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Bonjour aujourd'hui dimanche voici ma chronique COUP DE COEUR concernant "LA CUISINIERE"

« LA CUISINIERE »

Mary Beth KEANE

PRESSES DE LA CITE

17 mars 2016

452 pages

 

 

Présentation

 


Immigrée irlandaise courageuse et obstinée arrivée seule à New York à la fin du XIXe siècle, Mary Mallon travaille comme lingère avant de se découvrir un talent caché pour la cuisine. Malheureusement, dans toutes les maisons bourgeoises où elle est employée, les gens contractent la typhoïde, et certains en meurent. Mary, de son côté, ne présente aucun symptôme de la maladie. Au contraire, sa robustesse est presque indécente. Des médecins finissent par s'intéresser à son cas, mais la cuisinière déteste qu'on l'observe comme une bête curieuse et refuse de coopérer. Pourquoi la traite-t-on comme une malade alors qu'elle est en parfaite santé ? Les autorités sanitaires, qui la considèrent comme dangereuse décident de l'envoyer en quarantaine sur une île au large de Manhattan. Commence alors pour Mary Mallon, femme indépendante, un combat à armes inégales pour sa liberté...

 

 

L'auteure

 

Originaire de New York, Mary Beth Keane vit actuellement à Philadelphie avec sa famille. La cuisinière est son deuxième roman, le premier publié en France.
 

 

 

Mon avis

 

J'ai lu récemment « La Cuisinière », roman de Mary Beth KEANE et j'ai ainsi pu découvrir la plume fluide et addictive de cette auteure.

 

Mary Beth KEANE nous conte le destin bouleversant de Mary Mallon, jeune migrante Irlandaise surnommée « la femme la plus dangereuse d'Amérique ». A son arrivée à New-York notre héroïne exerce les fonctions de lingère puis de cuisinière dans des grandes familles jusqu'au jour où elle est accusée d'être porteuse de la typhoïde....

 

 

J'ai ADORE cette biographie romancée fort émouvante, très bien écrite et documentée qui, en cette période de confinement lié au coronavirus, m'a beaucoup intéressée et que j'ai lue avec grand plaisir. Un vrai COUP DE COEUR pour moi et donc un excellent moment de lecture.

 

 

 

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ANNONCE INTERVIEW AUTEURE JULIE ANNE BASTARD LUNDI 25 MAI 2020 18 H SUR MON GROUPE FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS💜

Bonsoir  les amis,💁‍♀️💁‍♂️

Ce soir vendredi 22 mai 2020 j'ai réalisé ma 121 ème interview 💻 avec un auteur du groupe 💁‍♀️📖 qui a accepté de se soumettre à mes questions.

Je vous donne donc rendez-vous le lundi 25 mai 2020 à 18 H 00 pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Julie-anne Bastard 💁‍♀️📖. A l'issue, vous pourrez poser vos questions à Julie-Anne qui y répondra en direct ou plus tard, selon ses disponibilités.

A LUNDI.😍

 

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Bonsoir je partage l'interview que j'ai réalisée ce soir avec Annie DEGROOTE sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEURE

Annie DEGROOTE

 

JM : - Bonsoir à tous

 

⁃ Notre amie Annie DEGROOTE a gentiment accepté, récemment,   de se soumettre à mes questions.

 

⁃ Je partage donc avec vous cette interview, à l'issue de laquelle vous pourrez, si vous le souhaitez, poser des questions auxquelles Annie répondra PLUS TARD selon ses disponibilités.

  

 

JM : - Bonsoir Annie

 

⁃ Comment vas-tu ? Es-tu prête à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Annie : Bonjour à tous ! me voici prête …

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Annie : Auteure depuis plus de vingt cinq ans, j’étais, auparavant, comédienne et metteure en scène. Mes premières amours furent la danse classique, et le théâtre. Je garde toujours un petit pied dans le monde du spectacle, et il m’inspire beaucoup, comme tout ce qui est artistique.

Je vis à Paris, mais reste attachée à mes Flandres natales ( je suis née côté français de la frontière Nord !) . Je suis, du reste, marraine de l’ADAN ( association des auteurs des Hauts de France).

J’adore tout ce qui est historique. Au théâtre, j’ai toujours aimé les «  rôles à costumes ». C’est sans doute la raison pour laquelle j’aime, au travers de mes romans, me replonger dans l’Histoire de ma région natale, cette grande Flandre qui engloba, des siècles durant, notre Nord actuel, mai aussi la Belgique et la Hollande. Je me sens proche aussi de l’âme slave et j’y ai consacré trois romans ( deux sur la Russie, un sur la Pologne). Je suis une européenne du Nord.

 

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans ?

 

Annie :

J’en ai dix sept qui sont parus aux éditions Les Presses de la Cité, Calmann Levy, et d’autres ouvrages sur la région, notamment chez Omnibus. Vous pourrez les découvrir sur mon site d’auteure. Enfant, j’avais déjà envie de raconter des histoires ! Je suis très curieuse, et je parcours les siècles. Dans mes romans, j’aime lancer des passerelles entre hier et aujourd’hui, entre attachement aux racines et ouverture à la différence.

Avec l’Histoire du Nord, j’ai découvert une région très malmenée, couloir d’invasions, mais aussi zone de convoitise et d’ouverture.

J’aime mettre en lumière des lieux , des époques, des personnages historiques qui sont oubliés ou méconnus. Je revisite ! …. La part fictive me permet d’évoquer ce qui me touche : enfance, amours interdites, secrets de famille, exclusion, intolérance … .

 

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et peux-tu nous en dire quelques mots ?

 

 

Annie : oui, je suis en train d’achever un roman sur une période de l’Histoire que je n’avais encore «  travaillée » : le 16 e siècle, notamment sur ce qui s’est passé en Flandre espagnole, coin oublié de l’Histoire de France, et qui a failli faire basculer une grande partie du monde dans la Réforme. Une période, des lieux, un personnage historique, méconnus . C’est une saga familiale avec un héros qui cherche la tolérance au sein d’une famille déchirée et qui porte de lourds secrets .

 

JM : - Quel est ton plus beau souvenir d'auteure ?

 

Annie : C’est un beau mais poignant souvenir, que je n’oublierai jamais  : Le regard de Micheline, une de mes plus fidèles lectrices, à qui j’ai rendu visite, selon ses vœux, en soins palliatifs .

Dès mon premier roman, elle m’avait écrit :

« Merci d’embellir mes moments de solitude »

 

 

JM : - Que représente pour toi l'écriture ?

 

Annie : Un chemin de sérénité, de découvertes, de liberté, et de partage.

 

 

JM : - Où trouves-tu l'inspiration pour créer les protagonistes de tes romans ?

 

Annie : Ce doit être dans la vie de tous les jours, l’inspiration reste un mystère car elle est de l’ordre de l’intuition… Et aussi dans les faits historiques, l’envie de faire agir ou réagir des personnages à certains événements.

 

 

 

JM : - La plupart de tes ouvrages sont des romans historiques. L'écriture de tels romans nécessite d'importantes recherches. Comment as-tu procédé pour ce faire ?

 

Annie : Je place mon idée de départ dans un siècle. Ensuite, je me plonge dans cette époque, je cerne des dates, des faits qui m’étonnent ou me passionnent, des lieux plus ou moins oubliés , je fais des fiches thématiques: actualité, architecture, vêtements, climat, religion, nourriture …. car il faut aller, en plus des faits historiques, dans tous les domaines afin de recréer l’époque. Je fais des fiches par personnage, comme je le faisais au théâtre…Lorsque ceux-ci prennent vie, lorsque je suis capable de les voir en face de moi, je peux me lancer dans l’écriture, mais je reviens fréquemment à ma documentation.

 

  

 

JM : Comment écris-tu tes romans (carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?

 

Annie : Je prends d’abord beaucoup de notes, sur des fiches, dans un cahier, sur des papiers si les idées me viennent ailleurs que dans mon bureau.

Puis je travaille sur ordinateur. Mais j’imprime chaque chapitre, que je corrige sur papier puis sur ordi.

 

 

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes livres ?

 

Annie : J’ai envoyé mon premier manuscrit ( la Kermesse du Diable) à plusieurs éditeurs que j’avais ciblés, éditant des romans à fond historique. J’ai eu la chance que deux éditeurs s’y intéressent, chez Plon, et surtout Jeannine Balland, éditrice aux Presses de la Cité qui m’a proposé, sans promesse d’édition, de revoir certains aspects pas assez développés . Ce que j’ai fait. Elle a aimé, et m’a publiée. Elle débutait une collection …

 

  

JM : Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?

 

Annie : Je suis une hyper-sensible. Je ne vais pas mentir, oui, toute critique me touche. De nos jours, les blogs et réseaux sociaux nous aident, d’autant qu’ils sont tenus par de vrais passionnés de lecture. Leur rôle est d’autant plus important pour nous que les journalistes traitant des livres n’ont plus de place, ou si peu, dans la presse traditionnelle.

 

 

JM : - Que penses-tu de l'édition numérique ? (avantages – inconvénients)

 

Annie : De gros avantages de lecture pour ceux qui ne veulent ou ne peuvent se charger de livres, dans les transports, en voyage …

Mes romans sont tous numérisés, mais pour nous autres, auteurs français( sauf les best-sellers) cela reste encore minime.

En tant que lectrice, j’ai besoin de sentir le contact du papier, l’odeur d’un livre, de tourner, retourner, corner les pages, voire noter sur les pages.

 

 

JM : - Quels sont les auteurs qui t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Annie : Elle n’était pas  auteure « professionnelle «  mais elle écrivait très bien, elle me lisait des poèmes de Victor Hugo ou de sa composition, elle m’a transmis tout son univers poétique, c’était ma maman.

Et puis …. Victor Hugo, Stefan Zweig, Oscar Wilde, Daphné du Maurier, des poètes comme Rilke, et des dramaturges comme Pirandello, ou Tchekhov, aux silences évocateurs. Tous ces auteurs qui parlent de l’âme humaine…

Mais aussi compositeurs, ou des peintres peuvent m’inspirer. Ainsi, au collège, j’avais écrit une nouvelle à partir d’un tableau de Pieter de Hooch, peintre du XVII e siècle. Je l’ai reprise, remaniée, éditée dans «  le colporteur d’étoiles « . Il s’agit de «  la porte de Pieter »

 

 

 

JM : Lis-tu ? Si oui quel genre ?

 

 

Annie : mes goûts sont très hétéroclites , je lis de tout ou presque, du roman historique au contemporain, des pièces de théâtre, de la poésie, et quand je suis comme en ce moment, en période d’écriture, des thrillers pour me reposer la tête !

 

 

JM : - A quelle époque aurais-tu aimé vivre ?

 

Annie : J’ai beau me promener dans tous les siècles, je n’ai pas encore trouvé … Je cherche, je n’ai pas écrit sur les 12 e et 13 e siècle que je laissais à mon amie Jeanne Bourin, qui les a magnifiquement décrits et me disait que c’étaient les deux siècles les plus beaux pour les femmes, je veux bien le croire. J’aime des moments comme les années folles, mais n’oublions pas qu’elles sont entourées de guerre et de tragédies. Pour les siècles de monarchie … Une femme était libre lorsqu’elle était veuve et riche … J’aime mon époque pour ma liberté de femme, dans notre pays, mais elle a aussi ses dangers et ses tragédies.

 

 

JM : - Je crois savoir que tu as reçu le Grand Prix des Lettres de la Société des Arts et des Lettres de la ville de Lille. Peux-tu nous dire comment tu as vécu cette expérience ?

 

Annie : Un magnifique cadeau, qui m’a fait pleurer, c’était pour mes trois premiers romans, et j’ai eu la chance de le recevoir de Maurice Schumann, un grand monsieur. Dès mon premier roman, j’ai reçu beaucoup d’encouragements, de la part des lecteurs, de la Presse et des prix. Je ne pouvais que poursuivre ! J’ai reçu d’autres prix, tel «  les soleils de Nucéra » pour le roman qui me tient le plus à cœur, «  les amants de la petite reine », étant très lié à l’histoire de mes parents. La reconnaissance de la Renaissance française qui m’a offert la médaille d’or du rayonnement culturel, et la Rose d’Or des Rosati m’ont beaucoup touchée.

 

 

JM : - Quels conseils donnerais-tu aux lecteurs qui souhaiteraient devenir auteurs ?

 

Annie :  Ecrire par besoin. Avoir réellement envie de partager, transmettre, toucher … Car en fin de compte, tout est là, dans ce partage avec les lecteurs. Ecrire est un acte d’amour, disait Cocteau.

Un jour, une lectrice m’a dit : «  nous avons des amis en commun, j’en suis heureuse »

Lesquels ? ai-je demandé

«  vos personnages » …

 

 

JM : En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Annie : - La musique, que j’adore, aussi bien les grands compositeurs classiques, que les comédies musicales, le ragtime …

J’ai repris depuis un an des cours de piano et pour moi, ce sont toujours des moments de grâce, même si je suis quasiment débutante.

- La peinture, surtout les peintres flamands et Hollandais du XVII e siècle

- Le théâtre et la poésie.

- Et je m’intéresse à toute la spiritualité, et ce qui est «  inexploré » … Nous travaillons constamment avec notre imaginaire, avec des «  et si …. « 

 

JM : - Si ma mémoire est bonne, tu es également comédienne, auteure dramatique, metteur en scène, tu as créé des spectacles pour enfants, tu as également tourné des fictions pour le cinéma et la télévision.. Que de cordes à ton arc ! Peux-tu nous parler de ces activités ?

  

Annie : Oui, mes plus beaux souvenirs sont au théâtre comme «  Carmontelle «  avec ma petite famille de comédiens ( Sarah Sanders, Jean-François Prévand) Les spectacles pour enfants furent un tremplin vers l’écriture de roman, en passant d’abord par le scénario. De mes téléfilms, Je garde le souvenir de magnifiques rencontres, avec des acteurs étonnants.

Je conserve, du théâtre, une écriture très visuelle, je vois des scènes, des tableaux lorsque j’écris, et des dramaturges comme Tchekhov, Shakespeare, ou Pirandello sont de merveilleux maîtres pour les dialogues.

Je n’ai pas fermé la porte au monde du spectacle.

 

 

 

 

 

 

 

JM : - Si tu devais organiser un dîner littéraire, quelles personnes aimerais-tu convier à ta table ?

 

Annie : Mes amies auteures Nathalie De Broc et Valérie Perrin, Tatiana de Rosnay, Didier Van Cauwelaert, le fantôme d’Oscar Wilde (… J’en retrouverai d’autres après ce questionnaire !)

 

 

 

JM : - Quel est ton proverbe favori ?

 

Annie : Le préféré de ma mère qui fut pour moi une grande inspiratrice :

«  les regrets sont d’effroyables pertes d’énergie «

Pas toujours facile à mettre en pratique ! 

 

 

JM : - Si tu étais un fruit, une couleur, une fleur, un animal ? Tu serais :

 

Annie : Une fleur : la Tulipe jaune,

un animal : une mouette

Une couleur : le bleu, ( mais j’hésite avec le rouge !)

un fruit : la pèche ( mais j’hésite avec les fraises !)

  

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Annie : Merci à toi, merci à vous tous, amis lecteurs, sans lesquels l’auteure ne serait pas …

 

 

JM : - Merci Annie pour ce très agréable moment passé en ta compagnie.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Annie qui y répondra sous ce post.

 

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Bonjour aujourd'hui mardi voici ma chronique concernant : "ALIENOR, L'INSOUMISE"

« ALIENOR, L'INSOUMISE »

Isaure de Saint-Pierre

MONPOCHE

CENTREFRANCE

12 mars 2020

513 pages

 

Présentation

 

Que dire d'une riche héritière, aussi belle qu'intelligente, mariée à quinze ans au futur roi de France, qui ne craint pas de lui être infidèle avant de le forcer à divorcer pour convoler avec son pire ennemi, le fougueux Henri Plantagenêt ? Que dire d'une reine d'Angleterre qui se rebelle contre son second époux, pousse leurs fils à la révolte, s'enfuit déguisée en homme, et passe quinze ans en captivité, sans jamais renoncer au pouvoir ? Que dire d'une femme que rien ni personne ne peut décourager, et qui, à peine libre, reprend le combat ? À près de quatre-vingts ans, ne la voit-on pas sillonner les routes à cheval pour défendre les droits au trône de son fils Jean ou chercher au-delà des Pyrénées sa petite-fille Blanche afin de la marier à l'héritier du trône de France ? Il faut du souffle pour suivre Aliénor d'Aquitaine dans les tumultes d'un XIIe siècle ensanglanté par des guerres fratricides. Une femme de tête qui a conservé le pouvoir pendant presque sept décennies et à qui ne manqua peut-être qu'une chose pour être heureuse : rencontrer cet amour courtois que chantaient pour elle les troubadours.

 

L'auteure

 

Isaure de Saint Pierre est l'auteur de nombreux romans et
biographies historiques : La Magnifique, Raspoutine, le fol en Christ,
La Dernière Impératrice, La Dame de cœur, L'Impératrice aux chimères,
La Kahina, reine des Aurès, Aliénor l'insoumise ou Le roi des rêves, tous
publiés chez Albin Michel.


 

Mon avis

 

Je remercie MONPOCHE Editions et en particulier Leila et Virginie de m'avoir permis de lire en service de presse, « Aliénor, l'insoumise », roman de Isaure de Saint-Pierre et ainsi de découvrir la plume fluide et précise de cette auteure.

 

Isaure de SAINT-PIERRE nous offre la biographie romancée d'Aliénor qui fut Reine de France à 15 ans puis Reine d'Angleterre à 18 ans et nous conte le destin tumultueux et passionnant de cette grande Reine en nous transportant au Moyen-Age, époque ensanglantée de notre Histoire.

 

Aliénor était une princesse érudite dotée d'un caractère fort : elle deviendra une grande Reine, belle, libre, séductrice, intelligente, manipulatrice, scandaleuse mais surtout insoumise.. Elle jouera un rôle politique important en Occident et apportera son soutien à ses fils Richard Coeur de Lion et Jean Sans Terre.

 

L'auteure décrit avec moult précisions les fastes de la Cour d'Aquitaine, les guerres fratricides, les relations amoureuses et les sept décennies de pouvoir de la Reine.

 

J'ai beaucoup aimé ce roman historique romancé très bien écrit et documenté qui se lit facilement et qui séduira, j'en suis certaine, les passionnés d'Histoire se déroulant au XIIème siècle.

 

Je lirai assurément d'autres ouvrages de cette auteure.

 

Un très bon moment de lecture.

 

 

 

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ANNONCE INTERVIEW AUTEURE ANNIE DEGROOTE VENDREDI 22 MAI 2020 18 H SUR MON GROUPE FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS💜

Bonjsoir les amis,💁‍♀️💁‍♂️

Ce soir lundi 18 mai 2020 j'ai réalisé ma 120 ème interview 💻 avec un auteur du groupe 💁‍♀️📖 qui a accepté de se soumettre à mes questions.

Je vous donne donc rendez-vous le vendredi 22 mai 2020 à 18 H 00 pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Annie Degroote 💁‍♀️📖. A l'issue, vous pourrez poser vos questions à Annie qui y répondra PLUS TARD selon ses disponibilités.

A VENDREDI.😍

 

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Bonjour aujourd'hui lundi je vous propose ma chronique concernant : "ALEXANDER" Passions Londonniennes Tome 1

« ALEXANDER »

Passions Londonniennes - Tome 1

Aurélie DEPRAZ

Auto-Edition

5 mars 2020

264 pages

 

 

Présentation

 

Londres, 1819

Le comte d’Ashford est perplexe. Ennuyé… et furieux. En mourant, le colonel Shaheedan l’a investi d’une mission… dont il se serait bien passé ! Bon sang, il a bien autre chose à faire que de jouer les dames marieuses !

 

En plus, il déteste les débutantes et avec elles, tout ce qui a trait, de près ou de loin, à l’idée même du mariage. Seigneur, pourquoi fallait-il donc que cela tombe sur lui ? Lui, jouisseur, séducteur, célibataire endurci, qui n’aime rien tant que cumuler les conquêtes et bambocher gaiement ?

 

D’autant que ni les femmes de sa famille, ni ses deux meilleurs amis, ni l’intéressée elle-même… ne semblent décidés à lui faciliter la tâche. Et que, s’il n’y prend garde, cette mission de confiance pourrait fort bien se retourner contre lui… venir saboter jusqu’aux fondements mêmes de son existence… et jusqu’à ses convictions les plus solides…

Alexander : quand sentiments, principes, idéaux et attirances entrent en conflit… au temps des unions de convenance.

 

Ce roman est le premier tome de la série Passions londoniennes ; il peut être lu indépendamment des autres tomes, chaque histoire se suffisant à elle-même (parution des trois tomes : 2020).


L'auteure

« Née à Paris en 1987, j’écris depuis presque aussi longtemps que je sais tenir un stylo : poèmes, correspondances, journaux intimes, carnets de voyage, ébauches de romans. C’est également dans l’enfance que j’acquiers ma passion pour l’Histoire (que je dois à deux professeurs extraordinaires), pour la photographie (que je tiens de mon père), pour la littérature (encore des profs extraordinaires) et pour les voyages, les contrées reculées, la géographie (fruit de six années d’expatriation entre mes 8 et 14 ans).
Je vis à Bordeaux avec mon compagnon et conjugue, entre deux scénarios, différentes activités professionnelles afférentes à l’œnotourisme, à l’enseignement privé de matières littéraires et à la préparation d’élèves au baccalauréat."


 


 

Mon avis


 

Je remercie Aurélie DEPRAZ de m'avoir donné l'opportunité de lire, en avant-première et en service de presse, son dernier roman « Alexander ». Etant fan inconditionnelle de cette auteure dont j'ai lu tous les ouvrages, j'ai retrouvé avec grand plaisir sa plume fluide, précise et majestueuse.


 

Aurélie DEPRAZ nous emporte au XIXème siècle en Angleterre et nous faisons connaissance avec Alexander, trentenaire, habitué des clubs libertins et des sorties dans les pubs entre amis.

Celui-ci se voit confier, au décès de son ami le Colonel Shaheedan, le rôle de tuteur de sa fille Jade, jolie jeune fille naïve, très instruite et fort intelligente mais de mœurs totalement opposées aux siennes.....


 

Comme à son habitude, l'auteure nous fait voyager dans le temps et décrit à merveille les traits tant physiques que psychologiques des protagonistes de son roman, les rendant authentiques et attachants.

Il en est de même pour les us et coutumes de la société londonnienne, les fastes des réceptions et les vêtements portés lors des bals à cette époque.


 

J'ai beaucoup aimé ce roman très bien écrit et documenté, ponctué d'une touche d'humour fort plaisante et avec lequel j'ai passé un très bon moment de lecture.


 

Je le recommande aux férus de romances historiques qui, comme moi, seront séduits par ce premier opus et attendront avec impatience le second tome...


 

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Je partage l'interview que j'ai réalisée ce jour avec Gérald VAUSORT, Responsable Projet Editions 7e CIEL, sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW Gérald VAUSORT

Responsable projet Editions 7e Ciel

___________

 

Notre ami Gérald VAUSORT a gentiment accepté, récemment, de se soumettre à mes questions et je partage donc cet entretien sous ce post.

 

 

Bonjour Gérald,

 

JM : - Comment vas-tu ?

 

Gérald : Bien ! Très bien, même. Beaucoup d’événements importants depuis début 2019.

 

 

JM : - Certains amis du groupe te connaissent et tu as bien voulu m'accorder une interview en ta qualité d'auteur il y a déjà un certain temps mais peux-tu tout de même te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Gérald : Bon, vous l’aurez voulu. Je vous préviens c’est un court résumé, qui est un peu long…

Gérald Vausort – alias G.F. Spencer - Né en Belgique en 1964, mon enfance et mes études se déroulent normalement, avec des orientations plutôt scientifiques et sportives que j’approfondirai pour deux années à l’issue de mes études secondaires pour obtenir un diplôme de régent en biologie et éducation physique. De niveau Bac+2 à 19 ans, et un peu poussé par mes parents, j’ai poursuivi et terminé des études d’ingénieur en Biochimie en 1989.

 

Ensuite, un an de service militaire me pousse vers le nord (Anvers) où je m’installe pour dix ans pour y exercer le métier d’inspecteur maritime rattaché au transport chimique, et ensuite de technico-commercial dans la vente de câbles électriques.

L’environnement de ce grand port international qu’est Anvers m’a beaucoup apporté tant au niveau de la pratique des langues que de la vie. Je suis au cours de cette période 6 jours sur 7 en « vadrouille » de par mes activités musicales.

 

C’est en 2000 que tout bascule puisque je rencontre celle qui deviendra mon épouse (Olya) et que je déménage dans le Loiret, attiré par la beauté de la région mais aussi par une certaine envie de retour au calme.

Pour être le plus franc possible, je n’ai pu tenir plus d’une année… Chassez le naturel… Ce vieil adage se vérifia encore une fois, et je n’ai pu m’empêcher de reprendre mes activités musicales.

Ainsi est né Hobo, un groupe composé de 5 musiciens qui a eu ses heures de « gloire » entre 2001 et 2015. Entre temps, je me suis marié, et nous avons eu deux garçons, Sébastien et Sacha, aujourd’hui âgés de 17 et 15 ans.

Pour ce qui est de l’écriture, c’est simple, j’ai toujours écrit. Quand j’avais 12 ans, je remplissais des pages de carnets de poésies. Je n’ai jamais vraiment compris pourquoi. C’était comme une musique pour moi. Tant que ça sonnait, ça me plaisait.

Vers 14 ans, j’ai découvert la « vraie » musique. La période était franchement punk, mais j’étais plutôt attiré par les groupes psyché tels que Pink Floyd, Deep Purple, Led Zeppelin etc. Et c’est là que tout a commencé.

Je vous parle plus de musique que de lettres, je sais, mais l’écriture est vraiment venue de cette façon, quand je me suis mis, à 16 ans, à composer des chansons.

Pendant 34 ans, je n’ai plus écrit un mot en français. L’anglais était devenu ma langue d’écriture. J’avoue même ne pas avoir aimé ma propre langue pendant plusieurs années, la trouvant rébarbative musicalement. C’était une erreur, je ne l’ai compris que bien plus tard.

Et puis, il y a eu cette séparation du groupe, forcée par le départ de l’un de nos musiciens. Ce jour-là, je me suis senti perdu. Cette impression d’avoir fait « tout ça pour rien ». J’ai donc lancé un projet : une comédie musicale à partir de notre cd « Bamboo Town » dont j’avais écrit les paroles, toujours en anglais.

Malheureusement, sans sponsor, ce projet n’a pas pu voir le jour. Je me suis donc retrouvé avec un script inutilisable de 80 pages, que j’ai décidé de transformer en un roman : « Hobo Johnson » dont l’écriture fut achevée en juin 2016.

Le Monde selon Marie, tout en étant chronologiquement antérieur, découle de ce premier roman. Dans « Hobo Johnson », le héros est un orphelin qui a vécu en Californie durant la première moitié du XXe siècle. À la recherche de ses origines, il prend un train pour Mexico City. À peine a-t-il passé la frontière qu’il rencontre Jane, une jeune dame dont les parents, Marie Laveau et Louis Cypher sont des adeptes du culte vaudou. Je n’en dirai pas plus sur ce roman, car il est aujourd’hui devenu le tome 3 de la tétralogie. En effet, au terme de l’écriture d’Hobo Johnson, la nécessité de faire connaitre l’origine de mes personnages (Marie, Hobo, Swann, Louis Cypher…) s’est déclarée. J’ai reconstitué la vie de Marie à travers les siècles, mais en filigrane. Ce livre n’est pas l’histoire complète du personnage, mais une période importante au cours de laquelle elle joua un rôle décisif dans l’histoire américaine : l’abolition de l’esclavage en 1865.

Vous l’aurez compris, c’est avant tout un roman historique, mêlé d’ésotérisme, de romance, d’humour et d’idées résolument utopiques de paix, d’amour et de beauté. Ce Monde auquel j’aspire, en somme. C’est donc aussi un « feel good », dans lequel les frissons, les sourires et les larmes se mélangent.

 

 

 

JM  : - Et si tu nous présentais également la maison d'édition que tu as créée ?

 

Gérald : Les Éditions 7e Ciel est un projet qui me trottait dans la tête depuis un certain temps. Quelque peu impressionné par les commentaires d’auteurs sur les réseaux sociaux à propos de la difficulté d’accès à l’édition classique, j’avais pensé à cette solution déjà en 2015 (oui, j’ai l’esprit d’entreprise et de plus, vouloir me sentir libre est un de mes fondamentaux). Devant l’imbroglio administratif que cela représentait, j’y avais renoncé, préférant me consacrer complètement à l’écriture. Puis vint cette chance, en avril 2018, qui me fut donnée par Alain Anceschi et Anne Seliverstoff des Éditions ROD, que je ne remercierai jamais assez. En découlèrent une année euphorique au cours de laquelle je me suis remis sur mon ouvrage (Le Monde selon Marie) afin de l’améliorer, avec l’aide d’Alain, et puis, la parution, le 15 décembre 2018, de ce premier opus. La suite, beaucoup la connaissent, la maladie d’Alain qui se déclara en janvier 2019, les petits soucis de la maison ROD etc. Dans l’attente de la récupération de mes droits, j’ai envisagé plusieurs axes de progression : retrouver une autre ME, m’autoéditer, reprendre ROD, ou créer une nouvelle ME. Je vous avoue avoir exploré ces quatre possibilités pendant 6 mois et c’est finalement une lecture associée à une rencontre qui m’ont décidé à créer du neuf. Quatre personnes sont donc partiellement responsables ;-) de l’existence de 7e Ciel : 1. L’auteur(e) Isabelle Malowé, avec son roman « Les rumeurs de la terre », qui réussit à me communiquer sa passion pour les romans historiques ethniques. 2. L’auteur de contes dogons Amassolou Guindo, qui, en recherche d’éditeur, fit naître en moi l’idée que la conjonction de ces deux lectures n’était peut-être pas que le fruit du hasard. 3. Moi-même, qui croit encore et toujours au père Noël, résolument, et ce jusqu’à la fin de mon adolescence, au siècle prochain ;-). Et finalement, mon épouse, Olya, qui prit le parti de m’accompagner dans cette aventure (mes enfants aussi, qui à 15 et 17 ans se sont mis à écrire…).

7e Ciel est donc née le 4 février 2020. En voici la très succincte ligne éditoriale :

 

Née de la volonté de créer une structure offrant aux lecteurs la possibilité de découvrir de nouveaux auteurs, 7e Ciel a pour objectif de faire naître, par la lecture, du rêve et de la bienveillance au sein des esprits. Ésotérisme, fantastique, mystique, fantasy, poésie, histoire, contes, fables, tous les genres sont acceptés, à condition qu'ils respectent ce précepte.

Fondée le 4 février 2020, cette très jeune maison, distribuée par Sodis Distribution, ne publiera qu'une quantité limitée d'ouvrages. Mettre en avant la qualité plutôt que le nombre étant notre ligne de conduite. 

 

 

 

JM : - Pourquoi avoir choisis d'appeler ta maison d'édition 7e Ciel ?

 

Gérald : Tout le monde a entendu cette expression populaire : « envoyé au 7e Ciel ». On se trouve au "septième ciel" lorsqu'on est au comble du bonheur. La formule s'utilise aussi pour décrire le plus haut point du plaisir sexuel. Mais d'où vient en réalité cette expression ?

Je vous mets en copie ci-dessous un article du Figaro, qui éclaire la question. (de Joanne Girardo)

Le ciel... D'où vient-il ? De quoi est-il fait et qu'y a-t-il «au bout» du ciel ? Depuis toujours, les humains sont fascinés par cette toile bleu marine constellée qui s'exhibe au-dessus de leur tête. Et depuis l'Antiquité, ils tentent de l'expliquer. C'est à cette période qu'est née cette locution exprimant la félicité. À l'époque, n'en déplaise au pauvre Galilée, on pensait que la Terre était à l'univers ce qu'une reine est à son royaume. En clair, on imaginait que tous les objets stellaires tournaient autour de notre planète. Ces objets, pensait-on, étaient englobés dans des sphères transparentes, car ils présentaient chacun des mouvements et trajectoires singuliers. Chaque sphère correspondait à un ciel distinct. Il y avait le ciel de la Lune, puis celui de Mercure, de Vénus, du Soleil, de Mars, de Jupiter et de Saturne !

Dieu, le maître de l'univers, trônait quant à lui dans une sphère surplombant toutes les autres et portant les étoiles, nommée le firmament. À cette époque, lorsqu'on était dans un état de bonheur total, on disait « être ravi au ciel» ou bien «être au troisième ciel». Car c'est dans ce dernier que se trouvait Vénus, la déesse de l'Amour.

Être ravi au ciel signifiait donc au sens propre être arraché du sol et emmené vers les cieux!
Chaque ciel représentait un degré de plaisir. Au fur et à mesure, le bonheur s'est élevé encore plus haut, pour se nicher dans le ciel de Saturne. L'expression «être au septième ciel» était née. De l'autre côté de l'Atlantique, les Québécois disent, quant à eux, «être aux oiseaux».

Finalement, qu'importe le lieu, s'élever au septième ciel ou au milieu des oiseaux est toujours un ravissement exquis. Vous êtes prévenu(e)s ;-) .

 

 

JM : - Quelles sont les missions d'un éditeur et comment se déroule une journée type aux Editions 7e Ciel ?

 

Gérald : Mon avis : l’éditeur a pour rôle essentiel de magnifier l’œuvre qu’il choisit d’éditer, non seulement en participant par ses corrections et conseils à son élaboration, mais aussi en mettant à la disposition des auteurs tous les moyens nécessaires à la mise en avant de leur travail. Je pense notamment aux supports publicitaires imprimés, mais aussi à un blog internet, une vidéo de présentation, des interviews radio ou de presse écrite, les salons, etc.

La plupart des autoédités se disent sans doute « tout ça, je le fais déjà, je n’ai dons pas besoin d’un éditeur ». C’est effectivement un choix qui peut se justifier. Et c’est sur ce point que je désire insister : 7e Ciel fera (et fait déjà) tout pour offrir à ses auteur(e)s le temps libre nécessaire à la pratique sereine de l’écriture. Et finalement, se doter de moyens de distribution efficaces, raison pour laquelle nous avons fait le choix de travailler en collaboration avec la SODIS, faisant partie du top 5 de la distribution en France et permettant également une distribution active au niveau international.

La journée type correspond à celle d’une entreprise « normale », avec ceci de particulier que les tâches nécessitant le plus de concentration (corrections, relectures etc.) sont groupées le matin.

 

 

JM : - Combien as-tu de collaborateurs et quelles sont les tâches qui leur sont confiées ?

 

Gérald : Trois personnes, pour l’instant (et ce jusqu’à fin 2021, période test que nous nous sommes imposée) : Une correctrice, amie, qui souhaite garder l’anonymat. Mon épouse, qui effectue toutes les tâches administratives, contrats, comptabilité, envois etc. et moi-même, qui gère la partie commerciale et les pré-corrections.

 

JM : - Comment as-tu fait pour constituer les membres de ton comité de lecture ?

 

Gérald : J’ai envoyé des demandes par mp sur Facebook. Six personnes constituent en ce moment le comité de lecture, chaque livre étant lu par tous les membres, les 6 publications par an des deux prochaines années permettant cela. (un rythme d’un livre tous les deux mois environ).

 

 

JM : - Dans le cas où des chroniqueurs, blogueurs seraient intéressés par les ouvrages de ta maison d'édition, comment doivent-ils procéder pour présenter leur candidature ?

 

Gérald : Soit par mp sur Facebook, ou par email (info@e7ciel.com), ou par message sur le site (https://www.e7ciel.com)

 

 

JM : - Sur quels critères retiens-tu les manuscrits à publier et combien de textes lis-tu par mois ?

 

Gérald : Depuis février, j’ai dû recevoir une vingtaine de manuscrits. Je n’accepte que les versions électroniques en pdf. Le format A4 me convient, l’A5 aussi. Je fais une première sélection à la suite de deux tests : 1. La correspondance entre le résumé et notre ligne éditoriale. 2. La lecture du premier chapitre et de quelques passages pris au hasard dans l’œuvre. Si le manuscrit passe cette sélection, je le lis dans son entièreté, ce qui constitue un troisième test. Je l’envoie ensuite en comité de lecture. J’ai donc besoin de 4 à 6 semaines pour me prononcer. Les réponses parviennent aux auteurs sous 2 mois maxi.

 

 

JM : - Comment choisis-tu tes auteurs et quelles relations entretiens-tu avec eux ?

 

Gérald : La question est cruciale et je vais expliquer pourquoi. J’ai appris au cours de ces dernières années que la relation, autant que la qualité de l’écriture, est un aspect important au sein de la vie d’une maison d’édition. Donc, oui, je vous avoue tester les auteurs sur leur manière d’être et leurs réactions aux demandes d’amélioration(s) de leur manuscrit. Je regarde aussi leur page et la manière avec laquelle ils abordent les réseaux sociaux et plus particulièrement les groupes. J’avoue être très pointilleux sur ces aspects. Il est donc possible que je ne désire pas éditer l’un ou l’une auteure si celle-ci a un caractère de cochon ;-)

 

JM : - Lis-tu et quel genre ?

 

Gérald : Mon activité induit naturellement un nombre important de manuscrits à lire ;-). Mes genres de prédilection sont ceux qui me procurent des émotions positives, tous genres confondus. Je lis très peu de thrillers ou de SF.

 

JM : - Quel a été ton dernier coup de cœur littéraire ?

 

 

Gérald : Sans hésitation, un roman qui est en ce moment en cours de production… mais ça, c’est encore un secret ;-)

 

 

JM : - Quel est ton plus beau souvenir de rencontres lors d'un salon du livre ?

 

Gérald : Quand vous lisez une œuvre telle que « Les Rumeurs de la Terre » et que par le plus grand des bonheurs vous faites partie de la même maison d’édition, rencontrer Isabelle Malowé fut sans nul doute mon plus grand plaisir littéraire, au SLP 2019. J’aimerais toutefois citer Bernard Werber, que j’ai eu le bonheur de rencontrer à Orléans, à la librairie Passion Culture, un jour où, avec le groupe Hobo, nous faisions une animation musicale sous la direction de France Bleu. J’aime raconter cette anecdote, car, tandis que nous présentions notre nouveau CD, Bernard Werber s’est renseigné auprès des organisateurs du nom de notre groupe, qu’il avait beaucoup aimé. Je n’ai malheureusement pas pu lui signer d’autographe, étant à ce moment-là en train de jouer . Je peux cependant vous assurer que j’ai lu tous ses livres depuis lors ;-)

 

 

 

JM : - Penses-tu que le livre papier a encore de l'avenir ou que l'édition numérique va bientôt le détrôner ?

 

Gérald : Je pense que le livre papier vivra tant que des idéalistes se mettront à créer des maisons d’édition. Par contre, que le volume des ventes baisse est plus que probable, même si une grande proportion de sorties se font en papier certifié, garantissant ainsi le maintien des surfaces boisées. Je m’attends aussi à l’arrivée sur le marché de « livres blancs » d’ici quelques années. Alternative aux tablettes, et constitué comme un livre, de plusieurs pages, chaque page montrera un contenu électronique tel que sur les liseuses, avec un toucher semblable au papier. Une sorte de livre au contenu variable, dans lequel on chargerait les fichiers epub. La boucle serait ainsi bouclée… j’en ai entendu parler, mais la technologie des écrans souples n’est pas encore suffisamment avancée pour permettre une fabrication en série de ce produit. Pour en revenir à la question posée, je pense que le livre deviendra au final un produit « de luxe » que les lecteurs s’achèterons si ce qu’ils ont lu électroniquement leur a vraiment plu. (Ce qui se passe encore un peu avec les CD’s ou les LP’s en ce moment). L’envie de détenir « l’objet » existera toujours.

 

 

JM : - En dehors de la littérature quelles sont tes passions ?

 

Gérald : Houlà… vaste programme… je resterai concis : Ma famille, la musique (guitare et chant), l’aquariophilie (eh oui !), la cuisine, la peinture (les regarder et les acheter, pas dessiner, bientôt, peut-être, dans une autre vie…), la photographie, les concerts…

 

 

JM : - Quelle est ton proverbe préféré ?

 

Gérald : Le succès est d'obtenir ce que l'on veut, le bonheur est d’apprécier ce que l'on a obtenu. (Dale Carnegie)

 

 

 

JM : - Si tu étais une fleur, un fruit, une couleur, un animal : tu serais ?

 

Gérald : l’orchidée, la cerise, le turquoise, le goéland

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Gérald : Oui, bien sûr, j’invite les auteur(e)s à nous présenter leur(s) manuscrit(s). Nous entrerons le 1er juillet en période de sélection des œuvres pour 2021. Nous allons bientôt créer une page dédiée sur le site e7ciel.com Six manuscrits seront choisis d’ici septembre.

Joëlle, mille MERCIS pour cette opportunité, je te souhaite une très bonne santé et tout le bonheur pour la suite, ainsi qu’à ce groupe très sympathique que je visite régulièrement depuis bientôt deux ans, environ.

 

 

JM : - Gérald, je te remercie vivement d'avoir bien voulu m'accorder cette interview.

 

Le site de 7e Ciel : https://www.e7ciel.com

Mon site d’auteur : https://www.gfspencer.fr

Facebook 7e Ciel : https://www.facebook.com/e7ciel/

Facebook G.F. Spencer : https://www.facebook.com/gfgspencer/

Facebook Gérald Vausort : https://www.facebook.com/gerald.vausort

 

 

 

 

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ANNONCE INTERVIEW RESPONSABLE PROJET EDITIONS 7E CIEL - GERALD VAUSORT DIMANCHE17 MAI (dans la journée) SUR MON GROUPE FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

 

 

Bonjour les amis,

 

 

Je vous donne rendez-vous demain dimanche 17 mai 2020 (dans la journée) pour suivre l'interview que j'ai réalisée, récemment, avec Gérald VAUSORT, Responsable Projet Editions 7e CIEL.

 

Cet échange ne sera pas suivi de questions/réponses comme pour les interviews auteurs, mais vous permettra de connaître Gérald et le monde de l'édition.

 

A dimanche.

 

 

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ANNONCE INTERVIEW AUTEURE ISABELLE BERGI LUNDI 18 MAI 2020 18 H SUR MON GROUPE FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

💜MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS💜

Bonsoir les amis,💁‍♂️💁‍♀️

Ce soir vendredi 15 mai 2020 j'ai réalisé ma 119 ème interview 💻 avec un auteur 💁‍♂️📖r du groupe qui a accepté de se soumettre à mes questions.

Je vous donne donc rendez-vous le lundi 18 mai 2020 à 18 H 00 pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Isabelle Bergi 💁‍♀️📖. A l'issue, vous pourrez poser vos questions à Isabelle qui y répondra en direct ou plus tard selon ses disponibilités.

A LUNDI.😍

 

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Bonjour aujourd'hui jeudi voici ma chronique concernant : "LE CHOIX DE MARGUERITE"

« LE CHOIX DE MARGUERITE »

Rose MORVAN

SOMETHING STILL

19 mars 2020

228 pages

 

Présentation

 

 

1815, dans la France de la Restauration, Marguerite, une jeune orpheline, coule des jours tranquilles auprès de sa tante Félicie, près de Montmorency. Son existence modeste est soudain bouleversée par un héritage inattendu qu'elle ne touchera qu'à une condition... héberger un inconnu. Cette cohabitation forcée lui fera découvrir les origines de sa naissance et l'obligera à faire des choix. Seront-ils les bons ?

 

L'auteure

 

Rose Morvan écrit depuis son adolescence, mais elle a franchi le cap de l’édition en 2014, seulement. Dans ses tiroirs, dorment encore des histoires rédigées dans des cahiers, et depuis elle ne peut plus s’arrêter.

Très attachée à sa Bretagne, – dont une partie coule dans ses veines –, à ses tempêtes, à son histoires et à ses légendes, elle situe l’intrigue de certains de ses romans dans cette région. Elle trace surtout des portraits de femmes qui se battent pour s’imposer, vivre leurs envies, et leurs amours, être heureuses tout simplement.

Qu’il s’agisse de contemporain, de l’historique, ou bien de l’érotique et du conte, Rose Morvan, amoureuse de la langue et de la littérature françaises, travaille les mots, leurs sonorités pour qu’ils enchantent les lecteurs.

Ce qui définit le mieux Rose Morvan ? Scribo ergo sum, j’écris donc je suis.


 

 

Mon avis

 

Je remercie Rose MORVAN de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, son dernier roman « Le Choix de Marguerite ». Etant une fan inconditionnelle de cette auteure dont j'ai lu un grand nombre d'ouvrages, j'ai été de suite attirée par la très jolie couverture et le résumé fort alléchant.

 

Rose MORVAN a vraiment le don de captiver le lecteur et l'on se sent de suite happé par ses si jolis mots.

 

L'auteure nous transporte au début du XIXème siècle Ainsi nous faisons connaissance avec Marguerite, jeune orpheline, innocente et fort attachante qui menait une vie paisible avec sa tante Félicie jusqu'au jour où sa vie fut bouleversée par l'annonce d'un héritage au demeurant fort surprenant... Mais quel sera le choix de Marguerite ?

 

 

Rose MORVAN décrit avec moult détails les traits tant physiques que psychologiques et les sentiments des protagonistes de son roman, les vêtements de l'époque, mais également une période de notre Histoire que j'ai découverte avec grand plaisir.

 

J'ai beaucoup aimé ce roman historique romancé, très bien écrit et documenté que j'ai dévoré pratiquement d'une traite tant j'avais hâte d'en connaître le dénouement.

 

Un excellent moment de lecture.

 

 

Page FB :https://www.facebook.com/joellemarchal74/

 

Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com

 

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