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Bonsoir je partage l'interview que j'ai réalisée ce soir avec Laureline ROY sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEUR

Laureline ROY

Vendredi 8 novembre 2019 à 18 h

direct

 

JM : – Bonsoir à tous,

 

  • Laureline ROY a gentiment accepté de répondre ce soir à mes questions.

 

 

JM : – Bonsoir Laureline

 

  • Comment vas-tu ? Es-tu prête à « passer sur le gril » ?

 

Laureline : Oui, oui, bien sûr, avec une bonne dose d’appréhension quand même ! … Alors SBAM à tous (même si je garde le ‘Au revoir’ et ‘Merci’ pour la fin de l’interview) !

 

 

JM : – Peux-tu, tout d’abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Laureline : Je viens de faire mes 51 ans, je vis dans les Pyrénées Atlantiques depuis 26 ans après avoir fui Paris. J’ai (dans l’ordre d’importance) deux enfants, un mari, deux chiennes, un cheval, des poissons rouges et des plantes vertes un peu partout dans la maison. Je ne travaille plus depuis que j’ai quitté la capitale où j’étais assistance de direction dans l’hôtellerie.

 

 

 

JM : – Que représente pour toi l’écriture ?

 

Laureline : Au départ, il y a 4 ans, un challenge personnel. Je voulais juste voir si j’étais capable de poser une histoire sur le papier et de la mener au bout sans qu’elle soit trop ‘bancale’. C’est devenu une passion, mais chaque manuscrit que j’écris ou chaque activité liée à l’écriture ou à la publication restent des challenges.

 

JM : – Peux-tu nous parler de tes ouvrages ?

 

Laureline : Le premier publié, c’est « Au premier jour », l’histoire d’une femme, Caroline, mère au foyer qui frôle la cinquantaine et qui, à la mort de son mari, part reconstruire sa vie sur l’île de Jersey.

Le second a été écrit à l’origine à quatre mains avec Lucie Renard : « Do you remember ? ». Mais pour des raisons personnelles, Lucie n’a pas poursuivi jusqu’à la publication du livre et je l’ai remanié à ma sauce. Là encore, les personnages sont largement quarantenaires. Nathalie et Benjamin divorcent et tentent d’avancer dans leur nouvelle vie de célibataires par le biais d’un site de rencontres.

 

JM : – Tes deux derniers romans sont des romances et je crois savoir que tu écris également des contes pour enfants. Pourquoi ces choix ?

 

Laureline : Les romances : parce que je suis dans ma zone de confort, en particulier parce que mes personnages ont plus ou moins mon age et qu’il m’est plus facile de travailler leur personnalité.

Les livres pour enfants, c’est un autre challenge que j’avais en tête depuis très longtemps, lorsque je lisais des histoires à mes enfants. J’étais tombée sur un livre qui alliait texte et dessins à la place de certains mots. Mes enfants adoraient le principe : je lisais en suivant le texte du doigt et je m’arrêtais avant l’image pour qu’ils complètent… J’ai tenté, à mon humble niveau, de reproduire ce format avec quelques contes traditionnels tels que « La petite poucette » ou « Les trois petits cochons ». Mais sincèrement, je ne suis pas complètement satisfaite du résultat, je continue d’y travailler.

 

JM : – As-tu d’autres projets d’écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

Laureline : Je retente le quatre mains avec une auteure de feel-good que j’affectionne : Marie Anjoy. Nous sommes en pleine phase d’écriture du premier jet du premier tome, soit déjà plus de 400 pages. Tant que nous n’aurons pas effectué une vingtaine de relecture avec nos bêta-lectrices, je n’en dirai pas plus !

Sinon, des manuscrits perso en cours, j’en ai 4 ou 5 que j’alterne selon mon humeur, et surtout autre que de la romance, pour corser la difficulté. Alors je teste le polar, le ‘mystique’ (enfin, quelque chose d’approchant que j’ai du mal à définir), l’historique…

 

 

JM : – Comment procèdes-tu pour créer les protagonistes de tes ouvrages et connais-tu, lorsque tu commences à écrire, la fin de l’histoire ou est-ce que tu improvises au fil des mots ?

 

Laureline : Pour « Au premier jour », je crois que je n’ai pas fait dans le classique. L’idée m’est venu un soir alors que je n’arrivais pas à m’endormir. J’ai créé Caroline et le contexte initial de sa vie. Eh puis, chaque soir, je me suis astreinte à penser à la suite de ses aventures… jusqu’à la dernière image. Là, j’ai ouvert mon ordinateur et j’ai écrit non-stop pendant deux mois tout ce que j’avais dans la tête.

Pour « Do you remember ? », Lucie et moi avions posé un vague synopsis : un début, quelques ‘intrigues’, une fin. Comme il y avait deux personnages principaux, j’en ai pris un, elle a pris l’autre et nous avons alterné les chapitres en nous surprenant mutuellement (et accessoirement en nous mettant des bâtons dans les roues !). C’était une écriture très ludique puisqu’on devait s’adapter au texte de l’autre.

Et au milieu de tout ça, beaucoup de recherches pour coller au mieux à la réalité.

 

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement  ?

 

 

Laureline : Aucune, je déteste me montrer. Donc pas de dédicace, pas de salon. Je sais que cela freine la promotion d’un livre, mais on ne change pas sa nature !

 

 

JM : – À qui confies-tu tes manuscrits (membre de ta famille, bêta-lecteur) ?

 

Laureline : Pour « Au premier jour », j’ai osé le poster en lecture gratuite sur un site de lecteurs-auteurs : Atramenta. Quelques personnes ont lu, aimé (à mon grand étonnement) et relevé quelques imperfections. Mais une lectrice en particulier, Kirsteen Duval, m’a beaucoup aidée à améliorer le texte et m’a poussée à publier sur Amazon.

« Do you remember » a été écrit plus d’un an plus tard. Je m’étais faite un petit réseau d’amies sur Facebook et deux ont été mes bêtas. Mais à cette époque, mon premier livre était déjà dans une maison d’édition et la correctrice a pris en charge le second.

Hormis mon mari qui a lu le premier lorsque la maison d’édition l’a accepté, le reste de ma famille n’a eu connaissance que j’écrivais qu’à la sortie de mon second livre. Je vous dis, je suis discrète !

 

 

JM : – Comment as-tu procédé pour faire publier tes ouvrages ?

 

Laureline : Via KDP sur Amazon en premier lieu. Quand j’ai vu que le livre était plutôt apprécié, j’ai envoyé le manuscrit (sans y croire, encore une fois) à 4 ou 5 petites maisons d’édition. J’ai signé moins d’un mois plus tard avec celle qui me plaisait le plus. Le second livre a suivi le même chemin, mais la maison d’édition a eu des soucis et j’ai récupéré mes droits. Je suis donc à nouveau auto-éditée, uniquement sur Amazon.

 

 

JM : – Penses-tu que les réseaux sociaux, les blogs aident les auteurs à promouvoir leurs écrits ?

 

Laureline : Bien sûr, ils apportent une visibilité, même si personnellement, je ne sais pas m’en servir. Je suis vraiment nulle pour la promo, d’autant qu’au final, ce qui me plaît, c’est écrire, pas me vendre. Par contre, je m’y suis faite des vraies amies et des partenaires de travail. Aujourd’hui, grâce à Facebook en particulier, j’utilise ma petite expérience pour aider les ‘petits jeunes’ qui se lancent, et ça, j’adore !

 

 

JM : – Que ressens-tu lorsque tu écris le mot FIN ?

 

Laureline : Du soulagement et de la fierté d’être arrivée au bout, de ne pas avoir lâché parce que, parfois, l’envie d’écrire se fait la malle… Et très vite je commence à relire et je passe de « t’es trop forte d’avoir écrit ça » à « comment as-tu pu pondre une horreur pareille »… C’est encore une fois un challenge : ne rien laisser passer pour donner le meilleur au lecteur.

 

 

JM : – Quels sont les bons et les mauvais côtés du métier d’auteure ?

 

 

Laureline : Si je devais faire chronologiquement, et cela n’engage que moi :

Avoir l’idée de départ et un synopsis de quelques pages : génial, facile et galvanisant.

Faire les recherches en conséquence : passionnant.

Écrire 300 pages : dur. Parfois, il faut y aller aux forceps !

La relecture, les corrections, les bêtas-lecteurs : enrichissant et agréable : ça sent bon le bout du tunnel.

Publier (sur Amazon en l’occurrence) : une formalité et une grande satisfaction d’avoir le livre en main.

La promotion : un calvaire que j’évite au maximum !

 

JM : Lis-tu ? Quel genre ?

 

Laureline : Par manque de temps, aujourd’hui, je lis peu, et lorsque je lis, ce sont surtout des manuscrits en bêta-lecture et correction. Je fais aussi partie d’un comité de sélection pour une application smartphone dédiée à la lecture. Donc je n’ai pas de genre de prédilection, je lis ce qu’on me propose… et j’apprécie à peu près tous les genres.

 

 

 

JM : – En dehors de l’écriture, quelles sont tes passions ?

 

Laureline : Je ne parlerai pas de vraies passions, mais plutôt de mes autres activités quand je ne suis pas devant mon ordinateur : mes chiennes et les balades dans la campagne (un petit plaisir simple où j’ai tout loisir de réfléchir… à mon ordinateur, bien évidemment) et le sport, le Pilâtes en particulier, que je pratique plusieurs fois par semaine pour garder la forme (et la ligne, mais c’est pas gagné vu ma gourmandise) et me vider vraiment la tête.

 

 

 

JM : – Quelle est ta musique préférée et écris-tu en musique ?

 

Laureline : Comme je suis vieille, j’aime la musique des années 70’- 80’- 90’. Vous me verriez chanter et me trémousser sur ABBA ou Queen en passant l’aspirateur !

Quand j’écris, casque et musique douce, « musique d’ascenseur ou de salon de massage » dirait mon mari, celle qu’on finit par ne plus entendre, mais qui, moi, me permet de garder l’esprit focalisé sur l’écriture en faisant abstraction du monde extérieur.

 

 

JM : – Quel livre lu pendant ton enfance t’a marquée le plus ?

 

Laureline : adolescente : Rebecca, de Daphné du Maurier, mon premier roman tragico-romantique !

 

JM : – Peux-tu nous donner une citation qui t’inspire ?

 

Laureline : pas vraiment une citation, mais une phrase que j’utilise (plusieurs fois parfois) au quotidien : « Ne fais pas aux autres ce que tu n’aimerais pas qu’on te fasse ». Si tout le monde pouvait l’appliquer…

 

 

JM : – Quel mot te définit le mieux ?

 

Laureline : Partage, sans hésiter !

 

 

JM : – Si tu étais : une fleur, une couleur, un animal : tu serais ?

 

Laureline : le lilas (pour son côté un peu sauvage et son parfum), toutes les nuances de gris (et n’y voir aucune corrélation avec un certain livre ! J’aurai aussi pu dire arc-en-ciel parce que je suis incapable de choisir), le chien (pour son amour inconditionnel)

JM : – As-tu autre chose à ajouter ?

 

Laureline : Merci à toi pour cette agréable interview !

 

 

 

JM : – Merci Laureline pour cet agréable moment passé en ta compagnie, ta disponibilité et ta gentillesse.

 

 

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d’autres questions à Laureline qui se fera un plaisir de vous répondre en direct ou plus tard si vous n’êtes pas présents ce soir.

 

 

https://www.facebook.com/laureline.roy.auteure/?modal=admin_todo_tour

 

https://laurelineroy.wordpress.com/

 

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