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Rebonjour je vous propose ma seconde chronique du jour : "LA ROUTE DE SAVANNAH WINDS"

« LA ROUTE DE SAVANNAH WINDS »'

Tamara MCKINLEY

Editions L'ARCHIPEL

avril 2019

394 pages

 

Présentation

 

 

Début des années 2000. À Brisbane, Fleur apprend qu’elle hérite d’Annie Somerville, une tante qu’elle n’a jamais rencontrée.

 

Milieu des années 1930. Annie et son époux ont quitté Melbourne pour devenir éleveurs à Savannah Winds, un ranch au nord-est de L’Australie, dans une contrée rude mais empreinte d’une beauté à nulle autre pareille.
À la lecture du journal d’Annie, qu’on croyait disparu, le doute et l’angoisse assaillent Fleur. A-t-elle bien fait d’entreprendre ce voyage à travers le temps et l’espace, qui pourrait bouleverser sa vie ainsi que celle de ses proches ?

 

Par son atmosphère envoûtante, la force de ses personnages et ses secrets enfouis, cette saga australienne s’inscrit dans la lignée de La Dernière Valse de Mathilda, l’immense succès de Tamara McKinley.


L'auteure

 

 

Née à Launceston (Tasmanie) en 1948, Tamara McKinley émigre en Grande-Bretagne, où elle intègre un pensionnat de jeunes filles du Sussex. De La Dernière Valse de Mathilda (2005), traduit dans plus de 20 pays, jusqu’à Les Fleurs du repentir (2017), ses douze romans ont tous paru aux éditions de l’Archipel, puis en Archipoche. Mère de trois enfants, Tamara McKinley vit sur la côte sud de l’Angleterre, où se déroule l’action de sa nouvelle saga.

Mon avis

 

 

Je remercie les Editions L'ARCHIPEL et en particulier Mylène de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « La Route de Savannah Winds », roman de Tamara MCKINLEY, auteure dont j'ai lu un grand nombre de romans tant j'aime sa plume élégante et envoûtante.

 

La magnifique couverture et le résumé fort alléchant m'ont de suite attirée étant une fan inconditionnelle de l'auteure.

 

Dès les premières pages, dans le prologue, Tamara MCKINLEY nous transporte en 1951 dans le nord de l'Australie où Annie assiste à un accident d'avion..

 

Ensuite nous sommes à Brisbane en 2000 et nous faisons connaissance avec Fleur, trentenaire qui vient de perdre son emploi d'architecte et vit en couple avec Greg, chirurgien. Fleur désire avoir des enfants, ce qui n'est pas le cas de son ami. C'est alors que Fleur apprend qu'elle vient d'hériter d'une magnifique maison située au bord de mer et d'un ranch à « Savannah Winds » que sa tante, Annie lui a légués.

 

Avec son habituel talent de conteuse, l'auteure nous emmène aux côtés de notre héroïne dans un voyage sublime en Australie, à la recherche des origines de Fleur.

A la lecture des journaux intimes et des lettres que Annie a laissés à sa nièce, nous découvrons la vie de cette tante dont Fleur ignorait l'existence.

 

Tamara MCKINLEY dépeint à merveille les paysages du Bush Australien, la beauté du bord de mer et l'on imagine aisément soit la fraîcheur de l'eau, soit la canicule, les tempêtes et les ouragans et l'on perçoit même le bruit des nuées de sauterelles.. Un vrai régal !

 

Les personnages, fougueux et authentiques, sont très bien décrits tant sur le plan physique que psychologique et l'on ne peut s'empêcher de s'attacher à certains et d'en détester d'autres, mais je vous laisse le découvrir par vous-mêmes..

 

J'ai ADORE ce roman extrêmement bien écrit qui mêle une saga familiale à un voyage exotique fort dépaysant et aborde les thèmes du désir d'enfant, des conséquences des traumatismes subis dans l'enfance, des non-dits et des lourds secrets de famille.

 

J'ai lu cet ouvrage en deux soirs, ne pouvant me résoudre à le refermer tant j'avais hâte d'en connaître le dénouement et je l'ai refermé à regret. Il faut dire que lorsque l'on découvre un roman de cette auteure, on se sent littéralement enfermé dans une bulle où il fait bon rester et on tourne les pages sans même s'en apercevoir..

 

Ce livre fut pour moi un véritable COUP de COEUR et je le recommande vivement aux amateurs du genre et aux personnes qui, comme moi, ont beaucoup aimé « La Dernière valse de Mathilda ».



Excellent moment de lecture.

 

 

 

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Bonjour aujourd'hui mardi je vous propose ma chronique concernant : "Lune Pourpre"

« LUNE POURPRE »

Virna LORENTZ

RAMSAY Editions

MARIVOLE Littérature

11 mars 2019

312 pages

 

Présentation

 

Normandie. Village de Crèvecoeur-en-Auge. Début des années 1500. Hermine est venue au monde avec une infirmité qui couvre sa famille de honte et compromet tout espoir de mariage. Or, sa vie connaît une embellie lorsqu'elle se lie d'amitié avec Clovis et Aurore... Du moins pour un temps. Car à l'âge où les cœurs s élancent sur les sentiers de la passion, les souvenirs d'enfance font grise mine face à l'émergence de nouveaux sentiments. Et la rivalité peut parfois inciter à commettre l'inimaginable, au péril de la vie d innocentes victimes. 


Alors dans cette histoire d'enfants qui dégénère dangereusement en drame d'adultes, qui de Clovis, Hermine ou Aurore aura la vie sauve ? 

 

L'auteure

 

Née dans le sud-est de la France, Virna Lorentz n’a que cinq ans lorsqu’elle est repérée par le directeur d’une troupe de théâtre, mais elle refuse d’emblée de se mêler aux petits. Elle ne veut jouer sur scène qu’avec de grandes personnes.

 

Alors très tôt, elle fait un tout autre choix de carrière, vraisemblablement guidé par ses origines multiculturelles, à la fois romaines et bretonnes. Linguiste. Elle sera linguiste, ou plus exactement traductrice interprète. Diplômée de la Faculté des Lettres, Arts et Sciences humaines de Nice, puis de l’Institut de Traducteurs, Interprètes et Relations internationales de Strasbourg, Virna Lorentz maîtrise cinq langues, se spécialise en traduction juridique et devient chef d’entreprise peu avant l’âge de trente ans. Pendant près de quinze ans, elle se fraye un chemin dans le cercle très fermé des compagnies pétrolières et de la justice… de la Principauté de Monaco à l’Australie, en passant par la Guyane française.

 

L’idée de son premier roman lui apparaîtra comme une évidence au lendemain d’une visite à la Cathédrale de Rouen, un jour neigeux de décembre 2002. Dès lors, elle n’aura de cesse de guetter le moment opportun pour enfin, donner vie à ses personnages, et ne plus jamais s’arrêter d’écrire

 

 

Mon avis

 

Je remercie RAMSAY Editions , en particulier Christophe et Agathe de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Lune Pourpre », roman de Virna LORENTZ et ainsi de découvrir la plume fluide et envoûtante de cette auteure.

Virna LORENTZ nous transporte en Normandie dans les années 1500 où nous faisons connaissance avec Hermine et sa famille. La petite fille, bien que née avec une malformation et malgré son jeune âge, aide ses parents au sein de la ferme familiale.

 

Quel sera le destin d'Hermine du fait de son infirmité ?

 

 

L'auteure nous conte une très belle histoire d'amitié et d'amour entre trois enfants, atypiques et attachants, qui ont scellé un pacte : Aurore, Hermine et Clovis.

 

Nous suivons avec beaucoup de curiosité et d'intérêt leurs aventures mystérieuses, à une époque où la vie rurale était fort rude et que l'auteure décrit avec moult détails.

 

J'ai beaucoup aimé ce roman régional extrêmement bien écrit et documenté, émouvant à souhait, qui évoque la différence, la sorcellerie, les non-dits et la vengeance.

Voilà un premier roman fort prometteur que je recommande aux amateurs du genre et avec lequel j'ai vraiment passé un très bon moment de lecture.



Je lirai assurément les prochains ouvrages de Virna LORENTZ.

 

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ANNONCE INTERVIEW AUTEUR CHRISTINE MACHUREAU VENDREDI 3 MAI A 18 H SUR MON GROUPE FB : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS📙📙

Hier Lundi 29 avril 2019 j'ai réalisé ma 50ème interview 💻🎤avec un auteur du groupe 🙋‍♀️ qui a accepté de se soumettre à mes questions.

Je vous donne donc rendez-vous le vendredi 3 mai à 18 H pour suivre l'entretien 🎤que j'ai eu récemment avec Christine Machureau.🙋‍♀️📙 A l'issue, CHristine répondra en direct à vos questions.😆

A bientôt.😍😎

 

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Bonsoirje partage l'interview que j'ai réalisée ce soir avec Alice QUINN sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEUR

Alice QUINN
Lundi 29 avril à 18 h

(différé)

 

JM : - Bonsoir à tous

 

-J'ai lu “La Lettre froissée”, roman de notre amie Alice QUINN qui a accepté, récemment, de se soumettre à mes questions.

 

- Je partage avec vous notre entretien. A l'issue de cette publication, vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions à Alice qui y répondra en direct ou en différé selon ses disponibilités.

 

 

 

JM : - Bonsoir Alice

 

Comment allez-vous ? Etes-vous prête à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Alice : Go go go !!!

 

 

JM : - Pouvez-vous, tout d'abord, vous présenter afin que nos amis puissent mieux vous connaître ?

 

Alice : Je vais faire ça en résumé:

  • j'ai longtemps écrit pour la jeunesse sous un autre nom.

  • Après un déboire avec un de mes éditeurs, et une période de déprime, j'ai fait peau neuve et j'ai changé de nom, j'ai choisi Alice Quinn en hommage à... Mais je laisse cette question en suspens. Ce sera l'énigme du jour.;-)

    C'était le moment où l'édition numérique commençait. J'ai autoédité un de mes romans en faisant tout de A à Z, et je me suis retrouvée à la fin de l'année en tête de toutes les ventes numériques 2013 en France. Il s'agissait de Un Palace en Enfer premier tome d'une série de comédies policières : Au pays de Rosie Maldonne.

 

 

JM : - Pouvez-vous nous parler de vos romans ?

 

Alice : J'affectionne particulièrement la littérature de genre que je revendique. Mais ce que j'aime par-dessus tout, c'est jongler avec les genres. C'est pourquoi vous trouverez sur ma page des comédies policières, (la série Au Pays de Rosie Maldonne, et Un garçon qui rêvait de voler en Cadillac), un roman très noir, FANNY N. (qu'on me pardonne cet écart:-( ), des polars historiques avec Maupassant comme personnage principal, La lettre froissée et Le portrait brisé, et un roman d'amour , Brille, tant que tu vis !, pour redonner goût à la vie. Le point commun de mes romans ? Des personnages de femmes à la fois fragiles et fortes, et un sentiment quand on referme mes livres, qu'on a + de courage pour affronter la vie qu'avant de l'avoir lu.

 

JM : - Avez-vous d'autres projets d'écriture et pouvez-vous nous en dire quelques mots ?

 

Alice : Je termine en ce moment le tome 3 de ma trilogie historique, (le tome 2, Le portrait brisé, sort le 27 avril 2019), et ensuite j'attaque le tome 5 et fin de Rosie Maldonne.

Ensuite, j'ai envie d'écrire une pièce de théâtre...

 

JM : -Avez-vous des séances de dédicaces prévues prochainement et où ?

 

Alice : prochaine séance de dédicace : les 24 et 25 mai au Festival du Roman Féminin à Paris :

https://www.facebook.com/FestivalDuRomanFeminin/

 

JM : - Etes-vous sensible à la critique littéraire et pensez-vous que les blogs, les réseaux sociaux aident les auteurs à promouvoir leurs écrits ?

 

Alice : Sans eux, impossible de faire connaître son roman. Le travail des chroniqueuses est primordial, et elles communiquent principalement sur les réseaux sociaux. J'ai moi-même toute la panoplie, (FB, twitter, instagram, pinterest, un blog, une chaîneYT) , mais j'avoue que ça ne sert à rien si vous n'êtes pas soutenue, comme auteur, par des critiques. De plus, être présent sur les RS demande un temps et une patience qui empiète sur le temps d'écriture du roman. Alors, j'essaie d'y passer le moins de temps possible. Quel bonheur quand je vois que des blogueuses ont parlé de mon roman et ont partagé leur chronique (bonne bien sûr ah ah ah!) sur leurs groupes !

 

JM : - Que pensez-vous de l'édition numérique ? Avantages, inconvénients ?

 

Alice : J'en pense énormément de bien. C'est, écologiquement parlant, mieux que le papier, (et puis on n'a plus de places chez soi, en tout cas chez moi, les livres ont tout envahi!!!) mais aussi, je peux lire la nuit sans déranger la personne qui partage mon lit,;-), je peux agrandir les lettres, trouver instantanément la définition d'un mot, m'envoyer des citations par email, bref, je trouve bcp de satisfaction à avoir adopter le numérique. Je continue à lire sur papier aussi, mais j'y vois de plus en plus les inconvénients...

 

 

JM : - Ecrire est-ce pour vous une passion ou un métier ?

 

Alice : C'est d'abord une passion, mais je parviens à en vivre depuis quelques années, même si je ne roule pas sur l'or. Donc c'est aussi un métier. Le rêve.

 

JM : - Quand écrivez-vous (le jour, la nuit) et pendant combien d'heures ?

 

Alice : Surtout le matin. Quand je suis dans le roman lui-même, je maintiens un rythme de 3 à 4 heures d'écriture intense. Mais le reste de la journée, ça carbure toujours autour du roman de toute façon. Le cerveau ne s'arrête jamais. Y compris en dormant, ou en rêvassant.

 

 

JM : - Avez-vous déjà connu le syndrome de la page blanche ?

 

Alice : Non. C'est un luxe que je ne peux pas me permettre. J'optimise mon temps, je suis toujours en train de courir derrière. Donc quand je me mets au clavier, c'est pour écrire.

 

JM : - Dans votre prime enfance aviez-vous déjà envie de devenir écrivain ?

 

Alice : Jamais je n'aurais rêvé à ce métier. C'était quelque chose d’inaccessible pour moi. Ça ne faisait pas partie de mon monde, donc je ne pouvais même pas l'envisager. J'ai dû franchir une série de barrières intérieures pour accéder au premier échelon qui m'a menée à l'écriture de roman. D'où un sentiment d’imposture qui m'a longtemps poursuivie, et j'en garde la trace de ne pas très bien savoir où est ma place dans la vie. Je dis rarement aux gens que je croise, lorsqu'ils me demandent ce que je fais, que j'écris. Mon pseudo m'aide à maintenir cette distance. L'autre jour une dame qui vient donner à manger aux chats de ma rue et que je croise tous les jours depuis des années m'a interpelée en me demandant si c'était vrai que j'écrivais des romans. Quelqu'un lui en avait parlé. Nous avons longtemps discuté de ce sujet, du coup, ça m'a fait tellement plaisir, c'est une grande lectrice. Quand je l'ai revue, elle avait lu Un palace en enfer et elle a adoré ! C'est un cadeau de la vie.

 

JM : Comment avez-vous procédé pour faire éditer vos livres ?

 

Alice : Par la poste dans la première partie de ma vie. Puis, sous le nom d'Alice Quinn, ce sont les éditeurs qui m'ont demandée après que je me sois autoéditée. Je suis actuellement ce qu'on appelle un auteur hybride. Certains de mes romans sont publiés traditionnellement et d'autres sont en autoédition.

 

JM : - Quels sont les auteurs qui vous ont donné l'envie d'écrire ?

 

Alice : Je ne lis pas, je dévore, et ça, depuis que je sais lire. Dans le désordre, tout ce qui me tombe sous la main. Et j'aime (différemment) tous les genres. Chaque genre apporte un plaisir autre. On peut aimer un bon sandwich comme un repas fin, n'est-ce pas ? On ne les met pas dans la même catégorie, mais le plaisir ressenti est le même : on a passé un super moment.

Alors pour remonter à la petite enfance, je vais mettre en vrac : les contes de Perraut, Hector Malot, la comtesse de Ségur, Alice détective, Fantomette...
À présent, je chéris comme des amis de nombreux auteurs, ce serait trop long de les mettre tous ici !!!

 

JM : - Lisez-vous ? Si oui quel genre ?

 

Alice : de tout. Polars, littérature générale, comédies, essais, fantasy, romance, chick-litt, classiques...

 

JM : - En dehors de l'écriture avez-vous d'autres passions ?

 

Alice : Lire !!! ah ah ah !

JM : - Quel est votre genre de musique et écrivez-vous en musique ?

 

Alice : Chacun de mes romans s'appuie sur un fond musical. La série des Rosie Maldonne est bercée par les chansons de variétés des années 80 qui ponctuent le roman, Dans Le garçon qui rêvait de voler en cadillac, je passais du jazz musette en boucle, et dans ma trilogie polar historique, j'écoute du Erik Satie et du Reynaldo Hahn, ou des airs d'opérettes de la Belle-Époque.

 

JM : - Etes-vous thé, café ? Vanille ou chocolat ? Dessert ou fruit ?

 

Alice : Alors là, c'est comme pour les romans, j'aime tout. Un café après le repas avec un morceau de chocolat m'emmène au Nirvana. Mais j'aime bien le teatimes avec du pain grillé beurré, et même si j'essaie de ne pas abuser j'aime bien les desserts, les vrais desserts... Mais entre la vanille et le chocolat, sans hésiter, je prends le chocolat !

 

JM : - Si vous deviez organiser un dîner littéraire quelles personnes aimeriez-vous avoir à votre table ?

 

Alice : Allez, rêvons un peu... Dany Laferrière, Jean Teulé, Joyce Carol Oates, Poppy Z. Brite, Ken Russel, Alan Bennet, Chamoiseau, Coetzee, Ursula Leguin... (je me suis restreinte aux vivants...)
Mais après tout, pourquoi ne pas convoquer aussi les fantômes : Maupassant, Westlake, Chester Himes, Balwyn, John Fante, Thomas Hardy, Charlotte Bronte, Zola, Dickens, Wilkie Collins, Tourguenief, Lloyd Jones, Edith Wharton, Colette, Chester Himes, Dumas, Virginia Woolf, Maurice Leblanc, Gaston Leroux, Simenon, Jean Rhys, Philip Roth, Janet Frame... Et qu'ils amènent leurs amis et leurs chats, surtout !

 

JM : - Souhaitez-vous ajouter quelque chose  ?

 

Alice : Juste un grand merci pour cette tribune offerte... Vous êtes géniale ! J'ai hâte de découvrir les questions... Et de voir qui a résolu mon énigme de début...

 

JM : - Merci Alice QUINN pour cet agréable moment passé en votre compagnie.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Alice.

 

 

Page :
https://www.facebook.com/Alice.Quinn.page.auteur.France/
profil :
https://www.facebook.com/alice.quinn2013

 

 

 

 

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Voici ma deuxième chronique du jour concernant : "D'OU VIENS-TU, ANAELLE ?"

« D'OU VIENS-TU, ANAELLE ? »

Marie-Thérèse DENIS

LE LYS BLEU EDITIONS

31 janvier 2018

135 pages

 

 

 

Présentation

 

Comment réagiriez-vous si, le jour de vos 18 ans, vous receviez une longue lettre de votre mère biologique alors que vous avez été adoptée, quelques jours après votre naissance, avec pour seul renseignement, un prénom ? Cela ne troublerait-il pas votre vie ? Cela ne vous pousserait-il pas à faire des recherches ?

 
Voilà toute l’histoire d’Anaëlle.


Après la réception de cette lettre signée « Ta maman qui t’aime » commencent alors pour Anaëlle plusieurs mois de questions, de doutes, d’espoirs déçus, plusieurs mois où elle devra, malgré tout, continuer à vivre, plusieurs mois pour espérer reconstituer ses origines et se construire un avenir, tel un arbre qui ne peut se développer que lorsque ses racines sont bien ancrées.

Dans un roman à l'intrigue envoûtante, découvrez l'histoire d'une jeune femme à la recherche de ses origines et, surtout, d'elle-même.

 

 

 

L'auteure

 

Marie-Thérèse Denis est née en 1966 dans une famille d'agriculteurs, au cœur de la douceur angevine, avec de l'ardoise sous ses pieds et de l'ardoise sur son toit. Secrétaire, mère de trois filles, l'idée d'écrire lui est venue à la naissance de son deuxième enfant. Il lui a fallu ensuite plusieurs années pour finaliser son histoire. Aujourd'hui, revenue habiter avec sa famille près de l'endroit où elle est née, elle ressent le besoin de partager, de partager du ressenti, des émotions. Ecrire un livre c'est un peu se dévoiler.

 

 

 

Mon avis

 

Je remercie Marie-Thérèse DENIS de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, son roman « D'où viens-tu, Anaëlle ».

 

Marie-Thérèse DENIS nous conte l'histoire d'Anaëlle, jeune fille qui a été adoptée et qui, le jour de son anniversaire, reçoit une mystérieuse lettre de sa mère biologique, écrite il y a 18 ans...

 

La vie de notre héroïne, qui n'aura de cesse de connaître ses origines, va être bouleversée ainsi que celle de toute sa famille.

 

L'auteure aborde avec pudeur le thème de l'adoption et de la quête d'identité et à la lecture de ses mots, beaucoup d'émotions sont palpables.

 

Les personnages sont bien décrits, vrais et attachants.

 

L'écriture est simple, belle et addictive ; ainsi il est difficile d'interrompre la lecture. Pour ma part j'ai lu ce roman d'une traite tant j'avais hâte d'en connaître le dénouement.

 

J'ai bien aimé ce court roman empli d'amour et d'espoir avec lequel j'ai passé un bon moment de lecture.

 

Merci Marie-Thérèse pour votre confiance.

 

 

 

 


 

 

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Bonjour aujourd'hui lundi voici ma chronique concernant : "L'AMOUR, LA MER, LE FER ET LE SANG"

« L'AMOUR, LA MER, LE FER ET LE SANG »

Aurélie DEPRAZ

Auto-Edition

29 septembre 2018

194 pages

 

Présentation

 

Côtes danoises, hiver 865


Sven aime la mer. Il aime les raids, il aime les femmes, il aime son peuple et l’aventure mais... depuis peu, il se prend à rêver de semailles et de moissons, de terres et de cultures et, pourquoi pas, d'une femme, d’un foyer, d’une famille.


Une grande expédition est prévue au printemps. Les rives anglo-saxonnes. Cela tombe bien ! Il paraît que leurs femmes sont belles et leurs terres fertiles. C’est décidé : il en sera. Une épouse, une ferme, un commerce florissant vers le Jutland, et à lui le bonheur d’une vie nouvelle !


Mais quand on n’est rien d’autre, aux yeux de la femme de ses rêves, qu’un païen, un barbare, un envahisseur aux mœurs cruelles... quand on est l’amant d’une femme jalouse et le sujet d’un roi cupide... l’entreprise s’annonce difficile !


L'histoire d'un amour improbable au temps des grandes invasions vikings.

 

L'auteure

 

Férue tant d'Histoire et de littérature que de langues et de sciences humaines (anthropologie, psychologie, sociologie, philosophie...), Aurélie écrit depuis presque aussi longtemps qu'elle sait tenir un stylo : poèmes, correspondances, journaux intimes, carnets de voyage, contes, synthèses, ébauches de romans tout d'abord... puis, enfin, ses 3 premières romances historiques à l'âge de 30 ans. Elle en a écrit d'autres depuis et prépare de nombreux autres scénarios, mais... dans l'auto-édition, la publication prend aussi du temps !

Passionnée de voyages et de contrées reculées, elle aime ancrer ses intrigues dans les cadres idylliques de ses pays de cœur (l'Ecosse, l'Angleterre, l'Irlande, les pays scandinaves... sans oublier son propre pays, la France) et les époques qui l'ont toujours fascinée (le Moyen-âge, la Deuxième Guerre Mondiale, l'époque victorienne...). 

Son genre de prédilection est la romance historique à l’anglo-saxonne, mais elle a également de très nombreux autres projets en tête (une trentaine en tout, de la chick-lit au roman de littérature générale et des romans historiques aux ouvrages sur l'éco-citoyenneté ou l'Histoire du vin en bordelais).

Touche-à-tout et curieuse, elle conjugue, entre deux romans, différentes activités professionnelles afférentes à l’œnotourisme, à l’enseignement privé de matières littéraires et à la préparation d’élèves au baccalauréat. Aussi enthousiaste que prolifique, elle partage sur son blog des articles sur le genre de la romance, la place de l’amour et de l'érotisme dans la littérature, l'Histoire et les grands mouvements littéraires, les plus importants courants amoureux, l'évolution du genre romanesque et tout ce qui touche, de près ou de loin, à l'univers de ses romans, à son parcours dans l'édition et à ses projets d'écriture.

Pour suivre ses publications, ses articles et ses partages en tous genres, retrouvez-la sur:
- facebook : @aurelie.depraz.auteur
- instagram : @aurelie.depraz.auteur
- son blog : aureliedepraz.com
- twitter : https://twitter.com/AurelieDepraz

 

Mon avis

 

Je remercie Aurélie DEPRAZ pour l'envoi, en service de presse, de son roman « L'Amour, la mer, le fer et le sang ». J'ai découvert la plume fluide et majestueuse de cette auteure lors de la lecture de « Pour l'amour d'une Sasunnach » et « Indomptable Aquitaine », romans que j'ai beaucoup aimés.

 

Comme tous les ouvrages de cette auteure, la couverture est vraiment très jolie et incite à le découvrir.

 

Aurélie DEPRAZ nous entraîne donc en l'an 865 sur les mers du Nord où nous faisons connaissance avec les Vikings. Nous découvrons la rencontre entre Sven le ténébreux aux yeux azur, coureur de jupons et Aalissia, jeune Anglaise de 18 ans lors du massacre du village de la jeune fille par les Vikings..

Aalissia est orpheline, élève ses jeunes frères et cultive, tant bien que mal, la terre familiale.

 

Avec son don de conteuse et son imagination débordante, l’auteure décrit à merveille les paysages, la culture, les us et coutumes des Vikings, ces grands guerriers redoutables, la férocité de certains et l'humanité d'autres. Elle analyse finement les sentiments et les désirs des protagonistes de son roman. Les images défilent ainsi sous nos yeux comme un film : un vrai régal pour le lecteur.

 

Le titre « L'amour, la mer, le fer et le sang » porte bien son nom... Les multiples rebondissements m'ont tenue en haleine jusqu'à la fin et j'avoue avec eu du mal à refermer ce livre que j'ai lu pratiquement d'une traite tant il me passionnait !

 

J'ai ADORE cette romance historique très intéressante, ponctuée d'une jolie touche érotique, extrêmement bien écrite et documentée, qui mêle l'Histoire à celle de deux êtres que tout oppose, se déroulant à une époque très tourmentée.

 

J'avoue être devenue fan de cette auteure dont je lirai assurément les prochains romans !

 

Excellent moment de lecture.

 

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ANNONCE INTERVIEW AUTEUR ALICE QUINN LUNDI 29 AVRIL 18 H SUR MON GROUPE FB : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

✍️MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS✍️

Hier vendredi 26 avril 2019 j'ai réalisé ma 49ème interview 💻🎤avec un auteur du groupe 🙋‍♀️ qui a accepté de se soumettre à mes questions.😆

Je vous donne donc rendez-vous le lundi 29 avril à 18 H pour suivre l'entretien 🎤💻 que j'ai eu récemment avec Alice Quinn. 🙋‍♀️📖📙 A l'issue, Alice Quinn 🙋‍♀️répondra en direct à vos questions.

A bientôt.😍

 

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Bonjour aujourd'hui samedi je vous propose ma chronique concernant : "L'ETRANGE COHERENCE DU SABLIER"

« L'ETRANGE COHERENCE DU SABLIER »

Tristan MARCO

Auto-Edition

28 avril 2018

304 pages

 

 

Présentation

 

Gabriel Caplain entre dans une quarantaine tumultueuse sur le plan sentimental, mais placée sous le signe de la réussite professionnelle. 


Par un heureux concours de circonstances, il vient d’obtenir un poste qui semble avoir été taillé sur mesure pour lui, au sein de la plus grosse multinationale de la place parisienne. 
Rapidement, son employeur, un richissime homme d’affaires américain dont la personnalité est drapée d’un épais voile de mystère, propose à Gabriel de participer à une expérience des plus étranges, visant à démontrer que l’âme humaine est soumise au cycle inéluctable des réincarnations.


Appât du gain, besoin de donner un sens à sa vie, ou simplement quête d’aventure, Gabriel accepte de se lancer dans un voyage initiatique qui le mènera sur le chemin tortueux de l’exploration de son Histoire... de ses histoires. 
Mais certains souvenirs doivent-ils vraiment quitter les abysses de l’oubli ?

 

L'auteur

 

"Âgé de quarante-sept ans, j'ai exercé pendant plus de vingt années le métier de pilote d'hélicoptères, spécialisé dans le sauvetage en mer, comme en montagne.
Avec un certain recul sur la vie, ses cadeaux, mais aussi ses drames, je vous livre ce premier roman, témoin d'une urgence intérieure de faire partager mes ressentis et mon univers, au travers d'un Thriller métaphysique."


 

Mon avis

 

Je remercie Tristan MARCO pour l'envoi ,  en service de presse, de son roman « L'Etrange cohérence du sablier ».

 

La couverture et le titre de ce livre m'ont de suite interpellée et bien que peu habituée à ce genre de lecture, j'ai décidé de tenter l'expérience ; croyez-moi je ne l'ai pas regretté !

 

Ainsi l'auteur nous entraîne en 2064 à Paris et nous fait partager l'aventure, hors du commun, que va vivre Gabriel notre héros.

 

Je me suis sentie happée par les mots de Tristan MARCO et je peux dire que ce thriller métaphysique m'a captivée du début à la fin. L'écriture est belle, fluide et précise, l'intrigue bien menée et l'histoire troublante mais également émouvante.

 

J'ai beaucoup aimé ce premier roman fantastique fort prometteur mêlant amour, action et ésotérisme qui invite à la réflexion et au questionnement sur la réincarnation et le sens de l'existence, que j'ai lu pratiquement d'une traite tant j'avais hâte d'en connaître le dénouement, ô demeurant fort surprenant, mais je vous laisse le découvrir par vous-mêmes...

 

Très bon moment de lecture.

 

 

 

 

 

 

 

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Bonsoir je partage l'interview que j'ai réalisée ce soir avec Jocelyne GODARD sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEUR

Jocelyne GODARD
Vendredi 26 avril 2019 à 18 h

(différé)

 

 

JM : - Bonsoir à tous

 

⁃ Je vous ai parlé sur ces pages de Jocelyne GODARD que je compte depuis plusieurs années parmi mes fidèles amies et dont j'ai lu une grande partie des ouvrages. Jocelyne a gentiment accepté, récemment,   de se soumettre à mes questions.

 

⁃ Je partage donc avec vous cette interview à l'issue de laquelle vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions auxquelles Jocelyne répondra plus tard, selon ses disponibilités.

 

 

 

JM : - Bonsoir Jocelyne

 

⁃ Comment allez-vous ? Êtes-vous prête à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Jocelyne :

Oui, je suis prête. Il est tôt ce matin et la journée s'annonce froide et pluvieuse.

 

 

JM : - Pouvez-vous, tout d'abord, vous présenter afin que nos amis puissent mieux vous connaître ?

 

Jocelyne :

Je suis née au Mans, dans la Sarthe. Puis, je suis venue à Paris à 21 ans (l'âge de la majorité à l'époque. J'y suis restée 40 ans, y ayant fait toute ma carrière professionnelle de journaliste d'entreprise.

A Paris, je découvre la poésie moderne, ce qui est nouveau pour moi ne connaissant que la poésie classique étudiée en classe. Je fréquente donc les milieux de la poésie moderne et publie mes premiers recueils.

Un peu plus tard, en parallèle à ma profession, j'ai créé une revue d'arts "SEPIA" : littérature, photos, peinture et poésie, ouverte à toutes formes de culture. Nous étions une équipe de femmes et chacune y tenait sa rubrique auxquelles nous avons ajouté le théatre et le cinéma.

 

 

JM : - Pouvez-vous nous parler de vos romans qui, si ma mémoire est bonne, sont nombreux : 55 ?

 

Jocelyne :

Oui, mais en fait si j'ai commencé à écrire mes romans très tôt, j'ai publié assez tard. Ma profession et la revue "SEPIA" me prenaient tout mon temps. Alors, j'écrivais très tôt le matin, ce qui ne me dérangeait pas, et durant mes week-end. Vers l'âge de 40 ans, toute ma saga "LES THEBAINES" était pratiquement achevée (11 tomes, 11 années de recherches et d'écriture) si bien que l'orsqu'elle fut publiée par Les Editions Le Sémaphore, puis reprise par le Livre de Poche, les Editions Pocket, France-Loisirs et Le Grand Livre du Mois, j'avais ma saga suivante "LYS EN VAL DE LOIRE" en 6 tomes complètement achevée. Elle fut publiée par les Editions Stock et Le Livre de Poche.

J'avais alors ma saga suivante "LES ATELIERS DE DAME ALIX", terminée. Elle fut publiée par les Editions Le Sémaphore et reprise par les Editions Pocket.

Entre les deux sagas, l'une sur le Moyen-Age et l'autre sur la Renaissance, j'avais découvert Dhuoda, cette femme hors du commun élevée à la Cour de Charlemagne. J'eus envie d'écrire son histoire en même temps que cela me plaisait d'aborder la période carolingienne et de m'y enfoncer avec joie.

Plus récemment, "DHUODA" et les deux sagas "LYS EN VAL DE LOIRE" et "LES ATELIERS DE DAME ALIX" ont été publiés en version numérique par les Editions du 38 qui ont également fait paraître la série "LES AMOURS DES FEMMES CELEBRES" (10 titres publiés et d'autres à paraître).

 

 

JM : - Avez-vous d'autres projets d'écriture et pouvez-vous nous en dire quelques mots ?

 

Jocelyne :

Après la parution aux Editions le Sémaphore, de "GUERRE ET FEMMES", une saga sur l'investissement, la force, le courage et la détermination des femmes durant la guerre 14-18, puis d'une trilogie : "LES CHEVAUX DE LA MER" où l'action se passe à l'époque de la conquête de l'Angleterre par Guillaume le Conquérant, j'ai fait paraître aux Editions Picquier deux romans sur le Japon médiéval : "AU BOUT DE L'EVENTAIL" et "DANS LES PLIS DU KIMONO".

Nullement lassée par l'époque médiévale française après avoir raconté l'époque médiévale japonaise, j'ai publié aux Editions Le Sémaphore "TERRES DE SANG ET DE LUMIERE" qui relate les difficultés du périlleux parcours de la première Croisade en l'an 1096 pour atteindre Jérusalem afin d'y délivrer le tombeau du Christ tombé entre les mains des hérétiques.

Actuellement, je poursuis, ma grande série "LES AMOURS DES FEMMES CELEBRES" qui paraissent en version numérique aux Editions du 38.

 

 

JM : - Où trouvez-vous l'inspiration pour créer les protagonistes de vos écrits ?

 

Jocelyne :

L'inspiration est toujours là, même si, parfois, elle se fait attendre un peu, elle ne tarde jamais à se concrétiser. Pour moi, il est toujours question de femmes éloignées de notre époque que je découvre. Puis, j'aime raconter ce qu'elles ont fait, vécu, enseigné, aimé, pour les sortir de l'ombre quand elles y sont toujours restées ou les remettre en lumière lorsque l'Histoire les a oubliées ou ignorées.

 

 

JM : Si ma mémoire est bonne, tous vos livres sont des romans historiques, mettant en lumière des femmes célébres du passé. Pouvez-vous nous donner la raison de ce choix ?

 

Jocelyne :

Pour ne pas me répéter avec la question précédente parce que j'ai tendance à mêler "inspiration" et "choix du sujet", car pour moi les deux forment un tout, je peux ajouter que tous mes romans historiques ont une héroïne fictive qui se mêle à la vie des femmes authentiques. Cela me permet de brosser harmonieusement la "Grande Histoire" et la "petite histoire" en introduisant dans la partie romancée des femmes célèbres avec ce qu'elles ont fait et vécu à leur époque. C'est un parti pris qui laisse la place aussi largement que possible à la réalité et à la fiction en restant bien en place dans mon choix, chacune d'elles y étant à l'aise.

 

 

JM : - L'écriture de romans historiques nécessite de nombeuses recherches. Comment avez-vous procédé pour ce faire ?

 

Jocelyne :

Il y a beaucoup à dire sur ce sujet, car le temps que je mets dans mes recherches historiques est long et important. Lors de mes premières sagas, il n'y avait pas Internet, il fallait chercher la documentation dans les livres, les dossiers, les bibliothèques et les biographies publiées ainsi que les ouvrages détaillant les moeurs, les coutumes et la vie quotidiennes des diverses époques. Il fallait prendre des tas de notes sur des cahiers, des carnets, des classeurs, annoter, rayer, compléter ! Mais depuis Internet, c'est beaucoup plus facile : chercher, imprimer et classer. Il faut, cependant, ne pas tout prendre et s'assurer des sources choisies. En ce qui me concerne, chaque classeur que je mets en route concerne une époque avec ses personnages, la vie quotidienne, les évènements historiques, etc... C'est long et minutieux. Il faut de la méthode, du temps et de la précision.

 

 

JM : Comment faites-vous pour écrire vos romans (carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?

 

Jocelyne :

Je me souviens de mes poèmes publiés lorsque je suis arrivée à Paris. Je les ai tapés à la machine à écrire. C'était une vieille "underwood". Il fallait mettre des feuilles "pelures" pour avoir des doubles. Après sont venues les petites "Japy" plus légères et plus maniables. Puis celles où le chariot revenait tout seul en bout de course et la ligne entière s'imprimait. Quel gain de temps ! Après tout a été très vite, les machines étaient de plus en plus perfectionnées, les photocopieuses sont arrivées, puis Internet et les imprimantes.

 

 

JM : - À quel moment de la journée écrivez-vous ? Le jour ? La nuit ? Et pendant combien de temps ?

 

Jocelyne :

Le matin très tôt, quand tout est calme et silencieux. Il est environ 4 heures du matin. J'ai gardé cette habitude que j'avais avant ma retraite, sauf qu'à présent je peux poursuivre mon travail beaucoup plus longuement, parfois jusqu'à midi. Je préfère travailler longtemps et en une seule fois.

 

 

JM : -Avez-vous des séances de dédicaces prévues prochainement  et où ?

 

Jocelyne :

Hélas, je ne me déplace plus. Malheureusement, les complications sont trop nombreuses et les déplacements de tout un week-end sont devenus pour moi trop fatigants. J'ai fait beaucoup de Salons et beaucoup de dédicaces en librairies, FNAC et grandes surfaces, sur toute la France, la Suisse et la Belgique et j'ai réuni, à ce jour, un gros dossier de presse. Une partie de ce dossier est sur mon site : www.jocelynegodard.com

 

 

JM : Êtes-vous sensible à la critique littéraire et pensez-vous que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?

 

Jocelyne :

Oui, je suis sûre que les blogs et réseaux sociaux aident à faire connaître les auteurs. Il ne faut surtout pas négliger cette nouvelle possibilité de pouvoir accéder à cet avantage pour faire parler de ses romans. Toutes les critiques et chroniques littéraires par Internet, sur FB, blogs et autres réseaux, et plus encore les chroniques d'excellente qualité comme les vôtres, Joelle, sont très importantes et aident beaucoup à faire connaître les auteurs et leurs ouvrages.

 

 

JM : - Comment avez-vous procédé pour faire publier vos ouvrages ?

 

Jocelyne :

J'ai eu une grande chance en 1998 de passer dans une émission télévisée de FRANCE 3 intitulée "Coup de Coeur" de Gérard Collard pour présenter ma saga Les Thébaines. Puis est venue se greffer une autre émission télévisée sur FRANCE 2 intitulée "Au cercle de l'Art" présentée par Frédéric Mittérand. Ce fut un succès dès le départ. Puis, de ce jour, le reste a suivi assez facilement. Les émissions télé régionales et les émissions radio ont également suivi. A l'époque, le sujet de l'Egypte Ancienne était très en vogue. Ma seconde chance fut que la saga comprenait 11 tomes et qu'ils ont tous plu. Et la troisième chance, car celle-ci compte aussi, c'est qu'on avait, jusqu'alors, peu parlé et peu écrit sur la pharaonne Hatchepsout. Pour l'anecdote, Gérard Collard avait fait rire le public en concluant, livre en main, couverture tournée vers l'écran : "Enfin une nana parisienne qui écrit sur une nana égyptienne, une pharaonne en plus ! ".

 

 

JM : - Quels sont les auteurs qui vous ont donné l'envie d'écrire ?

 

Jocelyne :

En fait, j'ai toujours eu envie d'écrire, mais poussée par personne. Je faisais des poèmes très jeunes, des petites poésies qui rimaient, cela me plaisait de chercher les bonnes rimes. Et puis, je me souviens avoir lu vers l'âge de 14/16 ans une suite de livres qui racontaient la vie des grandes aviatrices du début du siècle avec des illustrations, style jeunesse. Ces lectures m'avaient marquée par le caractère bien trempé de ces femmes. Les grandes pionnières des débuts de l'aviation ! Pourquoi avaient-elles frappé autant mon imagination ? Je rêvais d'écrire de tels ouvrages. Partie de cette idée, et vite passionnée d'Histoire, ma route était déjà tracée.

 

 

JM : - Quels conseils donneriez-vous aux lecteurs qui souhaiteraient devenir écrivains ?

 

Jocelyne :

Très difficile à dire. Chacun ayant sa propre nature, sa propre sensibilité. Je conseillerai juste d'avoir le goût d'écrire, c'est essentiel. Puis avoir l'inspiration féconde, de l'enthousiasme et ne pas perdre le sens de l'assiduité et de la ténacité.

 

 

JM : Lisez-vous et quel genre de lecture ?

 

Jocelyne :

J'ai beaucoup lu, un certain temps, les ouvrages de plusieurs historiens comme Maurice Druon, Georges Bordonave, Alain Decaux et beaucoup d'autres. Puis, bien sûr, j'ai adoré les grandes sagas des années 70/80 écrites par des femmes, Mazo de la Roche, Jeanne Bourin, Juliette Benzoni. Actuellement, je suis portée plutôt sur les biographies de femmes célèbres, ce qui m'inspire pour choisir les titres de ma série "Les amours des femmes célèbres". Je lis, bien sûr, des romans historiques portant sur des époques diverses, par exemple je viens de terminer "Les Piliers de la Terre" de Ken Follet, le moyen-age des cathédrales qui m'a enthousiasmée.

 

 

JM : En dehors de l'écriture quelles sont vos passions ?

 

Jocelyne :

Autrefois la photographie (noir et blanc) que je développais moi-même dans un tout petit labo installé dans mon appartement parisien. J'ai publié d'ailleurs un recueil de photographies sur les rues de Paris comme on les voyait "encore" dans les années 60/70.

Mais vivant à la campagne depuis ma retraite, je me suis prise de passion pour les fleurs à cultiver. J'ai donc fait beaucoup de jardinage. A présent, ce n'est plus le cas, mes genoux et mes lombaires ne me le permettent plus ! Outre la lecture et l'écriture, il me reste la musique, et comme j'adore la recherche, je me passionne pour toutes celles que je poste sur ma page facebook.

 

 

JM : - À quelle époque auriez-vous aimé vivre ?

 

Jocelyne :

Grande hésitation : quand je me plonge dans une époque précise pour écrire, j'ai envie d'y rester. Alors, toutes celles qui m'ont inspirée pour mes romans me plaisent.

 

 

JM : - Quel est votre proverbe préféré ?

 

Jocelyne :

Qui veut la fin, veut les moyens.

 

 

JM : - Quel est votre film culte ?

 

Jocelyne :

Film culte ! Alors je dirai que fidèle à mes sagas, fidèle à mon cher moyen-âge, je cite "Les Rois Maudits", oeuvre de Maurice Druon.

 

 

JM : - Si vous étiez : une fleur, un animal, un dessert … vous seriez ?

 

Jocelyne :

-Fleur : le lys (si beau et si facile à cultiver)

 

-Animal : le chat (pour la déesse égyptienne qu'il représente si majestueusement)

 

-Dessert : Le Paris-Brest (il me suggère les voyages de l'esprit .... avec une crème pralinée délicieuse)

 

 

JM : - Etes-vous thé ou café ? Vanille ou chocolat ? Mer ou montagne ?

 

Jocelyne :

-Café / Chocolat / Montagne.

 

 

JM : - Avez-vous quelque chose à ajouter ?

 

Jocelyne :

Je vous remercie, Joëlle, de m'avoir accordé toute votre attention, de m'avoir lue, appréciée, et sollicitée pour cette interview. Un grand merci à vous.

.

 

 

 

JM : - Merci Jocelyne GODARD pour ce très agréable moment passé en votre compagnie, votre gentillesse et votre disponibilité.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Jocelyne qui vous répondra, plus tard n'étant pas connectée ce soir du fait de problèmes informatiques.

 

 

 

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Et voici ma seconde chronique du jour concernant "UNE PASSION INTERDITE tome 2 " L'AMANT CLANDESTIN

« UNE PASSION INTERDITE »

« L'AMANT CLANDESTIN »

tome 2

Rose MORVAN

SOMETHING ELSE EDITIONS

17 janvier 2018

222 pages

 

 

Présentation

 

Après avoir bravé les autorités en délivrant son amant, Hervine voit l’étau se resserrer autour d’elle et elle est contrainte d’accepter un affreux chantage si elle veut préserver la vie des siens.

Commence alors pour elle une vie triste et difficile. Dans son désarroi, elle songe souvent à cet homme qui a promis de revenir la chercher. Doit-elle y croire ?

 

 

Mon avis

 

 

Je remercie Emma, La Voie de Calliopé, de m'avoir permis de lire, en service de presse, le second tome de « Une Passion interdite  - tome 2 L'Amant clandestin » roman de Rose MORVAN, auteure dont j'ai découvert la plume fluide, précise et élégante lors de la lecture de « Pour l'honneur d'Yselis », « L'Héritière de la Nouvelle-France » et « Une Passion interdite tome 1 « Le Naufragé de St-Cast ».

 

J'ai donc retrouvé avec grand plaisir les personnages rencontrés dans le précédent opus et que j'avais quittés à regret.

 

C'est avec son grand talent habituel de conteuse et son imagination fertile que l'auteure nous emmène aux côtés des héros de cette magnifique histoire.

 

Le rythme est bien mené, l'intrigue captivante et tient le lecteur en haleine jusqu'à la fin. Les personnages sont tellement bien dépeints que l'on peut les imaginer tels qu'ils sont : vrais, hauts en couleur et attachants.

 

 

 

Les descriptions précises faites par Rose MORVAN nous font voyager dans le temps et beaucoup d'émotions ressortent à la lecture de certains passages qui reflètent bien la condition féminine au XVIIIème siècle..

 

J'ai ADORE cette romance historique que j'ai lue d'une traite tant elle me passionnait et qui fut pour moi un vrai COUP DE COEUR.

 

Etant devenue fan de cette auteure, il est certain que je vais lire tous ses romans !

 

Un excellent moment de lecture.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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