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Bonjour aujourd'hui lundi voici ma chronique concernant : "LES PETITS VIEUX N'ONT PAS DIT LEUR DERNIER MOT"

« LES PETITS VIEUX N'ONT PAS DIT LEUR DERNIER MOT »

Jean-Louis SERRANO

CITY EDITIONS

30 juin 2021

270 PAGES

 

 

 

Présentation

À 90 ans, Pierre a bien mérité de couler des jours heureux. Mais dans sa maison de retraite, il n’y a aucune chance que ça arrive ! Maria, l’horrible femme de ménage, lui en fait voir de toutes les couleurs ainsi qu’aux autres pensionnaires. Entre insultes et humiliations, les petits vieux n’en peuvent plus. Alors quand Maria est retrouvée assassinée après avoir été poussée dans l’escalier, les soupçons se portent immédiatement sur Pierre. Après tout, c’était lui son principal souffre-douleur et, avec son Alzheimer, qui sait de quoi il est capable ? L’inspecteur « Moustache », chargé de l’affaire, n’est pas très futé. Alors, les petits vieux décident de prendre l’enquête en mains. Et Dieu que c’est drôle d’aller fouiner dans les vilains petits secrets des uns et des autres… une vraie seconde jeunesse. Attention, ça va décoiffer, le gang des petits vieux en déambulateurs n’a pas dit son dernier mot !

Hilarant et captivant : un délicieux polar !

L'auteur

Jean-Louis Serrano est l’auteur de nombreux ouvrages pour lesquels il a notamment reçu le prix Alain-Fournier. Il signe avec Les petits vieux n’ont pas dit leur dernier mot un roman à mi-chemin entre la comédie et le polar, à la fois drôle, tendre et profond.

 

Mon avis

 

Je remercie City Editions de m'avoir envoyé en service de presse le dernier roman de Jean-Louis SERRANO , « Les Petits vieux n'ont pas dit leur dernier mot ».

 

Bien que peu habituée à lire des « polar », la couverture fort intrigante et le titre m'ont de suite interpellée et il s'avère que je n'ai pas été déçue.

 

Jean-Louis SERRANO nous entraine en Isère, à la résidence des Pinsons, maison de retraite où nous faisons connaissance avec Pierre, 90 ans. Celui-ci nous conte sa vie dans cette EHPAD, semblable assurément à celles d'un grand nombre de personnes âgées dépendantes.

 

Pierre est atteint de la maladie d'Alzheimer et ses souvenirs s'échappent, se mélangent. Il est victime de maltraitantes de la part de Maria, femme de ménage horrible, méchante qui va perdre la vie en tombant dans les escaliers.. Mais qui a assassiné cette dame ?

 

L'auteur dresse parfaitement les conditions de vie des pensionnaires de maisons de retraite en ponctuant fort heureusement son récit d'une touche d'humour.

 

Il aborde les thèmes de la perte des repères, de l'autonomie et des souvenirs due à la terrible maladie qu'est Alzheimer, l'amitié, la noirceur humaine..

 

J'ai bien aimé ce « polar » triste et drôle à la fois qui reflète bien la fin de vie des ainés.

 

Un bon moment de lecture.

 

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ANNONCE INTERVIEW LAURENCE PEYRIN LUNDI 26 JUILLET -dans la journée- SUR MON GROUPE FB

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

 

Bonjour les amis,

 

Hier LUNDI 19 JUILLET 2021 j'ai réalisé ma 279me interview.

 

Je vous donne rendez-vous le lundi 26 JUILLET 2021 (dans la journée) pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Laurence PEYRIN

 

A l'issue vous pourrez poser vos questions à Laurence qui y répondra selon ses disponibilités.

 

 

A bientôt.

 

 

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Bonjour aujourd'hui mardi voici ma chronique concernant : "RIEN N'EST ECRIT"

« RIEN N'EST ECRIT »

Sandrine CATALAN-MASSE

MONPOCHE

10 juin 2021

328 pages

 

Présentation

 

Quelles sont les valeurs les plus importantes à transmettre à son enfant ?

Daisy, actrice au sommet de la gloire, quitte Paris pour s’installer près de Montpellier avec sa tribu : son fils de dix ans, Joseph, son mari, Raphaël, la gouvernante, Filipa, et sa fille, Louise, sans oublier Hubert, leur chien aveugle. S’annonce alors le temps des jeux dans le sable, des soirées en bord de mer, à regarder grandir Joseph. Mais c’est sans compter avec un coup du sort : une maladie foudroyante frappe Daisy, qui déploie ses dernières forces pour trouver le moyen le plus ingénieux de rester en lien avec son fils, bientôt orphelin, par-delà la séparation.


Grâce à un solide sens de l’humour, à une sensibilité exacerbée, à un sens aigu de l’observation et à la sincérité de son écriture, Sandrine Catalan-Massé nous livre un roman au suspense irrésistible sur le formidable pouvoir de la résilience et sur la transmission entre parent et enfant. Un feel-good book qui touche en plein coeur !

 

L'auteure

 

Sandrine Catalan-Massé est journaliste spécialisée en santé et psychologie. Avant de publier son premier roman, Dépêche-toi, ta vie n'attend plus que toi ! (Eyrolles), elle a écrit plusieurs ouvrages pratiques, dont Le Sommeil de l'enfant, L'Alimentation de l'enfant (Hachette Pratique) ou L'Education positive (Leduc). Rien n'est écrit est son deuxième roman.

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions MONPOCHE et en particulier Virginie de m'avoir permis de lire, en service de presse, « Rien n'est écrit », roman de Sandrine CATALAN-MASSE et ainsi de découvrir la plume fluide et addictive de cette auteure.

 

Sandrine CATALAN-MASSE nous emmène en 2003 à Montpellier où nous faisons connaissance avec Daisy, actrice parisienne qui vit avec son jeune fils Joseph et son mari Raphaël.

La vie se déroule paisiblement jusqu'à l'annonce d'une grave maladie dont Daisy est atteinte.

 

Beaucoup d'émotions sont palpables à la lecture de cet ouvrage et l'on ne peut être insensible face au destin de cette jeune femme et de la douleur ressentie par son fils..

 

L'auteure aborde divers thèmes tels que l'amour, la transmission des valeurs de la vie aux enfants, la mort, la douleur, la résilience..

 

J'ai bien aimé ce court roman, émouvant, très triste certes et ponctué d'une touche de fantastique, qui se lit facilement.

 

Bonne lecture.

 

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Bonjour aujourd'hui lundi voici ma chronique concernant : "LES OMBRES DU PALAIS"

« LES OMBRES DU PALAIS »

Karine LEBERT

Editions de BOREE

Terre de poche

1er juillet 2021

352 pages

 

 

Présentation

 

Quelle surprise pour Alice d'être l'unique héritière d'une riche Vénitienne.. qui lui lègue un magnifique palais du XIVème siècle ! Tombée sous le charme de cette demeure au cœur de la Sérénissime, la jeune romancière ne voit malheureusement d'autre solution que de la vendre. Pourtant, lorsqu'elle découvre l'infidélité de son mari, sa décision est prise : elle veut divorcer et vivre à Venise.

 

Encouragée par Fabio Lombardi, médecin italien dont le charme l'a immédiatement séduite, elle rêve de redonner vie à son palais.. qui recèle bien des secrets : une légende prétend qu'il serait hanté. Ses investigations vont la mener sur les traces de son aïeule, Alicia Cenatiempo, une femme à la destinée incroyable et tragique.

 

 

 

L'auteure

 

Karine LEBERT a la passion de l'écriture. Biographe pour des particuliers et correspondante de presse pour Paris Normandie, elle a donné la mesure de son talent de romancière dès son premier livre, Nina et ses sœurs. Ses héroïnes sont à son image et c'est grâce à l'écriture qu'elle redonne aux femmes une place prépondérante dans l'Histoire.

 

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions de BOREE et en particulier Virginie de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « A L'Ombre du palais », roman de Karine LEBERT auteure dont j'ai lu tous les ouvrages tant j'aime sa plume fluide et majestueuse.

 

Karine LEBERT nous transporte tout d'abord à Venise en 1348 où nous faisons connaissance avec Alicia, fillette qui vit avec Amedéo son père et Bianca sa mère dans un palais à Venise.

 

Ensuite nous nous retrouvons à Paris en 2013 où Alice, une romancière trentenaire, apprend qu'elle a hérité d'un palais vénitien du XIVème siècle, empli de mystère..

 

Nous découvrons donc les destins de ces deux femmes qui portent le même prénom, l'une ayant vécu au Moyen Age et l'autre à notre époque.

 

Ainsi, au fil des jolis mots de l'auteure, nous voyageons dans le temps, de Paris à Venise.

L'intrigue est bien menée, les nombreux rebondissements tiennent vraiment le lecteur en haleine jusqu'au dénouement.

 

J'ai beaucoup aimé cette saga très bien documentée sur Venise et sur le plan historique que j'ai lue d'une traite tant elle m'intéressait.

 

Un très bon moment de lecture que je recommande aux amateurs du genre.

 

 

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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC DOMINO MILOT SUR MON GROUPE FB

GROUPE LECTEURS – AUTEURS :

LA PASSION DES MOTS

__________

 

 

INTERVIEW AUTEURE

Domino MILOT

 

JM : - Bonjour à tous,

 

  • Notre amie Domino MILOT (Mamimounette Maman) a gentiment accepté, récemment, de répondre à mes questions.

 

Je partage donc avec vous cette interview. Il n'y aura pas de questions/réponses mais cet échange vous permettra de connaître Domino MILOT.

 

 

 

JM : - Bonsoir Domino

 

  • Comment vas-tu ? Es-tu prête à répondre à mon petit interrogatoire ?

 

Domino : Oui je suis prête et pardon de répondre avec un peu de retard .

 

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Domino : je suis maman , grand-maman , devenue poétesse reconnue et écrivain grâce à la fibromyalgie .

 

 

 

 

JM : - Que représente pour toi l'écriture ?

 

Domino. : l'écriture représente l'exutoire et m'a permis de venir au monde !

 

 

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans ?

 

 

 

Domino : il s'agit de ma saga familiale décomposée en décennie de façon à pouvoir laisser la totale liberté à mes lectrices et lecteurs de me découvrir dans la période de leur choix sans jamais perdre le fil de l'histoire . Première période 1959-1969

Deuxième période 1969-1979

Troisième période 1979-1989

Quatrième période 1989-1999

Cinquième période 1999-2009

1ère, 2ème, 3ème, 4ème, 5ème décennie . Un demi-siècle d'histoire avec en toile le fond la grande histoire de France . Puisque c'est à cause d'elle qu'il y a la petite histoire .

Faisant partie des écrivains du siècle dernier , je me suis attardée sur la poésie , recueil que je voulais beau et pas cher pour que , au moins pour ces deux raisons là le public est envie de découvrir . Lorsque celui-ci sera en possession de tous mes recueils il se sera créer son arc-en-ciel du bonheur .

Le premier : Entracte Poétique médaillé par l'académie Internationale de Lutèce

Le deuxième Poésies en Coeur Majeur médaillé par les Arts-Sciences-Lettres

Le troisième Poèmes mélancoliques couronné du prix Raymond Queneau

 

 

JM : - Si mes sources sont bonnes je crois savoir que ton recueil de poèsie a été couronné du prix Raymond Queneau. Qu'as-tu ressenti lors de cette remise de prix ?

 

Domino : juste la satisfaction de me dire que ce prix couronnait aussi le public qui m'est fidèle depuis mes tous premiers écrits . Celui-ci m'a fait confiance, il m'a soutenu , grâce à lui je suis encore dans la course et c'est magique .

 

 

JM : - Si ma mémoire est bonne, tu as écrit un recueil de poésies et une saga familiale autobiographique. Pourquoi ces choix et envisages-tu d'écrire dans un tout autre registre ?

 

Domino : Je vais poursuivre la rédaction de mes recueils , pour l'instant ils sont au nombre de 17 . Et j'ai déjà rédiger mon premier roman au titre de Mélodie , très apprécier par Amélie Nothomb . Femme littéraire par excellence et qui me soutient mais qui malheureusement ne peut pas décider pour sa maison d'éditions donc il me faut encore chercher . Ensuite il y aura la trilogie de : Je Veux Vivre ! Et d'autres romans déjà écrit mais que je dois peaufiné .

 

 

JM : - Comment écris tu (carnets, cahiers, directement sur l'ordinateur) ?

 

Domino :J'écris sur de vieilles feuilles , lorsque j'ai oublier quelque chose j'en prends une autre que je numérote au rouge , je numérote également l'endroit où je dois l'insérer au moment où je rédige enfin à la machine . Je suis incapable de le faire directement sur la mécanique , j'ai besoin de sentir la feuille vibrer sous mes doigts , j'ai besoin de sentir l'odeur de l'encre et écouter le glissement du stylo sur le papier . Car parfois mon ressenti est puissant et dans ma précipitation je peux oublier des phrase , des mots car mon mental va plus vite que ma main lorsque je suis dedans , sur le papier je peux réparer mes bêtises , su rla mécanique je ne suis pas douée du tout .

 

JM : - Quel livre aurais-tu aimé écrire ?

 

Domino:Orgueils et préjugés , il met à bas toutes les stupidités et fait de l'amour ce qu'il est naturellement ,, une puissance constructive !

 

 

JM : - Si j'ai bien compris tu envisages de participer au salon littéraire de Chaintreaux. Peux-tu nous en dire quelques mots ?

 

Domino : je fais plus qu'y participer , j'en suis l'organisatrice , la présidente et fondatrice de l'association Les Charmantins ! Cette année j'aurai deux têtes d'affiche à savoir : Thierry de Carbonnières et Thierry Joumard des Archards , ainsi que Magda Pascarel ancien bras doit de Simone Veil . Au sein de ce salon j'organise également un concours littéraire entre plusieurs écoles de la région et j'organise deux cérémonies de remise de prix le jour du salon , cette année se sera le dimanche 10 octobre . Tous les enfants sont invités à me rejoindre sur la scène , aucun d'eux ne repart les mains vides car chacun sait que dès le plus jeune âge tous ont des facultés scolaires où pas , mais ils se sont tous donner de la peine, ils sont tous mis le meilleur d'eux-même , ils ont participer et ne dit-on pas que le plus important c'est de participer ? Alors tous reçoivent des chocolats, des stylos, des carnets , et les premier, deuxième et troisième prix ont en plus une coupe et un livre puisqu'il s'agit d'un concours littéraire .

Je ne le vois jamais mais il paraît que les enfants ont des étoiles dans les yeux tant ils sont fiers d'être appeler et reconnus . Avec pour objectif de leur donner l'envie de lire , de leur faire découvrir le livre , ainsi que ces grands personnages qui viennent à leur rencontre . Qu'ils vivent un moment inoubliable .

 

 

 

 

 

 

JM : - Que penses-tu de l'édition numérique ?

 

Domino :je ne m'y frotte pas , pas assez douée comme je le signalais plus tôt et puis les vraies lectrices et les vrais lecteurs sont comme moi , ils aiment sentir le parfum du livre , il aiment toucher le papier qui le compose , ils aiment tourner les pages et revenir en arrière s'ils en ont envie . Un livre c'est vivant , un livre c'est un héritage à laisser à nos enfants , un livre c'est un souvenir , un livre ouvert raconte une histoire dans laquelle on s'évade , un livre c'est encore plus car parfois c'est même une œuvre d'art ! Un livre c'est magique

La mécanique c'est froid, impersonnel .

 

 

JM : - A qui confies-tu la première lecture de tes manuscrits (amie, membre de ta famille, bêta-lecteur) et qui réalise les couvertures de tes livres ?

 

Domino :A des amis en qui j'ai toute confiance pour deux raisons . Je suis nul en orthographe , et j'aime à savoir le ressenti sur ce qu'il viennent de découvrir . Donc ils joignent l'utile à l'agréable .

En ce qui concerne les couverture de mes ouvrages , pour la saga familiale je n'ai pas eu mon mot à dire , étant née à des années lumière du monde littéraire avec un dressage qui n'avait rien de cultivé en général lorsque la maison d'éditions m'a proposer ces ombre sur la couverture j'ai dis oui car ma foi ça correspondait bien, ensuite c'est moi qui est demander de rester dans ce registre, puis à Ma quatrième décennie je commençais à venir au monde j'ai donc demander un visage féminin , enfin pour Ma cinquième décennie , j'étais née et là je me suis permise de mettre en couverture mon portrait de profil en noir et blanc . Voyez tout un cheminement .

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire éditer tes romans ?

 

Domino : J'ai envoyer mon manuscrit à tous les vents , je me suis

ramasser gamelles sur gamelles car je ne suis personne, la fille, la nièce, la petite-fille , la cousine de personne . Bref , vous l'aurez compris pas de connaissances puissantes pour m'ouvrir les portes , ceux qui en ont, ont peur que je leur fasse de l'ombre et protègent leurs acquis , c'est assez drôle même parfois . C'est dans ces moments là que je pourrais presque choper la grosse tête car si je leur fais peur c'est que j'ai des capacités , sans doute ? Donc très souvent le monde préfère m'écraser la tête dans la boue . Et n'étant pas d'un naturel vindicatif , mais une vraie tête de con , je fais le dos rond et me dis qu'un jour je tomberais sur une personne intelligente qui saura voir bien plus loin et sera fière de m'avoir aider et en sera mit à l'honneur d'ailleurs , c'est un juste retour

 

 

 

JM : - Penses-tu que les réseaux sociaux, les blogs permettent aux auteurs de promouvoir leurs écrits ?

 

Domino : NON .

 

 

JM : Lis-tu et quel genre ?

 

Domino : Oui je lis beaucoup , je née par hasard , sans être attendu , dans un monde haineux , où c'était les cons et les fainéants qui faisaient des études , je n'avais donc aucune chance de pouvoir en faire . Dès que j'ai été mariée je me suis empressée de lire tout et n'importe quoi du moment que ça me tombait sous la pogne : une partie de mémoire du général De Gaulle , Racine, Molière, Guy de Maupassant , Talleyrand , beaucoup de romans historiques car au travers de l'histoire on peut apprendre énormément ! Mes lacunes sont telles que j'apprends un peu tous les jours , sur tout jusqu'au moindre petit rien qui n'interpellera personne car insignifiant mais qui pour moi sera important , ce petit rien n'est pas là par pour rien . N'est-ce pas ?

 

 

JM : - Quel roman, lu dans ton enfance, t'a vraiment marquée ?

 

Domino : Sans famille , livre offert par la poissonnière du marché , livre avec de très belle photos quand à l'histoire n 'en parlons pas .

 

JM : - Quels sont les auteurs que tu apprécies (dans le passé et dans le présent )?

 

Domino : Lorsque je découvre un livre je le lis, sous entendu je lis dessus, dessous, sur les lignes je suis dedans complètement , je vis ce qui m'est proposer , récemment j'ai découverts Sophie de Hasbourg , Haussmann, la vie de la sœur de Simone Veil , complètement passer dans l'ombre pour laisser briller sa frangine , bref je crois que dans une lecture l'auteur passe au second plan , il n'est que l'instrument de l'ouvrage qui lui est vivant puisque nous l'avons dans les mains , l'auteur n'est pas toujours connu ,, comme moi d'ailleurs , si vous demandez connaissez-vous Domino Milot ? La réponse serra , non. Mais si vous parlez décennie là il y aura au moins une personne qui en aura lu une .

 

 

JM : - Pour tes romans, improvises-tu au fil de l'histoire ou connais-tu déjà la fin avant d'en commencer l'écriture ?

 

Domino :Je peux garder un roman sous le coude 4, 5 ans avant qu'il ne prenne vie , j'y ai penser , au moment où se fut le cas j'avais même le titre que je notre , je commence la rédaction , mais d'un seul coup sans raison précise ça coince , je referme , point . Puis sans autres raisons apparentes , d'un seul coup d'un seul , il est là, je le tiens , et là je fonce , en quelques semaines il prend forme , à peine deux mois plus tard il est terminer , il a pris vie , il existe , je le recopie sur la machine, en profite pour y peaufiné quelques situations ou quelques détails que j'avais omis , puis il part chez mes amis correcteurs .

 

 

 

 

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Domino : La jardin , Dame Nature , et la musique .

 

 

 

 

JM : - Quel est ton endroit préféré, source d'inspiration (pièce de ta maison, région, pays)

 

 

Domino  : Mes promenades dans les champs , les bois environnants , avec ma chienne Capucine . Souvent lorsque nous retrouvons toutes deux nos pénates , je suis en capacité de rédiger 3 ou 4 poèmes dans la foulée .

 

 

 

 

JM : - As-tu des animaux domestiques ?

 

Domino : Une chienne Capucine et 3 matous , Zorro un gros matous angora , Kiki chatte de gouttière et le petit dernier Saphir

 

 

JM : - Si tu étais : une couleur, une fleur, une odeur, un dessert : tu serais ?

 

Domino :Blanche impérativement , Le lys pour sa générosité , rendez-vous compte que sur une seule tige il peut vous offrir jusqu'à 6 voire 7 fleurs et puis il est blanc . Celui du pain qui chauffe , du chocolat .

 

 

JM : - Quelle est ta citation préférée ?

 

Domino : La douceur réussi là où la violence échoue

 

 

 

JM : - Quel mot te définit le mieux ?

 

Domino : Intelligence mais tête de con .( trop droite ça coince parfois , trop directe )

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Domino :Merci pour cette attention à mon encontre et merci de m'avoir fait parvenir ce questionnaire . C'est une des premières fois où l'on me prends au sérieux , ça fait du bien .

 

 

JM : - Merci Domino pour ce très agréable moment passé en ta compagnie , ta disponibilité et ta gentillesse.

 

 

  • blog dominomilot.over-blog.com

 

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Bonjour aujourd'hui dimanche voici ma chronique concernant : "AYA"

« AYA »

Marie-Virginie DRU

MONPOCHE

1er juillet 2021

264 pages

 

 

Présentation

 

 

Aya, c'est toute l'âme de l'Afrique, sa sensualité, sa magie et sa rudesse. Aya, c'est une fille de douze ans, pas encore une femme, belle comme un soleil et qui ne rêve que d'épouser son petit amoureux, Ousmane. Main dans la main, ils se promènent sur les bancs de sable de Karabane avant de plonger dans l'eau, où ils croisent Moussa de retour de la pêche dans sa barque bleue.

Ce paradis, Aya ne l'abandonnerait pour rien au monde, s'il n'y avait ce terrible secret qui la fait grandir trop vite et qu'elle ne peut partager avec personne. Contrainte de fuir son île, elle va peut-être se libérer du poids qui lui coupe le souffle et se forger enfin un destin.

 

 


L'auteure

 

Aya est le premier roman de Marie-Virginie DRU, peintre et sculptrice dont l'oeuvre est très inspirée par l'Afrique, et en particulier le Sénégal, où l'auteure a vécu et séjourne régulièrement.

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions MONPOCHE et en particulier Virginie de m'avoir permis de lire, en service de presse, « AYA », premier roman de Marie-Virginie DRU et ainsi de découvrir la plume envoûtante et poétique de cette auteure.

 

Dès les premières lignes, nous découvrons Aya, fillette de 12 ans, sa tristesse et sa souffrance lorsque Boubacar, son oncle maternel l'entraine dans la forêt alors que sa mère, perdue dans la folie depuis le décès de son époux, ne semble pas voir les terribles épreuves endurées par sa fille.

L'auteure connait bien le Sénégal, la vie dans les villages, les croyances et les coutumes de ce pays qu'elle nous décrit avec brio en nous emmenant sur l'Ile de Karabane.

 

Nous suivons le destin de Aya qui rêve d'une vie heureuse avec son amoureux Ousmane mais qui sera contrainte de partir à Dakar en portant un lourd secret.. En parallèle nous rencontrons son frère qui est devenu migrant en France.

 

L'auteure rend hommage à l'Afrique et aux femmes volontaires, meurtries par la dureté des hommes et de la vie, qui font tout pour s'en sortir et rester libres.

 

J'ai beaucoup aimé ce court roman, touchant, empli d'espoir, dur et tendre à la fois mais tellement réaliste en ce qui concerne la condition féminine sur ce continent : une très belle histoire de résilience qui ne peut laisser le lecteur insensible.

 

Voici un premier roman fort prometteur. Je lirai assurément les prochains ouvrages de Marie-Virginie DRU.

 

Un bon moment de lecture.

 

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Bonjour aujourd'hui samedi voici ma chronique concernant : "L'AMOUR A DE LA MEMOIRE ET LE REMORDS S'EN SOUVIENT"

« L 'AMOUR A DE LA MEMOIRE ET LE REMORDS S'EN SOUVIENT »

Brigitte LECHANTEUR

Auto-Edition

30 juin 2021

476 pages

 

 

Présentation

 

1969
Un amour impossible
Une Française de 17 ans
Un Indien de 20 ans
Mathilde et Prem
Une histoire de passion, de défi
Braver les traditions ancestrales pour lui
Affronter une mère puissante et raciste pour elle
La fugue de Mathilde, un road movie
Des compagnons de fortune jusqu’à Pondichéry
Le choc de l’Inde

2018
Mathilde se souvient
Le machiavélisme de sa mère
Son amour saccagé
Le fracas du silence
Aujourd’hui, elle veut
Raconter, transmettre aux siens
Ouvrir la boîte de Pandore
Révélations empoisonnées
Secrets de famille
Mathilde
Toujours portée par l’amour
Nous envole avec elle

 

 

L'auteure

 

À dix-huit ans, les mains dans les poches, des rêves plein la tête, Brigitte Lechanteur
« monte » à Paris.

Dans sa province de Liège, puis à Bruxelles, elle a déjà créé ses propres spectacles, joué dans quelques pièces et tourné pour la télévision.
Elle poursuit sa formation au cours Périmony, se marie et a deux enfants.

Comédienne, productrice phonographique et de spectacles vivants, Brigitte Lechanteur a également exercé dix ans les fonctions de directrice administrative d’un groupe audiovisuel avant de se lancer dans la publication de ses écrits sur Amazon.

« La Voix de mon père », son premier roman, a été finaliste des Plumes francophones 2018.
Suivront « Et que mon cri parvienne jusqu’à vous » en 2019 et « La Lettre » en 2020.
Ses récits ont tous en commun d’explorer l’univers des rapports intra-familiaux, leurs non-dits leurs secret et leurs tabous.

Son dernier ouvrage « L’amour a de la mémoire et le remords s’en souvient » couvre cinquante ans d’une passion entre Mathilde, une jeune Française et Prem, un Indien promis à une autre…
De Paris à Pondichéry, de 69 à 2018, un road movie de l’amour…


Mon avis

 

Je remercie Brigitte LECHANTEUR de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, son dernier roman « L'Amour a de la mémoire et le remords s'en souvient ». Je la remercie également pour les nombreux marque-pages et la très gentille dédicace qui m'a beaucoup touchée.

 

La très jolie couverture et le titre très original m'ont de suite interpellée et étant passionnée par l'Inde je savais déjà que ce roman allait me plaire.

 

Nous sommes en 2018 et nous faisons connaissance avec Mathilde qui est transportée à l'hôpital St-Antoine à Paris. Celle-ci souffre d'une maladie dont elle n'a jamais parlé à sa fille Julie. Mathilde décide de raconter sa vraie vie à Julie, sa rencontre en 1969, alors qu'elle était âgée de 17 ans, avec Prem, un jeune Indien de 20 ans, leur coup de foudre et leur histoire d'amour contrariée.

 

Brigitte LECHANTEUR nous offre un ouvrage magnifique nous faisant voyager dans le passé et le présent entre Paris et l'Inde. Elle décrit à merveille les protagonistes de son livre les rendant authentiques et attachants pour certains comme Mathilde et Prem, détestable comme Louise la mère de Mathilde, femme raciste, autoritaire, stricte, toxique pour sa fille qui se révèle malgré tout rebelle et décidée à vivre sa vie comme elle l'entend..

 

L'auteure fait évoluer ses personnages dans un cadre sublime et au fil de ses mots, des images défilent sous nos yeux et nous imaginons aisément les paysages et les couleurs, nous sentons les odeurs, la chaleur. Un vrai dépaysement pour le lecteur. Elle nous fait découvrir l'Inde, sa culture, ses monuments, ses lieux de culte, ses coutumes. Beaucoup d'émotions ressortent à la lecture de ce récit.

 

J'ai ADORE cette très belle romance exotique très bien écrite et documentée qui aborde divers thèmes outre l'amour interdit et l'amitié, les secrets de famille, les relations fusionnelles entre grand-mère et petit-fils, les différences de cultures ...

 

Un excellent moment de lecture et un GROS COUP DE COEUR pour moi.

 

Merci Brigitte LECHANTEUR j'ai hâte de lire ton prochain roman.

 

 

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ANNONCE INTERVIEW DOMINIQUE MILOT LUNDI 19 JUILLET -dans la journée- SUR MON GROUPE FB

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

 

Bonjour les amis,

 

Hier VENDREDI 16 JUILLET 2021 j'ai réalisé ma 278me interview.

 

Je vous donne rendez-vous le lundi 19 JUILLET 2021 (dans la journée) pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Domino MILOT -Mamimounette Maman -

 

Il n'y aura pas de questions/réponses mais cet échange vous permettra de mieux connaître cette auteure.

 

 

A bientôt.

 

 

 

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Bonjour aujourd'hui vendredi voici ma chronique concernant : "LA DERNIERE PROPHETIE DES ANDES"

« LA DERNIERE PROPHETIE DES ANDES »

Dominique FAGET

BOD BOOKS ON DEMAND

5 MAI 2021

448 pages

 

 

 

Présentation

 

LA DERNIÈRE PROPHÉTIE DES ANDES.

 

Dans ce roman d'aventures, trois enquêtes s'étalant sur cinq siècles vont s'entremêler et fusionner pour plonger le lecteur dans une atmosphère étrange et déroutante. - De nos jours, les investigations d'une jeune journaliste sur un énigmatique professeur d'Histoire précolombienne disparu durant la seconde guerre mondiale. - en 1534, la quête par les Incas d'une terre promise, révélée par des quipus ancestraux. - En 1943, la recherche entreprise par une expédition nazie afin de découvrir la piste empruntée par les derniers incas qui transportaient de fabuleuses richesses. De curieux indices permettront-ils de retrouver la trace de cette communauté et de son trésor ? La disparition mystérieuse du professeur Marcillac sera-t-elle enfin élucidée ?

 

Une correspondance énigmatique, un vieux manuscrit, un disque légendaire en or massif, un code secret, voici le nouveau roman de Dominique Faget qui nous raconte une aventure captivante, parfaitement documenté sur l'empire inca.

 

L'auteure



Après avoir passé son enfance en Afrique, Dominique FAGET a été diplômée à l’École de Management de Bordeaux.

Elle est titulaire d’un DESS de Commerce International et d’un DECPF comptable.
Outre l'écriture, elle s'adonne aussi à la peinture.
Elle est membre de l’A.E.G. (Association d’Égyptologie de l’Université de Bordeaux 3).
Elle écrit également sous le pseudonyme de Nicky d'Yvrea.

site officiel : http://www.dominiquefaget.fr/l-auteur/
page Facebook : https://www.facebook.com/nicky.auteur
 

 

Mon avis

 

Je remercie Dominique FAGET et BOD de m'avoir permis de lire, en service de presse, « La Dernière prophétie des Andes ». Ayant lu «Les Sanglots de Pierre », ouvrage que j'ai beaucoup aimé, j'ai retrouvé avec plaisir la très jolie plume de cette auteure.

Dominique FAGET nous emporte pour un voyage dans le passé, à Bordeaux et en Equateur. Elle nous entraine dans trois époques différentes et nous nous sentons de suite happés par cette histoire captivante et énigmatique, mêlant aventures palpitantes, civilisations anciennes, histoire précolombienne, amour....

Nous apprenons beaucoup au fil des mots de l'auteure sur l'histoire des Incas. Les intrigues sont passionnantes et fort bien menées à un rythme effréné.


 

J'ai beaucoup aimé ce « thriller fantastique », mystérieux, très bien écrit et documenté dont les nombreux rebondissements tiennent vraiment le lecteur en haleine en le plongeant dans une atmosphère étonnante, stupéfiante.... mais je ne vous en dirai pas plus et vous laisserai le découvrir par vous-mêmes.


 

Un excellent moment de lecture que je recommande vivement aux amateurs du genre.


 

Page FB : https://www.facebook.com/joellemarchal74/

Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com

 

 

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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC CARL PINEAU SUR MON GROUPE FB

GROUPE LECTEURS – AUTEURS :

LA PASSION DES MOTS

__________

 

 

INTERVIEW AUTEUR

Carl PINEAU

 

 

JM : - Bonjour à tous,

 

  • Notre ami Carl PINEAU a récemment accepté de répondre à mes questions.


Je partage donc avec vous l'entretien que nous avons réalisé, à l'issue duquel, vous pourrez, si vous le souhaitez, poser des questions à Carl qui y répondra en direct ou plus tard selon ses disponibilités.

 

 

 

 

JM : - Bonjour Carl

 

  • Comment vas-tu ? Es-tu prêt à répondre à mon petit interrogatoire » ?

 

Carl : Bonjour Joëlle, je vais bien, j’ai passé l’année à Malaga en famille, en raison de l’impossibilité de rentrer en Thaïlande.

Oui, bien sûr, je vais répondre avec plaisir.

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Carl : Je suis né à Nantes en 1966, je suis d’origine écossaise par mon père et arménienne par ma mère. Des histoires fortes d’immigrations qui ont forgé ma soif de découvrir le monde.

Très jeune, j’ai fréquenté les discothèques de la ville de Nantes. À 18 ans, j’ai été embauché par l’une d’elles pour gérer les soirées. À 21 ans, j’ai quitté le monde de la nuit et repris des études en commerce international puis en Marketing.

En 2009, avec ma femme et meus deux fils, nous nous sommes installés au Québec, où j’ai suivi une formation en création littéraire à l’université, et commencé l’écriture de la trilogie des Nuits Nantaises. En 2015, nous avons changé de continent pour la Thaïlande.

 

JM : - Je crois savoir que tu vis en Thaïlande. Est-ce que ce pays t'inspire pour écrire tes ouvrages ?

 

Carl : Pas encore, mais j’écrirais certainement un jour un roman qui s’y déroulera.

De la même façon que la trilogie des Nuits Nantaises s’inspire de ma jeunesse dans cette ville, j’ai écrit un manuscrit dont l’action se déroule au Canada, où nous avons passé six merveilleuses années.

Depuis septembre je me suis aussi mis à l‘écriture d’un roman policier sur fond de trafic de drogue entre le Maroc et le sud de l’Espagne.

Vivre dans un pays permet de le connaître suffisamment pour y ancrer une histoire et des personnages.

 

 

JM : - L'écriture est-ce une passion ou un métier pour toi ?

 

Carl : L’écriture est un rêve d’enfance que je n’ai commencé à réaliser qu’à l’âge de quarante ans en création littéraire à l’université de Québec. Lentement, livre après livre, page après page et jour après jour, cette passion est en train de devenir un métier.

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans ?

 

Carl : La trilogie des Nuits Nantaises se déroule sur les décennies 80, 90 et 2000.

Trois intrigues indépendantes avec des personnages récurrents.

Des romans sombres et humains, racontés par des voix narratives au « Je », qui montrent l’évolution de notre société et de sa délinquance.

Mon prochain roman se déroule entre Paris et Cuba.

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes livres ?

 

Carl: Après quelques tentatives infructueuses chez des éditeurs traditionnels, j’ai retravaillé l’Arménien plusieurs années par intermittence pour le mûrir et le peaufiner. Lorsqu’il m’a semblé prêt, je n’avais pas envie d’attendre plusieurs mois. J’ai donc opté pour l’autoédition.

Il a obtenu le prix des auteurs inconnus, et finalement, il a été réédité par les Editions Lajouanie lorsqu’ils ont retenu Le Sicilien, mon deuxième roman.

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

Carl : Pour quelques millions, mon prochain roman, va paraître en juin.

Le destin de deux jeunes entre Paris et Cuba, au milieu du scandale politico-financier du Panama papers.

 

 

JM : - Où trouves-tu l'inspiration pour créer les protagonistes de tes livres ? En combien de temps écris-tu un roman ?

 

 

Carl : L’imagination se nourrit du vécu, mais aussi de lecture et de curiosité. Pour écrire, je commence par créer les personnages, leur inventer une identité, un physique, une histoire personnelle. Ensuite je les laisse prendre la direction des évènements.

Un premier jet prend environ trois mois.

Ensuite, j’alterne repos du texte et reprises pendant plusieurs années.

 

 

JM : - Comment écris-tu (sur cahiers, carnets, direct sur l'ordinateur) ?

 

Carl : j’écris sur ordinateur. Je commence per faire des fiches des personnages, puis je me lance dans le récit sans établir de plan précis.

Chaque matin, je ne sais pas exactement comment l’histoire va évoluer.

 

 

JM : -Lorsque la situation sanitaire le permettra, envisages-tu d'assister à des séances de dédicaces et où  ? Penses-tu venir à Nantes ?

 

Carl : Je rentre en France début juin. J’espère organiser des dédicaces pour soutenir la parution de Pour quelques millions, et rencontrer des lecteurs. Après des mois d’écriture assez solitaire, ce sont des moments humains privilégiés.

 

JM : - A qui confies-tu tes manuscrits en première lecture (ami, membre de ta famille, bêta-lecteur) ?

 

Carl : Ma première lectrice est mon épouse, Delphine. Elle est particulièrement intransigeante et sans concessions. Et c’est très bien.

Ensuite j’ai plusieurs relecteurs.

 

JM : - Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?

 

Carl : Bien sûr, les retours des blogueurs me touchent. Je ne pourrais jamais les remercier assez pour avoir soutenu la trilogie des Nuits Nantaises. Lorsqu’on est un auteur inconnu, les réseaux sociaux permettent à des auteurs qui ne font pas partie du sérail d’exister.

 

JM : - Sauf erreur de ma part, tous tes romans sont des « policiers »,  « thrillers ». Pourquoi ce choix et envisages-tu d'écrire dans un tout autre registre ?

 

Carl : Parce que les romans noirs permettent de montrer la dureté du monde, d’aller puiser en l’humain ce qu’il a de pire et de meilleur.

Dans mes romans, presque touts les personnages avaient une raison de tuer, parce que chacun porte une part d’ombre et de lumière. J’aime cette écriture sur la corde raide qui happe le lecteur et ne le lâche plus jusqu’au dénouement.

Mais je ne m’interdis rien à l’avenir.

 

 

JM : Tu as reçu le Prix du Cercle anonyme de la littérature en 2017 pour « L'Arménien ». Peux-tu nous dire comment tu as vécu cette expérience ?

 

Carl : Des échanges inoubliables avec des blogueurs, puis des lecteurs, dont beaucoup sont devenus des amis. Une véritable chance, et beaucoup de gratitude.

 

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Carl : Les voyages, pour aller à la rencontre de l’autre, découvrir des cultures et vivre des moments intenses qui nourriront mes romans.

 

JM : - Quel est ton plus grand rêve ?

 

Carl : Mon plus grand rêve était d’écrire, je travaille pour continuer à le réaliser.

 

JM : - Quels auteurs t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Carl : Ado, j’ai commencé par des romans d’aventures.

Jack London, Joseph Conrad et James Olivier Curwood ont certainement bercé mon envie d’écrire et de voyager.

 

JM : - Quels conseils donnerais-tu aux lecteurs qui souhaitent devenir auteurs ?

 

Carl : 1000 à 2000 mots, tous les jours. Et beaucoup d’humilité face à nos textes.

 

JM : - Lis-tu ? Quel genre ?

 

Carl : J’adore des auteurs comme James Lee Burke, John Le Carré, Henning Mankel, Trevanian, Don Winslow, Thomas H.Cook… Et l’univers d’Américains comme Dashiell Hammett, Raymond Chandler…

Pour autant, la lecture et la relecture des classiques, André Gide, Hermann Hess, les écrivains du 19s en général, m’apportent du vocabulaire et une fluidité de la langue. J’apprécie la poésie pour la métaphore, je suis sensible aux poètes surréalistes, et au saisissement de l’instant de Philippes Jacottet. Je lis beaucoup d’autoédités que je découvre sur les chroniques dans les groupes FB

 

JM : - Quel est ton dernier coup de cœur littéraire ?

 

Carl : L’Ami Arménien, d’Andreï Makine.

 

JM : - Quel genre de musique écoutes-tu ? Ecris-tu en musique ou dans le calme ?

 

Carl : Pendant l’écriture de la trilogie des Nuits Nantaises, j’ai réécouté des musiques des années 80’s, 90’s et même 2000. Certaines sont citées dans les romans, elles rythment les intrigues, et notamment les scènes en discothèque.

Mon prochain roman se passe en partie à La Havane, je me suis baigné d’une atmosphère cubaine, avec l’album Buena Vista Social Club et des chansons de Mambo et de Salsa.
 

 

JM : - Quel est ton film ou ta série culte ?

 

Carl : Le Parrain, la saga de Francis Ford Coppola, d’après le roman de Mario Puzo.

 

JM : - Tu dois partir sur une île déserte, quel livre emporteras-tu ?

 

Carl : Le corpus biblique, Ancien et Nouveau Testament, pour prendre le temps de tout lire.

 

JM : - Es-tu thé ou café ? Vanille ou chocolat ? Mer, campagne ou montagne ?

 

Carl : Café le matin après la méditation, chocolat mais pas trop, regarder la mer pour écrire, et la montagne pour skier.

 

JM : - Quel est ton proverbe préféré ?

 

Carl : J’aime bien cette citation de PHILIP ROTH :

« C’est comme ça qu’on sait qu’on est vivant : on se trompe. Peut-être que le mieux serait de renoncer à avoir tort ou raison, et continuer rien que pour la balade. »

 

JM : - Tu vas organiser un dîner littéraire. Quels auteurs souhaites-tu convier à ta table ?

 

Carl : Albert Camus, pour son humanisme lucide.

 

 

JM : - Peux-tu nous donner une des tes qualités ? Un de tes défauts ?

 

Carl : Perfectionniste, parfois au point que cela devienne un défaut.

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Carl : Merci Joëlle pour cette ITW, et pour le soutien à mes romans.

 

JM : - Merci Carl pour cet agréable moment passé en ta compagnie.

 

 

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Carl qui se fera un plaisir de vous répondre sous ce post.

 

 

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