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Bonsoir aujourd'hui samedi voici ma chronique concernant : "MIRAGE BLUES"

« MIRAGE BLUES »

Virna LORENTZ

Auto-Edition

2 mai 2021

385 pages

 

Présentation

 

Mirage Blues est inspiré d’une histoire vraie.

Las Vegas, Nevada, novembre 2015.

L’espace d’une nuit, les destinées flamboyantes d’Élise et Bradley renaissent de leurs cendres grâce à Madison, une sublime jeune Noire américaine qui n’est autre que leur descendante. Sans fard, celle-ci livre à une auteure française le secret de ses origines et de son métissage, au cœur d’une saga passionnelle sans précédent. En 1944, lorsqu’Élise, issue de la bonne société normande, rencontre Bradley, un black G.I. de la Nouvelle-Orléans, le couple qu’ils forment renverse tous les codes, subvertit, frustre, ulcère, jusqu’à ce que l’impensable se produise.

Dans cette fresque époustouflante qui embrasse plusieurs décennies et s’étire sur deux continents, le mouvement Black Lives Matter trouve un nouvel écho sur Omaha Beach, lors du D-Day, mais pas seulement. La cause noire est magnifiquement portée par le personnage de Bradley, ainsi que par son frère Ryan. Les rythmes jazz’n’blues envoûtants des clubs de la Nouvelle-Orléans jaillissent çà et là, au fil du récit, tel un pied de nez magistral à la ségrégation raciale d’alors.


 

L'auteure

 

Née dans le sud-est de la France, Virna Lorentz est diplômée de la Faculté des Lettres, Arts et Sciences humaines de Nice, mais aussi de l'Institut de Traducteurs, Interprètes et Relations internationales de Strasbourg. Elle maîtrise cinq langues et a coudoyé de nombreuses cultures tout au long de sa carrière de linguiste spécialisée en droit international.
Par ailleurs, Virna Lorentz est membre de la Société des Gens de Lettres de France.
Férue de littérature et d'ailleurs, son premier roman Lune Pourpre (prochainement disponible sur Amazon), paru en 2019, a pour théâtre la Normandie rurale et superstitieuse du 16ème siècle.
L'idée de Mirage Blues, son second roman, a éclos au détour d'une rencontre fortuite et providentielle à Las Vegas, ville de tous les péchés, au fin fond du Nevada. Grâce à la dimension internationale et multiculturelle de l'intrigue, Virna Lorentz exauce son voeu le plus cher : réunir dans une même oeuvre l'Ouest américain, la Louisiane et la Normandie.

 


Mon avis


Je remercie Virna LORENTZ de m'avoir envoyé, en service de presse, son dernier roman « Mirage Blues ». Je la remercie également pour la très gentille dédicace et la jolie carte qui m'ont beaucoup touchée.

J'ai découvert la plume magnifique de cette auteur lors de la lecture de « Lune Pourpre », roman que j'ai beaucoup aimé.

La très jolie couverture et le résumé m'ont de suite interpellée. Je me suis sentie de suite happée par les mots de l'auteure et j'ai lu avec un très grand plaisir et sans voir le temps passer, son second ouvrage.


 

Dès les premières lignes, Virna LORENTZ nous emmène à Las Végas en 2015 où Sandra, auteure Française, rencontre Madisson dans un hôtel prestigieux. Le feeling passe immédiatement entre les deux jeunes femmes et Madisson raconte la vie d'Elise et Bradley, ses grands-parents.


 

En 1944, quand nos deux héros se sont rencontrés en Normandie, Elise était âgée de 21 ans, et fiancée à un comte qu'elle devait épouser selon les désirs de ses parents. Ils sont tombés fous amoureux l'un de l'autre. La jeune fille était avant-gardiste pour l'époque, émancipée et avide de vivre sa vie comme elle l'entendait. Bradley, l'homme idéal et charmant, était un héros Américain venu libérer la France.


 

Virna LORENTZ nous offre une magnifique saga familiale inspirée d'une histoire vraie et nous fait voyager en Normandie, à Las Végas, à la Nouvelle Orléans et en Louisiane. Les images défilent ainsi sous nos yeux au fil de ses mots et l'on se croirait vraiment transportés en ces lieux.


 

J'ai ADORE cette histoire d'amour « interdite  et impossible » très bien écrite, émouvante, qui mêle l'Histoire de notre pays et des Etats-Unis à celle d'un couple magnifique et attachant, formé par une femme blanche Française et un soldat noir Américain.


 

Un excellent moment de lecture et GROS COUP DE COEUR pour moi qui, j'en suis certaine, séduira les amateurs du genre.

BRAVO Virna j'attends avec impatience ton prochain roman !


 

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ANNONCE INTERVIEW GUILLEMETTE DE LA BORIE LUNDI 14 JUIN -dans la journée - SUR MON GROUPE FB

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

 

Bonjour les amis,

 

Hier VENDREDI 11 JUIN 2021 j'ai réalisé ma 208ème interview.

 

Je vous donne rendez-vous le LUNDI 14 JUIN 2021 (dans la journée) pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Guillemette de la BORIE. A l'issue, vous pourrez poser vos questions à Guillemette qui y répondra selon ses disponibilités.

 

 

A bientôt.

 

 

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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC OLIVIER KOURILSKY SUR MON GROUPE FB

GROUPE LECTEURS – AUTEURS  :

LA PASSION DES MOTS

__________

 

 

INTERVIEW AUTEUR

Olivier KOURILSKY

 

 

JM  : - Bonjour à tous,

 

  • Notre ami Olivier KOURILSKY a récemment accepté de répondre à mes questions.


Je partage donc avec vous l'entretien que nous avons réalisé, à l'issue duquel, vous pourrez, si vous le souhaitez, poser des questions à Olivier qui y répondra en direct ou plus tard selon ses disponibilités.

 

 

 

JM  : - Bonsoir Olivier

 

  • Comment vas-tu ? Es-tu prêt à répondre à mon petit "interrogatoire"  ?

 

Olivier  : Bien ! Je ferai au mieux !

 

 

JM  : - Question habituelle mais incontournable  : peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Olivier  : Je suis médecin, spécialiste en néphrologie (les maladies rénales, la dialyse, la greffe de rein) ex-chef d'un service de néphrologie dans la banlieue parisienne, service que j'ai eu la chance de pouvoir développer ex nihilo - une aventure fantastique.

Je me suis mis à l'écriture sur le tard, alors que j'étais encore en activité à plus que temps plein. J'avais sans doute cela en tête depuis un moment... Le premier est paru en 2005. Il a bien marché, j'ai continué... et j'en suis au 11ème!

 

 

 

JM  : - L'écriture est-ce une passion ou un métier pour toi  ?

 

Olivier  : C'est devenu une passion, une sorte de deuxième métier (mais si c'était mon métier principal, je serais SDF!). Néanmoins, la médecine reste mon métier et ma passion. Dix ans après ma retraite de l'hôpital public, je continue encore à consulter trois demi-journées par semaine, pour le plaisir.

 

 

JM  : - Peux-tu nous parler de tes romans  ?

 

Olivier  : J'ai donc publié 11 livres depuis 2005, dont 10 romans policiers et un livre de "mémoires".

Les polars se déroulent le plus souvent - mais pas toujours - dans le milieu médical, et font intervenir des personnages récurrents qui, contrairement à San Antonio ou SAS, prennent de l'âge au fur et à mesure ! Certains disparaissent, d'autres prennent leur place... Mais sauf exception, on peut les lire dans le désordre, les histoires étant indépendantes, ou les lire dans l'ordre chronologique, comme les polars de Peter James (auquel je n'oserai pas me comparer!). Il y a des lecteurs qui commencent par le premier (Meurtre à la morgue) et un des derniers (Marche ou greffe ! ou THC sans ordonnance), ce qui peut être un choix intéressant pour apprécier l'évolution de l'écriture. Ceci étant, lorsque j'ai préparé la réédition de Meurtre à la morgue, je m'attendais à trouver le style un peu désuet, et j'ai eu la surprise de prendre du plaisir à le relire !

Ce sont des romans policiers pas très "gore" (ce serait davantage dans l'air du temps mais on ne peut pas forcer sa nature!), davantage axés sur l'enquête, l'environnement humain, le suspens,...

Le 10ème ouvrage est complètement à part, c'est un livre de souvenirs sur un demi-siècle de médecine hospitalière. J'ai eu la chance de connaître une révolution comme on n'en connaîtra jamais plus: la naissance de la dialyse et de la greffe dans les années 60. Avant, c'était la mort pour tous les insuffisants rénaux... Une ambiance extraordinaire de pionniers, des patients qu'on suit pendant plus de trente ans et qui deviennent des amis. J'ai eu envie de témoigner de cette époque, et aussi du drame des avortements clandestins, que ceux nés après 1975 n'ont heureusement pas connu. Par ailleurs, je ne pouvais pas éviter de dresser un triste constat sur l'évolution de la médecine hospitalière, qui s'avère d'actualité en cette période de pandémie virale. Ce livre fourmille d'anecdotes parfois drôles, parfois bouleversantes, et se lit j'espère comme un polar !

 

 

JM  : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes livres ?

 

Olivier: Un collègue et ami, écrivain de talent, a lu mon premier manuscrit et m'a vivement encouragé à le publier. Une de mes patientes qui travaillait dans l'édition m'a donné un annuaire des éditeurs et j'ai commencé à envoyer mon manuscrit... Cela m'a coûté une petite fortune et la période a été dure pour l'ego ! Les éditeurs reçoivent de très nombreux manuscrits... J’en ai sollicité 33 si je me rappelle bien, sur une période d'un an et demi...

Mais je suis tenace ! Et j'ai fini par trouver une maison d'édition de taille moyenne, plutôt spécialisée dans les livres médicaux. L'éditeur fait un vrai travail éditorial (ce qui n'est pas le cas de tous, je m'en aperçois maintenant que j'ai un peu plus de "métier"!), l'ambiance est amicale (ce qui compte beaucoup pour moi).

De plus, l'éditeur a accepté de rééditer deux de mes ouvrages (y compris le premier qui datait de 2005), et réimprime régulièrement les autres. Ils sont donc tous disponibles, aussi bien en version papier qu'en édition numérique. Je me considère donc comme plutôt privilégié par rapport à d'autres.

Bien entendu, je dois "mettre la main à la pâte" pour la promotion des ouvrages, mais c'est normal.

 

 

JM  : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

Olivier : Je n'ai pas encore commencé le 12ème. J'ai toujours une "période réfractaire" plus ou moins longue après la sortie d'un ouvrage (THC sans ordonnance est sorti fin janvier). En outre, l'ambiance actuelle n'est pas très porteuse. La moitié de mes ventes se font en salon ou en dédicace dans des librairies...

Mais j'ai préparé le "cadre" sur mon ordinateur et j'attends l'inspiration... polar médical, polar pur et dur, ou autre ?

 

 

JM  : - Où trouves-tu l'inspiration pour créer les protagonistes de tes livres  ? En combien de temps écris-tu un roman  ?

 

 

Olivier  : J'essaie de créer de toutes pièces mes intrigues, sans m'inspirer de faits divers réels par exemple. De même, aucun de mes personnages n'existe en vrai, mais ils peuvent être un mélange de divers traits de caractère ou détails physiques.

 

Souvent, l'intrigue naît à partir d'une étincelle et tout se construit autour. Deux exemples:

- Pour Meurtre à la morgue, je faisais un stage d'informatique à la faculté des Saints Pères. J'ai demandé au formateur si les salles de dissection, où nous étions censés apprendre l'anatomie en 2ème année de médecine, étaient toujours des décors de films d'horreur. Il m'a répondu  : "Oui, d'ailleurs une fois il y a eu un mort de trop". J'ai cru que c'était une blague, mais l'idée m'a travaillé, j'ai contacté le directeur du pavillon d'anatomie et lui ai demandé de visiter les salles en question afin de me documenter pour un livre. Et j'ai commencé à écrire mon histoire, celle d’une étudiante retrouvée morte au milieu des cadavres de la salle de dissection, sans savoir où j'allais.

Neuf mois plus tard, alors que j'avais écrit les deux tiers du livre, je participais à une commission pour la répartition des internes. J’y croise un ami qui était devenu médecin légiste. Je lui demande  : " C'est quoi cette histoire de meurtre à la Fac de médecine ? Du pipeau?». Il me répond  : «Pas du tout. C'est moi qui ai fait l'autopsie!» Et j'ai donc découvert qu'il y avait eu effectivement un meurtre en 1981 aux Saints Pères (dans des conditions différentes de celles de mon polar). Cela montre bien que l'imagination la plus fertile se heurte à la réalité des faits ! Si c'était le seul exemple...

- Pour L'étrange Halloween de Monsieur Léo, j'avais repéré sur internet un incroyable château gothique dans le pays de Galles, en ruines, ancienne maison de campagne d'une comtesse anglaise construite au XIXe siècle ! Je l'ai visité après avoir pris contact avec l'association qui le gère, et je me suis dit que j'allais y placer une scène avec un gangster superstitieux (le château est bien entendu réputé hanté). En poursuivant les recherches sur cette demeure, j'ai appris qu'elle avait de refuge à de nombreux jeunes juifs pendant la deuxième guerre mondiale, en attendant leur alia. Comme un des personnages de mes romans précédents était juif, j'ai imaginé qu'il allait se recueillir sur les lieux où son père avait séjourné… et qu'il allait croiser la route du gangster superstitieux. Et l'intrigue s'est montée toute seule.

 

Habituellement, je connais le synopsis du roman, mais je me laisse un espace de liberté entre le début et la fin. Les idées viennent souvent en cours de route ! Certains écrivains comme Joël Dicker assurent qu’ils ne savent pas où ils vont en commençant un ouvrage (ce qui est remarquable lorsqu'on voit la construction très précise de ses intrigues). D'autres ont déjà tout prévu, les personnages, leurs caractéristiques, l'intrigue en détail, même les scènes... et n'ont plus qu'à rédiger. Tout est possible...

 

En général, il me faut un an et demi pour "boucler" un roman (en comptant le travail de correction, cf. plus bas!). Et avant l'écriture, il y a tout un travail passionnant de documentation. C'est aussi l'intérêt  : en écrivant, on s'instruit !

 

 

JM  : - Comment écris-tu (sur cahiers, carnets, direct sur l'ordinateur)  ?

 

 

Olivier  : Direct sur l'ordinateur. Je sais exactement où j'en suis en nombre de pages et je peux corriger au fur et à mesure. Mais j'ai aussi un petit carnet pour noter des idées, des dates, des noms de personnages, des résultats de documentation, etc.

 

 

JM  : -Lorsque la situation sanitaire le permettra, envisages-tu d'assister à des séances de dédicaces et où ?

 

 

Olivier  : Je n'attends que cela ! La moitié de mes ventes se font lors de salons ou de dédicaces, et les contacts avec les lecteurs comme les nombreux amis auteurs me manquent. J'étais invité au salon de Bondues et au salon de Limoges (Lire à limoges) qui ont malheureusement été annulés comme beaucoup d'autres  ; le salon de Mennecy (29-30 mai) est maintenu, j'espère aller à Loches (le 29 aout), à Nancy au Livre sur la place en septembre, à Villeneuve sur Lot fin septembre (ou à Templemars), à Aumale (le 9 octobre), etc. Je vais aussi relancer les dédicaces en librairie (LPC Chauvelin à Corbeil, FNAC Evry...). Bref, vivement la reprise !

 

JM  : - Quel est ton plus beau souvenir d'auteur lors de rencontres avec tes lecteurs, tes lectrices  ?

 

Olivier  : Il y en a beaucoup, mais je crois que les plus beaux ont été les retrouvailles avec d'anciens patients, avec qui j’avais partagé des souvenirs très forts. Beaucoup, beaucoup d'émotion... Si on aime les gens, c'est un métier magnifique. Sinon, il vaut mieux se tourner vers la Banque de France...

 

 

JM  : - À qui confies-tu tes manuscrits en première lecture (ami, membre de ta famille, bêta-lecteur)  ?

 

Olivier  : Il m'arrive de les faire lire en cours de route à une amie proche, mais la première lecture du manuscrit complet est faite par mon éditeur ou ses collaborateurs.

Cette relecture indispensable est très dure pour mon orgueil ! On pense avoir déjà bien poli le texte et on s'aperçoit, lorsque l'éditeur fait son travail (ce qui est le cas du mien), qu'il y a autant de corrections que d'habitude, des répétitions, des lourdeurs, des fautes de style... Et on doit effectuer au moins trois volées de corrections avant le bon à tirer. On sent alors le texte "prendre du corps", se lire plus facilement. Le manuscrit perd quelques pages dans l'affaire !

C'est dur mais cela me convient bien car j'ai toujours prêté une grande attention à la qualité du texte, y compris dans mes publications scientifiques.

Il faut souvent compter trois mois après la remise du manuscrit avant qu'il parte en impression. Et malgré les relectures les plus attentives, on trouve toujours près d'une dizaine de coquilles sur la première impression !

 

 

 

 

JM  : - Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits  ?

 

Olivier  : Bien sûr ! Qui ne le serait pas  ? Sensible dans les deux sens... mais si la critique est constructive, c'est toujours précieux. Et les blogs et les réseaux sociaux jouent un rôle très important, surtout quand on ne joue pas dans la cour des grands...

 

 

JM  : - Si mes sources sont bonnes, tu as écrit des «  Polars  » se déroulant essentiellement dans le milieu médical. Il me semble en connaître la raison mais peux-tu nous dire quelques mots sur ce choix  ? Envisages-tu d'écrire dans un tout autre registre  ?

 

Olivier  : D'une part, j'ai toujours eu du mal à me prendre au sérieux! Et entrer dans la littérature par le polar avait un côté ludique (ce qui ne veut pas dire que c'est à mes yeux de la sous littérature!). Par ailleurs, le diagnostic médical a de nombreux points communs avec une enquête de police ! J'étais en pays de connaissance. Et l'univers médical donne une couleur particulière aux histoires et me permet de parler d'un métier qui a toujours été ma vie (en veillant bien sûr à ne pas inonder le lecteur de détails techniques incompréhensibles  !).

 

 

JM  : Tu es sociétaire de la Société des Gens de Lettres, membre de la Société des auteurs de Normandie et membre de l'Association 813. Que de casquettes  ! Souhaites-tu nous en parler  ?

 

Olivier  : Rien de très glorieux là dedans ! Pour les deux premières sociétés, il faut simplement avoir publié des ouvrages à compte d'éditeur et/ou être parrainé. La SGDL publie beaucoup d’informations utiles pour les auteurs et les défend. La SADN est une véritable famille, très active dans de nombreux salons. Quant à 813, je crois que c'est historiquement la première association consacrée au polar.

 

 

JM  : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions  ?

 

Olivier  : La musique avant tout. Je joue du piano depuis l'âge de huit ans, mais sans avoir un niveau transcendant car je ne travaille jamais assez ! Avec deux amis du Centre Hospitalier Sud Francilien, nous avions fondé une association, l'Offrande musicale, qui avait pour but d'apporter les bienfaits de la musique aux patients hospitalisés ou aux pensionnaires en institution. Nous avons pu organiser plusieurs "concerts" (c'est un bien grand mot) en maison de retraite ou dans un foyer accueillant des patients atteints de sclérose en plaque. Je précise que j'ai horreur de jouer un public... mais heureusement pour moi, certains pensionnaires étaient un peu malentendants! Un ami avait également organisé des concerts de bienfaisance au profit d'une association pour les maladies rénales génétiques avec une première partie "amateur", une deuxième partie "pro". De très beaux souvenirs malgré le stress  !

 

 

JM  : - Quel est ton plus grand rêve  ?

 

Olivier : Sans doute de voir un de mes polars adapté au cinéma ! On peut toujours rêver...Car quand je vois les scénarios Netflix ou Amazon, je pense que les miens sont trop "gentils". Dommage, cela aurait pu faire une série télé sympa  !

 

 

JM  : - Quels auteurs t'ont donné l'envie d'écrire  ?

 

Olivier  : Difficile à dire, il y en a tellement ! Dans le polar, entre autres, Michael Connelly, Peter James, Ruth Rendell, etc.

 

 

JM  : - Lis-tu  ? Quel genre  ?

 

Olivier : Oui, depuis toujours. Surtout des policiers, des essais historiques, des romans... J'ai tendance à moins lire quand je suis en période d'écriture.

 

JM  : - Quel genre de musique écoutes-tu  ? Ecris-tu en musique ou dans le calme  ?

 

Olivier  : De tout. Bach, musique romantique (Chopin, Brahms, Schubert...), musique du début du XXe (Ravel, Prokofiev, Medtner, Rachmaninoff, ...), mais aussi jazz, blues, rock, boogie,...

Par contre, il m'arrive d'écouter de la musique en écrivant, mais ce n'est pas un besoin. Parfois, je préfère être au calme.

 

JM  : - Quel est ton film ou ta série culte  ?

 

Olivier  : Je ne suis pas très série. Les films culte, il y en a tellement pour moi, dans des genres très différents... je ne pourrais tous les citer. Celui que j'ai dû revoir le plus souvent est peut-être Le bal des vampires !

 

 

JM  : - Tu dois partir sur une île déserte, quel objet indispensable à tes yeux emporteras-tu  ?

 

Olivier  : Mon smartphone (rire).

 

 

JM  : - Es-tu thé ou café  ? Vanille ou chocolat  ? Mer, campagne ou montagne  ?

 

Olivier  : Café.

Chocolat.

Les trois mon général.

 

 

JM  : - Quelle est ta citation préférée  ?

 

Olivier  : On ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux.(Le Petit Prince, St Ex).

Citation complémentaire  : L'humour est la politesse du désespoir. (Chris Marker)

 

 

JM  : - Tu organises un dîner littéraire. Quelles personnes vas-tu convier à ta table  ?

 

Olivier  : Joker  ! Pas d’idée précise.

 

 

 

JM  : - Quel mot te définit le mieux  ?

 

Olivier  : Humain j'espère, avec ses qualités et ses défauts.

 

 

 

JM  : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Olivier  : Un grand merci pour cette interview passionnante, en espérant que je n'ai pas été trop logorrhéique  !

 

 

JM  : - Merci Olivier pour cet agréable moment passé en ta compagnie.

 

 

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Olivier qui se fera un plaisir de vous répondre sous ce post.

 

 

Mon blog, où il y beaucoup d’infos  : www.olivierkourilsky.fr

Sur facebook  : pages Olivier Kourilsky et Docteur K

 

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Bonjour aujourd'hui jeudi voici ma chronique concernant : "COEUR DE VERRE"

« COEUR DE VERRE »

Nicole PROVENCE

Editions Christine BONNETON

6 mai 2021

350 pages

 

 

Présentation

 

Givors, 1873. Fille du maître verrier Frédéric Mahler, Luciane est l'héritière d'une usine construite à Givors, dans le Rhône. Orpheline, son oncle et tuteur Joseph Mahler projette de spolier ses biens en la mariant avant sa majorité à son fils Werner, son cousin, malgré leur lien de sang. Tout aurait pu se concrétiser si Luciane, en se rendant discrètement un soir dans la salle des fours, n'avait pas admiré Adelmo, un souffleur de verre italien dont elle tombe amoureuse. La jeune fille découvre alors le triste sort des gagnoles, les petits enfants embauchés par un recruteur en Italie pour travailler dans les verreries de la région.

Luciane, devra franchir bien des obstacles pour sauver son amour et sa verrerie.

 

L'auteure

 

Auteure de plusieurs romans, Nicole Provence séduit ses lecteurs entre le France et le Québec en les entraînant sur les chemins hasardeux des campagnes françaises.

Mon avis

 

Je remercie les Editions Christine BONNETON et en particulier Hélène de m'avoir permis de lire, en service de presse, « Coeur de verre », roman de Nicole PROVENCE, auteure dont j'ai lu pratiquement tous les ouvrages tant j'aime sa plume fluide et précise.

 

La très jolie couverture et le résumé fort alléchant m'ont de suite interpellée.

 

C'est avec son don habituel de conteuse que Nicole PROVENCE nous emporte en 1873 à Givors, ville située en Région Auvergne Rhône Alpes où l'auteure aime à nous emmener au fil de ses mots.

 

Dans ce roman Nicole nous fait découvrir le métier de maîtres-verriers au XIXème siècle et c'est aux côtés de Luciane, notre héroïne, que nous partageons les difficiles conditions de travail des jeunes enfants et des ouvriers venus notamment d'Italie.

 

Luciane est, depuis sa prime enfance, passionnée et attirée par le travail de son père à la verrerie familiale dont elle hérite à la mort de celui-ci. Toutefois elle devra se battre pour faire valoir ses droits face à son oncle et son cousin...

 

Nicole PROVENCE décrit avec moult détails les traits tant physiques que psychologiques des protagonistes de son roman les rendant ainsi attachants pour certains et détestables pour d'autres. Ainsi j'ai beaucoup aimé Luciane,  jeune femme au grand cœur, Adelmo, le bel Italien, jouteur et souffleur de verre ainsi que Claudio le garçon qui est en admiration devant Adelmo et travaille courageusement à la verrerie malgré son jeune âge. Par contre j'ai détesté Joseph et son fils Werner....

 

J'ai ADORE ce joli roman régional très bien écrit et documenté, aux multiples rebondissements qui tiennent le lecteur en haleine et que j'ai lu d'une traite tant il m'intéressait. Je le recommande vivement aux amateurs du genre.

Un très bon moment de lecture.

 

 

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Bonsoir aujourd'hui mercredi voici ma chronique concernant : "LA VIE CACHEE DE LOLA"

« LA VIE CACHEE DE LOLA »

Dany ROUSSON

PRESSES DE LA CITE

TERRES DE FRANCE

6 mai 2021

312 pages

 

Présentation

 

 

Angèle découvre tardivement le drame qui anéanti sa mère, Lola, et sa famille, réfugiés espagnols. Ainsi que la relation puissante qui unissait Lola à sa jeune sœur qu'elle a sauvée et, toute sa vie durant, protégée. Un roman juste et bouleversant sur la résilience et les liens du cœur.


 

Dans une campagne au parfum de garrigue, Saint-Quentin-la-Poterie, belle cité d'artisans, peut s'enorgueillir d'un riche passé. Angèle, jeune retraitée, y mène une vie douce entre sa passion pour la pâtisserie, ses amies, sa fille et le souvenir chéri de Lola, sa mère décédée. Mais sa tante Lucie la presse de venir la voir à Lyon. Cette pédiatre de renom, solitaire, froide, partageait avec sa cadette une relation exclusive. Elle a des révélations à faire à sa nièce qu'elle ne connaît guère... Angèle va apprendre toute la mémoire effacée de sa mère, les souffrances subies par Lucie et leurs parents comme par d'autres réfugiés espagnols. Pour affronter ce passé qu'elle reçoit de plein fouet, Angèle peut compter sur Calixte, voisin attentif, qui fait renaître en elle un désir amoureux...


Entre résilience et liens du sang, l'extraordinaire pacte d'amour de deux sœurs.


 

L'auteure

Passionnée de peinture et d'écriture, Dany ROUSSON est restée fidèle à sa région du Gard. Ses histoires s'attachent à décrire paysages et personnages avec chaleur et authenticité. Son premier roman Les Genêts de Saint-Antonin, 2014, a remporté le prix Coup de cœur des lectrices Femme Actuelle. Elle publie depuis aux Presses de la Cité des romans contemporains quiu fleurent bon le Sud et s'impose désormais comme une auteure incontournable dans sa région ;


 

Mon avis

Je remercie les Editions PRESSES DE LA CITE et en particulier Marie-Jeanne de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « La Vie cachée de Lola », roman de Dany ROUSSON, auteure dont j'ai lu tous les ouvrages tant j'aime sa plume fluide et sensible.

La très jolie couverture, emplie de douceur, parfaitement à l'image de l'auteure, et le résumé fort alléchant m'ont de suite interpellée.


 

Dany ROUSSON nous offre, comme à son habitude, un magnifique roman très touchant en nous contant le drame connu par une famille de réfugiés Espagnols sous le régime franquiste.


 

Ainsi nous faisons connaissance avec Angèle, jeune retraitée qui vit paisiblement à St-Quentin-la-Poterie jusqu'au jour où sa tante Lucie souhaite la rencontrer à Lyon où elle réside...


 

L'histoire est belle, bouleversante et au fil des si jolis mots de l'auteure, à la lecture du journal intime de Lucie, nous découvrons le terrible destin de Lola, la mère d'Angèle, et de sa famille. Les personnages sont authentiques et attachants.


 

Dany ROUSSON aborde avec brio divers thèmes tels que l'amour, l'amitié, les secrets de famille, les liens du sang et du cœur entre sœurs, la quête des origines, la résilience et les horreurs vécues par les réfugiés Espagnols.


 

J'ai ADORE ce roman régional très bien écrit et fort émouvant avec lequel j'ai passé un très bon moment de lecture et que je recommande vivement aux amateurs du genre.


 

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ANNONCE INTERVIEW OLIVIER KOURISKY VENDREDI 11 JUIN -dans la journée- SUR MON GROUPE FB

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

 

Bonjour les amis,

 

Hier LUNDI 7 JUIN 2021 j'ai réalisé ma 207ème interview.

 

Je vous donne rendez-vous le VENDREDI 11 JUIN 2021 (dans la journée) pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Olivier KOURILSKY. A l'issue, vous pourrez poser vos questions à Olivier qui y répondra selon ses disponibilités.

 

 

A bientôt.

 

 

 

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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC FREDERIQUE HESPEL SUR MON GROUPE FB

GROUPE LECTEURS – AUTEURS :

LA PASSION DES MOTS

__________

 

 

INTERVIEW AUTEURE

Frédérique HESPEL

 

 

JM : - Bonjour à tous,

 

  • Notre amie Frédérique HESPEL a récemment accepté de répondre à mes questions.

 

Je partage donc cette interview à l'issue de laquelle vous pourrez si vous le souhaitez, poser vos questions à Frédérique qui vous répondra en direct ou plus tard selon ses disponibilités.

 

 

 

JM : - Bonjour Frédérique

 

  • Comment vas-tu ? Es-tu prête à « passer sur mon gentil gril » ?

 

Frédérique : Je vais très bien merci et je suis archi prête 

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Frédérique : Je suis une femme de quarante-six ans qui partage sa vie entre l’écriture et le cinéma, et j’adore ça ! J’ai deux enfants merveilleux, un mari adorable, et une vie bien remplie. Je suis bénévole à la bibliothèque de mon village, j’anime également des ateliers d’écriture, j’accompagne des auteurs en herbe dans l’écriture de leur premier manuscrit et je suis lectrice bénévole en EHPAD. Je suis actuellement en écriture de mon dixième roman et en tournage d’un documentaire que nous réalisons à quatre mains avec mon mari. Je suis l’auteur de plusieurs romans dans une tendance feelgood (parus aux éditions Déliées).

 

 

 

 

JM : - Que représente pour toi l'écriture ?

 

Frédérique. : Ma vie.

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans ?

 

 

Frédérique : Ce sont des morceaux de vies, des moments suspendus, des petits bonheurs et des grands éclats de rire.

 

 

JM : -Sauf erreur de ma part, tes livres sont des « feel good » . Pourquoi ce choix et envisages-tu d'écrire dans un genre différent ?

 

Frédérique : Je suis en pleine écriture d’un roman jeunesse. J’ai également une comédie dramatique en comité de lecture. Sinon le feel-good représente bien ma vision de la vie. Il faut rire, de tout et avec tout le monde. Et se moquer de soi surtout 

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

Frédérique : Je suis donc en pleine écriture de mon 10ème manuscrit qui sera un roman pour les jeunes à partir de 12/13 ans. Une histoire qui se déroule au Bénin (mon pays de cœur) et qui parle du deuil et de résilience.

 

 

 

JM : - Comment écris tu (carnets, cahiers, directement sur l'ordinateur) ? A quel moment le fais-tu (le jour, la nuit ) ?

 

Frédérique : J’écris sur l’ordinateur mais j’ai toujours un joli petit cahier à portée de main pour noter des idées, des ressentis, des humeurs. J’écris le matin principalement.

 

 

JM : -Lorsque la situation sanitaire le permettra, envisages-tu d'assister à des séances de dédicaces, de rencontrer tes lecteurs et lectrices ?
 

 

Frédérique : Mais oui ! C’est un moment primordial pour moi. Chaque rencontre est précieuse et j’adore échanger avec les lecteurs sur mes livres bien sûr mais aussi sur nos lectures communes et la vie en général. Je repars à chaque fois chargée à bloc de bonnes ondes et d’une envie profonde de vous écrire le plus beau roman de votre vie 

 

 

JM : - Que penses-tu de l'édition numérique ?

 

Frédérique : Je ne suis pas contre, loin de là. Mais j’aime tellement les livres papiers que je ne suis pas (encore) passée à la liseuse.

 

 

JM : - A qui confies-tu la première lecture de tes manuscrits (amie, membre de ta famille, bêta-lecteur) et qui réalise les couvertures de tes livres ?

 

Frédérique : Jusqu’à maintenant à mes éditrices. Ce sont les graphistes de la maison d’édition qui réalisent les couvertures.

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire éditer tes romans ?

 

Frédérique : Euh… eh bien… j’ai envoyé mes manuscrits en comité de lecture 

 

 

JM : - Penses-tu que les réseaux sociaux, les blogs permettent aux auteurs de promouvoir leurs écrits ?

 

Frédérique : Oui ! Mille fois oui ! Grâce aux réseaux sociaux des lecteurs arrivent jusqu’à moi chaque jour. Merci, merci, merci !

 

 

JM : Lis-tu et quel genre ?

 

Frédérique : Tout sauf la science-fiction. Des classiques au contemporains en passant par les BD.

 

 

JM : - Quel roman, lu dans ton enfance, t'a particulièrement marquée ?

 

Frédérique : Ce jeudi d’Octobre de Anna-Greta Winberg

Je me suis rendue compte que les livres pouvaient alors vous émouvoir jusqu’aux larmes et que des héros pouvaient être proches de vous.

 

 

JM : - Quels sont les auteurs que tu apprécies (dans le passé et dans le présent )?

 

Frédérique : Honoré de Balzac, E. Brontë, E Zola, Daniel Pennac, Albert Cohen, Martin Winckler, JD Salinger, Douglas Kennedy, Olivier Adam, Baptiste Beaulieu, Virginie Grimaldi, Laurence Peyrin, Valérie Perrin…. Et tant d’autres en fait 

 

 

JM : - Pour tes romans, improvises-tu au fil de l'histoire ou connais-tu déjà la fin avant d'en commencer l'écriture ?

 

Frédérique : Je sais ce que j’ai envie de raconter mais ce sont mes personnages qui me guident, me prennent par la main et m’emmènent là où ils ont envie d’aller.

 

JM : - Y a-t-il dans tes livres, des personnages qui te touchent et auxquels tu t'identifies ?

 

Frédérique : lls ont tous un petit bout de moi, forcément.

 

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Frédérique : la lecture, le cinéma, la cuisine, la marche, le ski, mes amis, mes enfants et mon homme.

 

 

JM : - Quel est ton plus grand rêve ?

 

Frédérique : écrire un best-seller 

 

 

JM : - Quel est ton endroit préféré (pièce de ta maison, ville, région, pays)

 

Frédérique : Là où est mon amoureux.

 

JM : - Si tu étais : une couleur, un animal, un dessert : tu serais ?

 

Frédérique : Rose, Paresseux, Fraises

 

JM : - Si tu étais le personnage d'un roman qui serais-tu ?

 

Frédérique : alors là je sèche. J’aimerais être tellement de personnages ! Impossible d’en choisir un…

 

JM : - Si tu écrivais tes mémoires quel en serait le titre ?

 

Frédérique : Rêve ta vie en couleur

 

JM : - Quel mot te définit le mieux ?

 

Frédérique : le sourire

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Frédérique : Prenez soin de vous !

 

 

JM : - Merci Frédérique pour ce très agréable moment passé en ta compagnie.

 

 

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Frédérique qui se fera un plaisir de vous répondre sous ce post.

 

 

 

 

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Bonjour aujourd'hui samedi voici ma chronique concernant : "GAILLAND, PERE ET FILS"

« GAILLAND, PERE ET FILS »

Gérard GLATT

PRESSES DE LA CITE

TERRES DE FRANCE

6 mai 2021

398 pages

 

 

Présentation

 

Tout l'amour d'un père pour son fils à la jeunesse foudroyée à la suite d'un accident de voiture. Entre Savoie et Bretagne, un roman bouleversant sur le puissant lien filial.

Chaque jour, sous les yeux de Chris, se déploie la beauté immuable de la chaîne des Aravis.


Un matin qu'il observe ses montagnes à la longue-vue, la vision d'un corps suspendu au-dessus du vide le renvoie brutalement à son passé.
Juillet 1990. Ils étaient six copains qui fêtaient à Chamonix la fin de leur année d'études. La conduite folle dans les lacets. L'accident. Lui seul touché de plein fouet. Des jambes devenues inertes, inutiles, une vie atomisée...
C'est son père qui, dans un flot d'amour, accompagne le rescapé, tente de lui reconstruire pierre par pierre sa jeunesse perdue. Mais il ne peut s'empêcher de penser aux amis de son fils unique qui l'ont rayé de leur existence. Cette vie pleine de promesses à laquelle Chris avait droit lui aussi, n'est-ce pas eux qui la lui ont volée ?


Entre Savoie et Bretagne, un suspense poignant sur la puissance du lien filial.


 

L'auteur

Gérard Glatt est né en 1944, à Montgeron, quelques semaines avant la Libération.


Ses premiers bonheurs, c’est la maladie qui les lui offre, à sept ans, quand une mauvaise pleurésie le cloue au lit pendant des mois : il découvre la lecture. Pendant ses études secondaires à Paris, Gérard Glatt a pour professeurs l'écrivain Jean Markale, spécialiste de la littérature celtique, et René Khawam, orientaliste renommé et traducteur des Mille et Une Nuits.  Il rencontre également Roger Vrigny – l'année où celui-ci reçoit le prix Femina – et Jacques Brenner, éditeur chez Julliard. L'un et l'autre l'encouragent à poursuivre ses débuts littéraires. Quelques années plus tard, entré dans l'administration des Finances, il fait la connaissance de Pierre Silvain, sans doute l'une des plus fines plumes contemporaines, qui le soutient à son tour. En 1977, il publie son premier roman, Holçarté, chez Calmann-Lévy. Auteur d'une dizaine d'ouvrages (romans, poésies, livres pour la jeunesse), Gérard Glatt ne se consacre aujourd'hui qu'à l'écriture. Il partage son temps entre la région parisienne et la Bretagne et tient activement un site : www.gerard-glatt.net.


 


 

Mon avis

Je remercie les Editions PRESSES DE LA CITE et en particulier Marie-Jeanne de m'avoir permis de lire, en service de presse, « Gailland, père et fils », roman de Gérard GLATT, auteur dont j'ai lu tous les ouvrages tant j'aime sa plume fluide et précise.


 

Gérard GLATT nous fait voyager entre Haute-Savoie et Bretagne. Nous sommes en 2018 et nous découvrons Chris, la cinquantaine qui, dans son fauteuil roulant, regarde avec ses jumelles la chaîne des Aravis, montagne Haut-Savoyarde. Il aperçoit alors le corps sans vie d'un homme.. Mais qui est-il ?


 

Les souvenirs de l'accident de voiture dont il fut victime en juillet 1990 après une soirée arrosée entre amis, lui reviennent. Ses amis ont eu la chance de ne pas avoir de séquelles mais Chris a perdu l'usage de ses jambes.


 

L'auteur nous conte le combat du père de Chris qui ne pouvant accepter que son fils ne puisse remarcher sans que justice soit faite, entreprend des recherches pour retrouver les six amis qui ont lâchement abandonné son fils après l'accident.


 

Gérard GLATT nous offre un magnifique roman sur le lien filial. Comme à son habitude, il décrit à merveille les paysages de Haute-Savoie et de Bretagne, régions qu'il connaît fort bien. Il en est de même pour les protagonistes de son roman qu'il sait rendre authentiques. J'ai beaucoup aimé Odile, la douce maman de Chris.


 

L'intrigue est intéressante et le suspense bien mené tient vraiment le lecteur en haleine. Certains pans mystérieux se dévoilent tout doucement à la lecture des carnets écrits par Gailland père lorsque son fils était à l'hôpital.


 

Gérard GLATT aborde avec brio divers thèmes tels que l'amour filial, le désir de vengeance, le pardon, le handicap, les secrets..

J'ai ADORE cet ouvrage bouleversant, un peu noir certes mais tellement émouvant que je l'ai lu d'une traite et refermé à regret.


 

Un très bon moment de lecture que je recommande aux amateurs du genre.

Page FB :https://www.facebook.com/joellemarchal74/


 

Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com


 


 


 


 

 

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ANNONCE INTERVIEW FREDERIQUE HESPEL A. LUNDI 7 JUIN 2021 -dans la journée- SUR MON GROUPE FB

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

 

Bonjour les amis,

 

Hier VENDREDI 4 JUIN 2021 j'ai réalisé ma 206ème interview.

 

Je vous donne rendez-vous le lundi 7 JUIN 2021 (dans la journée) pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Frédérique HESPEL. A l'issue, vous pourrez poser vos questions à Frédérique qui y répondra selon ses disponibilités.

 

 

A bientôt.

 

 

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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC SYLVIANE BLIN A SUR MON GROUPE FB

INTERVIEW AUTEURE

Sylviane BLIN Auteure

 

 

JM : - Bonjour à tous,

 

Notre amie Sylviane BLIN a accepté de répondre, récemment, à mes questions.

 

A l'issue vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions à Sylviane qui y répondra en direct ou plus tard en fonction de ses disponibilités.

 

JM : - Bonsoir Sylviane

 

  • Comment vas-tu ? Es-tu prête à « passer sur mon gentil gril » ?

 

Sylviane :

Bonsoir Joëlle, je vais très bien et je suis prête à passer sur ton gentil gril avec un immense plaisir !

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Sylviane :

Parler de moi est toujours un exercice difficile, c’est pourquoi je vais aller à l’essentiel. Je vis dans les hauts de France (dans l’Oise normande plus précisément). Dans la vie, j’exerce la profession de comptable, mais de façon sporadique.

Courant 2018, lorsque j’ai appris que la société dans laquelle je travaillais depuis plusieurs années allait fermer, j’ai pris la décision de ne plus me lier définitivement à une entreprise. Une décision mûrement réfléchie car je souhaitais disposer de plus de temps pour écrire d’une part et je sentais que la stabilité en entreprise n’était plus vraiment faite pour moi (au bout d’un moment j’ai les pieds qui s’engourdissent 😊).

La crise sanitaire qui a débuté en mars 2020 et qui perdure, n’a fait que me conforter dans mes choix. Je regarde la vie sous un autre angle à présent et préfère me consacrer à ce qui est le plus important à mes yeux : l’écriture.

 

Toutefois, j’ai besoin de temps à autre de rompre la solitude de l’auteur et retrouver une vie sociale, voir des visages, m’imprégner de nouveaux environnements, c’est important pour moi et… Mon inspiration.

 

 

 

JM : - Que représente pour toi l'écriture ?

 

Sylviane :

Pour reprendre mes propres termes : Elle m’inspire une forme de paix que rien ne peut égaler. Toutes les étapes de la construction d’un roman sont des moments passionnants faits d’instants de doute et d’émerveillement. J’ai parfois la sensation que mon stylo (ou bien mon clavier) est une sorte de baguette magique. Dans notre vie, si nous commettons des erreurs, si nous faisons de mauvais choix, nous ne pouvons plus revenir en arrière. Ce qui est fait est fait. Avec l’écriture nous avons cette faculté de jouer avec le temps, de gommer les ratures, effacer les erreurs et par conséquent, changer le passé de nos protagonistes. Notre plume possède même le pouvoir de chasser la brume. C’est une sorte de toute puissance. Mieux encore, donner vie à des personnages tout droit sortis de notre imagination, raconter leurs histoires et rendre heureux les lecteurs parce qu’ils ont passé un bon moment de lecture est l’ultime récompense.

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans ?

 

Sylviane :

Je pense que pour ce genre de chose, un auteur ne peut être objectif ! C’est avant tout le lecteur qui en parle le mieux. Si tu me le permets je vais donc leur laisser la parole avec ces quelques retours de lecture :

 

Les couleurs de la nuit :

« Énorme coup de cœur pour cette lecture, même le mot coup de cœur n'est pas assez fort pour représenter mon ressenti sur cette lecture. Ce que je peux vous dire, c'est que j'ai pleuré ma vie, avec cette lecture, oui des moments tristes, mais surtout la beauté pure de cet amour. Une histoire pleinement à la hauteur de Love Story, une histoire qui m'a littéralement gardé captive jusqu'à la fin. L'auteure nous enveloppe dans un nuage de mystères, elle nous offre des personnages hors de l'ordinaire, attachants surtout. Elle nous entraîne dans un suspense assez incroyable et termine le tout avec une fin qui nous jette par terre et en larmes. »

 

Léa et Paterson – Cornwand

« Depuis la saga Harry Potter, je ne m'étais jamais replongée dans une lecture côtoyant l'univers de la magie au sens propre du terme : magie blanche et noire, créatures fantastiques (fées, farfadets…. J'ai renoué avec plaisir avec ce genre grâce à Cornwand. J'ai apprécié chaque description de ce monde inconnu qu'est Cornwand et les mystères entourant Léa et Paterson. La plume est fluide, élégante et très agréable, un vrai bonheur que de la lire. J'attends la suite avec impatience ! »

 

Léa et Paterson – Le jeteur de sorts

« Quel grand bonheur de retrouver ces personnages, que j’ai adoré dans le premier tome, et bien ce deuxième tome, encore plus, ce qui fait que je peux dire que c’est un coup de cœur pour moi. Que dire, Sylviane Blin dose bien le mélange de fantaisie, de drame et y incorpore même un brin d’humour, ce qui est excellent. Une écriture rythmée et fluide, à tel point que l’on arrive à la fin sans vraiment s’en rendre compte. J’adore les personnages qui sont colorés, distrayants et très attachants. Pour les amateurs de fantaisie, vous serez comblés, pour ceux qui le sont moins, une excellente lecture pour vous initier au genre fantaisie. Une merveille de roman qui ne demande qu’à se laisser lire, et vous embarquer dans cette histoire ou Léa et Paterson, accompagnés de leurs amis, sauront vous faire vivre de belles heures de lecture. N’hésitez pas, quand je vous dis que c’est un coup de cœur, et bien, je ne me trompe pas sur celui-là... Une histoire que je vais me rappeler, ça, c’est certain. »

 

 

JM : - Sauf erreur de ma part, tes deux premiers romans sont de la « fantasy » et ton dernier une « romance à suspense ». Pourquoi ces choix et envisages-tu d'écrire dans un genre différent ?

 

Sylviane :

Effectivement, concernant mes deux premiers romans, mon choix s’est porté sur la Fantasy. Dans ce genre de littérature, on peut tout se permettre et laisser libre cours à notre imagination, sans restriction. C’est un peu ce côté fun qui m’a séduit. Mais plus que cela, le fait de devoir créer un univers était pour moi exaltant. Je dois avouer que j’ai gardé une âme d’enfant et que je n’ai eu aucun mal à écrire ces deux premiers opus.

 

Quant à mon dernier roman, c’est un défi que je me suis lancé. Je voulais, au travers de mes mots, faire vibrer les lecteurs avec les émotions. C’est visiblement un pari gagné car j’ai réussi à en faire pleurer quelques-unes et quelques-uns (c’est un point positif en littérature). Je souhaitais également m’adresser à un lectorat beaucoup plus large et construire une histoire plus profonde, empreinte de tragédie.

 

J’aimerais un jour me lancer dans le feel-good. J’ai déjà quelques idées en tête pour l’histoire et surtout beaucoup de notes pour les dialogues. Affaire à suivre !!!

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

Sylviane :

Oui, je dois écrire le tome 3 de ma trilogie Fantasy. J’ai également d’autres projets, mais tout est encore flou dans ma tête et à l’heure actuelle, il m’est difficile d’en parler. Je fonctionne avec des flashs pour savoir de quel côté me diriger. À titre d’exemple, lorsque j’ai commencé à écrire « les couleurs de la nuit » je m’orientais vers un thriller psychologique et tout s’est métamorphosé au fil de l’écriture. Au final, ce roman est devenu une romance à suspens avec une petite pointe de fantastique.

 

 

JM : - Comment écris-tu (carnets, cahiers, directement sur l'ordinateur) ?

 

Sylviane :

J’écris dans un premier temps sur un cahier avant de saisir les mots sur mon ordinateur. J’aime le contact du stylo sur le papier.

 

 

JM : -Lorsque la situation sanitaire le permettra, envisages-tu d'assister à des séances de dédicaces, de rencontrer tes lecteurs et lectrices ?

 

Sylviane :

J’aimerais énormément. Malheureusement, financièrement c’est impossible pour moi à l’heure actuelle. Généralement les stands sont payants et d’après ce que j’ai pu comprendre assez onéreux. C’est aussi le revers de la médaille de l’indépendance, contrairement aux auteurs édités qui eux, n’ont aucun frais à leur charge.

 

 

JM : - Que penses-tu de l'édition numérique ?

 

Sylviane :

En tant que lectrice, c’est ce qui me convient le mieux.

 

JM : - A qui confies-tu la première lecture de tes manuscrits (ami, membre de ta famille, bêta-lecteur) et qui réalise les couvertures de tes livres ?

 

Sylviane :

Mis à part mon conjoint et mon fils, je n’ai plus de famille. Malheureusement pour moi, ils ne sont pas du tout addicts à la lecture. C’est donc à une amie que je confie la première lecture. Pour mon dernier roman, j’ai également fait appel à deux bêta lecteurs renommés sur FB et j’ai souhaité avoir également une bêta pro.

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire éditer tes romans ?

 

Sylviane :

J’ai fait le choix de l’autoédition. À aucun moment je n’ai envisagé d’envoyer mes manuscrits chez un éditeur, sans doute parce qu’une fois le roman écrit, j’avais hâte de le publier d’une part et d’autre part, je souhaitais garder mon indépendance.

 

 

JM : - Penses-tu que les réseaux sociaux, les blogs permettent aux auteurs de promouvoir leurs écrits ?

 

Sylviane :

En ce qui me concerne, oui, car la plupart de mes lecteurs se trouvent sur Facebook. Cependant, il faut bien se l’avouer la promotion ne dépasse pas les frontières des réseaux. Pour pouvoir atteindre un lectorat plus large, il faut que le roman soit inclus dans une campagne de promotion Amazon. Or, seuls les romans ayant atteint les 50 commentaires avec une bonne moyenne ont une chance d’être proposés en « offre éclair » ou bien « offre du mois » et là, c’est l’envolée assurée. Force est de constater que long est le chemin pour y parvenir, hélas !

 

JM : Lis-tu et quel genre ?

 

Sylviane :

Je ne suis absolument pas sélective et j’aime tous les genres. Il faut simplement que la 4e de couverture m’appelle.

 

JM : - Quel ouvrage lu dans ton enfance t'a particulièrement touchée ?

 

Sylviane :

La poupée sanglante de Gaston Leroux (mais je devais avoir 12 ou 13 ans, peut-être même plus)

 

JM : - Quels sont les auteurs que tu apprécies (dans le passé et dans le présent)?

 

Sylviane : Guy des Cars, Stefen Sweig et encore bien d’autres.

 

JM : - Quand écris-tu : le jour, la nuit ? Pendant combien d'heures ?

 

Sylviane :

J’écris davantage le soir, avec une lumière tamisée. Il m’arrive également, lorsque le temps s’y prête, de m’installer sur ma terrasse dans la soirée. J’aime cette ambiance, lorsque le soleil se couche et que l’obscurité envahit peu à peu le paysage. C’est une source d’inspiration pour moi. Je suis un oiseau de nuit et par conséquent, il m’arrive d’écrire jusqu’au petit matin.

 

 

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Sylviane:

La lecture, observer la nature (principalement les oiseaux), visiter des châteaux, écouter le vent, la mer, observer la Voie lactée les soirs d’été dans un transat.

 

JM : - Y a-t-il dans tes livres, des personnages qui te touchent et auxquels tu t'identifies ?

 

Sylviane :

Je me suis facilement identifiée à Emily, le personnage de mon dernier roman « Les couleurs de la nuit » surtout lorsque j’ai écrit le premier chapitre. J’avoue que ce sont mes propres ressentiments que j’ai couchés sur mon carnet. Sans avoir été malheureuse durant mon enfance j’étais malgré tout l’enfant non désirée, l’accident. Ce fardeau on le porte en soi et sur son dos tout au long de sa vie. Cela a fait naître en moi une sorte de timidité existentielle, un sentiment de ne jamais être à ma place et un manque de confiance en moi persistant. J’ai longtemps lutté contre ça et puis un jour j’ai décidé de jeter la clé.

 

JM : - Quel est ton endroit préféré, source d'inspiration (pièce de ta maison, région, pays)

 

Sylviane :

L’hiver, je m’installe devant la cheminée et l’été sur ma terrasse.

 

JM : - Si tu étais : une couleur, un animal, un dessert : tu serais ?

 

Sylviane :

Un animal : Le chat

J’ai son côté sauvage, méfiant, observateur et une tendance à l’isolement quelquefois. Il me faut un certain temps avant de m’adapter à un nouvel environnement. Une fois rassurée, j’accorde facilement ma confiance, mais jamais deux fois aux personnes qui me déçoivent de quelque manière que ce soit (chat échaudé craint l’eau froide !!!)

 

Une couleur : Le violet

Comme l’améthyste, ma pierre précieuse fétiche.

 

Un dessert :

La charlotte aux fraises, tout simplement parce que j’en raffole !

 

 

JM : - Si tu devais partir sur une île déserte, quel objet indispensable à tes yeux emporterais-tu ?

 

Sylviane :

Voilà la question piège, Joëlle !!!! Mes lunettes (plutôt mes lentilles) sans elles, je ne vois rien 😊

 

 

JM : - Quel mot te définit le mieux ?

 

Sylviane :

discrète et mystérieuse (c’est souvent ainsi que les gens me perçoivent)

 

 

JM : - Quel est ton proverbe préféré ?

 

Sylviane :

« L’imagination est plus importante que la connaissance. L’imagination est le langage de l’âme. Faites attention à votre imagination et vous découvrirez tout ce dont vous avez besoin pour être épanoui » - A. Einsten

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

Sylviane :

J’aimerais dans un premier temps te remercier pour ce moment passé sur ton gentil gril. Je souhaiterais également remercier tous les membres de ce groupe, certains me connaissent d’autres pas. Toujours est-il que nous avons toutes et tous une passion en commun, celles des mots. Nous écrivons, vous nous lisez, c’est merveilleux. Votre soutien est plus qu’important !! En ce qui me concerne, il m’aide à raconter de nouvelles histoires, me donne la force de combattre cette peur irrationnelle que je ressens à chaque publication et me permet de continuer d’être portée par ce rêve qu’est l’écriture. Un grand merci à vous toutes et tous, d’être là, à nos côtés –

Je vous embrasse et prenez soin de vous !

 

JM : - Merci Sylviane pour ce très agréable moment passé en ta compagnie.

 

Merci à toi Joëlle, infiniment !

 

 

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Sylviane qui se fera un plaisir de vous répondre sous ce post.

 

 

 

 

(7) Sylviane BLIN - Auteur | Facebook

 

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