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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC FLO CLERFEUILLE SUR MON GROUPE FB

GROUPE LECTEURS – AUTEURS :

LA PASSION DES MOTS

__________

 

 

INTERVIEW AUTEURE

Florence CLERFEUILLE

 

 

JM : - Bonjour à tous,

 

  • Notre amie Florence CLERFEUILLE a récemment accepté de répondre à mes questions.


Je partage donc avec vous l'entretien que nous avons réalisé, à l'issue duquel, vous pourrez, si vous le souhaitez, poser des questions à Florence qui y répondra en direct ou plus tard selon ses disponibilités.

 

 

 

 

JM : - Bonsoir Florence

 

  • Comment vas-tu ? Es-tu prête à répondre à mon petit interrogatoire » ?

 

Florence : Je vais bien, même si (comme tout le monde, je crois) je commence à en avoir assez des restrictions qui nous sont imposées pour cause de coronavirus ! Et oui, je suis prête :-)

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Florence : Je m'appelle Florence Clerfeuille, j'ai 53 ans et j'habite dans le Sud-Ouest, à Albi, une ville superbe.

 

 

 

 

JM : - L'écriture est-ce une passion ou un métier pour toi ?

 

Florence : Les deux ! Elle m'a accompagnée toute ma vie. J'ai toujours aimé écrire. Même la corvée des cartes postales, quand j'étais enfant, n'en était pas une. C'est dire ! Cela dit, pendant longtemps, j'ai fait passer l'écriture au second plan : j'ai eu une première vie professionnelle dans l'informatique, puis une deuxième dans l'humanitaire, avant de me consacrer aux mots dans le cadre d'une activité d'écrivain public. Aujourd'hui, je suis autrice et correctrice.

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans ?

 

Florence : J'ai commencé par une trilogie policière intitulée Le chat du jeu de quilles. C'est l'histoire de deux journalistes parisiens, Marc et Manon, qui décident d'enquêter sur un cold case : un meurtre qui a eu lieu en Aveyron dix ans plus tôt.

Ensuite, j'ai écrit une saga familiale sur trois générations, qui retrace l'évolution des droits des femmes en France depuis les années cinquante. Dans chaque tome, les héroïnes sont deux jeunes filles de 17 ou 18 ans que l'on accompagne sur l'année qui suit leur baccalauréat. Le Frisson de la liberté se passe en 1967-68, Le Poids de la colère en 1986-87 et Le Choc de la haine en 2012-13. L'intégrale de cette trilogie s'intitule Le Chœur de la vie.

Après, Marc et Manon ont repris du service (de nombreux lecteurs me l'avaient demandé !) dans une nouvelle trilogie : Putain de vacances ! Comme le titre l'indique, c'est lors de vacances (en Vendée, cette fois) qu'ils sont amenés à enquêter à nouveau. Sur des morts très récentes.

7 jours pour tout se dire est un one shot auquel je tiens particulièrement, qui m'a littéralement happée. C'est au point que j'ai dû l'écrire avant d'avoir fini le troisième tome de Putain de vacances ! C'est l'histoire de Frédérique, une femme de 49 ans qui apprend qu'il lui reste une semaine à vivre.

Enfin, mon petit dernier, sorti au mois de mars, s'intitule Dans la peau. On y rencontre Clarisse, qui, après une double mastectomie, se réapproprie son corps grâce au tatouage et revit... jusqu'à ce que son ex réapparaisse.

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes livres ?

 

Florence: Tous ceux que je viens de mentionner ont été autoédités. Sur Kindle (et Kobo pour certains) pour le numérique. En travaillant avec un imprimeur pour le papier (puis KDP quand cela a été possible).

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

Florence : Bien sûr ! Je travaille actuellement sur un texte dont les personnages principaux sont une femme de 71 ans et un garçon de 11 ans. Leur rencontre va changer leur vie, mais je n'en dirai pas plus pour l'instant ;-)

En parallèle, je travaille sur un recueil de poésie. Je renoue avec un amour de jeunesse : j'ai écrit des centaines de poèmes pendant mon adolescence.

 

 

JM : - Où trouves-tu l'inspiration pour créer les protagonistes de tes livres ? En combien de temps écris-tu un roman ?

 

Florence : Partout. Dans ma vie de tous les jours, dans les rencontres que je fais, dans les histoires que je lis, les anecdotes que l'on me raconte... Parfois, c'est d'abord le sujet qui vient ; les personnages arrivent ensuite.

Pour écrire le premier jet d'un roman, je mets entre un et six mois. Un lorsque je participe au NaNoWriMo, plus dans le cas contraire. Mais le tome 1 du Chat du jeu de quilles m'a occupée pendant un an.

 

 

JM : - Comment écris-tu (sur cahiers, carnets, direct sur l'ordinateur) ?

 

Florence : J'ai un petit carnet dans mon sac à main, dans lequel je note les embryons d'idée qui me viennent. Souvent, ce ne sont que quelques mots. Le résumé d'une scène, une situation, un titre... Mais dès que je suis fixée sur un projet, je travaille sur ordinateur. Et comme je planifie très peu, je commence tout de suite à écrire.

 

 

JM : -Lorsque la situation sanitaire le permettra, envisages-tu d'assister à des séances de dédicaces et où  ?

 

Florence : Oui. Dans les salons du livre de ma région. L'été, je vends aussi mes livres sur un marché. C'est toujours l'occasion de belles rencontres.

 

 

 

 

JM : - A qui confies-tu tes manuscrits en première lecture (ami, membre de ta famille, bêta-lecteur) ?

 

Florence : Lorsque mon premier jet me paraît suffisamment propre, je le fais lire à des bêta-lecteurs. Entre quatre et six en général. Ce ne sont pas toujours les mêmes, puisque cela dépend de leur disponibilité. Au total, j'ai une petite équipe qui m'accompagne, composée de gens de ma famille, d'amis, d'auteurs et d'une éditrice.

 

JM : - Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?

 

Florence : Qui n'est pas sensible à la critique ? Je crois que tous les auteurs le sont. On apprend à s'en détacher lorsqu'elle fait mal et à la savourer lorsqu'elle donne des ailes !

Tous les moyens de communication sont utiles lorsqu'on veut faire connaître ses écrits. Alors, oui, les blogs et les réseaux sociaux sont d'une grande aide. Rien ne vaut le retour enthousiaste d'un lecteur ou d'une lectrice pour donner envie à d'autres.

 

 

JM : - Tu es une auteure « éclectique » me semble-t-il puisque tu as écrit des recueils de nouvelles, une trilogie policière, une saga familiale... Pourquoi avoir choisi de changer ainsi de genre et n'est-ce pas compliqué ?

 

Florence : J'ai en effet écrit dans des genres différents... et le ferai sans doute encore à l'avenir ! Ce n'est pas un choix conscient, j'écris ce qui m'appelle, ce qui me parle à un moment donné, ce qui me fait plaisir. Alors, non, ce n'est pas compliqué pour moi. En revanche, cela peut l'être pour les lecteurs. Ceux qui m'ont découverte avec du policier ne m'ont pas forcément suivie dans d'autres genres.

 

 JM : - Que ressens-tu lorsque tu écris le mot FIN ?

 

 

Florence : C'est un mélange de différentes émotions. Il y a la satisfaction et la joie d'être allée au bout, l'enthousiasme mais aussi l'appréhension à l'idée de soumettre ce nouveau texte aux lecteurs, un peu de nostalgie et de tristesse de quitter mes personnages. C'est toujours un moment particulier. Comme lorsque j'écris la première phrase.

 

JM : Sauf erreur de ma part tu as beaucoup voyagé. Est-ce que ces voyages ont été source d'inspiration pour tes écrits ?

 

 

Florence : Tu es bien renseignée ;-) Mes recueils de nouvelles ont en effet été largement inspirés par mes expériences à l'étranger. D'ailleurs, le premier s'intitule Fragments de Sud et chacune des nouvelles qu'il contient se passe dans un pays différent. Presque toutes s'inspirent de faits réels.

Dans mes romans, l'influence est plus anecdotique : ils se passent toujours en France.

 

 

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Florence : La lecture, bien sûr ! Je lis principalement des auteurs actuels, et beaucoup d'autoédités. La course à pied. Je m'y suis mise sur le tard, à 47 ans, mais trois ans plus tard je courais mon premier marathon, et aujourd'hui j'attends avec impatience le retour des compétitions. La photographie, la généalogie et les puzzles sont aussi des activités que j'aime beaucoup.

 

 

JM : - Quel est ton plus grand rêve ?

 

Florence : Je crois que ce serait de voir l'un de mes livres (ou plusieurs ! soyons fous) adapté au cinéma.

 

 

JM : - Quels auteurs t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Florence : Je crois que personne ne m'a donné l'envie d'écrire, qu'elle a toujours été là. À 7 ou 8 ans, j'avais inventé une histoire dont les personnages principaux étaient le sel et le poivre ^^

 

 

JM : - Lis-tu ? Quel genre ?

 

Florence : Ah, j'ai répondu en avance à cette question ! En ce qui concerne le genre, là aussi, je suis éclectique. Je lis aussi bien du policier que de la littérature blanche, du thriller que du développement personnel. Je ne dédaigne pas non plus la romance ou la bit lit. Et je lis aussi de la BD.

 

 JM : - Quel livre découvert dans ton enfance t'a particulièrement touchée ?

 

Florence : Cela ne va pas être original, mais mon plus ancien grand souvenir de lecture concerne Le Petit Prince, d'Antoine de Saint-Exupéry. Un peu plus tard, à l'adolescence, je me souviens avoir été marquée par Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée... et Et on tuera tous les affreux, de Boris Vian.

 

 

JM : - Quel genre de musique écoutes-tu ? Ecris-tu en musique ou dans le calme ?

 

Florence : J'écoute principalement du rock et du blues, mais aussi de la chanson française. Pour écrire, cela dépend des conditions dans lesquelles je me trouve. Si je suis seule dans un endroit calme, je préfère le silence. En revanche, s'il y a du bruit ou des conversations autour de moi, il me faut de la musique pour m'isoler dans ma bulle. Alex Hepburn, Elles Bailey ou les Indigo Girls m'accompagnent souvent.

 

JM : - Quel est ton film ou ta série culte ?

 

Florence : Je ne suis pas une grande consommatrice de séries. Ni de films, d'ailleurs. Mais si tu me proposes de regarder Mission, de Roland Joffé, je ne refuserai certainement pas ! La musique, l'intrigue, le décor des chutes d'Iguazu : j'aime tout.

 

 

JM : - Tu dois partir sur une île déserte, quel objet indispensable à tes yeux emporteras-tu ?

 

Florence : Une photo de mes enfants.

 

JM : - Es-tu thé ou café ? Vanille ou chocolat ? Mer, campagne ou montagne ?

 

Florence : J'ai pratiquement arrêté le café pour limiter les bouffées de chaleur, le thé pour des problèmes d'anémie, alors je dirais plutôt bière ^^ Mais pas n'importe laquelle ! Uniquement de la bière artisanale, de préférence IPA ou Stout.

Vanille pour la glace, chocolat pour tout le reste. J'ai toujours une tablette de chocolat noir au piment dans mes placards.

La montagne, sans hésitation. Pour la randonnée, le vertige des sommets, la beauté et la violence de cet environnement.

 

 JM : - Certains de tes livres mettent en scène des chats.. Aimes-tu les animaux et les chats en particulier ?

 

Florence : Je n'aime pas tous les animaux de façon générale, mais j'adore les chats ! Ceux qui apparaissent dans Le chat du jeu de quilles et Putain de vacances ! sont largement inspirés de ceux avec lesquels j'ai vécu ces dernières années. D'ailleurs, c'est le fait que l'un d'eux ait disparu pendant deux ans qui m'a amenée à imaginer une partie du Chat du jeu de quilles.

 

JM : - Quelle est ta citation préférée ?

 

Florence : « Quand tu penses que tu ne peux plus avancer, arrête de penser. » Je ne sais pas de qui elle est, mais elle m'a déjà été très utile.

 

 

JM : - Tu vas organiser un dîner littéraire. Quelles personnes souhaites-tu convier à ta table ?

 

Florence : J'adorerais avoir Katherine Pancol, Fred Vargas, Agnès Ledig, Bernard Werber, Sylvain Tesson et Jean-Christophe Rufin.

 

 

JM : - Quel mot te définit le mieux ?

 

Florence : Je n'en sais fichtre rien. C'est à ceux qui me connaissent qu'il faudrait poser la question.

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Florence : Merci et bravo pour cette interview particulièrement complète !

 

 

 

 

JM : - Merci Florence pour cet agréable moment passé en ta compagnie.

 

 

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Florence qui se fera un plaisir de vous répondre sous ce post après 17 H.

 

 

 


 


 

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