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Bonjour aujourd'hui mardi voici ma chronique concernant : "PAS DE DEUX"

« PAS DE DEUX »

Lydie DELANOUE

EDILIVRE

JUIN 2021

147 pages

 

Présentation

 

Christine Villette est une jolie jeune femme de vingt-quatre ans, originaire d'Eure-et-Loir. Elle vit à Paris, avec un architecte qui a pignon sur rue, et partage son temps entre shootings et écriture. Mais voilà que le « pas de deux » se dérègle : alors qu'elle entame son cinquième roman, sa vie et son récit s'entremêlent, réalité et fiction se confondent. Jusqu'à quel point ? Démêlant le faux du vrai, le commissaire Pasdeloup et le lieutenant Bourdel vont s'employer à percer le mystère de la mort de cette beauté.

 

 

L'auteure

 

Lydie DELANOUE consacre à l'écriture chaque jour de sa retraite. Pas de deux est son sixième roman publié par Edilivre. Il fait suite à Clerc-obscur, Les Chevaux de San Marco, Sale temps sur la Lune, ave Canem, Oxalis et vielles querelles. En parallèle, elle a signé cinq livres historiques car elle était professeure de français d'histoire et de géographie. Il s'agit de Jacque-René de Brisay de Denonville. Un marquis beauceron en Nouvelle-France ; La Grande Guerre du lieutenant Ballay selon sa correspondance ; Pépé, le migrant.

 

 

Mon avis

 

Je remercie Lydie DELANOUE de m'avoir envoyé, en service de presse, son dernier roman « Pas de deux ». Ce fut vraiment une belle surprise Lydie merci également pour la très gentille dédicace qui m'a beaucoup touchée.

 

J'ai retrouvé avec grand plaisir la plume fluide et précise de cette auteure découverte lors de la lecture de « Oxalis et vieilles querelles », ouvrage que j'ai beaucoup aimé.

 

Dès les premières lignes, je me suis sentie happée par cette histoire aux multiples rebondissements. Lydie DELANOUE nous présente, en alternance, des extraits d'un roman que Christine, notre héroïne, est en train d'écrire et nous conte la vie réelle de cette jeune femme qui est bizarrement bien proche de celle de Margot...

 

Christine est une très jolie femme qui a quitté l'Eure-et-Loir et sa famille et vit à Paris avec Charles, un architecte réputé dans son milieu. Outre les séances de shootings, elle consacre une partie de son temps à l'écriture.

 

 

Comme à son habitude, Lydie DELANOUE nous offre une intrigue policière bien menée au suspense sans failles et nous présente le commissaire Pasdeloup et le lieutenant Bourdel, deux enquêteurs efficaces et drôles dont les dialogues m'ont fait sourire à maintes reprises, malgré la gravité du sujet.

 

J'ai ADORE ce roman contemporain mystérieux, très bien écrit que j'ai lu d'une traite, ne pouvant me résoudre à le refermer, tant j'avais hâte d'en connaître le dénouement mais je ne vous en dirai pas plus et vous invite à découvrir « Pas de deux ».

 

BRAVO et MERCI Lydie pour ce très bon moment de lecture.

 

Page FB : https://www.facebook.com/joellemarchal74/

 

Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bonjour aujourd'hui mardi voici ma chronique concernant : "PAS DE DEUX"

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ANNONCE INTERVIEW THAIS BARBIEUX Auteure et créatrice Editions de l'Exil SAMEDI 10 JUILLET 2021 SUR MON GROUPE FB

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

 

Bonjour les amis,

 

Hier LUNDI 5 JUILLET 2021 j'ai réalisé ma 215ème interview.

 

Je vous donne rendez-vous le SAMEDI 10 JUILLET 2021 (dans la journée) pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Thaïs BARBIEUX. A l'issue, vous pourrez poser vos questions à Thais qui y répondra selon ses disponibilités, sachant qu'elle habite au Québec.

 

 

A bientôt.

 

 

 

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Bonjour aujourd'hui lundi voici ma chronique concernant : "DES NERFS D ACIER"

« DES NERFS D'ACIER »

Philippe LEMAIRE

Editions DE BOREE

4 juillet 2019

213 pages

 

Présentation

 

À la fin du XIXe siècle, le jeune Johan de Winkler quitte sa Lorraine natale pour prendre le chemin de la capitale avec la ferme intention de marcher sur les traces de Rimbaud. Un destin malicieux et les rudesses de la vie se chargeront de faire voler ses ambitions en éclats. Si la littérature perd un poète, l'époque y gagne un témoin : devenu journaliste, Johan rendra compte de la construction de cette tour Eiffel qui va célébrer à la fois le centenaire de la révolution de 1789 et le triomphe du génie industriel français, mais aussi des scandales qui secouent alors la France. À Montmartre où il vit, tandis que s'affirme l'Impressionnisme, il croise marlous, peintres sans le sou et modèles à la si charmante vertu. D'un côté les forçats de l'acier, de l'autre la Butte, ses artistes, ses cabarets, son esprit libertaire. Deux mondes que tout oppose en apparence. Johan de Winkler parviendra-t-il à les réconcilier, le temps de cette virevoltante histoire d'amour et d'amitié, authentique épopée de l'âme humaine ?

 

L'auteur

 

Grand reporter à France 3, auteur de chansons, réalisateur de films documentaires, Philippe Lemaire s'est fait remarquer dès son premier ouvrage, Les Vendanges de Lison. Il prouve une fois de plus son talent dans « Des Nerfs d'acier » son quinzième roman.

 

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions de BOREE et en particulier Virginie de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Des Nerfs d'acier », roman de Philippe LEMAIRE et de retrouver la plume fluide et précise de cet auteur que j'ai découvert en lisant « La Forêt des violons ».

 

Philippe LEMAIRE nous transporte en 1887 et nous découvrons Johan, jeune poète qui quitte Nancy pour tenter sa chance à Paris, se libérer du courroux paternel et vivre ainsi comme il l'entend. Johan est avide de liberté et de littérature. Il est toutefois un peu naïf lors de son arrivée dans la capitale et nous suivons ses aventures, les rencontres qu'il fait avec de nombreux artistes tels que Camille Claudel, Toulouse Lautrec, Rodin, Van Gogh... et Gustave Eiffel.

 

L'auteur nous plonge vraiment dans le Paris du XIXème siècle et nous offre un très beau voyage dans le temps. Ses descriptions précises nous permettent d'imaginer aisément l'immense chantier nécessaire à la construction de la grande et majestueuse dame de fer que nous connaissons aujourd'hui.

 

Philippe LEMAIRE met en scène deux mondes diamétralement opposés à cette époque, d'une part les parisiens aisés, bourgeois, notables etc.. qui profitent de la vie et d'autre part les ouvriers qui doivent travailler dur dans des conditions extrêmement difficiles afin de faire vivre leurs familles.

 

J'ai beaucoup apprécié les nombreuses références littéraires, les descriptions de la vie parisienne dans les rues sales peuplées mais également les soirées dans la cabarets. Un vrai régal pour les lecteurs, qui comme moi, aiment particulièrement le XIXème siècle.

 

L'auteur aborde avec brio divers thèmes tels que l'amour, l'amitié, les liens de famille, les nouvelles technologies, le monde de la presse etc..

 

J'ai ADORE ce roman historique romancé très bien écrit et documenté tant sur les plans historique que culturel que j'ai lu d'une traite tant il me passionnait.

 

Un très bon moment de lecture.

 

Page FB : https://www.facebook.com/joellemarchal74/

 

Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com

 

 

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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC MICHELE ANDRIEUX SUR MON GROUPE FB

GROUPE LECTEURS – AUTEURS :

LA PASSION DES MOTS

__________

 

 

INTERVIEW AUTEURE

Michèle ANDRIEUX AUTEURE

 

 

 

JM : - Bonjour à tous

 

 

Notre amie Michèle ANDRIEUX a gentiment accepté, récemment,   de répondre à mes questions.

 

Je partage donc avec vous cette interview, à l'issue de laquelle vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions auxquelles Michèle répondra selon ses disponibilités.

 

 

 

 

JM : - Bonjour Michèle

 

Comment vas-tu ? Es-tu prête à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Michèle : - Je vais bien, merci Joëlle. Je suis prête à subir le feu de tes questions !

 

 

 

 

 

JM : - Question habituelle mais incontournable : peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Michèle : Je suis maman de quatre garçons et huit fois grand-mère. Je suis née à Paris mais j'ai beaucoup bougé, et me voici installée dans le Haut Anjou, et auteure de romans historiques. Je me suis lancée dans l'écriture, comme beaucoup, lorsque j'ai arrêté mon activité principale. Il faut dire que j'avais matière à romancer, vingt ans de recherches généalogiques et d'histoire m'ont permis d'amasser une grande quantité d'informations et d'actes divers trouvés aux archives ou sur le net ! J'ai même pu écrire un livre d'histoire locale sur un bourg de Mayenne, Bouère. Mon premier roman a été écrit par hasard (mais on sait bien qu'il n'y a pas de hasard) : suite au décès de mon compagnon, j'étais dans une période diffcile psychologiquement parlant, quand je suis tombée sur un concours Harlequin/Librinova. La date buttoir m'a obligée à m'y mettre sans relache et cela m'a aidé à me relever.

 

 

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans ?

 

Michèle : Mon premier roman, l'Orfèvre édité chez Librinova, conte la vie et des amours d'un artisan du Haut Anjou au 15e siècle. J'ai ensuite finalisé mon livre Bouère-Mille ans d'Histoire, et j'ai eu la chance que mon manuscrit soit accepté par la ME Le livre d'histoire-Lorisse, dans la très connue collection “Monographies des villes et villages de France” de Micberth. Mon second roman, Le Tondeur de draps, sort dans la collection Hors-Temps des Editions Ex Aequo. Il s'agit là aussi d'un roman historique, se déroulant entre Prague et Héricourt en Montbéliard, sur fond de guerre de Sept Ans et luttes religieuses.

 

 

 

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en dire quelques mots ?

 

 

Michèle : Des projets je n'en manque pas! Je suis dans l'écriture d'un 3e roman historique, à l'intrigue policière cette fois, qui va mener le lecteur du Châtelet de Paris au château de la Malgrange en Lorraine, au siècle des Lumières. Je participe également à un projet commun : l'écriture d'un recueil de nouvelles, sur le thème des quatre saisons.

 

 

 

JM : - Que représente pour toi l'écriture ?

 

Michèle : L'écriture représente beaucoup de choses! Donner vie à des personnages, ou mettre en lumière ceux ayant existé quand il s'agit de mes ancêtres. Mais aussi une façon d'extérioriser. On écrit d'abord pour soi, mais on écrit aussi pour être lu!

 

 

JM : - Tu as une imagination débordante ! Où trouves-tu l'inspiration pour créer les protagonistes de tes romans ?

 

Michèle : Je n'ai aucune difficulté à trouver mes héros, je les chosis tout simplement parmi mes ancêtres. Tout comme l'Histoire est tout autant captivante que “Game of Thrones”, nous avons tous des ancêtres qui sortent du lot, qui ont eu une vie fantastique et aventureuse. Après il me suffit de laisser mon imagination les mettre en scène.

 

 

 

JM : - Sauf erreur de ma part tous tes ouvrages sont des romans historiques. L'écriture de tels romans nécessite d'importantes recherches. Comment as-tu procédé pour ce faire ?

 

Michèle : Comme je le disais, j'ai fait de nombreuses recherches aux archives et sur le net tout d'abord pour mes recherches généalogiques, et ça depuis plus de vingt ans. Puis ma passion pour l'histoire m'a amenée à déborder un peu, beaucoup, de ce cadre. Au point d'écrire un livre d'Histoire, certes locale, mais reconnu pour tel.

 

 

JM : Comment écris-tu tes livres (sur carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?

 

Michèle : Alors pour débuter je fais un dossier papier, avec des notes imprimées ou écrites sur des posts-it. Personne ne pourrait s'y retrouver, j'ai moi-même quelquefois du mal ! Premier plan sur papier, puis une fois qu'il est fixé, je le tape. Et hop me voilà partie sur l'ordi, que je ne quitte plus.

 

JM : - Que ressens-tu lorsque tu écris le mot FIN ?

 

Michèle : Un certain soulagement, un aboutissement. Mais je sais maintenant qu'il me reste un grand travail à faire après, relecture, relecture et... relecture. Puis une amie ayant eu une formation de pigiste me relit. Puis un ou deux “bêta-lecteur”. Puis de nouveau relecture.

 

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes ouvrages  ?

 

Michèle : Pour le premier, je n'ai pas gagné le concours, mais j'ai du être dans les dix premiers puisque j'ai gagné un “pack” Librinova (qui est un prestatire de services), que j'ai complété pour l'éditer. Pour mon livre d'Histoire, je visais tellement cette ME que je n'en ai pas essayé d'autre, et quand ils m'ont dit oui, c'était Noël avant l'heure! Pour mon 3e livre j'ai envoyé le manuscrit à 22 ME, toutes ne m'ont pas répondu, et deux positivement dont les Editions Ex Aequo.

 

 

JM : -Lorsque la situation sanitaire le permettra, envisages-tu de participer à des séances de dédicaces, de rencontrer tes lecteurs et lectrices ?

 

Michèle : Ah oui, tout à fait, j'ai une séance prévue le 22 mai dans un centre culturel U, puis en juin dans ma librairie de proximité. Inscrite sur deux salons, j'espère un troisième en aout. C'est une joie d'échanger avec ses lecteurs!

 

 

JM : Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?

 

Michèle : Les réseaux sociaux sont incontournables, mais ils ne sont pas tout, surtout pour les auteurs qui, comme moi, privilégient le format papier. Les médias locaux, les libraires, les centres culturels jouent un grand rôle.

 

 

 

 

JM : - Que penses-tu de l'édition numérique ? (avantages – inconvénients)

 

Michèle : Elle existe, donc il faut en tenir compte. Les lecteurs sur liseuse sont des lecteurs au même titre que les autres. Mais tous les genres ne se prêtent pas au numérique, mon livre d'Histoire par exemple n'existe pas en cette version.

 

JM : Lis-tu ? Si oui quel genre ?

 

 

Michèle :Je lis et j'ai toujours lu énormément. Avant tout des livres d'histoire, des romans historiques, mais aussi d'autres genres, que j'alterne avec des lectures ou relectures plus classiques tels Zola, Camus etc...

 

 

 

JM : - Quels sont tes auteurs préférés ? Et quel est ton dernier coup de coeur ?

 

Michèle : Zola, Camus, Halimi, Villon, Hugo, Druon, Robert Merle, Duras, E. Badinter, Faulkner, Steinbeck... Mon dernier coup de coeur, une claque : Débacle de Liz Spit.

 

 

 

 

JM : - Quel livre découvert dans ton enfance t'a donné l'envie d'écrire des romans historiques ?

 

Michèle : Sans hésiter Fortune de France de Robert Merle, et les Rois Maudits de Druon

 

 

 

JM : - A quelle époque aurais-tu aimé vivre ?

 

Michèle : La notre ne me déplait pas, même si le Moyen-Age me passionne, la vie y était si dure que je ne m'y vois pas!

 

 

JM : - Quel est ton film, ta série culte ?

 

Michèle : Ouh là c'est vaste. Je n'ai pas vraiment de “culte”. Je suis très éclectique. Bien plus cinéma que télévision.

 

 

 

JM : - Quel genre de musique écoutes-tu et écris-tu en musique ?

 

Michèle : J'écoute un peu de tout, toujours fan des Stones, mais j'écoute de temps en temps du classique. Je n'écris pas systématiquement en musique, mais cela peut m'arriver. En fait quand j'écris, je suis dans une “bulle”.

 

 

 

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Michèle : Mes recherches aux archives, quand j'ai le nez dans un “carton”, j'y passerai des heures. Et naturellement, et avant tout autre chose, ma famille.

 

 

JM : - Quel est ton proverbe favori ?

 

Michèle : Plutôt une citation, de Proust : Il n'y a pas de réussite facile ni d'échecs définitifs.

 

 

JM : - Si tu étais un fruit, une couleur, une fleur, un animal, un dessert ? Tu serais :

 

Michèle : Couleur bleu, fleur d'orchidée, un chat et je n'aime pas les desserts.

 

 

JM : - Es-tu vanille ou chocolat ? Mer, campagne ou montagne ?

 

Michèle : Chocolat noir, océan Atlantique et campagne.

 

 

JM : - Si tu devais partir sur une île déserte quel objet incontournable à tes yeux emporterais-tu ?

 

Michèle : La photo de ma famille

 

 

JM : - Peux-tu nous donner une de tes qualités ? Un défaut ?

 

Michèle : Franchise et franchise.

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Michèle : Juste un grand merci Joëlle, tu consacres du temps aux auteurs, c'est formidable!

 

 

 

JM : - Merci Michèle pour ce très agréable moment passé en ta compagnie.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Michèle.

 

 

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https://www.facebook.com/michele.andrieux.180/

 

 

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Bonjour aujourd'hui dimanche voici ma chronique concernant : "LES PROMESSES DE L'INNOCENCE"

« LES PROMESSES DE L'INNOCENCE »

Eric LE NABOUR

Editions PRESSES DE LA CITE

20 mai 2021

412 pages

 

 

Présentation

 

Alger, 1954. Elles sont trois amies en pleine jeunesse, si différentes, si proches, que la guerre va séparer. A jamais ?


Novembre 1954. Sous le soleil  d'Alger, trois amies célèbrent leurs vingt ans le même jour. Dans cette Algérie aux beautés enchanteresses, chacune vit sa jeunesse traversée par des doutes et des espoirs. Entre ses parents et l'officier auquel on veut la marier, Clotilde sent le contrôle de sa vie lui échapper. Naïma a dû renoncer à devenir infirmière pour veiller sur son père malade et ses frères. Judith, étouffant dans le cocon familial traditionnel, vit une passion
secrète avec son amant arabe.


Trois destins que tout, en apparence et dans la précipitation des événements, doit vouer à la rupture sinon à l'affrontement. Et pourtant...


Un roman choral sur la force sacrée de l'amitié et les choix courageux de trois femmes qui ne cesseront de se chercher, de part et d'autre de la Méditerranée.


 

L'auteur

Romancier féru d'Histoire, Eric Le NABOUR a notamment publié aux Presses de la Cité « Orages sur Calcutta », « Les Démons de Shanghai », « Les Ombres de Kervadec » et « La Grande Combe ».


 


 

Mon avis

Je remercie les Editions PRESSES DE LA CITE et en particulier Marie-Jeanne de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Les Promesses de l'innocence », roman d'Eric LE NABOUR. J'ai découvert la plume fluide et précise de cet auteur lors de la lecture de « A l'Ombre de nos larmes », ouvrage que j'ai beaucoup aimé.


 

L'auteur nous emporte à Alger en 1954 où nous faisons connaissance avec trois jeunes femmes âgées de 20 ans, de confessions religieuses différentes qui sont alors amies et pensent le rester toute la vie.

Toutefois la guerre risque de faire basculer leurs destins.

Parviendront-elles toutefois à tenir les promesses qu'elles se sont faites ?


 


 

Ainsi, nous suivons la vie de Clotilde, Judith et Naïma, toutes trois fort courageuses et qui, grâce aux descriptions précises de l'auteur, nous paraissent authentiques et attachantes.

Au fil des mots d'Eric Le NABOUR nous imaginons parfaitement les rues d'Alger, les paysages, les odeurs, la chaleur du pays....


 

J'ai beaucoup aimé cet ouvrage très bien document sur le plan historique qui aborde divers thèmes tels que l'amitié, l'amour, la condition féminine, la famille, les différences de religions le tout se déroulant lors de la Guerre d'Algérie.


 

Un très bon moment de lecture pour moi que je recommande aux amateurs du genre.


 


 

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ANNONCE INTERVIEW MICHELE ANDRIEUX LUNDI 5 JUILLET -dans la journée- SUR MON GROUPE FB

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

 

Bonjour les amis,

 

Hier VENDREDI 2 JUILLET 2021 j'ai réalisé ma 214ème interview.

 

Je vous donne rendez-vous le LUNDI 5 JUILLET 2021 (dans la journée) pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Michelle ANDRIEUX. A l'issue, vous pourrez poser vos questions à Michelle qui y répondra selon ses disponibilités.

 

 

A bientôt.

 

 

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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC GARANCE SOLVEG SUR MON GROUPE FB

GROUPE LECTEURS – AUTEURS :

LA PASSION DES MOTS

__________

 

 

INTERVIEW AUTEURE

Garance SOLVEG

 

 

 

JM : - Bonjour à tous

 

 

Notre amie Garance SOLVEG a accepté, récemment,   de répondre à mes questions.

 

Je partage donc avec vous cette interview, à l'issue de laquelle vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions auxquelles Garance répondra selon ses disponibilités.

 

 

JM : - Bonjour Garance

 

Comment vas-tu ? Es-tu prête à « subir mon gentil interrogatoire » ?

 

Garance : Bonjour Joelle. Je vais très bien merci, et je suis prête à passer sur le grill !

 

 

JM : - Question habituelle mais incontournable, peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Garance : Bonjour à tous ! J’ai 39 ans, j’ai un petit garçon de 6 ans et je suis en train de préparer mon mariage avec le papa de mon fils pour cet été, si le COVID nous le permet !

Dans « le civil » je suis juriste, mais ma grande passion depuis toute petite, c’est l’écriture 😊

J’ai créé le blog Rêves d’Écriture dans lequel je partage des conseils d’écriture pour aider les auteurs à aller au bout de leurs projets de romans.

Et je viens de publier mon premier roman, Cheveux aux Vents, aux éditions Ex Aequo.

 

 

JM : - Peux-tu nous parler en quelques phrases de ton premier roman : “Cheveux au vent” ?

 

Garance : Dans un pays sortant d’une guerre civile meurtrière, la cité pétrolière de Staven fait office d’eldorado. Alma et Maïdann, deux jeunes filles en quête d’une vie meilleure, viennent s’installer dans un de ses bidonvilles. Mais leur émancipation n’est pas du goût des hommes de leur quartier. Nos héroïnes sont loin de se douter qu’elles paieront leur liberté au prix du sang.

 

 

JM : - Sauf erreur de ma part, ce premier roman aborde la condition féminine. Pourquoi ce choix et envisages-tu d'écrire dans un tout autre registre ?

 

Garance :

J’ai toujours été sensible à ce qui touche à la condition féminine

 

Et une chose m’a frappée : de tout temps, il y a eu des violences contre les femmes, des chasses aux sorcières du Moyen-Âge aux tournantes et féminicides de l’époque actuelle. Les violences était justifiées par des accusations de sorcellerie, mauvaise réputation, prostitution… mais c’est bien souvent leur aspiration à la liberté qu’on faisait payer à ces femmes.

 

Mon roman est une exploration moderne du thème de la chasse aux sorcières :

  Des femmes jugées trop libres qui dérangent, par leur mode de vie, leur sexualité, leur manière de s’habiller, leurs aspirations et leurs rêves;

  Les tensions et la violence qui montent peu à peu dans une communauté en butte à la pauvreté, aux frustrations, à des traditions patriarcales ;

  La violence qui se cristallise contre celles qui menacent l’ordre établi par leur émancipation, et qu’on va accuser de tous les maux.

 

Pour autant, j’envisage absolument d’écrire dans d’autres registres. Les artistes que j’admire le plus sont d’ailleurs ceux qui savent se renouveler dans chacune de leurs œuvres.

 

JM : En évoquant ce thème, as-tu souhaité faire passer un message ?

 

Garance : J’ai souhaité dénoncer des injustices et des discriminations encore profondément enracinées dans nos sociétés. Rendre hommage aux victimes. Mais surtout, j’ai voulu délivrer un message d’espoir et de résilience.

Envers et contre tout, les héroïnes de Cheveux aux Vents sont des battantes, et la renaissance les attend au bout du chemin.

Je voulais en finir avec ces préjugés très répandus qui me hérissent profondément, qui veulent qu’une personne victime de violences ou d’un grave traumatisme est « foutue » et que sa vie ne vaut plus la peine d’être vécue.

 

JM : - Dans ce roman y a t-il des personnages qui te touchent particulièrement et qui te ressemblent ?

 

Garance : J’ai une affection particulière pour le personnage d’Alma, qui est peut-être celui qui me ressemble le plus. Sa passion pour la danse rejoint celle que j’éprouve pour l’écriture !

 

JM : - A qui as-tu confié ton manuscrit en première lecture (amie, membre de ta famille, bêta-lecteur ) ?

 

Garance : Ma maman et mon compagnon ont été mes tous premiers et très bienveillants lecteurs.

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire éditer ton livre ?

 

Garance : en plusieurs temps 😊 Mon manuscrit a fini dans la short list du Mazarine Book Day, le concours organisé par les Éditions Mazarine. J’ai eu la chance de bénéficier d’un retour précis de la directrice littéraire, qui m’a fait comprendre que mon texte était beaucoup trop long ! J’ai alors entamé un long travail de réécriture afin de resserrer l’intrigue et de donner plus de peps à la narration.

J’ai ensuite démarché quelques maisons dont la ligne éditoriale me semblait correspondre à mon projet, et notamment les éditions Ex Aequo. Leur identité d’« Éditeur militant » m’a tout de suite attirée, de même que le dynamisme que je percevais rien qu’à parcourir leur site internet.

Au final, j’ai reçu des propositions de 2 maisons d’édition différentes, et j’ai choisi celle d’Ex Aequo.

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et peux-tu nous en dire quelques mots ?

 

Garance : oui, j’ai d’autres projets d’écriture. Je ne m’étendrai pas dessus par superstition, mais on sera dans des genres et des univers totalement différents de Cheveux aux vents 😊

 

 

JM : - Que représente pour toi l'écriture ?

 

Garance : Une merveilleuse manière de plonger dans des univers nouveaux, de dire la laideur du monde mais aussi son ambiguïté et sa beauté, de rendre l’existence encore plus dense et encore plus riche… Bref, de vivre mille vies en une.

 

 

JM : Comment écris-tu (sur des carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?

 

Garance : je collectionne les carnets, j’ai d’ailleurs un faible pour ceux de la marque Paperblanks, tellement poétiques et précieux. Après une première phase très papier, je passe vite à l’ordinateur, nécessaire pour clarifier mes idées et m’empêcher de partir dans tous les sens.

 

JM : -Lorsque la situation sanitaire le permettra, envisages-tu de participer à des séances de dédicaces, de rencontrer tes lecteurs et lectrices ?

 

Garance : oui, ce serait un grand honneur pour moi. Quoi que je serais assez intimidée je pense !

 

JM : Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?

 

Garance : Je suis assez sensible à la critique, je mets toujours un peu de temps à « encaisser » et puis je me dis que c’est le lot de tous les auteurs, même les plus reconnus. Alors je relativise 😊 De toute façon, la vraie question est plutôt : est-ce qu’une mauvaise critique devrait m’empêcher de continuer à écrire ? La réponse est définitivement non.

 

Les blogs et les réseaux sociaux sont en effet efficaces pour aider les écrivains à promouvoir leurs écrits. Les blogueurs littéraires ont une audience qui leur fait confiance et qui a une appétence pour la découverte de nouveaux livres. Quant aux réseaux sociaux, ils permettent aux auteurs de partager leur quotidien et leur univers créatif. Je pense que les lecteurs apprécient cette spontanéité, cette manière d’avoir accès aux « coulisses » de l’écriture d’un livre et d’en découvrir plus sur la personnalité des auteurs.

 

 

JM : - Que penses-tu de l'édition numérique ? (avantages – inconvénients)

 

Garance : J’en pense beaucoup de bien. Pas de problème de stockage, prix attractifs… Après, je suis quand même une grande fan des versions brochées. J’adore feuilleter un livre que j’ai apprécié, revenir sur certains passages, griffonner dans la marge, surligner… Avec mon Kindle, je suis vite perdue !

 

 

JM : - Quels sont tes auteurs préférés ? Et quel est ton dernier coup de coeur littéraire ?

 

Garance : Mes auteurs préférés sont Shan Sa, Carole Martinez, Khaled Hosseini, Nadia Hashimi.

Mon dernier coup de cœur littéraire est un livre de Karine Giebel, Jusqu’à ce que la mort nous unisse. C’est drôle car je lis assez peu de thrillers ou de romans noirs, mais j’ai été complètement happée par l’écriture de Karine Giebel. En gros, impossible de reposer un de ses bouquins une fois qu’on l’a commencé. Sa plume est addictive.

 

 

JM : - Quel livre découvert dans ton enfance t'a donné l'envie d'écrire ?

 

Garance : Le château de mon père de Marcel Pagnol.

 

 

JM : - A quelle époque aurais-tu aimé vivre ?

 

Garance : En dépit de toutes ses imperfections, je pense que notre époque a quand-même de bons côtés. Et franchement, comment vivre sans Internet ? Je me demande si j’en serais encore capable 😊

 

 

 

JM : - Quel est ton film, ta série culte ?

 

Garance : Ma série culte est la Servante écarlate. La thématique ne pouvait que me fasciner, et l’intensité des acteurs me donne des frissons.

Mention spéciale aussi pour Game of Thrones pour la richesse de son univers et la complexité psychologique de ses personnages.

 

JM : - Quel genre de musique écoutes-tu et écris-tu en musique ?

 

Garance : j’écoute un peu de tout, à part de la musique classique. Je n’écris en musique que si j’ai besoin de me connecter à une émotion particulière. Par exemple, si je dois écrire une scène de rupture, rien de plus efficace pour me plonger dans ce mood que d’écouter la musique que j’écoutais moi-même après avoir rompu avec mon premier amour.

 

 

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Garance : passer du bon temps avec mon fils et mon compagnon. Cuisiner. Voyager. Faire du shopping !

 

 

JM : - Quel est ton proverbe préféré ?

 

Garance : Il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer.

 

 

JM : - Si tu étais un fruit, une couleur, une fleur, un animal, un dessert ? Tu serais :

 

Garance :

 

Un fruit : une fraise

Une couleur : vert

Une fleur : un lilas

Un animal : un chat

Un dessert : un éclair au café

 

 

JM : - Si tu devais partir sur une île déserte quel objet incontournable à tes yeux emporterais-tu ?

 

Garance : Un livre ! Sûrement un de Louise Hay sur la pensée positive.

 

JM : - Quel mot te définit le mieux ?

 

Garance : persévérante.

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Garance : un grand merci Joelle pour ta bienveillance, et pour tout le travail formidable que tu fais sur le groupe.

 

JM : - Merci Garance pour ce très agréable moment passé en ta compagnie.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Garance qui y répondra sous ce post.

 

 

 

 

https://www.facebook.com/garance.solveg.7

 

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ANNONCE INTERVIEW GARANCE SOLVEG VENDREDI 2 JUILLET -dans la journée - SUR MON GROUPE FB

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

 

Bonjour les amis,

 

Hier VENDREDI 25 JUIN 2021 j'ai réalisé ma 213ème interview.

 

Je vous donne rendez-vous le VENDREDI 2 JUILLET 2021 (dans la journée) pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Garance SOLVEG. A l'issue, vous pourrez poser vos questions à Garance qui y répondra selon ses disponibilités.

 

 

A bientôt.

 

 

 

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Bonjour aujourd'hui vendredi voici la chronique de mon petit fils RAPHAEL concernant :"LE LEZARD D'OR"

« LE LEZARD D'OR »

Suzanne MAX

Editions EX AEQUO

Collection saute-mouton

20 février 2020

102 pages

 

 

Présentation

 

Plusieurs siècles avant notre ère.


Quel est le traitre ambitieux et cupide qui menace la paix et la prospérité de l’île de Syllana ?



Le jeune Narouk aurait-il le pouvoir de déjouer le complot et de démasquer l’assassin du Prince Soèn ? Persuadé que tel est son destin, Narouk quitte l’humble hameau de pêcheurs où il vit et s’engage dans une mission audacieuse, aidé de sa sœur Thalia. Ensemble, ils feront tout pour enfin redonner sa place au lézard d’or, symbole de la lignée princière de Syllana.
 

 

L'auteure

 

Provençale d'origine, Suzanne Max vit aujourd'hui dans le sud ouest. Après avoir mené toute sa carrière en école primaire, elle choisit de partager avec de jeunes lecteurs le plaisir d'une histoire rythmée, riche en péripéties et en émotions avec les aventures de Liann, l'enfant faune. Ce petit héros pas comme les autres, mi-humain, mi-animal, est aussi l'occasion de transmettre un message de tolérance et de respect de l'environnement.
Suzanne Max pour les textes et Alain Benoist pour les illustrations publient ainsi une série de 4 aventures de Liann, de 2016 à 2019, toutes éditées chez Ex Aequo.
En 2018, Suzanne Max prend la direction de la toute nouvelle collection jeunesse des éditions Ex Aequo: Saute-Mouton.
En juin 2018, elle publie un roman, "Un puissant murmure", puis un conte de Noël: "Le Noël enchanté d'Ellya", illustré par JustineF.
En 2020 elle signe un roman jeunesse qui se déroule dans l'Antiquité, sur une île imaginaire: "Le lézard d'or".

 

 

Mon avis

 

Je remercie Suzanne MAX de m'avoir envoyé, en service de presse, son roman jeunesse « Le Lézard d'or ».

 

Mon petit fils Raphaël âgé de 12 ans vient d'en terminer la lecture et voici ses commentaires : « J'ai beaucoup aimé ce livre qui est intéressant et je me suis bien imaginé les nombreux personnages. Les deux enfants, Narouk et Thalia sont téméraires et aventuriers. Le récit m'a fait penser à un conte que j'ai lu en une soirée tant l'histoire et l'énigme étaient passionnantes.

 

Je suis certain que ce roman plaira aux enfants qui, comme moi, sont amateurs de mystères, d'intrigue policière et d'Antiquité ». RAPHAEL

 

 

 

Page FB : https://www.facebook.com/joellemarchal74/

 

Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com

 

 

 

 

 

 


 

 

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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC MICHELLE MAZOUE SUR MON GROUPE FB

GROUPE LECTEURS – AUTEURS :

LA PASSION DES MOTS

__________

 

 

INTERVIEW AUTEURE

Michelle MAZOUE

 

 

 

JM : - Bonjour à tous

 

Notre amie Michelle MAZOUE a récemment accepté   de répondre à mes questions.

 

Je partage donc avec vous cette interview à l'issue de laquelle vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions auxquelles Michelle répondra selon ses disponibilités.

 

 

 

JM : - Bonsoir Michelle

 

Comment vas-tu ?? Es-tu prête à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Michelle : Bonsoir Joëlle, avant toute chose je tiens à vous remercier, toi et le groupe pour l’accueil chaleureux et la bienveillance qui règne dans cette communauté de passionnés des mots. Même si je ne suis pas habituée à l’exercice, je me prête bien volontiers à ce petit interrogatoire.

 

 

 

 

 

JM : - Question habituelle mais incontournable : peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Michelle : Pour l’état civil je suis une vendéenne depuis plusieurs décennies ! Mariée, maman de deux grands fils et de deux petits enfants (qui ne sont plus si petits…) D’une génération, où trouver un emploi n’était pas le parcours du combattant, j’ai pu évoluer dans le milieu de la finance qui m’a offert une belle possibilité de formation en interne. Depuis que je sais lire (avant le CP !) j’ai dévoré tout ce que je pouvais. Ce qui a fait de moi une lectrice aux goûts très éclectiques. J’ai toujours pris la plume, pour le plaisir, sans chercher réellement à sortir mes « créations » de l’ombre. Le temps (enfin !) devenu libre, j’ai pensé que le moment était peut-être venu !

 

 

 

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans ?

 

Michelle : Mes romans, c’est un bien grand mot. Au début des années 2000 j’en ai écrit 2 : Une élite sur commande et Au-delà des siècles parus chez Édilivre, des romans policiers. Mon ambition à l’époque était de me prouver que j’étais capable d’écrire un livre qui soit publiable, pour en faire des cadeaux de Noël à ma famille et à mes proches, j’étais loin d’une publication nationale !

Depuis que j’ai du temps libre, je m’y suis mise plus sérieusement avec un vrai travail d’écriture qui a donné « Le Secret des Jeanne », roman sur lequel je me suis investie dans le but affirmé de le proposer à l’édition. C’est un roman sentimental, avec des personnages féminins forts en butte aux jalousies et malveillances… je n’en dis pas plus. City-Editions dans sa collection Terre d’Histoires m’a fait le grand plaisir de le retenir dans son catalogue. Il est sorti le 24 mars 2021. Ce qui fait de moi une jeune auteure (pied de nez à l’état civil !).

 

 

 

 

 

JM : - Où peut-on trouver tes livres ?

 

Michelle : Pour Le Secret des Jeanne dans toutes les librairies et les plateformes, pour les deux autres sur les plateformes. Ils sont en version brochée et ebook

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en dire quelques mots ?

 

 

Michelle : Les temps de l’édition entre l’envoi d’un manuscrit et sa sortie en librairie sont si longs (2 ans pour le Secret des Jeanne) que la réponse est oui. Deux ouvrages sont terminés. Le premier, met en scène une jeune femme qui subit des violences conjugales, je l’ai commencé fin 2019, année où les cas de féminicides ont explosés en France, mon but était de rendre hommage à ces femmes anonymes souvent ignorées. Covid s’est invité malgré moi dans l’histoire,  il est en attente de validation… Pour le second après avoir traité des violences faites aux femmes, je me suis interrogée sur la condition masculine, celle de la génération de ces hommes jeunes dont le destin a été brisé par la première guerre mondiale, et j’ai voulu aussi leur rendre hommage, ils n’avaient rien demandé… donc un roman historique. Le troisième est en fin de rédaction, historique également, mes héros vivent à la fin du règne de Louis XV. (C’est un peu mon chouchou…)

J’en profite, puis-je me permettre de faire une sollicitation dans le cadre de cet interview ? : Je n’ai pas de bêta-lecteur… mes « Jeanne » n’ont pas eu de relectures, ni de conseils extérieurs, elles s’en sont bien sorties, mais c’est un manque… Aussi… bêta-lecteurs, bêta-lectrices vous êtes les bienvenus…

 

 

JM : - Où trouves-tu l'inspiration pour créer les protagonistes de tes écrits ?

 

Michelle : C’est la bonne question… Si j’avais la réponse… Tout commence par l’envie de traiter un sujet, par exemple (pour les Jeanne) j’ai eu le désir (ou le besoin) de parler de la médisance bête et gratuite, de la jalousie et du rejet de ceux qui n’entrent pas dans le cadre des bien-pensants. Après il faut donner vie aux personnages, construire le décor, mettre en scène , je pratique le « laisser venir »… J’ai quand même un  « truc » à moi… Sans être une grande sportive, j’adore courir, mon lieu de vie entre plage, forêt et marais est le lieu idéal. Je cours seule, une heure ou deux selon le temps ou la forme, les écouteurs ne font pas partis de ma culture… et là ? et bien les idées viennent toutes seules. Ce n’est pas glorieux, mais c’est ainsi, inutile de chercher à comprendre, d’autres s’y retrouveront certainement.

 

 

JM : Ton dernier ouvrage est un roman “historique”. Pourquoi ce choix ?

 

 

Michelle : Pour celui-ci, ce n’était pas vraiment un choix. Je le situe entre roman historique et de terroir, j’en ai profité pour mettre en avant des lieux que je connais bien et j’ai pris du plaisir à faire des recherches pour faire revivre ces lieux, avec leurs coutumes et histoires oubliées. Je dois dire que la rédaction de ce style de roman me plaît bien, et en analysant mes lectures il est vrai que je suis souvent attirée par les romans plus ou moins historiques.

 

 

JM : - Peux-tu nous parler en quelques phrases de ton dernier livre ?

 

Michelle : En quelques mots : à sa naissance dans un milieu frustre de « producteurs de patates » ma première Jeanne n’est pas la bienvenue. Sa mère est décédée en la mettant au monde, un garçon était attendu… rejetée, maltraitée par ses grands-parents et son père, connus pour leurs tendances alcooliques, elle grandit et finit par faire sa place en dépit (ou grâce ?) aux violences qu’elle subit. Dans une famille en butte aux malveillances et commérages, Jeanne a le tort d’être belle et fière, elle se protège derrière une armure d’indifférence. Plus tard une rencontre fragilisera ses défenses et fera basculer sa vie et celle de sa descendance. Des interdits sont franchis, un scandale éclate avec ses secrets qui une génération plus tard feront exploser une famille….

 

 

 

 

JM : - L'écriture de romans historiques nécessite de nombreuses recherches. Comment as-tu procédé pour ce faire ?

 

Michelle : Tu as raison, les problématiques d’un roman historique sont, entre autres, les recherches et la crédibilité. Pour les Jeanne, l’histoire n’était pas très loin dans ma mémoire, j’ai complété avec des recherches sur le Net. Pour les suivants dont je parle ci-dessus, je me suis aussi aidée avec Internet et quelques ouvrages de référence. Notre époque nous donne la chance de pouvoir accéder à l’information, confortablement installés à la maison !!! Hommage à nos ainés avec leurs manuscrits bien nommés.

 

 

JM : Comment écris-tu ? (sur des carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?

 

Michelle : Pour écrire j’ai plusieurs cahiers sur lesquels je prends des notes principalement pour mes recherches, et la biographie de mes personnages (parfois je m’y perds !) Sinon j’écris directement sur l’ordinateur (tellement pratique !) En fait je n’ai pas de méthode type, c’est au feeling, j’ai peur de museler mon imagination en me fixant des règles.

 

 

 

 

JM : - À quel moment de la journée écris-tu ? Le jour ? La nuit ? Et pendant combien de temps ?

 

Michelle : J’essaie de m’y mettre chaque jour, ce qui n’est pas trop difficile, n’ayant pas de contraintes de travail ni d’enfants. C’est selon la météo, souvent en fin de journée. Je n’ai pas forcément besoin de m’isoler, quand j’écris je suis totalement déconnectée de mon environnement. Souvent ce sont mes personnages qui me bousculent, ils réclament, ils ont des choses à dire et je leur obéi.

 

 

 

JM : Lorsque la situation sanitaire le permettra, envisages-tu de participer à des séances de dédicaces, de rencontrer tes lecteurs et lectrices ? et où ?

 

Michelle : Pour les dédicaces, depuis que les librairies font partie des commerces vendant des produits dits de première nécessité, dans mon département la majorité d’entre elles acceptent sans difficultés les dédicaces. J’en ai fait 2 en Avril, 2 autres sont programmées en Mai, d’autres en Juin et plusieurs sur la côte pour la saison estivale, soit en librairie ou dans l’espace culturel de grandes surfaces. Les séances se passent très bien, tant avec les libraires qu’avec leurs clients, les règles de distanciation sont respectées. C’est important de rencontrer des lecteurs, même s’ils ne sont pas en « mode achat », car un livre pèse aussi sur un budget, les échanges sont chaleureux et donnent confiance.

 

 

JM : Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?

 

Michelle : Oh oui ! je suis sensible à la critique littéraire ! Elle est indispensable pour donner vie à un roman et le porter à la connaissance des lecteurs, et aussi pour aider l’auteur à améliorer ses écrits. Je découvre le monde des blogs et des réseaux sociaux et je suis fascinée par cette vaste communauté, la qualité des échanges et le respect de ses membres entre eux, amoureux des lettres. J’y navigue avec maladresse et sans doute lourdeur ! mais je suis convaincue qu’ils sont indispensables pour promouvoir les écrits.

 

 

 

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes ouvrages ?

 

Michelle : Parlons surtout du Secret des Jeanne, je l’ai adressé à une première maison (que je ne nommerai pas), qui me l’a retourné avec des critiques dont je ne saisissais pas le sens. N’ayant pas de bêta-lecteur, j’ai retravaillé mon texte pour le renvoyer à d’autres maisons. Les mois sont passés avec des refus polis et formatés, quand un message très courtois de City est tombé : «votre roman a des qualités, mais en l’état nous ne le publierons pas, si vous voulez retravailler tels et tels points, nous serions heureux de vous offrir une seconde lecture » Tu penses bien que j’étais déjà en mode YOUPI. J’ai retravaillé mon roman pour le retourner en

septembre ou octobre 2019. De longs mois s’écoulent… un deuxième éditeur se manifeste et City prévenu, réagit aussitôt pour aboutir à une offre de contrat dans les premiers jours du confinement de mars 2020. La suite tu la connais, mais la pandémie, comme pour beaucoup d’auteurs a ralenti le processus d’édition.

 

JM : - Quels sont les auteurs qui t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Michelle : Disons que l’envie d’écrire est inscrite en moi depuis la nuit des temps ! J’ai d’ailleurs une anecdote : lors de mes années de primaire et de collège, je faisais un rêve récurrent : je lisais un livre dont toutes les pages étaient blanches, elles s’animaient et se remplissaient au fur et à mesure que je les tournais ! ma première expérience d’écriture ? Je pourrais citer de nombreux auteurs classiques ou contemporains qui m’ont accompagnée, ou nommer quelques célébrités, je ne me suis jamais posée la question de savoir si l’un ou plusieurs m’ont donné l’envie d’écrire car cette envie a toujours été présente. Mon premier grand souvenir de lecture doit remonter à mes 9 ou 10 ans : je suis tombée amoureuse de Mowgli avec le Livre de la Jungle de Kipling !

 

.

 

 

 

 

 

 

JM : Lis-tu ? Quel genre ?

 

 

Michelle : Je lis énormément, plusieurs livres par mois. Tous les genres, c’est par période en fonction de mon état d’esprit, de mes joies de mes peines. Actuellement je suis dans la romance et l’historique, ça colle avec mes écrits, mais je fréquente aussi les thriller, je viens de terminer le dernier Bernard Minier « La Chasse ». Juste avant j’ai dévoré « La femme au manteau violet » de Clarisse Sabard et « Le village des secrets » de Sylvie Lassalle, sans oublier le dernier Schmitt « Paradis Perdus ». Je crois que ce soir je vais commencer « Les sept sœurs » de Lucinda Riley. J’ai des auteurs dont je lis tous les ouvrages, comme Ken Follet, José Rodrigues Dos Santos (un nouveau vient de sortir), Kate Mosse. Même si les styles sont variés, je suis toujours un peu dans l’historique, et avec le temps je me suis éloignée des classiques.

 

JM : En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Michelle : Avec la lecture elles sont assez simples. J’aime les longues ballades dans la nature, vivant en bord de mer c’est la plage, la forêt, aussi la rando en montagne et enfin le Jogging solitaire en forêt. Avec mon

époux nous voyageons aussi beaucoup (enfin c’était dans la vie d’avant !)

Amoureuse du Sahara, j’y ai passé de longs mois l’hiver où mes errances m’ont confrontée aux traces du passé préhistorique, riche dans cette région, mais c’est un peu mon jardin secret…. (dans le Secret des Jeanne, j’y fais un petit clin d’œil)

 

 

 

JM : - À quelle époque aurais-tu aimé vivre ?

 

Michelle : En référence à ce que je dis ci-dessus, je pourrais dire la préhistoire, mais il faudrait que je m’en explique plus longuement…c’est compliqué, ça peut sembler bizarre…

Cette question me rappelle un souvenir d’enfance. La maitresse nous avait donné une rédaction dont c’était exactement le sujet. Elle était très mécontente en rendant les copies : toutes les fillettes s’étaient imaginées princesse au mieux, ou dans des familles bourgeoises, aucune ne se voyait en Cosette ! A 9/10 ans, nous avions envie de rêver, la maîtresse ne l’avait pas compris. Mais je m’égare…

 

 

JM : - Quel est ton proverbe préféré ?

 

Michelle : Ce ne serait pas un proverbe mais une citation de l’empereur et philosophe romain Marc Aurèle :

« Que la force me soit donnée de supporter ce que ne peut être changé et le courage de changer ce qui peut l’être, mais aussi la sagesse de distinguer l’un de l’autre. »

 

 

JM : - Quel est ton film culte ?

 

Michelle : Culte ? je ne sais pas. Je vais être honnête, je n’aime pas trop ce mot, je le trouve réducteur. Il y a des films que j’aime voir et revoir, selon les acteurs ou les réalisateurs. J’aime les films réalisés par Clint Eastwood, les Tarentino, les dialogues d’Audiard, et toute une palette d’acteurs. Un souvenir émerge, celui d’un très vieux film que je ne rate pas quand le petit écran le programme, c’est un péplum (style un peu tombé dans les oubliettes) Le Ben Hur de 1959 ! Tu vois ça date un peu !

Hélas cette pandémie nous a éloignés des salles obscures et de l’actualité cinématographique.

 

 

JM : - Quel mot te définit le mieux ?

 

Michelle : Solitaire

 

 

JM : - Si tu étais : une fleur, une couleur, un animal, un dessert … tu serais ?

 

Michelle : Je serais une fleur au parfum de dune, je serais toutes les nuances de rouge, avec du noir et blanc, je serais une panthère noire. Je ne crois pas que je serais un dessert, sauf peut-être un fromage blanc, dégusté avec du pain sec ! (c’est du moins ce que diraient mes amies (is) qui ont partagé mes repas du midi pendant de nombreuses années !)

 

 

JM : - Es-tu thé ou café ? Vanille ou chocolat ? Mer, campagne ou montagne ?

 

Michelle : Je suis café. Je n’aime pas le chocolat, par défaut la vanille sans plus, en fait je ne suis pas très sucre. La Mer, la mer, la mer et encore la mer… je m’en éloigne rarement.

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Michelle : J’ai le sentiment d’avoir été très bavarde. L’exercice me faisait un peu peur car de nature je n’aime pas trop parler de moi, et bien c’est fait ! J’espère que je n’ai pas abusé. Merci Joëlle pour cette interview qui a été aussi une petite introspection et a fait remonter des souvenirs.

 

JM : - Merci Michelle pour ce très agréable moment passé en ta compagnie.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Michelle qui vous répondra sous ce post.

 

 

 

Page FB : Michelle Mazoué Romancière

 

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