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roman historique

Bonsoir aujourd'hui jeudi je vais vous donner mon avis sur ce roman : « L'IMPOSSIBLE OUBLI »

« L'IMPOSSIBLE OUBLI »

Christine NAVARRO

Editions DE BOREE

24 Août 2017

384 pages

 

RESUME :

 

Grâce à son courage et à sa détermination, Carmen a réussi à soustraire le petit Simon aux autorités allemandes d'occupation. La jeune femme est en passe de devenir institutrice titulaire et c'est une nouvelle vie qui s'offre à eux auprès de la mère Michalon, une vieille dame dont la famille a été décimée pendant la guerre. Ensemble, ils tentent de panser leurs plaies et de retrouver un bonheur et une tranquillité qu'ils croyaient à jamais perdus. Pourtant, lorsque le directeur du lycée que fréquente Simon convoque Carmen, elle comprend qu'elle n'en a pas terminé avec l'injustice et la méchanceté des hommes. Même si la paix est revenue, certains esprits, eux, sont encore empreints du sceau de la haine. A nouveau, elle va devoir protéger cet enfant qu'elle considère comme son fils. Mais en l'aidant à retrouver ses racines, ne risque-t-elle pas de le perdre à jamais ?

 

L'AUTEUR :

 

Christine NAVARRO a toujours eu le goût de l'écriture. Journaliste de métier, elle a également enseigné la littérature. Elle se consacre aujourd'hui à son activité d'auteur. Elle est aussi passionnée de musique et joue du saxophone. « L'impossible oubli » est son cinquième roman aux éditions DE BOREE, et il constitue le troisième volet de la saga après « l’éventail d'ivoire » et « La chevelure d'ébène ».

 

EXTRAITS :

 

« Simon, tu dois cesser d'avoir peur.

Tu vois bien, je tiens parole et je suis là.»

 

  • « Votre juge ne sera pas très gênante si nous avons une proposition sérieuse à lui faire. Et nous allons lui en faire une. Mais auparavant, Carmen, comprenons-nous bien. Vous aimez cet enfant comme votre fils ?

 

  • Oh oui, je l'aime !

 

L'affirmation, partie d'un souffle, s'est finie presque dans un cri. Carmen n'a pas besoin d'en dire davantage, son expression parle pour elle. Amédée Fougerolles a un bon sourire.

  • Alors, nous allons demander à ce que vous soyez sa tutrice. »

 

AVIS :

Merci aux Editions DE BOREE de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « L'impossible oubli » de Christine NAVARRO et de découvrir la plume agréable et fluide de cet auteur.

 

Bien que n'ayant pas lu les deux premiers tomes de cette saga :

« l'éventail d'ivoire » et « la chevelure d’ébène, cela ne m'a pas dérangée du fait que l'auteur glisse quelques infos par ci par là sur le destin de Carmen permettant ainsi au lecteur de mieux comprendre l'histoire.

 

Christine NAVARRO nous emmène à Saint-Etienne où vivent Carmen et Simon, le jeune garçon de confession Juive qu'elle a sauvé des griffes des autorités allemandes pendant la seconde guerre mondiale et qu'elle aime de tout son cœur. Nous découvrons donc la vie de ces deux êtres profondemment marqués par le destin.

 

Dès les premières lignes on se sent accapéré par cette très belle histoire tellement touchante racontée avec pudeur et réalisme. L'on ne peut que s'attacher aux personnages et surtout à Carmen, femme courageuse, forte et humble que la vie ne ménage pas. Au fil des mots, l'auteur nous fait voyager à Sète, en Israël puis en Espagne où l'on se laisse emporter avec beaucoup d'émotions.

 

J'ai beaucoup aimé ce roman historique triste, poignant, bouleversant sur le devoir de mémoire, l'amour, l'humanisme, la résilience et les religions que j'ai lu pratiquement d'une traite et que je vous recommande vivement. J'avoue toutefois avoir eu, à plusieurs reprises, les yeux humides au cours de ma lecture...mais je vous laisse le découvrir.

 

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Bonjour à tous aujourd'hui dimanche je vais vous parler d'un COUP DE COEUR il s'agit de ce roman :

« LE BROCART BLEU »

Isabelle MALOWE

Editions ROD

Juillet 2017

571 pages

 

RESUME :

 

Partir à l'autre bout du monde – découvrir une époque révolue, Isabelle MALOWE vous y invite, vous y encourage. Elle nous transporte en Indochine, où on la suit sans hésitation, dévorés de curiosité. L'atmosphère unique de ce territoire confère une saveur aux événements. L'ordinaire devient singulier. Il y a plusieurs strates de lecture possibles. La première concernerait l'histoire d'amour entre les deux protagonistes principaux, une Indochinoise et un métropolitain.
Cependant, cette compréhension du récit serait superficielle. Le Brocart Bleu raconte la culpabilité, la résilience, la force de ceux et celles que la vie sculpte et qui avancent, encore, toujours. Les personnages vivent des situations extrêmes, et malgré les aléas de l'Histoire, les conflits armés, ils désirent rester dignes de leur humanité. Quels que soient leurs choix, ils résistent, à leur manière. Certains s'engagent sur la voie de la violence, d'autres ne cèdent jamais devant la haine.

Isabelle MALOWE raconte ce chemin avec finesse, rien n'est définitif : le Bien et le Mal s'emmêlent.

 

Le contexte de cette histoire est colonial, cependant, l'auteure renonce aux idées faciles sur la présence française en Indochine.

Elle a rencontré et écouté des personnes témoins de l'Histoire, et leurs expériences additionnées l'ont enrichie, ont nourri ce récit d'une bouleversante authenticité.

Le Brocart Bleu, ce sont toutes les émotions d'une vie en un seul livre.

 

L'AUTEURE :

Isabelle MALOWE a tout d'abord exercé le métier d'infirmière. Elle a toujours été une personne engagée. Très rapidement, elle a compris que la littérature serait une allié inégalable pour exprimer ses indignations et porter aux nues la poésie essentielle à sa subsistance.
Isabelle MALOWE a reçu le Prix littéraire du salon de Mazamet pour ses précédents romans : « Toulkelila » et « Les Rumeurs de la Terre ».

 

AVIS :

Merci aux Editions ROD de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Le Brocart Bleu », roman d'Isabelle MALOWE.

Isabelle MALOWE nous transporte au Laos entre 1917 et 1983 et nous fait découvrir Npaim, fille du chef des « Hmong », tribu de rebelles vivant dans un village montagnard. Nous assistons à la naissance de sa fille Siaolanh qui quittera la jungle pour la ville de Luang Prabang afin d'apprendre à tisser des brocarts de soie.

Le Brocart Bleu apaisera-t-il les souffrances de la jeune Indochinoise ?

Nous suivons le destin de ces femmes et de leur descendance, sous le protectorat français puis sous l'occupation japonaise et enfin face à l'arrivée du communisme.

 

Au fil des pages, l'auteure alterne ses récits à la même période, entre le Laos et la France (dans les Pyrénées) où nous rencontrons Adrien, jeune garçon de 10 ans, orphelin de mère qui vit avec son père et sa belle-mère, une marâtre surnommée « La Coubert » qui le terrorise, l'humilie et le maltraite. En 1925 Adrien part à l'armée dans les colonies asiatiques mais parviendra-t-il à chasser le sentiment de culpabilité qui l'étouffe ?

 

Isabelle MALOWE dépeint à merveille les paysages du Laos. Le lecteur imagine aisément le tourbillon des eaux du Mékong et perçoit les senteurs telles que l'encens, l'opium, les épices, les fragrances capiteuses des fleurs et des fruits dans une atmosphère mystérieuse étouffante et lourde, mais aussi les odeurs du feu, du sang : de la mort...L'amour, la force de caractère des personnages et la spiritualité ont une grande part dans ce roman.

 

Les descriptions relatives aux méthodes de tissage de la soie et notamment la fabrication des brocards sont fort intéressantes et nous percevons la douceur et la beauté de ces tissus.

 

L'écriture est belle, poétique et envoûtante. Certains passages difficiles à supporter pour l'âme sensible que je dois être, m'ont bouleversée, notamment l'attaque des forces françaises par l'armée japonaise et les conditions inhumaines d'internement dans les camps japonais mais ils reflètent la réalité des événements et la cruauté de l'homme engagé dans la guerre quelle qu'elle soit...

 

J'ai ADORE ce très beau roman mystérieux et très intéressant, extrêmement bien documenté sur le plan historique qui m'a tenue en haleine jusqu'à la dernière page et je vous le recommande vivement ! Bonne lecture.

 

 


 

 

 

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Bonjour à tous aujourd'hui dimanche je vais vous parler de : « LA TENTE ROUGE »

« LA TENTE ROUGE »

Anita DIAMANT

FRANCE LOISIRS

mai 1999

412 pages

RESUME :

Aux confins du désert, 1500 av. J.C., Dina, fille du pays de Canaan vit dans l'ombre de la tente rouge, cet endroit interdit aux hommes où les femmes de la tribu échangent secrets et rites ancestraux. Devenue femme à son tour, Dina succombe aux délices de l'amour. Mais ses frères crient au déshonneur... Un livre tendre et chaleureux qui explore le passé très ancien de notre civilisation, où le féminin se confond avec le sacré.

 

L'AUTEUR :

Anita Diamant est Journaliste : elle a travaillé pour Boston Globe magazine, Parenting magazine, New England Monthly, Yankee, Self, Parents, McCalls, et Ms.. - Auteur d'ouvrages sur la vie juive (The New Jewish Wedding et Living a Jewish Life). La tente rouge est son premier roman,. Un véritable défi qui l'a conduite à se plonger dans le passé très ancien de notre civilisation, mais qui lui a révélé sa véritable identité : romancière. Aujourd'hui elle vit à Newton dans le Massachusetts.


AVIS :

J'avais lu ce roman historique d'Anita DIAMANT il y a quelques années et j'ai eu envie de le relire, le trouvant récemment sur une brocante. Pour tout vous dire, j'ai éprouvé autant de plaisir que lors de la première lecture..

 

Nous sommes en 1500 avant Jésus-Christ sur la terre de Canaan. Nous écoutons le récit de sa vie fait par Dina, fille de Jacob, en compagnie de ses mères Léa, Rachel Zilpa et Bilha, de ses frères. Dina, seule fille de Jacob a eu le privilège de grandir sous la tente rouge, espace réservé aux femmes où elles accouchent et se cachent des hommes pendant leurs menstruations et transmettent leurs secrets aux filles. Dina devient sage-femme. Mais quelle sera sa vie ???

 

Anita DIAMANT nous offre un portrait de femme et rend hommage à la féminité. Elle nous fait connaître ou nous rappelle certains personnages bibliques d'une période si lointaine au Pays de Canaan et en Egypte et l'on se sent vraiment transporté dans le paysage et par l'histoire de cette famille. Nous découvrons les coutumes, la croyances, les voyages des tribus, la puissance du patriarche et la cruauté des hommes. Ce très beau roman sur la féminité, l'amour, l'amitié m'a beaucoup touchée et c'est avec regret que j'ai tourné la dernière page....

 

Bonne lecture !

 

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Bonjour à tous c'est vendredi et je vais vous parler d'un roman historique que j'ai ADORE « FABELLA L' ENFANT ESCLAVE »

« FABELLA

L' ENFANT ESCLAVE »

Jean-Pierre FERRERE

Editions DE BOREE

15 juin 2017

245 pages

 

RESUME :

 

En l'an 52 avant Jésus-Christ, Jules César est sur le point de perdre la guerre des Gaules. Mais la prise d'Avaric (l'actuelle Bourges) va bouleverser le cours de l'histoire, tout comme le cours de la vie d'une jeune Gauloise, Fabella. Tous ses proches, au premier rang desquels son père, le chef de la ville, ont péri pendant les combats. Recueillie par César, elle est offerte comme esclave à Falco, le nouveau préfet plénipotentiaire d'Avaric.

 

Contrainte à renoncer à son brillant avenir de princesse gauloise et à servir la famille de son maître, elle assiste à la naissance d'une nouvelle civilisation et doit se soumettre en toutes choses et à tout instant. Heureusement, parmi les esclaves, se trouvent Orca, une fillette romaine délurée, et Ctésiphon, un vieux précepteur grec, avec lesquels elle se lie d'amitié. Grâce à leur aide, elle saura surmonter ses souffrances et se rendre indispensable.

 

Car, au plus profond d'elle-même, elle ne cesse de rêver de liberté.

 

 

L'AUTEUR :

 

Jean-Pierre FERRERE, ancien Médecin des Hôpitaux, passionné d'histoire médiévale, propose ici le roman le plus précis et le plus détaillé qui ait été écrit sur la romanisation de la Gaule. L'auteur sait abattre la frontière du temps et de l'espace pour nous placer au cœur de l'intrigue. Fabella l'enfant esclave, est son dixième roman.

 

AVIS :

 

Merci aux Editions DE BOREE de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Fabella l'enfant esclave », roman de Jean-Pierre FERRERE et ainsi de découvrir la jolie plume de cet auteur que je ne connaissais pas.

L'auteur nous emporte à Avaric en 52 avant Jésus-Christ et nous faisons la connaissance de Fabella, jeune Gauloise âgée de 8 ans, fille du chef de la ville qui est sortie indemne d'un massacre perpétré par les soldats de Jules César et qui ont causé la mort de toute sa famille. Fabella est faite prisonnière et devient esclave d'une riche famille Romaine : celle du préfet Falco.

 

Nous découvrons ainsi le destin de cette jeune fille, digne et courageuse. Va-t-elle réussir à faire le deuil de sa famille et à s'adapter à sa condition d'esclave dans ce monde nouveau ??

 

Jean-Pierre FERRERE aborde le sujet délicat de l'esclavage des enfants dans l'Empire Romain et l'on ne peut que s'attacher à Fabella et à Orca, cette enfant prostituée. Toutes deux aspirent à retrouver la liberté.... L'auteur nous fait aussi découvrir les conditions de vie et d'hygiène, l'architecture, les croyances, les distractions et les tenues vestimentaires de l'époque.

 

J'ai ADORE ce beau roman historique extrêmement bien documenté, très bien écrit et aux nombreux rebondissements qui tiennent le lecteur vraiment en haleine. Les croquis réalisés par l'auteur, insérés au fil des pages, m'ont beaucoup aidée à me situer à cette époque et ainsi à mieux comprendre l'histoire. Certaines descriptions très détaillées m'ont fort intéressée et parfois fait sourire !

 

Je me suis laissée happer par les aventures de Fabella et j'ai dévoré ce livre en deux soirs.. Si comme moi, vous êtes férus de romans historiques, je vous conseille vivement de le découvrir et vous souhaite un très bon moment de lecture !

 

 


 


 

 

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Bonjour à tous nous sommes lundi et je vais vous parler de ce roman : « LE FANTOME DE LA MARY CELESTE »

« LE FANTOME DE LA MARY CELESTE »

Valerie MARTIN

ALBIN MICHEL

MARS 2016

386 pages

 

RESUME :

 

Entre mythe et réalité, la grande romancière Valerie Martin, prix Orange pour Maîtresse, revisite l'histoire d'une des plus célèbres énigmes maritimes : le 4 décembre 1872, la Mary Celeste, un brigantin américain en route vers Gênes, est retrouvé dérivant au large des Açores. A son bord, aucune trace de l'équipage, de son capitaine, Benjamin Briggs, de son épouse et de sa fille qui l'accompagnaient. Pour le jeune écrivain Arthur Conan Doyle, cette disparition est une source d'inspiration inespérée. Pour Violet Petra, médium réputée dans les cercles huppés de Philadelphie, un cauchemar. Et pour le public de l'époque victorienne, obsédé par la mort, un fascinant mystère... Un navire surgi d'une brume semblable aux ténèbres, un écrivain naissant à la veille de la gloire, l'émergence d'une ferveur spirituelle troublante et inédite : trois trames qui convergent tout au long d'un récit aussi tumultueux que les océans menaçant d'engouffrer la Mary Celeste. Un roman ambitieux sur l'amour, la perte, et les légendes parfois plus fortes que la vérité. 


L'AUTEUR :

 

Née dans le Missouri, Valerie Martin suit des études à La Nouvelle-Orléans puis à Amherst College, dans le Massachusetts. Elle publie son premier roman en 1978. Après une carrière d’enseignante à l’université, elle écrit plusieurs autres romans ainsi que des recueils de nouvelles. Tandis que Mary Reilly, traduit en seize langues et adapté à l’écran par Stephen Frears, est récompensé par le prix Kafka, Maîtresse lui vaut le prix Orange. Installée en Italie entre 1994 et 1997, Valerie Martin vit à présent dans l’État de New York.
 

AVIS :

 

J'ai récemment emprunté ce roman à la médiathèque de mon village ayant lu de bonnes critiques sur ce livre et j'ai découvert Valerie Martin, auteur que je ne connaissais pas.

 

L'auteur revisite avec humour et poésie une énigme de l'histoire maritime : le mystère jamais résolu de la disparition de la Marie Céleste en 1872.

 

Nous faisons la connaissance de Sarah Cobb, l'épouse du Capitaine, de sa sœur la mystérieuse Hannah qui croit posséder un don médiumnique... , Arthur Conan Doyle, spécialiste des phénomènes paranormaux, Joseph Conrad, Violet Petra, la journaliste Phoebe Grant...

 

Au fil des lignes nous percevons la présence des défunts, le poids de l'absence, les messages d'espoir provenant de l'au-delà. Nous prenons connaissance, de 1859 à 1898, des Etats-Unis à Londres, de morceaux de journaux intimes, d'extraits de livres, d'articles de presse, de télégrammes officiels relatifs à la disparition de ce brigantin Américain. L'atmosphère est trouble et le ton gothique. L'écriture est fine. Le suspense est bien mené.

 

Roman captivant, nébuleux à souhait et triste, sur la vie à bord d'un navire à cette époque, les destins contrariés, les passions familiales, le choc ressenti par les familles ne pouvant faire le deuil des disparus qui devrait plaire aux lecteurs passionnés de voyages maritimes et d'aventure mais que j'ai eu un peu de mal à lire....

 

 

 

 

 

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Bonsoir à tous aujourd'hui vendredi je vais vous parler de ce roman : « LOIN DE MARGAUX »

« LOIN DE MARGAUX »

Karine LEBERT

Editions DE BOREE

Terre de poche

6 JUILLET 2017

392 pages

 

RESUME :

 

Jusqu'où une femme peut elle aller pour devenir mère ?

 

En 1940, durant l'exode, Margaux échappe à la vigilance des siens. Kidnappée par Clémence, elle se retrouve à fuir sur les routes avec une inconnue qui la chérit comme sa propre fille. Tout d'abord terrorisée, elle finit par accepter son sort, sans pour autant oublier sa vraie famille. Cette dernière est à la recherche de la petite disparue mais la France de l'Occupation recèle bien des zones d'ombre qui pèseront sur le destin des uns et des autres...

 

L'AUTEUR :

Karine LEBERT a la passion de l'écriture. Biographe pour des particuliers et correspondante de presse pour Paris Normandie, elle a donné la mesure de son talent de romancière dès son premier livre, Nina et ses sœurs, avec Loin de Margaux, elle signe son quatrième roman aux Editions De Borée.

 

AVIS :

Merci aux Editions DE BOREE de m'avoir permis de lire, en service de presse, ce roman de Karine LEBERT, auteur que je connaissais ayant lu il y a peu de temps « Les demoiselles de Beaune », roman historique que j'ai beaucoup aimé et j'ai retrouvé dans ce livre, la plume sensible et fluide de l'auteur.

Nous sommes en 1940. Karine LEBERT nous emmène sur les routes de l'exode où, sous les bombes, de nombreuses familles tentent de s'enfuir pour échapper à l'Occupation. La plus jeune fille de la famille Saurel, âgée de 4 ans, ayant échappé à la vigilance de ses parents, est kidnappée par Clémence, une jeune bourgeoise en mal d'enfant. Ce geste insensé va-t-il changer le destin de la petite fille ? Margaux oubliera-t-elle sa vraie famille ?

 

Nous suivons le parcours de la famille Saurel et en parallèle celui de Margaux durant la Seconde Guerre Mondiale. Les personnages emportés par la tourmente de cette guerre sont attachants. J'ai beaucoup aimé Liliane la maman, Antoine le papa ainsi que Margaux et j'ai détesté Clémence la ravisseuse . J'ai ressenti beaucoup d'émotions à la lecture de ce très beau récit.

 

L'histoire est belle, triste certes mais elle nous présente toutes les facettes de la période sombre de notre Histoire que fut celle de l'Occupation Allemande : l'affolement de l'exode, la Résistance, la collaboration, l'enfer des camps, l'horreur de la guerre.... Le suspense est constant et l'on se prend à tourner les pages sans pouvoir s'arrêter en souhaitant une issue heureuse à cette si émouvante intrigue.

 

J'ai ADORE ce roman très bien écrit et prenant que j'ai dévoré d'une traite. Si vous aimez les livres sur l'enfance et se déroulant lors de la Seconde Guerre Mondiale, « Loin de Margaux » ne pourra que vous plaire et vous fera passer, comme ce fut pour moi, un très bon moment de lecture !

 

 

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Bonjour aujourd'hui dimanche nous allons évoquer ce roman : « L'IMPERATRICE DES ROSES »

« L'IMPERATRICE DES ROSES »

Bernadette PECASSOU-CAMEBRAC

J'AI LU

2007

410 pages

 

RESUME :

 

Le jour où sa fille naît, Louise a une certitude : cette enfant aux yeux d'or aura un destin exceptionnel. Enfant sans père, Alba grandit dans la misère, mais son incroyable don la révèle à la haute société : sur des éventails et des toiles, elle peint les fleurs les plus délicates qui soient. Le Tout-Paris s'arrache bientôt ses œuvres et la surnomme l'Impératrice des roses. Pourtant, la jeune femme souffre, le bonheur lui échappe, car elle ne rêve que d'un seul homme...

À travers un destin exceptionnel, cette magnifique fresque romanesque décrit le combat de femmes pour accéder à la reconnaissance de leur talent, dans un XIXe siècle où l'art est encore exclusivement masculin. 

 

L'AUTEUR :

 

BERNADETTE PECASSOU- CAMEBRAC est originaire d’Ibos, à quelques kilomètres de Lourdes. Journaliste, elle a réalisé nombreux reportages et documentaires, dont une soirée thématique sur Lourdes sur Arte. Son premier roman historique « La belle chocolatière «
paru chez Flammarion en 2001 a connu un vif succès. Par ailleurs les recherches de Bernadette Pécassou –Camebrac ont été saluées par les historiens et universitaires
de Midi Pyrénées, pour avoir notamment mis en évidence le rôle des femmes dans le dynamisme régional.

 

AVIS :

 

Jolie fresque historique par laquelle l'auteur nous conte la vie d'Alba, jeune fille pauvre, courageuse et déterminée qui possède un don pour la peinture. Nous sommes au XIXème siècle, et nous découvrons les difficiles conditions des femmes de l'époque.

 

L'écriture est belle et poétique, les sentiments bien analysés et Bernadette PECASSOU nous offre un voyage de Paris vers les Pyrénées, avec une halte à Bagnères de Bigorre, station thermale.

 

L'auteur décrit très bien les tableaux et l'on peut s'imaginer aisément les belles roses. Le suspense est présent jusqu'aux dernières lignes de ce roman que j'ai bien aimé et refermé avec regret. Belle lecture.

 

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Bonjour à tous aujourd'hui mercredi je vais vous parler d'un roman que je viens de terminer : « LES DEMOISELLES DE BEAUNE »

« LES DEMOISELLES DE BEAUNE »

Karine LEBERT

PRESSES DE LA CITE

Terres de France

avril 2017

397 pages

 

RESUME :

Toute petite déjà, Balbine de Joinville aimait se promener dans les venelles de Beaune. Là, elle pouvait observer l'édification des hospices – les plus beaux de toute la Bourgogne ! - et rêver d'y prodiguer, un jour, des soins aux malades.
Mais, en 1454, si la jeune fille choisit de s'enfermer en ces lieux, l'année de ses dix-huit ans, c'est pour enfouir son drame et sa honte. Elle y reste toutefois par passion pour les herbes médicinales. Une passion qui nourrit un talent de thérapeute apprécié du médecin Maric Lambert. Ce dernier, veuf inconsolable, ne cache pas son attirance pour cette sœur hospitalière au lourd secret....

Pendant un demi-siècle, le destin tumultueux de Balbine de Joinville s’entremêle à celui des hospices de Beaune à leur apogée, comme les fils de laine d'une tapisserie chatoyante, tableau fidèle de la vie quotidienne d'alors.


L'AUTEUR :

Karine Lebert est une romancière française.

Chroniqueuse en architecture et arts de vivre, la normande Karine Lebert est avant tout une romancière habituée des éditions Presses de la Cité, De Borée et France Loisirs. Elle traite de sujets historiques ou contemporains, mettant en scène des personnages féminins, dans une langue fluide et accessible à tous.

Membre de la SADN (Société des Auteurs de Normandie) et de la SGDL (Société des Gens de Lettres).

 

AVIS :

Je ne connaissais pas cet auteur mais, étant férue d'histoire et très attirée par la jolie couverture et le résumé de ce livre, j'ai donc eu très envie de lire « les demoiselles de Beaune » et j'ai découvert la plume sensible et fluide de Karine LEBERT.

 

L'auteur nous transporte au XVème siècle aux Hospices de Beaune, chef d’œuvre d'architecture qui fût le fierté des ducs de Bourgogne.

Karine LEBERT retrace la vie d'une jeune femme déterminée et touchante, meurtrie dans sa chair, Balbine de Joinville qui va consacrer sa vie à soigner les plus démunis à une époque violente : épidémies, passage des écorcheurs, vols, viols...

 

Balbine est passionnée par les plantes et leurs bienfaits sur la santé. En lien avec celui de Balbine, nous découvrons également le destin de plusieurs femmes très attachantes telles que Hermione, Alix et Jeanne, proches de notre héroïne.

 

J'ai adoré ce roman historique et d'aventures, très passionnant, extrêmement bien documenté sur les rites, coutumes et médecine du Moyen Age que j'ai lu en deux soirs et refermé avec grand regret...

 

Bonne lecture à tous ceux qui ne l'ont pas encore découvert.



 

 

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« LA VENGEANCE DES MERES »

« LA VENGEANCE DES MERES »

Jim FERGUS

LE CHERCHE MIDI EDITEUR

22 septembre 2016

464 pages

 

RESUME

1875. Dans le but de favoriser l’intégration, un chef Cheyenne, Little Wolf, propose au président Grant d’échanger mille chevaux contre mille femmes blanches pour les marier à ses guerriers. Grant accepte et envoie dans les contrées reculées du Nebraska les premières femmes, pour la plupart « recrutées » de force dans les pénitenciers et les asiles du pays. En dépit de tous les traités, la tribu de Little Wolf ne tarde pas à être exterminée par l’armée américaine, et quelques femmes blanches seulement échappent à ce massacre.


Parmi elles, deux sœurs, Margaret et Susan Kelly, qui, traumatisées par la perte de leurs enfants et par le comportement sanguinaire de l’armée, refusent de rejoindre la « civilisation ». Après avoir trouvé refuge dans la tribu de Sitting Bull, elles vont prendre le parti du peuple indien et se lancer, avec quelques prisonnières des Sioux, dans une lutte désespérée pour leur survie.
 

AVIS

Dès la sortie de la suite de « mille femmes blanches » je me suis procuré « La vengeance des mères » !

 

Mille femmes blanches s'inspirait de faits historiques ; dans ce roman Jim FERGUS image le combat de femmes rescapée, courageuses Margaret et Susan Kelly, deux sœurs qui, ayant trouvé refuge dans la tribu de Sitting Bull, n'ont pas oublié le massacre qui leur a ôté maris et enfants et qui sont déterminées à assurer la survie d'un peuple devenu le leur...

 

L'auteur nous entraîne dans la migration de ce peuple sans cesse en mouvement de fuite face à l'armée Américaine.... Les portraits de ces femmes sont stupéfiants, l'histoire est dure mais très belle.

Une ode à la culture indienne servie par un souffle épique ! Un hymne à la liberté et un grand hommage aux femmes.

 

UN EXCELLENT MOMENT DE LECTURE !

 

 

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Bonjour! aujourd'hui mercredi je vais vous parler de ce roman :« MILLE FEMMES BLANCHES »

« MILLE FEMMES BLANCHES »

Jim FERGUS

 

RESUME

En 1875, un chef cheyenne, Little Wolf, se rend à Washington pour demander au président Ulysses S. Grant de lui faire présent de mille femmes blanches, dans le but d'"assurer la sécurité et la prospérité d'un peuple assiégé de toutes parts". Les volontaires seront recrutées pour la plupart dans les pénitenciers et les asiles de fous. Prenant pour point de départ ce fait historique, Jim Fergus retrace l'aventure de ces femmes parties vivre dans les grandes plaines de l'Ouest ; à travers les carnets intimes de l'une d'elles, May Dodd, le lecteur partage leurs appréhensions et leurs doutes, mais aussi leur exaltation à la découverte émerveillée d'une civilisation respectueuse des individus et de l'environnement. Jim Fergus signe là son premier roman, véritable hymne d'amour au peuple cheyenne et condamnation sans appel de la politique indienne du gouvernement américain d'alors. La parution de ce roman a été saluée par de nombreux auteurs et les droits du livre achetés par Hollywood. "Roman splendide, puissant et exaltant - Jim Harrison." --Nathalie Gouiffès – SUPERBE EPOPEE devenue Best-seller.

 

L'AUTEUR

 

Né d'une mère française et d'un père américain, Jim Fergus, chasseur, pêcheur, et cuisinier hors pair, est chroniqueur dans de nombreux journaux américains. 
Ses parents décèdent alors qu'il a 16 ans et il part vivre dans le Colorado ou il poursuit ses études. Il vivra ensuite en Floride où il est professeur de tennis avant de revenir dans le Colorado en 1980.
Il s'installe dans la petite ville de Rand, qui compte treize habitants, pour se consacrer exclusivement à l'écriture. 
Il publie en tant que journaliste de nombreux articles, essais ou interviews dans la presse magazine et collabore à des journaux. 
Son premier livre, A Hunter's Road (Espaces sauvages), mémoire de voyage et de sport, paraît en 1992.
Son premier roman, One Thousand White Women (Mille femmes blanches), l'histoire de femmes blanches livrées aux indiens par le gouvernement américain pour partager leur vie, est publié aux États-Unis en 1998 et rencontre le succès. 
Il a sillonné seul avec ses chiens le Middle West, pendant plusieurs mois, sur les pistes des Cheyennes, afin d'écrire ce livre. 
Son second roman The Wild Girl (La Fille sauvage), paraît en 2005, celui-ci raconte cette fois l'histoire d'une Apache enlevée à sa tribu en 1932.
Il a ensuite publié Marie Blanche en 2011, l'histoire de sa propre famille à travers celles de sa mère et de sa grand-mère et en 2013 "Chrysis", l'histoire (authentique) d'une jeune peintre Gabrielle Jungbluth dans le Montparnasse des années vingt. 
En 2016, il publie "La vengeance des mères". 

 

AVIS

J'ai lu il y a quelques années « Marie Blanche », roman de Jim FERGUS que j'avais beaucoup aimé. J'ai donc acheté « Mille femmes blanches », puis la suite « La vengeance des mères » dont je vous parlerai plus tard.

 

L'histoire se passe en 1875. Pour faciliter l'intégration des cheyennes, 1000 femmes blanches sont « recrutées » puis envoyées dans le Nebraska afin d'épouser des guerriers indiens. Les épouses s'attachent à leurs maris et aux valeurs de la tribu et l'armée Américaine planifie leur massacre.

 

Ce roman m'a tenue en haleine du début jusqu'à la fin. J'ai beaucoup aimé me sentir transportée dans le monde des indiens d'Amérique et j'ai fait la connaissance de May Dodd, femme très forte, charismatique et attachante. A travers les notes de May dans son journal intime nous découvrons des portraits de femmes, une culture, un mode de vie, les croyances des cheyennes.

 

J'ai ADORE ce roman passionnant, émouvant et triste. Un EXCELLENT moment de lecture !

 

 

 

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