : - Si tu devais partir sur une île déserte quel objet, indispensable à tes yeux, emporterais-tu ?

 

Lorène : La photo de mes filles mais du papier et un stylo seraient aussi indispensables.

 

 

JM : - Si tu étais une fleur, un animal, une couleur tu serais ?

 

Lorène : Je ne serais pas une fleur mais deux : une rose rouge et une orchidée blanche, le mélange de l'innocence sacrifiée. Ce sont les deux fleurs que j'ai déposées sur la tombe de mon père.

L'animal : un oiseau, pour sa liberté d'aller où il veut et plus particulièrement, le colibri, léger et joyeux ce que je n'ai jamais pu être.

La couleur : le jaune.

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Lorène : Je voudrais te remercier pour ce moment et pour tout ce que tu fais pour nous, les auteurs avec une grande bienveillance, des personnes comme toi, nous sont précieuses. Je souhaite aussi faire passer un petit message à tous nos lecteurs, n'hésitez pas à donner votre avis sur les sites de vente Amazone, la FNAC.... quand vous achetez un livre. C'est important pour nous et je remercie tous mes lecteurs et je serais ravie d'échanger avec nos amis.

 

 

JM : - Merci Lorène pour ce très agréable moment passé en ta compagnie, ta disponibilité et ta gentillesse.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Lorène qui vous répondra avec plaisir sous ce post.

 

 

 

 

 

https://www.facebook.com/L.Emprise.invisible/

 

 

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Bonjour aujourd'hui samedi voici ma chronique concernant : "MEME LES PIERRES ONT UNE HISTOIRE"

« MEME LES PIERRES ONT UNE HISTOIRE »

Georges-Patrick GLEIZE

Editions CALMANN-LEVY

9 septembre 2020

320 pages

 

Présentation

 

Automne 1963. Francisco Ibanez, régisseur depuis près de quarante ans du domaine du Terrefort dans l’Ariège, reçoit la visite du maire du village. En l’absence d’Arnaud de Saint-Geniès, le propriétaire, parti avec son épouse assister à un congrès d’officiers de réserve, le maire lui révèle qu’il a été informé par un commissaire de police venu tout exprès de Paris du retour de Philippe de Saint-Geniès, le frère cadet d’Arnaud, personnage sulfureux ayant préféré disparaître sans laisser de trace à la Libération.


Francisco sait que pour son patron, qui fut pilote de l’Aéropostale, compagnon de Mermoz, puis engagé dans la Résistance, le retour de Philippe fera resurgir un passé qu’il a voulu oublier et dont personne ne veut plus parler.


Pourquoi Philippe de Saint-Geniès est-il de retour  ? Pour réclamer sa part  du domaine familial  ? Pour régler des comptes  ? Ou bien, peut-être, faire de dérangeantes révélations…
 

 

L'auteur

 

Avec ce 19ème roman, Georges-Patrick GLEIZE poursuit avec brio son exploration des terres pyrénéennes et du grand Sud en romancier passionné par l'effet des bouleversements de la grande Histoire sur les destinées individuelles.

 

 

Mon avis

 

Je remercie Georges-Patrick GLEIZE de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, son roman « Même les pierres ont une histoire ». Je le remercie également pour la très gentille dédicace et les marque-pages qui m'ont beaucoup touchée.

 

 

Georges-Patrick GLEIZE nous emporte en 1963 dans l'Ariège. Francisco Ibanez, régisseur depuis de nombreuses années du Domaine de Terrefort, apprend par le maire du village, que Philippe, frère d'Arnaud de Saint-Geniès, va rentrer au pays après une longue absence.

 

C'est en donnant la parole au régisseur que l'auteur nous conte le destin de cette famille de Hobereaux dont l'un des fils a disparu subitement à la Libération.

Une question se pose alors : Pour quelle raison Philippe rentre-t-il au domaine ?

 

 

Georges-Patrick GLEIZE a vraiment le don de captiver ses lecteurs et nous offre une histoire fort intéressante, aux multiples rebondissements au cours de laquelle nous découvrons la vie sur plusieurs générations d'une famille catholique de Nobles Ariégeois.

 

L'auteur aborde divers thèmes tels que : l'amour, les secrets, la vie des bourgeois et celle des ouvriers, les mariages arrangés, la condition féminine, la Résistance et la collaboration durant la première et la seconde Guerre Mondiale, les progrès des techniques dans l'industrie, l'aviation et l'automobile.

 

J'ai beaucoup aimé ce roman très bien documenté tant sur le plan historique que régional avec lequel j'ai passé un très bon moment de lecture et que je recommande aux amateurs du genre.

 

 

 

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ANNONCE INTERVIEW LORENE RUSSELL LUNDI 11 JANVIER 2021 SUR MON GROUPE FB

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS
Bonsoir les amis,
Aujourd'hui Vendredi 8 janvier 2021 j'ai réalisé ma 166 ème interview avec un auteur du groupe qui a accepté de se soumettre à mes questions.
Je vous donne rendez-vous le Lundi 11 janvier 2021 (dans la journée) pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec . A l'issue, vous pourrez poser vos questions à Lorene qui y répondra selon ses disponibilités.
A lundi.

 

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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC BETH HOLLAND - Aurore DPOLOCHONDAIX sur mon groupe FB

GROUPE LECTEURS – AUTEURS :

LA PASSION DES MOTS

__________

 

 

INTERVIEW AUTEURE

Beth HOLLAND (Aurore DPOLOCHONDAIX)

(réalisée en 2020)

 

 

JM : - Bonjour à tous,

 

  • Notre amie Aurore DPOLOCHON DAIX - Beth HOLLAND- a gentiment accepté de répondre, récemment, à mes questions.

 

Je partage donc avec vous cette interview à l'issue de laquelle vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions à Aurore qui vous répondra selon ses disponibilités.

 

 

 

JM : - Bonsoir Aurore,

 

  • Comment vas-tu ? Es-tu prête à « passer sur le gril » ?

 

Aurore : Bonsoir Joëlle, je suis impatiente d’entendre tes questions !

 

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Aurore : Avec plaisir. Alors, je suis une passionnée de lecture et d’histoires. Enfant et ado, je préférais passer du temps avec un roman ou à écrire des aventures plutôt qu’être avec des jeunes de mon âge. J’ai un côté solitaire et asocial. Je me sens plus à l’aise avec du papier qu’avec des humains. Du coup, j’écris, beaucoup et je lis, un peu moins maintenant que mon temps libre est consacré surtout à mes romans. J’ai 41 ans, je suis amoureuse des mots et de la façon dont on peut jouer avec (et de mon chéri aussi évidement), j’aime créer des univers, des personnages rencontrant des choix cruciaux et voir comment les sortir de tout ça !

 

 

 

JM : - Que représente pour toi l'écriture ?

 

Aurore. : Un moyen de création sans limite ! On peut faire voyager, rêver, pleurer, rire, râler,… Générer des réactions à ses lecteurs, c’est un pur bonheur. C’est ça l’écriture, c’est un partage extra entre l’auteur et les lecteurs alors qu’ils ne se connaissent même pas.

 

 

 

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans ?

 

 

Aurore : Mes bébés, mes ptites bouses comme je les nomme affectueusement. J’en suis hyper fière même si je suis consciente qu’ils ne sont pas parfaits. Ils me correspondent, ils sont « vrais ». Je veux dire que je n’ai pas suivi les directives éditoriales d’une ME pour être plus bankable. J’ai fait ce que je voulais et c’est pourquoi je suis fan de l’autoédition. Donc, j’ai sorti 3 romans depuis mai et le 4ème arrive en décembre. Avec Stories by Fyctia, j’ai eu la chance de faire des WordCamp (stage intensif d’écriture et de com pour terminer un roman) et j’ai sorti mes 3 bébés grâce à cela. « 40 ans et alors ?’ Tome 1 est donc arrivé le 7 mai (c’est le tome 2 qui va débarquer en décembre), « Demande-moi de t’embrasser » Tome 2 est sorti en septembre (suite prévue pour avril) et mon petit dernier « Par la lune et le feu » Tome 1 vient de pointer son nez pour Halloween ! Normal pour une saga surnaturelle avec une héroïne sorcière !

 

 

JM : - Tes deux romans sont des « romances ». Pourquoi ce choix et envisages-tu d'écrire dans un genre différent ?

 

Aurore : Alors, je suis tombée dans la romance par hasard… J’écris surtout du thriller et du surnaturel en fait. Le tome 1 de « Par la lune et le feu » est le premier roman que j’ai terminé. Il est le départ d’une saga surnaturelle et c’est vraiment ce que je kiffe écrire ! Pour la romance, c’est parti d’un défi de moi à moi. Participant aux concours Fyctia, je me suis laissée prendre au jeu et j’ai essayé les concours de romance. Contente des retours, je me suis lancée dans l’idée de terminer les romans et voilà !

J’ai donc d’autres genres qui arrivent, mais je n’oublie pas les suites de mes romances. J’ai des lecteurs qui me harcèlent pour les avoir et ça discute même d’une action collective pour que j’aille plus vite…

 

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

Aurore : J’ai toujours des projets plein la tête. Je suis constamment en train d’avoir de nouvelles idées et d’essayer de les mettre à plat pour voir si on peut en sortir un truc ou pas. Déjà, je termine les tomes 2 et 3 de « 40 ans et alors ? », ensuite, « Permets-moi de t’embrasser » viendra clôturer les aventures de Marie et Benjamin, découverts dans « Demande-moi de t’embrasser ». Après, j’ai les 4 autres tomes de « Par la lune et le feu », 3 thrillers dont 1 à 4 mains, un épique-historique qui va vous faire redécouvrir les mythes des Dieux et Déesses et une nouvelle romance sous le coude. Je ne planifie pas assez loin pour annoncer les sorties de tous ces livres, mais j’ai mon calendrier 2021 bouclé dès à présent !

 

 

 

JM : - Comment écris tu (carnets, cahiers, directement sur l'ordinateur) ?

 

Aurore : Je suis une manique de la préparation, une folle furieuse de l’organisation…

J’ai les grandes idées sur papier en vrac avant de les organiser de façon chronologique. De là, je tisse la base de mon plan en ajoutant des points clés comme des lieux, des idées, des nouveaux persos,… Je fais un 1er découpage de chapitres.

Une fois le plan basique terminé, je passe au calendrier pour tout noter et vérifier la cohérence temporelle. J’ai pleuré en réalisant que j’avais 2 jeudis sur une semaine sur mon premier manuscrit. Depuis, fini l’improvisation, tout est noté dans sa case pour une vue globale !

Et enfin, je commence l’écriture (ordinateur) de la version 1. J’ajuste le plan et le calendrier si je veux ajouter ou bouger des choses mais je tiens toujours tout à jour, histoire de ne pas me perdre.

Je relis et réécris afin d’envoyer la version 3 à mes BL.
C’est reparti pour la version 4 avec leurs retours. La version 5 est celle des corrections orthographe, grammaire, répétition,…
La version 6 est la définitive qui part pour édition.

 

 

 

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement  ?

 

 

Aurore : Covid oblige, tout est annulé… Je profite pour continuer à prendre des contacts et à promouvoir l’association de la Faucheuse de Mots dont je fais partie et qui regroupe des supers auteur(e)s en AE. Nous avons des projets de salons aussi, mais tout est en stand-by pour le moment.

 

 

 

 

JM : - Que penses-tu de l'édition numérique ?

 

Aurore : C’est un moyen génial de stocker des tonnes de livres ! Je suis accro aux bouquins et sans ma tablette, je ne pourrais pas en avoir autant ! Déjà, pas la place de tous les ranger et ensuite, le prix permet d’en acheter plus.

 

 

JM : - A qui confies-tu la première lecture de tes manuscrits (amie, membre de ta famille, bêta-lecteur) et qui réalise les couvertures de tes livres ?

 

Aurore : C’est toujours chéri qui lit le premier. Je profite des ses conseils et idées pour modifier et améliorer. Ensuite, mes BL prennent le relais.

Pour les couvertures, je fais confiance à la géniale Charlie de Dragonfly Design qui fait des merveilles ! Mes couvertures sont sublimes, ces idées sont au top !

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire éditer tes romans ?

 

Aurore : Je vais reprendre un peu le processus expliqué plus haut. Je suis passée par les WordCamps de Fyctia puis édition avec Stories by Fyctia (version numérique) et Amazon (version papier).

 

 

JM : - Penses-tu que les réseaux sociaux, les blogs permettent aux auteurs de promouvoir leurs écrits ?

 

Aurore : Oui tout à fait. Tout le monde est branché sur le net en permanence. Téléphone, tablette et ordi, on a tous un œil sur la toile toute la journée. Alors, il est indispensable pour un auteur d’y être aussi ! Les RS, les bloges, les sites de chroniques, les forums de lecture,… sont des supers moyens de se montrer un peu et de toucher quelques futurs lecteurs.

 

 

JM : Lis-tu et quel genre ?

 

Aurore : Je lis moins depuis que j’écris plus… Cercle vicieux, moins de temps pour l’un car plus de temps pour l’autre… Sinon, je lis René Barjavel, Agatha Christie, H P Lovecraft, Elisabeth Georges (c’est pour elle que mon nom de plume est Beth d’ailleurs), et plein d’autres.
Je lis de tous les genres, sauf de l’érotique et de la SF. J’accroche pas donc je passe mon tour.

 

 

 

 

 

JM : - Quel roman, lu dans ton enfance, t'a vraiment marquée ?

 

Aurore : Sans hésitation, « Les 10 petits nègres » d’Agatha Christie. J’étais en 6ème et j’ai commencé à écrire des nouvelles policières après avoir lu ce roman extra.

 

 

JM : - Quels sont les auteurs que tu apprécies (dans le passé et contemporains )?

 

Aurore : Ceux déjà nommés plus haut, mais aussi Stephen King, Anne Rice, Pierre Pevel, Michaël Connelly ou Michaël Crichton.

 

JM : - Pour tes romans, improvises-tu au fil de l'histoire ou connais-tu déjà la fin avant d'en commencer l'écriture ?

 

Aurore : La folle de l’organisation que je suis ne peux pas commencer un roman sans en connaitre tous les points importants. J’ai toujours ma situation initiale, mes gros points clefs et ma fin.

 

 

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Aurore : Le théâtre, surtout l’impro, le chant, les jeux de rôle et grandeur nature, les jeux vidéos, la cuisine, la couture et le cinéma.

 

 

 

JM : - Y a-t-il dans tes livres, des personnages qui te touchent et auxquels tu t'identifies ?

 

Aurore : Je mets un peu de moi dans chacun de mes personnages principaux. Que ce soit un trait de caractère, un aspect physique, des connaissances scolaires ou des gouts, je peux m’identifier à chacun d’entre eux et c’est pour ça que j’ai du mal à les quitter.

 

 

 

JM : - Quel est ton film ou ta série culte ? Ta musique préférée ? Ecris-tu en musique ?

 

Aurore : Film : Identity

Série : Buffy contre les vampires

Musique : Maroon 5

Non, je n’écris pas en musique, je préfère le silence, mais j’attribue une chanson à chacun des chapitres de mes histoires.

 

 

 

JM : - Quel est ton endroit préféré (pièce de ta maison, région, pays)

 

 

Aurore : Les parcs Disney !!! Je suis une gosse qui refuse de grandir et je me sens trop bien au pays de Mickey.

Sinon, j’ai un gros coup de cœur pour la Californie et ses parcs nationaux juste sublimes.

 

 

 

JM : - Si tu étais : une couleur, un animal, un dessert : tu serais ?

 

Aurore : Couleur : noir ou prune

Animal : panthère noire

Dessert : tarte au citron meringuée

 

 

JM : - Quel mot te définit le mieux ?

 

Aurore : passionnée

 

JM : - Peux-tu nous donner ton proverbe préféré ?

 

Aurore : S'il y a un livre que tu veux vraiment lire, mais qui n'a pas encore été écrit, alors tu dois l'écrire.

 

JM : - A quelle époque aurais-tu aimer vivre ?

 

Aurore : à celle des romans de Pierre Pevel ! Sous Louix XIII avec les mousquetaires, mais avec le côté magique et surnaturel crée par Pevel.

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Aurore : Merci à toi pour ces questions et merci à tout ceux qui prendront le temps de lire cette entrevue et/ou mes romans !

 

JM : - Merci Aurore pour ce très agréable moment passé en ta compagnie , ta disponibilité et ta gentillesse.

 

 

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Aurore qui se fera un plaisir de vous répondre sous ce post.

 

 

 

 

 

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ANNONCE INTERVIEW AUTEURE Beth HOLLAND - VENDREDI 8 JANVIER 2021 sur mon groupe FB

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

 

 

Bonsoir les amis,

 

Aujourd'hui Lundi 4 janvier 2021 j'ai réalisé ma 165 ème interview avec un auteur du groupe qui a accepté de se soumettre à mes questions.

 

 

Je vous donne rendez-vous le  Vendredi 8 janvier 2021 (dans la journée) pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Beth HOLLAND (Aurore) -. A l'issue, vous pourrez poser vos questions à Aurore qui y répondra selon ses disponibilités.

 

 

A VENDREDI.

 

 

 

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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC GEORGES-PATRICK GLEIZE SUR MON GROUPE FB

GROUPE LECTEURS-AUTEURS :

LA PASSION DES MOTS

 

INTERVIEW AUTEUR

Georges-Patrick GLEIZE

(réalisée pendant le confinement)

 

 

 

JM : - Bonjour à tous

 

Notre ami Georges-Patrick GLEIZE a gentiment accepté de se soumettre, récemment, à mes questions.

 

A l'issue de cet entretien, vous pourrez, si vous le souhaitez, poser des questions à Georges-Patrick qui y répondra selon ses disponibilités.

 

 

 

JM : - Bonsoir Georges-Patrick

 

⁃ Comment allez-vous ? Etes-vous prêt à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Georges-Patrick : Bonsoir, je vais bien, un peu confiné, comme tout le monde. C’est avec plaisir que je réponds à vos questions.

 

JM : - Pouvez-vous, tout d'abord, vous présenter afin que nos amis puissent mieux vous connaître ?

 

Georges-Patrick : Je suis né à Paris où ma mère poursuivait une carrière de comédienne au théâtre, à la radio et au cinéma tandis que mon père, officier de la marine marchande, parcourait les mers. Mais ma famille est originaire des Pyrénées ariégeoises et c’est là que j’ai passé mon enfance, chez mes grands-parents. Après une scolarité à Toulouse, au lycée Pierre de Fermat, j’ai entrepris des études d’histoire à l’Université. Je me suis alors spécialisé sur l’étude des sociétés rurales. Agrégé d’histoire, j’ai fait une carrière de professeur en lycée qui m’a conduit en Lot-et-Garonne, à Dunkerque, en Creuse et pour finir en Ariège à partir de 1991. En parallèle et en complément, je me suis intéressé aux questions de géopolitique du monde contemporain et j’ai suivi l’enseignement de l’Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale. Actuellement en retraite depuis quatre ans, j’ai désormais tout le loisir de m’adonner à la littérature, une passion que je partage avec mon épouse, professeur d’économie et auteure pour enfants.

 

 

JM : - Pouvez-vous nous parler de vos romans (la liste est longue, je sais !) ?

 

Georges-Patrick : Mon premier roman, Le temps en héritage, a paru il y a presque vingt ans et depuis, j’ai publié au rythme d’un roman par an, chez Albin Michel et aux éditions Calmann-Lévy. J’ai coutume de dire que mes romans sont des romans d’histoire. Ils se situent à mi-chemin entre le roman historique et le livre d’histoire. Ce que je raconte est vrai, tant dans le contexte que dans le détail, mais les personnages que je fais évoluer sont la synthèse imaginative de personnes réelles. Tout est juste mais pas arrivé à la même personne. Sans doute y a-t-il une préoccupation didactique dans mon écriture. Chassez le prof, il revient au galop ! Et je vois dans mes romans le moyen de faire de l’histoire autrement, plus digeste que dans les études scientifiques que j’ai pu écrire. J’essaye de mettre ainsi l’histoire à la portée du lecteur en ayant le souci qu’il apprenne quelque chose tout en se distrayant. Et aujourd’hui, j’en suis à mon 19e roman...

 

JM : - Avez-vous d'autres projets d'écriture et pouvez-vous nous en dire quelques mots ?

 

Georges-Patrick : Bien sûr ! J’ai d’abord un nouveau roman en préparation pour 2021 à paraître aux Editions Calmann-Lévy. Je dois remettre mon manuscrit en avril et il devrait sortir pour la rentrée littéraire. Il se déroulera dans les années 70 avec comme thématique l’utilisation de la montagne par nos sociétés modernes au regard des usages traditionnels. Avec bien sûr pour soutenir l’attention du lecteur une intrigue policière à rebondissements.

Par ailleurs, paraîtra aussi en 2021, aux Editions Le Papillon rouge, un opus plus historique mais orienté grand public sur ces Ariégeois qui ont fait l’histoire, une série de cinquante courtes biographies de personnages surprenants et bien souvent oubliés.

 

JM : - Où trouvez-vous l'inspiration pour créer les protagonistes de vos écrits ? Improvisez-vous ou connaissez-vous la fin de l'histoire avant de commencer l'écriture ?

 

Georges-Patrick : L’inspiration de mes personnages ? Il me suffit d’observer mes contemporains et de les écouter. Certains ont eu des vies passionnantes, chaotiques, étonnantes. De l’un, je garderai le physique, de l’autre, les tics et les manies, d’un autre encore le caractère ou la voix. Je recompose ainsi des héros dans lesquels mes lecteurs peuvent se retrouver, croire qu’ils les ont croisés. Je n’invente rien, tous ont une parcelle d’existence. Quant aux décors dans lesquels je les faits évoluer, ils s’inspirent de ce que j’ai vu, de mes voyages ou de mes recherches. Il m’arrive ainsi d’aller sur des sites d’annonces immobilières pour visiter en image des maisons qui seront les décors de la vie de mes héros.

 

Je connais toujours la fin de l’histoire avant d’en avoir écrit les premières phrases. Je pars en effet sur un synopsis précis qui découpe le roman en huit ou dix chapitres où en une dizaine de lignes l’action est résumée. Certes, elle peut évoluer en cours d’écriture mais les modifications relèvent plus du détail que de la finalité du roman.

 

JM : Vos livres sont pour la plupart des romans régionaux. Pourquoi ce choix et envisagez-vous d'écrire dans un tout autre registre ?

 

Georges-Patrick : L’expression de roman régional est un qualificatif purement commercial pour distinguer la littérature intellectualiste. Tout roman qui se déroule dans une région précise peut être qualifié de régional et les plus grands auteurs français en font partie. Balzac, Giono, Mauriac ou tout récemment Genevoix, maintenant panthéonisé, peuvent voir leurs œuvres qualifiées de romans régionaux. J’écris sur ce que je connais bien mais en tant qu’historien de profession, géographe d’occasion, je pourrais écrire aussi des livres de pure histoire, du polar, des récits de voyages. L’universalité de l’histoire offre un champ d’écriture immense, au carrefour de la littérature et des sciences.

 

JM : Comment procédez-vous pour écrire vos ouvrages (carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?

 

Georges-Patrick : Mon premier roman a été écrit à la main sur des blocs de papier quadrillé il y a vingt ans. Depuis, je suis passé à l’ordinateur et j’écris exclusivement ainsi à mon bureau. Mais il m’arrive de prendre des notes sur un cahier qui me suit dans les salons littéraires, en dédicaces, lorsqu’une idée me vient. De même, si je me réveille la nuit, je note parfois sur des bouts de papier les idées qui me traversent l’esprit.

 

JM : - À quel moment de la journée écrivez-vous ? ? Le jour ? La nuit ? Et pendant combien de temps ?

 

Georges-Patrick : En général, j’écris le matin. C’est là où je suis le plus créatif, gardant les après-midis pour d’autres activités et le soir pour les recherches ou la mise au net. Mais cet ordonnancement classique, adopté à l’époque de ma vie professionnelle dans l’Education Nationale, est aujourd’hui plus souple. La météo joue désormais un rôle important et je suis plus créatif quand il pleut ou qu’il fait un sale temps que lorsqu’un soleil radieux et une douceur angevine m’attirent au jardin.

 

JM : - Que ressentez-vous lorsque vous écrivez le mot FIN ?

 

Georges-Patrick : Un lâche soulagement. Finir un roman n’est jamais aisé. Et quand on a passé des semaines et des mois on a envie à un moment d’en finir. Le mot fin est un exutoire, une bouffée de plaisir qui constitue une vraie respiration, l’apaisement d’une tension qui se relâche.

 

JM : - Vous avez noué un lien très fort avec vos lecteurs et lectrices, pouvez-vous nous parler de ces rencontres ?

 

Georges-Patrick : Je fais un assez grand nombre de salons et de dédicaces en librairies, plus d’une cinquantaine par an, car j’ai besoin du contact avec mon lectorat. Besoin d’échanger, besoin de l’écouter. Nombreux sont mes lecteurs qui m’ont raconté des détails, leur histoire, des éléments dont je me suis servi pour écrire par la suite. Je leur dis parfois : Ne me racontez pas votre vie, je vais en faire un roman. Et c’est vrai qu’il y a un peu de ça. Comme romancier, je suis dans la posture de l’éponge, j’absorbe pour restituer ensuite ce qu’on m’a dit.

 

JM : -Avez-vous des séances de dédicaces prévues prochainement -après le confinement bien sûr- et où ?

 

Georges-Patrick : Le confinement a beaucoup perturbé le programme cette année. Tous les grands salons auxquels je devais participer, à commencer par la Foire du livre de Brive dont je suis un habitué depuis mon entrée en littérature, ont été annulés. Et l’horizon manque singulièrement de clarté pour nous les auteurs à l’heure où le livre ne fait pas partie des biens essentiels. Ainsi, la rencontre que je devais faire à la médiathèque d’Esperanza, dans l’Aude, fin novembre, est bien compromise. Il reste donc à espérer que nous pourrons faire quelques signatures avant les fêtes de Noël pour offrir nos dédicaces à nos lecteurs. Quant à l’année prochaine, c’est le noir complet. Personne n’ose se positionner et on imagine mal la tenue de grands salons comme Montaigu ou Limoges au printemps dans le contexte actuel. Je risque comme tous mes camarades d’en être réduit à quelques séances de signatures au coup par coup en librairie. Triste période pour tous les acteurs de la chaîne du livre dont les auteurs sont les artisans.

 

JM : - Comment avez-vous procédé pour faire publier vos ouvrages ?


Georges-Patrick : Avant de publier mon premier roman, j’avais déjà fait des publications professionnelles. En l’occurrence, une biographie sur Charles de Gaulle soldat, une commande de la Commission historique pour la paix, émanant du ministère des anciens combattants et aussi deux publications sur le tourisme vert, à l’époque où j’étais professeur en BTS tourisme. Malgré tout, je ne connaissais pas vraiment le monde de l’édition. Mon premier roman est parti par la poste. J’ai réalisé une vingtaine de copies expédiées aux grands éditeurs parisiens. Et comme de bien entendu, j’ai essuyé des refus, lettres types de réponse à l’appui. Je commençais à désespérer quand j’ai reçu un coup de fil de chez Albin Michel, maison qui était intéressée par mon manuscrit. J’ai signé le premier contrat la tête un peu dans les nuages. Mais j’ai compris qu’une chance inespérée s’offrait à moi. Il fallait pousser la porte et battre le fer tant qu’il est chaud. En l’occurrence, assurer le succès commercial de mon manuscrit sachant que le compteur des ventes allait parler pour moi. En même temps, il ne fallait pas traîner et pouvoir dans la foulée proposer un autre manuscrit, bref, faire preuve de professionnalisme.

 

JM : Etes-vous sensible à la critique littéraire et pensez-vous que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?

 

Georges-Patrick : Quel auteur n’est pas sensible à la critique ? Elle nous arrache un sourire ou une grimace. Aujourd’hui, la presse écrite n’est plus le seul moyen par lequel elle s’exprime et l’informatisation de nos sociétés a ouvert la porte à l’expression des lecteurs qui par leurs courriers ou dans les blogs donnent leur sentiment. Les blogs sont indispensables, reflet d’une réelle audience indépendante de toute coterie. Ils participent à l’environnement existentiel du roman tout comme les réseaux sociaux. Personnellement, je suis très actif sur Facebook où je fais vivre ma page littéraire au quotidien par mes annonces de dédicaces, mes photos et mes vidéos. Cette dimension est facilitée par la bonne maîtrise que j’ai dans le domaine audiovisuel.

 

JM : - Quels sont les auteurs qui vous ont donné l'envie d'écrire ?

 

Georges-Patrick : Comme beaucoup de ma génération, j’ai découvert la littérature par les auteurs jeunesse qu’on lisait à l’époque. Enid Blyton et Le club des cinq, Bob Morane et Henri Vernes... Un peu plus tard, j’ai goûté à Alexandre Dumas, à Jules Vernes, Alain Fournier, Louis Pergaud et à quelques auteurs de science-fiction comme Asimov.

 

 JM : - Quel roman lu pendant votre enfance vous a le plus marqué ?

 

Georges-Patrick : J’ai beaucoup apprécié La gloire de mon père, de Marcel Pagnol.

 

JM : - Quels conseils pourriez-vous donner aux lecteurs qui veulent devenir écrivains ?

 

Georges-Patrick : S’armer de patience, ne jamais désespérer, avoir l’écorce solide. La concurrence est rude. Beaucoup plus de monde écrivant aujourd’hui qu’hier, il est plus difficile de trouver un vrai éditeur qui vous fasse confiance. Je conseillerais aussi de se méfier de nombreuses maisons qui constituent des pièges à sous et qui prospèrent à grand renfort de publicité en promettant aux néophytes le succès. La naïveté et le besoin d’écrire sont parfois honteusement exploités. Un vrai éditeur ne demande jamais d’argent.

 

 

JM : Lisez-vous et quel genre ?

 

Georges-Patrick : Je lis beaucoup de livres d’histoire par nécessité et par goût. Je lis aussi nombre de romans dits « régionaux » mais je ne dédaigne pas pour autant un bon roman policier (pas trop saignant) ou un bon roman de science-fiction. Je lis souvent des romans qu’on m’offre, les cadeaux qu’on me fait, et je relis parfois quelques grands classiques en prenant le risque d’être déçu du souvenir que j’en avais.

 

JM : - Quels sont vos endroits préférés, source d'inspiration (pièce de votre maison, région de France, pays) ?

 

Georges-Patrick : Ma région préférée reste le sud de la France, notamment l’Occitanie dont je comprends à peu près le patois même si je ne le parle pas. Historien ruraliste, mes recherches ayant porté sur les campagnes ariégeoises aux XVIIIe et XIXe siècles, les sociétés rurales m’inspirent toujours. Je me sens bien à la campagne et le monde paysan m’est proche. Dans nombre de mes romans, on retrouve la salle, lieu d’existence des familles qui vivaient à pot et feu commun. Qu’elle soit ariégeoise ou corrézienne, le cantou en reste l’élément moteur. Cette pièce m’a toujours beaucoup inspiré. Toutefois, dans plusieurs de mes romans, je m’évade vers des destinations plus lointaines, puisées dans mes souvenirs de voyages. Ainsi j’ai entraîné mes lecteurs en Angleterre, aux Etats-Unis, au Canada, en Pologne, en Afrique du Nord, en Italie...

 

JM : En dehors de l'écriture quelles sont vos passions ?

 

Georges-Patrick : Historien des campagnes, le jardin est pour moi un vrai bonheur et je m’émerveille toujours des changements qu’on y observe au gré des saisons. Jardiner m’apporte délassement mental et physique, paix de l’âme et satisfaction de voir la nature récompenser mon travail. Cultiver mon jardin me permet aussi de satisfaire mon goût pour les produits authentiques et naturels qui participent à la réussite d’une bonne cuisine.

 

JM : - À quelle époque auriez-vous aimé vivre ?

 

Georges-Patrick : L’historien que je suis aurait apprécié les années de la fin du XIXe et début du XXe, de cette Belle Epoque d’avant 1914 où le progrès portait l’humanité vers l’espérance. On pouvait alors nourrir des idéaux auxquels aujourd’hui on ne croit plus.

 

JM : - Quelle est votre proverbe préféré ?

 

Georges-Patrick : A cœur vaillant rien d’impossible

 

 

JM : Quel mot vous définit le mieux ?

 

Georges-Patrick : Persévérance

 

JM : - Vous partez sur une île déserte : quel objet incontournable à vos yeux, emporterez-vous ?

 

Georges-Patrick : Un livre assez universel pour me donner patience et force.

 

JM – Si vous deviez organiser un dîner littéraire. Quelles personnes souhaiteriez-vous convier à votre table ?

 

Georges-Patrick : Les auteurs qui sont mes amis et avec qui j’ai du plaisir à partager et à échanger nourritures terrestres et littéraires.

 

JM : - Etes-vous thé ou café ? Vanille ou chocolat ? Mer, montagne ou campagne ?

 

Georges-Patrick : Café, chocolat, plutôt campagne, orientation moyenne montagne mais j’aime aussi la mer.

 

JM : - Si vous étiez une odeur, une couleur, un animal : vous seriez...

 

Georges-Patrick : La menthe poivrée. Le vert. Un dauphin.

 

JM : - Avez-vous quelque chose à ajouter ?

 

Georges-Patrick : Je formulerais un vœu : En ces temps où chacun souffre de l’isolement, puissions-nous, nous les écrivains, vite retrouver ces salons du livre où nous avons le plaisir d’échanger avec nos lecteurs.

 

 

JM : - Merci Georges-Patrick pour ce très agréable moment passé en votre compagnie. 

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Georges-Patrick qui vous répondra avec plaisir sous ce post.

 

https://www.facebook.com/georgespatrick.gleize

 

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Bonjour aujourd'hui dimanche voici ma chronique concernant : "QUAND LES FOUGERES JAUNIRONT"

« QUAND LES FOUGERES JAUNIRONT »

Christine PEZET-GREVET

Auto-Edition

Novembre 2020

340 pages

 

Présentation

 

Une petite maison de pêcheur aux volets bleus, au bout de l'Ile Tudy, dans le Finistère des années 1930.

 

Ouvrière dans une sardinerie, Léna a élevé seule ses cinq enfants. Dans cette Bretagne pauvre et meurtrie par la rudesse de la vie, elle leur a donné le goût de la liberté.

La mer souvent cruelle, l'interdiction de parler leur langue maternelle, le bruit des bottes dans les rues du village, l'accueil des réfugiés espagnols fuyant le régime de Franco, ont motivé sa volonté.


En exaltant la beauté de la nature et les bonheurs simples du quotidien, les membres de sa famille nous entraînent de 1930 à 2020, dans un voyage passionnant au cœur de l'âme humaine.

 

 

 

L'auteure

 

Retraitée de l'enseignement, Christine PEZET-GREVET vit entre la Sologne et la Bretagne. Après Si tu sais lire entre les lignes et Les Racines renouvelées, elle publie ici son troisième roman.

 

 

Mon avis

 

Je remercie Christine PEZET-GREVET de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, son roman « Quand les fougères jauniront ». Je la remercie également pour la gentille dédicace et la jolie carte qui accompagnait ce livre.

 

J'ai découvert la très belle plume de cette auteure lors de la lecture de « Les racines renouvelées », roman que j'ai beaucoup aimé.

 

Le très jolie couverture et le titre m'ont de suite interpellée.

C'est dans un genre différent que Christine nous emporte en Bretagne et nous conte le destin de Léna et de sa famille s'étalant de 1930 à 2020.

 

L'auteure décrit à merveille les protagonistes de son roman, les rendant authentiques et attachants ainsi que les paysages, les monuments, les légendes de Bretagne, de Sologne et d'Espagne, nous faisant voyager au fil de ses si jolis mots.

 

J'ai beaucoup aimé ce très beau roman, apaisant, empli d'espoir, que j'ai lu d'une traite et refermé à regret. 

 

A découvrir sans hésitation afin de passer un bon moment de détente et d'évasion.

 

 

Page FB :https://www.facebook.com/joellemarchal74/

 

Blog ; leslecturesdecerise74.over-blog.com

 

 

 

 

 

 


 

 

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