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Bonjour aujourd'hui jeudi voici ma chronique concernant : "LES PERDRIX S'AIMENT AU POINT DU JOUR"

«LES PERDRIX S'AIMENT AU POINT DU JOUR »

Sandra BANIERE

Editons Lucien SOUNY

26 mai 2021

240 pages

 

 

Présentation

 

Une carrière en plein essor à la Défense, un mariage heureux, un premier enfant à naître… Il pensait avoir sa vie bien en main. Mais le passé est traître : il ressurgit sans crier gare. Si Martin ne veut pas tout compromettre, il doit aller chercher la vérité sur ses origines et sur ce père qu’il a tant détesté. Pourquoi Christian a-t-il quitté les siens ? Pourquoi n’a-t-il jamais parlé de sa famille à son fils ? Le jeune Parisien va se retrouver dans un petit village de la Marne où personne ne l’attend. Lui, s’attend au pire…, à des révélations qui le changeront irrémédiablement.

Comment les hommes apprennent-ils à vivre avec leurs ombres ? Une histoire singulière et bouleversante qui met en lumière, sans jugement, le paradoxe des sentiments.


 

L'auteure

Amoureuse de la vie, des plaisirs simples, Sandra Banière partage son temps entre l’enseignement des Lettres modernes et l’écriture. Elle s’adonne à ces activités toujours dans l’idée d’oeuvrer pour les autres et pour la défense de notre culture. En participant à un concours, Nos Lecteurs ont du talent, organisé par Place des éditeurs et la Fnac (2013), elle voit la publication de son premier écrit, un roman, Les Noces meurtries (Presses de la cité). Les thèmes de la famille, de la nature, de la place des femmes dans la société et du couple, sont au coeur de son travail d’écriture.


 

Mon avis


 

Je remercie Les Editions Lucien SOUNY et en particulier Véronique de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Les Perdrix s'aiment au point du jour », roman de Sandra BANIERE auteure dont j'ai lu tous les ouvrages tant j'aime sa plume fluide et précise.


 

Sandra BANIERE nous conte l'histoire de Martin, trentenaire qui vit en région parisienne avec Sarah son épouse et va être prochainement papa. Martin est perturbé par des cauchemars ayant un rapport avec son enfance douloureuse et avec les relations conflictuelles qu'il a eues avec son père. Il s'interroge sur ses origines et part en Champagne à la recherche de ses racines.


 

L'auteure décrit à merveille les traits tant physiques que psychologiques des protagonistes de son ouvrage mais également leurs sentiments. Ainsi de nombreuses émotions sont palpables à la lecture des mots de Sandra.

Il en est de même pour les paysages, le monde viticole, la vie et les fêtes organisées dans cette région.


 

J'ai ADORE ce roman émouvant, tendre et dur à la fois, qui aborde divers thèmes tels que l'amour, la paternité, les secrets de famille, la vengeance... et que j'ai lu pratiquement d'une traite tant j'avais hâte d'en connaître le dénouement.


 

Merci Sandra BANIERE pour cet excellent moment de lecture. Un COUP DE COEUR pour moi.


 

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Bonjour aujourd'hui mercredi voici ma chronique concernant : "DIANA RACONTEE PAR ELLE-MEME"

« DIANA RACONTEE PAR ELLE-MEME »

Andrew MORTON

Editions de l'ARCHIPEL

ARCHIPOCHE

10 juin 2021

500 pages

 

 

Présentation

 

À sa parution en 1992, cet ouvrage créa une véritable onde de choc : personne n'aurait pu imaginer que le sourire de la princesse adulée dissimulait un si profond mal-être.


Diana y révélait les détails de sa vie de couple, sa boulimie, ses tentatives de suicide, l'existence de Camilla, ses relations difficiles avec les membres de la famille royale, mais aussi ses bonheurs de mère et son souhait de vivre enfin une existence conforme à ses désirs, loin des photographes.

Deux décennies après sa mort à Paris, le 31 août 1997, cette réédition augmentée inclut la transcription fidèle des paroles prononcées par Diana lors des séances d'enregistrement.

Ce livre compose ainsi l'autobiographie de celle qu'on dénommait la " princesse du peuple ". Le testament de l'une des personnalités les plus aimées de notre temps.


 

L'auteur

 

Journaliste né en 1953, Andrew MORTON a acquis une notoriété internationale avec ce livre rédigé avec la collaboration de la princesse Diana. Il a également enquêté sur Madonna (L'Archipel 2002, Angelina Jolie (Le Cherche Midi 2011) et Meghan Markle (Hugo 2018).

 

 

Mon avis

 

Je remercie Les Editions de l'Archipel et BABELIO de m'avoir permis de lire, dans le cadre de masse critique du mois, « Diana racontée par elle-même ».

 

Etant fan de la Princesse Diana, j'avais très envie de lire cet ouvrage.

 

Dans la première partie du livre, l'auteur nous apprend que Diana a enregistré, en cachette, au Palais de Kensington, des entretiens, sincères et révoltants, au cours desquels elle dévoilait en détail certains pans de sa vie inconnus ou peu connus. Ainsi, elle parle de son enfance, son mariage, ses crises de boulimie, la découverte de l'existence de Camilla dans la vie de Charles son futur époux, ses combats, ses peines et ses joies avec ses fils.

 

Dans la seconde partie, l'auteur nous offre la biographie détaillée de cette grande dame, princesse magnifique au grand cœur que fut Lady Di, qui n'a pas vécu un conte de fée en épousant le prince Charles et dont la vie a été bien triste, courte et tumultueuse.

 

J'ai beaucoup aimé cet ouvrage très bien documenté dont le thème me passionne mais quelques répétitions m'ont interpellée et un peu dérangée dans ma lecture car, à mon avis, inutiles.

 

Toutefois j'ai passé un bon moment en compagnie de Lady DI, personnage que l'on ne peut oublier.

 

 

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ANNONCE INTERVIEW CARL PINEAU VENDREDI 16 JUILLET -dans la journée - SUR MON GROUPE FB

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

 

Bonjour les amis,

 

Hier LUNDI 12 JUILLET 2021 j'ai réalisé ma 217ème interview.

 

Je vous donne rendez-vous le VENDREDI 16 JUILLET 2021 (dans la journée) pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Carl PINEAU. A l'issue, vous pourrez poser vos questions à Carl qui y répondra selon ses disponibilités.

 

 

A bientôt.

 

 

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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC VALERIE ANDRIEUX SUR MON GROUPE FB

GROUPE LECTEURS – AUTEURS :

LA PASSION DES MOTS

__________

 

 

INTERVIEW AUTEURE

Valérie ANDRIEUX

 

 

JM : - Bonjour à tous,

 

  • Notre amie Valérie ANDRIEUX a gentiment accepté de répondre récemment à mes questions.

 

  • Je partage donc avec vous cet entretien à l'issue duquel vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions à Valérie qui y répondra selon ses disponibilités.

 

 

JM : - Bonjour Valérie

 

  • Comment vas-tu ? Es-tu prête à « subir » mon petit interrogatoire ?

 

Valérie : bonjour Joëlle, je vais bien, merci. Je suis prête à répondre à tes questions.

 

 

JM : - Question habituelle mais incontournable, peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Valérie : Je suis née à Brive la Gaillarde (Corrèze) en 1961. Je viens tout juste d’avoir 60 ans. J’habite une petite commune, Saint Priest Taurion, en Haute-Vienne (Limousin). J’ai appris la lecture toute petite, en regardant ma mère faire la classe en cours préparatoire, par la porte qui séparait la cuisine de l'école. Je me suis mise à lire tout ce qui me tombait sous la main. A l'école primaire, j’écrivais des poèmes. En secondaire je rédigeais un journal en allemand. J’ai passé un bac scientifique avec mes meilleures notes en français et en philosophie. En 2004, je rédige une autobiographie puis quelques années plus tard me mets tout naturellement à faire des concours de nouvelles. En 2012 l'une d'elles est primée à Feignies, ce qui m’encourage à poursuivre. En 2014 je commence à participer à des salons puis fais des séances de dédicaces dans des librairies pour pouvoir échanger avec des lecteurs. Ma carrière professionnelle a été orientée vers les ressources humaines et la communication. Depuis plusieurs années, je consacre tout mon temps à l'écriture : romans, nouvelles, autobiographies, témoignages, histoires, contes... Depuis 2019 je suis éditée par Nombre7 Editions à Nîmes. A ce jour je compte 12 livres et plus de 100 nouvelles à mon actif.

 

 

JM : - Que représente pour toi l'écriture ?

 

Valérie : C’est véritablement une passion, une raison d’être.

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes livres ?

 

Valérie : je suis une auteure très éclectique. On ne peut me classer dans une seule catégorie. J’aime m’essayer à des genres très différents. J’espère de cette manière intéresser le plus de lecteurs possible. Le mieux je crois pour découvrir mes 12 livres est de voyager sur mon site : valerieandrieux.fr.

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

Valérie : Depuis quelques mois, je travaille sur un roman d’anticipation, qui aborde les questions de pandémie et de dérèglement climatique. C’est pour moi un grand challenge.

 

 

 

JM : - Comment procèdes-tu pour créer les protagonistes de tes ouvrages et connais-tu, lorsque tu commences à écrire, la fin de l'histoire ou est-ce que tu improvises au fil des mots ?

 

Valérie : En ce qui concerne les personnages, soit je m’inspire de personnes réelles, soit j’imagine complètement leur caractère, leur traits de comportement, leurs caractéristiques physiques… Pour tous les livres que j’ai écrits jusque-là, je n’avais aucune idée de la fin et me laissais porter par l’histoire. Une exception : mon roman en cours d’écriture. J’en ai écrit la moitié, puis, alors que je bloquais depuis plusieurs semaines, j’ai eu un flash pendant une sieste (elles ne me servent pas à dormir mais à « gamberger » !), et la fin m’est apparue. Je l’ai donc écrite dans la foulée. Le défi à présent est de recoller les morceaux, et cela ne s’avère pas simple du tout !!!

 

 

JM : - Sauf erreur de ma part, tu as écrit des ouvrages pour les enfants et également pour les adultes.. Pourquoi ces choix ?

 

Valérie : J’ai commencé par les adultes (autobiographie, recueil de nouvelles…). Ensuite j’ai écrit un roman pour adolescents dans le cadre d’un concours. Puis je suis devenue grand-mère en 2013 d’une merveilleuse petite fille, Lola, qui est vite devenue l’héroïne de petites histoires. Sa sœur, Jana, née deux ans plus tard, a pris la suite. Lola m’a même « passé une commande » pour un conte de prince et de princesse. Pendant tout un temps je n’ai plus écrit que pour les enfants, en collaborant avec des illustratrices professionnelles. Puis, avec « Tumultes », mon dernier roman, j’ai renoué avec le public adultes.

 

 

JM : - Si tu étais un personnage de roman qui serais-tu ?

 

Valérie : Sans hésiter, Eléa, l’héroïne de « La nuit des temps » de Barjavel.

 

 

JM : - A qui confies-tu tes manuscrits en première lecture (amie, membre de ta famille, bêta-lecteur) ?

 

Valérie : Réponse multiple : il m’est arrivé de faire lire un livre (ma première autobiographie) à deux amis afin qu’ils m’aident à rédiger la quatrième de couverture, ainsi qu’à une correctrice pour qu’elle me donne des conseils pour la structure ; des nouvelles ou histoires à mon père (à qui je vais également adresser mon roman en cours); ma deuxième autobiographie à une correctrice. Depuis que je travaille avec un éditeur je lui envoie directement mes manuscrits.

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes livres ?

 

Valérie : J’ai publié tous les premiers en auto-édition. Je faisais alors partie d’une association d’auteurs auto-édités. J’ai également financé la publication d’un témoignage (« Sénégal, voyage au bout de mes démons ») via une plate-forme de financement participatif, Ulule. A présent c’est mon éditeur qui les publie, mais il faut malgré tout que j’achète un certain nombre d’exemplaires pour la promotion. J’aimerais donc trouver une autre maison d’édition qui assure totalement le financement.

 

 

 

 

 

JM : - Que ressens-tu lorsque tu écris le mot FIN ?

 

Valérie : C’est à la fois une étape importante qui se termine, une joie intense, mais en réalité c’est le début de la vraie vie du livre, sa confrontation avec ses lecteurs !

 

 

JM : - Quels sont les bons et les mauvais côtés du métier d'auteure ?

 

Valérie : Je vois surtout de bons côtés : le fait d’être au cœur d’une activité créative, et de profiter d’une grande liberté et d’autonomie. Les mauvais côtés, en qui me concerne, sont liés au fait que je ne dispose pas d’une notoriété suffisante, et donc ne bénéficie pas de beaucoup de reconnaissance.

 

 

JM : - Lorsque la situation sanitaire le permettra, envisages-tu d'assister à des séances de dédicaces ?

 

Valérie : Bien entendu, j’en ai d’ailleurs déjà fait une en mars. Mais surtout j’attends avec impatience la réouverture des salons du livre. Normalement, plusieurs devraient se tenir dès le mois de mai, si les conditions sanitaires le permettent…

 

 

JM : - Quel est ton plus beau souvenir d'auteure ?

 

Valérie : Je pense que c’est lorsque j’ai collaboré avec ma première illustratrice, Laure Phelipon. C’était magique : chaque fois que je lui envoyais une histoire, le dessin qu’elle m’adressait en retour était parfait ! Et la couverture, qui est présente sur les 3 tomes de ma collection « La princesse aux courants d’air » est tout simplement magnifique…

 

 

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Valérie : Mes centres d’intérêt sont, outre les mots (je suis très éclectique dans mes lectures), les voyages, le cinéma, le théâtre d’improvisation.

 

 

JM : - Quelle est ta musique préférée et écris-tu en musique ?

 

Valérie : Le boléro de Ravel, surtout sa version chorégraphiée. J’ai fait beaucoup de danse classique quand j’étais jeune, et suis plus sensible à la danse qu’à la musique seule. Sinon j’adore le groupe Tryo, je les ai vus plusieurs fois en concert.

 

JM : Quel est ton film, ta série culte, ton émission TV préférée ?

 

Valérie : films : désolée, il y en a tellement que je ne peux choisir ! Série culte : 24 heures chrono. Emission TV : scènes de ménage.

 

 

 

 

JM : - Quel livre aurais-tu aimé écrire ?

 

Valérie : La nuit des temps de Barjavel. Le lion de Kessel.

 

 

JM : - Peux-tu nous donner une citation qui t'inspire ?

 

Valérie : « Je boirai toute l’eau de la mer pour que tu viennes m’aimer » (Dobacaracol).

 

 

JM : - Si tu étais : une fleur, une couleur, un animal, un dessert : tu serais ?

 

Valérie : Fleur : le tournesol. Couleur : le rouge. Animal : la panthère noire. Dessert : un gâteau fait par ma fille.

 

 

JM : Es-tu mer, montagne ou campagne ? Eté, printemps ou hiver ?

 

Valérie : Campagne (mon univers quotidien). Printemps, là où tout commence.

 

 

JM : - Quel mot te définit le mieux ?

 

Valérie : généreuse.

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Valérie : Non, ce fut un instant sympathique et intéressant. J’ai hâte de découvrir les ami(e)s de ce groupe.

 

 

JM : - Merci Valérie pour cet agréable moment passé en ta compagnie.

 

 

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Valérie qui se fera un plaisir de vous répondre sous ce post.

 

 

Facebook : valerieandrieuxecriture.

Site : valerieandrieux.fr

Compte Instagram : vallouandrieux87auteur

 

 

 

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Bonjour aujourd'hui dimanche voici ma chronique concernant : "DES ILLUSIONS PARISIENNES" PECHES A LA CAPITALE

«  DES ILLUSIONS PARISIENNES »

Tome 1 PECHES A LA CAPITALE

Aurore DUMAS

HARLEQUIN

Collection ALIENOR

1er mars 2021

304 pages

 

 

 

Présentation

 

 

Dans le Paris flamboyant du Premier Empire, saura-t-elle résister aux tentations pour ne pas perdre l’essentiel  ?



Paris, Normandie, XIXe siècle

 

Jérôme n’est plus l’homme qu’elle a connu et aimé… comme un frère. Elisabeth a le cœur au bord de l’abîme. Pourquoi a-t-elle quitté, à sa demande, sa paisible campagne normande pour devenir préceptrice à Paris, si c’est pour à peine le croiser au bras de la peu farouche Eva Dubreuil qui fait naître en elle un sentiment inédit  : la jalousie. Elle, qui rêvait de vivre une idylle avec Jérôme, se retrouve à assister à sa chute entre les griffes d’une prédatrice de la haute bourgeoisie. Une classe à laquelle appartient aussi le séduisant comte Hugues de Beaufort qui, lui, ne semble pas insensible à son charme…

L'auteure


À neuf ans, Aurore Dumas concevait et montait une pièce de théâtre dans le pré où elle campait avec ses parents. C’est dire si l’écriture a été dès le départ la grande affaire de sa vie. Elle conserve précieusement un roman datant de ses 7/8 ans, Les Robinsons de l’île aux perles, relié et illustré par ses soins. Le premier d’une longue lignée de contemporains, d’historiques, de fantastiques et même d’érotiques. Son genre de prédilection reste le roman et la romance historiques, à la fois pour le dépaysement et la façon dont les événements passés éclairent le présent. 

 

Mon avis

 

Je remercie Aurore DUMAS de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, son roman « Des Illusions Parisiennes ». La fan inconditionnelle de cette auteure dont j'ai lu pratiquement tous les ouvrages et férue de romances historiques n'a pu qu'être séduite par cette magnifique histoire.

 

La très jolie couverture et le résumé fort alléchant m'ont de suite interpellée et j'ai retrouvé avec grand plaisir la très belle plume de Aurore DUMAS.

 

 

L'auteure nous transporte en 1811 en Normandie où nous faisons connaissance avec Elisabeth, âgée de 15 ans et de Jérôme, 17 ans. Tous deux sont amis d'enfance et se considèrent comme frère et sœur bien qu'issus de milieux opposés. Jérôme quitte la ferme où il vivait avec Elisabeth et sa mère et part à Paris chez son oncle et tuteur Edgar afin de suivre des études au lycée impérial.

 

Elisabeth et Jérôme ne tardent pas à souffrir de cette séparation et quand celui-ci trouve un emploi de préceptrice à Paris à son amie, elle accepte avec joie. Leur destin à la capitale risque toutefois d'être bouleversé..

 

 

Aurore DUMAS décrit à merveille les traits tant physiques que psychologiques des personnages de son ouvrage les rendant attachants pour certains, détestables pour d'autres car superficiels, manipulateurs et intrigants.

 

Elle nous fait également partager la vie à Paris, aisée et facile pour les bourgeois et tellement difficile pour le petit peuple en ce XIXème siècle. Au fil des mots de l'auteure, nous imaginons aisément les réceptions, les bals et les tenues portées par ces jolies dames à ces occasions. Un vrai régal !

 

Aurore DUMAS mêle l'Histoire de notre pays dont les royalistes et bonapartistes sont en plein conflit à celle de jeunes gens découvrant la vie mondaine parisienne et à la recherche du grand amour.

 

J'ai ADORE cette romance historique très bien écrite et documentée que j'ai lue d'une traite tant elle m'intéressait. Je lirai assurément le tome 2 de ce très beau livre que je recommande aux amateurs du genre.

 

Un très bon moment de lecture.

 

 

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ANNONCE INTERVIEW VALERIE ANDRIEUX LUNDI 12 JUILLET (dans la journée) SUR MON GROUPE FB

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

 

Bonjour les amis,

 

Aujourd'hui SAMEDI 10 JUILLET 2021 j'ai réalisé ma 216ème interview.

 

Je vous donne rendez-vous le LUNDI 12 JUILLET 2021 (dans la journée) pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Valérie ANDRIEUX. A l'issue, vous pourrez poser vos questions à Valérie qui y répondra selon ses disponibilités.

 

 

A bientôt.

 

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Bonjour aujourd'hui samedi voici ma chronique concernant : "66 HISTOIRES DE REVENANTS"

« 66 HISTOIRES DE REVENANTS »

Roger MAUDHUY

Editions de BOREE

HISTOIRE ET DOCUMENTS

13 mai 2021

320 pages

 

 

Présentation

 

Qu'y a-t-il après la mort ? Avons-nous une âme éternelle ? Les religions ont leurs réponses, souvent différentes, parfois contradictoires. Les sciences ne savent pas grand-chose, pas même ce qu'il faut penser des visions de malades qui ont approché la mort. Alors ?...

 

Alors, l'homme n'aime pas les questions sans réponse, et, à son ultime questionnement, qu'y-at-il après la mort, il a cherché de quoi se rassurer. Ainsi, ces morts revenus chez les vivants pour livrer de terribles secrets.. Ces revenants trop attachés à des lieux qu'ils ne veulent pas quitter.. Ces damnés que Paradis et Enfer ont refusé et qui errent dans bois, ruines et chemins.. Ces assassinés qui demandent justice.. Ces dames blanches auto-stoppeuses qui disparaissent mystérieusement après avoir prévenu de quelque danger.. Ne souriez pas, les brigades de gendarmerie possèdent des centaines de témoignages de gens dignes de foi, parmi lesquels un certain Charles Aznavour.

 

Ce recueil vous conte des histoires vieilles de plusieurs siècles, d'autres plus actuelles, comme cette Dame verte qu'on vit récemment au château du Rocher à Mézangers, en Mayenne, ou la Dame blanche qui erre aux alentours du CHU de Caen.. Ou ce cheval invisible qu'on entend, lancé au grand galop dans les environs de Domrémy-la-Pucelle, le pays de Jeanne d'Arc, et que de nombreux témoins croisèrent il y dix ou quinze ans seulement...

 

 

L'auteur

 

Ce spécialiste du folklore français est surnommé par la presse ' le Maigret du folklore ', il est l'auteur de milliers d'enquêtes sur le terrain, à l'écoute des derniers témoins d'une tradition orale authentique. Folkloriste le plus primé de France, considéré par Claude Seignolle comme son ' successeur en folklore ', il est l'auteur de plusieurs livres sur les légendes, les contes, les superstitions, les mythes autour du loup, de l'ours, du chat...

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions de BOREE et en particulier Virginie de m'avoir permis de lire, en service de presse « 66 Histoires de revenants », ouvrage de Roger MAUDHUY.

 

L'auteur nous fait découvrir des enquêtes et des témoignages, vérifiés, basés sur des histoires vraies, évoquant le spiritisme, les revenants, la télépathie, les fantômes... histoires qu'il vaut mieux ne pas lire le soir car celles-ci pourraient vous causer des insomnies !

 

Pour ma part, étant passionnée par les phénomènes paranormaux, les ouvrages sur la vie après la mort, j'ai lu tranquillement ce recueil, histoire après histoire et la peur ne m'a pas gagnée pour autant !

 

Bonne lecture et frissons garantis pour les non-initiés  !

 

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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC THAIS BARBIEUX, AUTEURE ET CREATRICE EDITIONS L'EXIL SUR MON GROUPE FB

GROUPE

LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

 

 

INTERVIEW Thaïs BARBIEUX

AUTEURE

ET CREATRICE

MAISON D'EDITION : LES EDITIONS DE L'EXIL

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Bonjour à tous,

 

 

Notre amie Thaïs BARBIEUX a accepté, récemment, de répondre à mes questions.

 

Je partage donc cet entretien à l'issue duquel vous pourrez, si vous le souhaitez, poser des questions à Thaïs qui y répondra selon ses disponibilités. A noter que Thaïs réside au Québec d'où décalage horaire.

 

 

 

JM : - Bonjour Thaïs, comment vas-tu ?

 

Thaïs : Je vais très bien, merci ! Je suis bien heureuse de partager avec vous un peu de mon univers. Merci de l’invitation.

 

JM : - Question habituelle mais incontournable : peux-tu tout d'abord te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Thaïs : Je suis une femme de 37 ans, vivant au Québec, à St-Élie-de-Caxton (oui, le village de Fred Pellerin !). J’ai grandi dans une troupe multidisciplinaire, faisant mon école à domicile une fois adolescente. Je me suis donc développée à travers plusieurs disciplines artistiques : danse, musique, marionnettes géantes, peinture, mandalas et bien sûr l’écriture. J’ai publié 9 livres en solo et participé à plusieurs collectifs. J’ai fondé ma maison d’édition indépendante en 2013, en même temps que je devenais maman.

 

 

 JM : - Sauf erreur de ma part, tu es auteure de romans, de pièces de théâtre, de contes, de poésie et tu as fondé en 2013 ta maison d'édition : « Les Editions de l'exil ». Je vais donc, dans un premier temps, te poser certaines questions concernant tes activités d'auteure.

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes ouvrages ?

 

 

Thaïs :Comme j’en ai beaucoup, je vais vous les présenter en survol. Sachez que je suis plutôt polyvalente et que j’ai tendance à explorer divers styles littéraires. Je vais y aller par ordre chronologique.

Pour lire les 4e de couverture, je vous invite à aller sur mon site des Éditions de l’Exil, mais ici je vais vous en parler de façon un peu plus personnelle.

 

  • « Le poète anonyme : mon premier roman. C’est un livre qui éclate un peu les standards, à cheval entre la poésie et l’humour, entre la vulnérabilité et l’insubordination. Je me suis laissée aller dans les notes de bas de page, inspirée de 3 lectures : « Le guide Galactique », « Le monde selon Garp » et les poèmes de Sappho. J’avais 21 ans, c’est un livre très personnel, qui me ressemble énormément et qui parle beaucoup de candeur et de marginalité.

 

  • « La chute de Thésée » : c’est une pièce de théâtre, une tragédie grecque. La mythologie et particulièrement la mythologie grecque fut mon premier dada d’auteure. C’est mon école et l’endroit où je puise encore aujourd’hui bon nombre d’archétypes et d’inspiration. Je travaillais déjà sur un roman qui parlait de Thésée (que je n’ai malheureusement jamais terminé) et quand j’ai lu Antigone, j’ai eu un déclic. Je devais écrire une tragédie grecque et j’ai donc été vers ce que je connaissais bien en dévoilant le Thésée que j’avais apprivoisé. C’est une pièce très philosophique, qui parle de démocratie, de responsabilité et de choix. C’est probablement mon livre le plus ardu.

 

  • « La pomme d’or ». Ma deuxième pièce de théâtre. Elle met en scène l’épisode du fruit de la discorde, connu pour être un des déclencheurs de la guerre de Troie. C’est une tragédie aussi, mais plus légère étant donné l’absurdité de la scène où 3 déesses se battent pour avoir cette pomme d’or sur laquelle est inscrit « à la plus belle ! » Cela nous mène alors au fameux choix de Pâris.

 

  • « Hadès & Perséphone », un roman de mythologie grecque. J’aurais beaucoup à dire sur ce livre, c’est un de mes favoris ! C’est une excursion dans les Enfers grecs alors que Hadès enlève Perséphone, cette déesse si belle et si pure. Hadès y est décrit plus comme le prisonnier de sa tâche que comme « un méchant dieu ». Bien que diamétralement opposés, ils vont découvrir cet amour qui les mènera à de grands changements, intérieur et extérieur. Hadès découvrant sa lumière et Perséphone découvrant son ombre. J’ai respecté tout l’épisode qu’on connait et en deuxième partie j’ai été plus loin que là où le mythe va habituellement. On est dans de la psychologie des profondeurs.

 

  • « Les sœurs d’Artémis, 3e pièce de théâtre. Une pièce tragique et dure ayant pour personnages les Danaïdes. Je mets en lumière leur côté Amazone qui aurait inspiré la jeune Artémis en quête d’identité. C’est un sujet très féministe et je n’y vais pas de main morte. Je suis bien fière de cette pièce !

 

  • « Dans la peau d’un humain » : un roman de science-fiction où humour absurde et existentialisme se côtoient. C’est aussi une fable environnementale, un peu à « La Belle Verte ». J’adore ce livre ! C’est vraiment un genre que j’espère retravailler encore.

 

  • « L’enfant aux pieds d’argile » : court roman qui vient tout juste de paraître. Le plus personnel de mes romans. Il parle de l’enfance, de l’intimidation, de la systématisation et de la maternité. C’est une histoire complètement surréaliste où une fille nait sous forme de planète, de titan et plus elle vieillit et se frotte à la société, plus elle rapetisse, jusqu’à vouloir disparaître. C’est un livre qui suscite beaucoup d’émotions chez les lecteurs. Encore une fois avec beaucoup de figures poétiques et de métaphores.

 

  • « Le feu des dieux », « Le prince d’Amadi » et « La Grande Éveillée » : trilogie « d’oriental fantasy ». Le tome 3 devrait être disponible vers la fin de 2021, c’est le projet que je suis en train de finir. On est dans une atmosphère d’antiquité perse. C’est de la fantasy qui a un rythme différent de ce qu’on lit habituellement. C’est très poétique et mystique comme approche. C’est dans la lignée de la quête initiatique et du conte sorti d’un âge ancien où les mages sont des derviches tourneurs et des exilés, où les Avatars se réincarnent et où les Djinns ne sont ni bons ni mauvais. C’est un projet qui touche à cette espèce de noyau spirituel que je porte en mon cœur et qui laisse à la danseuse et à la peintre qui fait des Mandalas que je suis, la chance de s’exprimer.

 

Ça fait le tour pour mes projets en solo.

J’ai participé à ces collectifs de poésie : « L’exil heureux », « Murmures de l’Ancien Monde » et « Le Féminin Sacré ». J’ai aussi des textes dans une anthologie de poèmes écrits par des femmes Roms qui fut publiée en Inde (mon grand-père était un Rom de France) et une autre anthologie mondiale de poésie rom, publiée en Allemagne.

J’ai aussi 2 livres de terminés, en co-écriture avec mon mari. Ils sont trop récents pour être encore publiés.

 

JM : - L'écriture est-ce une passion ou un métier pour toi ?

 

Thaïs : Je dirais plus un besoin ! Ça m’aide beaucoup à m’exprimer et à trouver ma place en ce monde, à gérer mes angoisses. J’écris presque tous les jours entre septembre et mai, je suis plutôt disciplinée. Je le vois aussi comme un métier, non pas au sens pécuniaire, mais plutôt dans ce désir de travailler sérieusement.

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

Thaïs : Oui ! Je travaille présentement sur le tome 2 de la série fantastique-jeunesse que nous écrivons, Emmanuel (mon mari) et moi. Nous terminons aussi la planification d’une trilogie de sci-fantasy, nous en commencerons l’écriture probablement l’année prochaine.

J’ai écrit un beau conte rom et j’aimerais beaucoup en écrire quelques-uns et peut-être faire un livre de « nouveaux » (non traditionnels) contes roms. C’est un gros défi pour moi !

Je tente aussi d’écrire mon premier recueil de poésie, disons à temps perdu.

Et pour mon prochain roman solo, en septembre, on sera ailleurs, car ce sera une parodie shakespearienne-fantastique. Ça va être irrévérencieux et déjanté, un peu à la Terry Pratchett. Le titre sera « Beaucoup de zombies pour rien » !

 

 

JM : - Où trouves-tu l'inspiration pour créer les protagonistes de tes livres ? En combien de temps écris-tu un roman ?

 

Thaïs : Comme vous l’avez vu, je puise beaucoup dans la mythologie, dans le symbolisme et les archétypes. Les ouvrages de Joseph Campbell m’inspirent énormément et je me pose de moins en moins la question à savoir si mes sujets ressemblent à d’autres livres, mais plutôt pourquoi nous avons besoin de nous faire raconter encore et encore les mêmes histoires. Je suis une grande lectrice et découvrir toutes ces plumes différentes m’inspire toujours.

Depuis 4 ans environ, je peux écrire presque 2 livres par an. Sinon j’ai mis 3 ans pour « Hadès & Perséphone » et mine de rien j’ai mis 10 ans sur ma trilogie du « Feu des dieux ». Ce sont généralement de courts romans. Je suis une écrivaine de peu de mots et je me concentre sur la transformation de mes personnages plutôt que sur les descriptions. Je trouve qu’on peut dire beaucoup quand on use d’images poétiques et de symboles forts.

 

 

 JM : - Comment écris-tu (sur cahiers, carnets, direct sur l'ordinateur) ?

 

Thaïs : Mes 5 premiers livres ont été écrits sur papier, mais maintenant je travaille directement à l’ordinateur. Mes plans sont encore sur papier : je suis très calepins et post-it pour ma planification.

 

 

 

JM : -Lorsque la situation sanitaire le permettra, envisages-tu d'assister à des séances de dédicaces et où  ? Envisages-tu de venir en France ?

 

Thaïs : Je ne suis pas dans le grand circuit des Salons du Livre au Québec, ayant un train de vie qui s’apparente plus à celle de la simplicité volontaire et étant un peu indifférente aux exigences de l’industrie du livre. Je participe à de petits événements locaux quand l’opportunité se présente.

Ce n’est pas dans mes plans de voyager, ni en France où ailleurs. Disons que j’attends l’avènement de la télétransportation… je suis patiente !

 

JM : - A qui confies-tu tes manuscrits en première lecture (ami, membre de ta famille, bêta-lecteur) ?

 

Thaïs : Immanquablement à mon mari, qui est à mes yeux un auteur talentueux, bien que malmené par le manque de temps. Ma famille aussi dont j’apprécie toujours les divers commentaires. Et pour certains projets, je peux aller chercher des bêta-lecteurs aux intérêts plus pointus ou qui correspondent mieux au lectorat visé.

 

JM : - Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?

 

Thaïs : Je suis une hypersensible et c’est un travail que je fais sur moi depuis plusieurs années, celui de prendre les choses moins personnelles. L’humour aidant ! Après 20 ans d’écriture, d’expérimentation et de lettres de refus, on arrive tout de même mieux à faire la part des choses. Je sais que j’ai un type d’écriture un peu audacieuse qui peut me mettre en danger, mais en même temps c’est une écriture qui me permet de me démarquer, avec laquelle je suis à l’aise au niveau artistique et c’est celle qui me vient naturellement.

Vivant à la campagne, dans un fond de rang, les réseaux sociaux me permettent de créer des liens avec mes lecteurs et aussi avec d’autres auteurs. J’adore voir l’entraide chez les auteurs et cette faculté que nous avons de nous rassembler, de co-écrire et de partager même alors que l’écriture est un acte plutôt solitaire.

 

 

 JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Thaïs : Outre une vie paisible en famille, j’adore lire, danser, peindre des Mandalas, la musique, jardiner … siester dans mon hamac !

 

 

 

 JM : - Quel est ton plus grand rêve ?

 

Thaïs : Peut-être que je manque d’ambition, mais je ne sais trop, juste être heureuse auprès de ceux que j’aime. Je sais que je réalise déjà mon rêve d’enfance, car je voulais être écrivaine et aussi être fleuriste (l’été je travaille comme fleuriste dans un atelier de fleuriste près de chez moi. La vie fait bien les choses ! ). Donc j’apprécie le privilège que j’ai, celui de simplement pouvoir écrire mes histoires.

 

JM : - Quels auteurs t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Thaïs : Pour faire bref, je dirais : Shakespeare (que j’ai commencé à lire vers 11 ans) et Marion Zimmer Bradley dont les livres ont bercé mon adolescence.

 

 

 

JM : - Lis-tu ? Quel genre ?

 

Thaïs : Je lis beaucoup et beaucoup de genres différents. Par contre, j’évite tout ce qui est horreur et érotisme. Mes genres de prédilection sont la fantasy, la science-fiction, les classiques, les grands auteurs modernes, les mythographes grecs, la poésie, le théâtre, des romans, beaucoup de romans, la BD aussi, des romans historiques ou des essaies sur mes thèmes favoris. Je lis de plus en plus de compères québécois. Je suis très curieuse et je suis toujours prête à essayer quelque chose de nouveau. Et puis si je n’aime pas, je trouve ça de plus en plus intéressant de chercher à en comprendre la raison. Je fais souvent de la bêta-lecture pour d’autres aussi. C’est un exercice très formateur.

 

JM : - Quel a été ton dernier coup de cœur littéraire ?

 

 

Thaïs : Je ne peux pas passer sous silence l’incroyable lecture que fut pour moi « La horde du contrevent » de Damasio. C’était il y a un an et je n’en suis pas encore revenue.

 

 

JM : - Quel genre de musique écoutes-tu ? Ecris-tu en musique ou dans le calme ?

 

Thaïs : Beaucoup de world music, de classique, de musique de film et puis du vieux rock/prog/folk. En écriture, je dois avoir de la musique, instrumentale de préférence, ou alors avec des paroles chantées dans une autre langue. Par exemple, je pense que ça fait 3 ans que j’écoute l’album « Melos : Mediterranean songs de En chordais et compagnie . C’est mon album de prédilection pour ma trilogie du « feu des dieux ».

 

 

JM : - Tu dois partir sur une île déserte, quel livre emporteras-tu ?

 

Thaïs : Un guide de survie ! Je suis une rêveuse pragmatique.

 

JM : - Quel est ton proverbe préféré ?

 

Thaïs : J’ai un signet, depuis mes 13 ans, avec un Einstein en short, sur lequel c’est écrit « L’imagination est plus importante que le savoir ». Il est toujours affiché quelque part, près de là où je travaille sur mes choses… il me suit !

 

JM : - Quel mot te définit le mieux ?

 

Thaïs : Mandala ?

 

JM : - Si tu étais un fruit, une fleur, un animal, un dessert tu serais ?

 

Thaïs : Je serais peut-être cette fleur discrète qui guérit pourtant des maladies. Je serais un petit bleuet heureux de nourrir un ours. Je serais aussi cet ours qui hiberne. Je serais juste une cuillérée de miel ou de sirop d’érable.

 

 

 

 

JM  : - Et maintenant si tu nous présentais la maison d'édition que tu as créée ?

 

Thaïs : Donc en 2013, j’ai fondé ces éditions en premier lieu pour créer un véhicule pour le rayonnement de mes propres livres. Tranquillement, j’ai commencé à accueillir des auteurs et à travers ça j’ai initié des projets de collectifs de poésie. Mes éditions sont indépendantes et alternatives (à compte d’éditeur, mais sans distribution). Une des particularités est que les livres sont tous reliés à la main, façon reliure japonaise généralement. Les livres sont aussi confectionnés dans un grand respect de l'environnement (impression à la demande sur papier recyclé et/ou certifié et usant de cartouches d'encre recyclées, reliure artisanale sans colle et ne générant qu'une infime part de déchet...). Je pense que j’en suis à 22 publications. Je n’ai pas de collection en tant que telle. Je publie des romans, des nouvelles, de la poésie, du théâtre et des livres à colorier.

 

 

JM : - Pourquoi avoir choisi d'appeler ta maison d'édition « Les Editions de l'exil »

 

Thaïs : Viens un moment où tu ne te reconnais pas dans les modèles proposés. Ton bonheur se trouve peut-être dans l’exil. L’exil est un symbole que j’aime, même s’il peut sembler lourd. C’est pour ça que mon premier collectif avait pour thème « L’exil heureux », pour casser cette vision aride.

 

JM : - Quelles sont les missions d'un éditeur et comment se déroule une journée type aux Editions de l'exil ?

 

Thaïs : Je ne pense pas que je sois représentative de la vie d’un éditeur ! Je suis loin de travailler là-dessus tous les jours. Quand j’ai pris 2 projets qui ne sont pas les miens, dans l’année, moi ça me va. Parce que finalement, je fais du bénévolat et je ne voudrais pas être enterrée de tâches qui m’empêcheraient d’écrire mes propres livres. C’est un équilibre à trouver. Une année j’ai publié 5 livres et ça a très bien été. Une autre année, je peux avoir un seul collectif à gérer qui m’épuise. Le truc par contre, c’est que je fais tout moi-même : gestion, infographie des couvertures, mise en page, reliure, site web… la seule chose pour laquelle j’engage des pros, c’est pour la révision-correction. Donc je réduis au minimum les dépenses pour que cela soit viable pour moi. Ce sont des projets menés dans le bonheur et à un rythme sain. Je vois donc ma mission plus en lien avec ce point, donner la chance à des auteurs qui sortent un peu du cadre de tenir un livre qui correspond mieux à leurs valeurs et tout ça dans une belle harmonie.

 

JM : - Combien as-tu de collaborateurs et quelles sont les tâches qui leur sont confiées ?

 

Thaïs : J’ai mon mari qui m’aide beaucoup avec les programmes de mise en page et aussi qui répare les imprimantes (je me suis équipée d’une imprimante pour être le plus autonome possible pour faire les livres à la demande). J’ai ma mère que j’engage (quand elle a le temps !) pour faire la correction des manuscrits. Et nous sommes plusieurs artistes-peintres dans la famille qui collaborent souvent pour les images de page couverture. Finalement, c’est très familial tout ça.

 

JM : - Comment as-tu fait pour constituer les membres de ton comité de lecture ?

 

Thaïs : Pour commencer, je lis moi-même les manuscrits que je reçois. Ensuite, quand j’ai besoin d’un deuxième regard, je vais le faire lire à ceux qui sont le plus susceptibles de m’éclairer. Par exemple, j’ai reçu un texte de théâtre absurde. Je ne m’y connais pas beaucoup et j’avais besoin d’un avis. Il se trouve que ma belle-sœur a étudié en théâtre et qu’elle aime en plus le théâtre absurde. Elle était donc toute désignée pour cette tâche.

 

 

 

 

JM : - Dans le cas où des chroniqueurs, blogueurs seraient intéressés par les ouvrages de ta maison d'édition, comment doivent-ils procéder pour présenter leur candidature ?

 

Thaïs : Juste à m’écrire !

 

JM : - Sur quels critères retiens-tu les manuscrits à publier et combien de textes lis-tu par mois ?

 

Thaïs : Je n’en reçois pas tant que ça par année. Je n’ai pas de distribution, alors il est certain que ça en refroidit plus d’un. Et c’est correct comme ça. Je dois simplement aimer le manuscrit et sentir que ça correspond à ce que j’ai envie de livrer avec les éditions. Si c’est trop trash, ça ne passera pas. L’énergie de l’auteur est aussi très décisive, car nous devons pouvoir collaborer en toute simplicité. Je n’ai pas encore osé accepter quelqu’un d’outre-mer, principalement à cause des embûches de la distance.

 

JM : - Comment choisis-tu tes auteurs et quelles relations entretiens-tu avec eux ?

 

Thaïs : J’attire plus des artistes qui ont des vitrines parallèles, des auteurs un peu marginaux qui recherchent justement ce petit côté underground et artisanal. J’aime quand on m’envoie cette lettre de motivation qui explique pourquoi ils aimeraient tendre vers un cheminement alternatif. Loin de moi l’idée d’attirer des auteurs avec de belles paroles et de les laisser à leur déception. Car beaucoup d’auteurs ont une vision plutôt romanesque de l’édition et rêve grand. Je n’y gagne rien de toute façon, car l’auteur ne paie rien.

Avec la plupart, s’ils ne sont pas déjà des amis ou des connaissances, se crée un lien d’attachement et ils deviennent des amis. Sinon, on fait toujours un beau voyage à travers le projet.

 

 

 

JM : - Penses-tu que le livre papier a encore de l'avenir ou que l'édition numérique va bientôt le détrôner ?

 

Thaïs : Je suis bien placée pour témoigner de l’affection que les gens ont pour le livre papier. Avec la reliure artisanale, c’est encore plus valorisé.

Je lis moi-même parfois sur liseuse et j’en vois aussi l’intérêt. Je pense que pour un moment, les 2 peuvent cohabiter.

 

 

 

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Thaïs : J’ai l’impression que j’ai mille choses à dire et en même temps que je n’ai plus rien à ajouter. Haha !

Merci à vous qui lirez ceci jusqu’au bout.

En espérant que mon usage de formulations québécoises ne vous ait pas trop déconcerté.

 

JM : - Thaïs, je te remercie vivement d'avoir bien voulu m'accorder cette interview.

 

 

 

Les amis vous pouvez poser vos questions à Thaïs qui y répondra sous ce post.

 

 

 

 

 

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Bonjour aujourd'hui vendredi voici ma chronique concernant : "LE SENTIER ARIDE"

« LE SENTIER ARIDE »

Marie de PALET

Editions de BOREE

mai 2021

424 pages

 

 

Présentation

 

Dans la région du mont Lozère, Louise, une jeune paysanne, est amoureuse d’Adrien, un garçon rêveur du village voisin et cadet d’une famille paysanne très aisée. Cet amour est contrarié par la mère d’Adrien qui lui prépare un mariage d’intérêt. Les amoureux tiennent bon mais la déclaration de guerre de 1914 retarde leurs projets. Cette guerre va transformer la vie de tous et briser bien des destins.

 

Ce livre nous fait revivre ou découvrir la vie dans nos campagnes pendant la période de la Première Guerre mondiale, une guerre qui va changer profondément les mentalités et les manières de vivre. Louise tentera, à travers cette tragédie, de forcer le destin et de trouver une nouvelle vie.

 

L'auteure

 

La notoriété de Marie de Palet s'est développée à l'heure de la retraite, lorsqu'elle a abandonné son stylo rouge d'institutrice pour sa plume d'écrivain. Lozérienne de racines et de coeur, elle met en scène sa province d'origine dans ses livres, dans lesquels elle dévoile sa connaissance intime du monde paysan d'autrefois. Un succès mérité jamais démenti.

 

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions de BOREE et en particulier Virginie de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Le Sentier aride », roman de Marie de PALET, auteure dont j'ai lu tous les ouvrages tant j'aime sa plume magnifique.

 

L'auteure nous transporte au début du XXème siècle en Lozère dans les Cévennes, région chère à son cœur et qu'elle connait si bien.

Elle nous conte le destin de Louise, jeune fille audacieuse et attachante, issue d'une famille de paysans modestes qui est amoureuse d'Adrien, également paysan mais plus aisé et dont la mère a prévu, pour lui, un mariage d'intérêt....

 

Marie de PALET décrit à merveille les paysages des Cévennes, la vie en milieu rural à l'époque, la violence de la Première Guerre Mondiale et les séquelles laissées sur les rescapés des combats.

 

J'ai beaucoup aimé ce roman régional émouvant, mêlant l'Histoire de notre pays à celle de familles paysannes dont la vie ne fut pas facile, qui ont lutté pour survivre en cette période ô combien mouvementée, comme l'ont fait nos ancêtres.

 

Un très bon moment de lecture que je recommande aux amateurs du genre.

 

 

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Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com

 

 

 

 

 

 

 

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Bonjour aujourd'hui jeudi voici ma chronique concernant : "NOEL A LA MAISON DES COEURS BLESSES"

« NOEL A LA MAISON DES COEURS BLESSES »

Isabelle-Marie d'ANGELE

Auto-Edition

24 mars 2021

344 pages

 

Présentation

 

« Je vous présente Georges Debastido, mon colocataire. Il joue aussi le rôle d’ami, de confident, et même d’amoureux quand ça m’arrange. Malheureusement, il ne sera jamais mon amant. Pourquoi ? Parce que j’ai trop de seins et pas assez de barbe ! Georges préfère les garçons. »

C’est du moins ce qu’il lui a toujours affirmé !



Lorsque Philippine, toujours vierge, rencontre Victorien Ambielho, elle voit en lui l’homme qu’elle attendait. Si elle n’hésite pas à franchir le pas, les regrets arrivent aussitôt.



Qui est réellement cet homme, ennemi juré de la famille Debastido, qui s’incruste dans la vie de Philippine et de Georges ? Pourquoi est-elle utilisée dans cette rivalité, en apparence, professionnelle ?


Seule la maison des cœurs blessés pourra permettre de trouver les réponses. Parfois, les miracles de Noël ne sont pas ceux qu’on attendait...
 

 

L'auteure

 

Originaire du Pas-de-Calais, Isabelle-Marie d'Angèle habite aujourd'hui dans le sud-ouest de la France avec son mari et ses trois grands enfants. Incorrigible romantique, elle a choisi d'écrire des histoires qu'elle aimerait lire. Adepte des sagas familiales, ses héros appartiennent souvent à une tribu où la maison tient un rôle important ainsi que les liens d'amitié ou familiaux.

Toujours avec un stylo, un cahier ou un livre à la main, elle manie sa plume avec humour et pétillance.

 

 

Mon avis

 

 

Je remercie Isabelle-Marie d'ANGELE de m'avoir envoyé, en service de presse, son roman « Noël à la maison des cœurs blessés ». J'ai découvert la plume pétillante de cette auteure lors de la lecture de son premier roman « M comme MUG ».

Bien que le fait de lire une romance de Noël en été n'est pas très habituel, j'ai pris plaisir à découvrir l'histoire de Philippine et Georges, deux êtres que tout semble opposer et que l'auteure nous conte sous forme d'un récit à plusieurs voix.

 

Ainsi nous découvrons nos deux héros et les nombreux personnages qui les entourent. Philippine est une jeune femme issue d'un milieu aisé, capricieuse, superficielle et naïve au début du roman mais également très fragile. Elle cohabite avec Georges un ami d'enfance, l'homme idéal, chef d'entreprise beau et charmant. Seule ombre au tableau Philippine pense que son ami est gai.

 

Isabelle-Marie d'ANGELE nous plonge vraiment dans la magie de Noël et nous nous laissons emporter par ses mots jusqu'à « la maison des cœurs blessés »....

 

J'ai beaucoup aimé cette romance contemporaine, tendre et légère où secrets de famille, vengeances, intrigues sentimentales sont au programme et dont les dialogues très vivants tiennent le lecteur en haleine jusqu'au dénouement.

 

Un très bon moment de lecture pour les amateurs du genre.

 

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Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com

 

 

 

 

 

 

 

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