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Bonjour aujourd'hui vendredi voici ma chronique concernant : "L'ASSASSINAT DU PATRIARCHE"

« L'ASSASSINAT DU PATRIARCHE »

Dominique BORDE

Editions RAMSAY

6 mars 2019

121 pages

 

Présentation

 

Pontarlier, Franche-Comté, de nos jours. Axel revient dan cette ville où il a passé ses vacances dans sa jeunesse, pour assister à l'enterrement du « patriarche », un oncle autoritaire et despotique demeurant dans un château. A cette occasion, il se remémore les souvenirs liés à ces lieux qu'il pensait avoir oubliés. Des souvenirs remontant aux années 60, mêlant moment de bonheur et d'humiliations, émois du cœur et trahisons. Un ton intimiste, écrit dans une langue rappelant celle des « Hussards » d'après-guerre.

 

L'auteur

 

Dominique BORDE, journaliste, grand reporter et ancien critique de cinéma au Figaro, est l'auteur de deux livres : Cinq femmes -Seguier 1999) et Le Roman du cinéma Français – années 1960-70 (Le Rocher 2010). Aujourd'hui, il participe à des émissions consacrées au cinéma sur Radio Notre Dame.

 

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions RAMSAY et en particulier Christophe de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « l'Assassinat du Patriarche », roman de Dominique BORDE.

 

L'auteur nous emmène en Franche-Comté où nous faisons connaissance avec Axel qui est de retour dans la région afin d'assister aux obsèques de son oncle. Il retrouve ainsi sa famille et il nous fait partager les souvenirs de son enfance...

 

L'histoire est intéressante, très bien écrite et se lit facilement. Axel et sa tante Lise sont des personnages attachants.

 

Dominique BORDE décrit à merveille les traits tant physiques que psychologiques des protagonistes de son roman, les décors de la maison du « patriarche », les habitudes et la mentalité de la bourgeoise de province.

 

J'ai bien aimé ce court roman très distrayant sur les blessures de l'enfance, la haine et la rancœur que j'ai lu pratiquement d'une traite et avec lequel j'ai passé un bon moment.

 

 

 

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Bonsoir aujourd'hui jeudi je vous propose ma chronique concernant : "LILY SANS LOGIS"

« LILY SANS LOGIS »

Frédérique-Sophie BRAIZE

Editions DE BOREE

14 mars 2019

290 pages


 

Présentation

1860. Sans famille, sans fortune, la jeune Lily Rossignol fuit son passé. Condamnée à l'errance, elle emporte le seul bien qui lui reste : un phénomène de foire.

Malgré les périls auxquels s'expose une femme circulant seule, elle entreprend un périple à travers montagnes et forêts jusqu'au lac Léman. Le jour, elle va de vogue en kermesse, de fête foraine en marché avec une idée fixe : maintenir en vie le caprice de la nature qu'elle exhibe. Mais à quel prix est la survie de son gagne-pain ? Aux prises avec un mystérieux demi-monsieur et un anatomiste influent qui cherchent à tirer profit de sa naïveté, Lily peut compter sur l'aide de Madame Agrippine, aubergiste, et de la Louve blanche, danseuse de charme.

Inspiré d'une histoire vraie, « Lily sans logis » est un voyage initiatique qui emporte et serre le cœur mais où, chez cette fille si frêle, l'héroïne se réveille.

L'auteure

Depuis qu'elle s'est lancée dans l'écriture il y a sept ans, Frédérique-Sophie BRAIZE enchaîne les succès. Elle est l'auteure de recueils de nouvelles remarqués par la critique, pour lesquels elle a reçu les prix Vedrarias 2012, Gaston Welter 2013 et Livre sans Frontières 2014. En 2018, son roman « Soeurs de lait » a remporté le Grand Prix littéraire de l'Académie nationale de Pharmacie. Son quatrième roman, « Lily sans logis », a reçu le Coup de cœur de l'éditeur.

Mon avis

Je remercie les Editions de BOREE et en particulier Virginie de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Lily sans logis », roman de Frédérique-Sophie BRAIZE auteure dont j'ai découvert la plume fluide et élégante lors de la lecture de « Soeurs de lait ».

Dans ce roman inspiré de faits réels, l'auteure nous conte l'histoire de Lily, orpheline âgée de 18 ans qui, rejetée par les habitants de son village natal, sillonne les routes en direction de Thonon, commune située au bord du lac Léman en Haute-Savoie, en compagnie de son chien et de deux bébés siamois.

 

Pour survivre la jeune fille exhibe ces enfants, ô demeurant différents, dans les foires, les fêtes et les marchés de la région. Lily est courageuse mais naïve. Elle rencontre Audebert un homme qui sous un abord serviable, souhaiterait l'exploiter et profiter de sa jeunesse et d'un scientifique, le docteur Genoux qui lui aimerait bien effectuer des expériences sur ces enfants …

 

J'ai bien aimé ce roman poignant, captivant mais triste qui se lit facilement et aborde un thème qui peut déranger : la différence. Au fil des mots de Frédérique-Sophie BRAIZE, on ne peut s'empêcher d'être ému par le sort qui pourrait être réservé à ces petites créatures et par les mésaventures rencontrées par notre héroïne.

 

L'auteure connaît très bien la région et décrit à merveille les paysages, la vie en Haute-Savoie au XIXème siècle, les mentalités, les croyances, les us et coutumes de l'époque.

 

Un bon moment de lecture.

 

 

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ANNONCE INTERVIEW AUTEUR JOCELYNE GODARD VENDREDI 26 AVRIL 18 H SUR MON GROUPE FB : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS 🌺

Le vendredi 19 avril 2019 j'ai réalisé ma 48ème interview 💻avec un auteur 🙋‍♀️du groupe qui a accepté de se soumettre à mes questions.

Je vous donne donc rendez-vous le vendredi 26 avril

à 18 H 00 pour suivre l'entretien 💻que j'ai eu récemment avec Jocelyne Godard 🙋‍♀️📚. Toutefois, Jocelyne ayant des problèmes informatiques, ne pourra répondre en direct à vos questions mais le fera en différé dès qu'elle sera disponible.😍

A bientôt.😆

 

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Bonsoir je partage l'interview que j'ai réalisée ce soir avec Françoise LE GLOAHEC sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEUR

Françoise LE GLOAHEC
Vendredi 19 avril à 18 h

(différé)

 

JM : - Bonsoir à tous

 

-J'ai lu récemment “L'Enfant des pins”, roman de Françoise LE GLOAHEC qui a accepté, récemment, de se soumettre à mes questions.

 

- Je partage avec vous notre entretien. A l'issue de cette publication, vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions à Françoise qui y répondra en direct ou en différé selon ses disponibilités.

 

 

 

JM : - Bonsoir Françoise

 

Comment allez-vous ? Etes-vous prête à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Françoise : Bonsoir Joëlle. Je vais très bien, merci. Et je répondrai avec plaisir à toutes vos questions.

 

 

JM : - Pouvez-vous, tout d'abord, vous présenter afin que nos amis puissent mieux vous connaître ?

 

Françoise : Je vis dans le Sud-Ouest de la France, près de Dax. J’ai 65 ans, suis à la retraite et profite de ce temps pour me consacrer plus encore à l’écriture que lorsque je travaillais. Sans oublier de lire et de profiter du bonheur d’être mamie.  

J’ai pris la plume (ou le clavier) il y a environ 25 ans.

  

 

JM : - Pouvez-vous nous parler de vos romans ?

 

Françoise : Mes romans naissent d’une situation qui m’interpelle à un moment donné. Le sujet peut être un fait historique, un lieu, un sujet d’actualité. Aussi je m’efforce de regarder autour de moi, d’être plus attentive au monde qui m’entoure. Il faut que le thème s’impose de lui seul. A charge pour moi d’effectuer toutes les recherches me permettant de le développer.

Alors les personnages deviennent, au fil des pages, des proches que je devrais quitter. Pourtant, le livre achevé ils m’habitent encore.

 

 

JM : - Je crois savoir que vous avez écrit des romans pour la jeunesse et plus récemment des romans régionaux. Pourquoi ce changement de genre ?

 

Françoise : J’ai écris pour la jeunesse durant une vingtaine d’années. Un vrai bonheur de se glisser dans la tête d’un enfant de trois, cinq, dix ans, de comprendre ses centres d’intérêt, de les interpréter pour les rendre accessibles. C’est une écriture exigeante où chaque mot est important et aucun ne doit s’avérer superflu. Il faut aussi tenir compte de l’illustration afin d’éviter le doublon du message.

L’écriture d’une trilogie pour adolescents a été  la phase intermédiaire avant l’aventure du roman pour adulte. Elle m’a demandé du “souffle”, de l’organisation et de libérer mon esprit des contraintes de lignes, de logique, de volume.

Il y a trois ans, j’ai tenté le roman régional et “l’enfant des pins ” a vu le jour en novembre 2018 chez City-Editions. Il s’agissait presque d’un défi à moi-même. Je voulais essayer autre chose me permettant un travail de longue haleine en travaillant sur un sujet mêlant la petite histoire à la grande Histoire, lien en réalité et fiction. J’y ai pris un vif plaisir : j’avais mené mon ouvrage au bout.

 

 

 

JM : - Avez-vous d'autres projets d'écriture et pouvez-vous nous en dire quelques mots ?

 

 

Françoise : Oui, je viens de terminer un roman ou, encore, la fiction tutoie la réalité. La scène se déroulera toujours dans la région Nouvelle Aquitaine, mais en Creuse, cette fois. En partie seulement puisque mon histoire nous emmène à La Réunion  la rencontre de ces enfants arrachés à leurs familles. Je ne vous en dis pas plus pour préserver le suspense et votre envie de le découvrir. Je pense qu’il sera édité début 2020. Soit quelques mois de patience...

En attendant cette sortie je travaille sur un autre projet, toujours un sujet de société, mais ne suis pas assez avancée pour vous en dire davantage. Je fais des recherches et l’histoire se battit dans ma tête.

 

 

 

JM : -Avez-vous des séances de dédicaces prévues prochainement  et où ?

 

Françoise : Oui, je dédicace afin de rencontrer mes lectrices et lecteurs.

-Après Cultura à Bayonne, j’étais ce dernier weekend-end,  au salon “ Rencontres à Lire de Dax”.

- En mai je participerai au salon de Parentis. Puis j’interviendrai à la médiathèque de Pau.

- En juin je dédicacerai au salon de Grignols (47). Une rencontre se précise à St Perdon (40)

- En juillet je signerai chez Cultura à Bègles Bordeaux et à l’Espace Culturel Leclerc de Saint-Paul-Les-Dax (40). Une signature chez un libraire d’Hossegor est prévue.

D’autres sont en cours de négociations. De plus je répondrai avec joie aux invitations qui me seront proposées.

 

JM : - Etes-vous sensible à la critique littéraire et pensez-vous que les blogs, les réseaux sociaux aident les auteurs à promouvoir leurs écrits ?

 

Françoise : Bien sûr, je m’intéresse à la critique littéraire. Mais j’admets que mon travail peut plaire ou déplaire. Lire un roman est une rencontre, il arrive qu’elle ne se fasse pas.

A notre époque je pense que les réseaux sociaux deviennent incontournables pour promouvoir nos livres (même si je les pratique plutôt maladroitement  ). Quant aux blogs, ils sont une bonne approche et fédèrent des personnes ayant les mêmes centres d’intérêt et favorisent les échanges dans un domaine précis.

 

  

JM : - Ecrire est-ce pour vous une passion ou un métier ?

 

Françoise : Les deux mais d’abord une passion. La preuve en est que lorsque j’ai achevé un roman, je me sens « vide » et n’ai qu’une envie : me lancer dans un nouvel ouvrage. Mais, heureusement, le prochain thème se révèle souvent avant la fin de celui en écriture.

 

 JM : - Quand écrivez-vous (le jour, la nuit) et pendant combien d'heures ?

 

Françoise : Au début d’un ouvrage, je m’efforce d’écrire tous les matins pendant 4/5 heures. Mais à un certain stade, je me laisse emporter par l’histoire et mon besoin d’avancer fait rallonger mes plages de travail. Puis je consacre des journées entières à la relecture.

  

JM : - Dans votre prime enfance aviez-vous déjà envie de devenir écrivain ?

 

Françoise : Pas de manière consciente, mais je lisais beaucoup et j’écrivais de petites histoires, des poèmes ; J’ai toujours eu une vie secrète, un monde personnel, un appétit pour la littérature.

   

JM : Comment avez-vous procédé pour faire éditer vos livres ?

 

Françoise : Editer est toujours une grande aventure avec de belles rencontres. Mais parfois elles tardent et il ne faut surtout pas se décourager (pas si facile).

Pour ma part, c’est le hasard, le destin qui s’est présenté. Un peu forcé par ma détermination, je dois l’avouer (rires). Les conseils, le soutien de mes amies romancières m’ont aussi aidée à croire en moi, en mon travail.

J’ai donc cherché sur les sites des maisons d’édition, visité leurs catalogue, étudié leurs collections afin de bien vérifier que mon ouvrage correspondait avant de leur proposer mes romans.

 

 JM : - Quels sont les auteurs qui vous ont donné l'envie d'écrire ?

 

Françoise : Durant ma jeunesse Hugo, Balzac, Troyat, Zola.

Plus tard des auteurs tel que Faulkner, Sagan, Queffelec, Gracq.

Puis JK Rowlings avec son fameux Harry-Potter.

Ah ! J’oubliais Eric Emmanuel Schmit et Bussy !

Vous voyez mes sources d’inspirations sont très éclectiques

   

JM : - Lisez-vous ? Si oui quel genre ?

 

Françoise : Oui, je lis le plus possible. Et je m’efforce de ne pas rester dans un genre littéraire. J’avoue une préférence pour les romans dits « de terroir », mais je lis aussi des thrillers, des enquêtes, des histoires d’aventure…

  

JM : - En dehors de l'écriture avez-vous d'autres passions ?

 

Françoise : D’abord la lecture sans hésitation ! Puis le cinéma. Ensuite les promenades dans la nature qui m’apaisent et m’aide à ordonner mes idées.

Les arts m’intéressent aussi, telle la peinture, la sculpture. J’aime visiter des expositions.

 

 JM : - Si vous écriviez vos mémoires quel en serait le titre ?

 

Françoise : « Croire en ses rêves », (c’est le seul moyen de les atteindre).

 

 JM : - Quel est votre genre de musique et écrivez-vous en musique ?

 

Françoise : J’aime beaucoup la musique classique que j’ai découvert sur le tard. Les chansons à texte me touchent aussi, bien sûr. Mais dans ce cas je les écoute attentivement et, de ce fait, elles m’empêchent d’écrire.

Donc pour écrire je n’écoute que la musique de mes propres mots. Le silence m’aide à suivre mon histoire, à la développer

 

 

JM : - Etes-vous thé, café ? Quel est votre péché mignon ?

 

Françoise : Je suis thé au réveil, café vers 10h30 pour une petite pause écriture. Tisane le soir avec un petit chocolat (si bon pour le poral et nettement moins pour la ligne)

 

JM : - Quel mot vous définit le mieux ?

 

Françoise : Persévérance, sans aucun doute.

  

JM : - Souhaitez-vous ajouter quelque chose  ?

 

Françoise : Merci, chère Joëlle d’avoir favorisé cette introspection littéraire. Merci de votre intérêt sans faille pour les livres et leurs auteurs.

Si je dois ajouter quelque chose ? La réflexion que je fais souvent aux enfants, en général, et à mes petits-enfants, en particulier : « Si tu aimes lire, jamais tu ne connaîtras l’ennui, la solitude et ton esprit s’ouvrira».

 

  JM : - Merci Françoise Le GLOAHEC pour cet agréable moment passé en votre compagnie.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Françoise.

 

 

 

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Bonjour aujourd'hui mercredi voici ma chronique concernant : "UNE PASSION INTERDITE - tome 1 "Le Naufragé de St-Cast"

« UNE PASSION INTERDITE »

Tome 1 « Le Naufragé de St-Cast »

Rose MORVAN

SOMETHING ELSE EDTIONS

21 octobre 2017

252 pages

 

Présentation

 

Septembre 1758. 


Les Anglais ont semé la désolation dans la région de Saint-Malo sans réussir à s’emparer de la ville corsaire. 
Ils ont laissé derrière eux des cadavres et des blessés. On retrouve un survivant sur une plage. Est-il Anglais ? Est-il Français ? 


N’écoutant que son bon cœur, Hervine le fait conduire dans sa famille et le soigne.

 
À son réveil, l’homme, qui parle un français impeccable, ne se souvient plus de rien, du moins c’est ce qu’il prétend...

 

L'auteure

 

Rose Morvan écrit depuis son adolescence, mais elle a franchi le cap de l'édition en 2014, seulement. Dans ses tiroirs, dorment encore des histoires rédigées dans des cahiers, et depuis elle ne peut plus s'arrêter. 
Très attachée à sa Bretagne, - dont une partie coule dans ses veines -, à ses tempêtes, à son histoires et à ses légendes, elle situe l'intrigue de certains de ses romans dans cette région. Elle trace surtout des portraits de femmes qui se battent pour s'imposer, vivre leurs envies, et leurs amours, être heureuses tout simplement. 
Qu'il s'agisse de contemporain, de l'historique, ou bien de l'érotique et du conte, Rose Morvan, amoureuse de la langue et de la littérature françaises, travaille les mots, leurs sonorités pour qu'ils enchantent les lecteurs. 

 

 

Mon avis

 

Je remercie Emma, La Voie de Calliopé de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Une Passion interdite – Le Naufragé de St-Cast tome 1 », roman de Rose MORVAN dont j'ai découvert la plume fluide, précise et élégante lors de la lecture de « Pour l'honneur d'Yselis » et « L'Héritière de la Nouvelle-France ».

 

Rose MORVAN nous transporte au XVIIIème siècle en Bretagne près de St-Malo. Nous faisons connaissance avec Hervine, jolie jeune fille, pieuse et dévouée qui vit heureuse avec sa famille.

 

A cette période, la France est en guerre contre l'Angleterre et suite à une attaque, un naufragé blessé est retrouvé sur la plage. Il se prénomme Alain mais semble avoir perdu la mémoire.. Hervine décide de soigner cet homme qui restera caché dans le grenier familial. Qui est-il ? Quels secrets cache-t-il ?

 

L'auteure, dotée d'une imagination débordante et d'une capacité à conter de magnifiques histoires, a le don de captiver le lecteur ! Elle décrit à merveille les paysages bretons, les traits physiques et de caractère des protagonistes de son roman ainsi que les coutumes de l'époque.

 

L'histoire est belle, les rebondissements, l'intrigue et le suspense bien menés : un vrai régal.

 

J'ai bien aimé Hervine et Alain mais j'ai détesté Urien de St-Pern ; toutefois je ne vous en dirai pas plus et vous laisse en découvrir les raisons par vous-mêmes..

J'ai également apprécié retrouver certains personnages fort attachants découverts dans un précédent livre de Rose MORVAN : « L'Héritière de la Nouvelle-France ».

 

J'ai ADORE cette romance historique extrêmement bien écrite et documentée, qui se lit très facilement et qui évoque la condition féminine, la religion, la justice,  la médecine et les différences sociales de l'époque.

 

Il me tarde de retrouver nos héros si sympathiques et je vais de ce pas lire la suite de leurs aventures : « L'Amant clandestin »....

 

Un excellent moment de lecture.


 


 

 

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Bonjour aujourd'hui mardi voici ma chronique concernant : "CORPS FANTOMES"

« CORPS FANTOMES »

Fabienne LELOUP

Editions RAMSAY

11 mars 2019

174 pages

 

Présentation

 

Expériences de mort imminente, hypersensibilité à l’invisible… certaines personnes semblent ébranler notre vision ordinaire de la réalité. C’est le constat que fait Yara, infirmière de 22 ans en faisant la rencontre, à Paris, d’Hermine de la Vallée, un médium à l’allure de star de cinéma. Rashid, son frère n’a pas choisi la même voie que sa sœur. Il a arrêté l’école, longtemps glandé, avant de choisir le fondamentalisme qui l’entraîne à certaines extrémités. Il ne comprend pas pourquoi sa sœur a quitté les urgences pour un établissement médicalisé où séjournent de riches retraités, tous plus délirants les uns que les autres. Clin d’œil à la bande dessinée, Les vieux fourneaux (chez Dargaud) qui raconte les aventures de trois septuagénaires et les bouleversements socioculturels de notre époque.

Au contact d’Hermine, Yara se met à entendre une voix, puis plusieurs… à sentir les présences d’âmes errantes autour d’elle. Ce sont celles des défunts coincés entre la terre et le ciel, lui explique la vieille dame. Soit parce qu’elles ne veulent pas partir, soit parce qu’elles ont été victimes de mort violente. Pour Yara, plus rien ne sera comme avant. Hermine veut lui transmettre son don de communication avec les disparus. Il y a tant de messages des âmes errantes, la prévient-elle. Peut-elle repousser ces « corps fantômes » ? Comment expliquer à Rashid que certains passages ne se forcent pas impunément ?


Paranormal et actualité : tels sont les deux fils conducteurs de ce livre qui souhaite faire réfléchir sur la notion de choix.

 

L'auteure


Agrégée de lettres modernes, en poste à l'Ecole Boulle, Fabienne LELOUP aime explorer les mondes interdits et les univers décalés. Elle polit son style poétique pour mieux faire ressortit l'inexpliqué dans nos vies.

 


Mon avis

 

Je remercie les Editions RAMSAY et en particulier Christophe de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Corps Fantômes », roman de Fabienne LELOUP et ainsi de découvrir la plume légère et envoûtante de cette auteure.

 

Fabienne LELOUP nous emmène dans une maison de retraite parisienne où de riches retraités vivent leurs derniers instants tant bien que mal..

 

Nous faisons connaissance tout d'abord avec Hermine de la Vallée, une résidente médium du genre starlette, femme mystérieuse qui aurait le don de voyager hors de son corps.

 

Puis Yara, une jeune infirmière récemment employée à « La Trinité » qui, au contact de la médium, commencerait à entendre des voix, à ressentir la présence d'âmes errantes et à communiquer avec les défunts..

 

Quant à Rashid, le frère de Yara, jeune homme quelque peu perturbé et qui, sous influence, s'est radicalisé et milite dans les catacombes..

 

L'auteure dépeint avec précision l'ambiance, l'état physique et mental des personnes âgées ; certaines retombant vraiment en enfance. On ne peut alors s'empêcher de sourire en les imaginant !

 

J'ai bien aimé ce court roman étrange certes mais intéressant et qui se lit facilement. Il évoque des thèmes tabous et qui effrayent tels que la vieillesse, la mort et un sujet toujours d'actualité, celui de l'intégration des personnes étrangères.

 

Si vous êtes passionnés par le surnaturel et les phénomènes paranormaux, ce roman ne pourra que vous plaire.

 

Bonne lecture.

 

 

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ANNONCE INTERVIEW AUTEUR FRANCOISE LE GLOAHEC VENDREDI 19 AVRIL 18 H SUR MON GROUPE FB : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

✍️MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS✍️📚

Hier lundi 15 avril 2019 j'ai réalisé ma 47ème interview 💻🎤avec un auteur du groupe 🙋‍♀️📚 qui a accepté de se soumettre à mes questions.

Je vous donne donc rendez-vous le vendredi 19 avril

à 18 H 00 pour suivre l'entretien 🎤💻 que j'ai eu récemment avec Françoise Le Gloahec. 🙋‍♀️📚 A l'issue, Françoise répondra à vos questions.😍

A bientôt.😎

 

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Bonsoir je partage l'interview que j'ai réalisée ce soir avec Ninon AMEY sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEUR

Ninon AMEY Auteur

Lundi 15 avril 2019 à 18 h

différé

 

JM : - Bonsoir à tous,

 

  • J'ai lu « Les Lettres à Juliette », roman de Ninon AMEY qui a gentiment accepté de répondre récemment à mes questions.

 

  • Je partage avec vous cet entretien à l'issue duquel Ninon AMEY vous répondra en direct.

 

 

JM : - Bonsoir Ninon

 

  • Comment vas-tu ? Es-tu prête à « passer sur le grill » ?

 

Ninon : Bonsoir Joelle, bonsoir tout le monde ! Je suis prête et ravie de passer ce moment avec vous.

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Ninon : avec plaisir. J’ai 34 ans, je suis mariée, maman de 2 enfants, et auteure indépendante.

 

 

 

JM : - Que représente pour toi l'écriture ?

 

Ninon : L’écriture m’a permis de trouver un équilibre dans ma vie. Depuis deux ans, elle a une place importante dans ma vie. Sans mentir, je ne pourrais plus m’en passer. Écrire me permet de m’évader, de donner libre cours à mon imagination et j’aime énormément cette facette de ma vie.

 

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes 6 romans et en particulier de ton petit dernier : « Les lettres à Juliette » ?

 

Ninon : Bien sûr, avec plaisir.

L’empreinte du passé est une double romance, une histoire actuelle, durant laquelle un secret de famille est révélé, entrainant Camille, l’héroïne, à la découverte de l’une de ses aïeules, via le journal intime de celle-ci. J’ai volontairement voulu aborder la notion de répétitions familiales inconscientes. C’est une fiction librement inspirée d’un fait divers réel.

 

Ce lien qui nous unit est un roman qui emmène le lecteur sur les traces de quatre femmes n’ayant pas de liens entre elles, au premier abord. Il est principalement question d’un secret de famille, qui, lorsqu’il est découvert, va perturber l’équilibre de plusieurs personnes, et notamment de ces femmes.

 

Tout recommencer à zéro est une romance contemporaine qui aborde des thèmes comme le deuil, la résilience, les secondes chances, l’influence de l’entourage...

 

Tout reprendre au début est une suite un peu spéciale de ce dernier, puisque les protagonistes imaginent trois histoires alternatives (Et si… ?)

 

Dis-moi pourquoi est une romance contemporaine qui aborde certains sujets actuels (l’alcoolisme, la violence conjugale, les agressions sexuelles…).

 

Enfin, mon dernier roman Les lettres à Juliette est une romance contemporaine également. L’histoire m’est venue pendant mes vacances d’été, l’an passé, en visitant Vérone.

Le lecteur découvre Nina, une jeune fille blessée par la vie, qui n’a plus envie de vivre, mais décide tout de même de partir à Vérone, pour écrire une lettre d’adieu à Juliette, son héroïne. Elle ne sait pas encore que les rencontres qu’elle va faire durant ce voyage vont changer sa vie à jamais. Un roman qui aborde des thèmes tels que le mal être des adolescents, la maladie, le suicide, le deuil, l’espoir…

 

 

JM : - Je crois savoir que tu as reçu le 3ème prix au concours de romans sur les faits divers, organisé par Librinova en 2017, pour « L'Empreinte du passé ». Peux-tu nous raconter comment tu as vécu cette aventure ?

 

Ninon : Pour être honnête, j’ai été très surprise d’obtenir ce 3ème prix, mais ravie, bien entendu. Tout s’est enchaîné rapidement : la publication via Librinova, les premiers retours des lecteurs, plus que positifs, qui m’ont donné le courage de publier d’autres romans via Amazon les mois suivants. Je suis désormais autoentrepreneuse, je vis de ma plume. C’est la preuve qu’il suffit parfois d’un simple évènement pour bouleverser toute une vie. Et l’aventure n’est pas finie, puisque « L’empreinte du passé » fait désormais partie du programme Agent Littéraire de Librinova, ce qui signifie que le manuscrit est actuellement proposé à des maisons d’édition. À suivre, donc.

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

Ninon : (sourire) J’ai toujours plusieurs projets en cours. Mon cerveau n’arrête jamais ! Plusieurs sorties sont prévues cette année, notamment La liberté de nous aimer, un roman épistolaire, qui sort très prochainement.

Le tome 3 de Tout recommencer à zéro paraîtra également cette année. J’ai des idées de romans jusque fin 2020 au moins. On verra si je réussis à tout écrire…

 

 

 

JM : - Comment procèdes-tu pour créer les protagonistes de tes ouvrages et connais-tu, lorsque tu commences à écrire, la fin de l'histoire ou est-ce que tu improvises au fil des mots ?

 

Ninon : En général, l’histoire s’impose d’elle-même dans mon esprit. Les personnages s’installent dans ma tête pour ne plus en sortir, tant que l’histoire n’est pas écrite (voire publiée). À ce moment-là, je ne connais pas encore tous les détails les concernant (prénom, personnalité, vécu…) mais ça vient progressivement. Pour la trame de l’histoire, c’est pareil, souvent je connais le début, la fin, quelques évènements qui auront lieu, mais souvent, c’est en cours d’écriture que les idées me viennent. Parfois, mon cerveau (mon inconscient ?) me surprend moi-même, il me fait écrire des choses auxquelles je n’avais même pas pensé… C’est la magie de l’écriture.

 

 

JM : - Tous tes ouvrages sont des romances contemporaines ayant pour thèmes : le deuil, la résilience, les secrets de famille, l'amour, l'amitié. Pourquoi ce choix ?

 

Ninon : Je ne sais pas vraiment... L’amour, l’amitié, la famille sont des valeurs précieuses à mes yeux. Le deuil et la résilience sont également des notions importantes pour moi. C’est une évidence d’en parler dans mes histoires, ces thèmes s’imposent d’eux-mêmes, en réalité.

 

 

 

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement ?

 

 

Ninon : Alors, au départ, j’aurais dit non, mais attention, SCOOP pour vous ce soir, je fais un salon fin octobre. J’en parlerai un peu plus en temps et en heure. J’espère que des lecteurs viendront jusqu’à moi 

 

 

 

JM : - A qui confies-tu tes manuscrits (membre de ta famille, bêta-lecteur) ?

 

Ninon : Une fois terminés, mes manuscrits sont confiés à ma super équipe de bêtas-lecteurs. Ils repèrent les incohérences, valident ou non l’histoire, me la font retravailler. En dernier, le manuscrit passe entre les mains de ma correctrice.

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes ouvrages ?

 

Ninon : Je suis autoéditée. Mon premier roman a été publié par Librinova, à la suite du concours. Pour les autres, j’ai choisi la plateforme KDP Amazon, donc je fais tout toute seule : la couverture, la mise en page papier et numérique, etc… J’ai tout appris sur le tas, grâce à de gentils collègues auteurs toujours disposés à répondre à mes (nombreuses) questions.

 

 

JM : - Que ressens-tu lorsque tu écris le mot FIN ?

 

Ninon : Je suis heureuse d’être arrivée à la fin d’une histoire. En réalité, le mot FIN ne signifie pas que le travail est fini, bien au contraire ! Je sais que je vais passer encore beaucoup de temps avec mes personnages, donc ça va, j’en profite. Je ne ressens que de la joie.

Ce n’est qu’au moment où le roman est publié que j’ai l’impression de dire au revoir à mes personnages et à mon histoire. Ils vont désormais vivre dans d’autres imaginaires que le mien, ils ne m’appartiennent plus vraiment. C’est presque ça, le plus difficile, pour moi. Mais d’un autre côté, ça libère mon esprit pour d’autres histoires !

 

 

JM : - Quels sont les bons et les mauvais côtés du métier d'auteure ?

 

Ninon : Les bons côtés, surtout en tant qu’autoédités, c’est qu’on peut écrire ce qu’on veut, et publier quand on veut. On est assez libres, le seul risque, c’est que ça ne plaise pas aux lecteurs, évidemment.

On peut également écrire où et quand on veut, personne ne nous mets la pression, c’est chouette.

Les mauvais côtés, pour moi, ce sont les commentaires négatifs. Je suis bien consciente qu’on ne peut pas plaire à tout le monde, c’est normal, mais certains retours sont vraiment très méchants. C’est dommage.

 

 

 

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Ninon : ma plus grande passion est la lecture. J’ai toujours un livre avec moi et il ne se passe pas un jour sans que je lise au moins quelques (centaines de) pages. J’aime également le cinéma, et, depuis peu, je m’essaie à la photographie.

 

 

 

JM : - Quelle est ta musique préférée et écris-tu en musique ?

 

Ninon : Absolument, j’écris toujours en musique. Je n’écoute pas les mêmes chansons, j’adapte selon le roman, ou l’émotion recherchée pour écrire un passage particulier.

En dehors de l’écriture, je n’ai pas de musique préférée, ça dépend vraiment de mon humeur du jour. J’ai des goûts très éclectiques.

 

 

JM : - Quel livre aurais-tu aimé écrire ?

 

Ninon : J’aime beaucoup de livres, mais sans pour autant avoir voulu les écrire. Chacun sa plume. J’écris les miens, c’est déjà bien suffisant.

Cela dit, en février, j’ai découvert la fantasy avec la trilogie Les ailes d’émeraude d’Alexiane de Lys, et j’ai adoré. Alors, peut-être qu’un jour je me lancerai à mon tour dans ce genre, mais pour le moment, ce n’est pas gagné !

 

 

 

JM : - Peux-tu nous donner une citation qui t'inspire ?

 

Ninon : « Deviens qui tu es, quand tu l’auras appris » de Pindare.

J’aime cette citation car je trouve que d’une part parce elle nous encourage à sauter le pas, à faire des choses qui nous correspondent vraiment, à ne pas avoir peur, mais également à ne pas se comparer aux autres. Chacun est différent, c’est ce qui fait la richesse de ce monde, pas la peine d’être jaloux ou de vouloir ressembler à quelqu’un. On est déjà quelqu’un en soi. Se satisfaire de qui on est est important.

 

 

 

 

JM : - Si tu étais : une fleur, une couleur, un animal : tu serais ?

 

Ninon : si j’étais une fleur, je serais un œillet blanc, si j’étais une couleur, du bleu, et si j’étais un animal, je serais un chat.

 

 

 

JM : - As-tu autre chose à ajouter ?

 

Ninon : Je voudrais remercier les chroniqueurs et les lecteurs qui lisent des autoédités, qui comprennent l’importance de laisser des avis sur les plateformes et de parler de nos romans. Sans vous, nos romans n’auraient aucune chance dans toute la masse publiée chaque année, ils ont besoin de vous pour exister. Alors merci à tous ceux qui partagent, qui en parlent autour d’eux, qui font notre promo. MERCI !

Et merci, Joelle, pour cette belle interview.

 

 

 

JM : - Merci Ninon pour cet agréable moment passé en ta compagnie, ta disponibilité et ta gentillesse.

 

 

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Ninon qui se fera un plaisir de vous répondre en direct ou plus tard si vous n'êtes pas présents ce soir.

 

 

 

 

Mon site internet : www.ninonamey.com

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Bonjour aujourd'hui lundi voici ma chronique concernant : "C'ETAIT MA PETITE SOEUR"

« C'ETAIT MA PETITE SOEUR »

Yves VIOLLIER

PRESSES DE LA CITE

TERRES DE FRANCE

4 avril 2019

304 pages

 

 

Présentation

 

Nous ne savions pas ce qui nous attendait...


Jeanne se souvient. L'été 1960 s'achève, elle a sept ans. L'Assistance publique les a confiées, elle et ses deux demi-sœurs, à mademoiselle Eugénie qui vit avec ses parents au château des Marguerites. Jeanne a connu les coups et les brimades, avant. Ici, elle goûte, le cœur à peine apprivoisé, à une certaine insouciance : soigner les bêtes, déguster la bonne brioche chaude..

Un jour, tous se pressent autour d'un bébé dans son berceau drapé de blanc. 'Ta petite sœur », a murmuré Mademoiselle, les yeux brillants.

Jeanne, petite marguerite, voudrait juste qu'on l'aime, un peu, vraiment beaucoup. Mais elle comprend qu'on ne lui dit pas tout..

 

 

 

L'auteur

 

Yves Viollier est né en Vendée, région qui lui a inspiré plus d’une dizaine de romans, dont Les Deux EcolesMême les pierres ont résisté (prix Charette), Les Sœurs Robin (prix du Roman populaire, adapté pour la télévision avec Line Renaud et Danielle Lebrun) et Les Pêches de vigne. Il a obtenu, entre autres, le prix Charles-Exbrayat pour Les Lilas de mer et le Grand Prix catholique de littérature pour L’Orgueil de la tribu. Il est l’auteur aux Presses de la Cité de Y avez-vous dansé, Toinou ? et Le Marié de la Saint-Jean. Critique littéraire à La Vie, il se partage aujourd’hui entre la Vendée et la Charente.TOUTE L

 

 

Mon avis

 

Je remercie PRESSES DE LA CITE et en particulier Marie-Jeanne de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « C'était ma petite sœur », roman d'Yves VIOLLIER auteur dont j'ai découvert la très belle plume lors de la lecture de « La Nuit d'après ».

 

 

Dès les premières lignes, Yves VIOLLIER donne le ton par la voix de Jeanne qui nous raconte sa vie et nous découvrons son enfance ô combien « douloureuse ». Jeanne, dont la mère est incapable de l'élever, a été placée par l'Assistance Publique dans différentes familles d'accueil.

 

C'est alors qu'en 1960, âgée de 7 ans, Jeanne retrouve ses deux demi-sœurs Thérèse et Monique au château des Marguerites où Mademoiselle Eugénie les a recueillies. Toutefois, l'arrivée au château d'une autre petite sœur et les sentiments très particuliers que Mademoiselle témoigne à Charlotte, vont bouleverser Jeanne qui souffrira toute sa vie d'un sentiment d'abandon et aura beaucoup de difficultés à trouver sa place.

 

L'écriture est simple, belle, addictive. Les personnages sont authentiques et attachants et on a envie, à maintes reprises, de les consoler et de les prendre dans nos bras...

 

J'ai ADORE ce roman émouvant empli de douceur qui témoigne des conséquences provoquées par des blessures de l'enfance et le manque d'amour que ressentent les enfants placés en famille d'accueil.

Lorsque j'ai refermé ce livre, j'avoue que j'étais vraiment bouleversée et mes yeux étaient humides..

 

Un excellent moment de lecture.

 

 

 

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ANNONCE INTERVIEW AUTEUR NINON AMEY LE LUNDI 15 AVRIL 18 H SUR MON GROUPE FB : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

✍️MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS✍️📚

Le vendredi 12 avril 2019 j'ai réalisé ma 46ème interview 🎤💻avec un auteur 🙋‍♀️ du groupe qui a accepté de se soumettre à mes questions.

Je vous donne donc rendez-vous le lundi 15 avril à 18 H pour suivre l'entretien 🎤💻 que j'ai eu récemment avec Ninon Amey. A l'issue, Ninon Amey 🙋‍♀️📚répondra à vos questions.😍

A bientôt.😆

 

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