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Bonsoir je partage l'interview que j'ai réalisé ce soir avec JC STAIGNIER auteure sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEUR

JC STAIGNIER

Lundi 25 mars 2019 à 18 h

direct

 

JM: — Bonsoir à tous,

 

  • J’ai lu récemment « Les Damoiselles de Castel Dark » de notre amie JC STAIGNIER qui a gentiment accepté de répondre, ce soir, à mes questions.

 

 

 

JM: — Bonsoir JC

 

  • Comment vas-tu ? Es-tu prête à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

JC : Bonsoir, Joëlle. Bonsoir à tous les membres du groupe. Oui, je suis prête et je jure sur l’honneur de dire toute la vérité.

 

 

JM: — Peux-tu, tout d’abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

JC : Je suis Belge, cinquantenaire, lectrice compulsive et auteur d’une saga historique dont le premier tome vient de paraître chez Something Else Éditions.

 

 

JM: — L’écriture est-ce une passion ou un métier pour toi ?

 

JC : Une passion avant tout et peu d’auteurs peuvent se permettre d’en vivre.

 

 

JM: — Peux-tu nous parler de ton premier roman ?

 

JC : Il fait partie d’une saga « Le Destin des cœurs perdus ». Le premier tome « Les Damoiselles de Castel Dark » est paru le 27 décembre 2018 en numérique et sortira en papier fin mars 2019. C'est une saga familiale et historique débutant au Moyen Age.

 

 

JM: — Comment as-tu procédé pour faire publier ce livre ?

 

JC : Je l’ai envoyé à plusieurs ME. J’ai subi de nombreux refus, mais trois mois plus tard j’ai signé avec une petite maison d’édition. Hélas ! à quelques mois de la date de sortie, elle a fermé ses portes. J’avais la chance de faire partie des partenaires de la Voie de Calliopé, une association bénévole pour les auteurs. Sa créatrice, Emma Freya, m’a mise en contact avec Mandy Bell, l’éditrice de SEE. Elle a apprécié l’histoire et j’ai signé un contrat avec cette Maison spécialisée dans la romance.

 

 

JM: — As-tu d’autres projets d’écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

JC : Je n’ai pas d’autres projets que cette saga, car en général, je ne sais pas m’éparpiller. Je ne pourrais pas commencer plusieurs histoires à la fois. Exception pour un roman écrit à quatre mains avec mon amie l’auteur Julie-Anne B.

 

 

JM: — Où as-tu trouvé l’inspiration pour créer les protagonistes de ton livre ? En combien de temps écris-tu un roman ?

 

JC : Je pose la question aux lecteurs : vous souvenez-vous de vos rêves ? Moi, oui et souvent. Ce roman est né pendant mon sommeil et a pris rapidement vie sur papier. Depuis mes 13 ans, je suis une adepte des romances historiques et il me paraissait logique que je publie sur ce genre. J’ai écrit le roman en quinze jours. Fière et satisfaite, du moins, je le croyais. Une chroniqueuse, Cocomilady, l’a lu et m’a redirigé rapidement sur la voie de la modestie. Elle n’a pas mâché ses mots et j’ai hésité à passer sous un train pour en finir rapidement. Deux jours m’ont été nécessaires pour me remettre du choc émotionnel. Ensuite, j’ai relu son mail et j’ai fait ce qu’elle me conseillait : tout recommencer !

 

 

JM: — Comment écris-tu (cahiers, carnets, direct sur l’ordinateur) ?

 

JC : Le premier, je l’ai écrit à la main. Les suivants sur l’ordinateur.

 

 

JM : — Le thème de ton premier roman, romance historique, nécessite de nombreuses recherches. Comment as-tu procédé pour ce faire ?

 

JC : J’ai fait de nombreuses recherches sur le net, des heures et des heures de travail, de pages imprimées, de livres d’histoire consultés. J’ai eu aussi la chance de connaître Rose Morvan, un auteur pointilleux sur ce qui concerne la romance historique. Je précise que parfois, j’ai un peu dérapé sur la vérité historique au profit du romanesque, mais que Rose n’est pas complice de mes débordements.

 

 

JM: — Y a-t-il dans ton roman, des personnages qui te touchent particulièrement et auxquels tu d’identifies ?

 

JC : Oui. Aelis, la benjamine de la famille. Elle a du répondant et je pense que nombreuses de ses expressions auraient pu sortir de ma bouche.

 

 

JM : — As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement ?

 

JC : Je serai présente à Mon's livres en Belgique les 16 et 17 novembre 2019.  Je n'ai pas encore le planning, mais je le partagerai sur mon profil ou ma page dès que ce sera le cas.

 

 

JM: — A qui confies-tu tes manuscrits en première lecture (membre de ta famille, bêta-lecteur) ?

 

JC : Le premier à le lire a été mon mari. Puis une amie personnelle et enfin Elina Réant, une lectrice sur FB. Tout au long de ce roman, j’ai ensuite profité de nombreux conseils de lecteurs, chroniqueurs, bêta-lectrices. J’ai écouté chaque conseil avec grand intérêt.

 

 

JM: — Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?

 

JC  : Je crois en l’entraide littéraire. Le monde des auteurs est parfois égoïste, « du chacun pour soi ». C’est une erreur. Il faut s’intéresser aux autres pour qu’ils s’intéressent à toi. Cécile Amas Courtois, l’auteur de « Nordie » a partagé son avis sur mon roman dans une quarantaine de groupes. Je lui tire mon chapeau, car elle est un bel exemple du mot partage. Tous les jours, Romane Rose, l’auteur d’« Obsessions », partage mes publications et je partage les siennes. J’approuve à 100 % cette solidarité. Pour la sensibilité à la critique, je pense qu’il faut écouter tous les avis positifs ou négatifs avec la même approche, celle d’évoluer dans l’écriture.

 

 

JM: — En dehors de l’écriture quelles sont tes passions ?

 

JC  : La lecture. Lire me permet de m’évader dans un monde meilleur.

 

 

JM: — Je sais que tu as créé un blog et un groupe FB : peux-tu nous en parler et nous communiquer leurs liens ?

 

JC : Le blog s’appelle « Le Blog d’une rousse péteuse ». Créé comme un blog auteur, je partage mes avis de lecture sur mes achats, des conseils d’orthographe, des histoires courtes, des interviews d’auteurs, chroniqueurs, etc.

 

https://leblogduneroussepeteuse.wordpress.com/

 

Le groupe s’appelle « Romancez-moi ». Créé par 4 copines auteurs, Julie-Anne, Romane, Gaëlle et moi, nous y parlons de nos écrits, de nos blogs, de nos pages. Nous laissons des jours pour les pubs auteurs, chroniqueurs. Nous avons la chance d’avoir à nos côtés 3 modératrices exceptionnelles, Sophie, Magali et Sonia. Les membres sont géniaux et participent activement à la vie de la page. Chacun a ses propres soucis dans la vie et nous ne sommes pas là pour en ajouter. Ce groupe est surtout destiné à ceux qui veulent rire et se détendre.

 

https://www.facebook.com/groups/1914825071944699/

 

JM: — Quel est ton plus grand rêve ?

 

JC : Que mon fils réussisse dans la vie.

 

 

JM: — Quels auteurs t’ont donné l’envie d’écrire ?

 

JC : Barbara Cartland. Ado, j’avais toute la collection. Depuis mes goûts ont changé, mais elle restera le déclic à ma passion.

 

 

JM : — Lis-tu ? Quel genre ?

 

JC : Mes goûts sont assez variés. La romance, romance historique, les thrillers, les romans d’horreur, le fantastique. J’ai un peu plus de mal avec la SF, la poésie, et les nouvelles.

 

 

JM : — Es-tu thé ou café ? Vanille ou chocolat ? Mer ou montagne ?

 

JC : Thé. Chocolat. Mer.

 

 

JM : — Peux-tu nous donner une des tes qualités ? Un de tes défauts ?

 

JC : Généreuse et colérique.

 

 

JM: — Si tu devais partir sur une île déserte quel objet indispensable à tes yeux emporterais-tu ?

 

JC : Une tablette de chocolat indispensable à ma survie !

 

 

JM: — Quel est ton proverbe préféré ?

 

JC : « L’humour, c’est le droit d’être imprudent, d’avoir le courage de déplaire, la permission absolue d’être imprudent. » (Pierre Desproges)

 

 

JM: — As-tu quelque chose à ajouter ?

 

JC : Je suis heureuse d’avoir découvert ton groupe et ses administratrices qui partagent avec nous cette belle passion de la lecture. Merci à tous les membres qui suivent cette interview passionnante puisque c'est moi qui la donne !

 

 

JM: — Merci JC pour cet agréable moment passé en ta compagnie, ta disponibilité et ta gentillesse.

 

Merci à toi de nous donner l’occasion de nous exprimer.

 

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d’autres questions à JC qui se fera un plaisir de vous répondre en direct ou plus tard si vous n’êtes pas présents ce soir.

 

 

 

https://www.facebook.com/JcStaignierauteur/

 

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Bonsoir aujourd'hui lundi je vous propose ma chronique concernant : "LES TROIS PROMESSES"

« LES TROIS PROMESSES »

Albert DUCLOZ

Editions DE BOREE

24 janvier 2019

573 pages

 

Présentation

 

Fils de brillants avocats lui offrant un avenir tout tracé, Vincent, contre toute attente, souhaite devenir charpentier. Son rêve : participer à la reconstruction à l'identique de L'Hermione, la frégate de La Fayette. En butte à l'autorité parentale, il finit par obtenir gain de cause. Parallèlement au lycée, il suit son apprentissage auprès du maître charpentier Auguste, alias Jupiter la Croix-Rousse, et de sa charmante fille Noëlline.

L'accomplissement de son Tour de France contre vents et marées permettra-t-il à Vincent de tenir les trois promesses faites à sa sœur ?


 

EXTRAIT

« Mon chef-d’œuvre sera pour elle. »

Le maître me précède sur les marches couleur cerise de l'escalier intérieur menuisé par lui-même ; il accède à leur logement. Dès la porte ouverte, j'aperçois une table dressée avec quatre couverts. Débouchant de la cuisine, une jeune fille paraît, un pot à eau dans une main, une carafe de vin dans l'autre. Elle s'attendait à me voir et ne semble pas surprise. Au premier coup d’œil, je lui donne mon âge, quatorze ou quinze ans. Brune, ses yeux noirs brillent ardents ; de longs cheveux bouclés soulignent l'ovale de son visage et ne dissimulent pas de mignonnes oreilles percées d'anneaux luisants que je devine d'or fin. Entre son nez en trompette et son petit menton, je repère sa bouche aux jolies lèvres ourlées.

- Noëlline, je te présente Vincent, le nouvel apprenti.....


 

L'auteur

 

Albert Ducloz est un écrivain historien.

Il a été directeur d'un établissement de soins. 

Il a écrit une quinzaine de romans qui se déroulent pour la plupart dans la région de l'Auvergne, avec une intrigue généralement basée sur des faits historiques.

Albert Ducloz vit au Puy-en-Velay.

Il est le président de l'association littéraire AMIPLUME Auteurs Haute-Loire depuis quelques années.

 

 

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions DE BOREE et en particulier Virginie de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse « Les Trois promesses », roman d'Albert DUCLOZ, auteur dont j'apprécie beaucoup la très belle plume.

 

Albert DUCLOZ nous conte l'histoire de Vincent, fils d'avocats, volontaire et courageux qui rêve, au grand dam de ses parents, de devenir charpentier et de participer à la reconstruction de la frégate de La Fayette.

 

Nous suivons son apprentissage chez les compagnons et sa rencontre avec Noëlline la fille du maître charpentier.

 

 

L'histoire est belle et émouvante. Les personnages vrais et attachants. Comme à son habitude, l'auteur a le don de tenir le lecteur en haleine grâce aux nombreux rebondissements, et dévoile avec parcimonie les secrets de famille, ce qui nous incite, afin de connaître le dénouement, à tourner les pages, sans voir le temps passer.

 

J'ai beaucoup aimé ce roman régional très bien écrit, intéressant , qui rend hommage au compagnonnage, fait connaître le monde du bois et ajoute un côté romanesque avec une belle histoire d'amour..

 

Très bon moment de lecture.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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ANNONCE INTERVIEW AUTEUR JC STAIGNIER LUNDI 25 MARS 18 H SUR MON GROUPE FB : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS🌼

Hier vendredi 22 mars 2019 j'ai réalisé ma 41ème interview 💻avec un auteur du groupe 🙋‍♀️📖 qui a accepté de se soumettre à mes questions.

Je vous donne donc rendez-vous 😍 le lundi 25 mars à

18 H 00 pour suivre l'entretien que j'aurai en direct avec Jc Staignier🙋‍♀️📖qui répondra à vos questions à l'issue de l'entretien.😆

A bientôt.😍😎

 

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Bonsoir je partage l'interview que j'ai réalisée ce soir avec Isabelle MALOWE sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEUR

Isabelle MALOWE

Vendredi 22 mars 2019 à 18 h

différé

 

JM : - Bonsoir à tous,

 

  • Je vous ai parlé sur ces pages d'Isabelle MALOWE que je compte parmi mes fidèles amies et dont j'ai lu la plupart des romans. Isabelle a accepté récemment de répondre à mes questions et je partage donc avec vous cet entretien.

 

 

JM : - Bonsoir Isabelle

 

  • Comment allez-vous ? Etes-vous prête à « subir mon petit interrogatoire » ?

  •  

 

Isabelle : Je suis ravie d’échanger avec vous Joelle. Avec plaisir, on y va !

 

JM : - Pouvez-vous, tout d'abord, vous présenter afin que nos amis puissent mieux vous connaître ?

 

Isabelle : La question que je redoute… Dur de parler de soi. Disons que je suis une grande rêveuse/idéaliste et que la littérature est une compagne parfaite. Depuis toujours je me questionne sur le monde, les Hommes…le pourquoi et le comment.

 

J’ai exercé le métier d’infirmière, désormais je travaille dans le domaine de l’insertion. J’accompagne des personnes vulnérables. La poésie, la littérature, aident à conserver mes utopies/rêves intacts.

 

 

JM : - Que représente pour vous l'écriture ?

 

Isabelle : Je lui dois bien des bonheurs de ma vie.

 

Grâce à l’écriture je peux visiter le monde entier en restant chez moi. Je fais des rencontres époustouflantes. Rimbaud a dit cette phrase «  Des êtres parfaits, imprévus, s’offriront à tes expériences. Ta mémoire et tes sens ne seront que la nourriture de ton impulsion créatrice. » Tellement vrai. Le pouvoir de l’imagination….

 

 

 

JM : - Pouvez-vous nous parler de vos romans  (« Toulkelila », « Les Rumeurs de la terre », « Le Brocart Bleu » ?

 

 

Isabelle :

 

     TOULKELILA De nombreuses frontières infranchissables fragmentent ce monde, comme celles de la Corée, de l'Europe, du Mexique. Le mur qui entoure Gaza fait évidemment  partie de ces édifications qui morcellent la Terre et engendrent des douleurs indescriptibles.  Les héros de ce roman, des artistes talentueux, ont une perception plus grande et plus universelle de ces situations tragiques que les bâtisseurs de murailles. Ils parviennent, au travers de leurs oeuvres,  à édifier des passerelles virtuelles et à trouver des astuces pour réunir les Hommes séparés. 

     Ce roman offre une vision poétique d'une réalité géopolitique.  Un peu d'utopie et un chouia de rêve dans ces moments de disette, où l'enthousiasme s'essouffle et se raréfie,  ne peuvent qu'embellir nos intentions, nos pensées et pourquoi pas... le reste.  

 

 

LES RUMEURS DE LA TERRE raconte l’histoire du héros Soundjata Keïta. En Afrique de l’Ouest, sa célébrité est acquise. Je trouve dommage qu’il soit inconnu de la multitude en Europe. 

Cet homme a aboli l’esclavage au Mali au XIIIème siècle et a dessiné les contours de l’Empire de cette époque-là. Je suis fascinée par son courage et son humanisme. La première fois que j’ai lu les préceptes édictés par Soundjata - dans la Charte du Mandé -  j’ai cru qu’il s’agissait d’un texte contemporain. Il nous vient cependant du Moyen-Age. La Charte du Mandé est intemporelle. L'approche  de la condition féminine est très moderne. Soundjata n’était pas seulement abolitionniste – ce qui est déjà, dans ce contexte historique, exceptionnel –, il semblait concerné par le bien-être de tous les êtres humains, sans distinction de sexe, de caste et d’apparence physique.  

Dans l’esprit des gens, le Mali représente actuellement : l’extrémisme d’une certaine religion déjà marquée par le sceau indélébile du 11 septembre. Le Mali, pour certains,  c’est aussi les sans-papiers et l’indigence,  l’excision (puisque ce pays a été un des derniers à signer la convention internationale contre les mutilations sexuelles infligées aux petites filles) ; le Mali, pour d’autres,  c’est aussi les otages occidentaux et la misère dans tous ses aspects les plus terribles.

Dans mon roman, j’évoque l’époque glorieuse et humaniste de ce pays abîmé. Au Mali, il y a eu un roi abolitionniste et généreux.  Il y a eu un royaume où la justice universelle était une règle.  Et cela me paraît nécessaire de le rappeler ; question d'équilibre entre la lumière et l'obscurité qui oscillent, constamment. 

Je dois ajouter qu’un autre aspect de l’histoire de Soundjata me touche aussi. Certains disent  - car il y a quantité de légendes le concernant - qu’il était handicapé étant enfant. De sa faiblesse il a fait une force. Une force inaltérable. Comme souvent dans la véritable existence : à souffrance extrême, courage extrême. Cela me fascine. Soundjata  n’est pas né puissant, bien au contraire. Il  s’est levé et a lutté toute sa vie durant. Une belle leçon de courage et de persévérance. L’impossible ne l’est pas toujours, question d’audace et de volonté. Enfant handicapé d’une femme méprisée, il devint empereur puissant et imposa des lois humanistes qui allaient à l’encontre des habitudes de l’époque. Je vous laisse juge du chemin parcouru…

 Je me suis laissé emporter par l'ambiance particulière de ces sociétés où l'oralité est prépondérante, où l'imaginaire est considéré comme une facette de la réalité. Ainsi, mon écrit n'est pas une biographie mais bien une façon  de voir ce personnage mythique selon un aspect onirique.  Les Rumeurs de la Terre joue avec les paraboles et la poésie de l'ancienne Afrique. Je me suis régalée à créer une ambiance mystérieuse, emplie de sortilèges.  Les arbres ont un langage propre, les animaux pensent et soutiennent les agissements des maîtres chasseurs, les hommes sont reliés les uns aux autres et connectés à leur environnement,  la Terre laisse éclater quelques rumeurs à l’attention des hommes instruits et bienveillants. 

 

 

 

 

 LE BROCART BLEU Je vous invite en Indochine cette fois. Ce territoire offre une atmosphère idéale à l’écriture d’un roman. Les évènements y attrapent une saveur originale. Il y a dans ce roman plusieurs strates de lecture possibles. La première concernerait l’histoire d’amour entre les deux personnages principaux, une Indochinoise et un métropolitain. Cependant, cette compréhension du récit serait superficielle. Le Brocart Bleu raconte la culpabilité, la résilience, la force de ceux et celles que la vie sculpte et qui avancent, encore, toujours. Les personnages vivent des situations extrêmes, et, malgré les aléas de l’Histoire, les conflits armés, ils désirent rester dignes de leur humanité. Quels que soient leurs choix, ils résistent, à leur manière. Certaines s’engagent sur la voie de la violence, d’autres ne cèdent jamais devant la haine. Le Bien et le Mal s’emmêlent. Le contexte de cette histoire est colonial, cependant, j’ai renoncé aux idées faciles sur la présence française en Indochine. J’ai rencontré et écouté des personnes témoins de l’Histoire et leurs expériences additionnées m’ont enrichie, ont nourri ce récit d’une authenticité que vous saurez reconnaître.. J’espère…

 

JM : - Je crois savoir que vous avez obtenu plusieurs prix littéraires pour vos ouvrages.. (Prix littéraire du salon de Mazamet pour « Toulkelila »  - Grand prix littéraire 2015 du roman des « Gourmets de Lettres » de la ville de Toulouse et Prix Figeac 2015 pour « Les Rumeurs de la terre ».

Pouvez-vous nous raconter comment vous avez vécu ces aventures ?

 

Isabelle : Je retiens surtout le prix de la LICRA Ligue Internationale Contre le Racisme et l’Antisémitisme. Vivre cela m’a bouleversée. Combattre ce genre de préjugés est au centre de mes préoccupations. Que les Rumeurs de la Terre soit reconnu à ce niveau-là, par cette ligue si réputée, restera un moment fabuleux dans mon parcours. J’espère que ceux qui liront ce livre garderont en mémoire les actes de Soundjata KEITA. L’Abolition de l’esclavage au Mali, au XIII, est un fait marquant dans l’histoire de l’humanité, absent de la mémoire occidentale.

 

 

JM : - Avez-vous d'autres projets d'écriture et souhaitez-vous nous en parler ?

 

Isabelle : J’écris chaque jour, même un tt petit peu. J’ai de nombreux romans terminés. Des contes aussi. Est-ce que je désirerai un jour les partager, les faire lire, je ne sais pas encore. Mes enfants savent qu’ils auront beaucoup à lire après ma disparition. Oui, je pense à ça. Je pense retravailler encore ces romans achevés. Je cherche à rendre mes textes les moins perfectibles possibles, je tente d’aller au bout de ce que je peux leur apporter. C’est harassant ce travail mais c’est mon bonheur aussi.

 

 

JM : - Comment écrivez-vous (carnets, cahiers, directement sur l'ordinateur) ?

 

Isabelle : J’écris directement sur l’ordinateur car je fais parfois un travail de déconstruction/reconstruction. Je déménage des paragraphes, je crée, j’améliore, je peaufine sans cesse. Au stylo, impossible. De plus, lorsque la fièvre de l’écriture me prend, mes doigts courent sur le clavier, nul besoin pour moi de regarder mes mains. Les mots et les phrases qui défilent dans mon esprit sont tout de suite prisonniers du roman. Ils me viennent et sont aussitôt retranscrits.

JM : - Vous avez une imagination débordante ! Comment procèdez-vous pour créer les protagonistes de vos ouvrages et connaissez-vous, lorsque vous commencez à écrire, la fin de l'histoire ou est-ce que vous improvisez au fil des mots ?

 

Isabelle : Il y a plusieurs questions. Je réponds à la première. J’ai entendu un poète dire que l’inspiration vient du large, du large de nous-même. Tellement juste ! Tout m’inspire, une phrase dite par quelqu’un, une phrase qui lui paraît innocente, déclenche chez moi un véritable flot d’idées. Une image, une rencontre.. 

La deuxième articulation de ma réponse : Je connais la fin mais je travaille beaucoup mes textes. Longtemps. Le résultat importe tellement, le temps passé si peu. Dans ce long phénomène de construction, il m’arrive de chambouler mes plans… Je suis équilibriste  fantaisiste Joelle.

 

 

JM : - L'écriture de vos romans a nécessité de nombreuses recherches : comment avez-vous procédé pour ce faire ?

 

Isabelle : Je passe des mois/des années à écrire un roman. J’en écris toujours plusieurs en même temps. Parallèlement, je m’instruis sur les sujets en cours. Je lis toujours plusieurs livres [aussi] en même temps. Il y a ceux que je parcours pour ma culture et non pour le plaisir. Je souligne, je note, je grignote ce qui me sera nécessaire. Vous vous doutez bien que je n’ai pas connu l’Indochine française… Ma bibliographie à la fin du livre du Brocart Bleu est assez riche… Des heures de travail et d’assimilation. Mais la passion ouvre les portes du courage/ de la persévérance, tjrs…

 

 

JM : -Avez-vous des séances de dédicaces prévues prochainement  ?

 

Isabelle : le salon de la LICRA. En mai. C’est un honneur pour moi d’y retourner. Occasion pour moi de passer un petit moment dans le Panthéon et de saluer Victor Schoelcher au passage. Les Editions ROD viennent de participer au salon du livre de PARIS.

 

 

JM : - A qui confiez-vous vos manuscrits (membres de votre famille, bêta-lecteur) ?

 

Isabelle : Je ne confie mes manuscrits à personne au début. Lorsqu’après des années de travail, ou des mois s’il s’agit d’un conte, je trouve une amie. Mais j’ai décidé depuis longtemps que l’avis des autres importe peu. Je continue ma route, mon chemin d’écriture. Il sera solitaire de toutes évidences. Persévérer quoi qu’il se passe.

 

JM : - Comment avez-vous procédé pour faire publier vos ouvrages ?

 

Isabelle : J’ai persévéré. Et si mon chemin s’arrête là, j’écrirai encore et encore et encore. Tant pis pour le silence et la discrétion.

 

 

JM : - Lisez-vous ? Quel genre ?


Isabelle : Je lis chaque jour, oui. La littérature, celle des autres m’est essentielle. Je suis amoureuse de Kessel, Camus, Baldwin, Et Romain GARY.

 

 

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont vos passions ?

 

Isabelle : Il y a peu je jouais encore de la musique mais j’ai décidé d’arrêter cette expérience. Je ne pouvais plus consacrer une heure par jour et donc j’ai constaté que je cessais de m’améliorer. J’arrive au plafond de mes possibilités personnelles. J’ai décidé, en toute conscience, d’arrêter le piano. Autrefois je chantais beaucoup. Mais vraiment beaucoup. Je me suis blessée au larynx, depuis, je chante moins… Cela ne me rend pas triste. Ne soyez pas inquiète ! Il y a la littérature des autres. Tant de livres à lire !!! D’histoires à vivre.

 

 

JM : - Quelle est votre musique préférée et écrivez-vous en musique ?

 

Isabelle : J’écris en musique. Parfois le silence est source d’inspiration aussi. Mes pensées sont denses et vont vite, j’ai besoin de les entendre circuler. J’adore Ella et Billy Holiday.

 

 

JM : - Si vous étiez : un fruit, une fleur, un dessert, un animal …..

 

Isabelle : Une cerise, un coquelicot, un tiramisu, un ours évidemment !!!!! ou un colibri… selon les jours… hihihi.

 

 

JM : - Avez-vous quelque chose à ajouter ?

 

Isabelle : La chose à ajouter est que je vous remercie pour votre présence quotidienne et de votre investissement auprès des auteurs. Je sens tellement de respect de votre part. MERCI.

 

 

 

JM : - Merci Isabelle pour cet agréable moment passé en votre compagnie , votre disponibilité et votre gentillesse.

 

 

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Isabelle qui se fera un plaisir de vous répondre en direct ou plus tard si vous n'êtes pas présents ce soir.

 

 

 

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Bonjour aujourd'hui vendredi voici ma chronique concernant : "AUX DOUCEURS DU TEMPS" : COUP DE COEUR

« AUX DOUCEURS DU TEMPS »

Véronique CHAUVY

Editions DE BOREE

14 mars 2019

341 pages

 

 

Présentation

 

Avril 1892. Lorsque Juliette apprend qu'elle est l'héritière d'une confiserie à Clermont-Ferrand léguée par un oncle dont elle n'a jamais entendu parler, elle comprend que cette nouvelle va changer son destin. La jeune fille aux origines modestes n'aurait jamais pu imaginer devenir un jour elle-même « confiseuse ». Mais est-ce un métier pour une femme ? Saura-t-elle remettre à flot ce petit commerce et égaler la réputation des plus grands artisans de la ville ? Qui est cet oncle mystérieux et pourquoi l'a-t-il choisie, elle ? Va-t-elle relever le défi et tenter sa chance ? Happée par la curiosité, Juliette accepte de visiter cette boutique si bien nommée Aux Douceurs du temps.. Malgré l'interdiction de son père et les manigances de ceux pour qui elle représente une future concurrente, sa décision est prise : elle sera « confiseuse » !

 

 

L'auteure

 

Après des études de droit, un début de carrière dans l'administration scolaire, des engagements associatifs, Véronique Chauvy se lance dans l'écriture. Elle choisit l'Auvergne, sa terre d'adoption depuis plus de vingt-cinq ans, pour planter le décor de ses romans où le destin de ses personnages traverse la grande Histoire. Elle est déjà l'auteure d'Une Promesse bleu horizon »   aux éditions De Borée.


 

Mon avis

 

Je remercie les Editions DE BOREE et en particulier Virginie de m'avoir permis de lire, en service de presse, « Aux Douceurs du temps », roman de Véronique CHAUVY auteure dont j'ai découvert la plume fluide et précise lors de la lecture de son précédent roman «Une Promesse bleu horizon ». Je remercie également l'auteure pour sa très gentille dédicace.

 

La jolie couverture et le résumé fort alléchant m'ont de suite interpellée.

 

Véronique CHAUVY nous conte le destin de Juliette, jeune femme issue d'une famille auvergnate modeste, qui, suite à un héritage inattendu , va se lancer dans une aventure hors du commun afin de devenir « patronne de sa confiserie ».

 

L'auteure nous fait partager les doutes, les espoirs, les difficultés rencontrées par Juliette pour être reconnue dans sa qualité de confiseuse, à une époque où ce métier était réservé à la gent masculine. Nous suivons également les hauts et les bas de sa vie amoureuse, d'épouse et de mère.

 

Véronique CHAUVY nous transporte dans l'univers des confiseurs. Ainsi, au fil de ses mots, nous découvrons les méthodes et les secrets de fabrication de ces friandises issues de fruits tels que la cerise, l'abricot... et nous imaginons aisément le goût délicieux de ces douceurs : un vrai régal !

 

L'auteure décrit également avec moult détails la région Clermontoise et aborde les mutations économiques et également la séparation des Eglises et de l'Etat. Elle nous fait voyager avec notre héroïne dans le Paris de la Belle Epoque où se déroulait l'Exposition Universelle de 1900, manifestation emblématique,  sous la présidence d'Emile Louvet.


Ainsi, en mêlant l'Histoire de notre pays à celle d'une jeune femme courageuse et déterminée, Véronique CHAUVY nous offre un récit intéressant, très bien écrit, où l'intrigue est bien menée et qui fut pour moi un vrai COUP DE COEUR.


A déguster sans hésitation et sans modération !


Excellent moment de lecture.


 


 

 

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Bonjour aujourd'hui mercredi je vous invite à découvrir ma chronique concernant : "FRISSONS D'EMOTIONS"

« FRISSONS D'EMOTIONS »

Barbara LAURAME

AUTO-EDITE

23 novembre 2018

245 pages

 

 

Présentation

 

Il était tard dans la nuit ou tôt le matin, je n’en étais pas sûre. Cette lueur ambrée qui semblait flotter autour de moi et qui envahissait chaque recoin de la pièce rendait l’instant irréel. J’avais la sensation que quelqu’un m’observait, une étrange sensation de malaise, d’oppression. J’ouvris alors plus grand les yeux, il était là à me regarder. » Le ton est donné, vous ne trouvez pas ? Ouvrez-moi, venez découvrir l’imaginaire de mon auteur où le fantastique se mêle au quotidien. Des tranches de vie qui vous procureront frissons et émotions. Frissons de frayeur, de joie, de tristesse, de bonheur qui feront remonter toutes vos émotions. Vous embarquez avec moi ?

 

L'auteur

 

 

Barbara LAURAME est un écrivain français née en 1971.

Auteur du thriller surnaturel « Les Fantômes du passé », elle vous livre un recueil regroupant 15 nouvelles et textes courts tout droit sortis de son imaginaire.

 

 

 

Mon avis

 

Je remercie Barbara LAURAME pour l'envoi de son recueil de nouvelles et textes courts « Frissons d'Emotions » que j'ai gagné sur sa page lors d'un récent concours. J'ai ainsi pu découvrir la très belle plume de cette auteure ainsi que son imagination débordante !

 

Bien que peu habituée à lire des recueils de nouvelles j'ai pris, dès les premières lignes, un grand plaisir à découvrir les mots de Barbara LAURAME.

 

L'auteure nous raconte une quinzaine d'histoires courtes certes mais très belles. Certaines sont tristes, d'autres drôles, fantastiques ou romantiques mais toutes procurent une multitude d'émotions..

 

J'ai bien apprécié la petite touche apportée par l'auteure en insérant des « blablas » numérotés ce qui est fort sympathique et tout à fait à l'image de Barbara ! Les histoires sont variées et fort intéressantes, les personnages bien décrits et touchants.

 

J'ai beaucoup aimé ces récits très vivants que j'ai dévorés d'une traite, ne voyant pas le temps passer, tant ils me passionnaient.

 

Je lirai assurément d'autres ouvrages de cette auteure.

 

Un très bon moment de lecture.

 

 

 

 

 

 

 

 

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ANNONCE INTERVIEW AUTEUR ISABELLE MALOWE VENDREDI 22 MARS 18 H SUR MON GROUPE FB : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

✍️MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS✍️📚

Hier lundi 18 mars 2019 j'ai réalisé ma 40ème interview🎤💻 avec un auteur du groupe 💁‍♂️ qui a accepté de se soumettre à mes questions.

Je vous donne donc rendez-vous le vendredi 22 mars

à 18 H 00 pour suivre l'entretien 💻🎤que j'ai eu récemment avec Isabelle Malowé Auteur 🙋‍♀️📖 qui répondra à vos questions à l'issue de l'entretien.

A bientôt.😍

 

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Bonsoir je partage l'interview que j'ai réalisée ce soir avec Serge CAMAILLE sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEUR

Serge CAMAILLE
Lundi 18 MARS 2019

à 18 h (en direct)

 

JM : - Bonsoir à tous

 

Je vous ai parlé sur ces pages de Serge CAMAILLE que je compte parmi mes fidèles amis et dont j'ai lu une grande partie des ouvrages. Serge a gentiment accepté, de se soumettre, ce soir, à mes questions.

 

JM : - Bonsoir Serge

 

Comment allez-vous ? Etes-vous prêt à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Serge : Je vais très bien. Et oui, je suis prêt...

 

JM : - Pouvez-vous, tout d'abord, vous présenter afin que nos amis puissent mieux vous connaître ?

 

Serge : Je suis un écrivain d'origine berrichonne, vivant en Auvergne depuis maintenant 40 ans. Avant cela, j'ai fait carrière dans la presse et la radio. Depuis maintenant 7 ans, je ne me consacre plus qu'à l'écriture... Ah oui, au fait, j'ai 61 ans.

 

JM : - Pouvez-vous nous parler de vos romans, de vos livres de cuisine, almanachs et récits de légendes - la liste est longue certes mais ne serait-ce que quelques mots..- et surtout de votre “dernier né” “Un Charmant petit village” ?

 

Serge : Le dernier né ne sortira que fin avril. C'est un genre de fable policière à la Audiard dans le somptueux décor de la forêt de Tronçais. Avant ça, j'ai déjà publié 9 romans, tous différents les uns des autres ( Terroir, nostalgie, intrigue...) J'ai eu la chance, l'an dernier, de recevoir le prestigieux Prix Arverne pour " L'enfant du Carladès", une histoire de transmission entre un vieil homme et son arrière petite-fille par l'entremise d'un écrivain public. Après, j'ai publié quelque chose de plus léger et nostalgique dans le Berry et e Bourbonnais des années 70:" Le paysan sans vache". Pour les livres de légendes, je m'intéresse à 3 régions: le Berry, le Bourbonnais-Nivernais et l'Auvergne. Quant aux livres de cuisine, je suis un gourmand congénital! Pour les almanachs, c'est plus un travail journalistique, donc ça me rajeunit!

 

JM : - Avez-vous d'autres projets d'écriture et souhaitez-vous nous en parler ?

 

Serge : Bien sûr! D'autres projets de publication, d'abord, puisque j'ai 6 manuscrits d'avance. Dès la fin de l'année sortira un thriller auvergnat qui s'intitulera : " Du sang sur la neige"... Mais je suis toujours en écriture! L'an prochain, au printemps, sortira un polar titré: " Au coin du bois"... Je suis complet jusqu'en 2022, en en publiant 2 par an. Et il est toujours possible qu'ils ne soient pas publiés dans l'ordre!

 

JM : - Où trouvez-vous l'inspiration pour créer les protagonistes de vos livres ? Improvisez-vous ou connaissez-vous la fin de vos histoires avant d'en commencer l'écriture ?

 

Serge : Ce sont toujours des personnages qui sont à la base de mes histoires... L'envie de mettre en scène tel ou telle personne... Un clochard, un amnésique, un autiste, un vieux paysan, un peintre... Après, l'histoire arrive naturellement. Mais quand je pose la première phrase, il est évident que je connais la fin de mon histoire. Par contre, les méandres de l'écriture font que, parfois, des personnages non prévus viennent se greffer à l'histoire.

 

 

JM : Comment procédez-vous pour écrire vos romans (carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?

 

Serge : Pour mes romans, c'est directement sur l'ordi, après avoir préparé une fiche synopsis avec les noms, les lieux et les faits d'époque. Pour les articles des almanachs et autres préfaces, je travaille d'abord sur papier.

 

JM : - Quand écrivez-vous (la nuit, le jour) pendant combien d'heures ?

 

Serge :  Le matin de très bonne heure... Quand la ville dort! J'écris entre 2 et 3 heures par jour.

 

JM : -Avez-vous des séances de dédicaces prévues prochainement et où ?

 

Serge : Bien sûr! Presque trop... Vendredi 29 et samedi 30, je serai au salon de Meaux (77). Dimanche 31 à celui de Saint-Eloi (58). Dimanche 7 avril, à Chaptelat ( 86). Samedi et dimache 13 et 14 avril à La Chapelle-Saint-André (58). Samedi 27 Avril à l'envolée des livres à Châteauroux (36) et dimanche 28 Avril à Beauregard-Vendon (63)... La liste est encore très longue mais je vous tiendrai informés à chaque sortie.

 

JM : - A qui confiez-vous vos manuscrits en première lecture (membre de votre famille, bêta lecteur) ? Qui réalise les couvertures de vos livres ?

 

Serge : Je pré-publie mes histoires sur FB... Ainsi, j'ai une idée de ce que ça donnera... Parce que je me considère plus comme un feuilletoniste qu'autre chose. Après, c'est un ami qui me relit et me corrige. Je n'ai confiance qu'en lui et sa femme por ce genre d'exercice. Pour les couvertures, tout dépend de l'éditeur... mais c'est un combat permanent! Mon couvreur préféré est le génialAntoine Albertini pour Marivole.

 

JM : - Comment avez-vous procédé pour faire publier vos ouvrages ?

 

Serge : J'ai simplement envoyé mon 1er manuscrit ( Le p'tit berlaudiot) chez De Borée qui l'a transmis à Marivole, où j'ai signé mon 1er contrat en 2013. Depuis, il est reparu en poche chez... De Borée!

 

JM : - Quels sont les auteurs qui vous ont donné l'envie d'écrire ?

 

Serge : Ils sont nombreux! J'ai toujours été un grand lecteur... Mais pour n'en citer que quelques-uns: Simenon, Eugène Sue, Dumas, Dard, Irving... et Giono

 

JM : - Ecrire est-ce pour vous une passion ou un métier ?

 

Serge : Une passion, qui est devenu un métier par la force des choses... Mais c'est avant tout une passion!

 

JM : Lisez-vous et quel genre de lecture ?

 

Serge : Je suis un lecteur éclectique... Je passe aisément de Douglas Kennedy à Fred Vargas et Aurélie Valogne! Je lis aussi les manuscrits de mes amis... Alain Léonard, Laurent Mathoux, Jean-Pierre Croizier, Véronique Chauvy...

 

JM : En dehors de l'écriture quelles sont vos passions ?

 

Serge :  La musique... J'écris aussi quelques petites chansons avec mes amis des Arthrits' fighters ( Laurent Mathoux et Alain Léonard). Après, mon chat, bien sûr et les animaux en général... Et la pétanque! Je vais d'ailleurs publier un roman dans quelques temps (Mois... Années...) qui se déroule dans le milieu de la pétanque.

 

JM : - Quels conseils donneriez-vous aux lecteurs qui souhaient devenir écrivains ?

 

Serge : Aucun! Surtout aucun... A part de se lancer et de ne rien espérer dans le domaine financier. Il faut que ça reste une passion.

 

JM : - Quel est votre endroit préféré (chez vous, une région, un pays) ?

 

Serge : L'Auvergne! Après, j'aime la France dans sa diversité. Après avoir pas mal voyagé, je suis aujourd'hui convaincu que c'est le plus beau pays du monde.

 

JM : - Avez-vous des animaux de compagnie ? Un chat si j'ai tout compris !

Serge : Oui, mon chat Iggy... En 2013, on a perdu notre toutoune Rachel ( adorable labrador) après 13 ans d'amour inconditionnel.

 

JM : - Quel est votre film culte ?

Serge : 100.000 dollars au soleil! Mais c'est restrictif... J'aime le cinéma des années 50/60, mais aussi certains films actuels. Je suis un inconditionnel des comédies à la française.

 

JM : - Quelle est votre odeur préférée, votre couleur ?

Serge : Bizarrement, l'odeur est celle du Métro parisien! Réminiscence d'enfance! J'aime beaucoup le bleu.

 

JM : - Si vous écriviez vos mémoires quel en serait le titre ?

Serge :  Ce n'est pas prévu, mais ce serait sûrement: " Je ne vous dirai pas tout!"

 

JM : - Avez-vous quelque chose à ajouter ?

Serge : Non, si ce n'est que j'ai été ravi de cet entretien, et que j'attends maintenant les questions de nos amis internautes.

 

JM : - Merci Serge CAMAILLE pour ce très agréable moment passé en votre compagnie, votre disponibilité et votre gentillesse.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Serge qui vous répondra avec plaisir, en direct ou plus tard, selon ses disponibilités.

 

 

 

 

 

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ANNONCE INTERVIEW AUTEUR SERGE CAMAILLE LUNDI 18 MARS 18 H SUR MON GROUPE FB : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS🌹📚

Le vendredi 15 mars 2019 j'ai réalisé ma 39ème interview💻🎤 avec un auteur du groupe 🙋‍♀️📚 qui a accepté de se soumettre à mes questions.

Je vous donne donc rendez-vous le lundi 18 mars à

18 H 00 pour suivre l'entretien 💻🎤 que j'aurai en direct avec Serge Camaille 💁‍♂️📚 qui répondra à vos questions à l'issue de l'entretien.

A bientôt.😍

 

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Bonsoir je partage l'interview que j'ai réalisée ce soir avec Barbara LAURAME sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEUR

Barbara LAURAME

Vendredi 15 mars 2019 à 18 h 15

différé

 

JM : - Bonsoir à tous,

 

  • J'ai interviewé récemment notre amie Barbara LAURAME qui a gentiment accepté de répondre à mes questions et je partage, donc avec vous cet entretien.

 

 

 

JM : - Bonsoir Barbara

 

  • Comment vas-tu ? Es-tu prête à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Barbara : Bonjour Joëlle ! Je ne répondrai qu’en présence de mon avocat par contre ! On peut l’attendre ? Non ? Bon allez, c’est parti !

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Barbara : Je suis une femme (si !) de bientôt 48 ans, deux grandes filles de 23 et 18 ans. J’habite en Bretagne depuis 11 ans, mais c’est une région que je connais bien car j’y venais tous les ans, ma grand-mère maternelle y habitait et vivre au bord de l’océan m’a toujours attiré. Je suis arrivée ici avec mari et enfants, chien, chats, le mari est reparti (pour notre plus grand bonheur) et nous y sommes restées. On y est très heureuses. Je suis déclarée officiellement fibromyalgique depuis un an et c’est tout de même une part importante de ma vie, alors je préfère parfois le préciser car j’ai eu une vie avant et j’ai ma vie pendant, il n’y aura pas d’après car ça ne se guérit pas.

 

 

 

 

 

JM : - L'écriture est-ce une passion ou un métier pour toi ?

 

Barbara : C’est une passion. J’ai un métier « alimentaire » à côté. Je travaille dans le domaine de l’éclairage depuis pratiquement 20 ans.

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de ton roman et de tes recueils de nouvelles ?

 

Barbara : Vous avez toute la nuit devant vous ? Parce que je peux en parler des heures ! Non, je vais laisser le soin aux lecteurs de poser des questions plus en détail. Je vais juste dire que mon roman, Les Fantômes du Passé, n’a pas été écrit, à la base, pour être publié. J’ai écrit cette histoire lors d’un atelier d’écriture créative.

Tous les mois, la blogueuse donnait une phrase et nous devions, les participants, commencer un texte par cette phrase. J’ai fait le pari avec moi-même de faire une histoire qui se suivrait. Ce qui fait que chaque chapitre de mon roman commence par une phrase qui n’est pas de moi et j’écrivais l’histoire au fur et à mesure de ces phrases ! Je ne savais donc jamais ce que j’allais raconter. On a commencé en février 2016, fini en décembre 2016. 11 mois, 11 chapitres. J’ai mis ces chapitres sur Short Edition en 2017, un auteur s’y est intéressé et m’a suggéré fortement de le retravailler pour le publier. Je m’y suis attelé avec son aide, il avait déjà deux livres à son actif.

Pour mon recueil, ce sont des textes écrits entre 2014 et 2018. On m’a aussi fortement suggéré d’en faire un recueil et je voulais en faire quelque chose de spécial. La version brochée a un petit plus, une façon pour moi de remercier ceux qui peuvent encore prendre les livres en version papier.

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes livres ?

 

Barbara: j’ai demandé à une connaissance facebook qui venait d’être publiée en maison d’édition, comment elle avait fait pour commencer. Elle m’a déconseillé Edilivre ou Publishroom et m’a raconté ses déboires et m’a dit d’aller directement sur Amazon pour le proposer à la publication. A partir de là, j’ai tout appris toute seule, j’ai tout lu comment faire, pourquoi. J’ai énormément appris.

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

Barbara : j’ai un roman déjà fini qui devrait sortir cette année, un thriller bien sombre mais avec une profonde histoire d’amitié et une belle histoire d’amour (avec quelques scènes un peu chauuuudes ! ) et je suis en train d’écrire un autre livre complètement différent, qui s’éloigne de l’univers du thriller que j’adore pour rejoindre l’univers décalé de certaines de mes nouvelles, sur un sujet de notre vie de tous les jours, mis à ma sauce… mais chut.

 

 

 

JM : - Comment écris-tu (cahiers, carnets, direct sur l'ordinateur) ? Ecris-tu la nuit ou le jour et pendant combien d'heures ?

 

 

Barbara : Direct sur ordinateur, jamais la nuit, je dors ! Je mets des notes dans mon téléphone ou mon dictaphone quand j’ai des idées. Je suis un auteur diurne essentiellement !

 

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement  ?

 

 

Barbara : Pas du tout, je ne me suis pas encore lancée dans cette partie de promo, ni librairies, ni salons. Je trouvais qu’avec un seul livre et là, un recueil, je n’étais pas assez crédible pour tenter cette partie de promo.

 

 

 

JM : - A qui confies-tu tes manuscrits en première lecture (membre de ta famille, bêta-lecteur) ?

 

Barbara : Il y a Sandrine, ma meilleure amie, ma bêtadrine comme elle s’est appelée et je trouve que ça lui va bien, qui est devenue ma première lectrice et correctrice. Puis en parallèle, ma maman. Pareil, elle lit, corrige, donne son avis. Pour mon thriller qui sortira cette année, j’ai eu 3 bêtas extérieures, toutes unanimes dans le fait qu’elles ont aimé et qu’elles ont hâte de le voir sortir. Elles ne se connaissent pas et une n’a même pas facebook.

 

 

JM : - Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?

 

Barbara : J’y suis sensible, je pense que ça nous aide à progresser, il faut savoir écouter les critiques lorsqu’elles sont constructives. Car quelqu’un qui va descendre un livre simplement parce que le sujet ne lui plait pas, je ne suis pas fan, même si on apprend aussi à rester humble grâce à tout ça. Après, c’est le jeu, on ne peut pas plaire à tout le monde ! Pour le moment, je n’ai pas eu de critiques désobligeantes. Ça fait mal de lire que quelqu’un n’a pas aimé mais c’est compréhensible si c’est l’histoire qui n’a pas convaincue, pourquoi pas !

Ce que vous faites, toi et les autres blogueuses, nous aident énormément, en tant qu’auto-édités, vous êtes notre meilleure pub ! Mes premiers SP m’ont bien aidé à me faire connaître.

 

 

 

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Barbara : Houuuuu… J’aime la musique, beaucoup, j’en écoute plein et je vais à beaucoup de concerts.

J’aime la photo, je photographie plein de choses, beaucoup, surtout nature et paysages. Quand ma santé me le permettait encore, j’adorais jardiner des heures. Je ne tiens plus aussi longtemps mais j’aime toujours ça.

J’aime créer, je fabrique des bijoux fantaisie, j’adore ça !

 

 

JM : - Quel serait ton plus grand rêve ?

 

Barbara : Vivre de mes deux loisirs : écrire et les bijoux. Mais c’est un bien grand rêve.

 

 

 

JM : - Quels auteurs t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Barbara : Je ne pense pas que c’est venu d’autres auteurs. Je ne me suis jamais dit, tiens, je vais écrire parce que j’aime Stephen King ou Agatha Christie. Je me suis mise à écrire pour une tout autre raison, lors d’un job qui me laissait beaucoup de temps libre, je devais avoir 21 ans.

 

 

JM : - Lis-tu ? Quel genre de lecture ?

 

Barbara : J’affectionne les thrillers et les policiers (du type Mary Higgins Clark, Patricia Cornwell…), et les genres comme Stephen King. Sinon, Agatha Christie, Sir Arthur Conan Doyle. Mais je lis de tout et depuis un an, surtout des auto- édités ou des publiés de ME mais qui étaient en AE avant.

 

 

JM : - Si tu devais partir sur une île déserte quel objet emporterais-tu ?

 

Barbara : un couteau, on peut tout faire avec un couteau sur une ile déserte !

 

 

JM : - Quel est ton endroit préféré (chez toi, région, pays) ?

 

Barbara : Le bord de l’eau. Peu importe le temps, tant que j’ai une étendue d’eau, surtout l’océan, sûrement parce que j’y vis, mais je ne vois pas m’en passer. Je me pose sur mon rocher au coucher de soleil et j’observe. Je me pose dans un coin lors d’une mer déchaînée et je respire…

 

 

JM : - Es-tu thé ou café ? Vanille ou chocolat ? Mer ou montagne ?

 

Barbara : les deux mon capitaine ! Le café pour me réveiller le matin, le thé pour me réconforter, c’est souvent mon petit moment plaisir, le thé.

Je crois plutôt vanille, suis pas très chocolat même si j’aime bien mais en fait, plutôt saucisson henaff ! Je suis plus salée.

Ça se voit un peu dans ma réponse au-dessus… plutôt mer !

 

 

JM : - Peux-tu nous donner une des tes qualités ? Un de tes défauts ?

 

Barbara : Je suis rigolote ! huhu non mais on me le dit, je finis par le croire et j’ai bien envie d’en faire une qualité !

Un défaut ? Mais je suis parfaite ! :D Bon allez, je suis ultra pessimiste, je vois toujours mon verre de mojito à moitié vide, jamais plein ni à moitié plein. Je m’en sers beaucoup pour ne pas être déçue, toujours envisager le pire et voir le pire pour être surprise du bon qui peut arriver et être moins déçue du mauvais que j’avais donc prévu (vous avez tout suivi ? ). J’ai trouvé un certain équilibre comme ça mais ça peut décontenancer les autres.

 

 

JM : - Quelle est ta couleur préférée ? Ton animal favori ?

 

Barbara : Le jaune ! J’aime cette couleur d’amour ! Et j’aime beaucoup les chats, (mouais pas très original… je barre et je mets bigorneau pour que ça fasse plus artiste !! )

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Barbara : Je te remercie pour ce moment, pour cet intérêt et j’espère que les lecteurs pourront en découvrir un peu plus sur moi comme ça ! Un grand merci à toi, Joelle, d’y passer du temps !

 

 

 

 

JM : - Merci Barbara pour cet agréable moment passé en ta compagnie.

 

 

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Barbara qui se fera un plaisir de vous répondre en direct ou plus tard si vous n'êtes pas présents ce soir.

 

 

 

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