INTERVIEW AUTEUR
Sergine DESJARDINS
Vendredi 12 juillet 2019 à 18 h (heure française)
(différé)
JM : - Bonsoir à tous
⁃ Je vous ai parlé sur ces pages de Sergine DESJARDINS que je compte depuis plusieurs années parmi mes fidèles amies et dont j'ai lu pratiquement tous les ouvrages. Sergine a gentiment accepté, récemment, de se soumettre à mes questions.
⁃ Je partage donc avec vous cette interview à l'issue de laquelle vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions auxquelles Sergine répondra en direct.
JM : - Bonsoir Sergine
⁃ Comment vas-tu ? Es-tu prête à « subir mon petit interrogatoire » ?
Sergine : Je vais très bien. Et toi ? Petit clin d’œil à ceux et celles qui ont lu mon roman Le châtiment de Clara : ton interrogatoire, chère Joelle, est infiniment plus agréable que ce qu’il était au 17e siècle dans les cours de justice lorsqu’une femme violée était interrogée (rires).
JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?
Sergine : Je suis née au Québec, en Gaspésie. Géralda, l’une de mes sœurs qui avait 15 ans à ma naissance, m’a maternée autant qu’une mère. Elle m’a appris à lire et à écrire très tôt. J’avais à peine 16 ans lorsque j’ai quitté l’école. J’ai exercé trente-six métiers. J’ai notamment été serveuse dans un restaurant; j’ai vendu des abonnements à un quotidien; j’ai été fleuriste. J’ai côtoyé toutes sortes de gens, issus de différentes classes sociales, des bienveillants autant que des malfaisants. Ce qu’ils m’ont appris sur la nature humaine m’aide aujourd’hui à créer différents personnages, mais à l’époque, je n’aurais jamais cru pouvoir devenir romancière. Je suis retournée aux études dans la vingtaine et j’ai complété une maîtrise en éthique. J’ai ensuite écrit des articles pour un quotidien et des magazines et j’ai publié un essai sur la pratique de la sage-femme, sujet qui avait fait l’objet de mon mémoire de maîtrise. Je n’avais suffisamment pas confiance en moi cependant pour imaginer que je pourrais publier un roman un jour. La vie m’y a poussée : durant une période difficile, je ressentais le besoin irrépressible d’être, quelques heures par jour, très concentrée sur quelque chose qui me passionnait, à savoir la recherche et l’écriture. C’est là que tout a commencé, il y a déjà 16 ans. Ma vie, depuis, a radicalement changé et j’en suis très heureuse.
JM : - Et si tu nous parlais de tes ouvrages “Marie Major”, “Robertine Barry”, “Le Châtiment de Clara”, “Isa L'Ile des exclus tome 1” et en particulier de ton petit dernier : “Isa L'Ile de l'ermite tome 2” ?
Sergine : Marie Major est mon ancêtre. J’ai entendu parler d’elle lorsque j’étais enfant. Ce sont mes tantes, des religieuses qui avaient fait notre arbre généalogique qui, les premières, en ont parlé dans ma famille. Elles en parlaient à mots couverts : elles avaient honte que notre ancêtre soit mort assassiné dans le lit de sa maîtresse (rires). Moi, c’était Marie qui m’intéressait, bien plus que son époux. Son destin me touchait : issue de la bourgeoise, d’un tempérament rebelle, elle a été enfermée à la Salpêtrière avant d’être envoyée en Nouvelle-France avec un contingent de Filles du roy dont la mission était de peupler la colonie. Après la mort tragique d’Antoine, elle a perdu tous ses biens et a été jugée responsable des écarts de conduite de son mari volage. Dans mon roman, je raconte aussi son histoire d’amour avec un esclave amérindien ainsi que la façon dont elle a réussi à se reconstruire, arrivant même à aider d’autres femmes.
J’ai écrit ensuite la biographie de Robertine Barry (1863-1910). Non seulement cette femme exceptionnelle a réussi à pénétrer cette chasse-gardée masculine qu’était le journalisme en 1891, mais elle a osé défendre les droits des femmes, ce qui était très mal vu à l’époque. À la Saint-Valentin, elle recevait des Valentins satyriques : sur la carte où était illustrée une femme à barbe, était écrit Gardez la place que la providence vous a confiée. La majorité estimait que la place de la femme était à la maison et qu’une bourgeoise qui travaillait se déclassait et déshonorait sa famille. On l’insultait et on l’appelait Monsieur, mais elle ne se laissa pas intimider et continua à défendre les idées qu’elle croyait justes. Elle a aussi écrit un recueil de nouvelles et des pièces de théâtre. La critique l’a comparée à Sand et à Balzac. Il y a beaucoup à dire sur cette femme. Les deux tomes de la biographie que j’ai écrite totalise presque mille pages.
La toile de fond de mon roman Isa est l’épidémie de lèpre au Nouveau-Brunswick au 19e siècle. Au début des années 1840, des lépreux se cachaient dans la forêt ou dans leur maison. Une partie de la population, craignant la contagion, demanda qu’on les enferme. Un comité, composé d’un médecin, d’hommes d’affaires et d’un curé, décidèrent de les séquestrer sur une île. Commença alors « la chasse aux lépreux » durant laquelle des hommes les attrapaient au lasso. Des parents désespérés, refusant que leurs enfants soient séquestrés, n’hésitèrent pas à user de la violence pour les garder auprès d’eux. Isa fut malgré tout envoyée sur cette île. Dans mon roman, je raconte sa vie, mais aussi celle de ses deux sœurs. L’une d’elles veut devenir médecin : même si les portes des facultés de médecine étaient fermées aux femmes, elle réussira à atteindre son but, mais je ne vous dis pas comment puisque vous le découvrirez dans le tome 2 (rires). L’autre sœur se retrouve enceinte et accouche chez une femme à Montréal qui accueille des filles tombées (tombées dans le vice), comme on appelait à l’époque, les filles-mères. Son enfant sera enlevé, et je ne vous dis pas si elle le retrouvera (rires), ça aussi vous le saurez dans le tome 2. Un autre personnage auquel je me suis beaucoup attaché, est une esclave noire enfuie des États-Unis grâce au chemin de fer clandestin (il ne s’agit pas d’un véritable chemin de fer, ce n’est qu’un code). Comme vous pourrez le lire dans le tome 2, sa destinée est exceptionnelle. Il y aussi la mère de Isa, Charlotte, qui sera prête à sacrifier son mariage pour sauver sa fille. Ce roman a deux tomes.
Mon septième ouvrage, Le châtiment de Clara, raconte la vie d’une femme victime de viol au 17e siècle. Ce roman a été publié juste au début du mouvement moi aussi, comme si j’avais saisi, trois ans plus tôt, cette idée qui flottait dans l’air du temps, ce qui est assez fréquent chez les auteurs, semble-t-il. En faisant ma recherche, j’ai été consternée d’apprendre que lors d’un procès pour viol, une femme pouvait être torturée, les juges estimant que c’était la meilleure façon de savoir si elle disait la vérité. Clara se retrouve enceinte après le viol et son conjoint à qui elle a caché un certain temps le drame qu’elle a vécu, se demande si l’enfant est de lui ou du violeur. La vie de tous les proches de Clara est changée par cet événement. Elle trouvera un allié en la personne du greffier dont le passé l’a sensibilisé à la violence faite aux femmes.
JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et peux-tu nous en dire quelques mots ?
Sergine : Oui, mon prochain roman sera publié à l’hiver 2020. Il met en scène des femmes dont deux habitent Paris et deux à Ste-Flavie, (près de Rimouski, où je vis). Les lecteurs découvriront progressivement le lien indéfectible entre elles, ainsi que les conséquences néfastes du non-dit.
JM : - Où trouves-tu l'inspiration pour créer les protagonistes de tes écrits ?
Sergine : Comme je l’ai dit précédemment, mon premier roman est inspiré de mon aïeule Marie Major dont la destinée m’a touchée dès l’enfance.
Ce sont souvent des coïncidences, certains diraient des synchronicités, qui me guident vers les héroïnes de mes romans. Lors d’une entrevue à la radio durant laquelle je racontais la vie de Marie Major, l’animatrice m’a demandé de revenir parler en ondes d’une femme exceptionnelle. Une série de coïncidences m’ont conduite à Robertine Barry et c’est grâce à elle que j’ai écrit mon autre roman, Isa.
Lorsque je préparais mon bagage pour aller à Tracadie afin d’y donner une conférence, je reçus une lettre d’une archiviste avec qui j’avais communiqué pour trouver de la documentation concernant Robertine. Cette lettre avait été écrite par Robertine Barry : Demain je vais visiter la léproserie de Tracadie, écrivait-elle à une amie. Tracadie : exactement l’endroit où j’allais le lendemain! À la fin de ma conférence, un homme m’a raconté que des descendants de Marie Major avaient des liens avec cette léproserie : l’un avait été le premier gardien; l’autre avait soigné des lépreux et une femme avait été enfermée avec des lépreux alors qu’elle n’avait pas la lèpre. C’est elle qui m’a inspiré le personnage principal de mon roman.
Après avoir trouvé le thème de mon roman, une recherche plus approfondie débute. Lorsque ce sont des personnages qui ont vraiment existés, comme Robertine Barry et Marie Major, je fouille d’abord dans les archives. Mais qu’ils aient réellement existés ou non, je dois ensuite faire les recherches nécessaires pour bien comprendre le contexte dans lequel ils ont vécu. Je fais énormément de recherches, d’une part, parce que j’adore apprendre et me documenter, d’autre part, parce que je veux décrire le plus fidèlement possible la mentalité ainsi que les us et coutumes.
J’aime aussi marcher dans les pas de mes personnages, comme si je pouvais ainsi mieux les comprendre. Par exemple, j’ai frappé à la porte d’un monastère afin de demander aux religieuses la permission de dormir une nuit dans la partie du bâtiment datant du 17e siècle où est morte Marie Major. Les religieuses m’ont peut-être trouvée étrange (rires), mais elles ont accepté. J’ai passé une nuit, seule entre ces murs chargés d’Histoire. J’ai adoré. Le lendemain, il me semblait être plus proche de Marie.
Au fil de mes lectures et recherches, les personnages prennent forme peu à peu. Il arrive aussi qu’ils s’imposent. Par exemple, quand j’écrivais Marie Major, j’avais en tête un personnage qui m’obsédait, mais que je n’avais pas imaginé : je voyais en pensée une vieille femme qui attendait sur le quai l’arrivée d’un bateau. J’ai décidé de l’écouter. Il s’est avéré que cette femme était la mère de Julien Talua, l’homme qui a tué l’époux de Marie Major.
JM : Si ma mémoire est bonne, tous tes livres sont des romans historiques mettant à l'honneur des femmes remarquables ! Peux-tu nous donner la raison de ces choix ?
Sergine : J’aime l’histoire. J’aime apprendre. J’aime débusquer des personnages méritant d’être sortis de l’ombre, comme Robertine Barry. J’aime parler de faits historiques méconnus, comme l’épidémie de lèpre au Nouveau-Brunswick au 19e siècle. Cependant, à part Robertine Barry, mes héroïnes sont remarquables, non pas parce qu’elles ont accompli de grandes choses dignes de mention dans les livres d’histoire, mais parce qu’elles ont réussi à se reconstruire après avoir traversé des épreuves. J’aime les personnages que la vie a rendu meilleurs. La bienveillance, la bonté, l’altruisme, me touchent et m’impressionnent d’autant plus que l’individualisme, omniprésent à notre époque, me déconcerte souvent.
JM : Comment procèdes-tu pour écrire tes romans (carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?
Sergine : Je fais beaucoup de recherches. Je crée des fichiers par thèmes. J’ai des carnets partout dans la maison, dans mon sac à main, dans mes poches, dans la pochette de ma bicyclette : les meilleures idées, les phrases les mieux ficelées, surgissent souvent à l’esprit quand il n’est pas trop accaparé par le travail.
Je fais toujours un plan avant de commencer à écrire, mais il change en cours de route. J’écris plusieurs versions et parfois, je crois avoir presque terminé quand une idée surgit et m’amène à modifier certains aspects.
JM : - À quel moment de la journée écris-tu ? Le jour ? La nuit ? Et pendant combien de temps ?
Sergine : Je suis très disciplinée, autrement je n’y arriverais pas, mes volumineux livres exigent beaucoup de recherches et de temps. Jusqu’à récemment, j’écrivais de 4 :30 ou 5 :30 h jusqu’à 11 :00, mais l’adoption de notre chiot en avril a modifié mon horaire : je travaille lorsqu’il dort afin d’être disponible pour le dressage à la propreté, le jeu, le bonheur d’être avec lui, etc…
JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes livres ?
Sergine : J’ai eu de la chance. Tous mes livres envoyés à des éditeurs ont été acceptés en peu de temps.
JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement et où (au Québec en France ? (Mon rêve étant de te rencontrer !!!)
Sergine : Après la sortie de chacun de mes livres, je suis présente dans les Salons du livre au Québec. J’aimerais effectivement aller en France dans les prochaines années et je serais très très très heureuse de te rencontrer, chère Joelle, ainsi que mes lecteurs et lectrices.
JM : Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?
Sergine : J’y suis très sensible. Heureusement, jusqu’à présent j’ai été plutôt gâtée.
Les blogs et les réseaux sociaux ont un impact considérable et je suis infiniment reconnaissante envers tous ceux qui m’accordent une petite place. Grâce à eux, j’ai gagné des lecteurs fidèles. Le métier d’écrivain est exigeant, peu payant : tout ce qui contribue à faire connaître une œuvre est un cadeau du ciel. « Un écrivain qui n’est pas lu, est un écrivain mort ». Je ne me souviens pas qui a dit cela, mais je partage cet avis.
JM : - Quels sont les auteurs qui t'ont donné l'envie d'écrire ?
Sergine : Je porte ce désir depuis si longtemps qu’il m’est impossible de nommer les auteurs qui sont à l’origine de cette envie irrépressible. Je me souviens cependant d’un moment charnière survenu lors de ma première journée à la petite école de campagne au Cap-à-la-Baleine. Lorsque j’ai aperçu la petite bibliothèque vitrée de la salle de classe, je me suis précipitée devant et suis restée debout, la fixant longuement, émerveillée, mais sans doute que j’avais l’air niais (rires). Les livres m’apparaissaient comme une véritable merveille. J’étais d’autant plus impressionnée que je viens d’un milieu modeste et qu’il n’y avait pas de livres dans la maison de mon enfance.
JM : - Si ma mémoire est bonne, en 2011, tu as remporté le prix Jovette Bernier pour la biographie consacrée à Robertine Barry, première femme journaliste Canadienne-Française et en 2013, tu as reçu le prix littéraire international indépendant Marguerite Yourcenar pour “Marie Major”, roman inspiré de la vie de ton ancêtre, une Fille du Roi. Peux-tu nous dire comment tu as vécu ces expériences ?
Sergine : Les marques d’estime, de confiance et de reconnaissance, inhérentes à chaque prix sont très touchantes et stimulantes. À chaque fois que je termine un livre, je doute toujours de la valeur de mon travail. Les prix m’aident à avoir un peu plus confiance en moi.
Mais je dois dire que l’amour et l’estime de mes lecteurs comptent encore plus, ainsi que l’impact que mes ouvrages peuvent avoir dans la vie des gens. Par exemple, un lecteur ayant lu mon roman dont l’héroïne est victime de viol, m’a dit qu’il comprenait désormais ce qu’une femme peut ressentir en de telles circonstances, ainsi que les bouleversements subséquents dans sa vie et celle de ses proches. Plusieurs lecteurs me disent aussi que mes livres ont été pour eux une consolation parce qu’ils se sentent moins seuls : d’autres vivent des épreuves semblables.
JM : - En plus de tes travaux d'écriture, tu donnes des conférences au Québec. Peux-tu nous en parler en quelques mots ?
Sergine : J’adore rencontrer mes lecteurs et/ou ceux qui s’intéressent aux thèmes dont je parle dans mes conférences : 1. Marie Major et son époque. 2. Les Filles du Roy. 3. Robertine Barry et son époque. 4. Tracadie au temps de la lèpre. 5. Viol et violence faite aux femmes au 17e siècle. 6. Cinq femmes : Marie Major (1637-1689), Robertine Barry (1863-1910), Rosalie Cadron-Jetté (1764-1864), Clara de Longueville et Geneviève Picoté dit Belestre (1667-1721).
JM : Lis-tu ? Quel genre ?
Sergine : Je suis une lectrice très gourmande. Je lis tous les genres de romans ainsi que des ouvrages traitant de Psychologie, d’Histoire et de Santé. Il n’y a que l’Horreur qui m’angoisse et dont je me tiens loin.
JM : En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?
Sergine : L’écriture et la lecture occupent une large place dans ma vie. J’adore les promenades en forêt. J’aime marcher avec mon chien ou contempler le fleuve qui se trouve à quelques encablures de ma maison. Je suis plutôt solitaire, mais j’adore discuter avec mon fils, mon conjoint, mes amis, mes frères et sœurs.
JM : - À quelle époque aurais-tu aimé vivre ?
Sergine : Je ne sais pas. Chaque époque a ses beaux et mauvais côtés. Je n’y ai jamais vraiment réfléchi. Sans doute parce que pour moi, ce n’est pas l’époque qui importe, mais d’être avec ceux que j’aime.
JM : - Quel est ton proverbe préféré ?
Sergine : Ce n’est pas vraiment un proverbe. Nicole Bordeleau, prof de yoga et auteure, a écrit qu’un plombier lui avait donné une belle et grande leçon de vie. Le matin où elle lui demandait s’il allait bien, il avait répondu : « Ben sûr que ça va ben, c’t'une journée neuve! Une journée neuve? Il n'avait pas dit « une nouvelle journée » pour répéter mes problèmes, mes anxiétés et mes inquiétudes de la veille, il avait dit « c'est une journée neuve. » Une journée où je pouvais repartir à neuf, remettre le compteur à zéro et continuer ma vie, mais avec une nouvelle vision des choses. Aujourd'hui, offrez-vous une journée "neuve". »
Depuis que j’ai lu cela il y a quelques jours, je me répète chaque matin que c’est une journée neuve.
JM : - Écoutes-tu de la musique ? Quel genre ? Écris-tu en musique ?
Sergine : Oui, chaque jour. De la musique classique et populaire. Ces temps-ci, mes vers d’oreille sont Il est où le bonheur ainsi que Tu trouveras la paix dans ton cœur interprétée par la québécoise Renée Claude.
Par contre, j’écris toujours dans le silence.
JM : - Si tu étais : une fleur, un animal, un dessert … tu serais ?
Sergine :
Une rose.
Un chien doux, affectueux, adopté par de bons maîtres.
Du chocolat (que tout le monde, ou presque, aime).
JM : - Es-tu thé ou café ? Vanille ou chocolat ? Mer ou montagne ?
Sergine :
Café (que j’adore mais dont je dois désormais me priver, mon estomac ne supportant plus l’acidité).
Chocolat.
Montagne. Pour sa force tranquille.
JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?
Sergine : J’ai adoré cette entrevue et suis remplie de gratitude pour cette occasion qui m’est offerte de communiquer avec des lecteurs et lectrices de France. Merci du fond du cœur.
JM : - Merci Sergine DESJARDINS pour ce très agréable moment passé en ta compagnie, ton extrême gentillesse et ta disponibilité.
Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Sergine qui vous répondra, j'en suis certaine, avec plaisir.
www.sergine-desjardins.com