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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC WILLIAM ALCYON SUR MON GROUPE FB

GROUPE LECTEURS – AUTEURS :

LA PASSION DES MOTS

__________

 

INTERVIEW AUTEUR

William ALCYON

(réalisée en 2020)

 

 

JM : - Bonjour à tous

 

Notre ami William ALCYON a gentiment accepté de se soumettre, récemment, à mes questions.

Je partage l'entretien que nous avons réalisé à l'issue duquel vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions à William qui y répondra selon ses disponibilités.

 

 

 

JM : - Bonsoir William

 

Comment vas-tu ? Es-tu prête à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

William : – Tout va bien, merci. Je suis prêt.

 

 

JM : - Question habituelle, mais incontournable : peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

William : Je suis l’auteur de la saga en deux tomes “Le bonheur d’Anna”, romans multigenres, à la fois Feel-Good et de Développement personnel.

 

 

 

 

 

 

 

JM : - Et si tu nous parlais de tes romans ?

 

William : C’est l’histoire d’une résilience. Anna a perdu son compagnon dans des circonstances dramatiques, lors de l’attentat du 14 juillet 2016, sur la Promenade des Anglais, à Nice. Elle survivra, mais blessée et en dépression, elle n’arrive pas à s’en sortir. Jusqu’au jour où… elle va décider de partir à la rencontre de personnes ayant vécu des drames, et qui ont fini par

 

 

 

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

 

William : Oui, j’ai deux projets en cours. Tout en gardant mon “ADN” de développement personnel, je vais tenter d’écrire dans deux genres différents. J’aime les défis et cela risque de surprendre, mais comme je n’aime pas l’enfermement dans des cases, je suis en train d’écrire deux romans en même temps : une romance et un thriller. C’est un exercice difficile, mais c’est très ludique.

 

 

 

JM : - Où trouves-tu l'inspiration pour créer les protagonistes de tes livres ? Improvises-tu ou connais-tu la fin de tes histoires avant d'en commencer l'écriture ?

 

William : L’inspiration… question difficile en réalité. Stephen King dit que comme le sculpteur extrait l’oeuvre déjà existante à l’intérieur de la pierre, il se peut que l’écrivain ne fasse que “capter” ce qui est déjà présent quelque part. C’est une idée qui me séduit. Pour autant, je m’inspire de ce qui me touche, me fait vibrer. Pour “Le bonheur d’Anna”, j’avais envie de montrer que même après avoir connu le pire, l’être humain est capable de poursuivre sa vie, et même d’éprouver à nouveau la joie de vivre.

 

 

 

 

JM : - T'arrive-t-il de t'attacher à tes personnages et certains te ressemblent-ils ?

 

William : Oh que oui ! Le personnage d’Anna est touchant, mais celui qui me plait le plus c’est Jacques. Ce personnage est âgé de 70 ans et j’aimerais beaucoup lui ressembler un jour.

 

 

JM : Comment procèdes-tu pour écrire tes romans (carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?

 

William : Cahier pour la prise de notes et les idées. Ensuite écriture directe sur l’ordinateur. Je fais aussi des fiches personnages via un logiciel dédié. Cela permet de s’y retrouver, surtout pour les personnages secondaires dont les caractéristiques peuvent nous échapper si l’on n’y prend pas garde.

 

 

 

 

JM : - Quand écris-tu (la nuit, le jour) pendant combien d'heures ? Est-ce que parfois tu passes des nuits blanches ? En combien de temps écris-tu un roman ?

 

 

William : Il m’a fallu environ un an pour écrire “Le bonheur d’Anna – tome 1 : Après la pluie”. Pour la suite “Le bonheur d’Anna – tome 2 : vient le beau temps”, ce fut plus long : un an et demi. Il faut dire que le premier tome fait 355 pages, tandis que le second fait 537 pages. Ce qui explique le temps d’écriture plus long, mais pas seulement.

Tout d’abord, l’écriture n’est pas mon activité principale. J’ai un métier à plein temps et je n’ai que les week-ends et les vacances pour écrire. Je pense que si j’écrivais à plein temps, il me faudrait moins de 6 mois pour écrire un roman.

Et puis, la sortie du tome 1 fut chronophage. Il y a tout le travail marketing, réseaux sociaux pour se faire connaître qui m’a pris un temps fou, bien plus que je l’avais imaginé initialement.

 

 

 

JM : - Sauf erreur de ma part, tous tes romans sont des “feel-good” sur la résilience. Pourquoi ce choix ?

 

William : Parce que c’est mon ADN, comme l’a dit Xavier Verdier, un chroniqueur littéraire de talent. Cela fait partie de moi, semble-t-il. Feel-Good est une case dans laquelle mes romans ont été rangés, mais la case Développement personnel aussi. Pour moi, je les vois plus comme des romans initiatiques, un chemin de vie qui part de l’ombre pour arriver à la lumière.

 

 

JM :- Envisages-tu d'écrire dans un autre registre ?

 

William : Oui. Je déteste le fait de compartimenter les auteurs. En France, c’est une triste réalité. Il est extrêmement difficile d’alterner les genres. Avec votre premier roman, vous êtes “catégorisé”, ensuite c’est ce qu’on attend de vous. Voilà pourquoi mes deux prochains romans seront une romance et un thriller. J’aime bousculer les idées reçues.

 

 

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement et où ?

 

William : Non. Pour le moment je ne fais pas de salons, ni de séances en librairie. Cela se fera dans un avenir plus ou moins proche. Cela dit, quand je vais à Honfleur (ville mise à l’honneur dans mes deux romans), je ne manque pas d’aller faire des dédicaces aux lectrices qui m’en font la demande sur les réseaux sociaux. C’est très agréable.

 

 

JM : - À qui confies-tu tes manuscrits en première lecture (ami, membre de ta famille, bêta-lecteur) ? Qui réalise les couvertures de tes livres ?

 

William : D’abord à ma femme. C’est elle qui donne le ton. Si elle valide les premiers chapitres, je poursuis l’écriture. Sinon, je jette ou je modifie.

Dans un second temps, j’ai une bêta-lectrice qui m’aide aussi. C’est une amie précieuse qui me pousse à m’améliorer.

Ensuite, j’ai plusieurs autres bêta-lectrices qui lisent le roman en avant-première et qui me livrent leurs impressions, avant la sortie officielle. Ce qui me permet de corriger encore quelques petites choses avant la publication.

Pour la couverture, j’ai ma graphiste préférée : Lydie Wallon qui fait un superbe travail et qui possède un site : 2li.

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes ouvrages ?

 

William : Avec Amazon KDP, exclusivement. Deux formats sont disponibles ebook Kindle et livre broché. Le résultat est de grande qualité et j’en suis très satisfait.

 

 

JM : - Quels sont les auteurs qui t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

William : Il y en a plusieurs ! Le premier livre qui m’a donné envie d’écrire, autant que je m’en souvienne, c’est la trilogie de Marcel Pagnol “La gloire de mon père”, “Le château de ma mère”, “Le temps des secrets”, c’était ma première lecture d’enfance qui me faisait quitter le monde réel pour m’évader dans des paysages et des situations fabuleuses, j’adorais cela. Plus tard, le roman “Les choses de la vie” de Paul Guimard, une écriture dépouillée, directe, qui me plaisait beaucoup et me permettait de croire qu’écrire une histoire n’était pas forcément si inaccessible. Et puis tous les polars que j’ai dévorés à une période, le sens du suspens, c’était très inspirant.

Enfin, des auteurs comme Bernard Werber, et aussi Stephen King, à travers leurs témoignages concernant la création littéraire m’ont donné envie de m’y mettre, moi aussi.

 

 

 

 

JM : Lis-tu ? Quel genre ?

 

 

William : Je lis beaucoup. Pour moi, cela est une condition indispensable si l’on veut écrire. Il faut lire beaucoup, dans le genre que l’on convoite.

Du coup, j’ai lu beaucoup de romans de développement personnel, de Feel-Good.

Mais j’adore lire un bon thriller aussi !

 

 

 

JM : En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

William : Ma famille d’abord ! Que pourrait-il y avoir de plus important que ma femme et ma fille ? C’est donc le plus important à mes yeux.

Ensuite, j’adore lire, écouter de la musique, regarder des films, des séries qui m’inspirent aussi.

Et puis, je suis un fou de tennis ! Je suis fan de Roger Federer et j’ai fait de la compétition en club pendant une dizaine d’années, malgré le fait de ne m’être inscrit dans un club qu’à un âge avancé !

 

JM : - Tu as créé un blog peux-tu nous en parler ?

 

William : Oui. Je ne suis plus très actif dessus depuis un an, parce que je vais sans doute changer de support d’ici quelque temps. Cependant, il s’agit d’un blog pour parler d’écriture, de lecture, de Feel Good, de Développement personnel, et de mon expérience d’auteur indépendant.

 

JM : - Quel est ton proverbe préféré ?

 

William : C’est plutôt une citation de Carl Jung, c’est une affirmation qui résonne en moi et qui me semble très importante, parce qu’on a tendance à l’oublier très/trop souvent :

Je ne suis pas ce qui m’arrive, je suis ce que je choisis d’être”.

 

 

JM : - Quel est ton endroit favori (pièce de ta maison, une région, un pays) ?

 

William : Mon lit ! (rires) J’adore dormir, parce que j’adore rêver ! La vie onirique est riche de messages et d’inspiration.

Plus sérieusement, j’ai une pièce dédiée à l’écriture dans mon appartement. Depuis que ma fille a quitté la maison, sa chambre est devenue ma pièce d’auteur !

 

 

JM : - Quel est ton péché mignon ?

 

William : La gourmandise. Je suis un épicurien qui adore les bonnes choses. Du coup, je suis toujours en train de surveiller mon poids afin de ne pas trop en prendre !

 

 

JM : - Quel est ton film culte et quel genre de musique écoutes-tu ? Écris-tu en musique ?

 

William : Mon film culte ? Ah oui, c’est “Danse avec les loups” de Kevin Costner. Selon moi, un pur chef d’oeuvre. C’est un hymne à la tolérance, aux fausses idées reçues, c’est un film que je peux revoir 100 fois. Et puis la musique de John Barry est aussi magnifique.

La deuxième question, si j’écris en musique ? Oui. Pratiquement toujours. D’ailleurs, à la fin de mes romans j’indique une “playlist” de la musique que j’ai écoutée en écrivant mon roman. Cela permet de “vibrer” et parfois de me mettre en résonnance avec un certain type d’émotion que je veux mettre en avant dans un chapitre. La musique est très importante pour moi dans mon processus d’écriture.

 

 

 

JM : - Si tu devais partir sur une île déserte quel objet, indispensable à tes yeux, emporterais-tu ?

 

William : Je dirais un miroir, à moins que… plutôt une pierre à feu, cela serait bien plus utile !

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

William : Oui, je souhaite profiter de l’opportunité pour remercier toutes les lectrices et tous les lecteurs qui me suivent et qui m’adressent des commentaires en retour de leurs lectures, qui sont la plupart du temps bienveillants et chaleureux.

Merci pour votre soutien et pour vos retours de lecture.

 

 

JM : - Merci, William, pour ce très agréable moment passé en ta compagnie.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à William qui vous répondra avec plaisir, sous ce post.

 

 

 

 

 

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