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Résultat pour “comme une aurore dans la brume”

Bonsoir je partage l'interview que j'ai réalisée ce soir avec Sébastien D'ERRICO sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEUR

Sébastien D'ERRICO

 

 

 

JM : - Bonsoir à tous,

 

Notre ami Sébastien D'ERRICO a gentiment accepté de répondre, récemment, à mes questions.

 

 

JM : - Bonsoir Sébastien

 

  • Comment vas-tu ? Es-tu prêt à « passer sur le gril » ?

 

Sébastien : Bonsoir les z’amis, je suis prêt a faire de mon mieux pour vous répondre.

 

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Sébastien : je suis D’Errico sebastien, j’ai 42 ans et je vis en Belgique. 

 

 

 

JM : - Que représente pour toi l'écriture ?

 

Sébastien : l’écriture a toujours été un rêve depuis ma jeunesse, mais je croyais que c’était pour les gens qui avaient fait l’université, jusqu’au jour ou je me suis dit « allait seba vas-y lance toi » et six mois plus tard je recevais mon premier contrat, depuis je ne m’arrête plus d’écrire.

 

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans ?

 

 

Sébastien : mon premier roman est « Ami pour la vie », un drame fantastique qui parle d’un père et son fils.

Un papa qui est fort attaché à son fils, qui un jour va avoir un accident de voiture, et va se réveiller après trois jours de comas dans le corps d’un petit garçon de dix ans…

Mon second roman est « D’ici et D’ailleurs » ces assez spécial, ces neufs nouvelles fantastique horreur, et entre chaque petite histoire je raconte une partie de ma vie, qui a un rapport avec ces nouvelles qui vous glaceront le sang…

Mon troisième romans, est « Moly », que dire de ma petite merveille, moly est une petite rêveuse, elle croit voir des elfes, fées, gobelins ect… sa mère lui demande de grandir et de cesser de rêver, jusqu’au jour de ces dix huit ans, soir de la lune rouge, ou il va se produire quelques chose et qui va remettre tous en question…

Moly est une super suite de trois tomes, ou je vous ferai voyager, rêver…

 

 

JM : - Tes romans sont, si ma mémoire est bonne, des livres « fantastique ». Pourquoi ce choix et envisages-tu d'écrire dans un genre différent ?

 

Sébastien :je n’ai pas choisi se thème là par hasard, depuis petit je crois dur comme fer, qu’il existe un monde parallèle au notre. Et dans ce monde si, je me dit que écrire du fantastique permet de s’évader et de rêver un peu.

Je vient de terminer mon tous premier roman horreur, « la poupée tzigane » , mais je compte rester dans le fantastique, fantasy, mais l’horreur me plait énormément.

 

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

Sébastien : oui la je suis entrain d’écrire un pur fantasy a la Tolkien a quatre mains avec un ami auteur, Paul B . j’ai commencer à écrire une comédie pour un réalisateur de Belgique, la je termine Moly tome 3… mais mon éditrice a deux romans termine dans un tiroir…

 

 

JM : - Comment écris tu (carnets, fiches, cahiers, directement sur l'ordinateur) ?

 

Sébastien : mes idées sont notées sur un carnet, sinon j’écris sur pc…

Mais je vous avoue que j’ai écrit Moly tome 2 au stylo, juste pour voir ce que ressentais les écrivains a l’époque, et bien c’était une chouette expérience que je ne referai plus mdr.

 

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement  ?

 

 

Sébastien : oui, mais je n’ai pas encore reçu mon planning 2020, je vais souvent en France pour des salons, ou des représentations dans des écoles pour des ateliers d’écriture.

 

 

JM : - Que penses-tu de l'édition numérique ?

 

Sébastien : mon avis personnelle, ces juste pratique pour le voyage, sinon rien de tel qu’un bon livre et sentir le papier.

 

 

 

JM : - A qui confies-tu la première lecture de tes manuscrits (ami, membre de ta famille, bêta-lecteur) et qui réalise les couvertures de tes livres ?

 

Sébastien : je le confie juste à mon éditrice qui a entièrement confiance en moi…

Pour la couverture, je les fait toutes moi-même, je vient avec mes idées, et l’illustrateur fait ses retouche, tous en respectant mon projet de départ.

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire éditer tes romans ?

 

Sébastien :ma première expérience a été horrible…

Après je me suis lancé dans l’autoédition, et cela fonctionnait plutôt bien, et après je me suis dit pourquoi refaire confiance a une maison d’édition, et je suis tomber sur Fawkes édition par hasard, et je suis super bien tomber.

 

 

JM : - Penses-tu que les réseaux sociaux, les blogs permettent aux auteurs de promouvoir leurs écrits ?

 

Sébastien : oui dans un premier point, mais le terrain reste le meilleur, aller a la rencontre de son lecteur est très jussif et gratifiant.

 

 

 

JM : Lis-tu et quel genre ?

 

Sébastien : alors quand j’ai du temps oui je lis, mais je suis très limité je lis du Stephen King, du Tolkien, et la je viens de découvrir chattam.

 

 

 

JM : - Quels sont les auteurs que tu apprécies (dans le passé et dans le présent )?

 

Sébastien : alors sans hésitation le maitres Stephen King, que j’ai découvert a l’âge de 11 ans, ensuite lovecraft. Et je prends énormément plaisir à écrire le projet a quatre mains avec mon ami Paul B , un écrivain qui a beaucoup de talent.

 

 

JM : - Quand écris-tu : le jour, la nuit ? Pendant combien d'heures ?

 

Sébastien : j’adore écrire la nuit, me retrouver moi et mais personnages ces ce que je préfère le plus.

Il m’arrive d’écrire en moyenne entre 3 heures et 5heures, mais quand je suis plongé dans mon univers il mes arriver d’écrire toute la nuit jusqu’à l’aube.

 

 

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Sébastien: je joue du piano, je fait des figurines , maisonnette qui ont en rapport avec le monde de Moly, ces très relaxant.

 

 

JM : - Y a-t-il dans tes livres, des personnages qui te touchent et auxquels tu t'identifies ?

 

Sébastien : ho oui dans Moly, il y a une elfe de feu qui se prénomme Idril et je suis très attacher à elle, mais elle se trouve du côté des méchants.

Si je devrait m’identifier a un de mais personnage, je dirait Moly, car elle est rêveuse tout autant que moi.

 

 

JM : - Quel est ton endroit préféré (pièce de ta maison, région, pays)

 

 

Sébastien : mon bureau la ou je peux m’évader pour écrire, une région ou je rêve de vivre ces dans le sud de la France.

 

JM : - Si tu étais : une couleur, un animal, un dessert : tu serais ?

 

Sébastien : une couleur, je serais le noir.

Un animal, je serais oiseau pour pouvoir aller la ou je le désir, sans barrière.

Un dessert, je serais du pudding, juste parce que j’en raffole.

 

 

JM : - Si tu devais partir sur une île déserte, quel objet indispensable à tes yeux emporterais-tu ?

 

Sébastien : un bloc et un crayon, pour continuer a écrire des aventures même du bout de mon ile.

 

 

JM : - Quel est ton plus grand rêve ?

 

Sébastien : haaaaaaa, alors il y en a un qui pourrait bientôt se réaliser, mais je ne peut pas encore vous en parler malheureusement.

Sinon comme je vous l’ai dit plus haut , je rêve de venir vivre dans le sud de la France et écrire au soleil.

 

 

JM : - Quel est ton film culte ou ta série ? Quelle genre de musique écoutes-tu et écris-tu en musique ?

 

Sébastien :je regarde sans cesse the Hobbit, le seigneur des anneaux, le grand bleu.

J’écoute un peu de tous je ne suis pas compliqué, sauf certaine music de maintenant qui non aucun sens.

Oui obliger je ne sais pas écrire sans music, mais là je vous entend me dire « mais seba si tu vas sur l’ile desserte comment feras tu sans music ? », je chanterai mdr.

 

 

JM : - Quel mot te définit le mieux ?

 

Sébastien : déterminer, ambitieux, minutieux, rêveur.

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Sébastien : j’aimerais juste ajouter un petit truc, il faut croire en soie, croire en ces capacité même si certaine personne vous dirons que ces impossible, ces gens la ont cesser de croire en eux et vivent dans leur monde du métro, boulot, dodo… jusqu’au jour ou il se diront « ha si j’avais essayer j’en serai pas là aujourd’hui »

Je pars du principe que tout le monde a des qualités et des rêves, et quand ont croie en soie et bien tous peut arriver.

 

 

JM : - Merci Sébastien pour ce très agréable moment passé en ta compagnie , ta disponibilité et ta gentillesse.

 

 

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Sébastien qui se fera un plaisir de vous répondre sous ce post.

 

 

 

 

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Bonsoir je partage l'interview que j'ai réalisée ce soir avec Rime de BERVUY sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEURE

Rime de BERVUY

Vendredi 15 novembre 2019 à 18 h

(en direct)

 

JM : - Bonsoir à tous,

 

Rime de BERVUY a accepté de répondre ce soir en direct à mes questions.

 

 

JM : - Bonsoir Rime

 

  • Comment vas-tu ? Es-tu prête à « passer sur le gril » ?

 

Rime : Bonsoir Joelle ! Oui, plus que jamais !

 

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Rime : Je suis une grande rêveuse et j'ai la chance de pouvoir dire que j'en ai réalisé un certain nombre même si certains se sont déjà enfuis. Je suis également maman de trois petits monstres et je travaille depuis 15 ans avec mon mari au sein de notre entreprise. Je multiplie les activités ce qui me donne un emploi du temps très chargé. J'ai repris l'écriture il y a seulement un an et demi.

 

 

JM : - Que représente pour toi l'écriture ?

 

Rime : Tout d'abord un échappatoire. C'est mon univers et je m'y réfugie dès que j'en ai besoin. C'est à dire souvent. Il y a 3 ans, j'ai perdu mon cheval. Il avait 24 ans mais on était inséparables depuis 20 ans. Après sa mort, je n'étais vraiment pas bien. Je n'avais plus mon « garde-fou ». Alors, j'ai eu un déclic, j'ai retrouvé mes anciennes amours... l'imaginaire, l'écriture... et mon premier roman est né.

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans ?

 

 

Rime : A ce jour, je n'ai qu'une histoire en cours : Au Clair de la Louve. Elle se déclinera en plusieurs tomes. Pour l'instant, il y en a deux et le troisième est presque fini. C'est une histoire fantastique avec de la romance, de l'action , du suspense. J'aime à dire que le surnaturel y flirte délicieusement avec la réalité sans trop la bousculer car mon univers est accessible à de nombreux lecteurs. Il faut juste oser pousser la porte...

 

 

JM : - Tes deux romans sont des romances fantastiques. Pourquoi ce choix et envisages-tu d'écrire dans un genre différent ?

 

Rime : Je n'ai pas spécialement choisi un genre. J'aime le surnaturel quand il fait une intrusion discrète dans notre monde. Puisqu'il y avait une histoire d'amour, je l'ai classé en romance mais je n'aime pas mettre des étiquettes sur les livres. J'écris ce qui me passe par la tête sans réfléchir à un genre précis. J'aime y ajouter d'autres ingrédients : action, suspense, une pointe de thriller peut-être au fil du temps ?

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

Rime : A ce jour, j'ai juste envie de me concentrer à Au Clair de la Louve. Ecrire cette histoire m'a permis d'évacuer beaucoup de choses. Les énumérer deviendrait trop personnel... Cela faisait 25 ans que je voulais écrire une nouvelle sur le thème du Loup. Et puis partie dans mon élan, ça a dérapé... la nouvelle est devenue une saga. Je me suis tellement attaché à mes personnages que je ne veux plus les lâcher.

Par contre, écrire d'autres choses plus tard, sûrement. Mais je n'aime pas me disperser. J'ai en projet une participation à des recueils collectifs de nouvelles. A suivre donc...

 

 

JM : - Comment écris tu (carnets, cahiers, directement sur l'ordinateur) ?

 

Rime :J'écris sur le PC, ce qui m'a causé une sacrée tendinite qui s'arrange seulement ces jours-ci. Et comme la passion est plus forte que le reste... Je prends mes notes sur des cahiers, je m'envoie des SMS quand j'ai des idées... Parfois, je les note sur des enveloppes qui traînent, sur des posts it, des vieux tickets de caisse et je les recopie ensuite sur mon cahier. Parfois, quand il y en a trop, je numérote mes idées, les classe et zou, j'écris... Mais souvent, c'est sans filet, directement sur le PC. J'ai écrit mon premier opus en trois semaines, sans aucune idée précise, ni aucun plan. Juste mes vieilles idées d'adolescente.

 

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement  ?

 

 

Rime :  Je participe à plusieurs salons de créateurs en fin d'année. Pour les salons du livre, je serai à celui de Lumbres (62) le 17 novembre prochain et au salon du livre et de la BD à la Couture, les 1er et 2 février et j'ai une séance de dédicace en février dans une médiathèque locale. D'autres vont peut-être suivre, j'attends des réponses. Je suis également au marché de Noël à Auchel le week-end avant Noël.

 

 

JM : - Que penses-tu de l'édition numérique ?

 

Rime : C'est un bon compromis pour le porte-monnaie... Mais il est vrai que rien ne vaut le plaisir de toucher un livre, admirer la couverture, tourner les pages, sentir l'odeur neuve ou plus ancienne des pages... Pour ma part, je lis les deux.

 

 

JM : - A qui confies-tu la première lecture de tes manuscrits (membre de ta famille, bêta-lecteur) et qui réalise les couvertures de tes livres ?

 

Rime : Au début, j'ai choisi quatre bêta lecteurs dans mon entourage. Et puis rapidement, je me suis contenté de ma sœur qui est une excellente correctrice et avec qui je travaille avec beaucoup de plaisir et de complicité.

Pour les couvertures, je travaille avec un ami peintre. J'ai ce que je veux, enfin presque... son côté artiste dérape toujours sur un détail ou deux !

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire éditer tes romans ?

 

Rime : J'ai choisi l'auto-édition. C'est un choix. J'aime garder le contrôle et ne devoir qu'à moi-même ce que j'obtiens. Je n'ai aucune exigence par rapport à mes romans. Tout ce qu'ils m'apportent, à quelque niveau que ce soit, est déjà énorme ! Côté matériel, je pourrais sûrement faire plus ou plus vite mais je manque de mordant. Et puis j'ai confiance en ma Louve. Si elle doit se faire une place, elle y parviendra !

 

 

 

JM : - Penses-tu que les réseaux sociaux, les blogs permettent aux auteurs de promouvoir leurs écrits ?

 

Rime :j'en suis persuadée mais il faut y consacrer énormément de temps. Ce dont je manque. Alors je vais à mon rythme et j'avance doucement. Mais j'ai déjà fait tellement de magnifiques rencontres grâce à Facebook et j'ai pu élargir mon lectorat... Je suis active sur plusieurs groupes et je m'investis comme animatrice et administratrice sur l'un d'eux.

 

JM : Lis-tu et quel genre ?

 

Rime : je lis de tout. Etrangement, j'ai très peu de référence en littérature fantastique. J'aime découvrir plein d'auteurs et je me régale de chacun de leurs univers. Je suis bon public ! Par contre, une fois encore le temps manque... Ceci dit, je lis beaucoup plus depuis que j'écris... On s'enrichit forcément du contact des autres. Je ne comprends pas les auteurs qui ne lisent pas les autres...

J'ai été bouleversée par le Parfum de Patrick Süskind, Mercure d'Amélie Nothomb et La nuit des Temps de Barjavel.

 

JM : - Quels sont les auteurs que tu apprécies (dans le passé et dans le présent )?

 

Rime : Tellement... J'aime beaucoup Théophile Gautier, Edgar Allan Poe, Anne Rice, JK Rowling, Amélie Nothomb, Barjavel... et je me régale d'auteurs plus contemporains que j'ai découvert grâce aux réseaux sociaux : Linda Dasilva, Alexia HS, Gerald Vausort, Romane Rose, Isabelle Malowé, Florina l'Irlandaise, Léa Trys, Stéphanie Delecroix, Nathalie Brunal, Isabelle Minibulle (si, si c'est un écrivain de talent!) et tellement d'autres encore... désolée pour ceux que j'oublie de citer...

 

JM : - Quand écris-tu : le jour, la nuit ? Pendant combien d'heures ?

 

Rime : Je n'ai aucune règle. Cela dépend des moments. En période créative, je peux écrire n'importe quand et me relever la nuit pour noter une idée. L'été 2018, j'y ai passé jusqu'à 14 heures par jour. J'étais blessée et je ne pouvais plus bouger, ça a aidé ! Ces longs créneaux d'écriture me manquent. Avec une vie active et des enfants, c'est compliqué. Mais quand on veut, on trouve toujours du temps...

 

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Rime: Les chevaux, les animaux, la nature, la cuisine, le scrapbooking. Je suis présidente d'une association de scrap et nous faisons également de nombreux marchés. J'y consacre deux après-midi par semaine. Depuis que j'ai perdu mon cheval, l'équitation est devenue plus difficile à pratiquer... et elle n'a plus la même saveur.

JM : - Y a-t-il dans tes livres, des personnages qui te touchent et auxquels tu t'identifies ?

 

Rime : Je suis un peu dans chacun d'eux, autant les hommes que les femmes. Mais je ne suis aucun d'eux en particulier. Les gens m'amusent quand ils me disent avoir trouvé des points communs avec ma vie, mon histoire... C'est forcé, on se livre quand on écrit... mais je m'éparpille dans tous mes personnages. Peut-être aussi dans les pires... qui sait ?

 

 

JM : - Quel est ton endroit préféré (chez toi, région, pays)

 

Rime : Incontestablement les ruines de Saint-Ulrich eu dessus de Ribeauvillé en Alsace. C'est un lieu emblématique de mon roman car j'adore cette région et cet endroit en particulier. Je m'y sens bien, chez moi, en paix... Pourtant, je suis des Hauts de France, une région que j'aime beaucoup aussi. Et puis, j'ai grandi à Paris. J'aimais y flâner avec mes parents. On traversait la capitale à pied, en long, en large et en travers... En fait, j'aime tout, je ne suis pas difficile ! Je rêverai de pouvoir voyager plus... et aussi l'étranger. Je n'ai jamais pris l'avion.

Sinon, je suis très casanière. J'aime être chez moi.

 

 

JM : - Si tu étais : une couleur, un animal, un dessert : tu serais ?

 

Rime : Le rouge, passionnément... Un loup, pour la liberté (dans mon idéal, malheureusement) et des profiteroles parce que mon mari les adore ! 

 

JM : - Si tu devais partir sur une île déserte, quel objet indispensable à tes yeux emporterais-tu ?

 

Rime : Ma bibliothèque pleine de livres... Un seul ? C'est pas humain... Peut-être un poignard, soyons pragmatiques.

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Rime : Je suis ravie d'avoir découvert des groupes de passionnés de lectures... Et je remercie Blandine Carron qui m'a ouvert la porte de celui-ci...

 

JM : - Merci Rime de BERVUY pour ce très agréable moment passé en ta compagnie , ta disponibilité et ta gentillesse.

 

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Rime qui se fera un plaisir de vous répondre en direct ou plus tard si vous n'êtes pas présents ce soir.

 

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Bonsoir je partage l'interview que j'ai réalisée ce soir avec Laureline ROY sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEUR

Laureline ROY

Vendredi 8 novembre 2019 à 18 h

direct

 

JM : – Bonsoir à tous,

 

  • Laureline ROY a gentiment accepté de répondre ce soir à mes questions.

 

 

JM : – Bonsoir Laureline

 

  • Comment vas-tu ? Es-tu prête à « passer sur le gril » ?

 

Laureline : Oui, oui, bien sûr, avec une bonne dose d’appréhension quand même ! … Alors SBAM à tous (même si je garde le ‘Au revoir’ et ‘Merci’ pour la fin de l’interview) !

 

 

JM : – Peux-tu, tout d’abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Laureline : Je viens de faire mes 51 ans, je vis dans les Pyrénées Atlantiques depuis 26 ans après avoir fui Paris. J’ai (dans l’ordre d’importance) deux enfants, un mari, deux chiennes, un cheval, des poissons rouges et des plantes vertes un peu partout dans la maison. Je ne travaille plus depuis que j’ai quitté la capitale où j’étais assistance de direction dans l’hôtellerie.

 

 

 

JM : – Que représente pour toi l’écriture ?

 

Laureline : Au départ, il y a 4 ans, un challenge personnel. Je voulais juste voir si j’étais capable de poser une histoire sur le papier et de la mener au bout sans qu’elle soit trop ‘bancale’. C’est devenu une passion, mais chaque manuscrit que j’écris ou chaque activité liée à l’écriture ou à la publication restent des challenges.

 

JM : – Peux-tu nous parler de tes ouvrages ?

 

Laureline : Le premier publié, c’est « Au premier jour », l’histoire d’une femme, Caroline, mère au foyer qui frôle la cinquantaine et qui, à la mort de son mari, part reconstruire sa vie sur l’île de Jersey.

Le second a été écrit à l’origine à quatre mains avec Lucie Renard : « Do you remember ? ». Mais pour des raisons personnelles, Lucie n’a pas poursuivi jusqu’à la publication du livre et je l’ai remanié à ma sauce. Là encore, les personnages sont largement quarantenaires. Nathalie et Benjamin divorcent et tentent d’avancer dans leur nouvelle vie de célibataires par le biais d’un site de rencontres.

 

JM : – Tes deux derniers romans sont des romances et je crois savoir que tu écris également des contes pour enfants. Pourquoi ces choix ?

 

Laureline : Les romances : parce que je suis dans ma zone de confort, en particulier parce que mes personnages ont plus ou moins mon age et qu’il m’est plus facile de travailler leur personnalité.

Les livres pour enfants, c’est un autre challenge que j’avais en tête depuis très longtemps, lorsque je lisais des histoires à mes enfants. J’étais tombée sur un livre qui alliait texte et dessins à la place de certains mots. Mes enfants adoraient le principe : je lisais en suivant le texte du doigt et je m’arrêtais avant l’image pour qu’ils complètent… J’ai tenté, à mon humble niveau, de reproduire ce format avec quelques contes traditionnels tels que « La petite poucette » ou « Les trois petits cochons ». Mais sincèrement, je ne suis pas complètement satisfaite du résultat, je continue d’y travailler.

 

JM : – As-tu d’autres projets d’écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

Laureline : Je retente le quatre mains avec une auteure de feel-good que j’affectionne : Marie Anjoy. Nous sommes en pleine phase d’écriture du premier jet du premier tome, soit déjà plus de 400 pages. Tant que nous n’aurons pas effectué une vingtaine de relecture avec nos bêta-lectrices, je n’en dirai pas plus !

Sinon, des manuscrits perso en cours, j’en ai 4 ou 5 que j’alterne selon mon humeur, et surtout autre que de la romance, pour corser la difficulté. Alors je teste le polar, le ‘mystique’ (enfin, quelque chose d’approchant que j’ai du mal à définir), l’historique…

 

 

JM : – Comment procèdes-tu pour créer les protagonistes de tes ouvrages et connais-tu, lorsque tu commences à écrire, la fin de l’histoire ou est-ce que tu improvises au fil des mots ?

 

Laureline : Pour « Au premier jour », je crois que je n’ai pas fait dans le classique. L’idée m’est venu un soir alors que je n’arrivais pas à m’endormir. J’ai créé Caroline et le contexte initial de sa vie. Eh puis, chaque soir, je me suis astreinte à penser à la suite de ses aventures… jusqu’à la dernière image. Là, j’ai ouvert mon ordinateur et j’ai écrit non-stop pendant deux mois tout ce que j’avais dans la tête.

Pour « Do you remember ? », Lucie et moi avions posé un vague synopsis : un début, quelques ‘intrigues’, une fin. Comme il y avait deux personnages principaux, j’en ai pris un, elle a pris l’autre et nous avons alterné les chapitres en nous surprenant mutuellement (et accessoirement en nous mettant des bâtons dans les roues !). C’était une écriture très ludique puisqu’on devait s’adapter au texte de l’autre.

Et au milieu de tout ça, beaucoup de recherches pour coller au mieux à la réalité.

 

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement  ?

 

 

Laureline : Aucune, je déteste me montrer. Donc pas de dédicace, pas de salon. Je sais que cela freine la promotion d’un livre, mais on ne change pas sa nature !

 

 

JM : – À qui confies-tu tes manuscrits (membre de ta famille, bêta-lecteur) ?

 

Laureline : Pour « Au premier jour », j’ai osé le poster en lecture gratuite sur un site de lecteurs-auteurs : Atramenta. Quelques personnes ont lu, aimé (à mon grand étonnement) et relevé quelques imperfections. Mais une lectrice en particulier, Kirsteen Duval, m’a beaucoup aidée à améliorer le texte et m’a poussée à publier sur Amazon.

« Do you remember » a été écrit plus d’un an plus tard. Je m’étais faite un petit réseau d’amies sur Facebook et deux ont été mes bêtas. Mais à cette époque, mon premier livre était déjà dans une maison d’édition et la correctrice a pris en charge le second.

Hormis mon mari qui a lu le premier lorsque la maison d’édition l’a accepté, le reste de ma famille n’a eu connaissance que j’écrivais qu’à la sortie de mon second livre. Je vous dis, je suis discrète !

 

 

JM : – Comment as-tu procédé pour faire publier tes ouvrages ?

 

Laureline : Via KDP sur Amazon en premier lieu. Quand j’ai vu que le livre était plutôt apprécié, j’ai envoyé le manuscrit (sans y croire, encore une fois) à 4 ou 5 petites maisons d’édition. J’ai signé moins d’un mois plus tard avec celle qui me plaisait le plus. Le second livre a suivi le même chemin, mais la maison d’édition a eu des soucis et j’ai récupéré mes droits. Je suis donc à nouveau auto-éditée, uniquement sur Amazon.

 

 

JM : – Penses-tu que les réseaux sociaux, les blogs aident les auteurs à promouvoir leurs écrits ?

 

Laureline : Bien sûr, ils apportent une visibilité, même si personnellement, je ne sais pas m’en servir. Je suis vraiment nulle pour la promo, d’autant qu’au final, ce qui me plaît, c’est écrire, pas me vendre. Par contre, je m’y suis faite des vraies amies et des partenaires de travail. Aujourd’hui, grâce à Facebook en particulier, j’utilise ma petite expérience pour aider les ‘petits jeunes’ qui se lancent, et ça, j’adore !

 

 

JM : – Que ressens-tu lorsque tu écris le mot FIN ?

 

Laureline : Du soulagement et de la fierté d’être arrivée au bout, de ne pas avoir lâché parce que, parfois, l’envie d’écrire se fait la malle… Et très vite je commence à relire et je passe de « t’es trop forte d’avoir écrit ça » à « comment as-tu pu pondre une horreur pareille »… C’est encore une fois un challenge : ne rien laisser passer pour donner le meilleur au lecteur.

 

 

JM : – Quels sont les bons et les mauvais côtés du métier d’auteure ?

 

 

Laureline : Si je devais faire chronologiquement, et cela n’engage que moi :

Avoir l’idée de départ et un synopsis de quelques pages : génial, facile et galvanisant.

Faire les recherches en conséquence : passionnant.

Écrire 300 pages : dur. Parfois, il faut y aller aux forceps !

La relecture, les corrections, les bêtas-lecteurs : enrichissant et agréable : ça sent bon le bout du tunnel.

Publier (sur Amazon en l’occurrence) : une formalité et une grande satisfaction d’avoir le livre en main.

La promotion : un calvaire que j’évite au maximum !

 

JM : Lis-tu ? Quel genre ?

 

Laureline : Par manque de temps, aujourd’hui, je lis peu, et lorsque je lis, ce sont surtout des manuscrits en bêta-lecture et correction. Je fais aussi partie d’un comité de sélection pour une application smartphone dédiée à la lecture. Donc je n’ai pas de genre de prédilection, je lis ce qu’on me propose… et j’apprécie à peu près tous les genres.

 

 

 

JM : – En dehors de l’écriture, quelles sont tes passions ?

 

Laureline : Je ne parlerai pas de vraies passions, mais plutôt de mes autres activités quand je ne suis pas devant mon ordinateur : mes chiennes et les balades dans la campagne (un petit plaisir simple où j’ai tout loisir de réfléchir… à mon ordinateur, bien évidemment) et le sport, le Pilâtes en particulier, que je pratique plusieurs fois par semaine pour garder la forme (et la ligne, mais c’est pas gagné vu ma gourmandise) et me vider vraiment la tête.

 

 

 

JM : – Quelle est ta musique préférée et écris-tu en musique ?

 

Laureline : Comme je suis vieille, j’aime la musique des années 70’- 80’- 90’. Vous me verriez chanter et me trémousser sur ABBA ou Queen en passant l’aspirateur !

Quand j’écris, casque et musique douce, « musique d’ascenseur ou de salon de massage » dirait mon mari, celle qu’on finit par ne plus entendre, mais qui, moi, me permet de garder l’esprit focalisé sur l’écriture en faisant abstraction du monde extérieur.

 

 

JM : – Quel livre lu pendant ton enfance t’a marquée le plus ?

 

Laureline : adolescente : Rebecca, de Daphné du Maurier, mon premier roman tragico-romantique !

 

JM : – Peux-tu nous donner une citation qui t’inspire ?

 

Laureline : pas vraiment une citation, mais une phrase que j’utilise (plusieurs fois parfois) au quotidien : « Ne fais pas aux autres ce que tu n’aimerais pas qu’on te fasse ». Si tout le monde pouvait l’appliquer…

 

 

JM : – Quel mot te définit le mieux ?

 

Laureline : Partage, sans hésiter !

 

 

JM : – Si tu étais : une fleur, une couleur, un animal : tu serais ?

 

Laureline : le lilas (pour son côté un peu sauvage et son parfum), toutes les nuances de gris (et n’y voir aucune corrélation avec un certain livre ! J’aurai aussi pu dire arc-en-ciel parce que je suis incapable de choisir), le chien (pour son amour inconditionnel)

JM : – As-tu autre chose à ajouter ?

 

Laureline : Merci à toi pour cette agréable interview !

 

 

 

JM : – Merci Laureline pour cet agréable moment passé en ta compagnie, ta disponibilité et ta gentillesse.

 

 

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d’autres questions à Laureline qui se fera un plaisir de vous répondre en direct ou plus tard si vous n’êtes pas présents ce soir.

 

 

https://www.facebook.com/laureline.roy.auteure/?modal=admin_todo_tour

 

https://laurelineroy.wordpress.com/

 

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Bonsoir je partage l'interview que j'ai réalisé ce soir avec Catherine BOISSEL sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEURE

Catherine BOISSEL
Lundi 25 NOVEMBRE 2019 à 18 h

(en différé)

 

JM : - Bonsoir à tous

 

J'ai lu récemment “La Chanson de Julien”, roman de notre amie Catherie BOISSEL qui a accepté de répondre, ce soir à mes questions. Je partage donc avec vous cet entretien et à l'issue, Catherine répondra en direct ou plus tard à vos questions, selon ses disponibilités.

 

JM : - Bonsoir Catherine

 

Comment vas-tu ? Es-tu prête à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Catherine : Bonsoir Joëlle

Merci beaucoup de me recevoir pour une interview. Oui, oui, prête à subir “la question” !

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Catherine : J’habite et je travaille en Normandie à Caen, plus exactement à l’Université où je suis responsible d’une bibliothèque. L’écriture a toujours été une passion pour moi, de même que la lecture. J’aime aussi beaucoup la photo, les balades dans la campagne, la nature en général.

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes livres ?

 

Catherine : Sous mon vrai nom, Catherine Sevestre-Loquet, j’ai d’abord écrit un essai sur les contes et rédigé des articles pour des revues professionnelles d’enseignants. Puis, alors que jusque là je m’en croyais incapable, je me suis lancée dans la fiction avec un recueil de nouvelles ainsi que deux polars médiévaux (Le loup des ponts d’Ouve et Le prieuré des ténèbres), publiés par un éditeur régional. Enfin sous le pseudonyme de Catherine Boissel - qui est le nom de mon arrière-grand-père – sont parus aux Presses de la Cité les deux premiers volumes de l’histoire d’une famille pendant la Grande Guerre et les années 1920, Les portes du bonheur en 2017 et La chanson de Julien en 2019.

 

 

JM : - Si ma mémoire est bonne, tes ouvrages sont tous des “romans historiques régionaux”. Pourquoi as-tu choisi ce thème ?

 

Catherine : Historiques, parce que sans être historienne, certaines périodes me fascinent, notamment le Moyen Âge ainsi que la Grande Guerre et les années 1920-1930. Régionaux, parce que j’aime beaucoup la région où j’ai grandi, les marais du Cotentin. Et aussi parce que je suis capable d’écrire uniquement sur des thèmes que je connais bien.

 

JM : - Ecrire des romans historiques nécessite de nombreuses recherches. Comment as-tu procédé pour ce faire ?

 

Catherine : En règle générale, je lis les grands historiens de la période concernée : Jacques Le Goff et Marc Bloch pour le Moyen Âge, Nicolas Offenstadt pour la Première Guerre mondiale, par exemple, entre autres, et je prends des notes manuscrites. J’ai aussi lu des oeuvres d’époque pour me familiariser avec la langue et les mentalités : Roman de Renart et lais médiévaux pour les polars, mémoires de Poilus pour la Grande Guerre. J’effectue également des recherches en ligne, dans des bases de données : à propos de la Première Guerre mondiale, j’ai trouvé beaucoup de choses sur le sort des chevaux de guerre dans les revues vétérinaires anglaises. Dans ce cas précis, j’ai aussi travaillé sur des photos d’époque. Certaines sont en ligne sur ma page Facebook (mois de juin 2019).

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en dire quelques mots ?

 

 

Catherine : Pour l’instant je suis en train d’écrire le 3e et dernier tome de l’histoire de Pauline et Henri, les héros des Portes du bonheur et de La chanson de Julien. Entre les recherches documentaires et la rédaction, cela va m’occuper quelques mois ! Ensuite ? je ne le sais pas encore moi-même.

 

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement et où ?

 

Catherine : Travaillant toute la semaine, je fais peu de dédicaces. Il y aura le salon de Cheux (14) le 17 novembre, et une dédicace à l’espace culturel du Leclerc de Caen (14) le 7 décembre.

 

 

JM : - Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les auteurs à promouvoir leurs écrits ?

 

Catherine : oui, bien sûr, les retours de lecture, qu’ils arrivent par la presse, la radio ou les blogs littéraires, sont primordiaux. Ils contribuent à donner de la visibilité à nos livres. Et nous les auteurs, nous sommes très heureux quand des lecteurs aiment nos livres et le disent. C’est un encouragement pour continuer lorsque parfois, c’est difficile, parce que l’inspiration ne vient pas, ou qu’on manque de temps, que l’esprit est occupé ailleurs, par les soucis de la “vraie” vie. Les réseaux sociaux sont un immense vecteur de partage.

 

 

JM : - Quand écris-tu (la nuit, le jour) et pendant combien d'heures ?

 

Catherine : je n’écris qu’au week end et pendant les vacances. Toujours l’après-midi. La nuit je dors :-) ! Combien d’heures ? Difficile à dire, c’est en fonction du temps disponible. Ce peut être entre 1 heure et 5 heures. Mais j’ai un petit carnet qui me suit partout, même au travail, où je note les idées qui me passent par la tête.

 

 

JM : - A qui confies-tu tes manuscrits (membre de ta famille, bêta lecteurs)

Catherine : A Clarisse Enaudeau, la directrice de la collection “Terres de France” aux Presses de la Cité. Après les vacances d’été, je lui ai envoyé les dix premiers chapitres du tome 3, qu’elle a validés.

 

 

JM : - Quel est ton plus beau souvenir d'auteur ?

 

Catherine : En 2011, j’ai écrit et dessiné un album L’histoire de Bibi afin de sensibiliser les enfants au sort tragique des animaux abandonnés au moment des vacances, et qu’un animal n’est pas un jouet dont on peut se débarrasser après quelques mois. Lors d’un salon, une petite fille a voulu que j’accompagne ma signature de coeurs et de bisous, et elle est repartie radieuse en serrant le livre contre elle. Comme un trésor !

 

 

JM : - Quels sont les auteurs qui t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Catherine : Je devais avoir 9 ou 10 ans quand j’ai commencé à écrire les aventures (policières) de ma poupée mannequin. A cette époque, j’adorais les Alice de Caroline Quine, L’Ile au trésor de Robert Louis Stevenson, mais aussi Tintin, Astérix, Lucky Luke… Sans oublier une collection de romans historiques pour la jeunesse publiée chez Rageot ? Nathan ? Je ne sais plus. Il y avait un titre consacré à l’Egypte ancienne, un autre au Moyen Âge, etc. Je le adorais. Je crois que ce sont tous ces auteurs qui m’ont donné envie de raconter des histoires. Plus il y a Emily Brontë, Truman Capote, Lovecraft, en passant par Barbey d’Aurevilly, Daphné du Maurier, Hans Fallada… Sans oublier les auteurs de polars historiques : C.J Samson, Paul Doherty, Ellis Peters, Philip Kerr, etc.

 

 

 

JM : - Quels conseils donnerais-tu à des lecteurs qui souhaitent se lancer dans l'écriture ?

 

Catherine : d’être patient, méthodique. Ne pas se décourager. Et aussi lire, lire énormément. L’écriture n’est pas un don. Au départ, il faut avoir de l’imagination, c’est certain. Après c’est du travail, beaucoup de travail.

 

 

JM : - Lis-tu ? Si oui quel genre ?

 

Catherine : J’ai toujours été une grosse lectrice. Mes goûts sont assez éclectiques. Je lis et relis les grands auteurs du 19e siècle (Hugo, Balzac, Flaubert), des romans policiers et aussi des romans de guerre, de la poésie aussi. Et beaucoup d’essais, de témoignages. Quelques coups de coeur récents, parmi d’autres : Le vent, de Dorothy Scarborough (Phébus), Les marécages, de Joe Lansdale (Folio policier), Berlin finale d’Heinz Rein (Belfond).

 

 

JM : - Où trouves-tu l'inspiration pour créer les protagonistes de tes livres ? Improvises-tu ou est-ce que tu connais la fin de tes histoires avant d'en commencer l'écriture ?

 

Catherine : dans mon imagination et peut-être aussi dans mes souvenirs. Oui, je connais la fin de l’histoire et même l’épilogue est un tant soit peu rédigé dès le début. Je sais d’où je pars et où je vais. Mais quel chemin vais-je prendre ? Avant de dérouler l’histoire, je rédige une sorte de plan que j’appelle un chemin de fer, avec des “noeuds ferroviaires” que je serai obligée d’emprunter. En revanche, entre deux noeuds, je ne sais jamais trop par où je vais passer, même si j’ai une petite idée. Je laisse la porte ouverte à l’imprévu, à l’improvisation, et aux personnages secondaires qui sauront s’imposer.

 

 

JM : - Si tu devais organiser un dîner littéraire qui inviterais-tu à ta table ?

 

Catherine : je n’aime pas les dîners donc ce ne serait pas un dîner. Plutôt une balade littéraire sur les traces d’un écrivain : George Sand, Victor Hugo, Maupassant, ou d’autres… Les invités ? Tous ceux qui le souhaitent !
 

JM : - Quel est ton endroit préféré (pièce chez toi – région – pays) ?

 

Catherine : les marais du Cotentin. Ce qui ne surprendra pas celles et ceux qui ont lu mes livres :) !

 

 

JM : - As-tu des animaux de compagnie ?

 

Catherine : non, plus maintenant. Je n’en veux plus. J’en ai eu, - beaucoup - mais aussi trop de chagrin à leur départ. Ce n’est pas long, une vie de chien ou de chat à l’échelle d’une vie humaine. Et puis j’ai maintenant un rythme de vie qui ne me permettrait plus d’en avoir. C’est sans doute très égoïste mais je ne supporterais plus un nouveau chagrin de cet ordre.

 

 

JM : - Quel est ton proverbe préféré ?

 

Catherine : “Wait and see” ! Dans la vie comme au travail.

 

 

JM : - Aimes-tu le cinéma ? Quel est ton film culte ?

 

Catherine : Oui. Davantage les DVD que les salles, peut-être à cause de ma vue, peut-être aussi parce que je suis une solitaire. Un film culte ? J’en ai plusieurs. Dans le désordre : De sang-froid, de Richard Brooks (1967) ; La bête humaine, de Jean Renoir (1938) ; Le vent, de Victor Sjöström (1928) ; Les tontons flingueurs, de Georges Lautner (1963)…

Et aussi des téléfilms : Galilée, avec Claude Rich (2006) ; Les Hauts de Hurlevent, adaptation par la BBC (1998), la plus proche du roman, à mon avis du moins.

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Catherine : Juste quelques mots pour te remercier, Joëlle, de m’avoir proposé cet entretien auquel j’ai pris beaucoup de plaisir à répondre ! Et aussi pour te féliciter pour ton site La passion des mots, qui offre aux auteurs une belle occasion de rencontrer des lecteurs, dans une ambiance très conviviale.

 

 

JM : - Merci Catherine BOISSEL pour cet agréable moment passé en ta compagnie, ta gentillesse et ta disponibilité.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Catherine.

 

 

 

 

 

 

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Bonsoir je partage l'interview que j'ai réalisée ce soir avec Caroline ROCCA sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEUR

Caroline ROCCA
Vendredi 4 octobre 2019 à 18 h

(différé)

 

JM : - Bonsoir à tous

 

Je partage avec vous l'interview que j'ai réalisée récemment avec Caroline ROCCA. A l'issue, vous pourrez, si vous le souhaitez, poser des questions auxquelles Caroline répondra en direct.

 

 

JM : - Bonsoir Caroline

 

Comment vas-tu ? Es-tu prête à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Caroline : Avec Plaisir !

 

JM : - Question habituelle mais incontournable : peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Caroline : J’ai 57 ans, je vis dans le Var et je cumule les activités : prof en tourisme durable l’hiver, “jeune” scénariste et auteur( je n’aime guère le mot auteure) et guide-conférencière durant la saison touristique.

 

 

JM : - Peux-tu nous expliquer en quoi consiste ton métier de guide-conférencière ?

 

Caroline : Voilà près de 30 ans que je travaille dans le tourisme. J’ai commencé par travailler sur des navires de croisière (presentation des escales, conférences) puis j’ai accompagné des groupes dans la plupart des destinations touristiques mondiales.

C’était une idée fixe: je voulais avoir fait le tour du monde avant 40 ans!

Aujourd’hui je fais visiter la Provence à une clientele exclusivement anglophone et parfois je reçois des groupes de français intéréssés par l’art sacré. Je suis spécialisée en art paléochrétien depuis mes études en histoire des arts. Ça fait très sérieux je sais ! Mais c’est à moi de rendre mes visites accessibles au plus grand nombre.

C’est une période extraordinaire et peu connue du grand public. On peut observer qu’au fil des siècles, il existe une sorte de modèle universel qui perdure au fil des religions. Les symboles, les representations des divinités, les traits marquants de l’iconographie se retrouvent à l’infini.

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de ton ou tes romans ?

 

Caroline : J’ai écrit tout d’abord un guide touristique sur Marie-Madeleine en Provence. Peu satisfaite du résultat en coécriture, j’ai décidé de prendre mon courage à deux mains et écrire un roman sur ce personnage qui a fait tant parler de lui, bien avant le Da Vinci code !

Mon fil conducteur suit les pas d’une Marie-madeleine un peu particulière et revisitée qui défie le temps.

Je me sers de l’art pour parler des religions. J’ai été vigilante pour ne pas assommer le lecteur par les références artistiques, théologiques ou iconographiques.

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en dire quelques mots ?

 

 

Caroline : J’ai commencé il y a plus d’un an un nouveau roman (suis lente). Les personnages principaux sont une plasticienne avant-gardiste irrévérentieuse, féministe, tatouée et… saint François d’Assise. C’est ce qui m’intéresse le plus : prendre des personnalités diamétralement opposées et les faire se rejoindre au fil des pages. Comme pour le premier, les personnages sont nombreux et les chapitres courts. C’est à la fin que le lecteur comprend le lien entre tous les protagonistes.

J’ai aussi écrit un scenario et suis en attente …

 

 

JM : - Que représente pour toi l'écriture ?

 

Caroline : Un besoin vital. J’écris depuis l’adolescence. J’ai même suivi une formation en atelier d’écriture pour aider ceux qui ont des difficultés avec l’écrit. Je suis par exemple intervenue auprès d’analphabètes et le résultat était souvent étonnant, touchant, parfois admirable.

 

 

JM : - Où trouves-tu l'inspiration pour créer les protagonistes de tes romans ?

 

Caroline : En voyage bien sûr ! C’est la difficulté et ce qui explique que je sois aussi lente. J’ai passé deux mois à Naples pour écrire une partie de mon premier roman. Pour le nouveau, je suis déjà allée à Jérusalem 15 jours mais je dois me render au Mont Gargan et à Assise.

Sans le visuel, le ressenti des lieux dont je parle, pas d’inspiration !

 

 

JM : - Ton roman “Histoire d'un livre qu'il ne fallait pas écrire” est un livre historique sur la religion et a nécessité, je pense, d'importantes recherches. Comment as-tu procédé pour ce faire ?

 

Caroline : Oui, mais c’est un vrai Plaisir. J’ai une multitude de livres, de monographies, de documents de tout genre chez moi, amassés depuis 30 ans.

Je suis tellement imprégnée des personnages historiques que, une fois que j’entre en “état d’écriture”, je ne consulte presque plus mes livres et mes diverses recherches. J’écris. Je me réveille le matin en me demandant ce qu’ils font, où ils vont aller pour poursuivre leur quête. Je vis avec eux.

Ce ne serait bien évidemment pas la même chose avec un personnage historique nouveau. Il faudrait recommencer le travail préparatoire de recherche.

 

JM : - Pourquoi avoir choisi ce titre au demeurant très accrocheur ?

 

Caroline : Un matin au réveil. Je pensais à “Histoire de …

Le suivant s’intitule “Histoire d’un tableau qui guérit”

 

JM : Comment procédes-tu pour écrire (carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?

 

Caroline : J’utilise tous les supports et bien sûr mes carnets quand je suis en voyage.

La redaction finale et son lot de multiples relectures et modifications me prend un temps fou.

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement et où ?

 

Caroline : J’en ai eu beaucoup depuis le printemps mais c’est un peu calme à la rentrée. Mon éditeur me contacte parfois pour m’en proposer aussi.

Je serai cette année encore à la Fête du livre du Var, (15, 16, 17 novembre) un grand salon littéraire où se retrouvent des auteurs très variés et quelques célébrités. C’est un honneur d’y être conviée. L’année dernière, j’ai rencontré des écrivains reconnus qui m’ont marquée par leur bienveillance et leurs conseils avisés. J’étais surprise de ne ressentir aucun sentiment de rivalité. 300 écrivains, ensemble, prêts à échanger avec des lecteurs de tous horizons.

Et puis tout s’est accéléré le 27 septembre : J’ai appris que j’étais sélectionnée parmi les trois finalistes du concours regional du Lions Club. Surtout que je n’ai rien demandé ni ne me suis inscrite !

C’est la sélectionneuse qui est venue vers moi lors du Salon du Livre sans me dire qui elle était. C’est après que je l’ai su. Je n’y croyais plus car la rencontre datait de novembre dernier ! Une belle surprise qui prouve que la patience est la veritable amie des auteurs. A suivre… Résultats en février 2020 ! Cette selection m’encourage à me remettre au travail.

Je termine cette question avec un extrait de mon nouveau roman :

Si tu touches au plus profond de leur coeur (et de leur âme) une poignée de lecteurs, sois heureux.

Parce que les rêves de gloire et de notoriété vont brouiller ta créativité, sois le pèlerin patient de l’Ecriture. “

 

JM : Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?

 

Caroline : Je ne connaissais pas du tout avant la sortie de mon livre. C’est le commercial de mon éditeur qui m’a demandé de créer un profil et une page. Au début, je n’étais pas convaincue mais, petit à petit, je me suis prise au jeu. J’ai découvert une multitude d’informations, de conseils, de personnes enthousiastes, des bloggeuses passionnées, j’ai pu échanger des conseils avec des auteurs et au final…je suis accro !

 

JM : - Que penses-tu de l'édition numérique ? (avantages – inconvénients)

 

Caroline : Je n’ai jamais utilisé ( je suis de la vieille école et j’aime ma bibliothèque où rien n’est classé et que je grignotte tel un rongeur) mais je suis sûre que c’est l’avenir. Je regrette que mon éditeur ne s’y intéresse pas.

 

JM : - Quels sont les auteurs qui t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Caroline : Antoine de Saint-Exupéry, Charles Baudelaire, Boris Vian et Françoise Sagan dans ma jeunesse. Puis les écrivains américains comme John Irving ou Paul Auster et les italiens, Italo Calvino, Malaparte, Fruttero et Lucentini, et puis… liste non exhaustive, Didier van Cauwelaert, Paulo Coelho, Milan Kundera, Jean d’Ormesson …

 

 

JM : Lis-tu ? Si oui quel genre ?

 

Caroline :

Des romans historiques ( Mika Waltari), des thrillers (Jean Christophe Grangé)…et aussi ce qui vient à moi… par hazard.

 

JM : - A quelle époque aurais-tu aimé vivre ?

 

Caroline : Au premier siècle de notre ère.

 

JM : En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Caroline :

Evidemment les voyages, proches ou lointains mais toujours en solo. Je suis en compagnie de groupes sept mois par an…alors mes vacances …

L’art également, mais là encore il est facile pour moi de visiter toutes les expos des lieux où j’ai du temps libre après mon travail. C’est un avantage de posséder une carte de guide car les entrées sont gratuities pour nous, dans la plupart des lieux.

 

JM : - Quel est ton proverbe favori ?

 

Caroline :

Une citation de saint François d’Assise :

Rappelez-vous que lorsque vous quittez cette terre, vous n’emportez rien de ce que vous avez reçu, mais uniquement ce que vous avez donné”.

 

JM : - Si tu devais organiser un dîner littéraire, qui inviterais-tu à ta table ?

 

Caroline :

Eric Emmanuel Schmitt et Frédéric Lenoir par exemple.

 

JM : - Si tu étais un fruit, une couleur, une fleur, un animal ? Tu serais :

 

Caroline :

Une olive (mes origines méditerranéennes)

Le vert (de la nature)

Une pivoine

Une colombe

 

JM : - As-tu quelque chose à ajo

 

Caroline :

Juste un grand merci !

 

JM : - Merci Caroline ROCCA pour ce très agréable moment passé en ta compagnie.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Caroline.

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•Page pro

Caroline Rocca auteur

https://www.facebook.com/Caroline-Rocca-307875876541453/

 

 

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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC ANNETTE ROSSI SUR MON GROUPE FB

GROUPE LECTEURS – AUTEURS :

LA PASSION DES MOTS

__________

 

 

INTERVIEW AUTEURE

Annette ROSSI

 

 

 

JM : - Bonjour à tous

 

 

Notre amie Annette ROSSI a gentiment accepté, récemment,  de répondre à mes questions.

 

Je partage donc avec vous cette interview, à l'issue de laquelle vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions auxquelles Annette répondra selon ses disponibilités.

 

 

 

JM : - Bonjour Annette Comment vas-tu ? Es-tu prête à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Annette : Bonjour Joëlle. Je vais très bien, merci. J’espère que toi aussi. Oui ! Prête !

 

 

JM : - Question habituelle mais incontournable : peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Annette : Je n’aime pas trop parler de moi mais allons à l’essentiel. Je suis née sur une arche sur la Meuse aux Pays-Bas. J’ai eu une enfance très heureuse et à 18 ans je suis partie pour travailler en voyageant. Un jour, au bout du monde, je rencontre Philippe, grand voyageur, aventurier, skieur, et je m’installe à Chamonix. Avec lui je vais vivre des grands moments dans des contrées que, seule, je n’aurais peut-être jamais connues. C’est grâce à ces découvertes qu’un jour je me lance dans l’écriture.

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans ?

 

Annette : C’est l’histoire d'un archéologue-linguiste et un égyptologue qui découvrent, chacun de leur côté, un étrange symbole. Leur rencontre va les entraîner dans une aventure extraordinaire, les confronter à une alliance obscure qui voit le jour à Babylone en 323 avant Jésus-Christ, année où disparaît Alexandre le Grand. Ils se lancent sur la trace du tombeau du roi macédonien, mystérieusement disparu au début du IVe siècle, époque où fut érigé le Saint-Sépulcre à Jérusalem. Les deux aventuriers découvrent qu’un secret entoure la mort d’Alexandre. Un secret protégé par une association obscure, la trinité, qui met tout en œuvre pour empêcher la découverte du tombeau. Car la vérité ne doit pas éclater ! Elle pourrait faire basculer le monde dans le chaos.

L’histoire se déroule dans les années soixante-dix, en plein choc pétrolier et insurrection kurde, sur fond de conflit israélo-palestinien et au cœur d’enjeux politiques et bouleversements de pouvoir avec des retours en arrière.

Cette dangereuse quête dévoile une nouvelle et inquiétante perception de l’histoire.

ALEXANDRE I - Le pacte de Babylone, ALEXANDRE II - La malédiction de Tamerlan, ALEXANDRE III - L’horizon d’Aton.


 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et peux-tu nous en dire quelques mots ?

 

Annette : Je suis en train d’écrire un nouveau roman qui a comme sujet une autre énigme historique. J’ai terminé le premier tome (500 pages), je suis à la moitié du second et je pense, vu comme c’est parti, qu’il m’en faudra un troisième pour mener l’histoire à son terme. Une nouvelle trilogie donc…

 

J'espère que cet automne, sortira un petit livre : « Tous les chemins mènent à Chamonix ».

 

Parallèlement, je publie une série sur Facebook « Tapis magique », des récits de voyages. On me demande souvent de regrouper ces articles et d’éditer des livres : La route de la Soie (Chine – Kirghizistan – Ouzbékistan – Turkménistan – Iran), Voyage en Orient (Iran – Syrie – Liban), Mille et une églises à l’ombre de l’Ararat (Arménie – Haut-Karabagh), Au pays du soleil levant (Japon), Terre des dieux (Crète) et bien d’autres. Alors le projet existe mais il me manque l’éditeur !

 

JM : - Que représente pour toi l'écriture ?

 

Annette : Le besoin de décrire ce que je vois, ce que je vis, ce que je ressens, existe depuis mon enfance. Mes voyages me donneront l’occasion d’exprimer cette passion et ces notes donnent naissance à des récits en néerlandais. Plus tard, je découvre le plaisir d’écrire en français. Une langue tellement riche, tellement raffinée, qu’elle permet de trouver toujours le mot juste, la parfaite nuance. Quand je voyage, je note tout. Ces carnets m’ont aidé à décrire des lieux, des gens, des atmosphères qui jouent un rôle dans mes livres.

 

JM : - Tu as une imagination débordante ! Où trouves-tu l'inspiration pour créer les protagonistes de tes romans ?

 

Annette : Les rôles principaux sont dérivés de personnes existants…

 

Mes héros principaux, le linguiste Philippe Boeri et l’égyptologue Didier Clarembault existent bel et bien et beaucoup de passages, notamment le séjour en Turquie, en Syrie et en Iraq de Philippe, et celui en Égypte de Didier ainsi que de la manière dont ils se sont rencontrés, sont basés sur la réalité mais bien sûr le reste est romancé. Et je vous rassure : ils n’ont jamais abattu un hélicoptère iranien. 

 

Silvio. L’historien italien brillant un peu distrait est quelqu’un de notre famille, quelqu’un que j’admirais beaucoup. Quelqu’un qui, dans les années cinquante, parcourut le Liban et la Syrie. Il fut mandaté par l’État italien pour enseigner le français et l’italien avant de s’installer en Angleterre. J’eus l’immense bonheur de le rencontrer et d’entamer avec lui une relation de respect et de profondes affinités.

 

La trinité. Cette obscure alliance doit protéger le secret entourant la mort d’Alexandre le Grand. Le secrétaire d’État des États-Unis Henry Kissinger, le roi d’Arabie saoudite Fayçal, le shah d’Iran Reza Shah et le Premier ministre de l’Inde Indira Gandhi sont connus de tous et j’en ai profité pour les lier à cette cause. Je ne les ménage pas quant à leurs manigances dans leur vie réelle de politicien ou de souverain. La plupart de leurs réunions décrites ont réellement eu lieu, et certaines de leurs déclarations dans le roman ont réellement été dites. Par contre, les sujets de leurs conversations ne devaient probablement pas concerner le tombeau d’Alexandre ou l’élimination de mes 2 héros !

 

Les personnages historiques. Ils ont tous existé. Certains sont plus connus que d’autres. J’ai tenté de les décrire au plus proche de la réalité : leur apparence, leurs vêtements, mais également leur personnalité. Je voulais les rendre vivants. Toutes leurs rencontres dans les lieux mentionnés ont été possible.

 

Les filles. L’amour fait partie de la vie et c’est pour cette raison que j’ai intégré quelques histoires à l’eau de rose. Les filles sont entièrement le fruit de mon imagination et elles illustrent que même les héros ont besoin de tendresse… »

 

JM : - Sauf erreur de ma part tu as écrit une trilogie historico romanesque. Pourquoi ce choix et envisages-tu d'écrire dans un tout autre registre ?

 

Annette : Passionnée d’histoire et d’archéologie, je suis fascinée par le périple d’Alexandre le Grand car il traverse de nombreuses civilisations. Le conquérant poussait les limites toujours plus loin vers l’inconnu. Son désir insatiable de conquête grandissait après chaque territoire conquis, chaque culture embrassée. Il voulait s’imprégner de tout ce que le monde pouvait lui offrir. Je comprends ce sentiment. Moi aussi, toute ma vie, j’ai eu besoin de découvrir ce qu’il y a au-delà l’horizon. Étrangement, la tombe d’Alexandre, l’un des monuments le mieux documentés de l’Antiquité, a disparu. Alors un jour j’ai décidé de me lancer sur la quête pour dévoiler ce mystère. Par contre, je ne pensais pas avoir besoin de 1500 pages pour arriver à la fin…

Un autre registre ? Oui, bien sûr. J’écris déjà sur d’autres sujets. Je puise mon inspiration dans tout. Montrez-moi une photo et je vous en fait une intrigue…

 

 

 

JM : - L'écriture de tels romans nécessite d'importantes recherches. Comment as-tu procédé pour ce faire ?

 

Annette : Décrire des villes, des sites archéologiques ou des cités antiques et leur atmosphère ne représentaient pas une difficulté majeure parce que je les ai tous visités. Pour certaines descriptions de personnages ou de sites disparus, pour trouver des légendes, des anecdotes ou des informations actuelles, j’ai passé des heures à feuilleter des livres ou à naviguer sur internet, épluché des rapports de fouille ou lu des autobiographies. Ce que j’adore faire. C’est une sorte d’archéologie. - Peut-être suis-je une archéologue littéraire ? - Il m’est arrivé, pour pouvoir finaliser un chapitre, de commander un livre sur une fouille archéologique particulière en Syrie chez un antiquaire à Londres, d’aller visiter le tombeau de Richard Cœur de Lion à l’abbaye royal de Fontevraud, de chercher un monastère perdu dans la campagne pendant un voyage en Arménie ou de me recueillir pas moins de 3 fois sur la tombe de Jésus dans le Saint-Sépulcre à Jérusalem. Pour rapporter des faits concernant la géopolitique des époques différentes, il suffisait de faire des recherches. Mais les actions, batailles ou attaques, étaient bien plus compliquées et de plus il a fallu que je me documente sur l’armement des troupes kurdes, du KGB ou des services secrets iraniens. Aujourd’hui vous pouvez me demander comment fonctionne un pistolet, un revolver ou un fusil d’assaut. Une kalachnikov, un M16 ou un Uzi n’ont plus de secrets pour moi. Je peux même vous renseigner sur leur arsenal de fabrication… 

 

JM : Comment écris-tu (sur carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?

 

Annette : Pendant mes voyages j’écris dans des carnets, au stylo à encre de préférence. Pour mes romans, mes articles (je publie sur plusieurs sites d’histoire) et mes chroniques, directement sur l’ordinateur. Pour mes romans, je déplace ou j’ajoute souvent des chapitres. C’est un puzzle géant jusqu’à ce qu’un jour, tout se met à sa place.

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes romans ?

 

Annette : Le parcours du combattant. Encouragée par quelques amis lecteurs, j’ai envoyé ou porté et même faire porter (merci infiniment la cousine Viviane à Paris) mes manuscrits dans plusieurs maisons d’édition. Je ne compte plus le nombre de courriers avec la mention : « Manuscrit de qualité mais ne rentre pas dans notre ligne éditoriale ». Puis, un jour, je me suis adressée aux Éditions Les Sentiers du Livre…

 

JM : -Lorsque la situation sanitaire le permettra, envisages-tu de participer à des séances de dédicaces, de rencontrer tes lecteurs et lectrices ?

 

Annette : Oui, avec plaisir. J’aime beaucoup le contact avec mes (futur) lecteurs. J’aurai l’honneur de participer aux Rencontres Littéraire de Saint-Savin le 9 et le 10 octobre 2021. À cette occasion je donnerai une conférence :

« Alexandre le Grand - À la conquête du monde » le dimanche 10 octobre à 11.00.

 

JM : Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?

 

Annette : Bien sûr je suis sensible à la critique littéraire. Je suis toujours très émue quand je découvre un beau retour et j’en suis encore, à chaque fois étonnée et reconnaissante. Et oui ! Aujourd’hui, les réseaux sociaux sont incontournables. Mais avant la sortie d’ALEXANDRE, je n’étais présente sur AUCUN réseau social et quand mon éditeur m’a dit « maintenant il va falloir vous vendre madame Rossi », j’ai carrément paniqué. J’ai du mal à me mettre en avant alors le chemin était difficile. Au final, j’ai trouvé la solution en publiant des séries issues de mes voyages où je présente des sites archéologiques et historiques selon mon vécu. C’est ainsi que j’ai trouvé un lectorat fidèle sans forcément parler de mes livres. Je les laisse découvrir que j’ai AUSSI écrit un roman.

 

JM : - Que penses-tu de l'édition numérique ? (avantages – inconvénients)

 

Annette : Personnellement, je préfère lire un livre papier. Il nous donne la possibilité de facilement revenir en arrière ou de vérifier quelque chose. Néanmoins, le numérique est pratique en voyage et beaucoup moins cher surtout quand nous avons la possibilité de choisir entre les versions française, anglaise ou néerlandaise, car j’ai la chance de lire en ces trois langues…

 

JM : Lis-tu ? Si oui quel genre ?

 

Annette : Oui, je lis sans arrêt depuis que je sais lire… Je lis des romans, des livres historiques, des policiers, des compte-rendu de voyageurs et d’explorateurs de jadis, des rapports de fouilles, des BD.

 

JM : - Quels sont tes auteurs préférés ? Et quel est ton dernier coup de coeur littéraire ?

 

Annette : Joseph Kessel, Amin Malouf, Gilbert Sinoué, Steve Berry, Jo Nesbo, Clive Cussler, John le Carré, Noël Barber, Agatha Christie, Annejet van der Zijl.

 

Mon dernier coup de cœur : Peter Hopkirk : Le grand jeu.

 

JM : - Quel livre découvert dans ton enfance t'a donné l'envie d'écrire des romans historiques ?

 

Annette : D’abord la Bible ! J’ai reçu une éducation catholique et si j’ai toujours été sceptique quant à l’existence d’un Dieu grand et miséricordieux, j’étais fascinée par le contexte oriental : déserts, oasis, palmiers, caravanes, bazars, palais, temples, autels, offrandes, encens, hommes qui portent des robes et des sabres, femmes voilées parées de bijoux. Puis, vers 14 ans j’ai lu « « Kruistocht in Spijkerboek » : « Croisade en jean », de Thea Beckman qui s’inspire des enfants en croisade en l’an 1212…

 

JM : - Si mes sources sont bonnes tu as beaucoup voyage. Ces voyages t'ont-ils inspiré pour écrire ta trilogie sur Alexandre Le Grand ?

 

Annette : Absolument ! Il suffit que je pense à un endroit et la trame se fait toute seule ! Mais, parfois, je rentre de voyage et j’ajoute un chapitre parce qu’un lieu, un temple ou un personnage m’avais inspiré. Une grande partie du tome 3 est directement issue d’un séjour de trois semaines en Israël et en Palestine où nous étions quasiment les seuls étrangers pendant une période d’intifada. D’ailleurs, au départ, il ne s’agissait que d’un seul livre. Et comme je m’était lancée dans quelque chose d’assez improbable je l’avais nommé Chemins de l’ignorance. Mes propres chemins de l’ignorance, parsemés d’obstacles et de doutes. Mais au fur et à mesure de mes expériences, j’en ajoutais et j’en ajoutais, pour me rendre compte qu’il fallait les partager et trouver un titre pour chacun des 3 tomes. Le pacte de Babylone, la malédiction de Tamerlan et l’horizon d’Aton. Pour les unir et parce que c’est la ligne rouge ALEXANDRE est né. 

 

 

JM : - A quelle époque aurais-tu aimé vivre ?

 

Annette : À la fin du XIXe siècle et au début du XXe : l’époque des grandes découvertes archéologiques et des explorateurs téméraires. Mais à cette époque, il fallait être riche pour voyager et faire des fouilles…

 

 

JM : - Quel est ton film, ta série culte, ton émission TV préférée ?

 

Annette : J’aime le cinéma et les séries américaines. Les films d’aventure, d’action, les James Bond, les Missions Impossibles, NCIS, les experts, Hawai 5.O. Il faut que ce soit de la détente. Je n’aime pas les drames, les films avec des fins tristes, les situations familiales compliquées, il y en a déjà assez dans la vraie vie…

 

JM : - Quel genre de musique écoutes-tu et écris-tu en musique ?

 

Annette : Du rock, du bleus, du jazz, du disco. Jimi Hendrix, Steve Winwood, Joe Cocker, Santana, Prince, Queen, Al Jarreau, Annie Lennox, Janis Joplin, Spiral Trio, Fleetwood Mac, The Alan Parsons Project, Bob Dylan, Crosby Stills & Nash, Earth Wind & Fire, U2, Donna Summer, Nina Simone, Diana Ross… musique de films…

Parfois j’écris en musique, parfois non… Je n’ai pas de rituels pour écrire.

 

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Annette : Le voyage, le ski, le ski de fond, la randonnée en montagne, la danse, la photo, la lecture, la peinture, visiter les musées et les expositions… Je suis la plus heureuse sur un site archéologique quelque part au Moyen-Orient.

 

 

 

JM : - Quel est ton proverbe favori ?

 

Annette : Pas de proverbe mais un rubaïyat du poète persan Omar Khayyam :

« Tu ne sais aujourd’hui si tu verras demain.
Fou qui de l’avenir se préoccupe en vain !
Sois sage et ne perds pas cet instant de la vie

Car tu pourrais ne plus vivre l’instant prochain. »

 

Et une citation de John Le Carré, qui est exactement mon ressenti :

« L'écrivain observe, entend, écoute, enregistre. Puis il raconte une histoire, mêlant son imagination à son expérience. Et elle porte nécessairement les cicatrices de son âme. »

 

JM : - Si tu étais un fruit, une couleur, une fleur, un animal, un dessert ? Tu serais :

 

Annette : Une pomme grenade, une apparence simple qui cache des facettes multiples. Le vert, osmose entre la terre et le ciel. Une tulipe, belle, même fanée. Un oiseau pour pouvoir m’envoler là où je veux. Un vacherin, qui sous son nom peu élégant cache un mets si raffiné.

 

JM : - Si tu devais partir sur une île déserte quel objet incontournable à tes yeux emporterais-tu ?

 

Annette : Un téléphone satellite et un chargeur solaire. J’ai un esprit pragmatique…

 

JM : - Peux-tu nous donner une de tes qualités, un défaut ?

 

Annette : J’ai plein de qualités et aucun défaut !

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Annette : Je tiens à vous remercier pour votre travail et pour votre disponibilité sur ce groupe. Je sais que cela représente beaucoup de travail.

 

 

 

JM : - Merci Annette pour ce très agréable moment passé en ta compagnie.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Annette.

 

 

Profil Facebook :

https://www.facebook.com/annette.rossi.353

 

Site Annette Rossi :

https://annetterossi.fr

 

Voyages au-delà de l’horizon :

https://annetterossi.wordpress.com

 

 

 

 

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Bonsoir je partage avec vous l'interview que j'ai réalisée ce soir avec un auteur sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEUR

Olivia JONES

Lundi 14 janvier 2019 à 18 h

en différé

 

JM : - Bonsoir à tous,

 

  • J'ai lu récemment « Trop belle pour mourir » et « Blue Kaschmir Valentina » de notre amie Olivia JONES qui a gentiment accepté de répondre ce soir à mes questions.

 

 

JM : - Bonsoir Olivia,

 

  • Comment vas-tu ? Es-tu prête à « passer sur le gril » ?

 

Olivia : Je vais bien, merci Joëlle, et oui, je suis fin prête !

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Olivia : Olivia Jones est un pseudonyme, je suis née à Paris en 1949, je suis retraitée. Je n’ai pas eu, malheureusement, l’opportunité de faire des études, alors on peut dire que je suis autodidacte, j’ai commencé à travailler à l’âge de 14 ans. La passion de la lecture m’a permis d’acquérir des connaissances dans bien des domaines. J’ai deux grands enfants, et deux petites-filles, c’est donc une grand-mère qui vous parle ce soir !

 

JM : - Que représente pour toi l'écriture ?

 

Olivia : Avant tout, une évasion. La réalité est parfois si pesante. La possibilité d’exprimer ce que je serais incapable de dire à haute voix, mais aussi celle de raconter des histoires, un exercice que j’aime particulièrement.

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans ?

 

Olivia : Je me définis comme une conteuse. Et j’aime que les contes soient merveilleux. Je privilégie le rêve, l'irréel, je glisse toujours dans mes livres une part de fantastique ou de surnaturel. J’aime que ce qui est impossible dans la vie, devienne possible par la magie de l’imagination.

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

Olivia : Oui bien sûr. Il y a déjà le Tome 2 de Blue Kashmir, qui devrait paraître d’ici quelques semaines. Et j’ai commencé il y a quelques mois, l’écriture d’un thriller. Ce roman sera très éloigné de mon style habituel. C’est un défi que je me lance, voir si je suis capable d’écrire autre chose, un livre beaucoup plus ancré dans la réalité de notre temps. Il sera forcément plus dur. Il n’est pas exclu que j’envisage un Tome 3 à ma saga Blue Kashmir également.

 

 

JM : - Comment écris tu (carnets, cahiers, directement sur l'ordinateur) ?

 

Olivia : Je prends des notes sur un cahier ou carnet, mais l’essentiel se fait sur ordinateur.

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement  ? Si non pourquoi ?

 

Olivia : J’ai participé au salon du livre de Colmar fin novembre. J’ai passé deux jours merveilleux et enrichissants. Ma plus belle expérience a été la suivante : une lectrice est venue directement à mon stand, en me demandant Trop belle pour mourir, car elle avait vu des critiques sur Babelio et elle voulait absolument l’acheter. Me dire que cette personne est venue rien que pour moi et mon livre, c’est un plaisir incroyable. Je vais au début de l’année prochaine contacter les libraires de la ville pour tenter d’organiser d’autres séances.

 

JM : - Que penses-tu de l'édition numérique ?

 

Olivia : Personnellement, je préfère lire sur papier, mais je trouve l’idée géniale. Cela permet aussi de vendre des livres à tout petit prix. Les miens sont à 2.99 euros, et il y a des personnes qui n’ont pas les moyens d’acheter les brochés. Donc, c’est une bonne alternative.

 

JM : - A qui confies-tu la réalisation des couvertures de tes livres ?

 

Olivia : J’ai une jeune graphiste qui habite La Réunion, Anaïs Huitorel. Je lui fournis des photos avec mes idées, et elle les met en application. La tête dans les Nuages a eu un franc succès avec sa couverture très originale.

 

JM : Est-ce que tu lis et quel genre de lecture ?

 

Olivia : Je lis à peu près de tout. Quand j’étais plus jeune, j’ai lu tous les grands classiques et j’aimais la poésie, De Baudelaire à Prévert. Mais je suis une fan de thrillers, de fresques historiques aussi. La littérature américaine ou anglaise m’attire aussi énormément.

 

JM : - Quels sont les auteurs que tu apprécies (dans le passé et dans le présent )?

 

Olivia : Maupassant, Montherlant, Bernanos, Balzac, Charlotte Brontë, Stephen King, Ken Follet, R.J. Ellory, Elisabeth George, John Irving, Sartre, Françoise Sagan, un doux mélange, et j’en oublie bien sûr !

 

JM : - Pour tes romans, improvises-tu au fil de l'histoire ou connais-tu déjà la fin avant d'écrire ?

 

Olivia : Il n’y a qu’un seul livre pour lequel j’avais déjà la fin en tête, c’est Trop belle pour mourir. En général, les idées viennent au fur et à mesure que j’écris.

 

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Olivia : J’ai de nombreuses passions mais la plus forte est celle de la musique. Cela va de l’Opéra italien, en passant par les concertos de Rachmaninov, pour lesquels j’ai une véritable vénération. Je suis également imprégnée de rock and roll, qui est la musique de ma jeunesse, de soul, de blues, et la bonne chanson française. Et en dehors de la musique, je suis très fan de cinéma et je….tricote !!

 

JM : - Y a-t-il dans tes livres, des personnages qui te touchent et auxquels tu t'identifies ?

 

Olivia : Oui, souvent.

 

JM : - Quel est ton endroit préféré (chez toi, région, pays)

 

Olivia : La Bretagne sud, le Morbihan. Et plus précisément Quiberon qui m’a inspirée deux romans.

 

JM : - Quelle est ta couleur préférée ? Ton animal favori ?

 

Olivia : J’aime le rouge et le noir. Mais je ne dédaigne pas le jaune soleil et certains bleus. Le vert émeraude me plaît également. Ainsi que le violet ! Et je m’habille souvent en blanc. J’ai l’impression d’avoir cité toutes les couleurs de l’arc en ciel, oui, j’aime la couleur. Pour les animaux, le cheval me touche énormément, par sa fragilité, sa vulnérabilité et sa puissance, son regard souvent inquiet. Mais j’aime aussi les chiens, les chats, les animaux marins. Mais ne me parlez pas des reptiles ni des araignées  !!!!

 

JM : - As-tu quelque chose d'autre à ajouter ?

 

Olivia : Oui, je voudrais te remercier chère Joëlle, pour m’avoir donné l’opportunité de m’exprimer ici. Et je remercie toutes les personnes qui auront le courage d’aller au bout de cette interview car je suis une grande bavarde !

 

JM : - Merci Olivia pour ce très agréable moment passé en ta compagnie , ta disponibilité et ta gentillesse.

 

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Olivia qui se fera un plaisir de vous répondre en direct ou plus tard si vous n'êtes pas présents ce soir.

 

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Bonsoir à tous je partage avec vous l'interview que j'ai réalisée ce soir lundi 27 août sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEUR

Cendrine ROCA

lundi 27 août à 18 h

direct

 

JM : - Bonsoir à tous,

 

  • J'ai lu récemment «Et si l'aube nous appartenait tomes 1 et 2 » de notre amie Cendrine ROCA, qui a gentiment accepté de répondre ce soir à mes questions.

 

 

 

JM : - Bonsoir Cendrine

 

  • Comment vas-tu ? Es-tu prête à « passer sur le gril » ?

 

Cendrine : Très bien, merci . Complétement prête !

 

Merci Joelle de me recevoir en interview .

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Cendrine : Cendrine, 43 ans , Maman d’un adolescent de 17 ans . Je travaille dans l’aide social .

 

 

 

JM : - Depuis combien de temps écris-tu ?

 

 

Cendrine : C’est relativement récent . J’ai débuté l’écriture au court de l’été 2016 , pleine de doutes . Je n’aurais jamais pensé être capable d’écrire et publier un roman .

 

 

 

 

JM : - Que représente pour toi l'écriture ?

 

Cendrine : Une bulle d’évasion . Un univers qui n’appartient qu’à moi . Je plonge dans l’histoire et plus rien n’existe . Je vis totalement ce que je pose par les mots .

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans ?

 

 

Cendrine : L’histoire d’un amour impossible qui devient possible à la seule force de l’amour .

 

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

Cendrine : non, aucun . J’ai bouclé mon second tome . La suite et fin de l’histoire d’Alexandrine . Je n’écrirai peut -être plus jamais . Cette histoire s’est imposée à moi , brutalelment, subitement , aussi curieux que cela puisse paraître . Il fallait que je l’exprime . Si une autre apparaît, je reprendrai la plume , sinon l’aventure s’arrêtera là . Ecrire pour perdurer ne m’intéresse pas . J’ai besoin de ressentir ce que je dépose . De rire et pleurer en écrivant . Je suis très sereine quant à la possibilité que ma ‘carrière’ d’auteur s’achève avec ce second tome . J’ai pris ma magnifique aventure…Des tonnes de souvenirs impérissables .

 

 

 

 

JM : - Comment fais-tu pour assurer la promotion de tes livres ? Penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les auteurs à promouvoir leurs écrits ?

 

 

Cendrine : Complètement .

Auteur en auto-édition , je ne bénéficie que de très peu de visibilité . Pas de promo ou presque . De la ‘débrouille’ . Les réseaux sociaux sont véritablement une vitrine importante . Les groupes littéraires comme le vôtre sont un soutien précieux . Nous devons beaucoup aux bloggeurs et aux administrateurs de groupes . J’en profite pour vous remercier au passage…Merci infiniment…

J’ai réellement mesuré l’impact des réseaux sociaux lors du dernier Salon du Livre de Paris où j’ai vécu une séance de dédicace mémorable . Un moment juste magique . Une succession de rencontres magnifiques , des étoiles plein les yeux , des battements de cœur intense…

 

 

 

 

JM : - A quel moment de la journée ou de la nuit écris-tu et pendant combien d'heures ?

 

Cendrine : J’écris surtout le soir , la journée bouclée . Une organisation rigoureuse . A moins que je puisse me libérer un temps consacré à l’écriture dans la journée, sinon, munie de carnets , je dépose ça et là mes idées , des mots, des phrases que je reprends ensuite .

Ecrire est un véritable sacrifice parfois . Des nuits sans sommeil et des journées chargées .

 

 

 

 

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement  ?

 

 

Cendrine : J’ai pour le moment tout mis en stand- bye . L’accumulation de fatigue a eu raison de moi . Le lancement du premier tome, l’écriture et la publication du second , les séances de dédicaces , mon job très prenant, ma vie privée , l’administration d’un groupe , mon compte auteure …j’ai eu besoin de faire une pause pour mieux revenir à la rentrée . Mais je ne me plains pas, c’est du bonheur à l’état pur . Juste une nécessité de faire les choses correctement .

 

 

 

 

JM : - Tu écris des romans d'amour serais-tu une « passionnée » ? Lol !

 

Cendrine : Je suis Scorpion . Tout s’explique ainsi . Lol .

Je suis amoureuse de l’amour . Je suis capable de le débusquer de partout . Je fais passionnément ou pas du tout . La nuance m’ennuie .

 

 

JM : - A qui confies-tu tes manuscrits (membre de ta famille, bêta-lecteur) ?

 

Cendrine : Personne . Je n’ai fait appel à aucun Bêta . Pleine de doutes, je ne pensais pas être dans la capacités de tisser l’histoire d’Alexandrine par les mots . Finalement, ils sont intarissables . J’ai tout d’abord écrit l’aventure d’Alexandrine pour moi-même . Je ne songeais pas à publier . Pour moi, c’était inaccessible . Puis, l’histoire s’est formée progressivement, cohérente . J’ai alors décidé de tenter de m’exposer .

 

 

 

JM : - Quel est ton livre de chevet et ton film culte ?

 

Cendrine : Les noces barbares de Yann Quéffelec . Une errance bouleversante dans les profondeurs de l’âme .

 

Il y a tant de films qui m’ont touchée . Dans différent domaine : Philadelphia , Forrest Gump , Le cinquième élément , prémonition , Twilinght, Dirty dancing, une bouteille à la mer , nos étoiles contraires …

 

 

JM : - Quelle est ta musique préférée ? Ecris-tu en musique ?

 

Cendrine : J’écris en musique, toujours . Les écouteurs sur les oreilles, je file dans ma bulle . Say Something généralement en boucle . Cette chanson définie parfaitement la tonalité de l’histoire d’Alexandrine .

Je n’ai pas non plus de musique préférée . j’écoute toutes sortes d’artistes . mais certains ont marqué mon existence : Somebody Else Guy de Jocelyn Brown me définie totalement avec cette succession de tonalités différentes .

 

JM : - Quel est ton endroit favori (région – pays )  et ton animal ?

 

Cendrine : Les bras de mon homme .

 

Le chien . Plus fidèle n’existe pas .

 

JM : - Es-tu thé ou café ? - Vanille, fraise ou chocolat ?

 

Cendrine : Ni l’un ni l’autre . Je suis soja chocolaté .

 

Chocolat . Une véritable histoire d’Amour .

 

 

JM : - As-tu quelque chose d'autre à ajouter ?

 

Cendrine : Merci pour cette interview et cet intérêt porté à mes écrits et ma personne . Merci beaucoup…Une belle continuation au groupe .

 

 

JM : - Merci Cendrine pour cet agréable moment passé en ta compagnie , ta disponibilité et ta gentillesse.

 

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Cendrinee qui se fera un plaisir de vous répondre en direct ou plus tard si vous n'êtes pas présents ce soir.

 

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Bonsoir aujourd'hui vendredi j'ai réalisé une interview avec un auteur de mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots, que je souhaite partager avec vous

INTERVIEW AUTEUR

LUCE FONTAINE

 

 

JM : - Bonsoir à tous

 

J'ai lu en 2017 “Mortelle destinée” et récemment “Le Projet Conception”, romans de notre amie Luce FONTAINE qui a gentiment accepté  de se soumettre récemment à mes questions.

 

Je partage donc avec vous cette interview à l'issue de laquelle vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions à Luce qui y répondra en direct ou en différé selon ses disponibilités, sachant qu'elle réside au Québec et qu'actuellement il est 12 h !

 

 

 

JM : - Bonsoir Luce

 

Comment allez-vous ? Etes-vous prête à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

 

Luce : Bonsoir Joëlle et bonsoir à vous tous! je vais très bien et c’est avec grand plaisir que je me prêterai à votre interrogatoire bien campée dans la chaise du suspect!

 

JM : - Pouvez-vous, tout d'abord, vous présenter afin que nos amis puissent mieux vous connaître ?

 

Luce : J'ai le grand bonheur d'habiter dans la belle campagne québécoise, dans la région des Cantons-de-l'Est, où je m'occupe d'un gîte touristique, avec ma famille, mon chien, mes chats.

Les plaisirs de la lecture et de l'écriture me sont venus très tôt dans mon enfance. Petite j’adorais écouter les histoires que me racontaient mon grand-père. Vers 6 ans environ, j’écrivais et j’illustrais des contes sur de grands cartons et je racontais mes histoires à des auditeurs imaginaires pour la plupart.

Par la suite, j’ai voulu partager mon bonheur de lire et d'écrire avec les plus jeunes et je suis devenue enseignante. Je suis bachelière en éducation de l'Université de Sherbrooke et j'ai enseigné au cégep. J'ai d'ailleurs travaillé pendant plus de 25 ans; aux niveaux : préscolaire, primaire et collégial.

Parallèlement à ma carrière d’enseignante, j’explorais un univers ludique et créatif en créant mes propres histoires que je gardais précieusement cachées dans le tiroir de mon bureau et que je sortais à l’occasion, pour étayer les activités scolaires que je travaillais avec mes élèves.

En 2009, un accident d'équitation m'a laissée avec des séquelles permanentes et j'ai eu à me refaire une nouvelle vie. J'ai alors puisé dans le fond de mon tiroir et j'en ai ressorti un petit bonheur enfoui et quasi oublié. Je me suis alors remise à l'écriture sur une base quotidienne. J'ai maintenant écrit des romans jeunesse, et des romans pour adultes qui j'espère, vous permettront de mettre de la fantaisie dans votre vie.

 

 

JM : - Pouvez-vous nous parler de vos romans ?

 

Luce : Avec plaisir!

J’ai publié deux séries jeunesse aux Éditions Guérin éditeur ltée : soit la série Mélo! (5tomes) Et la série Max Mallette (5 tomes). Et une autre série aux Éditions Bouton d’or Acadie, au Nouveau-Brunswick : Lizzy d’Armoirie (2 tomes). En 2017, Mortelle Destinée un roman policier pour adultes, publié aux Éditions ROD en France et en juin dernier, un roman fantastique : Le Projet Conception aux éditions du Tullinois, à Rimouski au Québec.

 

JM : - Avez-vous d'autres projets d'écriture et pouvez-vous nous en dire quelques mots ?

 

 

Luce : Oui bien certainement, je travaille sur un recueil d’histoires et d'activités pour la petite enfance et sur le tome 2 de la suite de Mortelle Destinée.

 

 

 

JM : -Avez-vous des séances de dédicaces prévues prochainementau Québec ou en France ?

 

Luce : J’ai pas mal terminé pour cette année.

 

 

 

JM : - Quand écrivez-vous (la nuit, le jour) et pendant combien d'heures ?

 

Luce : J’écris surtout l’avant-midi. Je ne suis pas une bête nocturne!

 

JM : - Comment avez-vous procédé pour faire publier vos ouvrages ?

 

Luce : J’ai tout d’abord fait la recherche de maisons d’édition susceptibles d’éditer les genres de mes ouvrages, puis j’ai fait des envois, à quelques-unes d’entre elles. Principalement des envois par courriels!

 

 

 

JM : - Si ma mémoire est bonne, vous avez écrit des romans pour la jeunesse et maintenant vous avez changé de genre. Pour quelles raisons ?

 

Luce ; Par envie d’explorer une autre avenue qui me permettrait de développer encore plus autour des personnages. Quand on écrit pour les enfants on se doit d’être plus direct, couper dans le descriptif sinon on risque de perdre l’attention du jeune lecteur.

 

 

 

 

JM : - Quels sont les auteurs qui vous ont donné l'envie d'écrire ?

 

Luce : A l'école j'ai également découvert la magie des mots: Alors que mon professeur de cinquième année Céline, nous faisait la lecture, à raison de quelques pages par jour, du merveilleux roman de l'auteure québécoise Monique Chouinard Corriveau : Le Secret de Vanille ( 1959 ) m’a donné les clés pour accéder à mon imaginaire.
Je me souviens du bonheur de toucher la jaquette d'un livre de mes petits doigts et de sentir l'odeur de l'encre et du papier. Un réel plaisir pour les sens. Puis comme par magie, un univers merveilleux prenait vie et me permettait de voyager au gré de mes fantaisies.

 

 

JM : - Lisez-vous ? Si oui quel genre ?

 

Luce : Je ne lis pas aussi souvent que je le voudrais! mon temps libre est principalement consacré à l’écriture. Mais j’aime bien les histoires d’enquêtes, les romans policiers…

 

 

JM : - Que représente pour vous l'écriture ?

 


Luce : Un moyen de s’évader et de laisser aller son imagination. L’auteur est maître de ses personnages, de l’intrigue, de la création d’un tout nouvel univers. Un moyen d’aller à la rencontre de ses lecteurs et de tisser de nouveaux liens.

 

 

JM : - Je crois savoir que vous aimez les chiens ! Comment s'appelle ce magnifique toutou sur votre photo de profil et quel âge a-t-il ?

 

Luce : Il se nomme ; Noël et il a 5 ans.

 

 

JM : - Quel est votre film culte, votre musique préférée ?

 

Luce : J’aime bien la musique des années 70-80 Gino Vannelli, originaire de Montréal est un de mes chanteurs préférés. U2 et The Police également! Sans surprise, du côté cinéma ce sont les aventures de Jack Ryan; un agent de la CIA.

 

 

JM : - Etes-vous thé ou café ? Gâteau ou fruit ?

 

Luce : Un peu des deux et de toute évidence, un peu trop portée sur les gâteaux, mon péché mignon!

 

 

JM : - Avez-vous quelque chose d'autre à ajouter ?

 

Luce : Un énorme remerciement, Joëlle, pour le travail colossal que vous faites à faire connaître et présenter les auteurs afin de les rapprocher de leurs lecteurs. C’est très apprécié et j’en suis touchée!

 

JM : - Merci Luce FONTAINE pour cet agréable moment passé en votre compagnie.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Luce qui vous répondra dès que possible.

 

 

www.lucefontaine.com

 

https://www.facebook.com/Luce-Fontaine-auteure-465062246887053/

 

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Bonsoir aujourd'hui lundi voici l'interview que j'ai réalisée avec un auteur sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEUR

Christine SOUCHON

Lundi 12 novembre à 18 h

direct

 

JM : - Bonsoir à tous,

 

  • Notre amie Christine SOUCHON a gentiment accepté de répondre ce soir à mes questions.

 

 

JM : - Bonsoir Christine

 

  • Comment allez-vous ? Etes-vous prête à vous soumettre à mon petit interrogatoire ?

 

Christine : Bonsoir Joëlle. Oui, avec plaisir, s’il n’y a pas de condamnation judiciaire par la suite !

 

 

JM : - Pouvez-vous, tout d'abord, vous présenter afin que nos amis puissent mieux vous connaître ?

 

Christine : Je suis stéphanoise et lyonnaise d’origine. Dans mon enfance, j’avais le projet de devenir sociologue. La vie et mes parents en décideront autrement. Après avoir été diplômée de l’Ecole Supérieure de Commerce de Saint-Etienne je pars travailler en Corrèze dans le domaine de l’assurance pendant 10 ans. Revenue à Saint-Etienne en 2012, avec mon mari stéphanois, je deviens chasseur de têtes mais rapidement décide de réaliser mon rêve. Depuis février 2016, je me consacre alors à l’écriture.

 

 

JM : - Pouvez-vous nous parler de votre roman «  Les arcs en ciel de l'ombre », thriller géo politique je crois  ?

 

 

Christine : L’intrigue dans « Les Arcs-en-ciel de l’ombre » se noue autour de deux étudiants à Paris, en géopolitique, d’un de leurs professeurs dans le domaine du nucléaire et du Colonel en charge de l’enquête sur plusieurs meurtres et d’un attentat planétaire. Dominique Lenoire et Sofiane Issaoui, des étudiants de la faculté de Compréhension Politique de Paris et leur professeur Samuel Kilkeni, vont être confrontés aux tsunamis causés par des éruptions volcaniques sur les Iles Canaries.

Le Colonel Simon Chandeleur, Directeur de la Brigade anti-terroriste, va s’interroger sur les causes réelles de cette catastrophe environnementale. Le Colonel sera également en charge de l’enquête sur le meurtre de plusieurs personnalités politiques et industrielles, françaises et américaines.

Le manuscrit est construit sous forme de scènes écrites à la première personne du singulier. Le lecteur plonge dans les réflexions et les ressentis de chacun des protagonistes.

Les sentiments, les dialogues et le suspense sont les piliers du livre. Mon écriture est synthétique, imagée et sans complexe. Les jeux de mots et les anagrammes colorent mes phrases.

 

 

JM : - Quel message souhaitiez-vous faire passer à travers ce livre ?

 

Christine : « Les Arcs-en-ciel de l’ombre », un thriller à plusieurs lectures, une romance, une enquête, des questions géopolitiques et environnementales. J’aborde des thèmes délicats comme le terrorisme, la politique, la manipulation médiatique et l’environnement. Je souhaite dénoncer les préjugés et les manipulations dans notre société, j’amène le lecteur à s’interroger et briser les idées reçues, sans donner de leçon mais plutôt avec de l’humour et du burlesque.

 

 

JM : - Avez-vous d'autres projets d'écriture et souhaitez-vous nous en parler ?

 

Christine : J’ai écrit cinq chansons, un CD et un spectacle où je vais les chanter sont prévus pour le 17 Novembre à Roche la Molière.

J’écris la suite des « Arcs-en-ciel de l’ombre », le deuxième tome prévu le printemps 2019, et qui s’intitulera « les chimères de l’arc-en-ciel ». Les thèmes abordés seront la trahison, le pardon et l’environnement.

 

 

JM : - Comment faites-vous pour assurer la promotion de vos livres ? Pensez-vous que les blogs, les réseaux sociaux aident les auteurs à promouvoir leurs écrits ?

 

 

Christine : ma maison d’édition Evidence Edition gère la distribution et la promotion. Je participe à des dédicaces et des salons. Les réseaux sociaux et les blogs sont des soutiens à la promotion mais je reste convaincue que les échanges en direct avec les lecteurs sont plus enrichissants et formateurs.

 

 

JM : -Avez-vous des séances de dédicaces prévues prochainement ?

 

 

Christine : Non, je viens d’en faire trois en septembre et octobre, notamment la Fête du Livre de Saint-Etienne. Jusqu’à la sortie du deuxième tome je n’ai pas prévu de dédicace.

 

 

JM : - A qui confiez vous vos manuscrits (membre de votre famille, bêta-lecteur) ? Avez-vous des correcteurs ?

 

 

Christine : A ma famille et mon entourage.

 

 

JM : - Ecrire est-ce une passion ou un métier pour vous ?

 

Christine : un métier depuis 2016.

 

 

 

JM : Quel livre fut pour vous un coup de cœur ?

 

Christine : Da Vinci Code de Dan Brown.

 

 

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont vos passions ?

 

Christine : j’ai créé mon entreprise d’animation d’atelier d’écriture auprès des écoles, des adultes et des retraités.

 

 

JM : - Quelle est votre musique préférée ? Ecrivez-vous en musique ?

 

Christine : J’écoute beaucoup de musiques françaises contemporaines mais j’aime bien également le soul-jazz.

Par contre je n’arrive pas à écrire avec de la musique, il me faut le silence complet.

 

 

JM : - Quel est votre film culte ? Votre animal favori ? Votre couleur ?

 

 

Christine : Mon film culte est « The bodyguard « avec Whitney Houston et Kevin Costner. Je pleure à chaque fois !

Mon animal favori est le chat.

Ma couleur : l’arc-en-ciel ! Donc une palette entière !

 

 

JM : - Avez-vous quelque chose d'autre à ajouter ?

 

Christine : Les écrivaines sont les voix rebelles du monde. Osez écrire !

 

 

JM : - Merci Christine pour cet agréable moment passé en votre compagnie.

 

 

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Christine qui se fera un plaisir de vous répondre en direct ou plus tard si vous n'êtes pas présents ce soir.

 

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