Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC LOUIS CARTHE SUR MON GROUPE FB

GROUPE LECTEURS – AUTEURS :

LA PASSION DES MOTS

__________

 

 

INTERVIEW AUTEUR

Louis CARTHE

 

 

 

JM : - Bonjour à tous

 

Notre ami Louis CARTHE a gentiment accepté, récemment, de se soumettre à mes questions.

 

Je partage donc avec vous l'interview que j'ai réalisée avec Louis, à l'issue de laquelle, vous pourrez, si vous le souhaitez, poser des questions auxquelles il répondra en direct ou plus tard selon ses disponibilités.

 

 

JM : - Bonsoir Louis

 

Comment vas-tu ? Es-tu prêt à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Louis : oui je suis prêt, allons-y !

 

 

 

JM : - Question habituelle mais incontournable : peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Louis : Je suis né dans le Gers, un village nommé "Plaisance", sis sur l'Adour. J'y ai passé ma petite enfance, ensuite nous avons déménagé à Toulon. A cette époque, mon père était préposé aux PTT et il a été muté. A présent, j'habite Hyères.

Tout petit j'avais déjà la passion de raconter des histoires. Au temps de mes parents, les ainés aimaient bien après le repas familial, présenter les évènements passés dans le courant de leur vie. Il y avait des chansons paillardes et aussi des histoires. (si, si, après avoir bu, c'était la meilleure façon de se réconcilier avec la vie sociale)

Mon père appelait ça faire le banquet. Moi c'était les histoires que j'aimais bien m'inventer. Jusqu'au jour où j'ai pris la décision de coucher sur du papier des créations de petites nouvelles. J'ai une passion pour l'écriture depuis ma tendre enfance. C'est au fil du temps qu'elle s'est bien déterminée en écrivant des poèmes en prose.

A l'âge adulte, toute cette aventure d'écriture a été mise entre parenthèses par les évènements du mariage, du travail, de la routine quotidienne. Mais j'ai toujours gardé mes capacités d'orateur. Ceci était juste confidentiel.

J'ai repris sérieusement mon travail d'écriture depuis 2014, c'est là que j'ai eu le déclic pour m'engager dans le roman.

Je me dis qu'il n'est jamais trop tard pour bien faire. Depuis quelque temps, je suis connecté sur facebook, qui m'a donné d'avoir un élan d'écriture au vu des auteurs qui s'affichent. L'idée était de me faire aussi connaitre.

Depuis environ 2010, j'ai créé une page "Histoire de lire" qui regroupe une partie de mes anciens textes, et où je présente maintenant mes romans.

 

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans ?

 

Louis : Mon premier roman s'intitulait "Ernest", que je n'ai jamais publié. Sa construction ne m'a jamais pleinement satisfait, mais peut-être qu'un jour je le reprendrai.

Bien que je travaille à ce que mes ouvrages soient tous différents, leur point commun est le développement de la psychologie des personnages, qui cherchent tous à comprendre ce qui leur arrive.

L'autre point commun est qu'ils sont tous situés dans une région précise, que je choisis au fil de mes envies.

 

 

JM : - Peux-tu en quelques phrases nous décrire ton dernier roman ?

 

Louis : mon dernier roman est "Dis-moi de me réveiller" que j'ai situé à Hyères lors des travaux de requalification de la place Clémenceau, centre de la ville. Depuis sa fenêtre, Charles observe une femme qui parle seule à l'arrêt du bus. La scène se reproduit tous les samedis à la même heure. Il décide d'entrer en contact avec elle, puis il ne cessera pas de la perdre, la retrouver, la perdre de nouveau. Même si elle lui confie ses secrets les plus intimes, elle refuse de s'engager, avec lui mais aussi avec d'autres.

A mi-chemin entre la psychologie et l'érotisme, ce roman est d'abord l'histoire de personnages tourmentés. Alors que Charles, intellectuel esseulé, s'interroge sur le vide affectif de sa vie, Anne-Sophie cherche un sens à sa sexualité sans complexe et à la limite de l'exhibitionnisme.

 

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en dire quelques mots ?

 

 

Louis : je suis en train d'écrire un roman qui se passe pendant la période de confinement en 2020. Ce sera un roman policier. Deux couples se retrouvent confinés ensemble alors qu'un rendait visite à l'autre pour un week-end. Ils se font surprendre par le confinement et sont contraints de rester. Un crime aura lieu…. Je ne vous en dis pas plus pour l'instant.

 

 

 

JM : - Que représente pour toi l'écriture ?

 

Louis : c'est ce qui me tient moralement au quotidien. S'il n'y avait pas l'écriture, je n'obtiendrais pas la performance intellectuellement. C'est un médicament dont je ne peux pas me passer. Pour moi ça aide aussi à me projeter dans l'avenir, ça ouvre à des ambitions de promouvoir mes ouvrages et de me faire connaitre.

 

 

JM : - Où trouves-tu l'inspiration pour créer les protagonistes de tes romans ?

 

Louis : dans la rue, des personnes que je connais au fil de leur dialogue. A cet effet, une idée germe en moi. Arrivé à la maison je prends note et de suite, je commence à développer.

La télévision est un facteur d'enrichissement par les journalistes, animateurs, tous les acteurs de la télévision m'inspirent aussi. Les idées fusionnent, pas pour un nouveau roman, mais pour nourrir celui en cours.

 

 

 

JM : - Si ma mémoire est bonne, tu as écrit plusieurs ouvrages dans des thèmes totalement différents (dystopie, érotique, policier, humoristique, contemporain) pourquoi ce choix ?

 

Louis : en comparant les différents auteurs que j'ai lus, j'ai une préférence pour ceux qui n'écrivent pas toujours sur le même thème, qui sont éclectiques, je souhaite donc faire partie de ceux-là. Par exemple, Amélie Nothomb, Cauwelaert, Fred Vargas.

 

 

JM : - Comment as-tu fait pour l'édition de tes livres ?

 

Louis : auto-édition pour l'instant, mais je ne renonce à continuer d'envoyer mes manuscrits à des éditeurs. Peut-être un jour…

 

 

JM : Comment procèdes-tu pour écrire (carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?

 

Louis : D'abord je prends des notes, comme tout le monde, sur des cahiers. Idées, anecdotes pour me donner des idées, vocabulaire.

Mais pour l'écriture elle-même, c'est directement sur un fichier Word, qu'il est facile de modifier, restructurer, remodeler, peaufiner et repeaufiner, etc.

La recherche sur Internet est bien sûr indispensable pour certains éléments techniques, ou même géographiques. Par exemple, pour ma dystopie "le Tournant de notre Histoire", je me suis basé sur des éléments réels, la situation des centrales nucléaires dans le monde et l'histoire spatiale de la Russie.

 

 

JM : - A qui confies-tu la première lecture de tes manuscrits (ami, personne de ta famille, bêta-lecteur) ?

 

Louis : ma première bêta-lectrice est ma compagne, qui me donne son avis, repère parfois les incohérences surtout sur les dates. Elle s'occupe ensuite de la mise en page et de la conception de la couverture.

 

 

JM : - Quand la situation sanitaire le permettra, envisages-tu d'assister à des séances de dédicaces et où ?

 

Louis : j'étais retenu en 2020 pour participer au salon du livre à Hyères, annulé malheureusement car en plein confinement. Je pense y être toujours inscrit pour la reprise, on ne sait pas quand…

 

 

JM : Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?

 

Louis : je pense que ça n'apporte aucun résultat concret. Trop de gens écrivent, on est noyé dans la masse.

Je souhaiterais que dans le groupe, les lecteurs et auteurs, chroniqueurs me donnent leur ressenti sur mes livres.

 

 

JM : - Que penses-tu de l'édition numérique ? (avantages – inconvénients)

 

Louis : Pas vraiment de résultat non plus. Pour l'instant je n'ai vendu qu'en version papier, pas en numérique. Je crois que seuls les "dévoreurs" de livres lisent en numérique, pour ne pas remplir leur domicile de livres papier.

 

 

JM : - Quels sont les auteurs qui t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Louis : les auteurs du XIXème siècle. Zola, Victor Hugo, Maupassant, Balzac.

Pour les plus récents, Saint Exupéry, Camus, Agatha Christie, Pagnol évidemment.

 

 

 

JM : Lis-tu ? Si oui quel genre ?

 

 

Louis : je lis les livres pas spécialement pour les histoires qu'ils racontent, mais pour leur structure, leur style littéraire, le vocabulaire qu'ils emploient.

Je lis des policiers, thrillers, un peu de romance (Musso, Lévy), Aurélie Valogne. Bussi, en bref, les auteurs actuels, pour me tenir à la page.

 

 

 

 

JM : - A quelle époque aurais-tu aimé vivre ?

 

Louis : La nôtre, tout simplement. Pour son modernisme et sa facilité de communication et de déplacement, le développement personnel.

(Je me verrais mal me déplacer à cheval de village en village pour promouvoir mes romans, facebook est quand même bien pratique)

 

 

 

JM : En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Louis : le sport (boxe, pieds poings, en qualité d'entraineur)

Musculation pour rester svelte.

 

 

JM : - Quel est ton plus grand rêve ?

 

Louis : une ouverture sur une maison d'édition.

 

JM : - Quel est ton proverbe favori ?

 

Louis : "Avec du temps et de la patience, on vient à bout de tout."

Il ne faut pas se décourager quand on a une idée en tête, au sens général. Sinon où sont la volonté et le charisme de l'homme ? Je ne serais pas tout à fait en accord avec ma propre conscience. Je dois aller au-delà de mes limites et ne pas lâcher prise. Une sorte d'équilibre, de bienveillance, qui me conduit à la satisfaction.

 

 

JM : - Si tu devais organiser un dîner littéraire, qui inviterais-tu à ta table ?

 

Louis : François Busnel, que j'écouterais attentivement. Vous aussi, Joëlle, rien que pour vous entendre parler de tous les auteurs que vous interviewez. Nathalie Brunal, et notre ami Bruno.

 

JM : - Quel mot te définit le mieux ?

 

Louis : l'éclectisme.

 

 

JM : - Si tu étais un fruit, une couleur, une fleur, un animal ? Tu serais :

 

Louis : un fruit : une pomme pour me croquer.

Une couleur : un arc-en-ciel pour représenter l'éclectisme.

Une fleur : le lys, qui me fait penser au "lys dans la vallée" de Balzac ainsi qu'à des souvenirs de mon enfance.

Un animal : le lion dans la jungle. J'aime ce côté fort.

 

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Louis : Je te remercie d'avoir pensé à moi pour cette interview. Tu fais du bon travail et le groupe le ressent bien. Quand on a mis les pieds dedans, on ne peut plus s'en passer. Bien que pour le moment, je ne vais pas souvent sur votre groupe, à cause des problèmes de vue qui ne sont pas encore tout à fait réglés.

Maintenant à nous de rester fidèles et apporter des éléments littéraires pour l'enrichissement des auteurs et des lecteurs. Reste une chose à faire, une photo de famille.

Merci et je vous embrasse tous.

 

 

 

 

 

JM : - Merci Louis pour ce très agréable moment passé en ta compagnie.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Louis qui y répondra sous ce post.

 

 

https://www.facebook.com/romansethistoires

 

 

Voir les commentaires

Bonjour aujourd'hui dimanche voici ma chronique concernant : "L'ORFEVRE"

« L'ORFEVRE »

Michèle ANDRIEUX

LIBRINOVA

20 mars 2020

282 pages

 

 

Présentation

 

Gervais est orfèvre à Château-Gontier en Haut Anjou au XVème siècle, c'est un artisan que même les plus grands noms s'arrachent. Ses services sont recherchés au détriment des très renommés artistes d'Angers. Marie est la fille du seigneur des Chaunières, près de Laval, et de Minzé, paroisse de Châtelain, écuyer, Greffier de l'Ordre du Croissant, secrétaire et surintendant des Finances du roi René d'Anjou, l'un des féodaux les plus puissants du royaume. En cet été 1464 l'amour va faire basculer leurs vies. Si Gervais, de par son métier prestigieux, fréquente le monde de Marie, il n'en fait pas partie. Par bonheur il est non seulement un artiste, mais aussi un battant. Et Marie, elle, est de ces femmes libres par nature à défaut de l'être dans la société de son époque.

 

 

Laissez-vous emporter au cœur du Moyen Age et vivez les péripéties de leur rencontre !

 

L'auteure

 


Née en 1953 à Paris, passionnée par l’Histoire, Michèle Andrieux fait cependant des études scientifiques à l'Université P. et M. Curie, puis part vivre dans différentes régions de France. Avec le mariage et la venue des enfants, elle est conjoint collaborateur dans le domaine de la santé.

Puis elle se consacre à l'éducation de ses quatre fils, un temps qui lui permet également de fréquenter les archives et d'acquérir de nouvelles connaissances en histoire.

Après quelques années passées dans l'organisation à distance de formations pour adultes, de nouveau libre de toute contrainte liée à un travail au sein d'une entreprise, l'idée de l'écriture s'impose.

Et le choix de sujets liés à l'Histoire est alors une évidence.

 

Mon avis

 

Je remercie Michèle ANDRIEUX de m'avoir envoyé, en service de presse, son roman « L'Orfèvre ». Je la remercie également pour la très gentille dédicace et les marque-pages qui m'ont beaucoup touchée.

 

J'ai ainsi découvert la très jolie plume de cette auteure et la férue de romans historiques et plus particulièrement du Moyen Age que je suis n'a pu qu'être séduite par cet ouvrage.

 

Michèle ANDRIEUX nous transporte au XVème siècle, à l'époque du Roi Louis XI et nous présente tout d'abord Gervais, jeune orfèvre réputé vivant à Château-Gontier puis de nombreuses personnes dont l'information est indispensable au lecteur. Ainsi cette présentation peut au premier abord paraître longue mais reflète bien des importantes recherches et connaissances de l'auteure d'une part sur le Moyen-Age et d'autre part sur la région du Haut-Anjou.

 

Dans un second temps, nous faisons connaissance avec Marie des Chaumières, jeune femme au caractère bien trempé, avide de liberté et en avance pour l'époque. Celle-ci est la sœur d'un riche et puissant seigneur de Laval. Marie et Gervais vont se rencontrer et tomber fous amoureux l'un de l'autre. Toutefois, Gilles, le frère de Marie acceptera-t-il leur union ?

 

L'auteure nous conte l'histoire d'un amour a priori impossible entre deux êtres, issus de milieux différents que tout oppose. Elle nous offre également un très beau voyage dans le temps et rappelle, grâce aux descriptions précises qu'elle apporte à son récit, la difficile condition féminine, les us et coutumes, le métier honorifique d'orfèvre, la vie au XVème siècle.

 

J'ai beaucoup aimé cette romance historique captivante, enrichissante, fort bien documentée et dont certains passages sont écrits dans le langage usité à cette époque : un vrai régal pour le lecteur passionné d'Histoire.

 

Un très bon moment de lecture que je recommande aux amateurs du genre.

 

Je lirai assurément d'autres ouvrages de cette auteure.

 

Page FB : https://www.facebook.com/joellemarchal74/

 

Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com


 

 

 

 

 

Voir les commentaires

Bonjour aujourd'hui samedi voici ma chronique concernant : "PLANTES BIENFAISANTES"

«PLANTES BIENFAISANTES »

Daniel BRUGES

Editions de BOREE

Papeterie

13 mai 2021

104 pages

12,5 X 18 cm

 

Présentation

 

 Assez grand pour pouvoir prendre des notes, pas trop grand pour tenir dans un sac et être emporté partout !

Les pages destinées à la rédaction sont accompagnées de pages de texte illustrées d'aquarelles d'exception présentant de magnifiques plantes médicinales bienfaisantes !

 

Voici un extrait du texte de Daniel BRUGES que l'on peut découvrir en ouvrant l'ouvrage :

 

« PLAISIR DES YEUX ET SOURCE DE BIENFAITS. »

 

« Quand les brumes rebelles, aux premières heures du jour, tardent à se disloquer, il est l'heure de partir à la découverte des plantes de chez nous, ces sauvageonnes que l'on qualifie volontiers de « simples » mais aussi de « bienfaisantes. »

 

 

Auteur :


L'auteur-illustrateur Daniel BRUGES s'est attaché très tôt à raconter, peindre et dépeindre les univers de la nature et du monde rural. Ses aquarelles tout en délicatesse sont autant de petites fenêtres ouvertes sur la nature qui nous entoure.


 

Mon avis


 

Je remercie Virginie, Editions de BOREE de m'avoir gentiment envoyé le carnet de notes « Plantes bienfaisantes », réalisé et illustré par Daniel BRUGES.

 

En feuilletant ce carnet élégant et très intéressant, j'ai de suite remarqué qu'il est de belle facture, pratique du fait que, n'étant pas trop grand, il tient aisément dans un sac à mains ou à dos, ce qui permet ainsi d'inscrire des notes au fil des pensées lors de promenades dans la nature.

 

Fermant à l'aide d'un élastique, il est composé de pages de couleur ivoire avec un lignage fin et d'autres sur lesquelles Daniel BRUGES nous présente des textes et de magnifiques aquarelles reproduisant diverses espèces de plantes bienfaisantes.

 

BRAVO à Daniel BRUGES pour cette réalisation très originale et agréable pour les yeux.

 


 

Je vous recommande ce très bel article de papeterie pour faire un cadeau ou tout simplement pour votre plaisir !

 

Dans la même collection, par le même éditeur et auteur-illustrateur :
 

  • Tout naturellement

  • Promenade en Auvergne

  • Délices d'Auvergne

  • Au fil des chemins

  • Dans un battement d'ailes.

 


 

Page FB :https://www.facebook.com/joellemarchal74/


 

Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com



 

 

Bonjour aujourd'hui samedi voici ma chronique concernant : "PLANTES BIENFAISANTES"

Voir les commentaires

ANNONCE INTERVIEW LOUIS CARTHE AUTEUR MARDI 25 MAI (dans la journée) SUR MON GROUPE FB

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

 

Bonjour les amis,

 

Hier VENDREDI 21 MAI 2021 j'ai réalisé ma 201ème interview.

 

Je vous donne rendez-vous le MARDI 25 MAI 2021 (dans la journée) pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Louis CARTHE. A l'issue, vous pourrez poser vos questions à Louis qui y répondra selon ses disponibilités.

 

 

A bientôt.

 

 

 

Voir les commentaires

Bonsoir aujourd'hui vendredi voici ma chronique concernant : "LE SECRET DES JEANNE"

« LE SECRET DES JEANNE »

Michelle MAZOUE

CITY EDITIONS

TERRE D'HISTOIRES

24 MARS 2021

288 pages

 

 

Présentation

 

PASSIONS ET SECRETS DE FAMILLE

DANS LES TERRES DE VENDEE

 

 

Dans le village de Vendée où elle a grandi, Jeanne s’est toujours sentie différente. Un jour, elle comprend pourquoi  : son passé n’est qu’un tissu de mensonges, l’homme qui l’a élevée n’est pas son véritable père. Alors, quelles sont ses origines  ?


Elle découvre que sa mère, morte lors de l’accouchement, était une femme à l’esprit frondeur, maltraitée par son père et qui a trouvé une épaule compatissante auprès de Jean-Sébastien, le prêtre du village. Au fil du temps, leur amitié s’est transformée, jusqu’à franchir les limites de l’interdit.

Éclaboussé par un scandale, Jean-Sébastien a dû quitter la femme qu’il aimait et s’exiler à l’autre bout du monde. Une décision qui a enclenché la mécanique d’un drame et qui, des décennies plus tard, va bouleverser toute une famille…

 

L'auteure

 

Michelle Mazoué a travaillé dans la finance. Aujourd’hui retraitée, elle consacre son temps à ses deux passions, le sport et la littérature. Elle vit à la Tranche-sur-Mer et c’est dans les magnifiques paysages vendéens, entre terre et océan, qu’elle puise l’inspiration de ses romans.


 

Mon avis

 

Je remercie Michelle MAZOUE de m'avoir envoyé, en service de presse, son roman « Le Secret des Jeanne ». Je la remercie également pour la très gentille dédicace qui m'a beaucoup touchée. J'ai ainsi découvert la plume fluide et précise de cette auteure.

 

Michelle MAZOUE nous emporte dans un village de Vendée en 1986 où nous faisons connaissance avec Jeanne. Nous découvrons son enfance malheureuse. Elle n'a pas connu Carole sa mère, morte en couches et vit seule avec son père, un homme méchant et incestueux.

Malgré les drames qu'elle a vécus, Jeanne reste forte, courageuse et déterminée et décide de vivre sa vie comme elle en a envie malgré les affronts subis, les commérages et préjugés des villageois qui la considèrent comme « la petite-fille de la sorcière ».. Jeanne parviendra-t-elle toutefois à être heureuse en vivant dans le péché ?

 

Dans la seconde partie de l'ouvrage, l'auteure nous emmène en 2019 et nous présente une autre jeune femme également prénommée Jeanne. L'histoire s'étant répétée, Jeanne n'a pas connu sa mère décédée en la mettant au monde et semble avoir hérité de son de voyance et de guérisseuse. Elle a vécu avec Claude son père et une nourrice. Suite à une vision lors d'une séance d'hypnose, Jeanne n'aura de cesse de connaître les secrets liés à sa naissance.

 

L'auteure décrit à merveille les traits des protagonistes de son roman les rendant attachants et authentiques. Il en est de même pour les paysages vendéens, la vie et les mentalités à l'époque dans ces petits villages qu'elle connaît fort bien.

 

Michelle MAZOUE nous offre une belle histoire de femmes et un voyage en Vendée mais aussi au Sénégal. Elle aborde avec brio divers thèmes tels que : l'amour, l'amitié, l'inceste, la différence, la vie des prêtres, les secrets de famille, les mensonges, la quête d'identité....

 

J'ai beaucoup aimé ce roman régional émouvant, poignant, dur et tendre à la fois, très bien écrit et documenté que j'ai lu pratiquement d'une traite tant il me passionnait.

 

Je lirai assurément d'autres ouvrages de cette auteure.

 

Un très bon moment de lecture.

 

 

Page FB : https://www.facebook.com/joellemarchal74/

 

Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com

 

 

 

 

Voir les commentaires

INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC LUDI DELAUNE SUR MON GROUPE FB

GROUPE LECTEURS – AUTEURS :

LA PASSION DES MOTS

__________

 

 

INTERVIEW AUTEURE

Ludivine DELAUNE

 

 

JM : - Bonjour à tous,

 

  • Notre amie Ludivine DELAUNE a gentiment accepté de répondre récemment à mes questions.

 

  • Je partage donc avec vous cet entretien à l'issue duquel vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions à Ludivine qui vous répondra selon ses disponibilités.

 

 

 

JM : - Bonjour Ludivine

 

  • Comment vas-tu ? Es-tu prête à « subir » mon petit interrogatoire ?

 

Ludivine : Bonjour Joëlle, bonjour à tous ! Je suis prête !

 

 

JM : - Question habituelle mais incontournable, peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Ludivine : J’ai 34 ans, je suis mamans de jumelles, mariée, enceinte, gourmande, curieuse, hypersensible, petite, bavarde, grande dormeuse, lectrice.

 

 

 

 

JM : - Que représente pour toi l'écriture ?

 

Ludivine : un besoin quasi-vital d’extérioriser mon trop plein d’émotions.

 

 

 

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans ?

 

Ludivine :

Il y a Et puis un jour, mon premier qui est une romance contemporaine où l’on suite l’histoire de Sarah pendant des années.

Mais aussi Instant, Amazing Christmas, Now well et Ce coin de paradis qui sont des romans feel-good, sur les liens entre les gens, l’amitié, les petits bonheurs et les épreuves.

Pas un mot est un young adult avec des personnages forts et une histoire plus sombre.

Il y a également mes romans en duo avec Delinda Dane, Love never dies, Hope never dies, Home coming et Just a dream. Ce dernier est un mélange de romance et de fantastique. Et les trois premiers sont plus de la new romance avec des thèmes très forts.

Puis trois livres illustrés pour enfants, Jumelles mais pas que, Jumelles en balade et Jumelles avec des rêves, qui traitent de la gémellité et de l’histoire de mes filles.

 

 

 

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

Ludivine : J’ai terminé un manuscrit qui sera publié chez Black Ink éditions cet été, c’est une histoire de sœurs, de rencontres, de liens et de tranches de vie.

Je suis en cours d’écriture d’un manuscrit feel-good qui se déroule sur en Normandie avec toute une famille.

J’ai repris également un manuscrit sur le thème de l’amour-amitié avec un sujet assez délicat.

 

 

 

 

JM : - Comment procèdes-tu pour créer les protagonistes de tes ouvrages et connais-tu, lorsque tu commences à écrire, la fin de l'histoire ou est-ce que tu improvises au fil des mots ?

 

Ludivine : Je ne connais jamais la fin de mon manuscrit, à vrai dire j’écris sans plan, je me laisse porter par mes personnages. Ils sont un mélange de plusieurs personnes.

 

 

 

 

JM : - Sauf erreur de ma part, tous tes ouvrages sont des « romances contemporaines ».Pourquoi ce choix ?

 

Ludivine : J’aime ce genre, les liens, la progression des personnages

 

 

 

JM : - A qui confies-tu tes manuscrits (amie, membre de ta famille, bêta-lecteur) ?

 

Ludivine : J’ai une amie bêta qui lit tous mes manuscrits. Puis quelques personnes de confiance si j’ai besoin d’avoir un avis, comme c’est le cas pour mon manuscrit en cours ;-)

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes ouvrages ?

 

Ludivine : Au début je n’envisage jamais la publication d’un manuscrit, il me faut plusieurs mois pour me décider à l’envoyer. Puis j’ose tenter soit les maisons d’édition soir l’auto-édition.

 

 

 

 

JM : - Que ressens-tu lorsque tu écris le mot FIN ?

 

Ludivine : Beaucoup d’émotions, un mélange assez désarmant de plénitude et de nostalgie.

 

 

JM : - Quels sont les bons et les mauvais côtés du métier d'auteure ?

 

 

Ludivine : les bons côtés sont le partage, les rencontres, les avis des lecteurs, l’échange autour des thèmes abordés. Les mauvais côtés sont l’isolement et les heures passées hors du monde réel.

 

 

 

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Ludivine : ma famille, la lecture, les activités manuelles.

 

 

 

JM : - Quelle est ta musique préférée et écris-tu en musique ?

 

Ludivine : Yiruma, un compositeur de musique classique. Rarement, je ne parviens pas à me concentrer sinon ;-)

 

 

JM : Quel est ton film ou ta série culte ?

 

Ludivine : The Holiday.

 

 

JM : - Quel livre aurais-tu aimé écrire ?

 

Ludivine : Franchement, je ne sais pas du tout.

 

 

JM : - Peux-tu nous donner une citation qui t'inspire ?

 

Ludivine : « il faut toujours viser la lune, car en même en cas d’échecs, on atterrit dans les nuages » Oscar Wilde

 

 

 

 

JM : - Si tu étais : une fleur, une couleur, un animal, un dessert : tu serais ?

 

Ludivine : Une rose blanche, le blanc, un éléphant, un cookie

 

 

 

JM : Es-tu mer, montagne ou campagne ? Eté, printemps ou hiver ?

 

Ludivine : Mer ! Automne

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Ludivine : Un grand remerciement pour tout ce que vous me faites vivre depuis des années !

 

 

 

JM : - Merci Ludivine pour cet agréable moment passé en ta compagnie , ta disponibilité et ta gentillesse.

 

 

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Ludivine qui se fera un plaisir de vous répondre sous ce post.

 

 

 

 

Voir les commentaires

Bonsoir aujourd'hui mercredi voici ma chronique concernant : "LE PREMIER AMOUR EST-IL ETERNEL ?"

« LE PREMIER AMOUR EST-IL ETERNEL »

Geneviève SENGER

PRESSES DE LA CITE

22 avril 2021

267 pages

 

 

Présentation

 

Quarante ans, et tout sourit à Ariana, blogueuse à succès dans la mode. Séduisante en diable, mais fidèle depuis vingt ans à son tendre Edouard, deux beaux enfants, une sœur complice, un appartement à Montmartre. Pour rien au monde elle ne renoncerait à ce bonheur-là, aussi pétillant et grisant qu’une coupe de champagne.

Oui, la vie est belle ! Et pleine d’inattendu…
Car Ariana devient la propriétaire de l’Orée, belle demeure toute cernée de roses. Un héritage bien encombrant, d’autant que le Lot est très loin de sa chère capitale…

Et pourtant c’est ici, près de Cahors, au cœur de la campagne, qu’Ariana voit resurgir le souvenir de celui qui fut son premier amour.

Tout lui revient en mémoire. Et c’est une vraie tornade ! Mais n’est-il pas trop tard ?


L'auteure


 

Geneviève SENGER a notamment publié aux Presses de la Cité : Un Coeur entre deux rives, Le Roman d'Elsa, L'air de l'espoir, La Première Amie, des romans à la rencontre de belles héroïnes.

 

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions PRESSES DE LA CITE et en particulier Marie-Jeanne de m'avoir permis de lire, en service de presse, « Le Premier amour est-il éternel ? », roman de Geneviève SENGER. Etant une fan inconditionnelle de cette auteure dont j'ai lu tous les ouvrages, je me suis empressée de découvrir ce dernier roman, d'un genre très différent des précédents, qui m'a agréablement surprise.

 

Geneviève SENGER nous présente Ariana, la quarantaine, qui vit heureuse à Paris avec Edouard, son époux cardiologue et leurs deux enfants.

Ariana est bloggeuse dans le domaine de la mode, elle est belle et très connue des réseaux sociaux.

 

Lorsque sa tante décède et lui lègue un manoir à Cahors, la vie de notre héroïne est bouleversée et des souvenirs douloureux du passé ressurgissent à sa mémoire.

 

J'ai beaucoup aimé ce roman contemporain, frais et fort agréable à lire, dont les nombreux rebondissements tiennent vraiment le lecteur en haleine. Je l'ai lu d'une traite.

 

Dans cet ouvrage l'auteure aborde divers thèmes tels que l'amour, les histoires de famille et de couples, l'adultère, les relations mère/adolescents, les secrets, les changements de vie....

 

Je le recommande aux amateurs de « feel-good » qui passeront, comme ce fut le cas pour moi, un bon moment de lecture.

 

 

 

Page FB : https://www.facebook.com/joellemarchal74/

 

Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com

 

 

 

 

 

 

Voir les commentaires

ANNONCE INTERVIEW LUDI DELAUNE VENDREDI 21 MAI 2021 -dans la journée- SUR MON GROUPE FB

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

 

Bonjour les amis,

 

Hier MARDI 18 MAI 2021 j'ai réalisé ma 200ème interview.

 

Je vous donne rendez-vous le VENDREDI 21 MAI 2021 (dans la journée) pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Ludi DELAUNE. A l'issue, vous pourrez poser vos questions à Ludi qui y répondra selon ses disponibilités.

 

 

A bientôt.

 

 

Voir les commentaires

INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC REBECCA GREENBERG SUR MON GROUPE FB

GROUPE LECTEURS – AUTEURS :

LA PASSION DES MOTS

__________

 

 

INTERVIEW AUTEURE

Rebecca GREENBERG

 

 

 

JM : - Bonjour à tous,

 

  • Notre amie Rebecca GREENBERG a gentiment accepté de répondre, récemment, à mes questions.

 

Je partage donc avec vous cette interview à l’issue de laquelle vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions à Rebecca qui y répondra selon ses disponibilités.

 

 

 

JM : - Bonsoir Rebecca,

 

  • Comment vas-tu ? Es-tu prête à répondre à mon « petit interrogatoire » ?

 

Rebecca : Bonsoir, Joelle. Allons-y !

 

 

 

JM : - Peux-tu, tout d’abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Rebecca : Je suis une femme qui aime tout passionnément : son mari, ses enfants, ses petits-enfants, la Nature, les livres, l’écriture… et le chocolat. Je suis aussi auteure d’un roman, intitulé LE FIL D’ARGENT, à la fois surnaturel et historique, mêlant suspens et quête spirituelle.

 

JM : - Sauf erreur de ma part tu as de nombreuses obligations professionnelles et familiales. Comment t’organises-tu pour concilier tout cela ?

 

Rebecca : C’est vrai qu’une famille de 7 enfants n’est pas tous les jours facile à gérer, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle il m’a été impossible d’écrire durant de longues années. Ce n’est que lorsque les enfants ont grandi que j’ai pu me libérer le temps nécessaire. Quant à mon travail de correctrice, j’ai la chance de travailler en free-lance depuis la maison et donc de pouvoir m’organiser comme je veux au niveau des horaires.

 

JM : - Que représente pour toi l’écriture ?

 

Rebecca. : C’est avant tout une « libération ». Le moyen d’exprimer et faire sortir ce qui bouillonne en moi, comme une thérapie. C’est ensuite un moyen de partager, de transmettre des messages, de toucher des âmes… Lorsque j’écris, je me sens incroyablement heureuse, je ressens une sorte d’ivresse qui me remplit de plénitude et de forces nouvelles.

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de ton premier roman que j’ai lu et beaucoup aimé ?

 

Rebecca : C’est un récit qui a mûri en moi de longues années. Lorsque les images et les messages sont devenus trop intenses, j’ai commencé à écrire. Il m’a fallu 4 ans pour en achever la rédaction… D’une part parce qu’elle nécessitait de nombreuses recherches, et d’autre part parce que j’avais l’impression de vivre ce que vivaient les personnages et que ce n’était pas toujours simple…

 

 

JM : - Sauf erreur de ma part, ton premier roman est « fantastique - paranormal » sur fond historique. Pourquoi ce choix et envisages-tu d’écrire dans un genre différent ?

 

Rebecca : Ce n’est pas vraiment un choix. À la base, je voulais juste aborder un sujet qui me tient vraiment à cœur (disons ésotérique), puis l’intrigue s’est construite d’elle-même et les éléments historiques sont venus s’ajouter comme une suite logique, comme les pièces manquantes d’un grand puzzle. La Seconde Guerre mondiale était un autre sujet qui me tenait à cœur… Pour le moment, j’envisage d’écrire un second roman, qui lui aussi abordera des thèmes ésotériques et historiques, bien que de style tout à fait différent. Je ne sais pas si je pourrai un jour écrire un autre genre, mais ce que je sais, c’est que je serai incapable d’écrire un roman qui n’ait pas un sens universel. J’aimerais parfois pouvoir écrire des thrillers ou des polars qui n’impactent pas sur mes sentiments profonds, car c’est un cheminement qui ne se fait pas sans douleur. On n’a pas encore inventé la péridurale pour ce genre d’accouchement… 

 

 

JM : - As-tu d’autres projets d’écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

Rebecca : Oui, j’ai commencé à écrire un second roman, mais comme je viens de l’expliquer, c’est assez fastidieux. La crise que nous traversons avec la Covid n’arrange rien. Comme la majorité des gens, j’imagine, je traverse des moments d’angoisse et de déprime, au cours desquels je suis incapable d’écrire. Heureusement, j’ai mon activité de correctrice qui m’occupe l’esprit et me permet de garder un pied dans la littérature, malgré tout. Cela m’apporte beaucoup de réconfort et d’épanouissement.

 

 

JM : - Comment écris-tu (carnets, cahiers, directement sur l’ordinateur) ?

 

Rebecca : La majorité du temps, j’écris directement sur l’ordinateur. Mais il m’arrive aussi, lorsque certaines idées fusent et que je ne suis pas devant l’ordi, d’écrire sur un cahier (à la maison) ou un carnet (quand je suis dehors). Bizarrement, j’ai l’impression que ça coule plus vite sur le papier, mais j’ai le sentiment de ne vraiment « avancer le roman » que lorsque je vois le manuscrit prendre forme à l’écran.

 

JM : - As-tu peur de la « page blanche » ?

 

Rebecca : Oh oui ! Et pour cause, je l’ai vécue de nombreux mois et je continue de la subir par intermittence. C’est terrible pour un auteur ! L’envie, le besoin d’écrire est là, à l’intérieur, mais rien ne veut sortir. Enfin… rien de satisfaisant. Contrairement à ce que beaucoup pensent, aucun argument logique, aucun conseil ne peut aider. C’est un blocage psychologique, totalement irrationnel et inconscient.

 

 

JM : - Que penses-tu de l’édition numérique ?

 

Rebecca : Je pense que c’est une opportunité exceptionnelle pour les gros lecteurs qui n’ont pas les moyens financiers de s’acheter des livres papier. De plus, avec les liseuses, on peut lire des ebooks sans s’esquinter les yeux et attraper la migraine, c’est génial ! Sans parler du gain de place… Dans ma petite Kindle, j’ai une PAL de plus de 400 livres !! Et puis, au prix des ebooks, je peux me permettre de découvrir de nouveaux auteurs sans risque d’être trop déçue : je lis les premières pages, si je n’accroche pas, je passe à un autre. Je peux ainsi « tester » plus de titres et découvrir de vraies perles, que je n’aurais sûrement pas achetées en librairie.

 

 

 

JM : - À qui as-tu confié la première lecture de ton manuscrit (amie, membre de ta famille, bêta-lecteur) et qui a réalisé la couverture ?

 

Rebecca : Mon mari est toujours mon premier lecteur. Ensuite, ma meilleure amie. Ensuite, certains amis auteurs en qui j’ai toute confiance et que je tiens en grande estime. La superbe couverture du FIL D’ARGENT a été réalisée par Matthieu Biasotto, lui-même auteur et graphiste de grand talent. Malheureusement pour les auteurs indépendants, il a arrêté de faire des couvertures pour se consacrer entièrement à l’écriture. Mais nous avons la chance d’avoir d’autres excellents graphistes spécialisés dans les couvertures qui ont pris le relais, comme Tom Nessy, Brian Merrant, Thomas Desmond ou Christine Gozet.

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire éditer ton ouvrage ?

 

Rebecca : Alors… C’est un parcours un peu atypique, mais vraiment magique !! Lorsque j’ai achevé ma énième version du manuscrit (après de multiples corrections et réécritures), je l’ai envoyé à 12 maisons d’édition… qui l’ont toutes refusé (du moins celles qui ont daigné me répondre). Entre-temps, j’avais contacté un auteur indépendant dont j’avais lu et adoré les romans : Luca Tahtieazym. Il a gentiment accepté de lire mon manuscrit, puis m’a recommandé de tenter l’auto-édition. Je n’avais rien à perdre et il était là pour me guider et me conseiller. Je me suis donc lancée dans l’aventure… Et quelle aventure !! Le roman a connu presque aussitôt un succès que je n’aurais jamais imaginé ! Quelques mois plus tard, une directrice de collection de City Éditions me contactait pour me proposer un contrat sur la version papier. Elle m’avait repérée sur Amazon, avait lu et aimé le roman ! Durant un an et demi, j’ai donc pu devenir une auteure « hybride », c’est-à-dire à la fois éditée en ME pour le papier (avec une présence en librairie) et indépendante pour la version numérique. Malheureusement, au bout d’un an, le livre s’est trouvé en rupture de stock et le boss de City n’a pas souhaité réimprimer. Je le remercie toutefois d’avoir accepté de me rendre mes droits sans discuter, pour que je puisse continuer à vendre mon roman sur Amazon. Aujourd’hui, je poursuis donc l’aventure en auto-édition uniquement, et j’en suis très heureuse.

 

 

 

JM : - Mon petit doigt m’a dit également que tu es correctrice littéraire ! Peux-tu nous en parler  ?

 

Rebecca : Oui, et c’est une activité que je trouve très enrichissante ! J’adore échanger avec les auteurs et collaborer sur leur projet, afin de sublimer leur texte et leur permettre de donner le meilleur aux lecteurs. C’est un métier que je n’avais pas vraiment envisagé au départ, ça s’est fait comme ça, avec le temps, les bêta-lectures et les rencontres via les réseaux sociaux. Le fait que je puisse travailler de chez moi est aussi un énorme avantage, puisque je vis à l’étranger.

 

 

JM : - Penses-tu que les réseaux sociaux, les blogs permettent aux auteurs de promouvoir leurs écrits ?

 

Rebecca : Et comment !!! Que serions-nous sans les chroniqueurs ??? Quant aux comptes pros des auteurs, c’est indispensable pour se faire connaître et faire connaître ses livres. Tout le monde n’a pas la « chance » d’être édité dans une grande maison qui met le paquet sur la pub – internet, radio, télé… Non, franchement, à part les auteurs déjà célèbres, personne ne peut se passer des réseaux sociaux à notre époque.

 

 

JM : Je crois savoir que tu es une grande lectrice et que tu as un blog. Peux-tu nous dire quelques mots sur cette activité et nous joindre les liens de ces pages ?

 

Rebecca : En effet, je ne peux imaginer une journée sans lire au moins un peu… J’ai toujours un livre en cours de lecture. Je lis différents genres, mais j’ai une prédilection pour les thrillers, le fantastique, la SF et l’historique. J’aime aussi les polars quand ils apportent une touche psychologique. Quoi qu’il en soit, j’aime les livres qui portent un message, et non les livres « écrits pour vendre »…

 

En ce qui concerne mon blog, je n’y suis plus très active, faute de temps, mais je l’ai créé à l’époque où j’avais fini de rédiger mon roman et où je cherchais désespérément un éditeur. J’y partage mon parcours et mes états d’âme d’auteure inconnue, remplie de rage et de doutes. J’y ai aussi publié quelques chroniques de livres et des billets humoristiques sur ma vie perso.

 

Le Fil dArgent (Rebecca G.) - Déboires et états dâme dune maman écrivaine, auteur dun premier roman Fantastique (Le Fil dArgent) et à la recherche dun premier éditeur

 

 

 

JM : - Quel roman, lu dans ton enfance, t’a vraiment marquée ?

 

Rebecca : Dans mon enfance, je ne lisais pas. Je souffrais d’une légère dyslexie et j’avais les bouquins en horreur ! Comme quoi… La première lecture qui m’a vraiment marquée à l’adolescence, c’était Jane Eyre de Charlotte Brontë. Ensuite, il y a eu 1984 de George Orwell, puis Les Raisins de la Colère de Steinbeck. Enfin, tous les livres de Stephen King que j’ai pu lire (c’est-à-dire presque tous), je suis une très grande fan.

 

 

 

JM : - Quels sont les auteurs que tu apprécies (dans le passé et contemporains) ?

 

Rebecca : Steinbeck, Hugo et Stephen King, pour les géants de la littérature. Olivier Norek et Henri Lœvenbruck, pour les contemporains. Pour les auto-édités, il y en a un paquet et je ne pourrais pas tous les citer, mais Luca Tahtieazym et Alexis Arend sont ceux dont la plume m’émerveille le plus.

 

 

 

JM : - En dehors de l’écriture quelles sont tes passions ?

 

Rebecca : Ma famille avant tout, et la Nature. Et puis les livres, évidemment…

 

 

JM : - Y a-t-il dans ton livre, des personnages qui te touchent et auxquels tu t’identifies ?

 

Rebecca : Évidemment. Tom est un reflet de moi-même, dans une dimension parallèle… Les autres personnages me touchent tous, à un niveau ou un autre.

 

 

 

 

JM : - Quel est ton film ou ta série culte ? Ton genre de musique ? Écris-tu en musique ?

 

Rebecca : Des films tels que Inception, Interstellaire, Shutter Island, Léon, Le Grand Bleu, ou Le cercle des poètes disparus… Pour la musique, je suis fan de Hans Zimmer et d’autres compositeurs de musiques de film, et je trouve le timbre de voix de James Arthur particulièrement apaisant, je l’écoute souvent en boucle en ce moment. Par contre, pour écrire, c’est plutôt en silence. De toute façon, quand j’écris, je ne suis plus là…

 

 

 

JM : - Quel est ton endroit préféré, source d’inspiration (pièce de ta maison, région, pays) ?

 

Rebecca : Pour écrire et me concentrer, c’est dans mon bureau. Pour l’inspiration en général, c’est la Nature !

 

 

JM : - Si tu étais : une couleur, un animal, une fleur, un dessert : tu serais ?

 

Rebecca : la couleur pourpre, un dauphin, une orchidée, un flan au caramel (celui confectionné par ma fille).

 

 

 

 

JM : - Quel mot te définit le mieux ?

 

Rebecca : Passionnée

 

 

JM : - Peux-tu nous donner ta citation préférée ?

 

Rebecca : « N’oubliez pas de regarder les étoiles, et non vos pieds » - Stephen Hawking

 

 

JM : - À quelle époque aurais-tu aimé vivre ?

 

Rebecca : J’ai souvent songé à cette question… Le Temps et l’Histoire sont des thèmes qui me passionnent et m’intriguent. Mais, à bien y réfléchir, je trouve des horreurs à chaque époque… La condition des Hommes (ceux faisant partie du peuple et non les puissants) a toujours été terrible, jusqu’après la Seconde Guerre mondiale où les choses ont commencé à s’améliorer quelque peu. Alors, il me semble que les années 60-70 seraient sympas à vivre. C’était une époque bénie, la vie y était belle, à ce qu’il paraît… Du moins, en France ou aux États-Unis.

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Rebecca : Merci infiniment de m’avoir proposé cette interview. Je suis touchée par ton intérêt et j’espère ne pas avoir trop exagéré dans mes blabla… C’est l’un de mes défauts, je suis trop pipelette !

 

 

 

JM : - Merci Rebecca pour ce très agréable moment passé en ta compagnie, ta disponibilité et ta gentillesse.

 

 

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d’autres questions à Rebecca qui se fera un plaisir de vous répondre sous ce post.

 

 

 

 

 

https://www.facebook.com/rebeccagreenberg.back/

 

https://www.instagram.com/reb_greenberg/

 

Voir les commentaires

Bonjour aujourd'hui dimanche voici ma chronique concernant : "LA PAGE ARRACHEE"

« LA PAGE ARRACHEE »

Martine PILATE

Editions de BOREE

TERRE DE POCHE

8 avril 2021

256 pages

 

 

Présentation

 

 

L'amour aura-t-il raison des différences ?

 

 

Entre Juliette, Française issue d'un milieu petit bourgeois du Sud de la France et Faouzi, Marocain illettré au passé douloureux, une vie commune est-elle possible ? Ils approchent l'un et l'autre de la soixantaine et ont une histoire, une culture, une religion à assumer et à faire accepter à leurs entourages. Ces obstacles se dressent comme autant de défis à vaincre. Les enfants de Faouzi, un garçon et une fille, transportent une partie du destin de leur père. Celui-ci sera-t-il en mesure d'apaiser les vieilles querelles, de dissiper les mensonges ? Comme une parabole, l'apprentissage sur le tard de la lecture permet à Faouzi d'approcher la vérité, de retrouver sa fille, et de vivre pleinement avec Juliette.



 

L'auteure


 

Née à Marrakech, Martine PILATE a passé de longues années à l'étranger (Angleterre et Italie principalement). Après des études littéraires, elle s'est tournée vers le droit. Depuis une quinzaine d'années, elle se consacre entièrement à l'écriture. Installée en Provence, elle s'implique dans de nombreuses actions culturelles.


 

Mon avis


 

Je remercie les Editions de BOREE et en particulier Virginie de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « La Page arrachée », roman de Martine PILATE auteure dont j'ai lu tous les ouvrages tant j'aime sa plume fluide et précise.


 

Martine PILATE nous présente Juliette, jeune retraitée célibataire vivant dans le Sud de la France et Faouzi, Marocain, veuf sans instruction : deux personnes du même âge, de cultures différentes, que tout oppose.


 

Parviendront-ils à vivre ensemble et être heureux ?


 

Martine PILATE décrit avec moult détails les traits tant physiques que psychologiques des protagonistes de son roman mais également les coutumes, les cultures et les paysages provençaux et marocains.


 

L'auteure aborde divers thèmes dans ce livre tels que : l'amour entre séniors, l'intégration, le métissage, les non-dits, la lecture.


 

J'ai bien aimé cet ouvrage très bien écrit, émouvant, aux intrigues intéressantes et avec lequel j'ai passé un bon moment de lecture.


 

Page FB :https://www.facebook.com/joellemarchal74/


 

Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com


 


 


 

 

Voir les commentaires