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INTERVIEW REALISEE CE SOIR AVEC GE GROIDEVAL SUR MON GROUPE FB

INTERVIEW AUTEURE

GE FROIDEVAL

 

JM : - Bonsoir à tous,

 

  • Notre amie GE FROIDEVAL a , récemment, accepté gentiment de répondre à mes questions.

 

  • Je partage donc l'interview que j'ai réalisée à l'issue de laquelle vous pourrez, si vous le souhaitez, poser des questions à GE qui y répondra en direct ou plus tard selon ses disponibilités.

 

 

JM : - Bonsoir GE

 

  • Comment vas-tu ? Es-tu prête à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

GE : Oui !

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

GE : Je m’appelle Gisela, Gigi pour les amis. Je suis née au Mexique il y a quelques dizaines d’années et depuis 20 ans je vis en France. J’aime mes deux pays de cœur. J’ai toujours aimé les livres. J’ai commencé à inventer des petites histoires depuis toute petite, mais seulement une m’a obsédée jusqu’à l’âge adulte. C’est celle de mon premier roman « Le violoniste – Coup d’archet »

 

JM : - GE FROIDEVAL est-il ton nom de plume ?

 

GE : Oui. Au départ je voulais rester un peu en retrait, donc je ne voulais laisser que mes initiales. Finalement j’affiche ma tête aussi, mais le G. E. contient le nom avec lequel je suis née, donc c’est spécial.

 

 

JM : - L'écriture est-ce une passion ou un métier pour toi ?

 

GE : C’est une passion. Mais j’aimerais bien que mon métier puisse être ma passion ! Pour l’instant ce n’est pas le cas, alors je jongle entre ma vie professionnelle, ma vie familiale et mes passions, comme l’écriture, la lecture et l’apprentissage musical.

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de ton premier roman « Le Violoniste » ?

 

GE : C’est l’histoire d’un virtuose, bel homme, mais pourri et immature à l’intérieur. Il aime jouer avec les femmes à sa façon, jusqu’à ce qu’une pulsion le pousse au meurtre. Dès lors, sa vie bascule. Son crime le fascine et hésite à recommencer. D’un autre côté, en voulant détruire les preuves, il croise le chemin d’un tueur à gages qui va chercher lui proposer un sombre marché.

 

JM : - Ce roman est un thriller pourquoi ce choix et envisages-tu d'écrire dans un tout autre registre ?

 

GE : J’aime beaucoup les histoires de suspense avec des meurtres. Mais dans mon roman il y a un peu plus : un véritable développement du personnage principal, il a une personnalité complexe et son évolution est intéressante. De ce point de vue, je dirais qu’il s’agit d’un thriller psychologique.

J’aime beaucoup les thrillers, mais comme j’aime aborder la vie et la psychologie de mes personnages et concevoir des histoires complexes, je ne saurais pas te dire. C’est dommage de réduire tout dans une case, parfois on a un peu de plusieurs registres. Comme j’aime l’humour, je me suis essayée à la comédie. J’écris un thriller, mais « à ma manière », donc il pourrait rentrer aussi tout simplement dans le roman général.

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour le faire publier ?

 

GE: Au départ, en phase d’écriture, je publiais un chapitre par semaine sur la plateforme Scribay. C’est un site excellent pour avoir des avis constructifs et s’améliorer. Le roman a eu son petit succès. Je voulais tenter l’auto-édition et offrir un produit selon mes goûts. Au départ je comptais imprimer quelques-uns, pour les lecteurs intéressés, puis j’ai monté une cagnotte et elle a bien réussi.

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

GE :Je suis très lente pour écrire, car j’ai besoin du temps, des idées. Tricoter dans ma tête des histoires à tiroirs ou comme des poupées russes. Du coup cela prend du temps. J’écris en ce moment, mais je pense que ce sera prêt pour l’année prochaine. Peut-être qu’avant je sortirai un recueil d’histoires humoristiques avec des dessins, mais il faut voir.

 

 

 

JM : - Où as-tu trouvé l'inspiration pour créer les protagonistes de ton livre ? En combien de temps as-tu écris ce roman ?

 

 

GE : J’ai une fascination pour les violonistes ! Ils ont une classe énorme quand ils jouent. La musique du violon m’inspire. La musique classique aussi, mais le violon est juste fascinant. J’aime aussi les personnages torturés, qui ne sont pas ni tout noirs, ni tout blancs, et j’aime les tueurs à gages taciturnes. J’ai mis tout dans un milkshake et cela m’a donné les protagonistes de mon roman.

Pour le temps, il m’a pris énormément de temps ! J’avais la première idée dans mon adolescence, un violoniste charmant et tueur. Puis l’idée a mûri avec moi et c’est le fruit de 20 ans. J’avais rédigé quelques chapitres en espagnol, puis, après quelques blocages et des années d’apprentissage, j’ai tout réécrit en français directement.

 

 

JM : - Comment écris-tu (cahiers, carnets, direct sur l'ordinateur) ?

 

 

GE :Je préfère direct sur l’ordinateur, par confort et rapidité. Mais le cahier me sert de défouloir, me permet de sortir mes idées, des réflexions, me poser des questions, etc. Avant j’écrivais au cahier et après je tapais à l’ordinateur. Depuis l’année dernière, j’ai écrit quelques chapitres à la main et je n’ai pas réussi à me relire… j’ai dû tout recommencer !

 

 

JM : - Ton roman a pour principal thème la musique : quel genre de musique aimes-tu et écris-tu en musique ?

 

GE : J’écoute essentiellement de la musique qui me plaît. La musique classique généralement. Je mets Radio Classique et je suis aux anges, sinon j’écoute des enregistrements divers. Mais cela m’arrive aussi d’écouter des musiques récentes qui m’ont plu, la musique des films, la musique pop des années 80 et 90, les grands noms de la musique française (Brel, Gainsbourg, Aznavour).

J’écris toujours en musique, surtout parce que cela masque les bruits parasites (je n’ai pas de pièce fermée pour écrire seule).

 

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement ?

 

 

GE : Oui, si tout va bien je serai en octobre au Salon l’arrêt création des Scribouillards à Saint Illide et en décembre au Salon du pays noir à Charleroi. Je croise les doigts pour qu’ils soient maintenus et que je puisse participer à d’autres.

 

 

 

JM : - A qui as-tu confié ton manuscrit en première lecture (amie, membre de ta famille, bêta-lecteur) ?

 

GE : A des inconnus sur Scribay. Je préfère un avis externe. Dans ma famille et amis personne ne lit vraiment, ou ça les saoulait un peu.

 

 

JM : - Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?

 

GE : Je pense qu’on est tous sensibles à la critique littéraire, mais c’est tout naturel d’avoir des retours négatifs ou positifs, on ne peut pas plaire à tout le monde. Après les goûts sont tous différents et chaque lecteur a ses propres attentes et ses goûts.

Pour les blogs et les RS c’est bien évidemment le seul média gratuit dont nous disposons, les auteurs indépendants. Le reste c’est la chance, le bouche à oreille, les dédicaces.

 

 

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

GE : La musique ! Bien que j’aie commencé sur le tard, je veux apprendre à jouer du violon. J’avais commencé le piano il y a 3 ans.

 

 

JM : - Quel est ton plus grand rêve ?

 

GE : J’en ai plein. Gagner au loto et ne plus travailler. Plus sérieusement, j’aimerais ouvrir ma propre maison d’édition.

 

 

JM : - Quels auteurs t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

GE : Milan Kundera, Mary Shelley, Franz Kafka, Marcel Proust, les classiques essentiellement.

 

 

JM : - Lis-tu ? Quel genre de lecture ?

 

GE : Oui je lis beaucoup. J’aime les thrillers surtout, mais j’aime quand l’histoire et les personnages sont originaux. Dès que je trouve des clichés, mes dents grincent et le livre peut me tomber des mains. J’aime la littérature générale aussi. En fait, dès qu’il y a un musicien ou un tueur à gages, je suis comblée. Mais bien sûr je lis de tout.

 

 

JM : - Es-tu thé ou café ? Vanille ou chocolat ? Mer ou montagne ?

 

GE : Thé, noir et fort ou rouge hibiscus. Chocolat toujours et mer ET montagne, je ne pourrais pas choisir.

 

 

 

 

JM : - Peux-tu nous donner une des tes qualités ? Un de tes défauts ?

 

GE : Mes qualités ? Aucune !  On dit que je suis souriante et toujours de bonne humeur. Mes défauts ? Je me coupe les cheveux en quatre, je me pose trop de questions.

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

GE : Un grand merci pour cet échange !

 

 

JM : - Merci GIGI pour cet agréable moment passé en ta compagnie.

 

 

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Gigi qui se fera un plaisir de vous répondre sous ce post.

 

 

https://gefroideval.wordpress.com/

 

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