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interview auteur frederic somon

INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC FREDERIC SOMON SUR MON GROUPE FB

GROUPE LECTEURS – AUTEURS :

LA PASSION DES MOTS

__________

 

 

INTERVIEW AUTEUR

Frédéric SOMON

 

JM : - Bonjour à tous,

 

  • Notre ami Frédéric SOMON a récemment accepté de répondre à mes questions.


Je partage donc avec vous l'entretien que nous avons réalisé, à l'issue duquel, vous pourrez, si vous le souhaitez, poser des questions à Frédéric qui y répondra selon ses disponibilités.

 

JM : - Bonsoir Frédéric

 

  • Comment vas-tu ? Es-tu prêt à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Frédéric : Bonsoir Joëlle, c’est d’habitude moi qui pose les questions tout en précisant à mon interlocuteur qu’il est libre de ne pas y répondre et qu’il peut se faire assister par un avocat, prévenir un membre de sa famille et exiger un examen médical. Mais désormais à la retraite, je suis prêt à subir ce petit interrogatoire.

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Frédéric : Ma présentation sera simple et rapide. Je me suis engagé dans la gendarmerie vers vingt ans. Très attiré par l’exercice de la police judiciaire, j’y ai consacré ma carrière jusqu’à ma première retraite avant de rempiler dans la réserve opérationnelle.

Aujourd’hui, je suis à la disposition du ministère de la Justice en qualité de délégué du procureur de la République. Voilà pour ma activité professionnelle. Sinon, je suis marié depuis … attends, je compte … 44 ans, deux enfants et quatre petits-enfants, je suis un homme comblé.

 

 

JM : - L'écriture est-ce une passion pour toi ?

 

Frédéric : J’ai toujours écrit. D’abord professionnellement puisque mon activité m’imposait des synthèses et des comptes-rendus ce qui est un exercice complétement à l’opposé de l’écriture d’un roman puisqu’il me fallait relater un maximum d’événements avec peu de mots. Aujourd’hui ce serait plutôt le contraire. Il m’a fallu réapprendre à écrire et à décrire. Si j’ai été autrefois boulimique en écrivant surtout la nuit, aujourd’hui je suis devenu raisonnable avec parfois une petite tendance à la procrastination.

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans ?

 

Frédéric : Il s’agit de polars – évidemment vas-tu penser ! C’est vrai que je suis plutôt dans un domaine que je connais parfaitement et dans lequel j’ai évolué pendant des dizaines d’années. C’est peut-être la raison pour laquelle je m’attache à être véritablement dans « la vérité » d’une affaire criminelle. J’écris mes polars comme si je relatais une véritable enquête criminelle, sans extravagance ou irréalisme comme parfois je peux lire. Mes romans pourraient sans problème être des faits réels.

Toutefois, il m’est arrivé de m’écarter de la noirceur du polar pour écrire des poèmes sur le thème de l’amour, en autoédition mais également l’histoire d’un orphelin dans une colonie agricole pénitentiaire comme il en existait en France au 19° siècle. Ce roman sera peut-être édité, s’il passe le stade du comité de lecture de ma maison d’édition.

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes ouvrages ?

 

Frédéric: Vois-tu comme je fais bien les transitions entre les questions. J’avais soumis « Quand la Dombes tue » à un site « Nouvelles Plumes » pour ne pas le nommer. Ce roman était lu et noté par les internautes et selon la note obtenue, il pouvait être édité. Avec 8.5/10 et beaucoup de coups de cœur, le roman est resté sur la touche. J’en ai été quelque peu contrarié d’autant que j’avais aussi envoyé le roman par la poste à de nombreux éditeurs en glissant à l’intérieur quelques confettis, histoire de savoir si le manuscrit avait été a minima ouvert. Force fut de constater au retour des manuscrits que très peu avaient été ouverts.

 

J’ai donc opté pour une petite maison d’édition lyonnaise M+Editions (mon roman se déroulant à Lyon) et j’ai eu la chance de recueillir l’approbation du comité de lecture et surtout un contact privilégié et très humain avec l’éditeur Marc Duteil auquel j’adresse de vifs remerciements.

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

Frédéric : Pour tout dire « Quand la Dombes tue » fait partie d’une trilogie qui relate la progression professionnelle d’un jeune gendarme dans le milieu de la police judiciaire.

Le premier roman (qui n’est pas encore publié) retrace sa première affaire criminelle alors qu’il est encore très inexpérimenté, le second tome « Quand la Dombes tue » sera suivi de « La Chimère de la Dombes » actuellement dans les mains de l’éditeur.

J’ai aussi écrit des nouvelles et peut-être que j’en proposerai une à mon éditeur. Tu peux la retrouver sur ma page Frédéric Somon auteur sous le titre : « Le Miroir ».

 

 

JM : - Où trouves-tu l'inspiration pour créer les protagonistes de tes livres ? En combien de temps écris-tu un roman ?

 

 

Frédéric : Pour les polars, je crois que l’actualité me donne matière à écrire. Ma trilogie, au moins pour les deux derniers volumes, relate des disparitions puis des meurtres d’adolescentes ainsi que la spirale meurtrière d’un tueur en série. C’est d’une terrible réalité avec les affaires Fourniret ou encore Lelandais. Toute ma carrière j’ai eu sous les yeux les affiches d’enfants disparus, il est probable que le germe était dans mon cerveau et ne demandait qu’à éclore. Pour la seconde question, j’ai honte de l’avouer mais il me faut au moins une année pour sortir un roman.

 

 

JM : - Comment écris-tu (sur cahiers, carnets, direct sur l'ordinateur) ?

 

 

Frédéric : Je fais d’abord une synthèse très grossière de ce que je veux écrire avec un début et une fin, cela me prend quelques pages de format A4 (à l’ordinateur)

J’établis ensuite une chronologie, une échelle de temps avec des événements ou des rebondissements. J’essaie de me tenir à ce fil conducteur même si souvent mes personnages évoluent et vivent parfois leur propre vie. Ainsi il m’arrive de changer de direction et de terminer avec une fin que je n’avais pas envisagée. J’écris directement sur ordinateur ce qui est un avantage mais aussi un handicap. Ayant une lecture rapide et en diagonale, il m’arrive trop souvent de ne pas repérer les coquilles. Heureusement, mes premières lectrices ont l’œil affuté.

 

 

JM : -Lorsque la situation sanitaire le permettra, envisages-tu d'assister à des séances de dédicaces ?

 

 

Frédéric : J’aimerai effectivement. Le contact avec les lecteurs est toujours enrichissant.

 

 

JM : - A qui confies-tu tes manuscrits en première lecture (ami, membre de ta famille, bêta-lecteur) ?

 

Frédéric : Mes premières lectrices sont dans l’ordre mon épouse, ma fille et ma sœur. J’attends d’elles un retour non complaisant même si je sais qu’il est difficile de dire à quelqu’un que sa production n’est pas d’une extraordinaire qualité.

 

 

JM : - Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?

 

Frédéric : Qui n’y serait pas sensible ! Comme je suis quelqu’un qui n’a pas une grande confiance dans son écriture, je suis toujours surpris (très agréablement) des retours mais je sais qu’il ne faut pas s’endormir sur ses lauriers. Laisser une bonne impression au premier livre c’est bien, continuer à produire avec la même exigence de qualité c’est déjà plus compliqué.

 

JM : - Sauf erreur de ma part, tu as écrit des « thriller ». Pourquoi ce choix et envisages-tu d'écrire dans un autre registre ?

 

Frédéric : Oui, je t’ai déjà donné quelques informations à ce sujet. Les poèmes furent ma première approche puis les nouvelles fantastiques, un roman sociétal au 19° siècle puis trois thrillers.

 

JM : - Bien que je pense connaître la réponse, je vais tout de même te poser cette question : Dans tes romans, est-ce qu'il y a des personnages qui te touchent tout particulièrement et qui te ressemblent ?

 

Frédéric : Dans cette trilogie, il y a évidemment des gendarmes, des enquêteurs de police judiciaire mais aussi des réservistes de la gendarmerie que j’ai rencontrés et que j’ai voulu mettre à l’honneur pour leur engagement au service de la population. Je pense que beaucoup de nos concitoyens ignorent que ces hommes et ces femmes exercent tous ou du moins pour l’immense majorité des métiers dans « le civil ». Ils sont boulangers, cuisiniers, policiers municipaux, taxis, étudiants, j’ai même travaillé avec un pilote de ligne et un pharmacien. Ils s’engagent dans la réserve opérationnelle pour une indemnité journalière peu attrayante et consacrent leurs week-end et jours de vacances à la gendarmerie. Voilà un bel exemple que je souhaitais souligner.

 

 

JM : - Que ressens-tu lorsque tu écris le mot FIN ?

 

Frédéric : J’ai toujours du mal à écrire ce mot FIN. C’est comme un accouchement (les douleurs et les contractions en moins). J’ai toujours la crainte d’avoir loupé une description ou de ne pas avoir assez développé une action ou un personnage.

 

JM : - Quel est ton plus beau souvenir d'auteur ?

 

Frédéric : Pour le moment comme c’est vraiment mon début d’auteur, mes plus beaux souvenirs sont ceux que je vis aujourd’hui avec ma maison d’édition, avec les gens qui me suivent sur ma page auteur comme avec toi et ton intérêt pour ce que je fais. Je découvre tout ce monde avec un œil non averti mais très intéressé.

 

JM : - Que penses-tu de l'édition numérique ? -avantages, inconvénients -

 

Frédéric : Trop novice pour avoir déjà un avis.

 

 

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Frédéric : Les voyages avec mon épouse. J’ai eu la chance de beaucoup voyager avant mes 20 ans, j’étais marin et j’ai redécouvert ce plaisir. La Polynésie nous fait de l’œil en ce moment, ce sera peut-être un jour prochain …

 

 

JM : - Quel est ton plus grand rêve ?

 

Frédéric : Je ne rêve pas mais j’ai des souhaits : vivre en harmonie avec les miens, voir évoluer mes enfants et petits-enfants et les savoir heureux. Ne pas connaître de conflit armé, je suis allé plusieurs mois en Ex-Yougoslavie alors que le pays était en guerre et j’y ai vu la misère, l’horreur et le malheur.

 

 

 

JM : - Quels auteurs t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Frédéric : Pierre Lemaitre, Bernard Minier, Maxime Chattam, Cédric Sire mais aussi Stieg Larsson et tant d’autres

 

 

JM : - Lis-tu ? Quel genre de lecture ?

 

Frédéric : Je lis de tout, de la BD aux poèmes saturniens, en passant par les polars, les thrillers ou les romans d’aventure. Seule la science-fiction reste sur les étagères.

 

JM : - Quel est ton dernier coup de cœur littéraire ?

 

Frédéric : Un auteur français avec 4 prénoms Jean-Paul Didierlaurent. J’apprécie son écriture et ses messages d’une belle humanité ; Le Liseur de 6 heures 27, La Fissure, Le reste de leur vie et bientôt Malamute que je vais découvrir.

 

JM : - Peux-tu nous dire quel lieu est pour toi source d'inspiration ?

 

Frédéric : Dans la nature que ce soit un bois, au bord d’une rivière ou au sommet d’une montagne

 

JM : - Quel est ton genre de musique préférée ? Ecris-tu en musique ?

 

Frédéric : Que du très courant … c’est selon mes humeurs, je peux passer de la musique classique à de la variété française ou internationale. Je n’écris pas en musique bien au contraire j’ai besoin d’être au calme et dans le silence.

 

JM : - Es-tu thé ou café ? Vanille ou chocolat ? Mer ou montagne ?

 

Frédéric : Café, chocolat, montagne

 

 

JM : - Quelle est ta citation préférée ?

 

Frédéric : « Ce qui nous tue pas nous rend plus fort » et « L’expérience n’est que la somme de nos erreurs ».

 

 

JM : - Peux-tu nous donner une des tes qualités ? Un de tes défauts ?

 

Frédéric : Honnêteté - Impulsivité

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Frédéric : Lecture faite par moi, je persiste et signe. Merci Joëlle pour tes questions et au plaisir d’échanger avec toi et tous les amis qui le souhaiteront

 

 

JM : - Merci Frédéric pour cet agréable moment passé en ta compagnie.

 

 

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Frédéric qui se fera un plaisir de vous répondre sous ce post.

 

 

 

 

https://www.facebook.com/Fr%C3%A9d%C3%A9ric-Somon-auteur-102151668398956/

 

 

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