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Résultat pour “comme une aurore dans la brume”

Bonjour aujourd'hui jeudi voici ma chronique concernant : "LES STANTON 2" FRANCES ET SON DUC

« LES STANTON 2 »

Frances et son Duc

Marie LAURENT

GLORIANA EDITIONS

Collection HISTORIA

14 octobre 2019

178 pages

 

 

 

 

Présentation

 

Yorkshire, 1819, Sur le point de rencontrer sa future fiancée, Sebastian Villiers, duc de Maverick n'aurait jamais imaginé être pris pour cible... mais aussi pour quelqu'un d'autre... Et pas n'importe qui, rien de moins qu'un fugitif recherché par toutes les polices. Il pourrait facilement mettre fin au quiproquo si la fiancée en question, Frances Stanton, ne s'était mis en tête de le sauver. Séduit, Sebastian décide de jouer le jeu, au risque de perdre ce qu'il croit déjà lui appartenir.

 

L'auteure

 

Marie Laurent est auteure de nouvelles, de poèmes, de romans historiques

page Facebook: htps://www.facebook.com/pages/Marie-Laurent-Auteur/121703231237553 
 

 

Mon avis

 

Je remercie Marie LAURENT de m'avoir permis de lire, en service de presse, son dernier roman « Les Stanton 2 – Frances et son Duc ». J'ai découvert la plume fluide, précise et majestueuse de cette auteure lors de la lecture de « Les Mariés de Rivière Jaune » et « Les Tribulations d'une princesse vagabonde », romans que j'ai beaucoup aimés.

 

Etant devenue fan de cette auteure et férue de romans historiques, je me suis donc empressée de lire ce roman et je n'ai pas été déçue : un vrai régal ! Bien que n'ayant pas lu « Marquis ou Lord », je me suis sentie de suite happée par l'histoire.

 


 

Marie LAURENT nous emporte dans le Yorkshire en 1819 et nous régale en nous contant l'histoire de Sébastien, duc de Maverick qui est poursuivi, suspecté d'être un fugitif recherché par les polices.. alors qu'il se préparait à rencontrer Frances, sa promise à la résidence des Stanton.

 

Comment se sortira-t-il du quiproquo dans lequel il s'est fourré alors que sa future fiancée tente de le cacher dans ses appartements ? Frances parviendra-t-elle a pardonner Sébastien de lui avoir caché la vérité ?

 

J'ai ADORE cette romance historique très bien écrite et fort divertissante, comme tous les ouvrages de cette auteure d'ailleurs.

 

Les personnages sont hauts en couleur, extrêmement bien décrits ce qui les rend authentiques et attachants. L'histoire est originale et rythmée.

 

Un excellent moment de lecture.

 

Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com

Page FB : https://www.facebook.com/joellemarchal74/

 

 

 

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Bonjour aujourd'hui mardi voici ma chronique concernant : "BILLETS DE CONTREBANDE"

« BILLETS DE CONTREBANDE »

(Inédits)

Alain CADEO

Editions LA TRACE

1er mars 2024

300 pages

 

Présentation

 

« L'écriture c'est de la résine pure, la sève de nos rêves et le miracle chaque fois d'un sang coagulé sur les pages du vent ».

 

Ces billets d'Alain CADEO sont l'expression lyrique, flamboyante, profonde de sa relation ardente, charnelle avec les mots et l'écriture....

 

 

L'auteur

 

Alain CADEO, amoureux des mots, est avant tout un passionné des autres, des humbles, ceux qui lisent les mots, les portent et les défendent.. Ses textes sont toujours exigeants, en perpétuelle recherche de chemins différents, à l'image de l'homme, singulier, sincère et altruiste, mais aussi inclassable, comme son style.

Membre de la Société Académique des Arts- Sciences-Lettres.

 

Mon avis

 

 

Je remercie Martine de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse non rémunéré, « Billets de Contrebande », ouvrage de son époux Alain CADEO.

 

J'ai lu il y a quelques années déjà « Des mots de Contrebande » dont les textes m'ont séduite.

 

Cet ouvrage ne se lit pas d'une traite, il faut prendre le temps de le déguster afin d'en savourer le contenu.

Tous les amoureux des mots, de la littérature, de la vie trouveront un plaisir certain à découvrir les jolis textes d'Alain.

 

Il faut dire que ces billets tellement bien écrits, apaisants et instructifs que l'auteur nous offre avec beaucoup de sensibilité, de passion et de naturel, font un bien fou et pansent les cœurs.

 

Un très bon moment de lecture.

 

 

Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com

 

Page FB : https://www.facebook.com/joellemarchal74/

 

Instagram : https://www.instagram.com/leslecturesdecerise_74/
 

Bonjour aujourd'hui mardi voici ma chronique concernant : "BILLETS DE CONTREBANDE"

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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC LORENE RUSSELL SUR MON GROUPE FB

GROUPE LECTEURS – AUTEURS :

LA PASSION DES MOTS

__________

 

INTERVIEW AUTEURE

Lorène RUSSELL

(réalisée pendant le confinement)

 

 

 

 

JM : - Bonjour à tous

 

⁃ Notre amie Lorène RUSSELL a accepté récemment de se soumettre à mes questions.

 

Je partage donc avec vous cet entretien et à l'issue, vous pourrez si vous le souhaitez, poser vos questions à Lorène qui y répondra selon ses disponibilités.

 

 

 

JM : - Bonjour Lorène

 

Comment vas-tu ? Es-tu prête à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Lorène : Bonjour Joelle, je vais bien malgré les circonstances actuelles et je suis prête et ravie de partager ce moment avec toi et avec nos amis.

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Lorène : Grande question, par quoi commencer ! Qui suis-je, une survivante. J'ai 63 ans et je crois bien que j'ai vécu plusieurs vies. J'aurais pu être détruite mais je suis toujours là, bien vivante. Ma vie a été aussi riche de nombreuses expériences et de magnifiques rencontres comme celle avec l'Abbé Pierre qui me manque terriblement. J'ai toujours eu plusieurs casquettes : comédienne, professeure d'art dramatique, metteure en scène de théâtre, auteure qui m'ont donné beaucoup de bonnes surprises et de joie. Mais avant tout, je suis une humaniste et une militante pour les droits des enfants, de la lutte contre les violences physiques, psychologiques et sexuelles sur les femmes, les enfants et les hommes. Aujourd'hui, mon plus grand objectif est d'écrire pour faire passer des messages et dénoncer toutes les formes d'injustice, pour tenter à mon petit niveau de faire bouger les choses.

 

JM : - Et si tu nous parlais de tes ouvrages ,

 

Lorène : Les deux premiers “Le silence des coups” et “L'Emprise Invisible” sont des romans autobiographiques,

Le silence des coups, préfacé par l'Abbé Pierre est sorti en 1993. Il relate mon enfance maltraitée et il est la pierre d'angle de mon combat contre la maltraitance sur les enfants. Il a obtenu le prix de la Fondation Laurence Tran en Belgique.

L'Emprise Invisible est sorti en 2018, il reprend en première partie “Le silence des coups”, deux autres chapitres ont été ajoutés “La prison des mots” et “Assassinat psychologique en règle”qui racontent les drames intervenus en tant que mère et femme notamment l'enlèvement de ma fille, la manipulation, l'emprise et la calomnie qui a été très loin puisque son père m'a accusée d'abus sexuels sur mes filles.

C'est aussi un message d'espoir pour les victimes qui montrent qu'on peut s'en sortir et se réapproprier sa vie et pour les non victimes pour qu'elles puissent mieux nous comprendre.

J'ai écrit aussi une BD sur la maltraitance physique sur les enfants. Elle était un support pour les interventions de L'enfant bleu dans les écoles du Val de marne.

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

 

Lorène : Oui, mon troisième livre est quasiment terminé. Mais j'ai aussi le projet d'écrire un long métrage sur L'Emprise Invisible et une série de 12 films sur la maltraitance et sa répétition transgénérationelle. Ce qui m'intéresse, c'est de provoquer à travers mes mots une prise de conscience chez les gens pas seulement sur la question des maltraitances mais également sur d'autres problématiques qui touchent notre société actuelle et que l'on a trop souvent relégué au second plan, voire complétement occulté. Je veux transmettre ces messages avec les mots car j'ai compris avec le temps qu'ils étaient parfois plus efficaces et qu'ils avaient le potentiel de toucher davantage de foule que les actions que je pouvais mener indépendamment les unes des autres. Je pense aussi à l'image pour transmettre ces messages.

 

JM : Comment procédes-tu pour écrire tes romans (carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?

 

Lorène : Au début, il y a bien longtemps, j'écrivais sur des cahiers d'écolier. Aujourd'hui, j'écris en direct sur mon ordinateur, cela va plus vite d'autant plus que les mots se bousculent dans ma tête, je peux revenir en arrière, couper, réécrire, corriger rapidement.

 

 

 

JM : - Quand écris-tu (la nuit, le jour) pendant combien d'heures ? Est-ce que parfois tu passes des nuits blanches ? En combien de temps écris-tu un roman ?

 

 

Lorène : Je n'ai pas de temps particulier, j'écris quand j'en ressens le besoin. Un instant qui me bouscule, une image, un mot, une odeur, une vision. Je peux mettre dix ans comme je peux mettre quelques mois.

 

JM : - Tes ouvrages sont des témoignages. Envisages-tu d'écrire dans un genre différent ?

 

Lorène : C'est à l'ordre du jour, comme je le disais plus haut, je suis en train de terminer un roman. Je pense qu'il y aura toujours dans mes écrits une partie forte consacrée à la réalité, un thème de société. C'est le cas de celui-ci sur le milieu carcéral féminin. Je ne peux pas en dire plus.

 

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement et où ?

 

Lorène : Pour l'instant avec le Covid, rien et je le regrette.

 

 

JM : - Que ressens-tu lorsque tu écris le mot FIN ?

 

Lorène : Un bien fou, un grand bonheur. J'ai porté le bébé pendant des mois et il est là dans sa finalité.

 

JM : - A qui confies-tu tes manuscrits en première lecture (amie, membre de ta famille, bêta lecteur) ? Qui réalise les couvertures de tes livres ?

 

Lorène : Aujourd'hui, à mes filles, elles sont redoutables et ne laissent rien passer. C'est elles qui ont réalisé la couverture de L'Emprise Invisible. Le silence des coups, j'avais fait des photos et l'éditeur en a gardé une. Le prochain, je ne sais pas encore.

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes ouvrages ?

 

Lorène : Pour mon premier livre “Le silence des coups”, ce fut le fruit du hasard. J'organisais un événement pour les enfants malades et handicapés à l'hôpital de Garches. J'ai contacté les Editions Fayard, je suis tombée sur la collaboratrice de Jean-Claude Didelot qui dirigeait la collection Les enfants du fleuve. On a sympathisé, on a parlé de cet événement, je lui ai demandé des livres pour les enfants, j'ai évoqué celui que j'étais en train de terminer. Elle m'a proposé de lui envoyer, ce que j'ai fait. Un mois plus tard, je recevais un coup de fil pour me dire que Fayard allait le publier.

Pour L'Emprise Invisible, je voulais récupérer les droits du Silence des coups, j'ai contacté Jean-Claude Didelot qui avait quitté Fayard et monté sa propre maison d'édition. On s'est rencontré, je lui ai parlé de la suite que j'étais en train d'écrire et il m'a proposé d'en faire un livre intégral en incluant le premier. J'ai accepté, on a signé le contrat. J'ai eu de la chance pour ces deux là.

Pour le troisième, c'est le parcours de tous les auteurs, je vais contacter des éditeurs en fonction de leur ligne éditoriale et on verra.

 

 

 

 

JM : - Tu as créé l'association “L'Enfant Bleu enfance maltraitée” et plusieurs associations me semble-t-il. Peux-tu nous en parler ?

 

Lorène : J'ai créé L'Enfant Bleu en 1989 pour oeuvrer contre les maltraitances sur les enfants, cela me trottait dans la tête depuis mon adolescence. Dès le début, j'ai instauré des fondamentaux qui étaient pour moi important pour mieux aider les victimes. J'ai mis en place les collégiales pour travailler sur les dossiers, cela permettait d'avoir les points de vue des différents professionnels avec un psychologue, un juriste et un enquêteur. Ensuite, les thérapies comme le théâtre, les contes pour les plus petits, les groupes de parole pour les adolescents et les adultes et l'équithérapie.

Le cheval a eu à un moment une place importante quand j'ai fugué et il m'a fait du bien. Dans l'équithérapie, il est un outil de médiation entre le psychologue (le médiateur) et la victime. En parallèle, les avocats prenaient en charge les dossiers avec plus tard la constitution de partie civile de l'association. Et nous avons mis en place de nombreuses interventions dans les écoles, avec des binômes de deux personnes : un avocat ou un juriste et un psychologue. L'enfant bleu a continué sur les mêmes principes après que je sois partie.

En 2018, j'ai fondé Un Nouveau Jour car les violences psychologiques sur les enfants, les femmes et les hommes ne sont quasiment jamais reconnues devant les tribunaux et souvent la justice se retourne contre la victime. Ce sont des dossiers lourds et qui prennent du temps. Souvent de nombreuses erreurs ont été commises avant que la victime nous contacte. Elles sont souvent très démunies. On étudie toutes les pièces du dossier aussi bien les pièces à charge qu'à décharge, c'est très important car cela permet aussi d'appréhender parfois des éléments qui peuvent tout faire basculer. Après, il y a les procédures et là, les avocats ont un rôle important à jouer.

 

 

JM : - Quels sont les auteurs qui t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Lorène : Difficile à dire. J'ai commencé à écrire, j'avais dix ans, après la mort de mon père et je n'ai jamais arrêté. Ensuite, j'ai écrit mon premier livre autobiographique “Le silence des coups” pour dénoncer, porter un message à travers ma propre histoire d'enfant maltraité. J'aime de nombreux auteurs mais je n'en ai pas un particulièrement qui m'ait donné cette envie. Ecrire, c'était simplement une évidence.

 

 

JM : - Peux-tu nous dire quels sont les bons et les mauvais côtés du métier d'auteure ?

 

Lorène : Le meilleur côté, je dirais l'écriture, créer, vivre, se laisser porter par les personnages au fil de sa plume. Si c'est un roman basé sur des faits réels comme le troisième que je suis en train de terminer, c'est aussi la recherche, se documenter, interviewer des témoins, rencontrer des professionnels.

Ensuite, il y a les moments de vide où l'inspiration ne vient pas, les mots ne coulent pas, alors je laisse reposer. Je reviens plus tard.

Dans le positif, c'est aussi la rencontre avec les lecteurs, les dédidaces, les conférences, échanger avec les lecteurs, c'est ce que je préfère.

Dans les mauvais côtés, je dirais, surtout aujourd'hui, les éditeurs. Tout dépend si on a la chance d'être publié par un éditeur qui va vraiment accompagner ton livre ou te laisser sur le bord de la route. De nombreux auteurs voient leur livre publié et ensuite pas de médiatisation et sans médiatisation, le livre ne peut pas être porté à la connaissance des lecteurs.

Et il ne faut pas oublier la rémunération de l'auteur entre 5 à 10 % généralement, c'est une goutte d'eau sur le prix total d'un livre. Pourtant souvent l'auteur a travaillé plusieurs mois, voire des années, il est le plus mal payé, cela devrait changer.

 

 

JM : - Que penses-tu de l'édition numérique ? (avantages et inconvénients)

 

Lorène : Si je veux être sincère, je n'y suis pas particulièrement favorable même si je pense que cela permet d'ouvrir des horizons à des personnes qui ne peuvent s'offrir un livre papier.

Lire, c'est pour moi un moment privilégié. J'ai besoin de me poser, de tenir le livre entre mes mains, de tourner les pages, de revenir en arrière, de sentir l'odeur du papier, parfois de faire des annotations. Cela ne peut pas être remplacé par le numérique, trop froid, trop distant pour moi. Enfin, c'est mon humble avis.

 

 

 

JM : Lis-tu ? Quel genre ?

 

 

Lorène : Cela dépend de mon humeur du moment. A une époque, j'adorais la littérature russe. Sinon, j'ai toujours adoré Hugo. Aujourd'hui, je lis pour m'évader, plutôt des policiers de Maxime Chattam, Jean-Christophe Grangé mais aussi des livres spirituels qui me font du bien : Le pouvoir du moment présent d'Eckhart Tollé et Conversation avec Dieu de Neal Donald Walsh, ce sont mes livres de chevet. Sans oublier de nouveaux auteurs comme Anne-Marie Bougret, j'ai beaucoup aimé “Intrigue chez Virginia Woolf” et adoré “Ludovic et le voleur de regard”. J'ai aussi eu un gros coup de coeur pour “Le monde selon Marie” de G.F. Spencer dont j'attends la suite avec impatience.

 

 

 

JM : En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Lorène : Le cinéma, je me déconnecte. La nature, je me ressource, je fais corps avec les arbres et leur énergie. Les animaux, déjà petite, je ramenais les animaux blessés ou abandonnés à la maison. J'en ai sept, ils ne m'ont jamais trahie. Ils sont ma force.

 

 

JM : - Quel est ton proverbe préféré ?

 

Lorène : C'est un proverbe de l'Abbé Pierre : “La responsabilité de chacun implique deux actes : vouloir savoir et oser dire.”

 

 

JM : - Quel livre aurais-tu aimé écrire ?

 

Lorène : Ce n'est pas un livre à proprement dit mais un Manga : Le Messie, j'avais ce projet quand j'ai découvert qu'il avait déjà été écrit. J'aurais aussi aimé écrire Harry Potter de J.K. Rowling.

 

 

 

 

JM : - Quel est ton endroit favori, source d'inspiration (pièce de ta maison, une région, un pays) ?

 

Lorène : Je n'ai pas vraiment le choix. Nous vivons dans 40m2 à trois plus nos sept animaux mais je réverais d'avoir un espace à moi, une pièce pleine de livres avec une grande baie vitrée sur la nature.

 

 

 

 

JM : - Quel est ton péché mignon ?

 

Lorène : Le chocolat.

 

 

JM : - Quel mot te définit le mieux

 

Lorène : Réveuse. Depuis toute petite, je rêve en un monde meilleur, en un monde plus juste où l'amour et la solidarité seraient les maîtres.

 

 

JM : - Peux-tu nous donner le titre de ton film culte et le genre de musique que tu écoutes ? Ecris-tu en musique ?

 

Lorène : Sans hésiter, le film Les Misérables, réalisé par Jean-Paul Le Chanois avec Jean Gabin, Bernard Blier et Bourvil. Ce film porte toute la beauté et toutes les bassesses du genre humain. Il nous montre que l'on peut aussi changer, basculer du mal au bien.

Pour la musique, ce sont plutôt des chansons à texte : Jacques Brel, Edith Piaf, Jean Ferrat... Mais j'aime les grandes voix Barbara Streisand, Hélène Ségara, Lara Fabian, Whitney Houston, Tina Turner.

Et non, je n'écris pas en musique.

 

 

 

JM : - Si tu devais partir sur une île déserte quel objet, indispensable à tes yeux, emporterais-tu ?

 

Lorène : La photo de mes filles mais du papier et un stylo seraient aussi indispensables.

 

 

JM : - Si tu étais une fleur, un animal, une couleur tu serais ?

 

Lorène : Je ne serais pas une fleur mais deux : une rose rouge et une orchidée blanche, le mélange de l'innocence sacrifiée. Ce sont les deux fleurs que j'ai déposées sur la tombe de mon père.

L'animal : un oiseau, pour sa liberté d'aller où il veut et plus particulièrement, le colibri, léger et joyeux ce que je n'ai jamais pu être.

La couleur : le jaune.

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Lorène : Je voudrais te remercier pour ce moment et pour tout ce que tu fais pour nous, les auteurs avec une grande bienveillance, des personnes comme toi, nous sont précieuses. Je souhaite aussi faire passer un petit message à tous nos lecteurs, n'hésitez pas à donner votre avis sur les sites de vente Amazone, la FNAC.... quand vous achetez un livre. C'est important pour nous et je remercie tous mes lecteurs et je serais ravie d'échanger avec nos amis.

 

 

JM : - Merci Lorène pour ce très agréable moment passé en ta compagnie, ta disponibilité et ta gentillesse.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Lorène qui vous répondra avec plaisir sous ce post.

 

 

 

 

 

https://www.facebook.com/L.Emprise.invisible/

 

 

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Bonsoir à tous aujourd'hui lundi voici l'interview que j'ai réalisée ce soir sur mon groupe de lectures

GROUPE LECTEURS – AUTEURS :

LA PASSION DES MOTS

__________

 

 

INTERVIEW AUTEUR

Alain ANCESCHI

lundi 11 juin à 18 h

 

JM : - Bonsoir à tous,

 

- J'ai lu récemment « L'ange Gardien et le Poltergeist », de mon ami Alain ANCESCHI, qui a gentiment accepté de se soumettre ce soir à mes questions.

 

 

JM : - Bonsoir Alain

 

  • Comment vas-tu ? Es-tu prêt à « passer sur le grill » ?

 

Alain : Après quelques jours de vacances qui m’ont fait un bien fou, je me porte à merveille. Quant à passer sur le grill, je dirais que j’en ai déjà quelques sueurs…

 

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Alain : Avec plaisir. J’ai 57 ans. Je suis marié, père de deux grands enfants et l’heureux « papou » de deux petits-enfants de 5 et 9 ans, mes raisons de vivre !

Après avoir obtenu mes diplômes de comptable, je me suis rendu compte que les lettres m’attiraient bien plus que les chiffres. À la fin de mes études, j’ai eu la chance d’être embauché dans une imprimerie de labeur, où j’ai justement pu concilier les deux, grâce aux balbutiements de l’informatique couplée à l’imprimerie : la photocomposition. Trois ans après, j’intégrais un des plus prestigieux quotidiens français, « Nice-Matin », au poste de claviste-correcteur. C’est là qu’après mes premières amours pour la langue française, je suis tombé sous le charme de « dame typographie ». Deux ans plus tard, à 25 ans, j’ai été promu au poste d’inspecteur des ventes, puis de manager commercial du même journal, où l’immense charge de travail et les vicissitudes de la vie m’ont lentement dirigé vers un infarctus qui a failli m’être fatal, puis un deuxième trois ans plus tard, tout aussi grave que le précédent. Après vingt-trois ans de bons et loyaux services, le verdict est alors tombé : invalidité catégorie 2. Plus possible pour moi de travailler. Qu’allais-je faire ? Je lisais beaucoup, j’écrivais aussi. J’ai alors décidé, sur la pointe des pieds, de proposer bénévolement mon savoir-faire à des auteurs de ma région qui s’autoéditaient, mais dont les romans étaient truffés de fautes d’orthographe, d’incohérences, de répétitions et autres redondances, alors que l’histoire était souvent très bonne. Je me suis donc remis à corriger, à réécrire, à coécrire… Puis j’ai fait une belle rencontre : une personne qui venait d’ouvrir une maison d’édition et qui avait entendu parler de mon travail. Elle m’a alors demandé si je souhaitais vivre cette aventure avec elle en tant que correcteur. J’ai évidemment accepté cette fonction en « free-lance », et me suis retrouvé, en deux ans, à occuper également les postes de directeur littéraire et de responsable d’édition… mais en prenant mon temps, en faisant attention à ma santé. Pendant ce temps, j’écrivais un autre roman que j’ai enfin décidé de publier, « L’Ange Gardien et le Poltergeist », celui qui fait qu’aujourd’hui, j’ai l’immense honneur d’être interviewé par une chroniqueuse de talent qui, depuis notre rencontre sur Internet, est devenue une merveilleuse amie.

 

 

 

 

JM : - Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les réseaux sociaux, les blogs aident les auteurs à promouvoir leurs écrits ?

 

Alain : Je suis évidemment très sensible à la critique littéraire, car c’est elle qui nous fait avancer. Toute critique est bonne à prendre, même lorsqu’elle est négative (et parfois désagréable, évidemment !). À mon avis, de nos jours, les réseaux sociaux, les blogs, les pages auteur, etc., font plus qu’aider, ils sont primordiaux. La majorité des auteurs, qu’ils soient autoédités ou édités par une petite maison d’édition comme la mienne, n’ont pas beaucoup d’autres moyens pour promouvoir leurs ouvrages, et se creusent souvent la tête pour savoir quoi faire de plus, ou aller, à qui s’adresser… Il y a bien les séances de dédicaces chez les libraires, les divers salons littéraires, mais là aussi, ce n’est pas toujours facile de pouvoir y accéder, et ces salons ont un coût souvent prohibitif pour l’obtention d’un ou deux malheureux mètres linéaires, sans compter qu’ils ne se déroulent pas toujours sur place, et que s’il faut y rajouter le coût du transport, le gîte et le couvert… on peut se demander si tout cela en vaut vraiment la peine.

 

 

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de ton premier roman « L'Ange-Gardien et le Poltergeist » ?

 

Alain : En vérité, « L’Ange Gardien et le Poltergeist » n’est pas mon premier roman, mais le premier que j’ai édité jusqu’à présent. J’ai toujours plus ou moins écrit, mais seulement pour le plaisir de jeter mes idées sur le papier, sans l’arrière-pensée d’être un jour édité. Je laissais ça aux autres, à tous ces auteurs que j’aime seconder dans leur travail.

L’idée d’écrire « L’Ange Gardien et le Poltergeist » m’est venue tout naturellement. Je m’explique : après avoir plusieurs fois frôlé la mort, je me suis dit que le jour où, inévitablement, je passerai de vie à trépas, il serait bon d’avoir auparavant laissé une « trace » à ma descendance. Et pour faire d’une pierre deux coups, une trace qui serait susceptible, si possible, d’apaiser quelque peu leur peine, des écrits qui pourraient leur laisser supposer qu’une existence post-mortem est peut-être bien réelle et bien moins sombre que nous pouvons l’imaginer. Un concept traité avec humour et légèreté qui pourrait également donner du baume au cœur et un peu d’espoir aux lecteurs endeuillés…

 

 

 

JM : - Quelle a été la source d'inspiration qui t'a poussé à écrire ce roman et le personnage de Richard a-t-il des points communs avec toi ?

 

Alain : Comme je viens de l’expliquer précédemment, ma source d’inspiration émane d’un vécu. Du mien, certes, mais aussi de celui d’une personne très chère à mon cœur. Lorsque j’avais 14 ans, suite à une grossesse compliquée, ma mère a fait une hémorragie interne qui lui a été fatale… juste avant son arrivée à l’hôpital. Grâce au Ciel, les médecins ont rapidement réussi, après transfusion sanguine et massages cardiaques, à lui redonner le souffle de la vie, et ce, Dieu merci, sans séquelles cérébrales. Malheureusement, le fœtus n’a pas eu cette chance…

Quelques semaines plus tard, ma mère, une femme au demeurant très cartésienne, est revenue à la maison en nous affirmant avoir traversé un tunnel au bout duquel une lumière d’une blancheur éclatante l’avait attirée comme un aimant, et que lorsqu’elle l’avait traversée, son père, décédé, lui était apparu et lui avait gentiment demandé de rebrousser chemin, car elle avait encore beaucoup de choses à faire sur cette Terre.

Inutile de vous dire qu’à l’adolescence, une telle histoire, racontée pas une personne en laquelle vous avez une confiance aveugle, vous remue tripes et boyaux ! Un peu plus tard, je me suis alors intéressé aux ouvrages qui traitent de témoignages d’EMI (Expérience de Mort Imminente), et suis resté très surpris d’y trouver quasiment les mêmes phénomènes qu’avait vécus ma mère, quel que soit le pays ou la religion des personnes concernées.

Puis j’ai fait deux infarctus du myocarde. Le premier a été le pire. J’étais tout seul chez moi et j’ai réussi à appeler mon médecin généraliste, qui a eu la lumineuse idée de me rejoindre immédiatement avec une bonne dose de « Trinitrine ». Apparemment, je venais tout juste de « partir » lorsque ce dernier est entré dans ma chambre. Et dans mon souvenir, assez confus, je dois dire, s’est présenté un long tunnel au bout duquel une lumière d’une incroyable intensité s’est mise à briller de mille feux… Cette vision était-elle une réminiscence de ce que ma mère nous avait raconté trente ans auparavant ? Je ne saurais dire.

Quant au personnage de Richard, je m’attendais un peu à cette question, qui m’a souvent été posée par ceux qui me connaissent bien et qui m’ont confié qu’en lisant certains passages de mon roman, ils ont eu quelquefois l’impression que je me tenais derrière eux et leur racontais à l’oreille une partie de mon histoire ! Je pense que les similitudes avec Richard tiennent surtout dans sa position de père et de grand-père, de mari aussi. Tout comme moi, effectivement, c’est un papa-poule, un homme pour qui l’amour des siens est des plus importants, un grand protecteur… avec ses forces et ses faiblesses, puis son humour qui cache parfois sa grande sensibilité…

 

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

Alain : En effet, j’ai d’autres projets. Vu l’accueil très favorable qui a été réservé à ce premier roman, et la demande incessante de nombreux lecteurs qui attendent une suite, j’ai fouillé dans mon disque dur pour « réveiller » un roman que j’ai écrit il y a cinq ans environ, et qui dormait profondément dans mon PC. Pas une suite de « L’Ange Gardien et le Poltergeist », qui, à mon avis, n’en attend pas, mais tout autre chose. Bien évidemment, encore un sujet plutôt fantastique, mais toujours dans le « soft ».

Allez ! Après réflexion, et en exclusivité, ma chère Joëlle, je veux bien te donner ci-dessous le résumé de ce roman qui s’intitulera probablement « L’Étrange don de Pierre » :

1966 – Midi de la France. Parmi le chant des cigales, les senteurs de lavande et le doux clapotis des sources qui abreuvent les collines verdoyantes du Var, le jeune Pierre Amberti mène l’existence paisible d’un enfant issu d’une famille aimante et attentionnée.

Mais à l’aube de ses six ans, les séquelles d’une grave maladie vont implacablement bouleverser sa destinée.

Doté d’un étrange don défiant les lois de la nature, il est inexorablement entraîné dans un tourbillon d’inquiétants phénomènes qui le terrifient.

À l’âge adulte, poussé par la seule personne à qui il a osé dévoiler son terrible secret, Pierre va tenter d’appréhender ce fléau afin d’en extraire le côté sombre et d’en faire jaillir la lumière.

Mais le prix à payer sera beaucoup plus élevé que tout ce qu’il aurait bien pu imaginer…

Entre fresque méridionale, thriller et roman fantastique, « L’étrange don de Pierre » est un roman atypique où l’horreur et le surnaturel côtoient aussi bien la quintessence de l’amour que la puissance indéfectible des liens familiaux…

 

 

 

 

 

 

JM : - Quels sont les auteurs qui t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Alain : Vu ce que j’aime écrire, pas de réelles surprises, j’imagine : Stephen King, Edgar Allan Poe, Bernard Werber, mais aussi John Irving, Paulo Coelho, John Grisham, Jean d’Ormesson… et tant d’autres.

 

 

JM : - En dehors de l'écriture, quelles sont tes passions ?

 

Alain : La moto, les balades dans la nature, la visite de monuments, d’ouvrages anciens, églises, monastères, châteaux, etc. Et puis la nature, la flore et la faune, et surtout nos amis à quatre pattes. Bénévole à la SPA, j’aide comme je peux et me rends quelquefois dans un refuge non loin de chez moi, quand j’en ai le temps, pour aller balader quelques chiens dans la forêt avoisinante, afin de leur permettre de garder un contact permanent avec l’humain, dans l’attente d’une adoption qui, trop souvent, ne vient jamais…

 

 

JM : - Quelle est ta musique préférée et écris-tu en musique ?

 

Alain : En musique, je suis très éclectique. Je pense que mis à part le « métal » ou le « hard rock », qui ont le don de me casser les oreilles et ne me procurent aucun plaisir, j’aime absolument tous les styles : du classique au rap, en passant par le tango, le disco, les musiques tribales et rituelles, le rock, la techno ou le jazz.

Je n’écris jamais en musique. J’aime à me l’imaginer accompagner certaines scènes, mais ne l’écoute pas en écrivant. J’apprécie tellement la musique que lorsque j’écris, elle accapare trop mon côté mélomane, au détriment de mon activité créative.

Je n’ai jamais vraiment été « fan » d’un chanteur, mais il y a toutefois un groupe que j’apprécie tout particulièrement, et pour lequel j’ai fait « un double clin d’œil » dans ce roman (comprendront ceux qui l’ont lu !) : le groupe « Queen » et son chanteur Freddie Mercury, parti rejoindre les anges. Quant à une musique préférée : j’en ai beaucoup trop pour pouvoir t’en citer une…

 

 

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement ?

 

Alain : Oui, j’ai trois « Nocturnes estivales des artistes et artisans du Var », les 11 et 25 juillet, et le 8 août, dans ma ville, puis une séance à « Osiris », une des plus grandes librairies ésotériques de la région PACA, à Nice, avec date à définir. Les 29 et 30 septembre, deux jours de dédicaces au 5e Salon du livre de Scy-Chazelles, la ville de mon ami auteur et complice Rémy Gratier de Saint Louis qui dédicacera ses romans avec moi, bien évidemment, puisqu’il fait partie des organisateurs de ce bel événement, à quelques kilomètres de la ville de Metz… et bien loin de chez moi ! Puis enfin le Salon littéraire « Lecture en fête à Roquebrune-Cap-Martin », dans les Alpes-Maritimes, au mois de décembre 2018, et peut-être le Salon du livre de Toulon, dans le Var, les 16, 17 et 18 novembre 2018 (en attente d’inscription).

 

 

 

 

 

JM : - Es-tu plutôt chien ou chat ? Vanille ou chocolat ?

 

Alain : Chien ou chat ? Je dirais les deux. Le chien pour sa fidélité et l’amour inconditionnel qu’il porte aux siens, et puis le chat pour sa capacité à apaiser les personnes qui sont tristes, qui se sentent mal…

Quant à la vanille ou le chocolat : quelle question ! Je suis tellement gourmand que j’aurais accepté tous tes autres parfums…

 

 

JM : - As-tu quelque chose d'autre à ajouter ?

 

Alain : Si ce n’est un grand merci pour cette très sympathique interview, ma chère Joëlle Marchal, je n’ai rien à ajouter. Je suis un incorrigible bavard, et je pense en avoir largement assez dit ! Mais bon, après tout, je suis un gars du Midi… ce qui, en soi, est déjà une bonne excuse !

 

 

JM : - Merci, Alain ANCESCHI pour ta disponibilité et ta gentillesse.

 

 

 

 

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Bonsoir voici l'interview que j'ai réalisée ce soir avec un auteur sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEUR

Sandra BANIERE
Vendredi 9 novembre à 18 h

(différé)

 

JM : - Bonsoir à tous

 

J'ai lu en 2017 “Les noces meurtries”, roman de notre amie Sandra BANIERE qui a gentiment accepté  de se soumettre récemment à mes questions.

 

Je partage donc avec vous cette interview à l'issue de laquelle vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions à Sandra qui y répondra en direct ou en différé selon ses disponibilités.

 

 

 

JM : - Bonsoir Sandra

 

Comment allez-vous ? Etes-vous prête à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Sandra : Bonsoir Joëlle, bonsoir à toutes et à tous! Je vais très bien, merci. C'est la fin de la semaine, et quoi de mieux qu'entrer en contact avec les amis du groupe! Allons-y, c'est parti!

 

 

JM : - Pouvez-vous, tout d'abord, vous présenter afin que nos amis puissent mieux vous connaître ?

 

Sandra : Je vous avoue que j'ai toujours eu du mal à me présenter car je me sens terriblement banale. J'ai 40 ans, j'habite dans la Marne où j'enseigne le français à des collégiens, et à mes heures perdues le théâtre d'improvisation.

Je suis plutôt réservée avec les gens que je ne connais pas car j'ai besoin d'un temps d'observation pour les appréhender et savoir si je peux évoluer en confiance. Passé ce cap, j'instaure des relations durables dominées par le partage et la joie de vivre. Enfin, s'il faut me caractériser encore un peu, je manque d'organisation, je laisse parfois couler les choses. Je dois souvent me faire des rappels à l'ordre pour garder un cadre sinon je passerais mes journées dans mon monde à lire et écrire sans rien faire d'autre!

 

 

JM : - Pouvez-vous nous parler de vos romans ?

 

Sandra : Je n'en suis encore qu'aux prémices de ma carrière littéraire.

 

Les Noces meurtries est mon premier roman. Il a d'abord été publié en numérique à la suite d'un concours organisé par Place des Editeurs pour découvrir de nouveaux auteurs. Il a été remarqué par la directrice des Presses de la Cité, membre organisateur, qui l'a ensuite repris pour la collection Terres de France en 2017. Je crois que c'était l'un des plus beaux jours de ma vie quand j'ai eu cette proposition. Même dans mes rêves les plus fous je n'avais pas pensé à une telle publication!

Ce premier roman, inspiré par ma culture champenoise et mon admiration pour les combats de femmes, raconte l'histoire d'Hélène et de Gaby, mère et fille, en quête d'indépendance. Tout débute en 1979, dans le vignoble, près d'Epernay, Hélène vit ses premières désillusions d'épouse. Elle va très vite tomber dans un enfer conjugal. Pour continuer à vivre, elle devra trouver la force et le courage de rompre son union avec Bertrand qui la brise un peu plus chaque jour. C'est un long chemin de croix lorsque l'on n'est personne aux yeux de la société, quand les divorces, demandés par la femme, sont inconcevables, et que l'exploitation viticole prime sur tout. Parallèlement, Gaby, adolescente, va construire sa vie de femme moderne dans la douleur, entre l'éclatement de l'image du père et les souffrances silencieuses de la mère. L'histoire familiale ne sera pas sans conséquences, mais ce qui est à gagner n'a pas de prix.

 

Ex Utero, plus contemporain, d'une ligne éditoriale différente, n'a pas pu faire partie de la collection Terres de France. Toutefois, l'assistante éditoriale m'a aidée dans son aboutissement parce qu'elle a pensé que ce roman pouvait avoir un avenir. J'ai donc fait comme pour le premier roman, je l'ai d'abord soumis à un lectorat numérique. Il a fait partie des 30 finalistes d'un concours sur internet. Depuis quelques semaines, il est disponible en version papier car le plus important est le contact avec les lecteurs.

Ce second roman parle des couples qui sont confrontés à l'infertilité. Perdues de vue depuis plus de vingt ans, Nathalie et Carole se retrouvent par hasard dans une salle d'attente de procréation médicale assistée. C'est un roman à quatre voix, ce qui permet de suivre aussi bien les hommes que les femmes. Entre secrets de famille et traumatismes du passé, les couples résisteront-ils à la dureté des traitements, aux échecs répétés, à la pression sociale et biologique? A vous de lire!

 

 

JM : - Avez-vous d'autres projets d'écriture et pouvez-vous nous en dire quelques mots ?

 

 

Sandra : J'ai d'autres projets d'écriture, un peu plus longs à réaliser qu'initialement prévus. Je garde le secret sur l'histoire, car il y a encore beaucoup de travail, et que je préfère parler des projets achevés. Tout ce que je peux vous révéler, c'est que ce sera le retour de la Champagne.

Comme je vous l'ai dit, j'en suis aux prémices de mon activité d'auteure, et tout n'est pas réussi du premier coup. Je m'accroche et espère que mes efforts vont aboutir car il me tient à coeur de proposer à mes lecteurs des histoires de qualité.

 

 

JM : - Etes-vous sensible à la critique littéraire et pensez-vous que les blogs, les réseaux sociaux aident les auteurs à promouvoir leurs écrits ?

 

Sandra : Quand on a travaillé pendant des mois, qu'on a tout fait pour donner le meilleur de soi, qu'on en a même lâché une partie, il est difficile, pour moi en tout cas, de ne pas être sensible à la critique. L'avis des autres compte, c'est ce qui fait qu'on existe. Toutefois, j'ai conscience qu'on ne peut pas plaire à tout le monde, il y a aura toujours des détracteurs plus ou moins virulents qui cherchent à destabiliser. Alors, je m'attache surtout aux critiques constructives qui font progresser.

Je pense que les blogs et les réseaux sociaux aident à promouvoir le travail des auteurs. C'est, à mon sens, une nouvelle donne qui a de l'importance. Il y a tellement de choix de nos jours que les blogueurs aident certains auteurs à se faire connaître, à sortir de la masse. Moi-même, grâce à vous, Joëlle, j'ai découvert des auteurs dont je n'avais jamais entendu parler et qui ont pourtant déjà une certaine reconnaissance. Les réseaux permettent ainsi d'élargir les horizons, d'avoir le point de vue de lecteurs assidus et curieux qui ne s'arrêtent pas aux seuls auteurs que l'on voit en tête de gondole dans les librairies.

 

 

JM : - Ecrire est-ce pour vous une passion ou un métier ?

 

Sandra : Ecrire est avant tout une passion. Cela fait partie de ma vie depuis que j'ai appris à écrire. Avant de me lancer dans l'écriture de romans, j'ai tenu pendant des années des journaux intimes. Ecrire, c'est un équilibre, c'est une façon de lutter contre mes angoisses face à la vie, car en écrivant on a la chance de vivre une sorte de vie parallèle, en dehors du temps. L'important aussi pour moi est de transmettre aux autres, de délivrer des messages qui nous amènent à voir les choses différemment, qui nous aident à nous construire. Je crois que les romans ont cette force.

En faire mon métier serait la cerise sur le gâteau. Vivre de sa passion, c'est le graal!

 

JM : - Quel est votre plus beau souvenir d'auteur ?

 

Sandra :

Il s'agit de ma première séance de dédicace à la librairie Guerlin, à Reims (qui a malheureusement dû fermer récemment). J'étais en compagnie de l'une de mes meilleures amies, Sylvine Ploix-Hugé. Il y a longtemps (nous nous connaissons depuis le lycée), nous avons découvert que nous avions le même rêve. C'est elle qui m'a donné le courage de me lancer. Puis, sans se concerter, nous avons participé au même concours. Quand nos romans ont été publiés, nous avons fait cette dédicace ensemble. C'était vraiment chouette, car nous étions ensemble pour faire venir à nous des lecteurs qui ne nous connaissaient ni d'Eve ni d'Adam. Cela a détendu l'atmosphère. Les lecteurs se sont prêtés au jeu et nous ont soutenues.

Je pense aussi à tous ces moments d'échanges bouleversants avec ces femmes qui se sont reconnues en Hélène. L'envie d'écrire prend tout son sens dans ces instants.

Honnêtement, en répondant à cette question, je me dis que c'est difficile de sélectionner le plus beau souvenir car j'ai vécu des partages très différents des uns des autres, et j'aimerais parler de chacun: ce sont aussi les gens, inconnus, qui acceptent de se livrer lorsqu'on les contacte pour des recherches, des libraires qui soutiennent formidablement leurs auteurs locaux, ma boulangère qui décore sa vitrine avec mon roman, des rencontres avec des blogueuses...

 

 

JM : - Quels sont les auteurs qui vous ont donné l'envie d'écrire ?

 

Sandra : Ce sont principalement les auteurs du XIXème siècle: Balzac, Stendhal, Flaubert, Hugo, Maupassant, Zola car leurs romans explorent des thèmes que j'affectionne, parce que j'aime les écrits réalistes qui parlent de ce que les gens ont vécu ou vivent encore et qui trouvent des résonances en nous.

A l'adolescence, c'est Danielle Steel qui m'a vraiment donné envie d'écrire des romans. J'ai eu une période au cours de laquelle je ne lisais que ses romans, notamment ceux qui mêlent un contexte historique à son intrigue. J'étais admirative de son travail et rêvais d'être ce type d'écrivain capable de parler des émotions des gens, de tenir les lecteurs en haleine tout en retraçant des événements historiques.

 

 

JM : - Lisez-vous ? Si oui quel genre ?

 

Sandra : Je lis dès que je le peux. Malheureusement, il y a des périodes où je n'ai pas le temps. Tous les ans, quand arrivent les vacances d'été, je suis en état de manque. C'est ma priorité du mois de juillet. Dès mon premier jour de vacances, je me compose une pile de livres pour me ressourcer.

Je lis principalement des histoires réalistes. Tatiana de Rosnay, Valérie Tuong Cuong, Anna Gavalda, David Foenkinos, Delphine de Vigan, les auteurs que je découvre au gré de mes rencontres comme Emmanuel Prost, Marjorie Tixier, Madeleine Petitpantalon font partie de ma pal comme on dit! Et bien d'autres encore! On peut passer des vies entières à lire!

J'aime ne pas ressortir idemne d'une lecture, qu'elle m'ait fait percevoir un angle du monde ou me fasse réfléchir.

Pendant l'année, je lis beaucoup de livres jeunesse. Je pars en quête d'aventures palpitantes pour mes élèves. J.K Rowling, Christian de Montella, Sylvine Ploix-Hugé m'ont d'ailleurs autant embarquée qu'eux!

Je lis aussi quelques romans à suspense pour le plaisir d'être plongée dans une histoire qu'on ne parvient pas à lâcher: Michel Bussi et Guillaume Musso le font très bien.

 

 

JM : - En dehors de l'écriture avez-vous d'autres passions ?

 


Sandra : La lecture est une autre passion, mais on vient d'en parler. Après, ce sont des loisirs ou des activités plutôt que des passions. Je pratique la course à pied, mais en courant je pense souvent à mes personnages de romans. Comme quoi ça ne me lâche pas! C'est le cas aussi quand je marche dans la campagne. Sinon, j'écoute de la musique en lisant ou en corrigeant mes copies.

Quand il me reste un peu de temps, j'aime parcourir les musées parisiens et enrichir ma culture picturale.

 

JM : - Quelle est votre musique préférée ? Ecrivez-vous en musique ?

 

Sandra : Sans conteste, c'est la musique pop'rock, notamment celle des années 80-90: INXS, Depeche Mode, Indochine... Il m'arrive très souvent d'écrire en musique, mais cela doit être juste un fond sonore qui brise le silence que je peine à supporter. La musique rassure, occupe l'espace.

 

 

JM : - Etes-vous thé, café ? Quel est votre péché mignon ?

 

Sandra : Je suis un peu thé, et surtout pas café. Si je n'avais qu'un péché mignon, je me trouverais bien raisonnable! Je ne peux pas me passer de chocolat, de fromage et de champagne. Rassurez-vous, je ne bois pas non plus du champagne tous les jours, mais si on m'en propose, je ne dis jamais non! Un vrai vice!

 

 

JM : - Avez-vous quelque chose d'autre à ajouter ?

 

Sandra : Il me semble que les questions font le tour de pas mal de choses. Je vous remercie Joëlle de m'avoir proposé cette interview, et je remercie tous les amis du groupe qui se seront arrêtés ce soir pour la lire. Je vous souhaite un excellent week-end. A très vite!

 

 

 

JM : - Merci Sandra BANIERE pour cet agréable moment passé en votre compagnie.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Sandra.

 

 

 

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Bonsoir je partage l'interview réalisée ce soir avec Sonia DAGOTOR sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEUR

Sonia DAGOTOR
Vendredi 17 mai 2019 à 17 h

(en direct)

 

JM : - Bonsoir à tous

 

 Notre amie Sonia DAGOTOR a gentiment accepté, de se soumettre, ce soir, à mes questions.

 

 

JM : - Bonsoir Sonia

 

 Comment vas-tu ? Es-tu prête à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Sonia : Super bien ! J'adore les interrogatoires, c'est parti ! 

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Sonia : J'ai 40 ans (bientôt 41, le 25 mai), j’ai 2 enfants, une fille de 11 ans et un garçon de 8 ans. Ils étaient petits quand j’ai commencé à écrire en 2013. J’ai aussi un amoureux, le même depuis deux décennies, nous sommes mariés depuis bientôt 14 ans. 

 

 

JM : - Tu as une vie de famille et professionnelle bien remplies.. comment fais-tu pour concilier tout cela ?

 

Sonia : Ecrire, c’est comme un loisir. La journée, je suis au travail. Je récupère les enfants à 18h30, je m’occupe d’eux jusqu’au coucher et ensuite, j’écris. Certains font du sport, eh bien moi, parfois je fais du sport (aussi) et parfois, j’écris. Je n’écris pas le week-end, parce que c’est le moment réservé à la famille. Et puis, parce que je n’y arrive pas avec tout ce petit monde autour de moi.

 

 

 

 

JM : - Et si tu nous parlais de tes romans et en particulier de ton “petit dernier” : “A minuit tout est permis” ?

 

Sonia : En réalité, mon dernier roman est Sortez-moi de là. A minuit tout est permis ? est une nouvelle qui fait suite à une autre nouvelle intitulée C’est le pompon ! faisant suite à la trilogie épouse, mère et working girl. Vous me suivez ? ;-)

Tout a commencé en janvier 2013 lors d’une nuit d’insomnie. J’ai eu envie d’écrire, de raconter la vie d’une maman qui court tout le temps, qui se noie dans un verre d’eau parce qu’elle veut tout bien faire et qui s’épuise, un peu ce que je vivais à l’époque. Mon fils ne faisait toujours pas ses nuits. J’étais épuisée. Il me fallait un challenge : celui qui changerait ma vie. Pour ceux qui se posent la question, la trilogie « Epouse, mère et working girl » n’est pas une autobiographie. Cela pourrait ma vie, la tienne, celle d’une amie, d’une sœur, parce qu’au fond, on est un peu toutes pareilles.

Ensuite, il y a eu Un anniversaire au poil, parce qu’à ce moment-là, je voulais comprendre ce qui se passe dans la tête des hommes. Quelle femme n’a jamais rêvé de cela ? Eh bien, Julie l’expérimente pour nous.

Puis, le voyage existentiel d’Elisa qui fait un paquet de rencontres lors de son périple dans lequel Tout peut arriver (ou presque).

Et enfin le petit dernier, Sortez-moi de là ! dans lequel nous suivons Madeleine, qui a toujours vécu auprès de sa maman (qui meurt au début du roman) et qui va vivre plus de choses en 3 jours qu’en 36 ans.

 

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

 

Sonia : A l’heure où je vous parle, j’écris mon 8ème roman. Je ne vous dévoile pas de suite le titre. Si tout va bien, il sera prêt début juillet. Je vous réserve aussi quelques surprises sur sa réalisation. Chut !

On n’a pas parlé de bébé 7 mais ce n’est un secret pour personne alors je le redis ici, ce sera mon roman 2020 publié par une belle maison d’édition : le Cherche-Midi. Je suis aux anges.

Ensuite, j’écrirai sans doute une petite nouvelle (ou peut-être deux) dont le principe est justement de donner à mes lecteurs des nouvelles d’une héroïne ou d’un personnage secondaire d’un de mes livres déjà publiés. J’ai bien envie d’écrire la bio de Monsieur Chen, le taxi chouchou que l’on retrouve dans quasi tous mes livres.

 

 

 

JM : - Où trouves-tu l'inspiration pour créer les protagonistes de tes livres ? Improvises-tu ou connais-tu la fin de tes histoires avant d'en commencer l'écriture ?

 

Sonia : Toutes les situations du quotidien m’inspirent. Je peux les créer à l’issue d’un rêve, en poireautant au feu rouge, en lisant un article… Généralement, je connais le début et la fin de mon histoire, ou plutôt le message que je veux faire passer. Mais tout le corps de l’histoire m’est dicté par mes personnages, de vrais pros dans l’improvisation.

 

 

JM : - T'arrive-t-il de t'attacher à tes personnages et certains te ressemblent-ils ?

 

Sonia : Oui, il y a sûrement un peu de moi dans chacune de mes héroïnes. Et oui, je m’attache à eux quand j’écris. Je suis contente d’être à leurs côtés pendant l’écriture mais je suis aussi contente de les laisser vivre quand j’ai fini. Rien ne m’empêche de les retrouver plus tard, de les faire apparaître dans une autre histoire…

 

 

JM : Comment procédes-tu pour écrire tes romans (carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?

 

Sonia : J’écris directement sur l’ordi. De temps à autres, je note une phrase sur un carnet, une idée sur un autre… Je ne fais aucun plan. Comme je le disais, j’ai mon idée de départ, le message que je cherche à véhiculer et une fin approximative. L’inspiration me vient dès que je suis devant l’écran.

 

 

 

 

JM : - Quand écris-tu (la nuit, le jour) pendant combien d'heures ? Est-ce que parfois tu passes des nuits blanches ? En combien de temps écris-tu un roman ?

 

 

Sonia : Je n’ai aucune rigueur. J’écris le soir la plupart du temps, pendant deux heures. Je me couche entre 23h et minuit, pour lire. J’écris le mercredi matin quand je ne travaille pas. Contrairement à ce que crois mes lecteurs, je n’écris pas la nuit. Certes, mes héros me provoquent parfois quelques insomnies mais je ne me lève pas pour autant. Je préfère lire les copains dans ces moments-là.

Je mets environ 4 mois pour écrire un roman. 3 à 4 semaines pour écrire une nouvelle de 100 pages, sachant que je n’écris pas tous les soirs. Tout est une question d’entrainement, plus on écrit, plus on écrit vite. Cela dit, mes histoires requièrent peu de recherches historiques ou autres, donc cela peut aller très vite.

 

 

 

JM : - Tous tes romans sont des “feel-good”. Pourquoi ce choix ?

 

Sonia : Parce que c’est ce que j’aime lire le plus, tout simplement. J’ai envie que les lecteurs passent un bon moment, tout en se posant des questions : « Et moi, qu’est-ce que je ferais à sa place ? »

Je m’amuse beaucoup quand j’écris et j’espère sincèrement que les lecteurs aiment me lire, qu’ils referment le livre avec le sourire. Mon histoire ne leur laissera sans doute pas un souvenir impérissable mais pendant un laps de temps, ils se seront divertis et peut-être qu’ils se seront fixés un nouvel objectif pour rendre leur vie meilleure.

 

 

JM :- Envisages-tu d'écrire dans un autre genre ?

 

Sonia : Peut-être… mais en suis-je réellement capable ? Je veux me faire plaisir avant tout. Si j’écris en me faisant plaisir alors je pense que le lecteur le ressentira en me lisant. Si j’écris un polar, il y a fort à parier que mon inspectrice sera une inspectrice gadget qui fera rire… Bref, l’humour et l’autodérision prennent une place importante dans mes écrits. On verra…

 

 

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement  et où ?

 

Sonia : Oui, demain au CULTURA de BELLE EPINE à Thiais, à partir de 10h jusqu’à 18h. D’ailleurs, venez tous, on va s’éclater avec mes lunettes cœur ! Tous mes bébés seront là ! (Enfin presque, tous sauf Un anniversaire au poil dont la version papier est en rupture de stock – la version poche sortira en août prochain).

Ensuite, je vous retrouverai le 21 septembre au salon du livre organisé par Auchan Boissénart (77), puis le 23 novembre à la médiathèque d’Issy-les-Moulineaux (92), puis au Festival du Livre romantique qui aura lieu à Dunkerque le 30 novembre et 1er décembre 2019.

 

 

JM : - A qui confies-tu tes manuscrits en première lecture (membre de ta famille, bêta lecteur) ? Qui réalise les couvertures de tes livres ?

 

Sonia : Elles sont quatre. Chaque soir, je leur envoie ce que j’ai écrit et le lendemain, en rallumant mon téléphone, je suis certaine de trouver le petit message d’encouragement. Il y a Corinne, une amie avec qui je partage mes footing dominicaux, Aurélie, une lectrice récente, Isabelle, une amie working girl et Elisa, ma meilleure amie depuis le lycée.

Je réalise moi-même mes couvertures sauf pour la trilogie. Les dessins avaient été faits par Yolande, une prof de dessins qui a croisé ma route et la version moderne par l’auteur Amélie Antoine. Eh oui… elle est bourrée de talents ! Sinon, toutes les autres ont été réalisées par mes soins (et l’outil CANVA pour ceux que cela intéresse).

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes ouvrages ?

 

Sonia : Grâce à l’autoédition via la plateforme KDP d’AMAZON. Un vœu pas comme les autres (devenu ensuite Un anniversaire au poil) a été repéré par CITY Editions alors qu’il était N°1 du TOP 100. Mon roman 7 sera publié par Le Cherche-Midi comme tous les suivants, j’espère. Une nouvelle aventure via l’édition traditionnelle.

 

 

JM : - Quels sont les auteurs qui t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Sonia : Gilles Legardinier ! L’unique !

 

 

 

 

JM : Lis-tu ? Quel genre ?

 

 

Sonia : Je lis beaucoup, tous les soirs, après ma phase d’écriture. C’est indispensable pour me permettre de m’endormir. En ce moment je lis « Il est grand temps de rallumer les étoiles » de Virginie Grimaldi. Son nouveau roman vient de sortir et j’avais un peu de retard. En général, je lis des feel-good mais comme je lis beaucoup d’auteurs autoédités, je fais de jolies découvertes dans d’autres styles. Dernièrement, j’ai lu Théo Lemattre, Loly PK, Lily B. Francis, Ninon Amay… Ma PAL est immense !

 

 

 

JM : En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Sonia : J’aime bouger, danser, rire, faire des puzzles, ça me détend. J’adore le volley ball mais j’ai les épaules en vrac. J’aime courir, uniquement parce que je le fait avec une amie et qu’on papote pendant nos séances. Je n’ai pas de passions à proprement parler, j’aime juste profiter de la vie…

 

 

JM : - Quel est ton proverbe préféré ?

 

Sonia : « Exister est un fait, vivre est un art. »

 

 

JM : - Quel est ton endroit favori (chez toi, une région, un pays) ?

 

Sonia : J’adore l’Italie, le pays de mes origines. Rome, particulièrement. J’aime la montagne, elles m’apaisent, j’aime le silence avec le chant des oiseaux… Je suis facilement bien partout, pourvu qu’il y ait de la lumière naturelle…

 

 

JM : - Quel est ton péché mignon ?

 

Sonia : La gourmandise. J’adore manger !

 

 

JM : - Quel est ton film culte et quel genre de musique écoutes-tu ?

 

Sonia : J’aime les comédies romantiques en général, les films de filles du style GHOST, Pretty woman, Dirty Dancing, Coup de foudre à Notting Hill, Bridget Jones, Titanic… Un film plus dramatique a pourtant marqué mon adolescence : Le cercle des poètes disparus.

Concernant la musique, j’étais fan de Jean-Jacques Goldman étant jeune. Aujourd’hui, j’écoute de tout sauf du Hard rock et du RAP…

 

 

JM : - Si tu devais partir sur une île déserte quel objet, indispensable à tes yeux, emporterais-tu ?

 

Sonia : Bonne question ! Je ne sais pas… Un stylo ? mais sans feuille, je n’irai pas bien loin ! Une brosse à dent ? mais sans dentifrice… Bref c’est sans fin, pourvu que je n’ai jamais à faire ce choix !

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Sonia : Juste MERCI.

 

 

JM : - Merci Sonia DAGOTOR pour ce très agréable moment passé en ta compagnie, ta disponibilité et ta gentillesse.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Sonia qui vous répondra avec plaisir, en direct ou plus tard, selon ses disponibilités.

 

 

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INTERVIEW REALISEE CE SOIR AVEC LAURE ENZA SUR MON GROUPE FB

INTERVIEW AUTEURE

Laure ENZA

 

 

JM : - Bonsoir à tous,

 

Notre amie Laure ENZA a récemment accepté de répondre à mes questions.

 

 

JM : - Bonsoir Laure,

 

  • Comment vas-tu ? Es-tu prête à « passer sur le gril » ?

 

Laure : Bonsoir ! Oui, avec plaisir !

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Laure : J’ai 52 ans, 3 grands enfants. J’ai travaillé dans l’éducation nationale, dans la petite enfance. J’ai beaucoup voyagé. Je suis gourmande, sportive, hyperactive, insomniaque. Ma passion première, parmi tant d’autres (dont la collection de chaussures) est l’écriture.

 

JM : - Que représente pour toi l'écriture ?

 

Laure : c’est comme une respiration. Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours écrit (depuis que je sais écrire), comme si c’était nécessaire pour vivre.

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans ?

 

 

Laure : j’ai d’abord écrit des romans de littérature jeunesse il y a 10 ans (peut-être parce qu’à l’époque je travaillais avec des adolescents ?) et j’ai eu des déboires avec mon éditeur, ce qui m’a coupé toute envie d’être éditée pendant longtemps.

J’avais également à l’esprit des sujets de romans contemporains, quand j’ai découvert l’auto-édition, je me suis mise à les écrire et à les publier.

 

 

JM : - Certains de tes livres sont des « feel-good » et d'autres des romans de « science-fiction ». Pourquoi ces choix et envisages-tu d'écrire dans un genre différent ?

 

Laure : la science-fiction, c’est vraiment par goût. C’est un de mes univers favoris depuis l’adolescence, je baigne dedans aussi bien en littérature, qu’en BD ou en films. J’avais aussi besoin de faire passer des messages un peu « pédagogiques » (on ne se refait pas) et la SF est un moyen détourné de le faire (sur l’avenir de la planète, la pollution, le racisme, l’amitié, la guerre, et le passage de l’adolescence à l’âge adulte ! Petit programme, n’est-ce pas, d’où une saga en 6 volumes).

En ce qui concerne le feel-good, je n’avais pas l’intention d’en écrire. Je croyais écrire des romans inclassables (j’étais trop fière de ne pas entrer dans les cases). Je voulais faire des livres sur des anecdotes du quotidien avec des héroïnes qui sont à un tournant de leur vie, aborder également des sujets graves tout en gardant un ton humoristique. Fortement inspirée par le monde qui m’entoure et les réactions des gens, j’avais un besoin de « témoigner ». Mais je voulais rester optimiste, avec des conclusions heureuses (contrairement à la vie). Quand j’ai été acceptée par un éditeur qui m’a classée dans la collection « feel-good », je me suis penchée sur la définition et j’ai vu que cela correspondait à ce que j’écrivais.

 

Pour l’instant, je n’ai pas prévu de m’attaquer à un autre genre.

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

Laure : À la rentrée, était prévu, un feel-good « Pas de chichis entre amies », il devrait sortir en décembre chez JDH Éditions (si le covid ne nous retarde pas encore).

J’ai terminé mon 4e feel-good que je dois corriger et qui sortira été 2021.

Le volume 3 de ma saga « Les Chroniques du Monde-Hors » sortira en janvier 2021 et le volume 4 en mai 2021 (les tomes se lisent deux par deux).

 

JM : - Comment écris tu (carnets, cahiers, directement sur l'ordinateur) ?

 

Laure : J’écris à la main dans un cahier petit format, un squelette de roman. J’ai aussi un grand cahier 24x32 pour tout ce qui est recherches, consignes que je donne à moi-même, dessins, photos, etc. Ensuite je rédige à l’ordinateur, en étoffant le texte et en introduisant les recherches.

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement ?

 

Laure : malheureusement, elles ont toutes été annulées.

 

 

JM : - Que penses-tu de l'édition numérique ?

 

Laure : J’aime bien. Avant, je ne jurais que par le papier, puis, après une opération des mains, on m’a offert une liseuse et je me suis très vite adaptée au confort physique et aussi je trouvais très rassurant d’avoir 150 livres dans mon sac à main ! C’est aussi très économique… enfin pas si sûr ! (c’est moins cher, donc on achète plus, ah ah !)

 

JM : - A qui confies-tu la première lecture de tes manuscrits (amie, membre de ta famille, bêta-lecteur) et qui réalise les couvertures de tes livres ?

 

Laure : Pour mes romans de SF, j’avais deux alpha lecteurs. Maintenant, je ne le fais plus. J’attends d’avoir terminé pour faire lire à deux amies en particulier et récemment, à ma fille qui a un œil de lynx pour les coquilles.

Pour les couvertures, mon mari pro de Photoshop s’occupe de la création, avec des illustrations commandées à des illustrateurs.

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire éditer tes romans ?

 

Laure : Pour un de mes romans de SF, j’avais envoyé mon tapuscrit (à l’époque tout était encore en papier) à une dizaine de maisons d’édition jeunesse qui m’ont toutes répondu la même phrase : je n’étais pas dans la ligne éditoriale. Un jour, une de mes alpha-lectrices l’a remis en main propre au directeur de collection jeunesse de l’Atalante qui a voulu le publier. Mais après un an de travail éditorial, il a démissionné et la ME n’a pas donné suite au contrat proposé. Cela m’a refroidie et je n’ai plus cherché d’éditeur. Quand j’ai découvert l’auto-édition, je me suis lancée. J’aime bien, car on s’occupe de tout : mise en page, diffusion, etc.

Cependant, quand j’ai vu le mauvais accueil qu’on fait en salon et en librairie aux auto-édités, j’ai recommencé mes recherches pour « Pas de Chichis entre amies ». En général, je cherche de petites maisons d’éditions qui publient des romans de littérature féminine (la fameuse ligne éditoriale). J’ai envoyé 8 demandes, reçu trois positives et signé avec la maison la plus réactive (je suis une pressée). Les 5 autres n’ont pas donné de réponse (ni négative ni positive).

 

 

JM : - Penses-tu que les réseaux sociaux, les blogs permettent aux auteurs de promouvoir leurs écrits ?

 

Laure : je suis très fan. Au départ, je suis une grande lectrice, donc j’étais déjà sur des groupes pour échanger à ce sujet (Les lectures de Laure Enza). Depuis que je suis publiée, j’ai multiplié les groupes et les réseaux (j’ai des comptes « pro » également pour mes autres métiers). Comme j’ai dit, je suis un peu hyperactive, j’ai deux blogs, 3 pages et 3 comptes. Je trouve que les blogs ne servent pas à grand-chose, j’aime bien y écrire mais il y a peu d’interaction. Idem pour Insta, très limité je trouve, frustrant. J’aime FB car il y a énormément d’échange et de mouvement. Je ne sais pas si ça sert vraiment à faire ma promo (je suis encore timide et j’ai peur des modérateurs ah ah !), mais moi j’y ai découvert des auteurs et rempli ma liseuse, donc en un sens la réponse est positive.

 

JM : - Dans ta prime enfance avais-tu déjà envie de devenir écrivain ?

 

Laure : oui, ça a toujours été mon projet. J’étais passionnée de littérature et j’écris quotidiennement depuis l’âge de 11 ans. J’ai essayé d’être publiée à 20 ans, j’ai publié des articles pédagogiques à 30 ans, j’ai encore essayé de publier mes romans à 40, puis à 50. J’y suis enfin parvenue, il ne faut pas se décourager ah ah ah !

 

 

JM : Lis-tu et quel genre ?

 

Laure : je serais tentée de dire que je lis à peu près de tout en fiction (je n’aime pas les documentaires sauf pour mes recherches) : mes genres de prédilection sont les romans historiques, la SF, la fantasy, les policiers. J’aime bien le feel-good. J’évite les extrêmes (thrillers gore et dark romance).

 

JM : - Quels sont les auteurs que tu apprécies (dans le passé et contemporains)?

 

Laure : mes écrivains préférés sont ceux du 19e. Balzac, Zola, Maupassant. J’aime la richesse de leur langue. Parmi les contemporains, j’aime Robin Hobbs, Andrea Japp, Harlan Coben, Barjavel… la liste serait trop longue.

 

 

JM : - Quand écris-tu : le jour, la nuit ? Pendant combien d'heures ?

 

Laure : je suis insomniaque alors… je n’écris surtout pas la nuit ! Ce serait le meilleur moyen de ne pas dormir du tout, emportée par l’inspiration. J’écris dès que j’ai un instant, comme ce n’est pas mon métier principal et que j’ai aussi d’autres passions, je grapille la moindre minute. Je suis très efficace, donc j’avance vite. Je n’ai donc pas de temps particulier consacré à l’écriture ni de rituel. Parfois, si je n’ai pas de distraction, je peux écrire pendant 10h sans m’interrompre.

 

 

 

 

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Laure: je m’intéresse à l’art en général (peinture, sculpture, photographie, danse, musique). Je dessine un peu, je danse beaucoup, je photographie à la folie.

 

JM : - Y a-t-il dans tes livres, des personnages qui te touchent et auxquels tu t'identifies ?

 

Laure : dans mes livres, je mets une part de moi-même dans presque tous les personnages principaux. C’est plutôt eux qui devraient s’identifier à moi ah ah ! Les personnages qui me touchent sont souvent les personnages secondaires, je leur apporte un grand soin car ils sont comme un écrin pour l’héroïne (ou le héros, en SF).

 

 

JM : - Quel est ton endroit préféré, source d'inspiration (pièce de ta maison, région, pays)

 

 

Laure : ma plus grande source d’inspiration est la Corse, mon pays d’origine. Tous mes romans sont nés là-bas et, une grande partie y a été rédigée.

Dans ma maison actuelle (sur le continent), mon endroit préféré est la véranda, source de lumière.

 

JM : - Quel est ton film ou ta série culte ? Quel genre de musique écoutes-tu ? Ecris-tu en musique ?

 

Laure : mes films préférés sont souvent des « séries » : Retour vers le futur, le Seigneur des Anneaux, Harry Potter (dans le sens où je les ai déjà regardés à la suite et de nombreuses fois, je ne sais pas si c’est « culte »).

Je suis très éclectique dans le genre de musique que j’écoute, mais j’ai une préférence pour le blues, le classique et le hard rock. J’écris en musique oui, mais j’évite les chansons françaises, sinon je me mets à chanter.

 

 

JM : - Si tu étais : une couleur, un animal, une odeur : tu serais ?

 

Laure : rouge, sans hésitation. Un chat. La frangipane.

 

 

JM : - Es-tu thé ou café ? Vanille ou chocolat ? Mer ou montagne ?

 

Laure : thé, chocolat, mer.

 

 

JM : - Si tu devais partir sur une île déserte, quel objet indispensable à tes yeux emporterais-tu ?

 

Laure : je ne pourrais pas partir sur une île déserte, j’aime trop parler ! J’emporterais une amie !

 

 

JM : - Peux-tu nous citer une de tes qualités ? Un défaut ?

 

Laure : obstinée, c’est une qualité et un défaut.

 

 

JM : - Quel est ton plus grand rêve ?

 

Laure : pouvoir écrire 10h par jour plus souvent.

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Laure : non ! Merci pour ces questions, c’est à la fois gênant et gratifiant de parler de soi ! J’espère ne pas vous avoir ennuyés !

 

 

JM : - Merci Laure pour ce très agréable moment passé en ta compagnie , ta disponibilité et ta gentillesse.

 

MERCI !!!

 

 

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Laure qui se fera un plaisir de vous répondre sous ce post.

 

 

  • https://www.facebook.com/LaureEnza28

 

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SECONDE INTERVIEW AVEC LORRAINE LAPOINTE REALISEE CE JOUR SUR MON GROUPE FB

GROUPE LECTEURS – AUTEURS :

LA PASSION DES MOTS

__________

 

 

INTERVIEW AUTEURE

Lorraine LAPOINTE

 

 

 

JM : - Bonjour à tous,

 

  • Notre amie Lorraine LAPOINTE a gentiment accepté de répondre, récemment, à mes questions.

 

Je partage donc avec vous cette interview à l'issue de laquelle vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions à Lorraine qui y répondra selon ses disponibilités.

(Petit rappel Lorraine habite à Toronto d'où décalage horaire)

 

 

 

JM : - Bonjour Lorraine

 

  • Comment vas-tu ? Es-tu prête à « passer sur mon gentil gril » ?

 

Lorraine :

Bonjour Joelle ! Tout d’abord merci pour cette belle invitation et je suis toujours prête à me soumettre aux questions de toutes sortes lorsqu’il s’agit de parler de livres et d’art, surtout lorsqu’il s’agit de mon roman.

 

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Lorraine : Comment me présenter ? Je suis une personne très versatile, communicative peut-être trop pour certains. L’expression sous toutes ses formes caractérisent ma personnalité mais surtout l’expression orale et écrite. J’aime communiquer avec les gens, être entourée, écouter aussi pour connaître l’autre. Je suis enfant unique, ça explique peut-être un peu pourquoi.

 

 

JM : - Que représente pour toi l'écriture ?

 

Lorraine. : L’écriture est le moyen d’expression par excellence. Lorsque j’étais jeune et que je voulais communiquer avec une personne, je luis écrivais. Avec la parole, il y a interruption mais avec l’écrit, la personne n’a pas le choix de prendre connaissance de la communication. Écrire c’est comme respirer, pour moi c’est aussi naturel. J’écris dans ma tête constamment jour et nuit. Parfois les mots me réveillent et je dois interrompre le sommeil pour aller les poser à l’ordinateur ou dans un carnet. J’ai commencé à écrire dès ma tendre enfance pour libérer le trop-plein, pour exprimer mes sentiments. L’écriture c’est la liberté de l’être, personne ne peut nous empêcher de poser les mots sur une feuille de papier, bien entendu dès qu’on le partage avec le monde, c’est une autre histoire. On s’expose à la critique, aux jugements favorables ou défavorables mais c’est un risque qu’on accepte de prendre lorsqu’on veut communiquer.

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans ?

 

 

Lorraine : Quand le vent soulève les coiffes, Tome 1 et Tome 2 est le premier roman publié. Il y en a bien d’autres commencés au fond de mes tiroirs avec plein d’autres écrits poétiques, pièces de théâtre et nouvelles, mais celui-ci est le premier roman mené à terme.

 

 

JM : - Sauf erreur de ma part, tu as écrit trois ouvrages à quatre mains avec Béatrix DELARUE – un recueil de poésies et, récemment, une saga histoire en deux tomes. Pourquoi ce choix et envisages-tu d'écrire dans un genre différent ?

 

Lorraine : Oui c’est exact ! Nous avons également collaboré à un recueil poétique « D’une mer à l’autre », avant les deux tomes de notre roman « Quand le vent soulève les coiffes ». Écrire à deux, c’est une aventure difficile, mais aussi tellement enrichissante. À deux, nous nous motivons et nous nous encourageons. Chacune a ses forces et elles sont mises à profit pour le bien commun de l’œuvre, surtout dans le genre que nous venons de compléter : le roman historique. Béatrix est plus terre à terre et disciplinée par sa formation tandis que moi je suis plus dans l’improvisation et rebelle. Nous formons une belle équipe !

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

Lorraine : Oui j’ai plusieurs autres projets d’écriture, je participe à un collectif de nouvelles avec un groupe d’auteurs et d’autrices du Québec qui devrait paraître ce printemps. Un autre projet de roman à quatre mains commencé avec un ami auteur du Québec, et peut-être autre chose avec Béatrix. Sur le plan personnel, j’ai des recueils de poésie qui devraient être soumis à des éditeurs mais je procrastine. Des romans commencés depuis longtemps qui mériteraient aussi d’être complétés mais…

 

 

 

JM : - Comment écris tu (carnets, cahiers, directement sur l'ordinateur) ? Quand écris-tu le jour, la nuit ?? Pendant combien d'heures ?

 

Lorraine : J’écris quand le vent s’amène et ça peut être n’importe quand. J’écris sur des bouts de papier, divers carnets et beaucoup directement à l’ordinateur. Surtout le jour, le matin très tôt mais aussi la nuit, si les mots me réveillent. La durée varie selon l’inspiration. J’écris près des cours d’eau, d’ailleurs c’est auprès du fleuve que j’ai pondu mes premiers poèmes lorsque j’avais douze ans.

 

JM : - Comment avez-vous fait, Béatrix et toi pour écrire vos ouvrages à quatre mains malgré la distance qui vous sépare ?

 

Lorraine : Nous avons bénéficié d’une résidence d’écriture dans le décor de rêve de Saorge, où nous avons pu bien entamer le roman, nous avons aussi écrit en ligne au moyen de Skype ou Messenger, au téléphone aussi, par écrit au moyen d’un texte partagé sur Word et chacune de notre côté pour certains chapitres qui concernaient chacune notre héroïne. Ce n’est pas facile mais possible !

 

 

JM : -Lorsque la situation sanitaire le permettra, aimerais-tu assister à des séances de dédicaces, rencontrer tes lecteurs et tes lectrices ? Penses-tu venir en France ?

 

 

Lorraine : J’aimerais bien revenir en France, j’y suis allée tous les ans ou presque depuis 2005, la France est chère à mon cœur, pays de tous mes ancêtres. Je m’y sens chez moi. J’ai envie de participer à des dédicaces et rencontrer les lecteurs, lectrices. Dernièrement, j’étais dans la ville de Québec en zone orange, et à chaque commerce que je visitais, je parlais de notre roman et je m’attardais plus qu’une cliente ordinaire. Comme je l’ai dit, la communication pour moi est primordiale.

 

 

 

JM : - Que penses-tu de l'édition numérique ?

 

Lorraine : L’édition numérique c’est très bien, personnellement j’aime mieux le livre version papier. Par contre, avec le numérique le livre est accessible « D’une mer à l’autre », d’un continent à l’autre, ainsi les écrits voyagent sans frontières.

 

 

 

 

JM : - A qui confies-tu la première lecture de tes manuscrits (amie, membre de ta famille, bêta-lecteur) et qui réalise les couvertures de tes livres ?

 

Lorraine : Je confie la lecture à des amis et membres de la famille, parmi eux des gens très lettrés et honnêtes. La couverture de mes livres a été conçue dans un premier temps avec une de mes photos et pour notre roman en deux tomes à partir de toiles trouvées par Béatrix dont nous avons eu la permission d’utiliser.

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire éditer tes romans ?

 

Lorraine : Soumis aux maisons d’édition et attendre que le mariage parfait se fasse.

 

 

JM : - Penses-tu que les réseaux sociaux, les blogs permettent aux auteurs de promouvoir leurs écrits ?

 

Lorraine : Les blogs et réseaux sociaux sont les meilleurs outils de promotion pour les auteurs et autrices au vingt-et-unième siècle.

 

 

JM : - Sauf erreur de ma part, outre la casquette d'auteure, tu portes également celle de comédienne, poéte, chanteuse et tu as fondé en 1980 un Forum International de poésie : « En vers, envers, en vert » que tu animes... peux-tu nous parler un peu de ces diverses fonctions ?

 

 

Lorraine : Le forum En vers, envers, en vert est devenu Café en vers, envers, en vert il n’y a pas très longtemps. Il a commencé sur les Forums Actifs où il était très populaire, il est devenu un groupe su Facebook depuis. Je l’anime toujours. J’ai une formation en Communications et Théâtre, j’ai toujours œuvré dans ce domaine sans m’y livrer à temps plein. J’ai fait plusieurs lectures avec d’autres auteurs sur la scène, interprété quelques-uns de mes personnages ici et là au cours des ans. Je chante depuis toujours mais beaucoup moins qu’avant… J’accepte dès qu’on me demande de lire des textes pour les autres.

 

 

JM : Lis-tu et quel genre ?

 

Lorraine : Je lis mais beaucoup moins qu’avant, toute jeune j’avais toujours la tête plongée dans les livres. Je ne lis pas de science-fiction, pas de thrillers, très peu le genre policier. J’aime les romans historiques, les ouvrages biographiques, la romance, les classiques bien sûr, les histoires d’ici.

 

 

JM : - Quels sont les auteurs que tu apprécies (dans le passé et dans le présent )?

 

Lorraine : Il y en a plusieurs. Dans mon enfance, j’aimais la Comtesse de Ségur car je m’amusais à déclamer tous les personnages à haute voix dans ma chambre, changeant d’accent devant mes poupées comme audience. J’aimais les classiques comme Victor Hugo, Balzac. J’ai aimé les poètes comme Baudelaire, Verlaine et Nelligan du Québec si cher à mon cœur. Un de mes écrivains préférés est Michel Tremblay, encore un écrivain de chez nous qui a décrit les gens des milieux populaires, utilisant leur langage coloré, Marie Laberge une autrice d’ici et tant, tant d’autres…

 

 

 

 

JM : - Y a-t-il dans tes livres, des personnages qui te touchent et auxquels tu t'identifies ?

 

Lorraine : Je m’identifie dans mon dernier roman à Madeleine, une des deux héroïnes, car elle est à la fois liée à sa famille, à son époux mais est aussi une femme libre qui s’exprime, qui écrit et est très indépendante d’esprit. Je m’identifie par exemple dans ma poésie à toutes ces femmes qui aiment, qui sont prêtes à aller au bout du monde pour vivre leur amour et contre vents et marées.

 

JM : - Quel est ton endroit préféré, source d'inspiration (pièce de ta maison, région, pays)

 

 

Lorraine : J’aime écrire au bord de l’eau, entendre le son des vagues et chez moi dans mon petit bureau près d’une fenêtre qui donne sur l’extérieur où j’y vois les arbres ou le parc, car je change souvent mon bureau de place. Ma source d’inspiration ce sont les gens, surtout les femmes de toutes conditions. J’examine et j’écoute parler, j’emmagasine et j’écris. Il y a plusieurs années, je me suis inspirée d’une femme que je voyais sur la rue, une clocharde et j’ai écrit plusieurs de mes personanges basés sur elle.

 

JM : - Quel film ou série TV as-tu déjà regardé plusieurs fois ?

 

Lorraine : La môme et les Choristes sont deux qui me viennent en tête.

 

 

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Lorraine : Être sur scène sous toutes les formes : lecture publique, théâtre, chanson, improvisation. Me promener au bord des cours d’eau, surtout le fleuve et la mer, lire en silence et à haute voix, communiquer et échanger avec les gens.

 

 

JM : - Si tu étais : une couleur, un animal, une fleur, un dessert : tu serais ?

 

Lorraine : Une couleur jusqu’à il n’y a pas longtemps j’aurais dit le vert mais présentement je suis dans la phase bleue. Un animal, un mouton et la fleur de lys, symbole du Québec. Un dessert, je ne suis pas très sucrée, mais je dirais la tarte aux bleuets ou fromage.

 

 

JM : -Es-tu vanille ou chocolat ? Mer, campagne ou montagne ?

 

Lorraine : Vanille. Je suis définitivement MER.

 

 

JM : - Peux-tu nous donner une de tes qualités, un défaut ?

 

Lorraine : Ma qualité c’est l’écoute et la communication, essayer de comprendre et d’aider l’autre. Un défaut, l’impatience.

 

 

JM : Si tu devais organiser un dîner littéraire quelles personnes convierais-tu à ta table ?

 

Lorraine : il me faudrait une très grande table, car trop de noms me viennent en tête, des noms d’outre-tombe et du présent.

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Lorraine : Je voudrais vous remercier pour cette belle opportunité. Ce fut très agréable.

 

JM : - Merci Lorraine pour ce très agréable moment passé en ta compagnie.

 

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Lorraine qui se fera un plaisir de vous répondre sous ce post.

 

 

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https://www.facebook.com/LorraineLapointeauteure

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INTERVIEW CHRONIQUEUSE SOPHIE CSX REALISEE CE JOUR SUR MON GROUPE FB

GROUPE FB :

LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

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INTERVIEW

CHRONIQUEUSE

Sophie CSX

 

 

 

JM : - Bonjour à tous,

 

Notre amie Sophie a, récemment, accepté de répondre à mes questions.

 

  • Je partage donc l'entretien que nous avons réalisé, à l'issue duquel vous pourrez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Sophie qui y répondra selon ses disponibilités.

 

JM : - Bonsoir Sophie

 

  • Comment vas-tu ? Es-tu prête à « passer sur mon gentil gril » ?

 

Sophie : Je vais super bien ! Evidemment oui :D

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Sophie :

 

Comme vous le constatez, je m’appelle Sophie, j’ai actuellement 23 ans et je suis libraire après pas mal de péripéties et de changements au niveau des études ! Je ne pensais pas un jour travailler dans le milieu mais qui ne tente rien n’a rien ! J’aime lire par dessus tout, tout comme je ne pourrais pas me passer de l’écriture non plus ! Oui j’écris ! Comme pour l’écriture, j’adore les genres de l’imaginaire, je lis aussi pas mal de romances, enfin presque de tout ! Je suis quelqu’un de dynamique, de joyeux autant que possible, et qu’on considère fofolle ! Parfois :o

 

 

JM : Tu es chroniqueuse littéraire et tu publies tes avis de lectures sur les réseaux sociaux. Peux-tu nous parler de cette activité, nous dire depuis combien de temps tu partages tes retours de lectures mais également comment t'est venue cette passion ?

 

Sophie : Alors je fais ça depuis...je crois presque trois ans...environ. J’ai décidé de m’y mettre lorsque j’ai appris que ça existait, à la même période. Des amies en discutaient, le faisaient aussi et je me suis dit que c’était une très bonne manière pour mettre les auteurs, maisons d’édition et les livres en avant. Cette activité pour moi, c’est ça le principal tout autant qu’essayer de mettre en avant des livres peu connus, des auteurs auto-édités etc ! Mais pour moi c’est aussi le partage d’une passion, et la donner potentiellement à d’autres personnes. La passion de la lecture est là depuis mon plus jeune âge, je ne saurais pas comment l’expliquer...J’en avais besoin autant que j’aimais lire !

 

JM : - Comment procèdes-tu pour rédiger tes chroniques ? Est-ce que tu prends des notes ou le fais-tu dès que tu as terminé ta lecture ?

 


Sophie : Pour rédiger les chroniques, généralement je le fais dès que je peux. Je ne prends pas de note. Au début oui, mais ça me prenait bien trop de temps malheureusement. Maintenant, je fais au feeling, et je développe point par point : début, histoire, personnages, style, fin, et un petit pour conclure pour les personnes ne souhaitant pas lire un gros paté !

 

JM : - Lorsque tu n'as pas adhéré à un ouvrage, écris-tu une critique négative ou nuances-tu tes avis ?

 

Sophie : Alors si je l’ai fini, j’écris un avis oui. J’estime qu’on a le droit de donner son avis sur un ouvrage bien qu’on ne l’ai pas apprécié. Tous les goûts sont dans la nature. Que JE n’aime pas, reste le mien. Et je le dis bien dans ma chronique. C’est MON avis. Des personnes peuvent être d’accord comme en désaccord. Par contre, je reste respectueuse, honnête. Je ne suis pas violente dans mes propos, et j’essaie de proposer les axes d’amélioration, ou ce que j’aurais préféré. Mais c’est encore MON avis, MES idées d’amélioration. Il ne faut pas oublier que si vous avez pensé votre roman ainsi, c’est parce que c’était la bonne manière de faire ;) Il m’arrive toutefois de nuancer, et de ne parler que du positif mais c’est rare, je ne serais pas honnête sinon. mais je parle du négatif ET du positif parce qu’on a beau ne pas aimer, il y a toujours quelque chose qui nous a plu !

 

 

JM : - Es-tu en partenariat avec des maisons d'éditions ? Si oui lesquelles ?

 

 

Sophie : J’ai quelques partenariats oui, avec des auteurs aussi. Il y a Michel Lafon, Evidence editions et Crin de chimères aussi ! En auteur, on a Lauraline Bradern, Ari Agustin...Et j’en avais d’autres mais je commence à stopper, réduire énormément. Je me sers de simplement pro aussi pour découvrir d’autres personnes ;)

 

 

JM : - Sur quels groupes, sites publies-tu tes chroniques ?

 

Sophie : J’ai stoppé les groupes FB. Au tout début, je publiais dans près de 50-60 groupes et ça me prenait deux heures. J’ai réduit et maintenant je ne le fais plus malheureusement...Pour autant, ils restent une source d’envie de lecture énorme ! Je publie sur FB (enfin pas là parce que la liaison FB-Insta ne fonctionne plus), instagram, livraddict, booknode, babelio, amazon (j’oublie parfois mais je le fais aussi) et mon blog ! ah oui et Twitter !

 

 

JM : - A quel âge as-tu commencé à lire ?

 

Sophie : Euh...5 ans je crois...Enfin dès que j’ai appris à lire !

 

 

JM : - Quel livre découvert dans l'enfance, t'a le plus marquée et pourquoi ?

 

Sophie : Ce n’est pas du tout le premier mais je dirais la saga du ranch de la pleine lune (aussi les Witch, grand galop etc). Il m’a marqué parce que mon frère était à l’hôpital et comme on voulait lui faire un cadeau...J’ai fait ma grande soeur râleuse...Du coup j’ai eu un livre XD Mon frère aussi a eu un beau cadeau (et tout va bien pour lui) ! Ca m’a marqué parce que c’est un moment amusant de mon passé !

 

 

JM : - Quels sont tes auteurs préférés (disparus et contemporains) ?

 

Sophie : J’avoue ne pas en avoir forcément...Mais il y a des auteurs dont j’ai adoré le style, dont je suis toutes les sorties ou encore que j’adore sans raison : Valentine Stergann-Lalande pour le style, les sans fautes à chaque fois, Carène Ponte que je conseille sans arrêt au travail, Tahereh Mafi qui a écrit Inssaisissable, Victoria Aveyard pour les Red Queen. J’ai adoré la saga de JC Staignier, même si honte à moi il me manque la lecture du dernier ! Après je vais en oublier beaucoup, j’en ai lu beaucoup beaucoup...Mais voilà !

 

 

JM : - Es-tu une acheteuse compulsive de livres ?

 

Sophie : Oui.je crois. OUPS !

 

 

JM : - Où as-tu l'habitude d'acheter tes ouvrages ?

 

Sophie : A mon travail à Leclerc, sur les sites des maisons d’édition, des auteurs, en librairie plus “petite”, et amazon pour les livres en VO !

 

JM : - Quel format de lecture préfères-tu : numérique ou papier ?

 

Sophie: Papier forever ! Je fais des migraines ophtalmiques du coup j’ai un peu de mal avec le numérique et j’aime sentir le livre quand il arrive chez moi, j’aime me couper les doigts avec les pages (c’est rare mais bon). J’aime tourner les pages...J’aime l’expérience du papier !

 

 

JM : - Est-ce que tu achètes des livres neufs ou d'occasion et pourquoi ?

 

Sophie : Les deux ! Neufs parce que souvent quand je trouve d’occasion ils sont en moins bon état et vendus (avec les FDP) plus chers que neufs. Et parce que je suis une maniaque sur l’état du livre. Et d’occasion aussi mais souvent en état neuf ! Parce qu’évidemment c’est bien de donner une nouvelle vie aux livres !

 

 

JM : - A combien de livres s'élève ta PAL ?

 

Sophie : Euh……. Au 31/08/21...241 ! Mais je travaille à la réduire...Et je résiste à l’achat des livres ! Et puis j’aime trop lire quoi...

 

 

JM : Peux-tu nous dire les titres des trois prochains livres que tu as hâte de lire ?

 

Sophie : Alors la suite de “Crown of coral and pearl”, une fantasy en VO dont j’ai adoré le premier tome ! La suite du prince Cruel aussi...Et après...Peut-être Out of control, suite de Break the rules que j’avais adoré ! Ou les livres de Valentine que je n’ai pas encore lus.

 

 

JM : - Quels sont tes genres de lectures ?

 

Sophie : Imaginaire ! Fantasy (YA le plus souvent mais fantasy), DYSTOPIE !! Après le reste en imaginaire...Et sinon romance (historique c’est ce que je préfère, et dark). Après je lis de tout quasiment sauf policier...Je n’arrive définitivement pas à trouver chaussure à mon pied :’(

 

 

 

JM : - Est-ce que tu lis plusieurs romans en même temps ?

 

Sophie : Ca dépend, mais ça m’arrive ! Par exemple, j’ai lu “Crown of coral and pearl” en VO et en parallèle, un roman en français !

 

 

 

 

JM : - Combien lis-tu en moyenne d'ouvrages par mois ?

 

Sophie : Avant j’aurais répondu facilement : entre 5 et 10. Maintenant, depuis presque 5 mois j’en suis à : entre 25 et 46...D’un côté j’en suis fière, d’un autre j’ai honte...XD Je lis beaucoup. Je ne fais pas une course à qui lit le plus...Il y a beaucoup trop de choses à découvrir et je lis beaucoup de mangas/BD aussi ! Et avec le travail, dur de résister !

 

 

JM : - Est-ce qu'il t'arrive de lire le soir puis une grande partie de la nuit jusqu'à t'endormir au petit matin ?

 

Sophie : Avant oui, maintenant plus vraiment. J’adorerai retrouver ce plaisir mais je me cuis avant de dormir...Mais j’essaierai de le faire avant la fin d’année !

 

JM : - Qu'est-ce qui te décide à choisir un livre plutôt qu'un autre – la couverture ? le nom de l'auteur ? Le résumé ? Les avis des chroniqueurs ?

 

Sophie : Alors la couverture très souvent...Après le résumé, et maintenant que j’ai mes “petits” chouchous, on peut dire auteur aussi ! Les avis c’est que lorsque je ne suis pas sûre d’aimer, ou que je doute quant au fait qu’il soit bien. Mais si j’ai vraiment envie de lire un bouquin, ou qu’un me tente de “fou”...Je n’ai besoin de rien de plus que ma CB XD

 

 

JM : - Est-ce que tu prêtes tes livres ?

 

Sophie: AH. Ca m’est arrivé. C’est rare ! Non pas que je ne le veuille pas mais...Je n’en ai pas l’occasion.

 

 

 

 

JM : - En dehors de la lecture quelles sont tes passions ?

 

Sophie : L’écriture ! J’adore les films, les séries, la musique, la photographie (autant modèle que photographe), et PEAKY BLINDERS !!

 

 

 JM : - Quel mot te définit le mieux ?

 

Sophie : Paradoxale !

 

JM : - Quelle est ta musique préférée ?

 

Sophie : En ce moment il y en a deux : Hollywood de Lewis Capaldi et I’m a wanted man de Royale deluxe !

 

JM : - Quel est ton film ou ta série culte ?

 

Sophie : PEAKY BLINDERS !

 

JM : - Quel est ton plus grand rêve ?

 

Sophie : Avant j’aurais répondu, être éditée. Mais est-ce que ça me rendra ultimement heureuse ? Je n’en sais rien. J’en serais ravie c’est certain. Aujourd’hui...Ce serait voir ma famille heureuse, que chacun le soit, et qu’ils soient en paix avec eux-même ! Oui et avoir mes romans dans mes mains...C’est un bel objectif ! :p

 

JM : - Si tu devais partir sur une île déserte, quel objet incontournable à tes yeux, emporterais-tu ?

 

Sophie : Il y a internet ? XD Je plaisante. Des livres...OU/ET du papier avec un stylo pour écrire. J’aurais pu répondre un ordinateur parce qu’on a tout dedans mais bon...A y réfléchir...les deux premiers c’est parfait.

 

 

 

JM : - Si tu étais : un fruit, un dessert, une fleur, une couleur, un animal : tu serais ?

 

Sophie : Une pomme ! Des macarons, une hortensia, bleu et un oiseau je pense !

 

  

 

 

 

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Sophie : Pas spécifiquement ! Mais n’hésitez pas à venir papoter j’adore ça ! je suis ouverte à vos suggestions livresques !

 

 

JM : Tu peux insérer ici le ou les liens de tes pages, blog etc...

 

Sophie : Merci beaucoup Joëlle ! C’est vraiment super de répondre à toutes ces questions !

 

Je vous laisse juste l’instagram, je suis sur toutes les plateformes avec ce pseudo quasiment :

 

https://www.instagram.com/la_cocci_lectrice/

 

JM : Merci Sophie pour cet échange fort intéressant et sympathique.

 

 

Les amis je vous laisse poser vos questions sous ce post à Sophie qui y répondra dès que possible.

 

 

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Bonsoir je partage l'interview que j'ai réalisée ce soir avec Colette MAJOR sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEURE

Colette MAJOR-McGRAW
 

 

JM : - Bonsoir à tous

 

Mon amie Québécoise Colette MAJOR-McGRAW a gentiment accepté, récemment,   de se soumettre à mes questions.

 

Je partage donc avec vous cette interview à l'issue de laquelle vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions auxquelles Colette répondra en direct ou plus tard selon ses disponibilités (sachant que chez elle il est midi !).

 

 

 

JM : - Bonsoir Colette

 

Comment vas-tu ? Es-tu prête à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Colette : Bonsoir Joëlle, et merci pour cette belle invitation. Je vais très bien et je suis très heureuse de participer à cette entrevue.

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Colette : Je suis la 3e d’une famille de 6 enfants, mais la plus vieille des filles, ce qui veut dire que c’est moi qui secondais ma mère pour accomplir les tâches ménagères. Naturellement, on parle ici d’une tout autre époque !

 

J’ai travaillé durant plus de 15 ans dans des services policiers à titre de préposée aux télécommunications (911) et par la suite à l’escouade des drogues et du jeu. J’ai ensuite travaillé à mon compte avec mon conjoint (un policier retraité) dans le domaine de l’automobile et ensuite de l’informatique. Parallèlement à cela, nous avons ouvert le 1er café internet des provinces maritimes au Nouveau-Brunswick. Finalement, la vraie retraite est arrivée et c’est à ce moment-là que j’ai commencé à penser « réaliser mon rêve » et écrire un roman, soit en 2010.

 

 

 

JM : - Et si tu nous parlais de tes ouvrages

 

Colette : Dans les 5 dernières années, j’ai publié 5 romans, soit une trilogie « SUR LES BERGES DU LAC BRÛLÉ » et un diptyque « L’HÉRITAGE DU CLAN MOREAU. Deux histoires qui nous permettent de suivre des familles québécoises dans les Laurentides, soit au nord de Montréal.

 

Dans la première série, on peut suivre une famille habitant sur une petite ferme de 1958 à 1989. On se plaît à détester l’un des personnages principaux, qui est vil et dominateur. On réalise toutefois que les liens familiaux sont forts et que l’amour permet très souvent de gagner les batailles.

 

Dans la 2e série, on partage le quotidien de 2 frères âgés dont l’un, Hector, souffre d’alzheimer. Celui-ci a des enfants et ils s’occupent de lui trouver une résidence privée où l’on pourra prendre soin de lui.

 

Raoul, son frère décide lui aussi de vendre sa maison, mais il n’a pas d’enfant et demande à sa nièce de s’occuper de lui.

 

Des histoires qui font vivre beaucoup d’émotions et de questionnement, mais où il y a toujours une place pour l’humour.

 

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et peux-tu nous en dire quelques mots ?

 

 

Colette : Je viens de soumettre le 1er tome d’une histoire où l’un des personnages principaux est policier au début des années 1960. Loin de moi l’idée d’en faire un roman policier, mais plutôt de démontrer qui étaient ces personnes qui travaillaient comme policier dans ces années-là et comme ce déroulait leur vie à la maison. On voudrait ainsi découvrir « L’envers de l’uniforme ».

 

Aucune date prévue pour la sortie, mais j’ai hâte tout autant que vous de pouvoir le tenir dans mes mains.

 

J’ai aussi participé à un recueil de nouvelles qui devrait sortir au plus tard à l’automne 2020.

 

 

JM : - Où trouves-tu l'inspiration pour créer les protagonistes de tes écrits ?

 

Colette : J’ai plusieurs idées pour de futurs romans et déjà des personnages habitent ma pensée. Au moment où je débute un roman, j’utilise celui qui était prévu pour l’histoire et je vis avec lui tout au long des quelque 500 pages. Je le découvre tout comme vous jour après jour. Il se révèle à moi tout simplement tout au long de l’intrigue.

 

 

JM : Si ma mémoire est bonne, tous tes livres sont des sagas familiales historiques ! Peux-tu nous donner la raison de ce choix et envisages-tu d'écrire dans un genre différent ?

 

 

Colette : J’aime beaucoup écouter parler les gens et très souvent, ils aiment se raconter. Les histoires familiales me passionnent. Nous avons grandi dans la maison de ma grand-mère et elle est décédée à 101 ans et 4 mois. Elle faisait partie des gens qui avaient colonisé la région. La maison familiale qui était autrefois un magasin général ne fermait jamais sa porte à clé et on pouvait y venir jaser quand on en avait envie.

 

J’aimerais peut-être écrire pour les enfants et les adolescents, mais ce n’est pas pour le moment ma priorité.

 

 

 

 

JM : Comment procèdes-tu pour écrire tes romans (carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?

 

Colette : Je ne prépare aucun plan … j’y vais d’un chapitre à l’autre sans connaître la fin. L’histoire se tisse comme une toile d’araignée. Je prends rarement des notes. J’écris directement sur l’ordinateur et même si je me lève la nuit pour noter une idée, je le fais à l’ordinateur et il n’est pas rare que j’écrive à ce moment-là un chapitre au complet.

 

 

JM : - À quel moment de la journée écris-tu ? Le jour ? La nuit ? Et pendant combien de temps ?

 

Colette : Je ne suis pas suffisamment disciplinée dans mes horaires d’écriture, mais je tente de me corriger. Il me faudra apprendre à dire « non » plus souvent. Je m’embarque dans plein de choses (bénévolement… et on me qualifie de mère Thérésa), mais je devrai commencer à penser un peu plus à moi.

 

J’écris souvent tard le soir et dans la nuit.

Je ne suis pas une couche-tôt, mais plutôt une lève tard !

 

J’écris souvent pendant 5 à 6 heures par jour et parfois plus.

 

 

JM : - Quel endroit est pour toi source d'inspiration (pièce de ta maison, région, pays...)

 

Colette : L’été au Québec dans mon pavillon d’écriture derrière la maison et l’hiver dans notre condo en Floride où mon bureau est situé en face du golf.

 

On fait habituellement une croisière par année et c’est un moment idéal pour moi pour écrire. Aucun repas à préparer … pas de ménage … pas de visiteurs ! J’adore la mer !

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes livres ?

 

Colette : J’en ferai un roman un jour ! J’ai dû faire preuve de beaucoup de persévérance. Depuis le tout début, j’avais une seule idée en tête. Je voulais être publié par une grande maison d’édition. Pas question pour moi d’auto-édition. Je me disais que si c’était suffisamment bon, un éditeur voudrait se l’approprier, sinon il resterait dans mon tiroir.

J’ai donc envoyé mon manuscrit à 6 grandes maisons d’édition et j’ai attendu les retours. Souvent je n’avais aucune réponse ou j’avais des réponses négatives. J’écrivais ailleurs et je recommençais. Ça a duré 4 ans avant qu’un éditeur me dise qu’il publierait mon roman alors qu’il ne l’avait même pas lu. Tout semblait beau, mais j’ai eu affaire à un mauvais éditeur avec qui d’autres auteurs avaient déjà eu des démêlés juridiques pour se faire payer. J’ai donc repris mes droits après plus d’un an et j’ai frappé à une seule porte : GUY SAINT-JEAN ÉDITEUR. Il semble qu’ils ont aimé ma persévérance et ils ont lu, ils ont aimé et une belle histoire a débuté pour moi.

 

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement et où (au Québec en France ? (Mon rêve étant de te rencontrer !!!)

 

Colette :

 

18 avril séance de dédicaces à Place Rosemère dans le cadre de la Journée du livre et du droit d’auteur

 

23 avril Conférence « Croire en ses rêves » à la Bibliothèque de Mont-Tremblant au Québec.

 

Du 1er au 3 mai Auteure invitée au Salon des Mots de la Matapédia au Québec.

 

Et ça se poursuit ainsi jusqu’en juin avant de reprendre à la fin août !

 

Malheureusement rien de prévu pour la France … mais Dieu sait que j’ai hâte d’y aller et de tous vous rencontrer ! Malheureusement avec 5 romans, on ne vit pas de sa plume !

 

 

 

 

JM : Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?

 

Colette : J’ai été privilégié depuis le tout début pour les critiques et oui, je crois que les réseaux sociaux nous aident grandement. Ce sont particulièrement des gens comme toi Joëlle qui font la différence. Si je commence à être connue en France, c’est grâce à vous tous qui m’avez lu et avez pris la peine de commenter mon travail. Il y a tellement d’auteurs et de bons auteurs qu’il est parfois difficile de percer. Je me crois toutefois privilégiée.

 

 

 

JM : - Quels sont les auteurs qui t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Colette : La toute première est Louise Tremblay D’Essiambre, car je me retrouvais dans ses écrits. J’aimais son style et la fluidité de ses textes. J’aime beaucoup Marie-Bernadette Dupuy également.

 

JM : Lis-tu ? Quel genre

 

Colette : Je lis beaucoup moins depuis que j’écris et j’évite de lire des romans historiques. Je ne voudrais pas contaminer mes textes avec des phrases ou des idées de mes collègues.

 

Lorsque j’ai le temps de lire, je me tourne alors vers Paulo Coelho (j’ai adoré L’alchimiste… que je relis à l’occasion) ou vers un thriller de Mary Higgins Clark.

 

Je lis également Danielle Steele en anglais afin de parfaire ma compréhension de cette langue.

 

 

JM : En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Colette : Le golf, la marche et la natation. J’aime beaucoup flâner devant la télé et écouter un bon film romantique, d’action ou policier, mais sans trop de violence. Je trouve qu’on fait beaucoup trop de films d’horreur ou de violence atroce. On apprend par l’exemple et je doute que ce soit bien pour nos jeunes de voir autant de laideur.

 

JM : - Quel est ton plus beau souvenir d'auteure ?

 

Colette : Le matin où l’équipe de GUY SAINT-JEAN m’a dit qu’ils allaient publier tout ce que j’allais écrire. C’était pour moi un cadeau du ciel.

 

JM : - Quels conseils donnerais-tu aux lecteurs qui souhaitent devenir auteurs ?

 

Colette : De ne jamais abandonner et de croire en eux. Tout au long de ma démarche pour trouver un éditeur, il y a une maison d’édition qui m’a donné de bons conseils et je les ai suivis. Notre roman n’est jamais terminé tant et aussi longtemps qu’il reste du temps avant d’aller au montage.

 

 

JM : - À quelle époque aurais-tu aimé vivre ?

 

Colette : La fin des années 50 début 60 me convient bien !

 

 

 

JM : - Quel mot te définit le mieux ?

 

Colette : Fonceuse

 

 

JM : - Quel est ton proverbe préféré ?

 

Colette : Rien n’arrive pour rien … n’abandonne surtout pas.

 

 

JM : - Ecoutes-tu de la musique ? Quel genre ? Ecris-tu en musique ?

 

Colette : J’aime bien la musique country anglaise et française. J’aime aussi les ballades françaises et québécoises. J’adore chanter, mais j’ai une voix ordinaire.

 

En atelier d’écriture, j’ai déjà écrit une chanson et j’aimerais bien en écrire une pour une amie qui fait ce métier.

 

 

JM : - Si tu devais partir sur une île déserte, quel objet indispensable à tes yeux, emporterais-tu ?

 

Colette : Un livre

 

 

 

JM : - Si tu étais : une fleur, un animal, un dessert … tu serais ?

 

Colette : Fleur : marguerite

Animal : lionne

Dessert : crème glacée

 

 

JM : - Es-tu thé ou café ? Vanille ou chocolat ? Mer ou montagne ?

 

Colette : Café, chocolat et impossible de trancher : mer et montagne

 

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Colette : J’aimerais remercier tous les gens qui me suivent depuis le début de cette belle aventure et qui prennent la peine de m’écrire leurs commentaires et même de m’envoyer des photos de mes livres partout où ils se trouvent tant au Canada qu’en Europe.

 

Vous nourrissez ma passion pour l’écriture !

 

 

JM : - Merci Colette pour ce très agréable moment passé en ta compagnie, ton extrême gentillesse et ta disponibilité.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Colette qui vous répondra, j'en suis certaine, avec plaisir sous ce post.

 

 

 

 

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N’hésitez pas à me faire une demande d’amitié

 

En 2020, mon site web sera également en fonction… c’est à suivre…

 

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