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roman historique

Bonsoir à tous aujourd'hui vendredi je vais vous parler de ce roman : « LOIN DE MARGAUX »

« LOIN DE MARGAUX »

Karine LEBERT

Editions DE BOREE

Terre de poche

6 JUILLET 2017

392 pages

 

RESUME :

 

Jusqu'où une femme peut elle aller pour devenir mère ?

 

En 1940, durant l'exode, Margaux échappe à la vigilance des siens. Kidnappée par Clémence, elle se retrouve à fuir sur les routes avec une inconnue qui la chérit comme sa propre fille. Tout d'abord terrorisée, elle finit par accepter son sort, sans pour autant oublier sa vraie famille. Cette dernière est à la recherche de la petite disparue mais la France de l'Occupation recèle bien des zones d'ombre qui pèseront sur le destin des uns et des autres...

 

L'AUTEUR :

Karine LEBERT a la passion de l'écriture. Biographe pour des particuliers et correspondante de presse pour Paris Normandie, elle a donné la mesure de son talent de romancière dès son premier livre, Nina et ses sœurs, avec Loin de Margaux, elle signe son quatrième roman aux Editions De Borée.

 

AVIS :

Merci aux Editions DE BOREE de m'avoir permis de lire, en service de presse, ce roman de Karine LEBERT, auteur que je connaissais ayant lu il y a peu de temps « Les demoiselles de Beaune », roman historique que j'ai beaucoup aimé et j'ai retrouvé dans ce livre, la plume sensible et fluide de l'auteur.

Nous sommes en 1940. Karine LEBERT nous emmène sur les routes de l'exode où, sous les bombes, de nombreuses familles tentent de s'enfuir pour échapper à l'Occupation. La plus jeune fille de la famille Saurel, âgée de 4 ans, ayant échappé à la vigilance de ses parents, est kidnappée par Clémence, une jeune bourgeoise en mal d'enfant. Ce geste insensé va-t-il changer le destin de la petite fille ? Margaux oubliera-t-elle sa vraie famille ?

 

Nous suivons le parcours de la famille Saurel et en parallèle celui de Margaux durant la Seconde Guerre Mondiale. Les personnages emportés par la tourmente de cette guerre sont attachants. J'ai beaucoup aimé Liliane la maman, Antoine le papa ainsi que Margaux et j'ai détesté Clémence la ravisseuse . J'ai ressenti beaucoup d'émotions à la lecture de ce très beau récit.

 

L'histoire est belle, triste certes mais elle nous présente toutes les facettes de la période sombre de notre Histoire que fut celle de l'Occupation Allemande : l'affolement de l'exode, la Résistance, la collaboration, l'enfer des camps, l'horreur de la guerre.... Le suspense est constant et l'on se prend à tourner les pages sans pouvoir s'arrêter en souhaitant une issue heureuse à cette si émouvante intrigue.

 

J'ai ADORE ce roman très bien écrit et prenant que j'ai dévoré d'une traite. Si vous aimez les livres sur l'enfance et se déroulant lors de la Seconde Guerre Mondiale, « Loin de Margaux » ne pourra que vous plaire et vous fera passer, comme ce fut pour moi, un très bon moment de lecture !

 

 

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Bonjour aujourd'hui dimanche nous allons évoquer ce roman : « L'IMPERATRICE DES ROSES »

« L'IMPERATRICE DES ROSES »

Bernadette PECASSOU-CAMEBRAC

J'AI LU

2007

410 pages

 

RESUME :

 

Le jour où sa fille naît, Louise a une certitude : cette enfant aux yeux d'or aura un destin exceptionnel. Enfant sans père, Alba grandit dans la misère, mais son incroyable don la révèle à la haute société : sur des éventails et des toiles, elle peint les fleurs les plus délicates qui soient. Le Tout-Paris s'arrache bientôt ses œuvres et la surnomme l'Impératrice des roses. Pourtant, la jeune femme souffre, le bonheur lui échappe, car elle ne rêve que d'un seul homme...

À travers un destin exceptionnel, cette magnifique fresque romanesque décrit le combat de femmes pour accéder à la reconnaissance de leur talent, dans un XIXe siècle où l'art est encore exclusivement masculin. 

 

L'AUTEUR :

 

BERNADETTE PECASSOU- CAMEBRAC est originaire d’Ibos, à quelques kilomètres de Lourdes. Journaliste, elle a réalisé nombreux reportages et documentaires, dont une soirée thématique sur Lourdes sur Arte. Son premier roman historique « La belle chocolatière «
paru chez Flammarion en 2001 a connu un vif succès. Par ailleurs les recherches de Bernadette Pécassou –Camebrac ont été saluées par les historiens et universitaires
de Midi Pyrénées, pour avoir notamment mis en évidence le rôle des femmes dans le dynamisme régional.

 

AVIS :

 

Jolie fresque historique par laquelle l'auteur nous conte la vie d'Alba, jeune fille pauvre, courageuse et déterminée qui possède un don pour la peinture. Nous sommes au XIXème siècle, et nous découvrons les difficiles conditions des femmes de l'époque.

 

L'écriture est belle et poétique, les sentiments bien analysés et Bernadette PECASSOU nous offre un voyage de Paris vers les Pyrénées, avec une halte à Bagnères de Bigorre, station thermale.

 

L'auteur décrit très bien les tableaux et l'on peut s'imaginer aisément les belles roses. Le suspense est présent jusqu'aux dernières lignes de ce roman que j'ai bien aimé et refermé avec regret. Belle lecture.

 

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Bonjour à tous aujourd'hui mercredi je vais vous parler d'un roman que je viens de terminer : « LES DEMOISELLES DE BEAUNE »

« LES DEMOISELLES DE BEAUNE »

Karine LEBERT

PRESSES DE LA CITE

Terres de France

avril 2017

397 pages

 

RESUME :

Toute petite déjà, Balbine de Joinville aimait se promener dans les venelles de Beaune. Là, elle pouvait observer l'édification des hospices – les plus beaux de toute la Bourgogne ! - et rêver d'y prodiguer, un jour, des soins aux malades.
Mais, en 1454, si la jeune fille choisit de s'enfermer en ces lieux, l'année de ses dix-huit ans, c'est pour enfouir son drame et sa honte. Elle y reste toutefois par passion pour les herbes médicinales. Une passion qui nourrit un talent de thérapeute apprécié du médecin Maric Lambert. Ce dernier, veuf inconsolable, ne cache pas son attirance pour cette sœur hospitalière au lourd secret....

Pendant un demi-siècle, le destin tumultueux de Balbine de Joinville s’entremêle à celui des hospices de Beaune à leur apogée, comme les fils de laine d'une tapisserie chatoyante, tableau fidèle de la vie quotidienne d'alors.


L'AUTEUR :

Karine Lebert est une romancière française.

Chroniqueuse en architecture et arts de vivre, la normande Karine Lebert est avant tout une romancière habituée des éditions Presses de la Cité, De Borée et France Loisirs. Elle traite de sujets historiques ou contemporains, mettant en scène des personnages féminins, dans une langue fluide et accessible à tous.

Membre de la SADN (Société des Auteurs de Normandie) et de la SGDL (Société des Gens de Lettres).

 

AVIS :

Je ne connaissais pas cet auteur mais, étant férue d'histoire et très attirée par la jolie couverture et le résumé de ce livre, j'ai donc eu très envie de lire « les demoiselles de Beaune » et j'ai découvert la plume sensible et fluide de Karine LEBERT.

 

L'auteur nous transporte au XVème siècle aux Hospices de Beaune, chef d’œuvre d'architecture qui fût le fierté des ducs de Bourgogne.

Karine LEBERT retrace la vie d'une jeune femme déterminée et touchante, meurtrie dans sa chair, Balbine de Joinville qui va consacrer sa vie à soigner les plus démunis à une époque violente : épidémies, passage des écorcheurs, vols, viols...

 

Balbine est passionnée par les plantes et leurs bienfaits sur la santé. En lien avec celui de Balbine, nous découvrons également le destin de plusieurs femmes très attachantes telles que Hermione, Alix et Jeanne, proches de notre héroïne.

 

J'ai adoré ce roman historique et d'aventures, très passionnant, extrêmement bien documenté sur les rites, coutumes et médecine du Moyen Age que j'ai lu en deux soirs et refermé avec grand regret...

 

Bonne lecture à tous ceux qui ne l'ont pas encore découvert.



 

 

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« LA VENGEANCE DES MERES »

« LA VENGEANCE DES MERES »

Jim FERGUS

LE CHERCHE MIDI EDITEUR

22 septembre 2016

464 pages

 

RESUME

1875. Dans le but de favoriser l’intégration, un chef Cheyenne, Little Wolf, propose au président Grant d’échanger mille chevaux contre mille femmes blanches pour les marier à ses guerriers. Grant accepte et envoie dans les contrées reculées du Nebraska les premières femmes, pour la plupart « recrutées » de force dans les pénitenciers et les asiles du pays. En dépit de tous les traités, la tribu de Little Wolf ne tarde pas à être exterminée par l’armée américaine, et quelques femmes blanches seulement échappent à ce massacre.


Parmi elles, deux sœurs, Margaret et Susan Kelly, qui, traumatisées par la perte de leurs enfants et par le comportement sanguinaire de l’armée, refusent de rejoindre la « civilisation ». Après avoir trouvé refuge dans la tribu de Sitting Bull, elles vont prendre le parti du peuple indien et se lancer, avec quelques prisonnières des Sioux, dans une lutte désespérée pour leur survie.
 

AVIS

Dès la sortie de la suite de « mille femmes blanches » je me suis procuré « La vengeance des mères » !

 

Mille femmes blanches s'inspirait de faits historiques ; dans ce roman Jim FERGUS image le combat de femmes rescapée, courageuses Margaret et Susan Kelly, deux sœurs qui, ayant trouvé refuge dans la tribu de Sitting Bull, n'ont pas oublié le massacre qui leur a ôté maris et enfants et qui sont déterminées à assurer la survie d'un peuple devenu le leur...

 

L'auteur nous entraîne dans la migration de ce peuple sans cesse en mouvement de fuite face à l'armée Américaine.... Les portraits de ces femmes sont stupéfiants, l'histoire est dure mais très belle.

Une ode à la culture indienne servie par un souffle épique ! Un hymne à la liberté et un grand hommage aux femmes.

 

UN EXCELLENT MOMENT DE LECTURE !

 

 

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Bonjour! aujourd'hui mercredi je vais vous parler de ce roman :« MILLE FEMMES BLANCHES »

« MILLE FEMMES BLANCHES »

Jim FERGUS

 

RESUME

En 1875, un chef cheyenne, Little Wolf, se rend à Washington pour demander au président Ulysses S. Grant de lui faire présent de mille femmes blanches, dans le but d'"assurer la sécurité et la prospérité d'un peuple assiégé de toutes parts". Les volontaires seront recrutées pour la plupart dans les pénitenciers et les asiles de fous. Prenant pour point de départ ce fait historique, Jim Fergus retrace l'aventure de ces femmes parties vivre dans les grandes plaines de l'Ouest ; à travers les carnets intimes de l'une d'elles, May Dodd, le lecteur partage leurs appréhensions et leurs doutes, mais aussi leur exaltation à la découverte émerveillée d'une civilisation respectueuse des individus et de l'environnement. Jim Fergus signe là son premier roman, véritable hymne d'amour au peuple cheyenne et condamnation sans appel de la politique indienne du gouvernement américain d'alors. La parution de ce roman a été saluée par de nombreux auteurs et les droits du livre achetés par Hollywood. "Roman splendide, puissant et exaltant - Jim Harrison." --Nathalie Gouiffès – SUPERBE EPOPEE devenue Best-seller.

 

L'AUTEUR

 

Né d'une mère française et d'un père américain, Jim Fergus, chasseur, pêcheur, et cuisinier hors pair, est chroniqueur dans de nombreux journaux américains. 
Ses parents décèdent alors qu'il a 16 ans et il part vivre dans le Colorado ou il poursuit ses études. Il vivra ensuite en Floride où il est professeur de tennis avant de revenir dans le Colorado en 1980.
Il s'installe dans la petite ville de Rand, qui compte treize habitants, pour se consacrer exclusivement à l'écriture. 
Il publie en tant que journaliste de nombreux articles, essais ou interviews dans la presse magazine et collabore à des journaux. 
Son premier livre, A Hunter's Road (Espaces sauvages), mémoire de voyage et de sport, paraît en 1992.
Son premier roman, One Thousand White Women (Mille femmes blanches), l'histoire de femmes blanches livrées aux indiens par le gouvernement américain pour partager leur vie, est publié aux États-Unis en 1998 et rencontre le succès. 
Il a sillonné seul avec ses chiens le Middle West, pendant plusieurs mois, sur les pistes des Cheyennes, afin d'écrire ce livre. 
Son second roman The Wild Girl (La Fille sauvage), paraît en 2005, celui-ci raconte cette fois l'histoire d'une Apache enlevée à sa tribu en 1932.
Il a ensuite publié Marie Blanche en 2011, l'histoire de sa propre famille à travers celles de sa mère et de sa grand-mère et en 2013 "Chrysis", l'histoire (authentique) d'une jeune peintre Gabrielle Jungbluth dans le Montparnasse des années vingt. 
En 2016, il publie "La vengeance des mères". 

 

AVIS

J'ai lu il y a quelques années « Marie Blanche », roman de Jim FERGUS que j'avais beaucoup aimé. J'ai donc acheté « Mille femmes blanches », puis la suite « La vengeance des mères » dont je vous parlerai plus tard.

 

L'histoire se passe en 1875. Pour faciliter l'intégration des cheyennes, 1000 femmes blanches sont « recrutées » puis envoyées dans le Nebraska afin d'épouser des guerriers indiens. Les épouses s'attachent à leurs maris et aux valeurs de la tribu et l'armée Américaine planifie leur massacre.

 

Ce roman m'a tenue en haleine du début jusqu'à la fin. J'ai beaucoup aimé me sentir transportée dans le monde des indiens d'Amérique et j'ai fait la connaissance de May Dodd, femme très forte, charismatique et attachante. A travers les notes de May dans son journal intime nous découvrons des portraits de femmes, une culture, un mode de vie, les croyances des cheyennes.

 

J'ai ADORE ce roman passionnant, émouvant et triste. Un EXCELLENT moment de lecture !

 

 

 

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Bonjour à tous aujourd'hui mardi parlons de : « LA MALAMOUR »

« LA MALAMOUR »

Claude MOSSE

PRESSES DE LA CITE

TERRES DE FRANCE

2 février 2017

352 pages

 

RESUME :

Belle orpheline de dix-sept ans, Eloïse, que l'on surnomme " Malamour ", a grandi recluse dans un couvent d'Avignon. En cette fin du XVIIIe siècle, la révolution est en marche, bientôt nobles et miséreux seront égaux devant la loi. 
A l'exception des habitants du Comtat Venaissin, propriété de l'Eglise entre mont Ventoux et vallée du Rhône, où sévissent pillages, famines et massacres. 
Révoltée par tant d'injustices, Eloïse part en croisade afin de prêcher pour un Comtat rattaché à la république naissante. De sa Provence natale jusqu'à Paris, partout sa détermination impressionne et son charme, puissant, opère auprès d'hommes influents. Alors que délation et trahison sont monnaie courante, Eloïse, risquant sa vie à tout instant, découvrira-t-elle le secret de son incroyable filiation ? 

 

L'AUTEUR :

Claude Mossé, originaire de Provence, historien de formation, grand reporter radio et télévision, a choisi, après l'actualité, l'écriture romanesque pour raconter le passé. Il a notamment publié Le Château des papes (Plon, 2000), Le Transsibérien, un train dans l'histoire (Plon, 2001), Les Brûlés du Luberon (Presses de la Cité, 2013), Le Temps des silences (Presses de la Cité, 2014) et La Malamour (Presses de la Cité, 2017).


AVIS :

J'ai pris récemment, à la médiathèque de mon village ce roman de Claude MOSSE, auteur que je ne connaissais pas et je souhaite vous en parler.

Etant férue d'histoire j'ai tout de suite bien accroché avec cette histoire fort bien documentée et très instructive.

Eloïse, enfant abandonnée à la naissance vit dans un couvent et à l'âge de 17 ans elle décide de quitter sa Provence pour Paris étant révoltée devant tant d'injustice et d'indifférence, déterminée à faire rattacher la Provence à la France. J'ai bien aimé le personnage d'Eloïse, jeune femme forte, déterminée, prête à tout pour arriver à ses fins...et qui cherche également à découvrir le secret lié à sa naissance.

TRES BEAU ROMAN HISTORIQUE et

TRES BON MOMENT DE LECTURE !

 

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« LA DERNIERE FUGITIVE »

« LA DERNIERE FUGITIVE »

Tracy CHEVALIER

TABLE RONDE

17 octobre 2013

384 pages

 

RESUME :

Quand Honor Bright se décide à franchir l'Atlantique pour accompagner, au cœur de l'Ohio, sa sœur promise à un Anglais fraîchement émigré, elle pense pouvoir recréer auprès d'une nouvelle communauté le calme de son existence de jeune quaker : broderie, prière, silence. Mais l'Amérique de 1850 est aussi périlleuse qu'enchanteresse ; rien dans cette terre ne résonne pour elle d'un écho familier. Sa sœur emportée par la fièvre jaune à peine le pied posé sur le sol américain, Honor se retrouve seule sur les routes accidentées du Nouveau Monde. Très vite, elle fait la connaissance de personnages hauts en couleur. Parmi eux, Donovan, «chasseur d'esclaves», homme brutal et sans scrupules qui, pourtant, ébranle les plus profonds de ses sentiments. Mais Honor se méfie des voies divergentes. En épousant un jeune fermier quaker, elle croit avoir fait un choix raisonnable. Jusqu'au jour où elle découvre l'existence d'un «chemin de fer clandestin», réseau de routes secrètes tracées par les esclaves pour rejoindre les terres libres du Canada. 


Portrait intime de l'éclosion d'une jeune femme, témoignage précieux sur les habitudes de deux communautés méconnues – les quakers et les esclaves en fuite –, La Dernière Fugitive confirme la maîtrise romanesque de l'auteur du best-seller La Jeune Fille à la perle.

 

AVIS :

Tracy Chevalier nous conte le destin exceptionnel d'une jeune fille Anglaise Honor venue en Amérique pour marier sa sœur cadette lorsque cette dernière décède.

 

Nous sommes au XIXème siècle. Honor, jeune personne forte, courageuse et persévérante, va mettre toutes ses compétences de couturière afin de se faire accepter par la communauté quaker et vivre en harmonie avec ses principes.

 

J'ai beaucoup aimé ce roman, émouvant, fort bien documenté sur le plan historique, aux personnages très attachants.

 

TRES BON MOMENT DE LECTURE.

 

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« A L'OREE DU VERGER »

« A L'OREE DU VERGER »

Tracy CHEVALIER

TABLE RONDE

11 mai 2016

336 pages

 

RESUME :

 

En 1838, dans l'Ohio, les fièvres ne font pas de cadeau. À chaque début d'hiver, James Goodenough creuse de petites tombes en prévision des mauvais jours. Et à chaque fin d'hiver, une nouvelle croix vient orner le bout de verger qui fait péniblement vivre cette famille de cultivateurs de pommes originaires du Connecticut. Mais la fièvre n'est pas le seul fléau qui menace les Goodenough : l'alcool a fait sombrer Sadie, la mère, qui parle à ses enfants disparus quand elle ne tape pas sur ceux qui restent ; les caprices du temps condamnent régulièrement les récoltes de James, et les rumeurs dont bruisse le village de Black Swamp pointent du doigt cette famille d'étrangers. Heureusement, la visite de John Chapman, figure majeure de l'introduction des pommiers dans l'Ohio, la saveur d'une pomme mûre à point et la solidarité qui peut unir deux enfants partageant le même sort éclairent parfois l'existence de Martha et Robert Goodenough.

 

Des années et un drame plus tard, frère et sœur sont séparés. Robert a quitté l'Ohio pour tenter sa chance dans l'Ouest. Il sera garçon de ferme, mineur, orpailleur, puis il renouera avec l'amour des arbres que son père lui a donné en héritage. Au fin fond de la Californie, auprès d'un exportateur anglais fantasque, Robert participe à une activité commerciale qui prendra bientôt son essor : il prélève des pousses de séquoias géants pour les envoyer aux amateurs du Vieux Monde. Auprès de Molly, cuisinière le jour, fille de joie la nuit, il réapprend le langage de la tendresse. De son côté, pendant toutes ces années, Martha n'a eu qu'un rêve : quitter sa prison mentale de Black Swamp et traverser les États-Unis à la recherche de son frère.

 

Avec la précision et le sens du romanesque qui ont fait sa marque de fabrique, Tracy Chevalier plonge les mains dans l'histoire des pionniers et dans celle, méconnue, des arbres : de la culture des pommiers au commerce des arbres millénaires de la Californie. Mêlant personnages historiques et fictionnels, À l'orée du verger rend hommage à ces hommes et ces femmes qui ont construit les États-Unis.
 

 

AVIS :

Chaque année Sadie, la mère perd un enfant et noie son chagrin dans l'alcool.. Son mari, James lui ne se préoccupe que de ses pommiers... Leur fils, Robert tentera sa chance ailleurs.. C'est ainsi que vit ou plutôt survit la famille Goodenough et Tracy Chevalier nous fait partager leur quotidien puis le voyage de Robert, dans l'espoir d'une vie meilleure... toujours porté par sa passion pour les grands arbres, la botanique..les fruits...

 

L'écriture est belle et claire. Nous traversons aisément les grands espaces conduisant au nouveau Monde.. L'histoire est triste certes mais très intéressante.

 

Comme tous les romans de l'auteur, j'ai adoré celui-ci !

 

 

 

 

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« LA JEUNE FILLE A LA PERLE »

« LA JEUNE FILLE A LA PERLE »

Tracy CHEVALIER

GALLIMARD

6 mars 2002

320 pages

 

RESUME :

La jeune et ravissante Griet est engagée comme servante dans la maison du peintre Vermeer. Nous sommes à Delft, au dix-septième siècle, l'âge d'or de la peinture hollandaise. Griet s'occupe du ménage et des six enfants de Vermeer en s'efforçant d'amadouer l'épouse, la belle-mère et la gouvernante, chacune très jalouse de ses prérogatives.


Au fil du temps, la douceur, la sensibilité et la vivacité de la jeune fille émeuvent le maître qui l'introduit dans son univers. À mesure que s'affirme leur intimité, le scandale se propage dans la ville...


Un roman envoûtant sur la corruption de l'innocence, l'histoire d'un cœur simple sacrifié au bûcher du génie. 


L'AUTEUR :
TrAcy Chevalier est un écrivain américain habitant Londres depuis 1984 avec son mari et son fils. Elle s'est spécialisée dans les romans historiques.

Tracy Chevalier est née et élevée à Washington, DC, et son père est photographe pour le The Washington Post. Elle étudie à la Bethesda-Chevy Chase High School de Bethesda, dans le Maryland. Après avoir reçu son B.A. en anglais à l'Oberlin College, elle déménage en Angleterre en 1984.

 Elle y trouve un emploi de spécialiste d'ouvrages de référence, travaillant pour plusieurs encyclopédies en rédigeant des articles sur des auteurs. Quittant cet emploi en 1993, elle commence une année de Master of Arts en création littéraire à l'University of East Anglia. Ses tuteurs lors de son parcours sont les romanciers Malcolm Bradbury et Rose Tremain.

Sa carrière d'écrivaine débute en 1997 avec "The Virgin Blue" ("La vierge en bleu"), mais elle connaît le succès avec "Girl with a Pearl Earring" ("La jeune fille à la perle"), un livre inspiré par le célèbre tableau de Vermeer. Un film est tiré de ce livre, qui obtient trois nominations aux Academy Awards de 2004.
Tracy Chevalier est également Chairman pour l'Angleterre à la Society of Authors.

 

AVIS :

J'aime beaucoup cet auteur et j'ai lu un grand nombre de ses romans. Je vais vous parler de « la jeune fille à la perle ».

 

Ce livre, inspiré du tableau de Vermeer nous fait pénétrer dans la demeure du maître de Delft pour y découvrir la vie de famille et le quotidien au XVIIème siècle mais également le modèle de ce chef-d’œuvre de la peinture occidentale : la jeune Griet, séduisante servante que le peintre initie aux secrets d'atelier.

 

La rencontre entre Vermeer et la jeune fille est un vrai choc culturel, celle-ci étant encore une enfant propulsée dans un monde agressif, devant exécuter un travail harassant et affronter la jalousie de la femme du peintre face à l'intérêt particulier qu'il porte à Griet...

 

J'ai bien aimé ce roman fort, parfois dur qui m'a beaucoup appris sur la vie des Hollandais à l'époque ainsi que les techniques utilisées par le peintre. Le texte est superbe, très bien écrit et il est aisé d'imaginer cette œuvre sans avoir jamais vu la peinture du maître... Un très bon moment de lecture !

 

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Image du tome 2 de la saga de Sarah LARK

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