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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC FANNY FANNY AUTEURE SUR MON GROUPE FB

GROUPE FB :

LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

 

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INTERVIEW AUTEURE

FANNY FANNY AUTEURE

 

 

JM : - Bonjour à tous

 

Notre amie Fanny Fanny a accepté récemment de se soumettre à mes questions.

 

Je partage donc avec vous cet entretien et à l'issue, vous pourrez si vous le souhaitez, poser vos questions à Fanny qui y répondra selon ses disponibilités.

 

 

JM : - Bonjour Fanny

 

⁃ Comment vas-tu ? Es-tu prête à répondre à mon « petit interrogatoire » ?

 

 

Fanny : Bonjour, je vais bien je vous remercie, je serai ravie de pouvoir répondre aux questionnaires.

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Fanny : je suis mariée, j’ai 3 enfants, ma profession est AES (Accompagnatrice éducative et social) je travaille dans un foyer médicalisé pour adultes handicapés.

 

JM : - Et si tu nous parlais de ton ouvrage.

 

Fanny : Je vais vous parler de mon témoignage, intitulé : Petite fille, pardonne-moi ! Enfance brisée

A travers mon histoire, je dénonce la maltraitance envers les enfants, quelle soit physique, morale ou sexuelle, afin que plus jamais d’autres petites Fanny, ne subissent l’irréparable.

Je veux aussi apporter un espoir aux victimes, leurs faire comprendre que malgré toutes ces violences, une reconstruction est possible.

 

 

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

 

Fanny : Honnêtement, non pas pour le moment, mon témoignage m'a beaucoup couté émotionnellement, je verrai bien avec le temps.

 

 

JM : Comment as-tu procédé pour écrire ce roman (carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?

 

Fanny : Je voulais écrire depuis très longtemps, un matin, je me suis levée, j’ai pris mon ordinateur puis j’ai écrit…

 

 

JM : - Quand écris-tu (la nuit, le jour) pendant combien d'heures ? Est-ce que parfois tu passes des nuits blanches ?

 

 

Fanny : Alors de mon coté j’ai choisi d’écrire en journée, il m'arrive d’écrire le soir mais je me suis rendu compte que je ne dormais pas bien la nuit, donc je le faisais en journée quand j’étais seule à la maison.

 

 

JM : - Ton ouvrage est un témoignage. Envisages-tu d'écrire dans un genre différent ?

 

Fanny : Non je ne pense pas écrire un autre genre, bien que j’aie déjà pensé à faire un livre pour les enfants…

 

JM : - Je crois connaître le message que tu as souhaité passer en écrivant ce roman mais peux-tu en dire quelques mots à nos amis ?

 

Fanny : Bien, comme je le disais un peu plus haut, je souhaite apporter un soutien, une prévention, malheureusement encore aujourd’hui, nous entendons trop parler de maltraitance… Je souhaite aussi apporter de l’espoir à toutes les victimes…

 

 

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement  et où ?

 

Fanny : Pour le moment je n’ai pas prévu de séances de dédicace dans ma région, j’ai peut-être le projet je partir à Menton, rejoindre un écrivain pour une journée de dédicace

 

 

JM : - Qu'as-tu ressenti lorsque tu as écrit le mot FIN ?

 

Fanny : Une délivrance, je me suis sentie plus légère, une grande victoire d’avoir réussi

 

JM : - A qui as-tu confié ton manuscrit en première lecture (amie, membre de ta famille, bêta lecteur) ?

 

Fanny : En tout premier à mon mari, ce qui n’a pas toujours été facile pour lui, ensuite à un ami proche

 

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier ce livre ?

 

Fanny :Je me suis renseignée dans les maisons d’imprimante, puis n’ayant pas de grandes finances, j’ai publié avec Amazon, c’était un bon moyen pour faire voyager mon histoire…

 

 

 

 

JM : - Quels sont les auteurs qui t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Fanny : Je n’ai pas forcément eu l’envie d’écrire dû à un auteur. On va dire que d’écrire m'a apporté une thérapie.

 

 

 

JM : - Que penses-tu de l'édition numérique ? (Avantages et inconvénients)

 

Fanny : L’avantage est que nous puissions atteindre beaucoup de lecteurs, l’inconvénient c’est de ne pas pouvoir échanger avec eux

 

 

 

JM : Lis-tu ? Quel genre ?

 

 

 

Fanny :Je lis des témoignages ou bien du Musso

 

 

 

JM : En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Fanny : J’aime beaucoup le ski

 

 

JM : - Quel est ton proverbe préféré ?

 

Fanny : Tout vient à point à qui sait attendre

 

 

JM : - Quel livre aurais-tu aimé écrire ?

 

Fanny :Un livre pour enfant, rempli de magie

 

 

 

JM : - Quel est ton endroit favori, source d'inspiration (pièce de ta maison, une région, un pays) ?

 

Fanny : J’aime beaucoup la montagne

 

 

 

JM : - Quel est ton péché mignon ?

 

Fanny : Jaime beaucoup les bonbons, comme les enfants ( rire)

 

 

JM : - Quel mot te définit le mieux

 

Fanny : Courageuse

 

 

JM : - Peux-tu nous donner le titre de ton film culte et le genre de musique que tu écoutes ? Ecris-tu en musique ?

 

Fanny : Le film que j’adore c’est dirty Dancing. Les musiques que j’aime beaucoup sont les années 80 puis des musiques nostalgiques, ce qui me donne envie d’avancer encore et encore, oui même en musique j’écrivais

 

 

JM : - Si tu devais partir sur une île déserte quel objet, indispensable à tes yeux, emporterais-tu ?

 

Fanny : Ma photo de famille

 

JM : - Si tu étais une fleur, un animal, une couleur, un dessert tu serais ?

 

Fanny : Je pense que je serais un arbre, j’aime beaucoup

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Fanny : oui.

Petite fille, pardonne-moi !

Enfance brisée, m'a fait rencontrer des personnes extraordinaires, une belle aventure

 

 

 

JM : - Merci Fanny pour ce très agréable moment passé en ta compagnie.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Fanny qui vous répondra avec plaisir sous ce post.

 

 

 

 


 

 

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Bonjour aujourd'hui dimanche voici ma chronique concernant : "AU CLAIR DE LA LOUVE" tome 3 Clair Obscur

« AU CLAIR DE LA LOUVE »

Tome 3

Clair Obscur

RIME DE BERVUY

Auto-Edition

janvier 2020

462 pages

 

 

Présentation

 

Maryhead et Renan sont à nouveau éloignés l’un de l’autre. La sorcière essaye de se reconstruire en Alsace après l’épreuve qu’elle a traversée. Pendant ce temps, le vampire aide Éclipse à résoudre un problème épineux au cœur des Carpates.


La séparation sera-t-elle bénéfique à nos amoureux ou créera-t-elle au contraire de nouveaux problèmes ? Qui est ce mystérieux Marcus Collins ? Maryhead semble s’accrocher à lui pour ne pas sombrer.


La jeune femme et le Seigneur Obscur devront une fois encore affronter leurs doutes pour espérer se retrouver. Rien ne sera simple mais ils pourront compter sur des alliés parfois inattendus…

 

 

L'auteure

 

 

Rime de Bervuy est auteure de littérature fantastique (mêlant le surnaturel, l'action, l'amour et le suspense).

Elle est née en 1978 en région parisienne où elle passe toute son enfance avec ses parents, sa sœur aînée et son petit frère. Enfant rêveuse et à l’imagination fertile, elle s’invente constamment des histoires pour passer le temps.

Elle étudie la littérature à l’Université de Nanterre Paris X et se plonge dans la lecture à travers laquelle elle découvre, entre autres, des univers fantaisistes et fantastiques variés qui la passionnent. Elle s’intéresse à des auteurs tels que Edgar Allan Poe, Théophile Gautier, J.R.R. Tolkien et d’autres plus contemporains comme Anne Rice, J.K. Rowling, LA Bailey ou Claire Panier-Alix.

En 1998, elle rencontre son futur mari qu'elle épouse cinq ans plus tard. Ils quittent Paris pour les Hauts de France où ils créent leur entreprise d’électricité générale et fondent une famille.

Des récits plein la tête, Rime de Bervuy se décide un jour à replonger dans les ébauches d’histoires qu’elle a inventé depuis son adolescence et Au Clair de la Louve se développe au fil de son clavier en 2018 sur plusieurs dizaines de pages alors qu’elle pensait n’écrire qu’une simple nouvelle. Finalement, cette histoire se déclinera en plusieurs tomes.

Passionnée par les animaux et en particulier par les chevaux, Rime de Bervuy choisit ce pseudo pour rendre hommage à son cheval, qu’elle a perdu après vingt ans de complicité, en faisant une anagramme de son nom.

 


 

 

Mon avis

 

Je remercie Rime de BERVUY de m'avoir permis de lire, en service de presse, « Au Clair de la louve » tome 3. Je la remercie également pour la très gentille dédicace et le marque-page qui m'ont beaucoup touchée.

 

J'ai lu les précédents tomes et bien que peu habituée à lire du « fantasy » j'avais hâte de connaître la suite de cette histoire et j'ai pris un grand plaisir à retrouver les protagonistes de cette très jolie saga. Il faut dire que Rime a réussi, grâce à sa très belle plume, à me réconcilier avec ce genre de lecture !

 

Dans ce 3ème opus, Maryhead et Renan sont séparés. L'auteure nous transporte d'abord en Roumanie, dans les Carpates où Renan poursuit sa mission auprès d'Eclipse alors qu'en Alsace, Maryhead vit mal cette épreuve et tente de se reconstruire.

 

Nos deux héros parviendront-ils à se retrouver ?

 

 

Beaucoup d'émotions sont palpables à la lecture des mots de Rime qui nous propulsent dans un monde sombre et violent. Aventures, mystères, retours en arrière sont au programme et l'on ne peut s'empêcher de vibrer, de souffrir, de craindre et d'espérer pour notre jolie sorcière et son séduisant vampire qui ont tous deux des caractères bien trempés.

 

Merci Rime pour ce très bon moment de lecture. Tu as vraiment une imagination débordante et ta plume est fort addictive. Je lirai au plus vite le tome 4 qui attend dans ma haute PAL car j'ai hâte de connaître la suite de cette jolie histoire.

 

 

Page FB :https://www.facebook.com/joellemarchal74/

 

Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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ANNONCE INTERVIEW FANNY-FANNY LUNDI 20 SEPTEMBRE -dans la journée- SUR MON GROUPE FB

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

 

Bonsoir les amis,

 

Ce SAMEDI 18 SEPTEMBRE 2021 j'ai réalisé ma 289ème interview.

 

Je vous donne rendez-vous le LUNDI 20 SEPTEMBRE 2021 (dans la journée) pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec FANNY-FANNY.

 

A l'issue, vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions à Fanny qui y répondra selon ses disponibilités.

 

 

A bientôt.

 

 

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Bonjour aujourd'hui samedi voici ma chronique concernant : "LA PROPHETIE DES MARGUERITES"

« LA PROPHETIE DES MARGUERITES »

Alain LEONARD

Editions de BOREE

12 août 2021

282 pages

 

 

 

Présentation

 

Aînée de 6 enfants, Jeannette a grandi dans une ferme près de Clermont-Ferrand. En 1867, elle part travailler à Paris avec Marius qu'elle a rencontré à Riom dans l'hôtel-restaurant où elle travaille comme fille de salle. Ensemble, ils vont découvrir la vie d'ouvriers dans une filature de Vaugirard, les premières grèves et aussi l'Exposition Universelle. Suite au décès accidentel de Marius, Jeannette, sans argent, est arrêtée pour vol et condamnée à 6 mois de prison...

 

 

L'auteur

 

Après une carrière militaire en France et à l'étranger, Alain Léonard est actuellement infirmier dans un hôpital clermontois. À 52 ans, il entame en parallèle une carrière d'écrivain, mêlant histoire de France et romanesque. Enfants de la liberté, son premier roman, a reçu le prix du jury de l'Association du Noël des Romanciers d'Auvergne en 2017, puis le premier prix du concours de littérature 2019, attribué par le Lions Club Auvergne-Rhône-Alpes. Il publie son cinquième roman aux éditions De Borée.

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions de BOREE et en particulier Virginie de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « La Prophétie des marguerites », roman d'Alain LEONARD. Je remercie également Alain pour la très gentille dédicace ainsi que le marque-page qui m'ont beaucoup touchée.

 

L'auteur nous emmène en 1866 dans le Puy de Dôme où nous faisons connaissance avec Jeannette qui vit avec sa famille dans une ferme. Au décès de sa mère, la jeune fille, âgée de 16 ans, s'occupe de ses frères et sœur. Elle travaille dur et la vie n'est pas facile avec un père alcoolique et une belle-mère tyrannique...

 

Elle rencontre son premier amour Marius et part avec lui à Paris dans l'espoir d'une vie meilleure. La prédiction d'une voyante rencontrée dans une fête foraine se révélera-t-elle exacte ?

 

Avec son talent habituel de conteur, Alain LEONARD nous rappelle combien la vie était rude en milieu rural mais également à la capitale pour les ouvriers et les petites gens.

 

 

Il décrit à merveille le métier des filatures, les conditions d'incarcération des femmes, la vie parisienne, l'évolution de la société à cette époque ainsi que le monumental chantier entrepris par le Baron Haussmann visant à moderniser Paris.

 

Les personnages sont authentiques, attachants pour certains, détestables pour d'autres mais je ne vous en dirai pas plus et vous laisserai le découvrir par vous-mêmes.

 

J'ai beaucoup aimé ce roman régional émouvant, aux nombreux rebondissements qui mêle l'Histoire de notre pays à celle d'une jeune Auvergnate forte et déterminée qui méritait bien un peu de bonheur.

 

Un très bon moment de lecture que je recommande aux amateurs du genre.

 

 

Page FB :https://www.facebook.com/joellemarchal74/

 

Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com

 

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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC FREDERIC SOMON SUR MON GROUPE FB

GROUPE LECTEURS – AUTEURS :

LA PASSION DES MOTS

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INTERVIEW AUTEUR

Frédéric SOMON

 

JM : - Bonjour à tous,

 

  • Notre ami Frédéric SOMON a récemment accepté de répondre à mes questions.


Je partage donc avec vous l'entretien que nous avons réalisé, à l'issue duquel, vous pourrez, si vous le souhaitez, poser des questions à Frédéric qui y répondra selon ses disponibilités.

 

JM : - Bonsoir Frédéric

 

  • Comment vas-tu ? Es-tu prêt à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Frédéric : Bonsoir Joëlle, c’est d’habitude moi qui pose les questions tout en précisant à mon interlocuteur qu’il est libre de ne pas y répondre et qu’il peut se faire assister par un avocat, prévenir un membre de sa famille et exiger un examen médical. Mais désormais à la retraite, je suis prêt à subir ce petit interrogatoire.

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Frédéric : Ma présentation sera simple et rapide. Je me suis engagé dans la gendarmerie vers vingt ans. Très attiré par l’exercice de la police judiciaire, j’y ai consacré ma carrière jusqu’à ma première retraite avant de rempiler dans la réserve opérationnelle.

Aujourd’hui, je suis à la disposition du ministère de la Justice en qualité de délégué du procureur de la République. Voilà pour ma activité professionnelle. Sinon, je suis marié depuis … attends, je compte … 44 ans, deux enfants et quatre petits-enfants, je suis un homme comblé.

 

 

JM : - L'écriture est-ce une passion pour toi ?

 

Frédéric : J’ai toujours écrit. D’abord professionnellement puisque mon activité m’imposait des synthèses et des comptes-rendus ce qui est un exercice complétement à l’opposé de l’écriture d’un roman puisqu’il me fallait relater un maximum d’événements avec peu de mots. Aujourd’hui ce serait plutôt le contraire. Il m’a fallu réapprendre à écrire et à décrire. Si j’ai été autrefois boulimique en écrivant surtout la nuit, aujourd’hui je suis devenu raisonnable avec parfois une petite tendance à la procrastination.

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans ?

 

Frédéric : Il s’agit de polars – évidemment vas-tu penser ! C’est vrai que je suis plutôt dans un domaine que je connais parfaitement et dans lequel j’ai évolué pendant des dizaines d’années. C’est peut-être la raison pour laquelle je m’attache à être véritablement dans « la vérité » d’une affaire criminelle. J’écris mes polars comme si je relatais une véritable enquête criminelle, sans extravagance ou irréalisme comme parfois je peux lire. Mes romans pourraient sans problème être des faits réels.

Toutefois, il m’est arrivé de m’écarter de la noirceur du polar pour écrire des poèmes sur le thème de l’amour, en autoédition mais également l’histoire d’un orphelin dans une colonie agricole pénitentiaire comme il en existait en France au 19° siècle. Ce roman sera peut-être édité, s’il passe le stade du comité de lecture de ma maison d’édition.

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes ouvrages ?

 

Frédéric: Vois-tu comme je fais bien les transitions entre les questions. J’avais soumis « Quand la Dombes tue » à un site « Nouvelles Plumes » pour ne pas le nommer. Ce roman était lu et noté par les internautes et selon la note obtenue, il pouvait être édité. Avec 8.5/10 et beaucoup de coups de cœur, le roman est resté sur la touche. J’en ai été quelque peu contrarié d’autant que j’avais aussi envoyé le roman par la poste à de nombreux éditeurs en glissant à l’intérieur quelques confettis, histoire de savoir si le manuscrit avait été a minima ouvert. Force fut de constater au retour des manuscrits que très peu avaient été ouverts.

 

J’ai donc opté pour une petite maison d’édition lyonnaise M+Editions (mon roman se déroulant à Lyon) et j’ai eu la chance de recueillir l’approbation du comité de lecture et surtout un contact privilégié et très humain avec l’éditeur Marc Duteil auquel j’adresse de vifs remerciements.

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

Frédéric : Pour tout dire « Quand la Dombes tue » fait partie d’une trilogie qui relate la progression professionnelle d’un jeune gendarme dans le milieu de la police judiciaire.

Le premier roman (qui n’est pas encore publié) retrace sa première affaire criminelle alors qu’il est encore très inexpérimenté, le second tome « Quand la Dombes tue » sera suivi de « La Chimère de la Dombes » actuellement dans les mains de l’éditeur.

J’ai aussi écrit des nouvelles et peut-être que j’en proposerai une à mon éditeur. Tu peux la retrouver sur ma page Frédéric Somon auteur sous le titre : « Le Miroir ».

 

 

JM : - Où trouves-tu l'inspiration pour créer les protagonistes de tes livres ? En combien de temps écris-tu un roman ?

 

 

Frédéric : Pour les polars, je crois que l’actualité me donne matière à écrire. Ma trilogie, au moins pour les deux derniers volumes, relate des disparitions puis des meurtres d’adolescentes ainsi que la spirale meurtrière d’un tueur en série. C’est d’une terrible réalité avec les affaires Fourniret ou encore Lelandais. Toute ma carrière j’ai eu sous les yeux les affiches d’enfants disparus, il est probable que le germe était dans mon cerveau et ne demandait qu’à éclore. Pour la seconde question, j’ai honte de l’avouer mais il me faut au moins une année pour sortir un roman.

 

 

JM : - Comment écris-tu (sur cahiers, carnets, direct sur l'ordinateur) ?

 

 

Frédéric : Je fais d’abord une synthèse très grossière de ce que je veux écrire avec un début et une fin, cela me prend quelques pages de format A4 (à l’ordinateur)

J’établis ensuite une chronologie, une échelle de temps avec des événements ou des rebondissements. J’essaie de me tenir à ce fil conducteur même si souvent mes personnages évoluent et vivent parfois leur propre vie. Ainsi il m’arrive de changer de direction et de terminer avec une fin que je n’avais pas envisagée. J’écris directement sur ordinateur ce qui est un avantage mais aussi un handicap. Ayant une lecture rapide et en diagonale, il m’arrive trop souvent de ne pas repérer les coquilles. Heureusement, mes premières lectrices ont l’œil affuté.

 

 

JM : -Lorsque la situation sanitaire le permettra, envisages-tu d'assister à des séances de dédicaces ?

 

 

Frédéric : J’aimerai effectivement. Le contact avec les lecteurs est toujours enrichissant.

 

 

JM : - A qui confies-tu tes manuscrits en première lecture (ami, membre de ta famille, bêta-lecteur) ?

 

Frédéric : Mes premières lectrices sont dans l’ordre mon épouse, ma fille et ma sœur. J’attends d’elles un retour non complaisant même si je sais qu’il est difficile de dire à quelqu’un que sa production n’est pas d’une extraordinaire qualité.

 

 

JM : - Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?

 

Frédéric : Qui n’y serait pas sensible ! Comme je suis quelqu’un qui n’a pas une grande confiance dans son écriture, je suis toujours surpris (très agréablement) des retours mais je sais qu’il ne faut pas s’endormir sur ses lauriers. Laisser une bonne impression au premier livre c’est bien, continuer à produire avec la même exigence de qualité c’est déjà plus compliqué.

 

JM : - Sauf erreur de ma part, tu as écrit des « thriller ». Pourquoi ce choix et envisages-tu d'écrire dans un autre registre ?

 

Frédéric : Oui, je t’ai déjà donné quelques informations à ce sujet. Les poèmes furent ma première approche puis les nouvelles fantastiques, un roman sociétal au 19° siècle puis trois thrillers.

 

JM : - Bien que je pense connaître la réponse, je vais tout de même te poser cette question : Dans tes romans, est-ce qu'il y a des personnages qui te touchent tout particulièrement et qui te ressemblent ?

 

Frédéric : Dans cette trilogie, il y a évidemment des gendarmes, des enquêteurs de police judiciaire mais aussi des réservistes de la gendarmerie que j’ai rencontrés et que j’ai voulu mettre à l’honneur pour leur engagement au service de la population. Je pense que beaucoup de nos concitoyens ignorent que ces hommes et ces femmes exercent tous ou du moins pour l’immense majorité des métiers dans « le civil ». Ils sont boulangers, cuisiniers, policiers municipaux, taxis, étudiants, j’ai même travaillé avec un pilote de ligne et un pharmacien. Ils s’engagent dans la réserve opérationnelle pour une indemnité journalière peu attrayante et consacrent leurs week-end et jours de vacances à la gendarmerie. Voilà un bel exemple que je souhaitais souligner.

 

 

JM : - Que ressens-tu lorsque tu écris le mot FIN ?

 

Frédéric : J’ai toujours du mal à écrire ce mot FIN. C’est comme un accouchement (les douleurs et les contractions en moins). J’ai toujours la crainte d’avoir loupé une description ou de ne pas avoir assez développé une action ou un personnage.

 

JM : - Quel est ton plus beau souvenir d'auteur ?

 

Frédéric : Pour le moment comme c’est vraiment mon début d’auteur, mes plus beaux souvenirs sont ceux que je vis aujourd’hui avec ma maison d’édition, avec les gens qui me suivent sur ma page auteur comme avec toi et ton intérêt pour ce que je fais. Je découvre tout ce monde avec un œil non averti mais très intéressé.

 

JM : - Que penses-tu de l'édition numérique ? -avantages, inconvénients -

 

Frédéric : Trop novice pour avoir déjà un avis.

 

 

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Frédéric : Les voyages avec mon épouse. J’ai eu la chance de beaucoup voyager avant mes 20 ans, j’étais marin et j’ai redécouvert ce plaisir. La Polynésie nous fait de l’œil en ce moment, ce sera peut-être un jour prochain …

 

 

JM : - Quel est ton plus grand rêve ?

 

Frédéric : Je ne rêve pas mais j’ai des souhaits : vivre en harmonie avec les miens, voir évoluer mes enfants et petits-enfants et les savoir heureux. Ne pas connaître de conflit armé, je suis allé plusieurs mois en Ex-Yougoslavie alors que le pays était en guerre et j’y ai vu la misère, l’horreur et le malheur.

 

 

 

JM : - Quels auteurs t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Frédéric : Pierre Lemaitre, Bernard Minier, Maxime Chattam, Cédric Sire mais aussi Stieg Larsson et tant d’autres

 

 

JM : - Lis-tu ? Quel genre de lecture ?

 

Frédéric : Je lis de tout, de la BD aux poèmes saturniens, en passant par les polars, les thrillers ou les romans d’aventure. Seule la science-fiction reste sur les étagères.

 

JM : - Quel est ton dernier coup de cœur littéraire ?

 

Frédéric : Un auteur français avec 4 prénoms Jean-Paul Didierlaurent. J’apprécie son écriture et ses messages d’une belle humanité ; Le Liseur de 6 heures 27, La Fissure, Le reste de leur vie et bientôt Malamute que je vais découvrir.

 

JM : - Peux-tu nous dire quel lieu est pour toi source d'inspiration ?

 

Frédéric : Dans la nature que ce soit un bois, au bord d’une rivière ou au sommet d’une montagne

 

JM : - Quel est ton genre de musique préférée ? Ecris-tu en musique ?

 

Frédéric : Que du très courant … c’est selon mes humeurs, je peux passer de la musique classique à de la variété française ou internationale. Je n’écris pas en musique bien au contraire j’ai besoin d’être au calme et dans le silence.

 

JM : - Es-tu thé ou café ? Vanille ou chocolat ? Mer ou montagne ?

 

Frédéric : Café, chocolat, montagne

 

 

JM : - Quelle est ta citation préférée ?

 

Frédéric : « Ce qui nous tue pas nous rend plus fort » et « L’expérience n’est que la somme de nos erreurs ».

 

 

JM : - Peux-tu nous donner une des tes qualités ? Un de tes défauts ?

 

Frédéric : Honnêteté - Impulsivité

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Frédéric : Lecture faite par moi, je persiste et signe. Merci Joëlle pour tes questions et au plaisir d’échanger avec toi et tous les amis qui le souhaiteront

 

 

JM : - Merci Frédéric pour cet agréable moment passé en ta compagnie.

 

 

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Frédéric qui se fera un plaisir de vous répondre sous ce post.

 

 

 

 

https://www.facebook.com/Fr%C3%A9d%C3%A9ric-Somon-auteur-102151668398956/

 

 

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BLOG EN PAUSE

Bonjour les amis

Une petite pause s'impose.

Je me déconnecte des réseaux sociaux pendant une quinzaine de jours et vous retrouverai avec grand plaisir.

A bientôt.

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ANNONCE INTERVIEW FREDERIC SIMON SAMEDI 18 SEPTEMBRE -dans la journée- SUR MON GROUPE FB

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

 

Bonjour les amis,

 

Hier VENDREDI 3 SEPTEMBRE 2021 j'ai réalisé ma 288ème interview.

 

Je vous donne rendez-vous le SAMEDI 18  SEPTEMBRE 2021 (dans la journée) pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Frédéric SOMON.

 

A l'issue, vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions à Frédéric qui y répondra selon ses disponibilités.

 

 

A bientôt.

 

ANNONCE INTERVIEW FREDERIC SIMON SAMEDI 18 SEPTEMBRE -dans la journée- SUR MON GROUPE FB

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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC CHRIS SIMON SUR MON GROUPE FB

GROUPE LECTEURS – AUTEURS :

LA PASSION DES MOTS

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INTERVIEW AUTEURE

Chris SIMON

 

 

 

JM : - Bonjour à tous,

 

Notre amie Chris SIMON a gentiment accepté de répondre, récemment, à mes questions.

 

Je partage donc avec vous cette interview à l'issue de laquelle vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions à Chris qui y répondra selon ses disponibilités.

 

(Petit rappel Chris habite aux Etats-Unis d'où décalage horaire).

 

 

 

JM : - Bonjour Chris

 

 

JM : - Comment vas-tu? Es-tu prête à « passer sur mon gentil gril » ?

 

Chris :

Oui. N’oublie pas le sel et les épices ! ;-)

 

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître?

 

Chris : Femme, serial autrice, romancière, new-yorkaise et parisienne, cinéphile ou cinéfolle et grande lectrice depuis mon adolescence. Je suis passionnée par les vieux objets, l’ethnologie, l’histoire de l’humanité, la psychologie et la psychanalyse.

 

 

 

 

JM : - Que représente pour toi l'écriture ?

 

Chris. : Plus qu’un rêve, l’écriture est un désir profond de comprendre le monde, les autres et sans doute une part de moi-même. L’écriture permet cette découverte du sens des êtres, des choses, bref d’une vie. Elle révèle l’invisible de la même manière que la lecture. Écrire permet d’explorer d’autres mondes aussi.

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans ?

 

 

Chris : Tous mes romans, et même mes séries, partent d’un personnage que j’ai envie de connaître. J’ai appris récemment sur le blog d’une personne que je suis sur Twitter (Caroline Giraud) qu’en fait, j’appliquais la méthode Mme Brown. Une théorie de Virginia Woolf, reprise par Ursual Le Guin. Pour Virginia Woolf, un roman ne se construit pas à partir d’une intrigue, ni d’un message, ni d’une réflexion, mais d’un personnage. Un roman décrit une certaine expérience du monde, au travers du regard d’un personnage en particulier. Mme Brown est le nom de ce personnage conceptuel. Comme l’écrit Woolf, citée par Le Guin (citée par Caroline Giraud) : « Les grands romanciers, pour nous montrer ce qu’ils veulent nous montrer, utilisent le regard d’un personnage. Sinon, ils ne seraient pas romanciers, mais poètes, historiens ou pamphlétaires. ». Je travaille exactement de cette manière. Je créé d’abord un personnage et ensuite je lui trouve un lieu, une situation, dont découleront des actions. Ce sont donc les personnages qui dominent mes romans et parfois aussi des objets qui deviennent de vrais personnages comme le canapé dans ma série, Brooklyn Paradis, ou la boîte de Kleenex dans Lacan et la boîte de mouchoirs, ou encore le cercueil dans mon dernier roman, Road-Movie pour un proscrit.

J’aime bien aussi que mes livres posent une question et que les pages hantent le lecteur longtemps après leurs lecture ou au moins pour quelques heures ! Je m’inspire beaucoup de faits-divers, de gens que j’ai connus, de situations réelles.

 

 

JM : - Sauf erreur de ma part, tu as écrit des « Polar » « Thriller » « fantastique » Pourquoi ce choix et envisages-tu d'écrire dans un genre différent ?

 

Chris : Mes séries sont plus genrées que mes romans. Le genre en édition est surtout un outil marketing plus qu’une vérité. C’est une étiquette qui permet au lectorat concerné de reconnaître le livre qu’il cherche en un seul coup d’œil, car les couvertures des romans de genres sont codées. Mes romans entrent dans la catégorie Thriller, roman noir, polar mais avec un petit décalage et surtout de beaucoup d’humour, qui à mon sens est un plus dans ma collection noire. Dans mon dernier roman, Road-movie pour un proscrit, j’ai mélangé les genres. C’est un roman noir avec un fond historique et politique, une histoire d’amour et une enquête en filigrane, mais qui n’est pas le corps du récit comme dans un polar classique ; le tout à la sauce humour noir. Du coup, il satisfait les lecteurs de romans noirs, mais je sais que les lecteurs de littérature blanche l’apprécient aussi. Sans doute pour son sujet et son thème. J’ai des livres hors ces catégories du noir. Ma première série, Lacan et la boîte de mouchoirs, est une série psy humoristique. Le lecteur entre dans un cabinet de psy en pleine séance. J’avais envie d’explorer cette drôle de relation qui s’établit entre un patient et son psy, d’explorer cet étrange silence qui parle dans un cabinet de psy. L’inconscient a plus d’humour qu’on ne l’imagine et ma série s’en amuse. Mon premier livre autoédité est un recueil de sept nouvelles fantastiques, plutôt dans l’esprit réalisme magique, donc un autre genre à mon arc.

 

JM : - Où peut-on trouver tes livres ?

 

Chris : Pratiquement partout. Mes ebooks sont sur de nombreuses plateformes numériques, mes livres brochés sont distribués sur Amazon, mais aussi sur les librairies en ligne et tout lecteur peut les commander chez son libraire. On peut aussi me les commander en direct et payer via un site sécurisé comme Sumup.

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler?

 

Chris : J’ai écrit le premier opus d’une série « cosy mystery » que je publierai sous un autre nom, pour ne pas mélanger avec mes romans noirs qui ne sont pas cosy du tout. Le cosy mystère et enquêtrice amateur est un autre genre et accumuler les genres perturbent les lecteurs. J’espère le sortir cet été. L’action se passe en normandie et l’héroïne s’appelle Charlotte. je ne vous en dis pas plus pour l’instant. ;-) Top secret avec ma sœur jumelle.

 

 

 

JM : - Comment écris tu (sur carnets, cahiers, directement sur l'ordinateur) ? Quand écris-tu le jour, la nuit ? Pendant combien d'heures ?

 

Chris : Je varie pour éviter de passer trop de temps sur l’ordinateur. Dernièrement j’ai écrit avec un stylo et un cahier, je ne sais pas pourquoi, cela m’a pris comme ça, ou peut-être tout simplement parce que j’ai trouvé un carton entier de cahier neufs sur un trottoir - une société qui fermait -, j’ai eu l’impression d’écrire beaucoup plus vite. Impression ou réalité ? Il m’a semblé que mon esprit fonctionnait mieux, l’acte d’écrire avait l’air plus limpide, m’a semblé plus naturelle. J’avoue que je me lasse de la position que demande un ordi - il faut un bon fessier, un gainage impeccable. Être assise, les mains à plat sur une table devant un écran est pénible, alors de plus en plus, j’écris sur différents supports : papier, smartphone, ordi… Tout dépend aussi où je me trouve.

J’écris tous les jours, je me lève, me fais un thé et j’écris pendant deux à quatre heures, surtout en période de composition d’un nouveau roman et j’écris le premier jet jusqu’à la fin sans me relire.

 

JM : - Que ressens-tu lorsque tu écris le mot FIN ?

 

Chris : Une grande satisfaction et un soulagement. je ne suis jamais sûre d’arriver saine et sauve à la fin d’un roman que je commence. Pendant des années, j’en ai écrit que je ne finissais jamais. Atteindre le mot fin, est un moment bref de joie qui ne dure pas, car ensuite, il faut reprendre le manuscrit et retravailler dans les détails : le style, les personnages, la psychologie…

 

JM : -Lorsque la situation sanitaire le permettra, aimerais-tu assister à des séances de dédicaces, rencontrer tes lecteurs et tes lectrices ? Penses-tu venir en France ?

 

 

Chris : Ah oui, je n’attends que ça. Les dédicaces me manquent. Avant la pandémie je faisais des dédicaces tous les weekends ou presque quand j’étais en France. Alors, oui, je donne rendez-vous aux lecteurs dès septembre 2021 et j’espère que le vaccin suffira à endiguer cette pandémie qui s’est installée dans le monde entier. la rencontre avec les lecteurs est cruciale pour moi. Écrire et rencontrer les lecteurs sont les deux facettes de la vie d’écrivain qui me plaisent le plus.

 

 

 

 

JM : - Quel est ton plus beau souvenir d'auteur ?

 

Chris : En 2016 au salon Livre Paris, la première fois que j’ai dédicacé ma série Lacan et la boîte de mouchoirs à un lecteur que je ne connaissais pas. C’est un sentiment très fort et immense, que procure cette première fois. Cette même année, dans le même salon, mon roman Mémorial tour a été lauréat Amazon. De quoi m’encourager à continuer. Un parcourt d’auteur est fait de tellement de déceptions, que ces moments sont indispensables pour ne pas se décourager et abandonner ce qui nous porte…

 

 

JM : - Que penses-tu de l'édition numérique ?

 

Chris : Que du bien, je lis en numérique à 70% sinon plus. La lecture numérique est pratique, transportable, adaptable et meilleur marché… Et en tant qu’auteur, elle me permet de me faire connaître d’un lectorat passionné.

 

 

 

 

JM : - A qui confies-tu la première lecture de tes manuscrits (amie, membre de ta famille, bêta-lecteur) et qui réalise les couvertures de tes livres ?

 

Chris : À quelques personnes de confiance., qui sont de très bons lecteurs et auteurs dont j’apprécie l’écriture. Cela me permet de vérifier que ce que j’ai essayé de faire fonctionne et me permet de retravailler si besoin certaines scène ou passages. Jusqu’à aujourd’hui, c’est moi qui est fait toutes mes couvertures, cependant je les teste auprès de mes lecteurs abonnés à ma newsletter et sur les réseaux sociaux. Pour ma série cosy mystery, je travaille en ce moment avec une autrice artistiquement talentueuse. Je suis contente de faire cette collaboration, nous verrons ce qu’il en sortira.

 

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire éditer tes romans ?

 

Chris : Il ne me reste aujourd’hui qu’un seul roman en maison d’édition, mais je ne suis pas contre l’édition traditionnelle. J’ai juste l’impression qu’on ne parle pas la même langue. Je me suis habituée à l’autoédition, c’est direct, rapide… Ça me fait penser aux comédiens qui font les petites salles de théâtre et au fil des années aiguisent leurs sketches, leur technique et leur talent. On fait pareil avec l’autoédition. Je ne crois pas que l’on puisse progresser beaucoup en gardant ses manuscrits dans un tiroir et en collectionnant les lettres de refus génériques des maisons d’édition. L’édition semble déborder par les manuscrits, donc il faut bien trouver des alternatives.

 

 

JM : - Penses-tu que les réseaux sociaux, les blogs permettent aux auteurs de promouvoir leurs écrits ?

 

Chris : Oui, les RS permettent de se faire connaître, de parler de nos livres, surtout dans les groupes ou l’on échange sur nos lectures. Un blog d’auteur c’est d’abord une adresse, un lieu où les plus curieux iront voir ce que l’on fait. Je blogue une fois par mois minimum. C’est aussi un espace ou, je parle de ce dont j’ai envie autour de mes écrits, de la littérature, de la ville ou je me trouve. J’ai une rubrique Minutes NewYorkaises, bilingue Français-anglais, qui illustre des moments de vie à New York.

En ce moment j’échange avec une autre auteure Catarina Viti, elle m’a proposé de publier des articles simultanément sur le même thème. J’aime bien sa proposition et nous espérons convaincre d’autres auteurs de nous rejoindre.

 

 

JM : - Sauf erreur de ma part, outre la casquette d'auteure, tu portes également celles de dramaturge, de scénariste et de blogueuse ! Peux-tu nous parler un peu de ces diverses fonctions ?

 

 

Chris : J’ai une formation de scénariste, j’ai vendu deux fois un de mes scénarios, mais depuis l’arrivée du livre numérique, je me suis concentrée sur l’écriture d roman et de séries littéraires. Je m’y sens plus libre. par contre l’autoédition m’a obligé à developper d’autres compétences : éditeur, marketing, communication…

 

JM : Lis-tu et quel genre ?

 

Chris : Oui, je lis beaucoup et des genres différents. Évidemment les genres dans lesquels j’écris, mais aussi je lis de la littérature générale, dite blanche, et énormément de non-fiction. Je lis ou relis les classiques, mais aussi des auteurs contemporains connus ou peu connus qu’ils viennent de l’édition ou de l’autoédition.

 

 

 

 

JM : - Quels sont les auteurs que tu apprécies (dans le passé et dans le présent )?

 

Chris : Récemment sur un groupe il était demandé de citer les 30 meilleurs auteurs de tous les temps et pays, alors je te donne mon palmarès : Flaubert, Proust, Balzac Dostoyevski, Gogol, Tolstoi, Mark Twain, Mary Shelley, Virginia Woolf, James Joyce, Kafka, Isaac Bashevis Singer, Jean Genet, Marguerite Duras, Witold Gombrowicz, Garcia Marquez, Faulkner, James Baldwin, Toni Morrison, Edith Wharton, Patrick Chamoiseau, Joan Didion, Patricia Highsmith, Raymond Chandler, Ed McBain… Il y a plein d'autres auteurs dont j'aime au moins une œuvre. Mais ici j'ai mis Les auteurs dont j'aime et j'ai lu plusieurs de leurs romans, et pour certains inclus essais, journaux, correspondances… Certains dans cette liste sont contemporains. Je ne peux pas tous les citer, mais aujourd’hui, je lis plus mes contemporains, ceux que je commence à considérer comme des collègues. J’ai fait partie du comité de lecture d’une revue pendant plusieurs années et donc je connais le travail de beaucoup d’auteurs émergeants.

 

 

 

JM : - Y a-t-il dans tes livres, des personnages qui te touchent et auxquels tu t'identifies ?

 

Chris : Je ne sais pas si je m’identifie, mais certains de mes personnages ont des points communs avec moi. J’ai de l’empathie pour mes personnages, car je sais qu’ils font ce qu’ils peuvent pour vivre. Courtney Burden (Brooklyn Paradis) me touche, elle cherche un monde perdu, parce qu’en vérité vivre c’est perdre. Il faut laisser tellement de choses derrière soi, surmonter tellement de trahisons, d’abandons, de morts au cours d’une vie… Et je trouve qu’elle s’en sort d’une façon intéressante (elle n’;a que 35 ans), en collectant des objets. Denis Lostier ( Road-Movie pour un proscrit) retrace sa jeunesse, qu’est-ce qu’il a raté semble t-il se demander ? Pourtant son bilan n’est pas si mauvais, mais il se pose la question en tant qu’individu face au groupe (notre société).

 

 

 

JM : - Quel est ton endroit préféré, source d'inspiration (pièce de ta maison, ville, région, pays)

 

 

Chris : Je n’ai pas un lieu, mais j’ai besoin de marcher quand j’écris et si j’ai le choix, je préfère marcher sur la plage le matin tôt. Donc ma source d’inspiration vient d’un mouvement, d’un état plus que d’un lieu.

 

JM : - Quel film ou série TV as-tu déjà regardé plusieurs fois ?

 

 

Chris : La nuit du Chasseur (The night of the Hunter) de Charles Laughton, Casablanca de, Somelike it hot (certains l’aiment chaud) et Double indemnity, de de Billy Wilder - ce dernier écrit avec un écrivain que j’aime beaucoup Raymond Chandler -, Monsieur Klein de Joseph Losey, Le salaire de la peur de G. Clouzot. J’adore les films des années 40/50 américains et français : Carné, Renoir, René Clair, Charlie Chaplin… Ce sont pour moi des réalisateurs qui ont fait des films très réussis du point de vue de l’écriture et de la cinématographie. J’ai regardé certaines séries plusieurs fois, du moins une saison : Les Sopranos, Desperate Housewives, Twilight, Weed, Transparent, mais je le fais de moins en moins, je le faisais pour comprendre comment elles sont structurées/écrites.

 

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Chris : Le cinéma, l’art, l’histoire de l’art, l’histoire de l’humanité, la mode et l’artisanat en général qui disparaît …

 

 

JM : - Si tu étais : une couleur, un animal, une fleur, un dessert : tu serais ?

 

Chris : jaune, un chat, le lys calla, sapote ou mamey (un fruit crémeux d’Amérique centrale)

 

 

JM : -Es-tu vanille ou chocolat ? Mer, campagne ou montagne ?

 

Chris : Vanille et mer, je n’aime pas le chocolat.

 

 

JM : - Quel mot te définit le mieux ?

 

Chris : Foisonnant

 

 

JM : Si tu devais organiser un dîner littéraire quels auteurs convierais-tu à ta table ?

 

Chris : Comme l’a dit avec un humour grinçant Margaret Atwood : «rencontrer l’auteur qu’on admire c’est comme rencontrer le lapin avec lequel a été fait le pâté qu’on a aimé. " Ha ha ! Elle n’a pas tort. Mais comme c’est juste pour de faux, j’invite dans le même dîner : Virginie Despentes, Sonia Dezongle, Christine Angot et Chloé Delaume… On verra bien ce que ça donne ! Ha ha

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter?

 

Chris : Oui je ferai un coq au vin aux pruneaux (une recette d’Alain Ducasse) et tu es invitée Joëlle !

 

JM : - Merci Chris pour ce très agréable moment passé en ta compagnie et pour ton invitation : un coq au vin aux pruneaux miam miam !!

 

 

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Chris qui se fera un plaisir de vous répondre sous ce post.

 

 

 

 

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