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interview sonia dagotor

Bonsoir je partage l'interview réalisée ce soir avec Sonia DAGOTOR sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEUR

Sonia DAGOTOR
Vendredi 17 mai 2019 à 17 h

(en direct)

 

JM : - Bonsoir à tous

 

 Notre amie Sonia DAGOTOR a gentiment accepté, de se soumettre, ce soir, à mes questions.

 

 

JM : - Bonsoir Sonia

 

 Comment vas-tu ? Es-tu prête à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Sonia : Super bien ! J'adore les interrogatoires, c'est parti ! 

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Sonia : J'ai 40 ans (bientôt 41, le 25 mai), j’ai 2 enfants, une fille de 11 ans et un garçon de 8 ans. Ils étaient petits quand j’ai commencé à écrire en 2013. J’ai aussi un amoureux, le même depuis deux décennies, nous sommes mariés depuis bientôt 14 ans. 

 

 

JM : - Tu as une vie de famille et professionnelle bien remplies.. comment fais-tu pour concilier tout cela ?

 

Sonia : Ecrire, c’est comme un loisir. La journée, je suis au travail. Je récupère les enfants à 18h30, je m’occupe d’eux jusqu’au coucher et ensuite, j’écris. Certains font du sport, eh bien moi, parfois je fais du sport (aussi) et parfois, j’écris. Je n’écris pas le week-end, parce que c’est le moment réservé à la famille. Et puis, parce que je n’y arrive pas avec tout ce petit monde autour de moi.

 

 

 

 

JM : - Et si tu nous parlais de tes romans et en particulier de ton “petit dernier” : “A minuit tout est permis” ?

 

Sonia : En réalité, mon dernier roman est Sortez-moi de là. A minuit tout est permis ? est une nouvelle qui fait suite à une autre nouvelle intitulée C’est le pompon ! faisant suite à la trilogie épouse, mère et working girl. Vous me suivez ? ;-)

Tout a commencé en janvier 2013 lors d’une nuit d’insomnie. J’ai eu envie d’écrire, de raconter la vie d’une maman qui court tout le temps, qui se noie dans un verre d’eau parce qu’elle veut tout bien faire et qui s’épuise, un peu ce que je vivais à l’époque. Mon fils ne faisait toujours pas ses nuits. J’étais épuisée. Il me fallait un challenge : celui qui changerait ma vie. Pour ceux qui se posent la question, la trilogie « Epouse, mère et working girl » n’est pas une autobiographie. Cela pourrait ma vie, la tienne, celle d’une amie, d’une sœur, parce qu’au fond, on est un peu toutes pareilles.

Ensuite, il y a eu Un anniversaire au poil, parce qu’à ce moment-là, je voulais comprendre ce qui se passe dans la tête des hommes. Quelle femme n’a jamais rêvé de cela ? Eh bien, Julie l’expérimente pour nous.

Puis, le voyage existentiel d’Elisa qui fait un paquet de rencontres lors de son périple dans lequel Tout peut arriver (ou presque).

Et enfin le petit dernier, Sortez-moi de là ! dans lequel nous suivons Madeleine, qui a toujours vécu auprès de sa maman (qui meurt au début du roman) et qui va vivre plus de choses en 3 jours qu’en 36 ans.

 

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

 

Sonia : A l’heure où je vous parle, j’écris mon 8ème roman. Je ne vous dévoile pas de suite le titre. Si tout va bien, il sera prêt début juillet. Je vous réserve aussi quelques surprises sur sa réalisation. Chut !

On n’a pas parlé de bébé 7 mais ce n’est un secret pour personne alors je le redis ici, ce sera mon roman 2020 publié par une belle maison d’édition : le Cherche-Midi. Je suis aux anges.

Ensuite, j’écrirai sans doute une petite nouvelle (ou peut-être deux) dont le principe est justement de donner à mes lecteurs des nouvelles d’une héroïne ou d’un personnage secondaire d’un de mes livres déjà publiés. J’ai bien envie d’écrire la bio de Monsieur Chen, le taxi chouchou que l’on retrouve dans quasi tous mes livres.

 

 

 

JM : - Où trouves-tu l'inspiration pour créer les protagonistes de tes livres ? Improvises-tu ou connais-tu la fin de tes histoires avant d'en commencer l'écriture ?

 

Sonia : Toutes les situations du quotidien m’inspirent. Je peux les créer à l’issue d’un rêve, en poireautant au feu rouge, en lisant un article… Généralement, je connais le début et la fin de mon histoire, ou plutôt le message que je veux faire passer. Mais tout le corps de l’histoire m’est dicté par mes personnages, de vrais pros dans l’improvisation.

 

 

JM : - T'arrive-t-il de t'attacher à tes personnages et certains te ressemblent-ils ?

 

Sonia : Oui, il y a sûrement un peu de moi dans chacune de mes héroïnes. Et oui, je m’attache à eux quand j’écris. Je suis contente d’être à leurs côtés pendant l’écriture mais je suis aussi contente de les laisser vivre quand j’ai fini. Rien ne m’empêche de les retrouver plus tard, de les faire apparaître dans une autre histoire…

 

 

JM : Comment procédes-tu pour écrire tes romans (carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?

 

Sonia : J’écris directement sur l’ordi. De temps à autres, je note une phrase sur un carnet, une idée sur un autre… Je ne fais aucun plan. Comme je le disais, j’ai mon idée de départ, le message que je cherche à véhiculer et une fin approximative. L’inspiration me vient dès que je suis devant l’écran.

 

 

 

 

JM : - Quand écris-tu (la nuit, le jour) pendant combien d'heures ? Est-ce que parfois tu passes des nuits blanches ? En combien de temps écris-tu un roman ?

 

 

Sonia : Je n’ai aucune rigueur. J’écris le soir la plupart du temps, pendant deux heures. Je me couche entre 23h et minuit, pour lire. J’écris le mercredi matin quand je ne travaille pas. Contrairement à ce que crois mes lecteurs, je n’écris pas la nuit. Certes, mes héros me provoquent parfois quelques insomnies mais je ne me lève pas pour autant. Je préfère lire les copains dans ces moments-là.

Je mets environ 4 mois pour écrire un roman. 3 à 4 semaines pour écrire une nouvelle de 100 pages, sachant que je n’écris pas tous les soirs. Tout est une question d’entrainement, plus on écrit, plus on écrit vite. Cela dit, mes histoires requièrent peu de recherches historiques ou autres, donc cela peut aller très vite.

 

 

 

JM : - Tous tes romans sont des “feel-good”. Pourquoi ce choix ?

 

Sonia : Parce que c’est ce que j’aime lire le plus, tout simplement. J’ai envie que les lecteurs passent un bon moment, tout en se posant des questions : « Et moi, qu’est-ce que je ferais à sa place ? »

Je m’amuse beaucoup quand j’écris et j’espère sincèrement que les lecteurs aiment me lire, qu’ils referment le livre avec le sourire. Mon histoire ne leur laissera sans doute pas un souvenir impérissable mais pendant un laps de temps, ils se seront divertis et peut-être qu’ils se seront fixés un nouvel objectif pour rendre leur vie meilleure.

 

 

JM :- Envisages-tu d'écrire dans un autre genre ?

 

Sonia : Peut-être… mais en suis-je réellement capable ? Je veux me faire plaisir avant tout. Si j’écris en me faisant plaisir alors je pense que le lecteur le ressentira en me lisant. Si j’écris un polar, il y a fort à parier que mon inspectrice sera une inspectrice gadget qui fera rire… Bref, l’humour et l’autodérision prennent une place importante dans mes écrits. On verra…

 

 

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement  et où ?

 

Sonia : Oui, demain au CULTURA de BELLE EPINE à Thiais, à partir de 10h jusqu’à 18h. D’ailleurs, venez tous, on va s’éclater avec mes lunettes cœur ! Tous mes bébés seront là ! (Enfin presque, tous sauf Un anniversaire au poil dont la version papier est en rupture de stock – la version poche sortira en août prochain).

Ensuite, je vous retrouverai le 21 septembre au salon du livre organisé par Auchan Boissénart (77), puis le 23 novembre à la médiathèque d’Issy-les-Moulineaux (92), puis au Festival du Livre romantique qui aura lieu à Dunkerque le 30 novembre et 1er décembre 2019.

 

 

JM : - A qui confies-tu tes manuscrits en première lecture (membre de ta famille, bêta lecteur) ? Qui réalise les couvertures de tes livres ?

 

Sonia : Elles sont quatre. Chaque soir, je leur envoie ce que j’ai écrit et le lendemain, en rallumant mon téléphone, je suis certaine de trouver le petit message d’encouragement. Il y a Corinne, une amie avec qui je partage mes footing dominicaux, Aurélie, une lectrice récente, Isabelle, une amie working girl et Elisa, ma meilleure amie depuis le lycée.

Je réalise moi-même mes couvertures sauf pour la trilogie. Les dessins avaient été faits par Yolande, une prof de dessins qui a croisé ma route et la version moderne par l’auteur Amélie Antoine. Eh oui… elle est bourrée de talents ! Sinon, toutes les autres ont été réalisées par mes soins (et l’outil CANVA pour ceux que cela intéresse).

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes ouvrages ?

 

Sonia : Grâce à l’autoédition via la plateforme KDP d’AMAZON. Un vœu pas comme les autres (devenu ensuite Un anniversaire au poil) a été repéré par CITY Editions alors qu’il était N°1 du TOP 100. Mon roman 7 sera publié par Le Cherche-Midi comme tous les suivants, j’espère. Une nouvelle aventure via l’édition traditionnelle.

 

 

JM : - Quels sont les auteurs qui t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Sonia : Gilles Legardinier ! L’unique !

 

 

 

 

JM : Lis-tu ? Quel genre ?

 

 

Sonia : Je lis beaucoup, tous les soirs, après ma phase d’écriture. C’est indispensable pour me permettre de m’endormir. En ce moment je lis « Il est grand temps de rallumer les étoiles » de Virginie Grimaldi. Son nouveau roman vient de sortir et j’avais un peu de retard. En général, je lis des feel-good mais comme je lis beaucoup d’auteurs autoédités, je fais de jolies découvertes dans d’autres styles. Dernièrement, j’ai lu Théo Lemattre, Loly PK, Lily B. Francis, Ninon Amay… Ma PAL est immense !

 

 

 

JM : En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Sonia : J’aime bouger, danser, rire, faire des puzzles, ça me détend. J’adore le volley ball mais j’ai les épaules en vrac. J’aime courir, uniquement parce que je le fait avec une amie et qu’on papote pendant nos séances. Je n’ai pas de passions à proprement parler, j’aime juste profiter de la vie…

 

 

JM : - Quel est ton proverbe préféré ?

 

Sonia : « Exister est un fait, vivre est un art. »

 

 

JM : - Quel est ton endroit favori (chez toi, une région, un pays) ?

 

Sonia : J’adore l’Italie, le pays de mes origines. Rome, particulièrement. J’aime la montagne, elles m’apaisent, j’aime le silence avec le chant des oiseaux… Je suis facilement bien partout, pourvu qu’il y ait de la lumière naturelle…

 

 

JM : - Quel est ton péché mignon ?

 

Sonia : La gourmandise. J’adore manger !

 

 

JM : - Quel est ton film culte et quel genre de musique écoutes-tu ?

 

Sonia : J’aime les comédies romantiques en général, les films de filles du style GHOST, Pretty woman, Dirty Dancing, Coup de foudre à Notting Hill, Bridget Jones, Titanic… Un film plus dramatique a pourtant marqué mon adolescence : Le cercle des poètes disparus.

Concernant la musique, j’étais fan de Jean-Jacques Goldman étant jeune. Aujourd’hui, j’écoute de tout sauf du Hard rock et du RAP…

 

 

JM : - Si tu devais partir sur une île déserte quel objet, indispensable à tes yeux, emporterais-tu ?

 

Sonia : Bonne question ! Je ne sais pas… Un stylo ? mais sans feuille, je n’irai pas bien loin ! Une brosse à dent ? mais sans dentifrice… Bref c’est sans fin, pourvu que je n’ai jamais à faire ce choix !

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Sonia : Juste MERCI.

 

 

JM : - Merci Sonia DAGOTOR pour ce très agréable moment passé en ta compagnie, ta disponibilité et ta gentillesse.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Sonia qui vous répondra avec plaisir, en direct ou plus tard, selon ses disponibilités.

 

 

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