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Résultat pour “comme une aurore dans la brume”

Bonsoir je partage l'interview que j'ai réalisée ce soir avec Antoon JB VAN DYCK auteur sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEUR

JB VAN DYCK

Vendredi 29 mars 2019 à 18 h (heure Française)

(12 h chez JB)

(en différé – JB répondra plus tard)

 

 

 

 

JM : - Bonsoir à tous,

 

- J'ai lu récemment «Blouse blanche et 6 nouvelles d'anticipation » de notre ami Jean-Baptiste VAN DYCK qui a gentiment accepté de répondre, récemment à mes questions.

 

    • Je partage donc avec vous cet entretien, à l'issue duquel, Jean-Baptiste répondra à vos questions plus tard, étant retenu par ses obligations professionnelles.

    •  

 

JM : - Bonsoir JB ou plutôt bonjour !!

 

- Comment vas-tu ? Es-tu prêt à « passer sur le grill » ?

 

 

JB : Je vais super bien, oui un vrai plaisir de passer à l’interrogatoire ! (sourire)

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

JB : Oui avec plaisir ! J’ai 32 ans, bientôt 33 ! Je suis infirmier en santé mentale de formation. Je vis à l’étranger depuis près de 5 ans (3 ans à Pékin où j’ai travaillé comme professeur de français et bientôt deux ans à Montréal, dans la santé). Je suis également musicien, pianiste et chanteur. J’ai joué dans un groupe électro-pop et écumé les scènes de la région Bourgogne Franche-Comté pendant près de 6 ans. Et bien sûr j’écris depuis l’adolescence, des poèmes et des nouvelles…

 

 

JM : - Que représente pour toi l'écriture ?

 

JB : Je définis ma relation à l’écriture comme un défouloir ludique mais utile ; cherchant par les dialogues et l’humour, à ouvrir des petites brèches réflexives au sujet de l’avenir de nos sociétés et de notre relation aux technologies. Je ressens toujours le besoin, très présent et vif, de créer, de chasser les idées sur le papier. L’écriture s’est installée de manière progressive et naturelle dans ma vie. Il n’y a jamais eu de calcul ou de déclic précis. Ecrire est depuis de nombreuses années une activité essentielle et addictive qui m’occupe l’esprit, mais sans chercher à psychanalyser la chose, me permet d’évacuer la noirceur de l’esprit et d’entretenir un certain épanouissement !

  

 

JM : - Peux-tu nous parler de ton recueil de nouvelles ?

 

JB :  Blouse blanche » mon premier ouvrage, est un recueil de six nouvelles qui surfe selon moi entre plusieurs genres : thriller noir, science fiction et anticipation.

Les sujets abordés en toile de fond sont la santé, l’écologie, la science, la mort… L’objectif en de mettre en avant la science, ses exploits, ses excès et le fameux uniforme immaculé… J’ai choisi de traiter des thématiques sociétales d’actualité et de demain pour susciter des émotions contrastées et éveiller des petites réflexions chez le lecteur.

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

JB : En effet, j’ai plusieurs projets en cours, je travaille parallèlement à l’écriture d’un recueil de chroniques poétiques inspirées des mes voyages en Asie entre 2014 et 2017… Plusieurs textes ont d’ailleurs recueilli des avis encourageants sur le site short édition…. Je travaille à l’écriture d’un deuxième recueil de nouvelles dans la lignée de « Blouse Blanche » anticipation réaliste et puis je finalise la relecture d’un premier roman d’aventures jeunesse que j’espère terminer et soumettre bientôt à des éditeurs...

 

JM : - Comment écris tu (carnets, cahiers, directement sur l'ordinateur) ?

 

JB : J’écris sur l’ordinateur principalement, et je stocke pas mal de notes sur mon cellulaire. Les idées peuvent venir à n’importe quel moment, alors j’écris toutes pistes éventuelles pour éviter la frustration d’oublier quoi que soit !

 

JM : - Comment fais-tu pour assurer la promotion de tes livres ? Penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les auteurs à promouvoir leurs écrits ?

 

JB : L’éditeur fait la communication de son côté et moi j’utilise principalement Facebook et ma page auteur pour diffuser mon actualité. Oui les réseaux sociaux sont un outil indispensables pour contribuer à l’exposition de son travail…

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement  en France ?

  

JB :  Pas encore, car je vis pour l’instant à Montréal, j’espère pouvoir commencer fin 2019 à mon retour en France !

 

JM : - A qui confies-tu tes manuscrits (membre de ta famille, bêta-lecteur) ?

 

JB : Je travaille pour l’instant en famille, ma compagne, mon père, ma soeur, mais je recherche à agrandir ma « king’s guard » des volontaires ?!

 

 JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier ton livre ?

 

JB : J’ai recherché sur internet toutes les maisons d’édition qui publient des recueil de nouvelles. J’ai envoyé mes textes à une trentaine d’éditeurs, j’ai eu plusieurs retours positifs encourageants ( et beaucoup de non bien sûr) et puis j’ai eu la proposition de NDB éditions de rejoindre son équipe pour un projet stimulant et valorisant !

 

JM : - Quel est ton film culte, ta musique préférée ? Ecris-tu en musique ?

 

JB : Mon film culte « Orange mécanique » de S Kubrick, ma musique préférée « Paranoid Android » de Radiohead. J’écris systématiquement en écoutant de la musique, j’écoute essentiellement de la musique électronique ambiante (très fonctionnelle et stimulant en dose d’ondes Alpha), en ce moment c’est ma période Tangerine Dream !

 

JM : Lis-tu , si oui quel genre ?

 

JB : Oui mais beaucoup moins lorsque j’écris, je n’arrive pas à me concentrer ! J’ai une lecture trop analytique en période de création. Mes dernières lectures : « Racontars articles de Jorn Riels » « Les monades urbaines de Silverberg » et « L’oiseau d’Amérique de Walter Tevis » J’adore lire des nouvelles, et en ce moment mon objectif est de lire tous les grands auteurs de dystopie…

 

 JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

JB : La musique, je n’ai pas abandonné mon projet de composition de musique de films et je travaille mon jeu à la guitare en ce moment !

 

 JM : - Si tu étais : un fruit, une couleur, un dessert, un animal ?

 

JB : Citron vert, Violet, Mousse au chocolat, Un panda.

 

JM : - Si tu devais partir sur une île déserte, quel objet indispensable à tes yeux souhaiterais-tu emporter ?

 

JB : Un silex et un bout de métal ! Le feu c’est la vie, la chaleur, la lumière, le foyer, l’espoir !

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

JB : J’invite les lectrices et les lecteurs à tenter un pari de lecture en découvrant « Blouse Blanche » j’espère vous surprendre et vous embarquer dans mon univers !

 

Je te remercie infiniment Joelle pour ce charmant moment virtuel en ta compagnie !

 

 

JM : - Merci Antoon JB pour cet agréable moment passé en ta compagnie.

 

 

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à JB qui se fera un plaisir de vous répondre un peu plus tard. Merci pour votre compréhension mais il est retenu, ce soir, par ses obligations professionnelles.

 

 

 

 

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Bonjour aujourd'hui lundi voici ma chronique concernant : "L'AMOUR, LA MER, LE FER ET LE SANG"

« L'AMOUR, LA MER, LE FER ET LE SANG »

Aurélie DEPRAZ

Auto-Edition

29 septembre 2018

194 pages

 

Présentation

 

Côtes danoises, hiver 865


Sven aime la mer. Il aime les raids, il aime les femmes, il aime son peuple et l’aventure mais... depuis peu, il se prend à rêver de semailles et de moissons, de terres et de cultures et, pourquoi pas, d'une femme, d’un foyer, d’une famille.


Une grande expédition est prévue au printemps. Les rives anglo-saxonnes. Cela tombe bien ! Il paraît que leurs femmes sont belles et leurs terres fertiles. C’est décidé : il en sera. Une épouse, une ferme, un commerce florissant vers le Jutland, et à lui le bonheur d’une vie nouvelle !


Mais quand on n’est rien d’autre, aux yeux de la femme de ses rêves, qu’un païen, un barbare, un envahisseur aux mœurs cruelles... quand on est l’amant d’une femme jalouse et le sujet d’un roi cupide... l’entreprise s’annonce difficile !


L'histoire d'un amour improbable au temps des grandes invasions vikings.

 

L'auteure

 

Férue tant d'Histoire et de littérature que de langues et de sciences humaines (anthropologie, psychologie, sociologie, philosophie...), Aurélie écrit depuis presque aussi longtemps qu'elle sait tenir un stylo : poèmes, correspondances, journaux intimes, carnets de voyage, contes, synthèses, ébauches de romans tout d'abord... puis, enfin, ses 3 premières romances historiques à l'âge de 30 ans. Elle en a écrit d'autres depuis et prépare de nombreux autres scénarios, mais... dans l'auto-édition, la publication prend aussi du temps !

Passionnée de voyages et de contrées reculées, elle aime ancrer ses intrigues dans les cadres idylliques de ses pays de cœur (l'Ecosse, l'Angleterre, l'Irlande, les pays scandinaves... sans oublier son propre pays, la France) et les époques qui l'ont toujours fascinée (le Moyen-âge, la Deuxième Guerre Mondiale, l'époque victorienne...). 

Son genre de prédilection est la romance historique à l’anglo-saxonne, mais elle a également de très nombreux autres projets en tête (une trentaine en tout, de la chick-lit au roman de littérature générale et des romans historiques aux ouvrages sur l'éco-citoyenneté ou l'Histoire du vin en bordelais).

Touche-à-tout et curieuse, elle conjugue, entre deux romans, différentes activités professionnelles afférentes à l’œnotourisme, à l’enseignement privé de matières littéraires et à la préparation d’élèves au baccalauréat. Aussi enthousiaste que prolifique, elle partage sur son blog des articles sur le genre de la romance, la place de l’amour et de l'érotisme dans la littérature, l'Histoire et les grands mouvements littéraires, les plus importants courants amoureux, l'évolution du genre romanesque et tout ce qui touche, de près ou de loin, à l'univers de ses romans, à son parcours dans l'édition et à ses projets d'écriture.

Pour suivre ses publications, ses articles et ses partages en tous genres, retrouvez-la sur:
- facebook : @aurelie.depraz.auteur
- instagram : @aurelie.depraz.auteur
- son blog : aureliedepraz.com
- twitter : https://twitter.com/AurelieDepraz

 

Mon avis

 

Je remercie Aurélie DEPRAZ pour l'envoi, en service de presse, de son roman « L'Amour, la mer, le fer et le sang ». J'ai découvert la plume fluide et majestueuse de cette auteure lors de la lecture de « Pour l'amour d'une Sasunnach » et « Indomptable Aquitaine », romans que j'ai beaucoup aimés.

 

Comme tous les ouvrages de cette auteure, la couverture est vraiment très jolie et incite à le découvrir.

 

Aurélie DEPRAZ nous entraîne donc en l'an 865 sur les mers du Nord où nous faisons connaissance avec les Vikings. Nous découvrons la rencontre entre Sven le ténébreux aux yeux azur, coureur de jupons et Aalissia, jeune Anglaise de 18 ans lors du massacre du village de la jeune fille par les Vikings..

Aalissia est orpheline, élève ses jeunes frères et cultive, tant bien que mal, la terre familiale.

 

Avec son don de conteuse et son imagination débordante, l’auteure décrit à merveille les paysages, la culture, les us et coutumes des Vikings, ces grands guerriers redoutables, la férocité de certains et l'humanité d'autres. Elle analyse finement les sentiments et les désirs des protagonistes de son roman. Les images défilent ainsi sous nos yeux comme un film : un vrai régal pour le lecteur.

 

Le titre « L'amour, la mer, le fer et le sang » porte bien son nom... Les multiples rebondissements m'ont tenue en haleine jusqu'à la fin et j'avoue avec eu du mal à refermer ce livre que j'ai lu pratiquement d'une traite tant il me passionnait !

 

J'ai ADORE cette romance historique très intéressante, ponctuée d'une jolie touche érotique, extrêmement bien écrite et documentée, qui mêle l'Histoire à celle de deux êtres que tout oppose, se déroulant à une époque très tourmentée.

 

J'avoue être devenue fan de cette auteure dont je lirai assurément les prochains romans !

 

Excellent moment de lecture.

 

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Bonsoir je partage l'interview que j'ai réalisée ce soir avec Rémy JEDYNAK sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEUR

Rémy JEDYNAK

Lundi 6 MAI 2019 à 18 h

différé

 

JM : - Bonsoir à tous,

 

  • J'ai lu récemment « La Forêt des ombres » de notre ami Rémy JEDYNAK que j'ai interviewé et je partage donc avec vous, ce soir, cet entretien.

 

 

JM : - Bonsoir Rémy

 

  • Comment allez-vous ? Êtes-vous prêts à « passer sur le gril » ?

 

Rémy : Oui bien sûr, j’espère bien que vous n’allez pas me dévorer tout cru.

 

 

JM : - Question habituelle mais incontournable : pouvez-vous, tout d'abord, vous présenter afin que nos amis puissent mieux vous connaître ?

 

Rémy : Né à Saint-Etienne dans la Loire, j’ai fait mes études au Lycée du Portail Rouge de cette ville puis à la faculté de droit de Lyon avant de m’installer à Paris pendant 30 ans comme fonctionnaire puis à Lille, Grenoble, Nîmes et Valence au gré de mes mutations et de mes promotions. Je suis désormais Drômois à part entière depuis 20 ans et heureux de l’être. Quelques points d’ancrage qui sont autant de repères pour faire connaissance, parce que ce sont les expériences vécues qui illustrent et façonnent les personnalités.

Travail dans les entreprises pendant les vacances scolaires, premiers contacts avec la vie active et la solidarité salariale.

Expériences d’éducateur auprès d’enfants handicapés ou en rupture de société.

Surveillant d’internat.

Service militaire dans les Ardennes, une expérience riche en relations humaines, un melting-pot de classes, de races, de milieux sociaux où j’ai même pu jouer à l’instituteur au lendemain de la guerre d’Algérie.

Je me suis essayé à la comédie, ce que j’ai adoré, et bien plus modestement au piano où j’ai fait le désespoir de mes professeurs.

Toutes ces traces du passé ont construit mon avenir.

Bien qu’à la retraite, je continue à effectuer quelques vacations en qualité de magistrat avec une ou deux audiences par semaine, ce qui me permet de consacrer davantage de temps à l’écriture.

 

 

 

JM : - Que représente pour vous l'écriture ?

 

Rémy : Un moyen de gagner beaucoup d’argent.

Non, là je plaisante.

Mon rapport à l’écriture est né de la lecture. Il faut se replacer à une époque sans ordinateur, sans internet, sans tablette.

J’avais une sœur de quatre ans mon ainée et je dévorais les bouquins qu’elle achetait et qui s’adressait à un lectorat plus âgé que moi avec les grands auteurs de l’époque : Sartre, Gide, Camus, Steinbeck, Remarque, Hemingway…La liste serait trop longue mais on y trouverait peu d’auteurs de roman policier ou de science-fiction à part peut-être Huxley ou Bradbury.

Par ce biais, j’ai découvert le bonheur d’écrire dès ma scolarité et je crois qu’il ne m’a plus jamais quitté. Ce qui était pour les autres un pensum devint pour moi un plaisir, celui des mots choisis, des phrases expressives, de la transmission de idées, de la communication et de l’évasion.

C’est l’écriture en fait qui s’est imposée à moi. Elle m’a conduit de la poésie, à la rédaction d’articles de presse et de nouvelles et à l’élaboration d’un magazine professionnel dont j’étais le rédacteur en chef.

J’évoque souvent, pour le fun, une anecdote authentique qui répond mieux que je ne saurais le faire. J’étais, je crois, en quatrième.

Mon prof de français :

  • Rémy : 0

  • Rémy : Pourquoi zéro ?

  • Le Prof : faudrait voir à pas me prendre pour un imbécile !c’est copier dans un bouquin chez un vrai écrivain. Cela s’appelle du plagiat. Un gamin de 14 ans ne peut pas écrire aussi bien que ça.

  • Rémy : Mais Monsieur, je vous jure que c’est moi qui l’ai écrit tout seul, je l’ai pas pompé.

  • Le Prof : à d’autres, si en plus tu mens tu aggraves ton cas.

  • Mais Monsieur je suis toujours dans les trois premiers en dissertation !

  • Le Prof : C’est pas une raison pour plagier.

  • Mais Monsieur, chez quel écrivain je l’aurai copié mon texte ?

  • Le Prof : ça n’a pas d’importance mais ça ne peut pas être de toi. On en reste là 0 pointé.

Il faut quand même que je dise que j’ai eu ma bulle mais que, quelque part, j’étais super fier qu’un prof ait pu me comparer à un écrivain, un vrai de vrai. Trop beau !

 

 

JM : - Pouvez-vous nous parler de vos ouvrages et en particulier de votre dernier roman « La Forêt des ombres » ?

 

Rémy : Je vais commencer par ‘Purgare’, une pièce en deux actes, parce qu’elle a une origine bien particulière. On me demande souvent si les affaires jugées par le magistrat influencent l’écrivain. Soyons clair, les dossiers que j’ai traités n’ont jamais inspiré mes romans. Je n’irai pas cependant jusqu’à dire que mon expérience et mon vécu n’ont jamais influencé mes écrits. C’est notamment le cas pour Purgare, une pièce de théâtre qui traite de la maltraitance des enfants et qui est née de mon exaspération devant le trop grand nombre de dossiers de ce type dont j’ai eu à connaître, affaires graves, pleines de souffrances et de détresse, qui plus est chez des enfants parfois très jeunes, fragiles et sans défense. Un traumatisme aux lourdes conséquences physiques et psychologiques, qui ne disparaît jamais et impacte à vie le quotidien.

Un livre n’est pas seulement une lecture. Il peut être aussi un appel au secours destiné à sensibiliser les gens sur la gravité et la fréquence d’un drame et les saloperies de la vie. C’est enfin une incitation forte pour les victimes à ne pas culpabiliser comme c’est trop souvent le cas.

Pourquoi une pièce de théâtre alors qu’elle est moins attractive qu’un roman pour un lecteur ? Parce qu’un personnage irrigue sa souffrance, partage visuellement son désespoir, crie sa douleur. Peut-être aussi que mes quelques années sur scène m’ont donné le goût de ce choix. Sans doute enfin parce qu’elle m’a permis de mettre en scène un procès avec les tics et les artifices de chacun, avocats, procureur, magistrats. Ma principale difficulté a été de traiter un sujet aussi grave avec, parfois, une apparence de légèreté et même un certain humour dans les dialogues pour que le spectateur ne sombre pas dans le pessimisme le plus noir.

Elle est destinée à être jouée sur scène et vécue avec les spectateurs.

Dans un roman, l’imagination est au pouvoir. Tout devient possible et la réalité s’estompe devant les personnages. Pourtant, pour moi, une exigence demeure, celle de la vraisemblance, de la cohérence et de la crédibilité du récit et des personnes. Qu’il s’agisse de livre ou de film, il faut que j’adhère. Sans doute une résultante de mon activité où les affaires traitées en audience ont bien souvent des relents de polar.

En fait, quand on me demande ma recette pour écrire, je réponds, et c’est vrai, que ma méthode se caractérise par n’en avoir aucune. Jamais je n’ai rédigé un synopsis détaillé, jamais je n’ai conçu la fin d’un roman avant d’en avoir écrit la trame. Je ne sais pas comment un livre que je commence va se terminer. Le canevas et l’épilogue se dessinent en fonction de mes personnages, de leur caractère, leurs qualités et leurs faiblesses, leurs désirs et leurs rancunes. Tous ont une âme, des convictions, des certitudes, des lâchetés et sont ancrés dans la société. Je veux dire par là qu’ils sont profondément vivants et qu’avec une autre personnalité, ils auraient sans doute agi autrement et que le dénouement aurait été différent.

Autre roman, ‘Tentative de deuil et autres réflexions anodines’, en partie autobiographique et qui a trouvé ses origines dans un besoin de livrer quelques-unes de mes réflexions sur notre société actuelle et accessoirement d’évoquer celle des années 1960. Il analyse aussi nos comportements dans un style très particulier, assez virulent et proche de l’oralité. Un livre qui appelle la réactivité. Le lecteur devient un interlocuteur que je tutoie et interpelle. Il m’a plu de mélanger dans un même roman deux mondes habituellement étrangers, l’aspect polar et sociétal, en condamnant les personnages à réfléchir sur leur individualité et leur rapport au monde dans lequel ils survivent. Comme a écrit un lecteur, « un polar mais pas que…un polar qui pense » ou un autre, « Des réflexions pas si anodines que ça ». Une curiosité où apparait un couple de flics disparates où la capitaine, avec ses qualités de femme, et le lieutenant, avec ses défauts d’homme, forment un couple si différent qu’ils en sont parfaitement complémentaires.

La Nuit Assassine’ est née d’une idée : mettre en scène, en France, un crime que le principal suspect ne peut avoir matériellement commis parce qu’il se trouve physiquement à l’étranger. Meurtre parfait ? En exergue, j’ai écrit « Le meurtre parfait n’existe pas, la preuve, on n’en connaît pas ». Tout un mystère qui plane sur l’énigme, mâtinée d’une belle histoire d’amour, qui se termine en drame et où apparaissent nos deux policiers hors normes. À ma connaissance, aucun lecteur n’a encore trouvé la solution de cette énigme avant que l’Inspecteur Rabbit et le Capitaine Michalat ne la découvrent.

Le dernier roman qui vient de paraître aux éditions ROD, qui m’a accueilli avec chaleur et compétence, est ‘La Forêt Des Ombres’. Il a pour origine un fait divers réel qui s’est produit dans un village de Haute-Loire où, bien des années auparavant, j’ai été surveillant d’études et d’internat. Bien entendu, le roman lui-même est de pure fiction. J’ai eu un énorme plaisir à l’écrire en prenant un bain de jouvence rétrospectif dans ce milieu d’adolescents. Il y a aussi un personnage anonyme, obscure et inquiétant que j’adore et qui rode tout au long du roman à la recherche de son accomplissement et dont on ne sait qu’in fine qui il est et quel rôle il a joué. Extrait. « L’angoisse s’installe : accident, enlèvement, viol, assassinat ? Bien sûr, il y a cette gourmette, anonyme et mystérieuse, dont on ne sait à qui elle appartient. Bien sûr, il y a ces affrontements ouverts ou larvés et ce jeune garçon poignardé. Vient le temps des suspects trop nombreux et des victimes pas forcément innocentes. Et puis, il y a cette boule qui va et vient dans ce crâne, invisible et présente, imprévisible et monstrueuse ». Connaissant les lieux et la mentalité des acteurs, élèves ou villageois, la tentation s’est révélées trop forte pour que je résiste au plaisir de m’emparer du sujet avec une multitude de rebondissements et de suspects potentiels qui tiennent, sur un rythme haletant, le lecteur en haleine jusqu’au dénouement. C’est en tout cas ce qu’en ont dit certains chroniqueurs dont je partage l’avis (sourire).

Ainsi, du théâtre au roman, j’aime varier les styles et les genres. À quand de belles histoires d’amour mais je pense être plus doué pour les vivre que pour les écrire.

 

 

JM : - Avez-vous d'autres projets d'écriture et souhaitez-vous nous en parler ?

 

Rémy : Je viens d’achever l’écriture d’un nouveau roman, un polar disons historique, où se mêlent passion, haine et violence. Il a pour cadre la seconde guerre mondiale et plus particulièrement la Résistance, période que j’affectionne pour sa complexité des comportements. C’est le point de départ d’une intrigue surprenante qui se poursuit dans les années 60.

Quand je dis que l’écriture est achevée, ça ne veut pas dire que le livre est terminé pour autant car commence la partie la plus ingrate pour moi avec les corrections de toutes sortes (orthographiques, typographiques, invraisemblances, répétitions…). J’aime aussi soumettre mon premier jet à des lecteurs pour avoir leur avis, avant même que le tapuscrit soit soumis aux éditeurs. Il ne s’agit pas d’une aide à l’écriture mais juste de me donner une première impression en quelques phrases, après lecture. Ce n’est pas chose facile car la famille et les amis n’osent pas trop critiquer et font preuve d’une certaine indulgence bien compréhensible. Quelque part, je suis en manque de critiques objectives mais je vais y remédier en faisant appel aux bonnes volontés. Ici, qui sait ?

 

 

JM : - Comment procèdez-vous pour l'écriture de vos ouvrages (carnets, cahiers, directement sur l'ordinateur) ?

 

Rémy : L’écriture d’un roman ne s’improvise pas. On ne s’assoie pas un matin devant l’ordinateur en se disant aujourd’hui, je vais écrire un livre. Il faut que ça murisse dans la tête à partir d’une idée, d’une envie, d’un fait (divers ou pas), d’une circonstance. Beaucoup de gens commence à écrire et s’arrête au bout de quelques pages, faute d’inspiration ou simplement d’envie. Il m’arrive de commencer un roman à partir d’une idée et de la modifier parce que je ne la juge pas satisfaisante. Il m’arrive d’inverser des chapitres parce que c’est davantage crédible ou de les supprimer.

Je veux dire par là qu’à partir de l’instant où je m’investis dans l’écriture, l’idée générale de mon roman est déjà incrustée dans ma tête et n’en sortira plus, ce qui ne signifie pas que j’en connais la fin. À partir de ce moment-là, nous nous mettons en couple et commence notre vie commune. Parfois, ma femme me demande, voyant que je ne l’écoute pas : mais où es-tu ? La réponse est simple, je suis avec et dans mon livre. A ces moment-là, l’écriture me bouffe la vie parce qu’elle est mes jours et mes nuits.

En regardant la télé, il m’arrive de me lever soudain pour prendre des notes. C’est fou aussi ce que l’esprit travaille la nuit et c’est au petit matin que je rassemble et note le fruit de mes réflexions nocturnes. Ensuite, je me lève et fait de ces quelques lignes des pages entières sur l’ordi. Écrire n’est pas pour moi le plus difficile, c’est même un bonheur et les mots s’écoulent alors souvent avec facilité.

Dans la journée, j’utilise beaucoup le dictaphone de mon téléphone. J’enregistre parfois des mots, des phrases et surtout des idées. Les scènes de la vie quotidienne sont une source inépuisable d’inspiration.

Je suis en admiration devant nos anciens quand je pense aux corrections, ratures, modifications qu’ils devaient apporter à la plume ou au stylo. Maintenant, copier-coller et on déplace, un clic et on efface, un autre et on corrige. Je ne suis pas certain que nous ayons conscience de notre chance à cet égard!

JM : - À quel moment de la journée ou de la nuit écrivez-vous et pendant combien d'heures ?

 

Rémy : Je pense avoir répondu à cette question.

 

 

JM : -Avez-vous des séances de dédicaces prévues prochainement  ?

 

Rémy : Je dois dire que j’ai une affection particulière pour les séances de dédicaces. J’ai fait les dernières à la librairie Baume à Montélimar le 16 mars et à Cultura à Valence le 30 mars. Ces rencontres sont des moments privilégiés pour discuter avec les lecteurs. Je suis toujours étonné par la variété des sujets que nous abordons, parfois futiles et parfois graves, concernant les problèmes du quotidien ou ceux de société. Il arrive même qu’une une certaine sympathie réciproque s’installe et que j’en oublie pourquoi je suis là. Mes prochaines dédicaces auront lieu dans la Drôme au centre culturel Leclerc de Valréas le 25 mai, puis à la Fnac de Crest le 22 juin et à celle de Montélimar le 6 juillet. Inutile de noter, je vous le rappellerai ici, dans votre groupe préféré (sourire).

 

 

JM : - Comment avez-vous procédé pour faire publier vos écrits ?

 

Rémy : Quand on n’est pas introduit chez un éditeur, c’est relativement difficile de se faire admettre. J’envoie donc des tapuscrits et le fait que certains les acceptent désormais par mail facilite grandement les choses en faisant gagner du temps et épargner les frais d’envoi. Non seulement, il faut trouver l’éditeur mais aussi être en phase avec lui dans la conception et le suivi de son travail. Derrière trop de soi-disant éditeurs se cachent de simples imprimeurs.

Éditer un livre est une chose mais en assurer la distribution, la diffusion et la promotion reste essentiel, ce qui ne veut pas dire que l’auteur n’a pas également son rôle à jouer (salons, dédicaces…).

Chez Rod, j’ai été de suite séduit par les méthodes de travail, le relationnel qui s’est instauré, la disponibilité et l’écoute des interlocuteurs, l’atmosphère conviviale. Tout s’est fait ensuite en étroite collaboration et j’ai été associé à l’élaboration de la première de couverture et, cerise sur le gâteau, à la vidéo de présentation. Bref à ce jour, je n’ai qu’à me louer de ROD et de tous ses acteurs que je remercie.

 

 

 

JM : - Que pensez-vous de l'édition numérique ?

 

Rémy : Je suis pour le principe mais mes tentatives ne m’ont pas enthousiasmé. C’est un énorme moyen de diffusion à bas coût ce qui me séduit mais le bruit des pages qu’on tourne et l’odeur du papier d’un livre neuf me sont indispensables. Les objets inanimés ont une âme et à fortiori quand il s’agit d’un bouquin que je lis.

J’ai entendu dernièrement qu’il était mieux de lire un livre papier le soir qu’en numérique pour avoir un sommeil plus réparateur. Qu’on se le dise.

Ceci dit, si le numérique peut conduire à la lecture du plus grand nombre, et des jeunes en particulier, alors je dis oui, mille fois oui.

 

 

 

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont vos passions ?

 

Rémy : La retraite n’est pas un havre d’inactivité mais le royaume où l’on peut enfin donner libre cours à ses amours de toujours.

J’adore jouer. Ça va du tarot ou de la pétanque à la comédie, c’est dire si le panel est large. Je suis aussi un grand pêcheur (je n’ai pas dit un bon) devant l’éternel et, là également, dans tous les sens du terme.

J’aime manger et boire du bon vin parce que la table est un moment de partage et de convivialité. J’adore échanger avec les gens, c’est fou ce qu’ils ont de choses intéressantes à dire surtout si ce ne sont pas des énarques qui s’inscrivent dans un moule. Notre société est de moins en moins permissive et je le déplore car seul l’excès est préjudiciable. Nous sommes encadrés, filmés, écoutés, les interdits fleurissent. Vivre est un risque en soi, celui de souffrir et de mourir, et il faut l’accepter.

J’aime la poésie, de Villon à Prévert, toute la poésie.

Mon métier me passionne et ceux qui n’aiment pas leur job doivent être bien malheureux.

Pour moi, l’inactivité est haïssable.

Savez-vous aussi que dans certains pays, de plus en plus de retraités se font emprisonner afin d’éviter de vivre dans la misère en liberté.

 

JM : - Lisez-vous ? Quel genre ?

 

Rémy : Moins que je le voudrais. J’aime les romans réalistes, les histoires d’hommes et de femmes qui aiment, qui souffrent, qui osent, qui risquent, bref qui vivent en somme. Les longues descriptions de gens ou de paysages m’ennuient (merci monsieur Balzac). Je suis très éclectique et citerai pêle-mêle Hemingway, Boris Vian, Frédéric Dard, Richard Llewellyn, Kessel, Zola auteur prolifique ancré dans la vie et que je viens de relire entièrement avec toujours autant de bonheur, Steinbeck, Chandler, Sartre, Agatha Christie, Molière, Saint-ex avec une tendresse particulière pour le Petit Prince.

Mais il y en a tellement d’autres…Pour terminer, un livre maudit, un vrai : La conjuration des imbéciles de John Kennedy Toole. L’auteur s’est suicidé en 1969, lassé d’avoir vainement essayé de faire publier son roman qui fut couronné à titre posthume par le prix Pulitzer en 1981.

Aujourd’hui, il continuerait peut-être à vivre grâce à l’autoédition mais pensez quand même à cela, chers éditeurs, lorsque vous refusez nos livres (sourire).

 

 

JM : - Quel est votre style de musique préféré et écrivez-vous en musique ?

 

Rémy : Sans conteste, ma préférence va aux auteurs à texte qui ont d’ailleurs marqué ma jeunesse et mon adolescence.

J’adore l’écriture de Brassens dont chaque phrase est ciselée, chaque mot choisis et irremplaçable, chaque tournure de phrase adaptée, chaque image éclairante.

Je pourrai dire la même chose de bien d’autres comme Brel ou Ferrat dont les chansons sont autant de leçons de vie et que je considère davantage comme des poètes que comme des compositeurs. Il m’importe aussi que leur mode de vie et leurs actes soient en adéquation avec leurs textes.

Le jazz me transporte dans le Sud des États-Unis (New-Orleans) : Bechet, Armstrong et sa voix d’outre-tombe, Gershwin, Miles Davis, Ella Fitzgerald.

Le classique me submerge parfois, de Chopin le charmeur, à Mozart le divin, où Beethoven le fou. Certains opéras aussi mais je ne comprends ni l’Italien ni l’Allemand et je le regrette.

Quand à écrire, il me faut un silence monacal.

 

 

JM : - Quel est votre plus grand rêve ?

 

Rémy : Je rêve de l’impossible, d’un monde apaisé où l’économie servirait le social et où règnerait l’esprit communautaire au détriment de l’argent. Un pays où l’humain serait au centre de nos préoccupations et supplanterait l’individualisme forcené et où les médias se limiteraient à nous donner des informations objectives sans répéter en boucle, comme si c’était de la pub, ce qu’il faut en penser jusqu’à ce que ça imprègne nos cerveaux. Le politiquement correct me fatigue. Qu’elle est belle notre devise gravée sur le fronton de nos mairies. Autant dire qu’on en est loin. Je suis un utopique acharné et plein de contradictions mais ce n’est pas grave puisque ce n’est qu’un rêve et que les hommes restent ce qu’ils sont.

 

 

 

JM : - Quels auteurs vous ont donné l'envie d'écrire ?

 

Rémy : Un peu tous ceux que j’ai lus et aimés je suppose, chacun à leur manière.

 

JM ; - Quel film pourriez-vous voir plusieurs fois ?

 

Rémy : Ceux que j’ai adoré, vu, revu et rerevu, dans des genres très différents. Pêle-mêle et ce n’est pas forcément l’ordre de préférence : Il était une fois la révolution, La ligne verte, les Chti, Les tontons flingueurs dont j’aime répéter les répliques, La grande vadrouille, Rio bravo, Le crépuscule des Dieux, La liste de Schindler, L’armée des ombres, 12 hommes en colère, le Parrain, A l’ouest rien de nouveau, Les choristes, Don Camillo, Fahrenheit 451, Pulp fiction, Il était une fois l’Amérique, Les affranchis, Le dictateur, Délivrance (pour la musique), Les 7 mercenaires, Full metal jacket…Mais puisque je dois me limiter à un seul, et bien que ce soit injuste pour les autres, je dirai ‘Les temps modernes’ pour son côté visionnaire et rebelle.

 

JM : Quels sont vos endroits préférés (chez vous, région, pays) ?

 

Rémy : Si j’avais droit à un joker, je l’utiliserai là parce que peu d’endroits me laissent vraiment indifférent. Ils peuvent m’enthousiasmer pour la beauté d’un paysage, pour le caractère chaleureux des habitants (le Nord) mais ce peut être aussi pour un lieu chargé d’histoire (la vallée du Nil, Rome), pour l’immensité de l’océan, un village perché de Provence, les gorges du Verdon, La vallée du Rhin et le rocher de la Lorelei. Tout se passe dans mes tripes. La Haute-Loire et l’Ardèche me sont chères pour des raisons sentimentales liées à mon enfance.

La Drôme m’enchante, pays entre mer et montagne au paysage encore verdoyant et qui respire la quiétude par la douceur de son climat. J’aime ma maison parce qu’il fait bon y vivre et que c’est fondamental. Finalement, je suis bien partout où je suis heureux.

 

JM : - Quel adjectif vous définit le mieux ?

 

Rémy : Impatient dirait d’aucune, j’ai horreur des files d’attente et je voudrai que ce soit fini dès que je commence. Moi, je pense que je suis un gourmand de la vie, un hédoniste. Pour trouver un adjectif qui me convienne mieux pour dévoreur de vie, je dirai un vivore puisque j’aime faire des enfants à la langue française. Je résiste à tout sauf à la tentation comme disait Oscar Wild et j’ai souvent donné la préséance à mes envies et à mes plaisirs, ce qui est très mal. J’ai l’espoir que ça continue ainsi le plus longtemps possible et qu’au bout du bout je puisse me retourner sur mon passé sans regretter de n’avoir pas osé faire ce que j’aimai. J’espère aussi pouvoir me regarder chaque matin dans la glace sans avoir trop honte de ce que j’ai fait la veille.

Quand à mes défauts, il faudrait interroger mes amis car ce sont eux qui en parlent le mieux.

 

JM : - Avez-vous quelque chose à ajouter ?

 

Rémy : Je suis un amoureux de la vie, vous l’aurez compris et je vous souhaite de continuer à savoir rêver, aimer et agir. Ce n’est pas incompatible. Et à tous, merci d’exister et d’être là.

 

JM : - Merci Rémy pour cet agréable moment passé en votre compagnie.

 

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Rémy

qui se fera un plaisir de vous répondre en direct ou plus tard si vous n'êtes pas présents ce soir.

 

 

 

https://www.facebook.com/profile.php?id=100005501897898

 

 

 

 

 

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Bonsoir à tous voici ma chronique concernant "LA MEMOIRE FROISSEE TOME 1"

« LA MEMOIRE FROISSEE »

Tome 1

Christine MACHUREAU

Les EDITIONS DU 38

E Pub

5 octobre 2015

350 pages

 

 

Présentation du tome 1

 

"Une grande saga historique en plein Moyen-Âge, entre XIVe et XVe siècles, de la Touraine aux terres de Bourgogne."Anne a six ans lorsque sa mère est emmenée par l'Inquisition. Elle ne la reverra jamais. Elle s'apprête à suivre son exemple en devenant herboriste et guérisseuse. À travers la France, un destin hors normes la jettera dans une vie semée de violences, de douleurs, de passions, d'émeutes, de recherches alchimiques. L'amour et un enfant la sédentariseront en Champagne. À Troyes, elle fera des rencontres exceptionnelles qui la mèneront à Paris sous la Régence de Charles VI le Fol, sur fond de guerre de Cent Ans. Un roman pour vivre le Moyen-Âge de l'intérieur, au quotidien, avec les désirs, les frustrations, les émotions, les ambitions et les échecs d'une femme, à la charnière du Moyen-Âge et de la Renaissance, avec l'Alchimie en toile de fond. Une histoire contée avec un talent extraordinaire par Christine Machureau qui maîtrise son sujet. En partageant l'intimité de son héroïne, nous croisons la grande Histoire qui se joue au fil des pages, dans une exigence de réalité historique et sociologique.

 

L'auteur

 

Menant de front une vie de famille, une carrière commerciale, des recherches en histoire et en religions anciennes pendant cinquante ans, Christine Machureau s'affirme comme une romancière du Moyen-Âge. Ayant enfin à elle les vingt-quatre heures du jour libérées de toute obligation, c'est avec une écriture précise et une grande rigueur (acquise pendant ses études scientifiques) qu'elle manie l'Histoire, mêlée et enrichie du quotidien. Son souci du détail, de l'atmosphère et de la sensibilité humaine va jusqu'à s'immerger dans les divers pays où la mèneront ses enquêtes et ses recherches. Une véritable passion des voyages lui fera couramment évoquer avec admiration Alexandra David Neel. Appréhender les horizons lointains est une coutume familiale à laquelle elle n'a pas dérogé. Ces derniers enrichissent considérablement ses romans. Ainsi une expatriation de huit années lui permit l'écriture originale de deux romans se déroulant en Polynésie française. Elle qualifie son écriture d'« écriture immersive », tant son besoin de peindre l'humanité profonde de tous ses personnages, avec leurs dons, leurs défauts et leurs préoccupations, est vivace. Son épopée La Mémoire froissée fut un succès. Suivirent : D'or de sang et de soie, puis l'Hérétique, qui lui apportèrent un lectorat fidèle. Malgré ses multiples occupations, elle prit le temps d'obtenir un brevet de parachutiste, de faire de nombreuses expositions de peinture à l'huile. Son temps présent est totalement occulté par la création qui lui tient à cœur : reprendre un grand mythe de l'humanité pour en faire une réalité.

 

Mon avis

 

Merci aux Editions du 38 et plus particulièrement à Anita de m'avoir permis de lire ce roman en service de presse et de découvrir l'écriture fluide et très agréable de Christine MACHUREAU.

 

Etant une passionnée de romans historiques qui se déroulent au Moyen Age, j'ai tout de suite été attirée par la jolie couverture et le résumé fort alléchant de ce livre.

 

L'auteur nous emporte donc en Touraine au XIVème siècle où nous faisons connaissance avec Anne, qui voit sa mère condamner pour sorcellerie et périr sur le bûcher. Nous voyageons avec les personnages jusqu'en Champagne puis à Paris.

 

Christine MACHUREAU conte avec grand talent, en ponctuant son récit écrit à la première personne, du langage usité au Moyen Age, le destin de cette jeune herboriste forte et très volontaire. Il faut dire que Anne n'a pas une vie facile mais malgré tout elle n'a de cesse que d'apprendre, soigner, voyager, aider et aimer son prochain.

 

L'auteur décrit avec grande précision la vie quotidienne d'hommes et de femmes vivant dans une petite ville de province, les us et coutumes, les découvertes culturelles et scientifiques, les techniques médicales, l'utilisation des plantes médicinales et les fléaux. Elle évoque également les vêtements qui étaient portés à l'époque, la violence des hommes et la condition féminine...

 

L'on perçoit aisément les sentiments, les émotions, les ambitions et les déceptions de notre héroïne qui est un personnage fort attachant.

 

Je me suis vraiment laissée emporter par cette histoire très intéressante, dure et très émouvante que j'ai lue pratiquement d'une traite, suspendue aux mots de l'auteur, ne pouvant me résoudre à interrompre ma lecture tant elle était passionnante !!! Quel beau voyage au Moyen Age !

 

J'ai vraiment ADORE ce livre extrêmement bien documenté et très bien écrit et je vais de ce pas commencer la lecture du tome 2.

 

Si comme moi, vous aimez les romans historiques, les histoires ayant trait à la médecine et l'aventure, ce livre ne pourra que vous séduire et je vous souhaite donc une bonne lecture !

 

 

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Aujourd'hui samedi voici ma chronique concernant : "LA VIE QU'ON M'A CHOISIE"

« LA VIE QU'ON M'A CHOISIE »

Ellen Marie WISEMAN

Editions FAUBOURG MARIGNY

9 mars 2021

452 pages

 

 

Présentation

 

Un soir d'été de 1931, Lilly Blackwood remarque les lumières d'un cirque depuis la fenêtre de sa mansarde. La petite fille a interdiction d'explorer les alentours de Blackwood Manor... Elle n'est même jamais sortie de sa petite chambre. C'est pour sa sécurité, lui répète sa mère, car Lilly fait peur. Mais cette nuit-là, elle est emmenée en dehors de la propriété, pour la première fois. Et elle est vendue au cirque.


Deux décennies plus tard, Julia Blackwood hérite du manoir de ses parents et de leur élevage de chevaux. Elle espère que revenir sur le lieu de son enfance pourra effacer de douloureux souvenirs. Mais elle va découvrir une mansarde jamais ouverte, et les photos d'un cirque mettant en avant une étonnante jeune femme... Au début, le cirque des Frères Barlow n'est qu'une nouvelle prison pour Lilly. Mais au sein de ce monde violent et hétéroclite, Lilly va découvrir la force, l'amitié, et un lien incroyable avec les animaux.


Rapidement, grâce aux éléphants Pepper et JoJo, et à leur dresseur, Cole, Lilly n'est plus seulement une petite attraction, mais le clou du spectacle... jusqu'à la tragédie.

Avec l'histoire de Julia et celle de Lilly, Ellen Marie Wiseman dessine le portrait de deux femmes extraordinaires, très différentes, dans un roman qui nous emporte dans un monde étonnant.

 

L'auteure

 


Ellen Marie Wiseman est une romancière d'origine allemande, est née aux Etats-Unis. Elle est l'auteure de plusieurs romans, vendus en près de vingt langues, et best-sellers du New York Times.

"La vie qu'on m'a choisie" ("The Life She Was Given", 2017) est son quatrième roman et le premier traduit en français.

Elle vit avec son mari sur les rives du lac Ontario.

son site : https://ellenmariewiseman.com/
page Facebook : https://www.facebook.com/EllenMarieWisemanAuthor/
Twitter : https://twitter.com/EllenMarieWise

 

Source : www.decitre.fr

 

Mon avis

 

Je remercie BABELIO et les Editions Faubourg Marigny de m'avoir donné l'opportunité de lire, dans le cadre de la « Masse critique privilégiée », « La Vie qu'on m'a choisie », roman de Ellen Marie WISEMAN et ainsi de découvrir la très jolie plume de cette auteure.

 

Ellen Marie WISEMAN nous offre un magnifique roman choral donnant la parole à ses deux héroïnes, Lilly et Julia, qui nous content à tour de rôle, leur histoire.

 

Ainsi l'auteure nous emporte tout d'abord en 1931 dans un Etat de New-York où Lilly âgée de 9 ans vit à Blackwood Manor, seule, enfermée par ses parents dans un grenier et ce depuis sa naissance. Sa mère ne cesse de lui répéter qu'elle est « monstrueuse et ferait peur aux autres si elle sortait".. Jusqu'au jour où, cette mère indigne et cruelle la traîne en pleine nuit et la vend aux propriétaires d'un cirque ambulant installé sur les terres de leur domaine...

 

Exhibée comme une bête de foire, maltraitée, Lilly parviendra-t-elle à survivre dans ce milieu dont rêvent tous les enfants ?

 

Ensuite, Ellen Marie WISEMAN nous emmène en 1956 dans une île située dans l'Etat de New York où Julia, âgée de 18 ans, vit pauvrement depuis qu'elle a quitté sa famille en conflit permanent avec sa mère dépourvue de fibre maternelle. Suite au décès de ses parents, Julia hérite de Blackwood Manor et retourne dans la propriété familiale.

 

Réussira-t-elle à découvrir les lourds secrets du passé bien cachés en cette demeure ? Quels liens l'unissent-ils à Lilly ?

 

 

L'auteure décrit à merveille le monde du cirque Américain dans les années 30 : les patrons, les animaux, les artistes et les bêtes de cirque comme on appelait à l'époque les humains qui étaient quelque peu différents, tout du moins en apparence..

 

Beaucoup d'émotions sont palpables à la lecture de cet ouvrage addictif et l'on ne peut rester insensible face à la souffrance, la tristesse, la colère de Lilly, une enfant tellement attachante. J'ai vraiment détesté sa mère et me suis posée maintes questions : comment une maman peut-elle ne pas aimer, séquestrer, vendre son enfant sans ressentir aucune culpabilité ? Comment un père parvient-il à se voiler la face et à garder le silence ?

 

J'ai ADORE ce roman bouleversant, tragique, triste, au suspense très bien mené et aux multiples rebondissements, qui aborde divers thèmes tels que : La différence, la maltraitance, l'abandon, le manque d'amour, l'amitié, les secrets de famille, les relations tumultueuses mère/fille et celles entre les humains et les animaux.

 

Un COUP de COEUR pour moi et un excellent moment de lecture qui restera, j'en suis certaine, longtemps gravée dans ma mémoire et je comprends pourquoi ce livre a été « Best-Seller du New York Times » . Je vous laisse le découvrir par vous-mêmes.

 

 

Page FB : https://www.facebook.com/joellemarchal74/

 

Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com

 

 

 

https://l.facebook.com/l.php?u=http%3A%2F%2Fwww.faubourg-marigny.fr%2F%3Ffbclid%3DIwAR17ruBFOwXTSo07Uo1AIllTzbVERpbIYB7MNjDk3e82mGmmWSzEnbKiysA&h=AT3UFNK-h-lHQcfJRtnWaM23oovsom_j5RsripwP19-GQL6Wi8lPo08D48qFycxVKQY5pPwkMQ67i8LUbSjWPDACAVbN16cEn_ocPLzaqZiQdZTm856nj9-Gu63jwPwp1R9ZICD-oz5KUAawu3I

 

https://www.babelio.com/groupes/27/Masse-Critique/forums/27/Discussion-generale

 

 

 

 

 

 

 

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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC FANNY FANNY AUTEURE SUR MON GROUPE FB

GROUPE FB :

LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

 

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INTERVIEW AUTEURE

FANNY FANNY AUTEURE

 

 

JM : - Bonjour à tous

 

Notre amie Fanny Fanny a accepté récemment de se soumettre à mes questions.

 

Je partage donc avec vous cet entretien et à l'issue, vous pourrez si vous le souhaitez, poser vos questions à Fanny qui y répondra selon ses disponibilités.

 

 

JM : - Bonjour Fanny

 

⁃ Comment vas-tu ? Es-tu prête à répondre à mon « petit interrogatoire » ?

 

 

Fanny : Bonjour, je vais bien je vous remercie, je serai ravie de pouvoir répondre aux questionnaires.

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Fanny : je suis mariée, j’ai 3 enfants, ma profession est AES (Accompagnatrice éducative et social) je travaille dans un foyer médicalisé pour adultes handicapés.

 

JM : - Et si tu nous parlais de ton ouvrage.

 

Fanny : Je vais vous parler de mon témoignage, intitulé : Petite fille, pardonne-moi ! Enfance brisée

A travers mon histoire, je dénonce la maltraitance envers les enfants, quelle soit physique, morale ou sexuelle, afin que plus jamais d’autres petites Fanny, ne subissent l’irréparable.

Je veux aussi apporter un espoir aux victimes, leurs faire comprendre que malgré toutes ces violences, une reconstruction est possible.

 

 

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

 

Fanny : Honnêtement, non pas pour le moment, mon témoignage m'a beaucoup couté émotionnellement, je verrai bien avec le temps.

 

 

JM : Comment as-tu procédé pour écrire ce roman (carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?

 

Fanny : Je voulais écrire depuis très longtemps, un matin, je me suis levée, j’ai pris mon ordinateur puis j’ai écrit…

 

 

JM : - Quand écris-tu (la nuit, le jour) pendant combien d'heures ? Est-ce que parfois tu passes des nuits blanches ?

 

 

Fanny : Alors de mon coté j’ai choisi d’écrire en journée, il m'arrive d’écrire le soir mais je me suis rendu compte que je ne dormais pas bien la nuit, donc je le faisais en journée quand j’étais seule à la maison.

 

 

JM : - Ton ouvrage est un témoignage. Envisages-tu d'écrire dans un genre différent ?

 

Fanny : Non je ne pense pas écrire un autre genre, bien que j’aie déjà pensé à faire un livre pour les enfants…

 

JM : - Je crois connaître le message que tu as souhaité passer en écrivant ce roman mais peux-tu en dire quelques mots à nos amis ?

 

Fanny : Bien, comme je le disais un peu plus haut, je souhaite apporter un soutien, une prévention, malheureusement encore aujourd’hui, nous entendons trop parler de maltraitance… Je souhaite aussi apporter de l’espoir à toutes les victimes…

 

 

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement  et où ?

 

Fanny : Pour le moment je n’ai pas prévu de séances de dédicace dans ma région, j’ai peut-être le projet je partir à Menton, rejoindre un écrivain pour une journée de dédicace

 

 

JM : - Qu'as-tu ressenti lorsque tu as écrit le mot FIN ?

 

Fanny : Une délivrance, je me suis sentie plus légère, une grande victoire d’avoir réussi

 

JM : - A qui as-tu confié ton manuscrit en première lecture (amie, membre de ta famille, bêta lecteur) ?

 

Fanny : En tout premier à mon mari, ce qui n’a pas toujours été facile pour lui, ensuite à un ami proche

 

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier ce livre ?

 

Fanny :Je me suis renseignée dans les maisons d’imprimante, puis n’ayant pas de grandes finances, j’ai publié avec Amazon, c’était un bon moyen pour faire voyager mon histoire…

 

 

 

 

JM : - Quels sont les auteurs qui t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Fanny : Je n’ai pas forcément eu l’envie d’écrire dû à un auteur. On va dire que d’écrire m'a apporté une thérapie.

 

 

 

JM : - Que penses-tu de l'édition numérique ? (Avantages et inconvénients)

 

Fanny : L’avantage est que nous puissions atteindre beaucoup de lecteurs, l’inconvénient c’est de ne pas pouvoir échanger avec eux

 

 

 

JM : Lis-tu ? Quel genre ?

 

 

 

Fanny :Je lis des témoignages ou bien du Musso

 

 

 

JM : En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Fanny : J’aime beaucoup le ski

 

 

JM : - Quel est ton proverbe préféré ?

 

Fanny : Tout vient à point à qui sait attendre

 

 

JM : - Quel livre aurais-tu aimé écrire ?

 

Fanny :Un livre pour enfant, rempli de magie

 

 

 

JM : - Quel est ton endroit favori, source d'inspiration (pièce de ta maison, une région, un pays) ?

 

Fanny : J’aime beaucoup la montagne

 

 

 

JM : - Quel est ton péché mignon ?

 

Fanny : Jaime beaucoup les bonbons, comme les enfants ( rire)

 

 

JM : - Quel mot te définit le mieux

 

Fanny : Courageuse

 

 

JM : - Peux-tu nous donner le titre de ton film culte et le genre de musique que tu écoutes ? Ecris-tu en musique ?

 

Fanny : Le film que j’adore c’est dirty Dancing. Les musiques que j’aime beaucoup sont les années 80 puis des musiques nostalgiques, ce qui me donne envie d’avancer encore et encore, oui même en musique j’écrivais

 

 

JM : - Si tu devais partir sur une île déserte quel objet, indispensable à tes yeux, emporterais-tu ?

 

Fanny : Ma photo de famille

 

JM : - Si tu étais une fleur, un animal, une couleur, un dessert tu serais ?

 

Fanny : Je pense que je serais un arbre, j’aime beaucoup

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Fanny : oui.

Petite fille, pardonne-moi !

Enfance brisée, m'a fait rencontrer des personnes extraordinaires, une belle aventure

 

 

 

JM : - Merci Fanny pour ce très agréable moment passé en ta compagnie.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Fanny qui vous répondra avec plaisir sous ce post.

 

 

 

 


 

 

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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC THAIS BARBIEUX, AUTEURE ET CREATRICE EDITIONS L'EXIL SUR MON GROUPE FB

GROUPE

LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

 

 

INTERVIEW Thaïs BARBIEUX

AUTEURE

ET CREATRICE

MAISON D'EDITION : LES EDITIONS DE L'EXIL

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Bonjour à tous,

 

 

Notre amie Thaïs BARBIEUX a accepté, récemment, de répondre à mes questions.

 

Je partage donc cet entretien à l'issue duquel vous pourrez, si vous le souhaitez, poser des questions à Thaïs qui y répondra selon ses disponibilités. A noter que Thaïs réside au Québec d'où décalage horaire.

 

 

 

JM : - Bonjour Thaïs, comment vas-tu ?

 

Thaïs : Je vais très bien, merci ! Je suis bien heureuse de partager avec vous un peu de mon univers. Merci de l’invitation.

 

JM : - Question habituelle mais incontournable : peux-tu tout d'abord te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Thaïs : Je suis une femme de 37 ans, vivant au Québec, à St-Élie-de-Caxton (oui, le village de Fred Pellerin !). J’ai grandi dans une troupe multidisciplinaire, faisant mon école à domicile une fois adolescente. Je me suis donc développée à travers plusieurs disciplines artistiques : danse, musique, marionnettes géantes, peinture, mandalas et bien sûr l’écriture. J’ai publié 9 livres en solo et participé à plusieurs collectifs. J’ai fondé ma maison d’édition indépendante en 2013, en même temps que je devenais maman.

 

 

 JM : - Sauf erreur de ma part, tu es auteure de romans, de pièces de théâtre, de contes, de poésie et tu as fondé en 2013 ta maison d'édition : « Les Editions de l'exil ». Je vais donc, dans un premier temps, te poser certaines questions concernant tes activités d'auteure.

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes ouvrages ?

 

 

Thaïs :Comme j’en ai beaucoup, je vais vous les présenter en survol. Sachez que je suis plutôt polyvalente et que j’ai tendance à explorer divers styles littéraires. Je vais y aller par ordre chronologique.

Pour lire les 4e de couverture, je vous invite à aller sur mon site des Éditions de l’Exil, mais ici je vais vous en parler de façon un peu plus personnelle.

 

  • « Le poète anonyme : mon premier roman. C’est un livre qui éclate un peu les standards, à cheval entre la poésie et l’humour, entre la vulnérabilité et l’insubordination. Je me suis laissée aller dans les notes de bas de page, inspirée de 3 lectures : « Le guide Galactique », « Le monde selon Garp » et les poèmes de Sappho. J’avais 21 ans, c’est un livre très personnel, qui me ressemble énormément et qui parle beaucoup de candeur et de marginalité.

 

  • « La chute de Thésée » : c’est une pièce de théâtre, une tragédie grecque. La mythologie et particulièrement la mythologie grecque fut mon premier dada d’auteure. C’est mon école et l’endroit où je puise encore aujourd’hui bon nombre d’archétypes et d’inspiration. Je travaillais déjà sur un roman qui parlait de Thésée (que je n’ai malheureusement jamais terminé) et quand j’ai lu Antigone, j’ai eu un déclic. Je devais écrire une tragédie grecque et j’ai donc été vers ce que je connaissais bien en dévoilant le Thésée que j’avais apprivoisé. C’est une pièce très philosophique, qui parle de démocratie, de responsabilité et de choix. C’est probablement mon livre le plus ardu.

 

  • « La pomme d’or ». Ma deuxième pièce de théâtre. Elle met en scène l’épisode du fruit de la discorde, connu pour être un des déclencheurs de la guerre de Troie. C’est une tragédie aussi, mais plus légère étant donné l’absurdité de la scène où 3 déesses se battent pour avoir cette pomme d’or sur laquelle est inscrit « à la plus belle ! » Cela nous mène alors au fameux choix de Pâris.

 

  • « Hadès & Perséphone », un roman de mythologie grecque. J’aurais beaucoup à dire sur ce livre, c’est un de mes favoris ! C’est une excursion dans les Enfers grecs alors que Hadès enlève Perséphone, cette déesse si belle et si pure. Hadès y est décrit plus comme le prisonnier de sa tâche que comme « un méchant dieu ». Bien que diamétralement opposés, ils vont découvrir cet amour qui les mènera à de grands changements, intérieur et extérieur. Hadès découvrant sa lumière et Perséphone découvrant son ombre. J’ai respecté tout l’épisode qu’on connait et en deuxième partie j’ai été plus loin que là où le mythe va habituellement. On est dans de la psychologie des profondeurs.

 

  • « Les sœurs d’Artémis, 3e pièce de théâtre. Une pièce tragique et dure ayant pour personnages les Danaïdes. Je mets en lumière leur côté Amazone qui aurait inspiré la jeune Artémis en quête d’identité. C’est un sujet très féministe et je n’y vais pas de main morte. Je suis bien fière de cette pièce !

 

  • « Dans la peau d’un humain » : un roman de science-fiction où humour absurde et existentialisme se côtoient. C’est aussi une fable environnementale, un peu à « La Belle Verte ». J’adore ce livre ! C’est vraiment un genre que j’espère retravailler encore.

 

  • « L’enfant aux pieds d’argile » : court roman qui vient tout juste de paraître. Le plus personnel de mes romans. Il parle de l’enfance, de l’intimidation, de la systématisation et de la maternité. C’est une histoire complètement surréaliste où une fille nait sous forme de planète, de titan et plus elle vieillit et se frotte à la société, plus elle rapetisse, jusqu’à vouloir disparaître. C’est un livre qui suscite beaucoup d’émotions chez les lecteurs. Encore une fois avec beaucoup de figures poétiques et de métaphores.

 

  • « Le feu des dieux », « Le prince d’Amadi » et « La Grande Éveillée » : trilogie « d’oriental fantasy ». Le tome 3 devrait être disponible vers la fin de 2021, c’est le projet que je suis en train de finir. On est dans une atmosphère d’antiquité perse. C’est de la fantasy qui a un rythme différent de ce qu’on lit habituellement. C’est très poétique et mystique comme approche. C’est dans la lignée de la quête initiatique et du conte sorti d’un âge ancien où les mages sont des derviches tourneurs et des exilés, où les Avatars se réincarnent et où les Djinns ne sont ni bons ni mauvais. C’est un projet qui touche à cette espèce de noyau spirituel que je porte en mon cœur et qui laisse à la danseuse et à la peintre qui fait des Mandalas que je suis, la chance de s’exprimer.

 

Ça fait le tour pour mes projets en solo.

J’ai participé à ces collectifs de poésie : « L’exil heureux », « Murmures de l’Ancien Monde » et « Le Féminin Sacré ». J’ai aussi des textes dans une anthologie de poèmes écrits par des femmes Roms qui fut publiée en Inde (mon grand-père était un Rom de France) et une autre anthologie mondiale de poésie rom, publiée en Allemagne.

J’ai aussi 2 livres de terminés, en co-écriture avec mon mari. Ils sont trop récents pour être encore publiés.

 

JM : - L'écriture est-ce une passion ou un métier pour toi ?

 

Thaïs : Je dirais plus un besoin ! Ça m’aide beaucoup à m’exprimer et à trouver ma place en ce monde, à gérer mes angoisses. J’écris presque tous les jours entre septembre et mai, je suis plutôt disciplinée. Je le vois aussi comme un métier, non pas au sens pécuniaire, mais plutôt dans ce désir de travailler sérieusement.

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

Thaïs : Oui ! Je travaille présentement sur le tome 2 de la série fantastique-jeunesse que nous écrivons, Emmanuel (mon mari) et moi. Nous terminons aussi la planification d’une trilogie de sci-fantasy, nous en commencerons l’écriture probablement l’année prochaine.

J’ai écrit un beau conte rom et j’aimerais beaucoup en écrire quelques-uns et peut-être faire un livre de « nouveaux » (non traditionnels) contes roms. C’est un gros défi pour moi !

Je tente aussi d’écrire mon premier recueil de poésie, disons à temps perdu.

Et pour mon prochain roman solo, en septembre, on sera ailleurs, car ce sera une parodie shakespearienne-fantastique. Ça va être irrévérencieux et déjanté, un peu à la Terry Pratchett. Le titre sera « Beaucoup de zombies pour rien » !

 

 

JM : - Où trouves-tu l'inspiration pour créer les protagonistes de tes livres ? En combien de temps écris-tu un roman ?

 

Thaïs : Comme vous l’avez vu, je puise beaucoup dans la mythologie, dans le symbolisme et les archétypes. Les ouvrages de Joseph Campbell m’inspirent énormément et je me pose de moins en moins la question à savoir si mes sujets ressemblent à d’autres livres, mais plutôt pourquoi nous avons besoin de nous faire raconter encore et encore les mêmes histoires. Je suis une grande lectrice et découvrir toutes ces plumes différentes m’inspire toujours.

Depuis 4 ans environ, je peux écrire presque 2 livres par an. Sinon j’ai mis 3 ans pour « Hadès & Perséphone » et mine de rien j’ai mis 10 ans sur ma trilogie du « Feu des dieux ». Ce sont généralement de courts romans. Je suis une écrivaine de peu de mots et je me concentre sur la transformation de mes personnages plutôt que sur les descriptions. Je trouve qu’on peut dire beaucoup quand on use d’images poétiques et de symboles forts.

 

 

 JM : - Comment écris-tu (sur cahiers, carnets, direct sur l'ordinateur) ?

 

Thaïs : Mes 5 premiers livres ont été écrits sur papier, mais maintenant je travaille directement à l’ordinateur. Mes plans sont encore sur papier : je suis très calepins et post-it pour ma planification.

 

 

 

JM : -Lorsque la situation sanitaire le permettra, envisages-tu d'assister à des séances de dédicaces et où  ? Envisages-tu de venir en France ?

 

Thaïs : Je ne suis pas dans le grand circuit des Salons du Livre au Québec, ayant un train de vie qui s’apparente plus à celle de la simplicité volontaire et étant un peu indifférente aux exigences de l’industrie du livre. Je participe à de petits événements locaux quand l’opportunité se présente.

Ce n’est pas dans mes plans de voyager, ni en France où ailleurs. Disons que j’attends l’avènement de la télétransportation… je suis patiente !

 

JM : - A qui confies-tu tes manuscrits en première lecture (ami, membre de ta famille, bêta-lecteur) ?

 

Thaïs : Immanquablement à mon mari, qui est à mes yeux un auteur talentueux, bien que malmené par le manque de temps. Ma famille aussi dont j’apprécie toujours les divers commentaires. Et pour certains projets, je peux aller chercher des bêta-lecteurs aux intérêts plus pointus ou qui correspondent mieux au lectorat visé.

 

JM : - Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?

 

Thaïs : Je suis une hypersensible et c’est un travail que je fais sur moi depuis plusieurs années, celui de prendre les choses moins personnelles. L’humour aidant ! Après 20 ans d’écriture, d’expérimentation et de lettres de refus, on arrive tout de même mieux à faire la part des choses. Je sais que j’ai un type d’écriture un peu audacieuse qui peut me mettre en danger, mais en même temps c’est une écriture qui me permet de me démarquer, avec laquelle je suis à l’aise au niveau artistique et c’est celle qui me vient naturellement.

Vivant à la campagne, dans un fond de rang, les réseaux sociaux me permettent de créer des liens avec mes lecteurs et aussi avec d’autres auteurs. J’adore voir l’entraide chez les auteurs et cette faculté que nous avons de nous rassembler, de co-écrire et de partager même alors que l’écriture est un acte plutôt solitaire.

 

 

 JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Thaïs : Outre une vie paisible en famille, j’adore lire, danser, peindre des Mandalas, la musique, jardiner … siester dans mon hamac !

 

 

 

 JM : - Quel est ton plus grand rêve ?

 

Thaïs : Peut-être que je manque d’ambition, mais je ne sais trop, juste être heureuse auprès de ceux que j’aime. Je sais que je réalise déjà mon rêve d’enfance, car je voulais être écrivaine et aussi être fleuriste (l’été je travaille comme fleuriste dans un atelier de fleuriste près de chez moi. La vie fait bien les choses ! ). Donc j’apprécie le privilège que j’ai, celui de simplement pouvoir écrire mes histoires.

 

JM : - Quels auteurs t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Thaïs : Pour faire bref, je dirais : Shakespeare (que j’ai commencé à lire vers 11 ans) et Marion Zimmer Bradley dont les livres ont bercé mon adolescence.

 

 

 

JM : - Lis-tu ? Quel genre ?

 

Thaïs : Je lis beaucoup et beaucoup de genres différents. Par contre, j’évite tout ce qui est horreur et érotisme. Mes genres de prédilection sont la fantasy, la science-fiction, les classiques, les grands auteurs modernes, les mythographes grecs, la poésie, le théâtre, des romans, beaucoup de romans, la BD aussi, des romans historiques ou des essaies sur mes thèmes favoris. Je lis de plus en plus de compères québécois. Je suis très curieuse et je suis toujours prête à essayer quelque chose de nouveau. Et puis si je n’aime pas, je trouve ça de plus en plus intéressant de chercher à en comprendre la raison. Je fais souvent de la bêta-lecture pour d’autres aussi. C’est un exercice très formateur.

 

JM : - Quel a été ton dernier coup de cœur littéraire ?

 

 

Thaïs : Je ne peux pas passer sous silence l’incroyable lecture que fut pour moi « La horde du contrevent » de Damasio. C’était il y a un an et je n’en suis pas encore revenue.

 

 

JM : - Quel genre de musique écoutes-tu ? Ecris-tu en musique ou dans le calme ?

 

Thaïs : Beaucoup de world music, de classique, de musique de film et puis du vieux rock/prog/folk. En écriture, je dois avoir de la musique, instrumentale de préférence, ou alors avec des paroles chantées dans une autre langue. Par exemple, je pense que ça fait 3 ans que j’écoute l’album « Melos : Mediterranean songs de En chordais et compagnie . C’est mon album de prédilection pour ma trilogie du « feu des dieux ».

 

 

JM : - Tu dois partir sur une île déserte, quel livre emporteras-tu ?

 

Thaïs : Un guide de survie ! Je suis une rêveuse pragmatique.

 

JM : - Quel est ton proverbe préféré ?

 

Thaïs : J’ai un signet, depuis mes 13 ans, avec un Einstein en short, sur lequel c’est écrit « L’imagination est plus importante que le savoir ». Il est toujours affiché quelque part, près de là où je travaille sur mes choses… il me suit !

 

JM : - Quel mot te définit le mieux ?

 

Thaïs : Mandala ?

 

JM : - Si tu étais un fruit, une fleur, un animal, un dessert tu serais ?

 

Thaïs : Je serais peut-être cette fleur discrète qui guérit pourtant des maladies. Je serais un petit bleuet heureux de nourrir un ours. Je serais aussi cet ours qui hiberne. Je serais juste une cuillérée de miel ou de sirop d’érable.

 

 

 

 

JM  : - Et maintenant si tu nous présentais la maison d'édition que tu as créée ?

 

Thaïs : Donc en 2013, j’ai fondé ces éditions en premier lieu pour créer un véhicule pour le rayonnement de mes propres livres. Tranquillement, j’ai commencé à accueillir des auteurs et à travers ça j’ai initié des projets de collectifs de poésie. Mes éditions sont indépendantes et alternatives (à compte d’éditeur, mais sans distribution). Une des particularités est que les livres sont tous reliés à la main, façon reliure japonaise généralement. Les livres sont aussi confectionnés dans un grand respect de l'environnement (impression à la demande sur papier recyclé et/ou certifié et usant de cartouches d'encre recyclées, reliure artisanale sans colle et ne générant qu'une infime part de déchet...). Je pense que j’en suis à 22 publications. Je n’ai pas de collection en tant que telle. Je publie des romans, des nouvelles, de la poésie, du théâtre et des livres à colorier.

 

 

JM : - Pourquoi avoir choisi d'appeler ta maison d'édition « Les Editions de l'exil »

 

Thaïs : Viens un moment où tu ne te reconnais pas dans les modèles proposés. Ton bonheur se trouve peut-être dans l’exil. L’exil est un symbole que j’aime, même s’il peut sembler lourd. C’est pour ça que mon premier collectif avait pour thème « L’exil heureux », pour casser cette vision aride.

 

JM : - Quelles sont les missions d'un éditeur et comment se déroule une journée type aux Editions de l'exil ?

 

Thaïs : Je ne pense pas que je sois représentative de la vie d’un éditeur ! Je suis loin de travailler là-dessus tous les jours. Quand j’ai pris 2 projets qui ne sont pas les miens, dans l’année, moi ça me va. Parce que finalement, je fais du bénévolat et je ne voudrais pas être enterrée de tâches qui m’empêcheraient d’écrire mes propres livres. C’est un équilibre à trouver. Une année j’ai publié 5 livres et ça a très bien été. Une autre année, je peux avoir un seul collectif à gérer qui m’épuise. Le truc par contre, c’est que je fais tout moi-même : gestion, infographie des couvertures, mise en page, reliure, site web… la seule chose pour laquelle j’engage des pros, c’est pour la révision-correction. Donc je réduis au minimum les dépenses pour que cela soit viable pour moi. Ce sont des projets menés dans le bonheur et à un rythme sain. Je vois donc ma mission plus en lien avec ce point, donner la chance à des auteurs qui sortent un peu du cadre de tenir un livre qui correspond mieux à leurs valeurs et tout ça dans une belle harmonie.

 

JM : - Combien as-tu de collaborateurs et quelles sont les tâches qui leur sont confiées ?

 

Thaïs : J’ai mon mari qui m’aide beaucoup avec les programmes de mise en page et aussi qui répare les imprimantes (je me suis équipée d’une imprimante pour être le plus autonome possible pour faire les livres à la demande). J’ai ma mère que j’engage (quand elle a le temps !) pour faire la correction des manuscrits. Et nous sommes plusieurs artistes-peintres dans la famille qui collaborent souvent pour les images de page couverture. Finalement, c’est très familial tout ça.

 

JM : - Comment as-tu fait pour constituer les membres de ton comité de lecture ?

 

Thaïs : Pour commencer, je lis moi-même les manuscrits que je reçois. Ensuite, quand j’ai besoin d’un deuxième regard, je vais le faire lire à ceux qui sont le plus susceptibles de m’éclairer. Par exemple, j’ai reçu un texte de théâtre absurde. Je ne m’y connais pas beaucoup et j’avais besoin d’un avis. Il se trouve que ma belle-sœur a étudié en théâtre et qu’elle aime en plus le théâtre absurde. Elle était donc toute désignée pour cette tâche.

 

 

 

 

JM : - Dans le cas où des chroniqueurs, blogueurs seraient intéressés par les ouvrages de ta maison d'édition, comment doivent-ils procéder pour présenter leur candidature ?

 

Thaïs : Juste à m’écrire !

 

JM : - Sur quels critères retiens-tu les manuscrits à publier et combien de textes lis-tu par mois ?

 

Thaïs : Je n’en reçois pas tant que ça par année. Je n’ai pas de distribution, alors il est certain que ça en refroidit plus d’un. Et c’est correct comme ça. Je dois simplement aimer le manuscrit et sentir que ça correspond à ce que j’ai envie de livrer avec les éditions. Si c’est trop trash, ça ne passera pas. L’énergie de l’auteur est aussi très décisive, car nous devons pouvoir collaborer en toute simplicité. Je n’ai pas encore osé accepter quelqu’un d’outre-mer, principalement à cause des embûches de la distance.

 

JM : - Comment choisis-tu tes auteurs et quelles relations entretiens-tu avec eux ?

 

Thaïs : J’attire plus des artistes qui ont des vitrines parallèles, des auteurs un peu marginaux qui recherchent justement ce petit côté underground et artisanal. J’aime quand on m’envoie cette lettre de motivation qui explique pourquoi ils aimeraient tendre vers un cheminement alternatif. Loin de moi l’idée d’attirer des auteurs avec de belles paroles et de les laisser à leur déception. Car beaucoup d’auteurs ont une vision plutôt romanesque de l’édition et rêve grand. Je n’y gagne rien de toute façon, car l’auteur ne paie rien.

Avec la plupart, s’ils ne sont pas déjà des amis ou des connaissances, se crée un lien d’attachement et ils deviennent des amis. Sinon, on fait toujours un beau voyage à travers le projet.

 

 

 

JM : - Penses-tu que le livre papier a encore de l'avenir ou que l'édition numérique va bientôt le détrôner ?

 

Thaïs : Je suis bien placée pour témoigner de l’affection que les gens ont pour le livre papier. Avec la reliure artisanale, c’est encore plus valorisé.

Je lis moi-même parfois sur liseuse et j’en vois aussi l’intérêt. Je pense que pour un moment, les 2 peuvent cohabiter.

 

 

 

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Thaïs : J’ai l’impression que j’ai mille choses à dire et en même temps que je n’ai plus rien à ajouter. Haha !

Merci à vous qui lirez ceci jusqu’au bout.

En espérant que mon usage de formulations québécoises ne vous ait pas trop déconcerté.

 

JM : - Thaïs, je te remercie vivement d'avoir bien voulu m'accorder cette interview.

 

 

 

Les amis vous pouvez poser vos questions à Thaïs qui y répondra sous ce post.

 

 

 

 

 

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Bonjour aujourd'hui mercredi voici ma chronique concernant : "QUAND LE VENT SOULEVE LES COIFFES" T 1

« QUAND LE VENT SOULEVE LES COIFFES »

Tome 1 -Les Orphelines du Roy Soleil

Collection Hors-Temps

Béatrix DELARUE et Lorraine LAPOINTE

Editions EX AEQUO

Mars 2021

230 pages

 

 

Présentation

 

PARIS 1666, l'hiver est glacial. Marguerite et Madeleine sont confiées à l'Hospice de la Salpétrière. Elles poursuivent un apprentissage l'une comme lavandière au bord de la Bièvre et l'autre comme aide apothicaire dans le Jardin du Roy.

 

A cette époque, La Nouvelle France se développe. L'intendant Jean Talon réclame du Roy Louis XIV, des filles pour peupler la colonie. Elles viennent pour la plupart des maisons de charité de Paris et des provinces de France, espérant quitter la misère et fonder un foyer.

 

En 1670, Marguerite et Madeleine ont 14 et 16 ans. Elles reçoivent une dot royale, traversent la France pour rejoindre Dieppe et la Rochelle où elles embarquent avec d'autres filles à bord de la frégate Sainte-Hélène pour le Nouveau Monde.

 

Entre la crainte de l'inconnu et l'espoir d'une vie meilleure, les orphelines du Roy Soleil arriveront-elles au bout de leur périple, réussiront-elles à exaucer leur rêve le plus cher, celui de trouver un époux ?

 

 

Les auteures

 

Béatrix DELARUE, Française vit en Bourgogne, enseignante et documentaliste de métier. Lorraine LAPOINTE, Québécoise , comédienne et lectrice. Toutes deux ont contribué à des publications et magazines littéraires.

 

 

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions EX AEQUO et en particulier Catherine Moisand de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Quand le vent soulève les coiffes », roman de Béatrix DELARUE et Lorraine LAPOINTE.

 

 

Etant férue d'Histoire et en particulier de livres ayant pour thème « Les Filles du Roy », j'ai lu un grand nombre d'ouvrages sur le sujet mais celui-ci, dont le titre et la très jolie couverture m'ont de suite interpellée, sort vraiment du lot.

 

Les auteures nous emportent en 1656 dans les rues de Paris, sales, boueuses et malodorantes peuplées de pauvres gens.

 

Nous faisons connaissance avec les familles de nos deux héroïnes : Madeleine et Marguerite. La première est fille d'un tailleur et d'une couturière et la seconde celle d'un artisan savetier. Les deux familles vivent heureuses malgré les dures conditions d'existence de l'époque et la concurrence, la jalousie entre les artisans et commerçants du quartier des Halles à Paris. Nous découvrons les drames que ces familles vont connaître faisant ainsi basculer le destin des jeunes filles.

 

Béatrix DELARUE et Lorraine LAPOINTE décrivent avec moult détails et explications très intéressantes, la pauvreté, la vie ô combien difficile du peuple

face au luxe des bourgeois proches du Roi. Certains, ne pouvant nourrir leurs familles, doivent abandonner leurs enfants, des veuves désargentées sont contraintes de demander asile à l'Hospice de la Salpétrière. Madeleine et Marguerite sont alors placées dans cette institution où elles reçoivent une bonne mais stricte éducation et apprennent un métier.

 

Toutes deux sont fortes, courageuses, déterminées, authentiques et se lient très vite d'amitié. Leurs efforts leur permettent d'être choisies par le Roi Louis XIV qui leur attribue une dot et les envoient trouver un époux au Québec afin de peupler la Nouvelle France.

 

Nous voyageons, au fil des mots de Béatrix et Lorraine, de Paris à Dieppe puis La Rochelle et sur la frégate Ste-Hélène où nos héroïnes rencontrent des jeunes femmes venant de diverses provinces de France et avec lesquelles elles partagent le quotidien et de nombreuses aventures face aux tempêtes, au froid, aux maladies durant la longue traversée en mer.

 

Les auteures emploient certains termes en ancien Français ou en patois dont les significations sont indiquées en bas de page, ce qui aide vraiment à la compréhension du texte.

 

Béatrix DELARUE et Lorraine LAPOINTE nous offrent un très beau roman historique écrit à quatre mains, inspiré de faits réels en mêlant l'Histoire de notre Pays et du Québec à celle d'un grand nombre de jeunes femmes qui sont parties avec l'espoir de liberté et d'une vie meilleure, dans des contrées lointaines devenant ainsi les ancêtres des habitants de la colonie.

 

 

 

J'ai ADORE ce roman historique extrêmement bien documenté et fort intéressant, dont les descriptions précises, tant des personnages, des vêtements, des coiffures mais également des us et coutumes du XVIIème siècle, des plantes médicinales, des paysages et de la vie à l'Hospice de la Salpétrière, nous permettent de les imaginer aisément : un vrai régal pour le lecteur.

 

J'ai dévoré ce premier opus en deux soirées et j'ai hâte de découvrir la suite de cette magnifique saga dont je ne manquerai pas de vous donner mon avis très bientôt.

 

Un excellent moment de lecture et un COUP DE COEUR pour moi.

 

 

 

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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC HELENE TELLIER SUR MON GROUPE FB

GROUPE

LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

 

INTERVIEW HELENE TELLIER

Directrice Editoriale LOSANGE Editions - Editions ARTEMIS

GRENOUILLE - CHAMINA – BONNETON

 

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Bonjour à tous,

 

Notre amie Hélène TELLIER a gentiment accepté, récemment, de répondre à mes questions.

 

Je partage donc cet entretien sous ce post . Il n'y aura pas de questions/réponses comme lors des interviews auteurs, mais cet échange vous permettra de mieux connaître Hélène et le monde de l'édition.

 

 

 

Bonjour Hélène,

 

JM : - Comment allez-vous ?

 

Hélène :

Très bien , je vous remercie Joëlle et vous ?  

 

JM : - Tout d'abord, pouvez-vous vous présenter afin que nos amis puissent mieux vous connaître ?

 

Hélène :

 Je suis une parisienne arrivée en Auvergne il y a 15 ans. Passionnée de livres, de chiens, de grands espaces, et de nature. Je suis directrice éditoriale de 4 maisons d’édition à Chamalières en Auvergne.

 

 

 

JM  : - Et si vous nous présentiez également vos différentes maisons d'édition ?

 

Hélène : Artémis

Créées en 1998, les éditions Artémis se sont spécialisées dans les livres illustrés traitant de nature, de jardinage, de cuisine, d’animaux domestiques, d’arts créatifs et de bien-être.

 

Grenouille

Editeur de livres pour enfants, les éditions Grenouille s'adressent aux tout-petits, aux petits et aux un peu plus grands.
Généraliste avec nos livres d'activités, nos livres-jeux, nos albums et nos livres d'éveil, nous sommes également un éditeur jeunesse spécialisé dans la nature et les animaux.

 

Bonneton

Maison fondée en 1977, les éditions Bonneton mettent en valeur le patrimoine de la France.

Patrimoine naturel, architectural, artistique, économique, linguistique ou gastronomique… toutes les richesses des villes et des campagnes nous intéressent, au service d'un tourisme raisonné qui (re)découvre les trésors de nos régions.

De nouvelles collections viennent d’enrichir le catalogue, les romans, la collection « au fil des mots » et les beaux-livres.

 

Chamina

Éditeur de guides touristiques et topoguides, notre savoir-faire repose sur une expérience de plus de 35 ans.
Nos collections répondent à un large éventail de pratiques.

• Découverte à pied : guides de randonnées pédestres, balades faciles, week-end ou itinérance.
• Découverte à vélo : guides de cyclotourisme, VTT ou VTC, véloroutes ou voies vertes.
• Autres pratiques : guides de randonnées équestres, activités de pleine nature, chemins de Compostelle, cartographie, etc.

Nos livres, cartes & topoguides répondent également aux attentes des touristes, avant, pendant et après leur séjour.

• Découverte patrimoniale : guides thématiques à l'échelle d'un département ou d'une région pour approfondir un sujet.
• Beaux-livres

 

 

 

 

JM : - Quelles sont les missions d'un éditeur et comment se déroule une journée type ?

 

Hélène : Le directeur éditorial doit concevoir et diriger la politique éditoriale.

Sélectionner les nouveaux projets en fonction de la rentabilité de ceux-ci et du marché, établit, valide et maitrise le budget de la maison.

Encadrer l’équipe éditoriale. Il doit gérer les stocks, agir pour la promotion des livres, gérer tout un tas de paramètres de différentes natures.

 

JM : - Combien avez-vous de collaborateurs et quelles sont les tâches qui leur sont confiées ?

 

Hélène : Il y a 18 personnes au sein des 4 maisons d’édition regroupées sous le label Losange.

 

 

 

 

JM : - Sur quels critères retenez-vous les manuscrits à publier et combien de textes lisez-vous par mois ?

 

Hélène : Nous retenons les manuscrits qui sont en adéquation avec nos lignes éditoriales. Avec une vraie valeur ajoutée.

 

  

JM : - Comment sélectionnez-vous vos auteurs et quelles relations entretenez-vous avec eux ?

 

Hélène : Nous sélectionnons les auteurs pour le travail sérieux qu’il accomplissent, et certains deviennent des amis.

 

 

JM : - Comment avez-vous constitué votre comité de lecture ?

 

Hélène : ce sont les éditrices qui lisent les textes qu’elles recoivent.

 

 

JM : - Dans le cas où des blogueurs, chroniqueurs seraient intéressés par les livres de vos maisons d'édition, comment doivent-ils faire pour présenter leur candidature ?

 

Hélène : ils peuvent me contacter par mail ou via le Messenger de nos maisons.

 

 

JM : - Lisez-vous et quel genre ?

 

Hélène : je ne lis pas aussi souvent que je le souhaiterais, et j’ai une préférence pour les romans policiers.

 

 

JM : - Quel a été votre dernier coup de cœur littéraire ?

 

 

Hélène : « Les âmes silencieuses » de Mélanie Guyard.

 

 

JM : - Quel est votre plus beau souvenir de rencontres lors d'un salon du livre ?

 

Hélène : Ma rencontre avec Thierry Berlanda à Cosne-sur-Loire

Un coup de cœur réciproque, avec un homme comme on en croise peu dans la vie.

 

 

JM : - Pensez-vous que le livre papier a encore de l'avenir ou que l'édition numérique va bientôt le détrôner ?

 

Hélène : J’en suis persuadée. Il y a un public pour les 2, mais on n’a rien inventé de mieux pour lire que le livre papier. Mon fils de 7 ans adore les livres, et a appris à lire avec des livres.

Néanmoins, il faudra s’adapter aux nouveaux marchés et consommateurs.

 

JM : - En dehors de la littérature quelles sont vos passions ?

 

Hélène : Mon chien, la randonnée , l’équitation.

 

JM : - Quel est votre proverbe préféré ?

 

Hélène : « l’essentiel est de fuir les sots et de nous maintenir en joie »

Jean d’Ormesson

 

 

JM : - Si vous étiez une fleur, un fruit, une couleur, un animal : vous seriez ?

 

Hélène : une fleur : la glycine

Un fruit : la mangue

Une couleur : le rouge

Un animal : un lynx

 

JM : - Etes-vous mer, campagne ou montagne ?

 

Hélène : mer

 

JM : - Avez-vous quelque chose à ajouter ?

 

Hélène : Merci Joelle pour le temps accordé.

 

JM : - Hélène, je vous remercie vivement d'avoir bien voulu m'accorder cette interview ainsi que pour votre extrême gentillesse et votre disponibilité.

 

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Bonjour aujourd'hui samedi voici ma chronique concernant : "LA VENGEANCE AUX DEUX VISAGES"

« LA VENGEANCE AUX DEUX VISAGES »

Tome 1 – Eden

Rosalind MILES

Editions de l'ARCHIPEL

ARCHIPOCHE

13 juillet 2022

537 pages

 

 

Présentation

 

Un roman culte, devenu une série télévisée qui a tenu en haleine plusieurs génération de téléspectateurs.

La trahison d'un homme, la vengeance d'une femme

Stephanie Harper a tout pour elle : pouvoir, argent, prestige...
Elle ne rêve que d'une chose : l'amour. Greg Marsden est jeune, beau, sportif, et aussi vénal que séducteur. Il semble très épris de Stephanie. Pourtant, leur union va virer au cauchemar...

À peine marié, Greg trompe Stephanie avec sa meilleure amie. Bientôt, il décide de prendre des mesures radicales pour assouvir ses ambitions : éliminer Stephanie !

Quelque temps plus tard, quand il rencontre le top model Tara Welles, Greg est loin de se douter que ce ravissant visage, remodelé à merveille par la chirurgie esthétique, cache une femme plus redoutable qu'il n'aurait pu l'imaginer...


 

L'auteure

Nationalité : Royaume-Uni

Biographie :

Rosalind Miles, née dans le Warwickshire en Angleterre, a survécu à la polio à l'âge de quatre ans, après avoir passé plusieurs mois dans un poumon d'acier.


De carrière variée en tant que romancière, historienne, critique, journaliste, animatrice, conférencière, magistrate, elle est l'auteur primée de vingt-trois livres de fiction et non-fiction.
Ses romans historiques mettent en vedette des reines célèbres des Iles Britanniques notamment l'histoire de la reine Elizabeth I.


Elle est aussi lauréate du Prix Réseau pour ses réalisations exceptionnelles dans le domaine de l'écriture pour les femmes .


Rosalind Miles vit actuellement dans le Kent, Angleterre.
 


 

Mon avis

 

Je remercie BABELIO de m'avoir permis de faire partie de la masse critique septembre 2022 et les Editions L'ARCHIPEL pour l'envoi de « La Vengeance aux deux visages- tome 1 « Eden », roman de Rosalind MILES.

Ayant regardé la série lors de sa parution à la télévision j'avais très envie de découvrir le roman.


 

L'auteure conte l'histoire de Stéphanie Harper, héritière fortunée qui souhaite se venger de son troisième mari Greg Marsden, homme sans scrupule et coureur de jupons, qui l'a jetée à l'eau à la merci des crocodiles pour se débarasser de la femme timide et quelconque mais tellement riche qu'elle était.


 

Nous découvrons que Stéphanie est rescapée de cette tentative d'assasinat et qu'elle a changé d'apparence et également d'identité grace au Docteur Dan Marshall.

Certains personnages sont fort sympathiques et d'autres au contraire détestables comme Jilly et Greg mais je vous laisserai le découvrir par vous-mêmes.

J'ai ADORE ce roman d'amour, ponctué d'une touche d'érotisme, au suspense bien mené qui m'a tenue en haleine jusqu'au dénouement et qui se déroule en Australie. Je vais donc m'empresser de lire la suite de cette série.

Je conseille vivement ce livre aux amateurs du genre qui, comme moi passeront un excellent moment de lecture.


 

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<div id="Bcorps"  style="padding: 10px 5px 10px 5px; width: 150px; border: 1px solid #cccccc;}" ><div class="Belement"  style="overflow: hidden;list-style: none; text-align: center; padding: 10px; margin: 0px;" ><div class="Bcouv"  > <a href="https://www.babelio.com/livres/Miles-Eden/1448167" ><img src="https://m.media-amazon.com/images/I/41VR8tpNjEL._SX95_.jpg" title="Eden par Rosalind Miles" alt="Eden par Rosalind Miles"  style="border: 1px solid #cccccc;border-width:1px; padding: 3px; background-color: #fff;width:80px;"  ></a></div><div class="Boeuvre"  style="margin: 0px 3px 5px 5px;font-size: 13px;font-family:arial,sans-serif; font-weight : bold;" ><a href="https://www.babelio.com/livres/Miles-Eden/1448167" style="text-decoration:none;">Eden</a></div><div class="Bnote"><a href="https://www.babelio.com/livres/Miles-Eden/1448167"><img src="https://www.babelio.com/images/Star5.0.gif" border="0"  style="width:100px;border:none;  }"  title="Eden" alt="Eden"></a></div><div class="Bauteur"  style="margin: 0px 3px 5px 5px;font-size: 12px;color: gray;" ><a href="https://www.babelio.com/auteur/Rosalind-Miles/40969" style="text-decoration:none;">Rosalind Miles</a></div><div class="Bspacer"  style="clear:both;" ></div></div><div class="Bfooter"  style="text-align: center;font-size:0.8em; padding: 5px; margin: 0px; clear: both;" >tous les <a href="https://www.babelio.com">livres</a> sur Babelio.com</div></div>

 


 

 

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