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Bonsoir je partage avec vous l'interview que j'ai réalisée ce soir avec un auteur de mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEUR

Gérald VAUSORT

Lundi 21 janvier 2019 à 18 h

différé

 

JM : - Bonsoir à tous,

 

  • J'ai lu “Le Monde selon Marie, roman de notre ami Gérald VAUSORT que j'ai interviewé récemment et je partage donc avec vous, ce soir, cet entretien.

 

JM : - Bonsoir Gérald

 

  • Comment vas-tu ? Es-tu prêt à « passer sur le gril » ?

 

Gérald : Bonjour à toutes et à tous, je suis prêt même si parler de moi-même est un exercice auquel je n’ai pas l’habitude de me livrer. Je vais néanmoins tenter de vous dresser un portrait le plus fidèle possible du sac de noeuds que je suis ;-)

 

JM : - Question habituelle mais incontournable : peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Gérald : Bon, ok, je me jette… Je suis Belge de naissance, né à Namur le 1er décembre 1964, jour de Saint Eloi, saint patron des métallurgistes et des orfèvres. Autant vous dire que je suis tombé dans une marmite « fêtarde » dès ma naissance, d’autant que ma famille possédait une petite entreprise de menuiserie métallique et que nous vivions en région sidérurgique.

Mes études se passent normalement, avec une orientation plutôt scientifique et sportive. Que j’approfondirai pour deux années à l’issue de mes études secondaires pour obtenir un diplôme de professeur en biologie et éducation physique. De niveau Bac+2 à 19 ans, et un peu poussé par mon papa, j’ai ensuite continué et terminé des études d’ingénieur en Biochimie en 1989.

Ensuite, un an de service militaire me pousse vers le nord où je m’installe pour dix ans pour y exercer le métier d’inspecteur maritime rattaché au transport chimique, et ensuite de technico commercial dans la vente de câbles électriques.

L’environnement de ce grand port international qu’est Anvers m’a beaucoup apporté tant au niveau de la pratique des langues que de la « vie ». Je suis au cours de cette période 6 jours sur 7 en vadrouille de par mes activités musicales.

C’est finalement en 2000 que tout bascule puisque je rencontre celle qui deviendra mon épouse (Olya) et que je déménage dans le Loiret, attiré par la beauté de la région mais aussi par une certaine envie de retour au calme.

Pour être le plus franc possible, je n’ai pu tenir qu’une année… Chassez le naturel… Ce vieil adage se vérifia encore une fois, et je ne pus m’empêcher de reprendre mes activités musicales.

Ainsi naquit Hobo, un groupe composé de 5 musiciens qui eut ses heures de « gloire » entre 2001 et 2015. Entretemps, je me suis marié, et nous avons eu 2 garçons, Sébastien et Sacha, aujourd’hui âgés de 15 et 14 ans.

 

JM : - Que représente pour toi l'écriture ?

Gérald : C’est simple, j’ai toujours écrit. Et pourtant, jamais je n’oserais me qualifier de « littéraire » dans l’âme. Quand j’avais 12 ans, je remplissais des pages de carnets de poésies. Je n’ai jamais vraiment compris pourquoi. C’était comme une musique pour moi. Tant que ça sonnait, ça me plaisait.

Vers 14 ans, j’ai découvert la « vraie » musique. La période était franchement punk, mais j’étais plutôt attiré par les groupes psyché tels que Pink Floyd, Deep Purple, Led Zeppelin etc. Et c’est là que tout à commencé.

Je vous parle plus de musique que de lettres, je sais, mais l’écriture est vraiment venue de cette façon, quand je me suis mis, à 16 ans, à composer des chansons.

Pendant 34 ans, je n’ai plus écrit un mot de texte en français. L’anglais était devenu ma langue d’écriture. J’avoue même ne pas avoir aimé ma propre langue pendant plusieurs années, la trouvant rébarbative musicalement. C’était une erreur, je ne l’ai compris que bien plus tard.

Et puis, il y a eu cette séparation du groupe, forcée par un arrêt médical de l’un de nos musiciens. Ce jour là, je me suis senti perdu. Cette impression d’avoir fait « tout ça pour rien ». J’ai donc lancé un projet, une comédie musicale à partir de notre cd « Bamboo Town » dont j’avais écrit les paroles, toujours en anglais…

Malheureusement, sans sponsor, ce projet n’a pas pu voir le jour. Je me suis donc retrouvé avec un script inutilisable de 80 pages, que j’ai décidé de transformer en un roman : « Hobo Johnson » dont l’écriture fut achevée en juin 2016.

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes ouvrages et en particulier de ton premier roman « Le Monde selon Marie » ?

 

Gérald : Le Monde selon Marie, tout en étant chronologiquement antérieur, découle de ce premier roman, dont je viens de vous parler. Dans Hobo Johnson, le héros est un orphelin qui a vécu en Californie durant la première moitié du XXe siècle. À la recherche de ses origines, il prend un train pour Mexico City. À peine a-t-il passé la frontière qu’il rencontre Jane, une jeune dame dont les parents, Marie Laveau et Louis Cypher sont des adeptes du culte vaudou. Je n’en dirai pas plus sur ce roman, car il est aujourd’hui devenu le tome 3 de la tétralogie, que j’ai appelé «  Le Monde selon Marie ». En effet, au terme de l’écriture d’Hobo Johnson, la nécessité de faire connaitre l’origine de mes personnages (Marie, Hobo, Swann, Louis Cypher…) s’est déclarée… J’ai reconstitué la vie de Marie à travers les siècles, mais en filigrane. Ce livre n’est pas l’histoire complète du personnage, mais une période importante au cours de laquelle elle joua un rôle décisif dans l’Histoire américaine : l’abolition de l’esclavage en 1865. Vous l’aurez compris, c’est avant tout un roman historique, mêlé d’ésotérisme, de romance, d’humour et d’idées résolument utopiques de paix, d’amour et de beauté. Ce Monde auquel j’aspire, en somme. C’est donc aussi un « feel good », dans lequel les frissons, les sourires et les larmes se mélangent. Le pitch en est très simple : Youri Golovine, un écrivain pamphlétiste russe est embarqué avec les troupes de Napoléon III dans la guerre contre le Mexique. Au cours d’une bataille, il est blessé et recueilli par Marie, une prêtresse vaudou. C’est le début d’un long voyage initiatique à travers le Mexique et les US, qui se terminera par… oups, j’ai failli en dire trop ;-) …

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

Gérald : Oui bien sûr, je suis en pleine écriture du tome 2, qui va s’intercaler entre le 1 et le 3, huhuhu, stromalin… Il s’agit de l’histoire de Swann, la fille de Marie. J’en suis à 60% et j’espère le terminer pour cet été, avec ensuite les corrections et l’édition pour fin 2019, si tout se passe bien avec le tome 1, bien sûr. Je peux déjà vous promettre certaines scènes très « croustillantes «  dans le sens historico-ésotérique du terme…

En parallèle, j’écris des « Légendes » qui viendront peut-être se rattacher à cette tétralogie, sous forme d’un « Tome 5 », recueil d’histoires dans le ton du roman, mais ça, c’est pour plus tard…

 

JM : - Comment procèdes-tu pour l'écriture de tes romans (carnets, cahiers, directement sur l'ordinateur) ?

Gérald : N’étant pas « naturellement » un littéraire, l’écriture est un exercice assez difficile pour moi, les idées fusent, mais leur transcription sur la feuille n’est pas évidente. Lors d’un premier jet, il m’arrive souvent d’écrire des bouts de phrases, des idées, et même parfois de réaliser un petit croquis. Tout ça a besoin de murir pour devenir quelque chose de « lisible ». Aussi, pour ce qui est de mes textes, je suis un « éternel insatisfait », raison pour laquelle la re-lecture par un correcteur (ice) et plusieurs béta-lectrices (eurs) est une étape incontournable. Je dirais que l’écriture en tant que telle ne prend que 20% du processus de création, les autres 80% étant composés de 1. le séquencier et 2. les relectures et corrections. Pour ce qui est des outils utilisés, j’en ai 3 : Pour la structuration, la planification et l’écriture proprement dite, j’utilise Scrivener, programme dont je ne pourrais me passer aujourd’hui tant il permet de garder les idées claires et une vision globale de l’oeuvre. Ensuite, pour collectionner mes notes, liens, photos, videos de référence, j’utilise Evernote, qui est un excellent carnet de note. Et finalement, pour les premières corrections avant re-lecture je suis un inconditionnel d’Antidote, qui a la particularité de très bien s’intégrer à Scrivener. Au niveau du planning, je commence par créer un séquencier, C’est l’étape pour moi la plus importante, qui va servir de carcasse à l’oeuvre globale. A noter qu’il n’est certainement pas figé. J’en suis aujourd’hui à la version n° 46 et il fait environ 60 pages. Pour celles ou ceux que cela intéresse, je peux vous en parler plus précisément, mais je ne veux pas vous noyer ici dans des détails ayant peu d’intérêt.

 

JM : - A quel moment de la journée ou de la nuit écris-tu et pendant combien d'heures ?

Gérald : Quand je suis lancé, rien ne m’arrête. J’écris le week-end pendant 3 ou 4 heures le matin et reprends le soir pour entre 4 et 6 heures. La semaine, ayant un autre métier, je n’écris que le soir, entre 3 et 4 heures. Autant vous dire que ma vie de famille n’est pas simple, même si un certain rythme s’est peu à peu créé… Par contre, en période de vacances, je lève le pied et il peut arriver que je n’écrive pas une ligne pendant 2-3 semaines. Me lever la nuit pour écrire est assez fréquent, mais dans ce cas ce n’est que pour quelques minutes, le temps de noter une idée ou de revoir une séquence qui me « titille » et m’empêche de dormir…

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement  ?

 

Gérald : Oui, le 9 février (toute la journée) au rayon Culture de l’Hyper U de Baule. Sinon, des versions dédicacées peuvent vous être envoyées. N’hésitez pas à me contacter en mp.

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes ouvrages ?

 

Gérald : J’ai utilisé la méthode traditionnelle qui ne marche pas ou très peu. J’ai envoyé 60 manuscrits à 60 ME, la moitié en version électronique, et l’autre moitié par la poste. Résultat : aucune réponse positive, et il est intéressant de signaler que seulement une vingtaine d’éditeurs ont daigné répondre… C’est la conjugaison de deux rencontres successives sur les réseaux sociaux qui m’a permis d’être édité. J’ai appris par cette « aventure » qu’il faut donner pour recevoir. Si je ne devais proférer qu’un seul conseil, ce serait « lisez les autres auteurs, faites des chroniques si les livres vous ont plu, soyez ouverts aux autres, et les autres s’ouvriront à vous ». Il est aussi important d’avoir une attitude ouverte et bienveillante que d’avoir une plume exceptionnelle pour l’éditeur. Ne jamais oublier que c’est un contrat à long terme que vous allez signer. Aussi, pensez à l’après édition, car dès que vous avez passé ce cap, vous devez vous transformer en une agence marketing (surtout les auto-édités), et par la même occasion apprendre un nouveau métier. Cela dit, c’est une expérience formidable, ne vous découragez jamais, « Tout vient à point à qui sait attendre »…

 

JM : - Que penses-tu de l'édition numérique ?

Gérald : Je préfère le livre, bien que je lise aujourd’hui beaucoup sur liseuse ou tablette. J’en profite pour vous parler d’une méthode de lecture que j’ai adoptée depuis que j’écris beaucoup. Un des soucis classiques de l’auteur sur écran est d’avoir les yeux irrités. Si l’on y ajoute des heures de lecture sur liseuse ou tablette, on ne fait qu’aggraver ce problème. J’ai trouvé une petite application permettant de transformer en quelques clics un livre en audio book. Il s’agit de Voice Dream. Je l’utilise à chaque fois que c’est possible, ce qui me permet de « lire dans l’obscurité »…

 

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

Gérald : Mes premières passions sont mon épouse, mes enfants et mes chiennes. Mais je suis aussi musicien, chanteur, aquariophile, photographe et vidéaste. J’aime aussi bien sûr la lecture, la peinture (même si je ne peins pas), les balades à pied ou à vélo en pleine nature. Je ne suis plus du tout sportif, mon planning étant déjà bien trop fourni. J’aime aussi la cuisine et le bricolage. Si je devais utiliser un seul mot pour mes passions, ce serait « création ».

 

JM : - Lis-tu ? Quel genre de lecture ?

Gérald : Je n’ai pas de genre favori, ce qui me plaît est ce qui me procure des émotions. J’ai une préférence pour l’ésotérique, l’historique, le feel good, le mystère… Ce que j’écris, en somme… J’aime Tolkien, Umberto Eco, Patrick Suskind, Les frères Grimm, Jean de la Fontaine, Marcel Proust, Emile Zola, Victor Hugo, François Rabelais, Marcel Pagnol, Jean Giono, George Sand, John Steinbeck… pour les plus classiques, mais aussi des auteurs moins connus comme Christian Charrière (Le Vergers du Ciel, le Simorgh, La Forêt d’Iscampe), James Oliver Curwood, Frederick Spencer Oliver, Lars Horlgersson. Ces derniers temps, je me suis mis à lire les auteurs que je rencontrais au fil des groupes sur Facebook. J’ai fait de très belles découvertes telles que Laurence Martin, Alain Anceschi, Isabelle Malowé, Rémy Gratier de Saint Louis, Muriel Martinella, Mélodie Ambiehl, Barbara Laurame, Marushka Tsiroulnikoff, Florence Kious, Marie Nocenti, Anne Seliverstoff, Angeline Monceaux, Carine Foulon, Alvyane Kermoal, Philippe Ehly et d’autres encore que j’oublie…

 

JM : - Quel est ton style de musique préféré et écris-tu en musique ?

Gérald : Aaah, la musique, une vieille amie, 35 années de pratique en groupe. Comme en littérature, j’aime beaucoup de styles. Je ne suis pas trop fan du rap, même si j’apprécie des artistes comme Stromae, qui est soit dit en passant un compatriote. J’adore le jazz, des albums tels que Kind of Blue, de Miles Davis, ou Time Out de Dave Brubeck, ou Giant Steps de John Coltrane ou tous les albums de Dizzy Gillespie… Je suis aussi un fan de blues, Robert Johnson, Muddy Waters, Stevie Ray Vaughan, Tab Benoit, Blind Willie Johnson, Sonny Boy Williamson, BB King… En pop, Dire Straits, Supertramp, Prince, Frankie Goes to Hollywood, Culture Club, les anciens, quoi… Pour ce qui est de la musique française, j’aime tous les classiques comme Piaf, Montand, Aznavour, Trenet, Nougaro, Polnareff… Mais aussi des actuels comme Claudio Capeo, Zaz, Zazie, Julien Doré, Julie Armanet, Olivia Ruiz… Mais avant tout, le style que je préfère est le chant jazz. Je suis un inconditionnel de Nat King Cole, Dean Martin, Sinatra, Samy Davis Jr, Harry Connick Jr, Michael Bublé… c’est aussi un style que j’ai pratiqué pendant plusieurs années.

Je pourrais vous en parler pendant des heures, par contre écrire en musique m’est impossible. J’ai même besoin de silence complet, raison pour laquelle j’écris souvent avec le casque, mais plutôt pour me couper du monde…

 

JM : - Quel est ton plus grand rêve ?

Gérald : Je le vis, depuis la rencontre d’Olya, qui m’accompagne depuis près de 20 ans. Ah si, j’oubliais… revoir maman, bien sûr…

 

JM : - Quels auteurs t'ont donné l'envie d'écrire ?

Gérald : Tolkien, Christian Charrière, James Oliver Curwood, Suskind…

 

JM : Quels sont tes endroits préférés (chez toi, région, pays) ?, Ton film culte ?

Gérald : Plutôt la montagne. Le nord de la Californie me plait beaucoup. Mais aussi l’Auvergne, la Suisse, l’Autriche… J’adore les vertes collines de l’Écosse. Et les Fjords norvégiens. Pour ce qui est du cinema, des films tels que Mission de Roland Joffé, 1492, Au nom de la Rose, Angel Heart, Les Oiseaux, Psychose, Out of Africa, La Rose Pourpre du Caire… avec une préférence certaine pour « Danse avec les Loups » de et avec Kevin Costner.

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

Gérald : Juste merci pour cette attention et encore merci pour ton magnifique retour de lecteur, Joelle. Ces moments d’échanges sont rares et nous donnent l’opportunité de nous présenter réellement et de faire découvrir un peu de nos univers. Également, je vous remercie toutes et tous d’avoir suivi mes commentaires et de vous être intéressé(e)s à mon travail. J’espère sincèrement ne pas vous décevoir avec ce roman.

 

JM : - Merci Gérald pour cet agréable moment passé en ta compagnie.

 

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Gérald qui se fera un plaisir de vous répondre en direct ou plus tard si vous n'êtes pas présents ce soir.

 

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Bonjour aujourd'hui lundi je vous propose ma chronique concernant : "POUR L'AMOUR DE LAUREN"

« POUR L'AMOUR DE LAUREN »

Karine LEBERT

PRESSES DE LA CITE

TERRES DE FRANCE

17 janvier 2019

414 pages

 

Présentation

 

Au nom de la vérité, Gemma, New-yorkaise, a fait voler en éclats son quotidien trépidant de femme d'affaires. Sous le charme de la Normandie, elle part depuis Honfleur sur les traces de son aïeule, Philippine, cinquante ans après, grâce à ceux qui l'ont connue.

 

Par amour, celle-ci a tout quitté, sa famille, sa Normandie. Pour Ethan, un beau GI rencontré à l'été 1944, Philippine a rejoint sa belle-famille en Louisiane. Passé le choc de la découverte du Nouveau Monde, le bonheur s'offrira-t-il à la jeune exilée, mariée, enceinte, loin des traditions de son pays natal ?

 

Gemma veut savoir : quelle était la vie de Philippine, là-bas, à la Nouvelle-Orléans ? Pourquoi est-elle rentrée en France ? Seule ?....

 

Entre deux continents, deux époques, portraits croisés de deux femmes entières qui vibrent à l'unisson. Pour l'amour d'une petite fille, Lauren...

 

L'auteure

 

Née en Normandie, dans l'Orne, Karine LEBERT a été biographe pendant quinze ans, puis journaliste à Paris Normandie. Elle a publié aux Presses de la Cité Ce que Fanny veut.., Les Saisons du mensonge, Les Demoiselles de Beaune et Les Amants de l'été 44, dont Pour l'amour de Lauren est une suite indépendante.

 

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions PRESSES DE LA CITE et en particulier Yéléna de m'avoir permis de lire, en service de presse, « Pour l'amour de Lauren », roman de Karine LEBERT auteure dont j'ai lu pratiquement tous les ouvrages tant j'aime sa plume fluide et élégante.

 

 

La très jolie couverture, comme celle du tome 1 d'ailleurs, m'a de suite interpellée et j'ai retrouvé avec grand plaisir les protagonistes du précédent opus.

 

L'auteure nous relate le périple entrepris par Gemma, fille de Lauren, afin de comprendre l'histoire de Philippine, sa grand-mère. Gemma, jeune femme d'affaires New-yorkaise se rend donc en France dans l'espoir de découvrir les raisons pour lesquelles son aïeule, une « war bride française » qui avait épousé un GI américain, aurait quitté la Nouvelle-Orléans, son époux et abandonné leur fille...

 

En alternant son récit sur deux époques et donnant la parole à Gemma en 2000 et à Philippine entre 1944 et 1945 par des correspondances et un journal intime, Karine LEBERT nous fait voyager entre la France (Normandie) et la Louisiane. Au fil des mots de l'auteure, nous découvrons ainsi le destin de ces femmes fortes et audacieuses, leurs joies, leurs peines, leurs espoirs, leurs forces et leurs faiblesses.

 

J'ai ADORE ce roman émouvant, très intéressant extrêmement bien écrit, qui tient le lecteur en haleine, bien documenté sur le plan historique et que j'ai lu pratiquement d'une traite tant j'avais hâte d'en connaître le dénouement.

 

Si, comme moi, vous aimez les romans historiques, les belles histoires d'amour et d'amitié, les secrets de famille, ce roman ne pourra que vous séduire.

 

Excellent moment de lecture.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Prochaine interview lundi 21 janvier avec Gérald VAUSORT -GF SPENCER - sur groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

📌MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS📘📘📌

Le lundi 14 janvier 2019 j'ai réalisé ma 30ème interview 🎤💻📞 avec un auteur du groupe 🙋‍♀️ qui a accepté de se soumettre à mes questions.

Le mystère est levé puisque notre amie Madyline ROSE 🙋‍♀️ a trouvé le nom de l'auteur au jeu-devinette organisé par ma modératrice Isabelle MINIBULLE.😂🤣

Je vous donne donc rendez-vous le lundi 21 janvier à 18 H 00 pour suivre l'entretien 💻 que j'ai eu récemment avec Gérald VAUSORT 🙋‍♂️📖 qui répondra à vos questions à l'issue de l'entretien.📞

A bientôt.😍

— avec Gerald Vausort.

 

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Bonjour aujourd'hui jeudi voici ma chronique concernant "LA FUREUR DOUCE"

« LA FUREUR DOUCE »

Léa BRAUN

2018

Auto-Edition

228 pages

 

Présentation

 

« Le roman retrace la vie d'une femme qui se cherche, qui essaie d'avancer sans cesse rattrapée par son passé et les blessures qu'il lui a causées. Les expériences de la vie et le hasard des rencontres vont la conduire peu à peu à entrevoir la lumière.


La profondeur de ce personnage principal, ses émotions et réactions face aux aléas de la vie vont amener le lecteur au questionnement :

L’incompréhension est-elle intérieure ou est-elle un produit créé par la société ? La codification des comportements et la mise en avant de certaines valeurs ne sont-elles pas des marques d'intolérance ?

Pourquoi la différence nous fait peur ? Qu'est-ce qui marginalise les différences au lieu de les valoriser comme sources de diversité ? Le rêve est-il simple fruit de notre imagination, production de notre cerveau ou est ce une réalité différente de celle que notre société appelle réalité ? Le rêve n'est-t-il pas la seule manière de s'évader ? Est-ce une évasion que l'on peut s'autoriser ou induit-elle forcément un jugement ?

Toute personne, quel que soit son milieu social, son âge ou son parcours de vie, a été, à un moment donné, confronté à un questionnement, à la comparaison aux autres, à l'impression d'être différent, d'être anesthésié par le temps qui passe, à l'envie d'avancer sans savoir quelle direction prendre.
C'est pourquoi je pense que mon roman peut créer l'identification ou du moins le partage de certaines expériences.

Il propose un regard authentique, sincère, dénué de tout artifice, d'une personne qui cherche à se construire et aspire à un avenir meilleur.
La combativité du personnage transmet au lecteur une certaine force intérieure et un espoir intemporel. Sa sensibilité à fleur de peau fera passer le lecteur d'une émotion à l'autre : le désir, l'amour, la haine, la violence et la foi. »

 

L'auteure

 

Née en région parisienne, Léa BRAUN s'est intéressée d'abord au théâtre et au cinéma avant de devenir écrivain. Passionnée par les différentes cultures, elle a vécu à l'étranger et notamment à Majorque, une île paradisiaque au milieu de la méditerranée. Professeur à la fois de français et d'espagnol, elle est aussi traductrice interprète assermentée.


Son goût pour l'écriture, sa double culture franco-espagnole, son habilité à incarner différents personnages, leur donner une dimension psychologique transparaissent dans ce captivant roman. 'La Fureur douce » crée ainsi toutes sortes d'émotions chez le lecteur. Bon voyage !

 

Mon avis

 

Je remercie Léa BRAUN de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, son roman « La Fureur douce ».

 

Que rajouter de plus que ce qui est relaté sur la quatrième couverture de cet ouvrage, si ce n'est que Léa BRAUN nous offre un grand moment d'émotions en partageant avec nous le destin de son héroïne Léa Mayer.

 

L'auteure nous plonge dans le monde du cinéma, évoque la culture Juive et de nombreux sentiments tels que l'amour intense, l'amitié, la haine, la passion. Elle nous fait voyager en France, en Espagne aux Etats-Unis et en Israël et dresse des descriptions précises de ces lieux,  rendant ainsi son récit fort intéressant.

 

Les protagonistes de ce roman sont très bien décrits tant physiquement que psychologiquement, tellement vrais et attachants que je me suis demandée à plusieurs reprises, si cette histoire n'était pas autobiographique..

 

J'ai beaucoup aimé ce roman poignant, explosif, excessif et empli d'espoir, aux nombreux rebondissements parfois tristes puis plus gais comme dans la vie.. Les dialogues alertes et naturels tiennent le lecteur en haleine jusqu'au dénouement.

 

Très bon moment de lecture.

 

 

 

 

 

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Bonsoir je partage avec vous l'interview que j'ai réalisée ce soir avec un auteur sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEUR

Olivia JONES

Lundi 14 janvier 2019 à 18 h

en différé

 

JM : - Bonsoir à tous,

 

  • J'ai lu récemment « Trop belle pour mourir » et « Blue Kaschmir Valentina » de notre amie Olivia JONES qui a gentiment accepté de répondre ce soir à mes questions.

 

 

JM : - Bonsoir Olivia,

 

  • Comment vas-tu ? Es-tu prête à « passer sur le gril » ?

 

Olivia : Je vais bien, merci Joëlle, et oui, je suis fin prête !

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Olivia : Olivia Jones est un pseudonyme, je suis née à Paris en 1949, je suis retraitée. Je n’ai pas eu, malheureusement, l’opportunité de faire des études, alors on peut dire que je suis autodidacte, j’ai commencé à travailler à l’âge de 14 ans. La passion de la lecture m’a permis d’acquérir des connaissances dans bien des domaines. J’ai deux grands enfants, et deux petites-filles, c’est donc une grand-mère qui vous parle ce soir !

 

JM : - Que représente pour toi l'écriture ?

 

Olivia : Avant tout, une évasion. La réalité est parfois si pesante. La possibilité d’exprimer ce que je serais incapable de dire à haute voix, mais aussi celle de raconter des histoires, un exercice que j’aime particulièrement.

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans ?

 

Olivia : Je me définis comme une conteuse. Et j’aime que les contes soient merveilleux. Je privilégie le rêve, l'irréel, je glisse toujours dans mes livres une part de fantastique ou de surnaturel. J’aime que ce qui est impossible dans la vie, devienne possible par la magie de l’imagination.

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

Olivia : Oui bien sûr. Il y a déjà le Tome 2 de Blue Kashmir, qui devrait paraître d’ici quelques semaines. Et j’ai commencé il y a quelques mois, l’écriture d’un thriller. Ce roman sera très éloigné de mon style habituel. C’est un défi que je me lance, voir si je suis capable d’écrire autre chose, un livre beaucoup plus ancré dans la réalité de notre temps. Il sera forcément plus dur. Il n’est pas exclu que j’envisage un Tome 3 à ma saga Blue Kashmir également.

 

 

JM : - Comment écris tu (carnets, cahiers, directement sur l'ordinateur) ?

 

Olivia : Je prends des notes sur un cahier ou carnet, mais l’essentiel se fait sur ordinateur.

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement  ? Si non pourquoi ?

 

Olivia : J’ai participé au salon du livre de Colmar fin novembre. J’ai passé deux jours merveilleux et enrichissants. Ma plus belle expérience a été la suivante : une lectrice est venue directement à mon stand, en me demandant Trop belle pour mourir, car elle avait vu des critiques sur Babelio et elle voulait absolument l’acheter. Me dire que cette personne est venue rien que pour moi et mon livre, c’est un plaisir incroyable. Je vais au début de l’année prochaine contacter les libraires de la ville pour tenter d’organiser d’autres séances.

 

JM : - Que penses-tu de l'édition numérique ?

 

Olivia : Personnellement, je préfère lire sur papier, mais je trouve l’idée géniale. Cela permet aussi de vendre des livres à tout petit prix. Les miens sont à 2.99 euros, et il y a des personnes qui n’ont pas les moyens d’acheter les brochés. Donc, c’est une bonne alternative.

 

JM : - A qui confies-tu la réalisation des couvertures de tes livres ?

 

Olivia : J’ai une jeune graphiste qui habite La Réunion, Anaïs Huitorel. Je lui fournis des photos avec mes idées, et elle les met en application. La tête dans les Nuages a eu un franc succès avec sa couverture très originale.

 

JM : Est-ce que tu lis et quel genre de lecture ?

 

Olivia : Je lis à peu près de tout. Quand j’étais plus jeune, j’ai lu tous les grands classiques et j’aimais la poésie, De Baudelaire à Prévert. Mais je suis une fan de thrillers, de fresques historiques aussi. La littérature américaine ou anglaise m’attire aussi énormément.

 

JM : - Quels sont les auteurs que tu apprécies (dans le passé et dans le présent )?

 

Olivia : Maupassant, Montherlant, Bernanos, Balzac, Charlotte Brontë, Stephen King, Ken Follet, R.J. Ellory, Elisabeth George, John Irving, Sartre, Françoise Sagan, un doux mélange, et j’en oublie bien sûr !

 

JM : - Pour tes romans, improvises-tu au fil de l'histoire ou connais-tu déjà la fin avant d'écrire ?

 

Olivia : Il n’y a qu’un seul livre pour lequel j’avais déjà la fin en tête, c’est Trop belle pour mourir. En général, les idées viennent au fur et à mesure que j’écris.

 

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Olivia : J’ai de nombreuses passions mais la plus forte est celle de la musique. Cela va de l’Opéra italien, en passant par les concertos de Rachmaninov, pour lesquels j’ai une véritable vénération. Je suis également imprégnée de rock and roll, qui est la musique de ma jeunesse, de soul, de blues, et la bonne chanson française. Et en dehors de la musique, je suis très fan de cinéma et je….tricote !!

 

JM : - Y a-t-il dans tes livres, des personnages qui te touchent et auxquels tu t'identifies ?

 

Olivia : Oui, souvent.

 

JM : - Quel est ton endroit préféré (chez toi, région, pays)

 

Olivia : La Bretagne sud, le Morbihan. Et plus précisément Quiberon qui m’a inspirée deux romans.

 

JM : - Quelle est ta couleur préférée ? Ton animal favori ?

 

Olivia : J’aime le rouge et le noir. Mais je ne dédaigne pas le jaune soleil et certains bleus. Le vert émeraude me plaît également. Ainsi que le violet ! Et je m’habille souvent en blanc. J’ai l’impression d’avoir cité toutes les couleurs de l’arc en ciel, oui, j’aime la couleur. Pour les animaux, le cheval me touche énormément, par sa fragilité, sa vulnérabilité et sa puissance, son regard souvent inquiet. Mais j’aime aussi les chiens, les chats, les animaux marins. Mais ne me parlez pas des reptiles ni des araignées  !!!!

 

JM : - As-tu quelque chose d'autre à ajouter ?

 

Olivia : Oui, je voudrais te remercier chère Joëlle, pour m’avoir donné l’opportunité de m’exprimer ici. Et je remercie toutes les personnes qui auront le courage d’aller au bout de cette interview car je suis une grande bavarde !

 

JM : - Merci Olivia pour ce très agréable moment passé en ta compagnie , ta disponibilité et ta gentillesse.

 

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Olivia qui se fera un plaisir de vous répondre en direct ou plus tard si vous n'êtes pas présents ce soir.

 

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Bonjour aujourd'hui lundi voici ma chronique concernant : "MERES MALGRE TOUT"

« MERES MALGRE TOUT »

Nelly TOPSCHER et Sophie LESEURE

Arts et Mots Edition

2019

55 pages

 

Présentation

 

Un recueil de nouvelles, de récits, de moments de vie qui ont bouleversé l'existence de deux femmes.


« Après de nombreux mois d’essai et plusieurs fausses-couches précoces, quand ce bébé s’est enfin accroché, j’y ai vraiment cru., jusqu’à ce jour de septembre où tout a basculé. Malgré l’issue funeste, je me suis vraiment sentie mère. Je suis la «”Elle “ de ces textes.
Si aujourd’hui, j’ai tourné la page, la vie me fait régulièrement croiser des mères endeuillées. Et je réalise que malheureusement, elles se prennent encore de plein fouet les mêmes réflexions que j’ai si souvent entendues.
Fausses-couches précoces, GEU, accouchements prématurés. Peu importe le nom employé. Derrière ces mots, essayez de ne pas oublier qu’il y a une femme qui s’est sentie mère dès l’instant où elle a su qu’elle portait la vie. Nelly Topscher.

 Maman de deux enfants, a malgré porté la vie trois fois.. Et cela, jamais je ne l'oublierai..

 Ce statut de Maman pour ce bébé sera ignoré. Arraché à moi, car extra utérin...

Un fœtus n'est plus un embryon, lui aussi aurait dû être officiellement reconnu...
Mots difficiles à accepter, quand pourtant, la vie doit continuer...Sophie Leseure »

 

Laissez-vous toucher par ces récits auto-biographiques et découvrez les épreuves que deux femmes, deux mères, ont dû traverser.


EXTRAIT

« Marion,
Qui aurait cru un jour que je parviendrais à coucher tout cela sur le papier.
Ta naissance a été le plus beau jour de ma vie. Beaucoup vont me dire que c’est morbide de dire ça. Si tu savais comme maintenant je me fous des bien- pensants. Là où ces propos me détruisaient hier, ils me rendent plus forte aujourd’hui.


Avoir vécu les douleurs de l’accouchement n’est pas la pire chose. Ce qui a été l’enfer à l’état pur c’est de voir nos proches te nier totalement.


« Ce n’était pas un bébé », « Elle n’est pas vraiment née », « C’est pas grave tu en feras un autre », ou les si cruels, « Il te faut oublier », ou « Vous en ferez un autre ». Toutes ces phrases dites, alors que j’étais encore à la maternité, m’ont fait bien plus mal que d’accoucher de toi. Ton père et moi avons entendu ces mots si souvent que nous pouvions même les deviner avant même qu’ils ne soient prononcés. »

 


Les auteures

Sophie Leseure - Née en 1980, je suis passionnée de lecture et d'écriture depuis mon plus jeune âge. Auteure de romances, de livres pour enfants, je me lance enfin dans le triller, ma lecture de prédilection. 


Née en juillet 1974, à Montpellier, Nelly Topscher a longuement hésité à donner vie à ses romans. Ses deux premières romances sont restées en gestation durant 20 ans avant qu'elle se décide, au hasard d'une participation à un concours de nouvelles, à les terminer. Depuis, elle ne cesse d'écrire. Textes courts ou romans peu importe tant qu'elle assouvit sa passion.

 

 

Mon avis

 

Je remercie Nelly TOPSCHER de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Mères malgré tout », recueil co-écrit avec Sophie LESEURE.

 

Je viens de terminer, les yeux humides je l'avoue, ce très beau recueil par lequel Nelly et Sophie nous racontent les épreuves insoutenables qu'elles ont vécues lors de la perte de leurs bébés Mady et Marion.

 

Ce récit évoque le sujet sensible et malheureusement tabou qu'est le deuil périnatal et le besoin de reconnaissance, d'une part du statut de « mères » mais également celui de « bébés » aux fœtus décédés avant les 6 mois et demi de grossesse.

 

J'ai beaucoup aimé cet ouvrage, triste certes, mais qui exprime la douleur et le combat des femmes ayant connu le même drame et dont je fais partie.. Ainsi, les souvenirs douloureux que j'avais un peu enfouis dans ma mémoire et mon cœur et que seuls mes proches ont partagés il y a déjà de nombreuses années, sont ressortis et j'ai eu une pensée pour mon petit ange « Adrien » qui sera toujours présent à mes côtés..

 

Voici un très beau recueil à découvrir et je recommande aux personnes émotives de ne pas oublier de prévoir la boîte de mouchoirs en papier.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Bonjour prochaine interview auteur sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots le lundi 14 janvier 2019

📌MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS📌

Hier, vendredi 11 janvier 2019 j'ai réalisé ma 29ème interview 🎤💻avec un auteur du groupe 🙋‍♀️ qui a accepté de se soumettre à mes questions.

Le mystère est levé puisque notre amie Madyline Rose 🙋‍♀️📘📘 a trouvé le nom de l'auteure 📘📘 au jeu-devinette organisé par ma gentille modératrice Nathalie Brunal.🙋‍♀️

Je vous donne donc rendez-vous le lundi 14 janvier à 18 H 00 pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Olivia Jones Auteure 🙋‍♀️📖📚 qui répondra à vos questions à l'issue de l'entretien.

A bientôt.😍

— avec Olivia Jones Auteure.

 

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Bonsoir voici l'interview que j'ai réalisée ce soir avec un auteur de mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEUR

Madyline ROSE
Vendredi 11 janvier 2019 à 18 h

(différé)

 

JM : - Bonsoir à tous

 

-Je partage avec vous l'interview que j'ai réalisée récemment avec Madyline ROSE qui a gentiment accepté de se soumettre à mes questions.

 

- A l'issue de cette publication, vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions à Madyline qui y répondra en direct.

 

 

JM : - Bonsoir Madyline

 

Comment vas-tu ? Es-tu prête à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Madyline : Bonsoir Joëlle, ça va bien, je te remercie. Oui, je suis prête à répondre à toutes tes questions !

 

 

JM : - Tout d'abord, question basique mais incontournable : qui es-tu ? Que faisais-tu avant de te lancer dans l'écriture ?

 

 

Madyline : Je suis une maman comblée de 43 ans ( bientôt ). Depuis 5 ans, j’ai arrêté mon activité professionnelle pour des raisons privées. Avant cela, j’étais esthéticienne-coiffeuse à domicile, surtout dans l’évènementiel. Sinon, depuis 2016, je me suis lancée dans l’aventure de l’auto-édition et j’en suis ravie, car c’est une véritable aventure.

 

JM : - En quelques mots, peux-tu nous présenter tes deux romans “Une pie parmi les paons” tomes 1 et 2 ?

 

Madyline : Une Pie parmi les Paons est une trilogie policière se déroulant à la fin des années 40. Comme certains l’ont dit, mon histoire fait partie du Cosy Mystery, c'est-à-dire dans le genre Agatha Chrtistie  ou Maurice Leblanc.

 

Dans le tome 1, on y découvre le personnage principal, Constance Letarin, une photographe professionnelle qui à la suite d’un accident de voiture se retrouve amnésique. Durant deux ans, elle sera en quête de vérité sur son passé, jusqu’à ce qu’elle reçoive une invitation, par l’une des plus prestigieuses maisons de couture, pour couvrir un évènement de mode à Paris. Ce qui ne lui sera pas de tout repos, car elle va se retrouver mêlée malgré elle à une affaire de vols et de meurtres. Et sans qu’elle s’y attende, trouver le grand amour.

 

Le tome 2 est la suite immédiate du premier. Les trahisons, les complots, le mystère, les intrigues et l’amour feront partie du voyage qui emmènera les héros de Marseille, à Paris jusqu'au Yucatan au Mexique. Mais je ne peux vous dire plus…

 

JM : - Pourquoi écris-tu des romans policiers ?

Madyline : À la base j’écrivais des poèmes, mais après la naissance de ma fille, qui est née avec une malformation cardiaque, j’ai ressenti ce besoin d’écrire bien plus qu’une simple poésie. Il fallait que mon angoisse, mes peurs sortent. Et je me suis lancée dans une première histoire ( qui est toujours dans le tiroir ) puis dans une autre et c’est comme ça qu' Une Pie parmi les Paons a vu le jour. Pourquoi ai-je choisi d’écrire du policier ? Tout simplement parce que je suis une passionnée de Sherlock Holmes, Hercule Poirot, les brigades du tigre de Colombo et tant d’autres…

À ce moment-là, j’avais besoin d’écrire et ce thème m’est venu comme une évidence en lui ajoutant de la romance.

 

JM : - As-tu des idées concernant un prochain livre ? Quels thèmes te tiennent à cœur et d'où part l'idée d'un roman ?

Madyline : Le prochain sera le tome 3 de la trilogie Une Pie parmi les Paons qui est prévu pour 2019, normalement. J’ai d’autres idées pour la suite, car j’ai beaucoup de mal à quitter mes héros, mais chut ! Sinon, me lancer dans l’écriture d’un recueil de nouvelles m’attire beaucoup également. Je testerai différents thèmes comme la romance proprement dite, du thriller et de l’humour.

 

JM : - Comment as-tu procédé pour publier tes livres ? Pourquoi avoir choisi l'auto-édition ?

 

Madyline : En cherchant sur internet, je me suis renseignée sur tout ce qui pouvait se faire pour la publication d’un roman. J’ai découvert CreateSpace qui a été une très bonne plateforme. Puis j’ai découvert KDP, un partenaire d’Amazon qui est très bien aussi.

 

En fait, mon défaut c’est du tout ou rien. Alors je me suis dit, pourquoi ne pas tenter l’aventure sans passer par une maison d’édition ? J’ai procédé à toutes les démarches administratives et j’ai sauté le pas ! Ce qui me plaît, c’est d’être libre et d’écrire ce que je veux.

 

JM : - Ecrire est-ce pour toi une passion ou un métier ?

 

Madyline : Je dirai que c’est plus une passion même si j’ai le statut d’auto-entrepreneur, car je n’arrive pas encore à en vivre.

 

JM : - Dans ta prime enfance avais-tu déjà envie de devenir écrivain ?

 

Madyline : J’ai toujours aimé dessiner et j’aurais voulu apprendre à faire des bandes dessinées. Mais écrire un roman était un rêve impossible, car je n’aimais pas beaucoup l’école.

 

JM : - Je crois savoir que tu es également passionnée par la création artistique. Peux-tu nous parler de cette activité ?

 

Madyline : C’est très simple, j’aime tous les travaux manuels. Je suis une touche à tout. Je dessine, je bricole, je peins, je crée des marque-pages bijoux, des porte-clés. Quand j’étais à mon compte, je réalisais de nombreux et différents chignons, je maquillais la mariée et les invitées. Et maintenant, je réalise des créations avec mes enfants pour différentes occasions. Ah oui, je réalise mes propres couvertures de romans également ( sauf celui du tome 1 )

 

JM : - Quels sont les auteurs qui t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Madyline : Oh, c’est facile ! Je dirai Agatha Christie, Marcel Pagnol et Conan Doyle .

 

JM : - Quel livre emporterais-tu sur une île déserte ?

 

Madilyne : Oh, la question piège ! J’emporterais sûrement une romance, Orgueil et préjugés de Jane Austen.

 

JM : - Quand tu étais petite, quels livres ont marqué ton enfance puis ton adolescence ?

 

Madyline : J’ai toujours aimé les BD et je dirai que Mickey, Pif et Hercule et Tintin ont été mes BD favorites. À l’adolescence, les aventures de Sherlock Holmes m’ont vraiment donné le goût à la lecture. Et un peu plus tard, ce fut au tour d’Agatha Christie.

 

JM : - Quel est ton proverbe préféré ?

Madyline : Tout vient à point à qui sait attendre.

 

JM : - Es-tu thé, café ? Quel est ton péché mignon ?

 

Madyline : Le thé au citron est ma boisson favorite ! Mon péché mignon… Oh dur, dur … je suis gourmande ! J’aime tout ! On ne rit pas ! Bon, la tarte tatin aux pommes maison !!

 

JM : - Souhaites-tu ajouter quelque chose  ?

 

Madyline : Je te remercie pour ce bon moment et de l’intérêt que tu portes à mes écrits. Je profite pour remercier toutes les personnes qui me suivent et me soutiennent quotidiennement. Sans nos lecteurs nos écrits ne valent rien. Et surtout, ne cessez jamais de rêver, car vous seul avez le pouvoir de réaliser vos projets.

 

JM : - Merci Madyline ROSE pour cet agréable moment passé en ta compagnie.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Madyline.

 

 

 

Ma page FB : https://www.facebook.com/MadylineRoseauteure

Mon blog : https://madylinerose.wordpress.com

 

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Bonjour aujourd'hui vendredi je vous propose ma chronique concernant "LA FORET DES OMBRES"

« LA FORET DES OMBRES »

Rémy JEDYNAK

Editions ROD

10 NOVEMBRE 2018

230 pages

 

Présentation

 

Des ombres nocturnes déambulent parfois, la nuit, dans la forêt, à la recherche de sensations fortes ou d'hypothétiques rencontres. Nul ne saurait dire qui a eu l'idée, pour cette fête, d'affubler les participants d'amples chasubles sombres et de capuches, mais elle a été adoptée dans l'enthousiasme général. Il faut dire que ces ados adorent transgresser les codes autres que les leurs et faire Halloween en mai, c'est super génial ! Reste l'absente du petit matin, cette Jenny trop souvent amoureuse qui a disparu dans la nuit. L'angoisse s'installe : accident, enlèvement, viol, assassinat ? Bien sûr, il y a cette gourmette, anonyme et mystérieuse, dont on ne sait à qui elle appartient. Bien sûr, il y a ces affrontements ouverts ou larvés et ce jeune garçon poignardé. Vient le temps des suspects trop nombreux et des victimes pas forcément innocentes. Et puis il y a cette boule qui va et vient dans ce crâne, invisible et présente, imprévisible et monstrueuse.

 

L'auteur

 

Né à Saint-Etienne en 1946, Rémy Jedynak fait ses études au lycée du Portail-Rouge de Saint-Etienne, puis à la faculté de droit de Lyon avant de s installer à Paris pendant près de 30 ans. Magistrat, il a publié plusieurs romans policiers et une pièce de théâtre.

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions ROD et en particulier Anne de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « La Forêt des ombres », roman de Rémy JEDYNAK et ainsi de découvrir l'écriture fluide et précise de cet auteur.

 

La belle couverture, mystérieuse à souhait et le résumé fort alléchant, m'ont de suite interpellée.

 

Dès les premières lignes, l'auteur nous plonge directement dans la forêt où se trouve une jeune fille allongée nue dans la boue et la mousse, endolorie et cherchant dans sa mémoire à retrouver ce qui a bien pu lui arriver..

 

Ainsi nous apprenons qu'elle est venue du Canada étudier en France, au lycée Hermitage, structure accueillant des jeunes gens issus de familles aisées.

 

Mais que s'est-il passé cette nuit, lors de la fête organisée dans la forêt par les lycéens, où alcool, drogue, sexe et violence étaient au programme ? Jenny, une séduisante jeune fille plutôt facile a disparu.. A-t-elle été violée, enlevée, assassinée ?

 

C'est alors que commence l'enquête menée par l'adjudant-chef Borgiat et le capitaine François-Rose..

 

L'intrigue est bien menée, le suspense constant et angoissant et les nombreux rebondissements tiennent vraiment le lecteur en haleine. Les personnages obscurs et compliqués, se révèlent être de potentiels suspects.. Je me suis bien demandé qui étaient « Elle » et « Je » et à qui appartenait le crâne où « une boule imprévisible » se baladait...

 

Bien que peu habituée à ce genre de lecture, j'ai beaucoup aimé ce polar captivant et mystérieux que j'ai dévoré d'une traite tant j'avais hâte d'en connaître le dénouement.

 

Je le recommande vivement aux amateurs du genre.

 

Très bon moment de lecture.

 

 

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Bonsoir aujourd'hui jeudi je vous propose ma chronique concernant : "Le Monde selon Marie"

« LE MONDE SELON MARIE »

Tome 1 – Ivan

G.F. SPENCER

Editions ROD

15 décembre 2018

361 pages

 

Présentation

 

1863 – Mexique

Interpellé par les services de renseignements, Ivan Chtov, un écrivain russe, se retrouve malgré lui sur le continent américain.
Blessé au cours du siège de Puebla, il est sauvé par Marie.

 

Sur fond d'un périlleux voyage initiatique à travers l'Amérique du Nord où s'entremêlent romance, espionnage, anciennes légendes et religions, Ivan va découvrir les étranges pouvoirs de sa compagne.


Fruit de quatre années de documentation et de voyages, ce récit uchronique de G.F. SPENCER est un échantillon de ce que fut l'Amérique du Nord du XIXème siècle, du point de vue de ses croyances chrétiennes, indiennes et vaudou.

 

L'auteur

 

Né en 1964 et d'origine belge, G.F. SPENCER (de son vrai nom Gérald VAUSORT) est un ingénieur vivant dans le Loiret depuis 2001.

Auteur de poésies, de paroles de chansons et de légendes, il a toujours écrit. Ce n'est qu'à l'âge de cinquante ans qu'il choisit de mettre un terme à plus de trois décennies de pratique musicale intense pour se consacrer à l'écriture de son premier roman « Le Monde selon Marie ».

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions ROD et en particulier Anne de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Le Monde selon Marie » de G.F. SPENCER et de découvrir ainsi la plume fluide et poétique de cet auteur.

 

La très jolie et mystérieuse couverture ainsi que le résumé fort alléchant, m'ont de suite interpellée.

 

G.F. SPENCER nous transporte à Paris en 1862 où nous faisons connaissance avec Youri Golovine, écrivain Russe exilé en France. Celui-ci est fait prisonnier et incorpore les troupes Françaises, chargé d'une mission d'espionnage au service du Tsar Alexandre II, sous le nom d'Ivan Chtov. Il part pour le Mexique où il rencontre Marie, une prêtresse vaudou aux pouvoirs fort surprenants...

 

Au fil des mots de l'auteur, nous voyageons en compagnie des protagonistes de ce livre sur le continent Nord-Américain et nous assistons, avec une grande curiosité, aux combats de la Guerre de Sécession et ceux qui se sont déroulés au Mexique.

 

Ce roman est extrêmement bien documenté tant sur le plan historique que cultuel. L'histoire est belle, mystique à souhait et fort bien écrite.

 

J'ai ADORE cet ouvrage historique et ésotérique, mêlant espionnage, amour, légendes et croyances vaudou, mais également ponctué d'une touche poétique, que j'ai lu pratiquement d'une traite.

 

J'ai passé un excellent moment de lecture avec les personnages de ce roman et j'attends avec impatience le tome 2 !

 

 

 

 

 

 

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