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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC SOPHIE MUFFAT-MERIDOL SUR MON GROUPE FB

GROUPE LECTEURS – AUTEURS :

LA PASSION DES MOTS

__________

 

 

INTERVIEW AUTEURE

Sophie MUFFAT-MERIDOL

 

 

JM : - Bonjour à tous,

 

  • Notre amie Sophie MUFFAT-MERIDOL a gentiment accepté de répondre, récemment, à mes questions.

 

  • Je partage donc cet entretien et vous pourrez, si vous le souhaitez, poser d’autres questions à Sophie qui y répondra selon ses disponibilités.

 

 

JM : - Bonjour Sophie

 

  • Comment vas-tu ? Es-tu prête à « subir mon gentil interrogatoire » ?

 

Sophie : Je m’y livre avec plaisir.

 

 

JM : - Peux-tu, tout d’abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Sophie : Je suis lyonnaise, mais je suis tombée amoureuse d’un haut savoyard, par conséquent je vis à Megève en Haute-Savoie depuis plus de quinze ans. J’y ai désormais mes repères, ma famille et mes amis. Je nourris une grande passion pour ce territoire, d’abord parce que j’aime y voir défiler les saisons, il est rare de vivre dans un endroit où la saisonnalité modifie autant le paysage, et puis j’aime aussi les gens qui y vivent. Leur authenticité et leurs valeurs. Je trouve qu’il existe en montagne le respect de la mémoire, des traditions et des aînés.

 

 

JM : - Que représente pour toi l’écriture ?

 

Sophie : Une respiration. J’ai commencé à vouloir écrire lorsque l’on m’a appris à tenir un stylo. J’ai aimé la caresse de la plume sur le papier, l’odeur de l’encre. Les ratures, les carnets dans lesquels je notais parfois simplement un mot pour apprendre à le retenir. Et puis j’adorais regarder mon grand-père tracer ses lettres en pleins et déliés, j’écrivais des mots, je semais des petits poèmes, et puis un jour j’ai rencontré les livres. Je suis tombée amoureuse de la littérature comme on apprend à respirer. Une évidence.

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de ton premier roman ?

 

Sophie : Le pâtissier de la place Saint Paul est mon second, le premier n’était pas du tout dans la même veine. Dans ce roman, j’ai voulu travailler sur la bienveillance et l’humanité. La manière dont il est possible de se reconstruire après un drame. La vie cogne, elle nous cogne et nous force parfois à cogner les autres, alors de temps à autre il est nécessaire de s’arrêter. De reprendre son souffle et se reconstruire. C’est le cas du personnage central de mon roman, Joseph Surle, un homme d’un certain âge, à la fin d’une histoire mais avec encore l’envie d’en vivre davantage. Joseph décide de retourner dans la boulangerie de son enfance, celle de la place Saint Paul, car c’est là que sa mère venait lui acheter un chausson aux pommes à la sortie de la messe du dimanche. Bien évidemment, le boulanger n’est plus là, l’affaire a été reprise par un jeune pâtissier qui ne vend pas de chaussons aux pommes. Alors forcément Joseph Surle est déçu, et décide de rester sur la place Saint Paul. Il va y rencontrer Félix, un cheminot qui à la suite d’accidents de vie se retrouve à dormir dans la rue, Clémentine, une gamine solitaire qui guette la vie des autres derrière sa fenêtre en espérant un jour faire partie d’une histoire, et puis Rose, une femme qui se dissimule derrière des fichus et des jupes en laine. Et plus on va découvrir ces personnages plus le lecteur va se rendre compte qu’il y a quelque chose d’intriguant autour de cette place Saint Paul. Des secrets bien gardés, et ce Joseph Surle qui n’est sans doute pas venu par hasard sur la place Saint Paul et pas uniquement pour y manger un chausson aux pommes, Alors qui est-il et pourquoi connaît-il autant la vie du quartier et de ses habitants… je vous propose de le découvrir.

 

 

JM : - As-tu d’autres projets d’écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

Sophie : Oui je poursuis mon chemin dans l’écriture. Un nouveau roman à venir en mars.

 

 

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour créer les protagonistes de ton roman et connaissais-tu, lorsque tu as commencé à écrire, la fin de l’histoire ou est-ce que tu as improvisé au fil des mots ?

 

Sophie : Pour ce roman j’ai écrit le dernier chapitre en même temps que le premier. Pour quelle raison ? Je n’en sais rien, mais je savais comment je voulais terminer l’histoire. Alors ensuite, forcément, c’est un travail d’équilibriste pour aller d’une rive à l’autre. Une balade entre les mots.

 

JM : - Quand écris-tu (le jour, la nuit) ? Pendant combien d’heures ? En combien de temps as-tu écris-tu cet ouvrage ?

 

Sophie : J’écris surtout le matin, très tôt. L’esprit est moins encombré et plus calme. Je peux écrire plusieurs heures, mais pas une journée entière, alors je ponctue l’écriture de temps de relecture ou de promenade en montagne avec mon chien. J’ai écrit ce roman en 4 mois, mais il faut suivre son rythme. Chacun possède le sien et le temps d’écriture varie considérablement d’un roman à l’autre.

 

 

JM : -Lorsque la situation sanitaire le permettra aimerais-tu participer à des séances de dédicaces, rencontrer tes lecteurs et tes lectrices ?

 

 

Sophie : Je crois que l’absence de rapport humain telle que nous la vivons actuellement est une véritable punition. Le travail d’écriture est un travail solitaire, mais lorsque le roman est imprimé, vient le moment du partage. Échanger, sentir, écouter, lorsque les gens partagent leur avis sur un livre, je crois qu’ils livrent aussi beaucoup d’eux-mêmes et j’aime beaucoup les entendre. J’aime les confidences. Le livre devient un prétexte et la discussion s’anime, j’aime ces moments. Parfois on y trouve de l’inspiration, des envies de personnages, ou simplement l’envie de continuer à écrire.

 

 

JM : - A qui as-tu confié ton manuscrit en première lecture (amie, membre de ta famille, bêta-lecteur) ?

 

Sophie : A mon mari, mon premier lecteur et ma mère. Ensuite, j’ai eu la chance d’avoir l’attention, pour ce second roman, d’un écrivain chevronné. Patrick Breuzé. Nous avons beaucoup échangé, non pas sur le manuscrit lui-même, mais sur la manière de bien écrire. Je pense que l’écrivain est un instrument que l’on doit accorder, la technique d’écriture ne suffit pas, il faut ressentir les vibrations, et pour ça il faut du cœur, et le cœur ne s’apprend pas.

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier ton ouvrage ? Qui en a réalisé la couverture ?

 

Sophie : Pour ce roman, j’ai présenté mon manuscrit à un éditeur lyonnais. Guillaume de Uffredi, des éditions les passionnés de bouquins. Nous avons eu la chance d’échanger et de nous trouver des points communs, notamment la place Saint-Paul où se déroule l’intrigue du roman. L’éditeur a proposé la couverture, j’ai tout de suite adhéré.

 

JM : - Penses-tu que les réseaux sociaux, les blogs aident les auteurs à promouvoir leurs écrits ?

 

Sophie : Je crois qu’ils sont devenus essentiels, mais qu’il faut aussi savoir sortir du tout digital car il y a trop d’instantanés et peu d’humanité. Les réseaux sociaux permettent à des personnes de partager leurs passions et c’est tant mieux, mais il est important de poursuivre au-delà, comme vous le faites du reste en animant ces rencontres, en partant à la découverte des écrivains et non pas seulement un avis, un jugement à l’emporte-pièce. De l’échange et de la bienveillance, du respect aussi.

 

 

JM : - Qu’as-tu ressenti lorsque tu as écrit le mot FIN ?

 

Sophie : C’est toujours un moment délicat de quitter un livre. On perd une famille, des amis, un univers. Alors forcément, il y a la fierté et le soulagement d’avoir terminé l’histoire mais aussi beaucoup de nostalgie.

 

 

JM : - Quel est le titre du livre que tu aurais aimé écrire ?

 

Sophie : Les âmes grises de Philippe Claudel.

 

 

JM : - Quels sont les bons et les mauvais côtés du métier d’auteure ?

 

Sophie : Le bon côté, la liberté de créer, d’inventer, d’imaginer les personnages et l’histoire selon nos envies. Il existe un espace de liberté dans l’écriture comme nulle part ailleurs. En revanche, vient aussi la solitude. Elle peut parfois être terrible.

 

 

 

 

JM : Lis-tu ? Quel genre ?

 

Sophie : Jamais sans mon livre. Peu importe le genre, j’adore découvrir du thriller au roman historique, des nouvelles à la poésie en passant par la BD.

 

 

JM : - En dehors de l’écriture quelles sont tes passions ?

 

Sophie : La pâtisserie. Pour déconnecter, je n’ai pas trouvé mieux. Et puis mes enfants sont ravis… Ils sont plus gourmands que lecteurs…

 

 

 

JM : - Quelle est ta musique préférée et écris-tu en musique ?

 

Sophie : J’aime écouter de la musique en écrivant, mais plutôt du classique. Mes parents m’ont appris à découvrir le jazz, saxophone, clarinette, piano, guitare, on jouait de tous les instruments dans ma famille. Je suis né avec la musique rock, le punk aussi, en revanche, j’ai besoin que la musique me raconte une histoire. J’accorde beaucoup d’importance aux chansons à texte. J’ai une passion pour Jacques Brel et Barbara.

 

 

JM : - Quel livre aimerais-tu offrir à un proche ou un ami ?

 

Sophie : En général j’offre des romans qui m’ont bouleversée. Comme des remèdes pour combler l’âme. Dernièrement j’ai offert un livre de René Frégni et un de Patrick Breuzé.

 

 

JM : - Quelle est ton émission TV préférée ? Ton film ou série culte ?

 

Sophie : En ce moment, je regarde échappées belles…. Une manière de voyager que j’apprécie. Simple et humaine.

 

 

JM : - Peux-tu nous donner ton proverbe préféré ?

 

Sophie : On devrait toujours être légèrement improbable d’Oscar Wilde.

 

 

 

 

 

JM : - Quel endroit est source d’inspiration pour toi (pièce de ta maison, région, pays) ?

 

Sophie : Les montagnes, j’aime beaucoup la nature sauvage. Je pense qu’elle nous reconnecte avec nous-même.

 

 

JM : -Et si tu nous donnais une de tes qualités, un défaut ?

 

Sophie : Je suis une persévérante, alors forcément pour mes proches je suis parfois exigeante et intransigeante.

 

 

JM : - Si tu étais : une fleur, une couleur, un animal, un dessert : tu serais ?

 

Sophie : Une pivoine, le bleu du ciel, un cheval et un chausson aux pommes… Forcément.

 

 

JM : - Es-tu thé ou café ? Mer, montagne ou campagne ?

 

Sophie : Tisane et montagne.

 

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Sophie : Vous remercier. Remercier toutes les personnes qui prennent encore le temps d’ouvrir un livre, de s’évader et de faire vivre la culture sous toutes ses formes.

 

 

 

JM : - Merci Sophie pour cet agréable moment passé en ta compagnie.

 

 

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Sophie qui se fera un plaisir de vous répondre sous ce post.

 

 

* https://www.facebook.com/sophie.muffatmeridol.9

https://sophiemuffatmeridol.com

 

 

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ANNONCE INTERVIEW SOPHIE MUFFAT-MERIDOL LUNDI 9 AOUT -dans la journée - SUR MON GROUPE FB

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

 

Bonjour les amis,

 

Hier VENDREDI 6 AOUT 2021 j'ai réalisé ma 282ème interview.

 

Je vous donne rendez-vous le LUNDI 9 AOUT 2021 (dans la journée) pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Sophie MUFFAT-MERIDOL.

 

A l'issue, vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions à Sophie qui y répondra selon ses disponibilités.

 

 

A bientôt.

 

 

 

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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC FLO CLERFEUILLE SUR MON GROUPE FB

GROUPE LECTEURS – AUTEURS :

LA PASSION DES MOTS

__________

 

 

INTERVIEW AUTEURE

Florence CLERFEUILLE

 

 

JM : - Bonjour à tous,

 

  • Notre amie Florence CLERFEUILLE a récemment accepté de répondre à mes questions.


Je partage donc avec vous l'entretien que nous avons réalisé, à l'issue duquel, vous pourrez, si vous le souhaitez, poser des questions à Florence qui y répondra en direct ou plus tard selon ses disponibilités.

 

 

 

 

JM : - Bonsoir Florence

 

  • Comment vas-tu ? Es-tu prête à répondre à mon petit interrogatoire » ?

 

Florence : Je vais bien, même si (comme tout le monde, je crois) je commence à en avoir assez des restrictions qui nous sont imposées pour cause de coronavirus ! Et oui, je suis prête :-)

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Florence : Je m'appelle Florence Clerfeuille, j'ai 53 ans et j'habite dans le Sud-Ouest, à Albi, une ville superbe.

 

 

 

 

JM : - L'écriture est-ce une passion ou un métier pour toi ?

 

Florence : Les deux ! Elle m'a accompagnée toute ma vie. J'ai toujours aimé écrire. Même la corvée des cartes postales, quand j'étais enfant, n'en était pas une. C'est dire ! Cela dit, pendant longtemps, j'ai fait passer l'écriture au second plan : j'ai eu une première vie professionnelle dans l'informatique, puis une deuxième dans l'humanitaire, avant de me consacrer aux mots dans le cadre d'une activité d'écrivain public. Aujourd'hui, je suis autrice et correctrice.

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans ?

 

Florence : J'ai commencé par une trilogie policière intitulée Le chat du jeu de quilles. C'est l'histoire de deux journalistes parisiens, Marc et Manon, qui décident d'enquêter sur un cold case : un meurtre qui a eu lieu en Aveyron dix ans plus tôt.

Ensuite, j'ai écrit une saga familiale sur trois générations, qui retrace l'évolution des droits des femmes en France depuis les années cinquante. Dans chaque tome, les héroïnes sont deux jeunes filles de 17 ou 18 ans que l'on accompagne sur l'année qui suit leur baccalauréat. Le Frisson de la liberté se passe en 1967-68, Le Poids de la colère en 1986-87 et Le Choc de la haine en 2012-13. L'intégrale de cette trilogie s'intitule Le Chœur de la vie.

Après, Marc et Manon ont repris du service (de nombreux lecteurs me l'avaient demandé !) dans une nouvelle trilogie : Putain de vacances ! Comme le titre l'indique, c'est lors de vacances (en Vendée, cette fois) qu'ils sont amenés à enquêter à nouveau. Sur des morts très récentes.

7 jours pour tout se dire est un one shot auquel je tiens particulièrement, qui m'a littéralement happée. C'est au point que j'ai dû l'écrire avant d'avoir fini le troisième tome de Putain de vacances ! C'est l'histoire de Frédérique, une femme de 49 ans qui apprend qu'il lui reste une semaine à vivre.

Enfin, mon petit dernier, sorti au mois de mars, s'intitule Dans la peau. On y rencontre Clarisse, qui, après une double mastectomie, se réapproprie son corps grâce au tatouage et revit... jusqu'à ce que son ex réapparaisse.

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes livres ?

 

Florence: Tous ceux que je viens de mentionner ont été autoédités. Sur Kindle (et Kobo pour certains) pour le numérique. En travaillant avec un imprimeur pour le papier (puis KDP quand cela a été possible).

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

Florence : Bien sûr ! Je travaille actuellement sur un texte dont les personnages principaux sont une femme de 71 ans et un garçon de 11 ans. Leur rencontre va changer leur vie, mais je n'en dirai pas plus pour l'instant ;-)

En parallèle, je travaille sur un recueil de poésie. Je renoue avec un amour de jeunesse : j'ai écrit des centaines de poèmes pendant mon adolescence.

 

 

JM : - Où trouves-tu l'inspiration pour créer les protagonistes de tes livres ? En combien de temps écris-tu un roman ?

 

Florence : Partout. Dans ma vie de tous les jours, dans les rencontres que je fais, dans les histoires que je lis, les anecdotes que l'on me raconte... Parfois, c'est d'abord le sujet qui vient ; les personnages arrivent ensuite.

Pour écrire le premier jet d'un roman, je mets entre un et six mois. Un lorsque je participe au NaNoWriMo, plus dans le cas contraire. Mais le tome 1 du Chat du jeu de quilles m'a occupée pendant un an.

 

 

JM : - Comment écris-tu (sur cahiers, carnets, direct sur l'ordinateur) ?

 

Florence : J'ai un petit carnet dans mon sac à main, dans lequel je note les embryons d'idée qui me viennent. Souvent, ce ne sont que quelques mots. Le résumé d'une scène, une situation, un titre... Mais dès que je suis fixée sur un projet, je travaille sur ordinateur. Et comme je planifie très peu, je commence tout de suite à écrire.

 

 

JM : -Lorsque la situation sanitaire le permettra, envisages-tu d'assister à des séances de dédicaces et où  ?

 

Florence : Oui. Dans les salons du livre de ma région. L'été, je vends aussi mes livres sur un marché. C'est toujours l'occasion de belles rencontres.

 

 

 

 

JM : - A qui confies-tu tes manuscrits en première lecture (ami, membre de ta famille, bêta-lecteur) ?

 

Florence : Lorsque mon premier jet me paraît suffisamment propre, je le fais lire à des bêta-lecteurs. Entre quatre et six en général. Ce ne sont pas toujours les mêmes, puisque cela dépend de leur disponibilité. Au total, j'ai une petite équipe qui m'accompagne, composée de gens de ma famille, d'amis, d'auteurs et d'une éditrice.

 

JM : - Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?

 

Florence : Qui n'est pas sensible à la critique ? Je crois que tous les auteurs le sont. On apprend à s'en détacher lorsqu'elle fait mal et à la savourer lorsqu'elle donne des ailes !

Tous les moyens de communication sont utiles lorsqu'on veut faire connaître ses écrits. Alors, oui, les blogs et les réseaux sociaux sont d'une grande aide. Rien ne vaut le retour enthousiaste d'un lecteur ou d'une lectrice pour donner envie à d'autres.

 

 

JM : - Tu es une auteure « éclectique » me semble-t-il puisque tu as écrit des recueils de nouvelles, une trilogie policière, une saga familiale... Pourquoi avoir choisi de changer ainsi de genre et n'est-ce pas compliqué ?

 

Florence : J'ai en effet écrit dans des genres différents... et le ferai sans doute encore à l'avenir ! Ce n'est pas un choix conscient, j'écris ce qui m'appelle, ce qui me parle à un moment donné, ce qui me fait plaisir. Alors, non, ce n'est pas compliqué pour moi. En revanche, cela peut l'être pour les lecteurs. Ceux qui m'ont découverte avec du policier ne m'ont pas forcément suivie dans d'autres genres.

 

 JM : - Que ressens-tu lorsque tu écris le mot FIN ?

 

 

Florence : C'est un mélange de différentes émotions. Il y a la satisfaction et la joie d'être allée au bout, l'enthousiasme mais aussi l'appréhension à l'idée de soumettre ce nouveau texte aux lecteurs, un peu de nostalgie et de tristesse de quitter mes personnages. C'est toujours un moment particulier. Comme lorsque j'écris la première phrase.

 

JM : Sauf erreur de ma part tu as beaucoup voyagé. Est-ce que ces voyages ont été source d'inspiration pour tes écrits ?

 

 

Florence : Tu es bien renseignée ;-) Mes recueils de nouvelles ont en effet été largement inspirés par mes expériences à l'étranger. D'ailleurs, le premier s'intitule Fragments de Sud et chacune des nouvelles qu'il contient se passe dans un pays différent. Presque toutes s'inspirent de faits réels.

Dans mes romans, l'influence est plus anecdotique : ils se passent toujours en France.

 

 

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Florence : La lecture, bien sûr ! Je lis principalement des auteurs actuels, et beaucoup d'autoédités. La course à pied. Je m'y suis mise sur le tard, à 47 ans, mais trois ans plus tard je courais mon premier marathon, et aujourd'hui j'attends avec impatience le retour des compétitions. La photographie, la généalogie et les puzzles sont aussi des activités que j'aime beaucoup.

 

 

JM : - Quel est ton plus grand rêve ?

 

Florence : Je crois que ce serait de voir l'un de mes livres (ou plusieurs ! soyons fous) adapté au cinéma.

 

 

JM : - Quels auteurs t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Florence : Je crois que personne ne m'a donné l'envie d'écrire, qu'elle a toujours été là. À 7 ou 8 ans, j'avais inventé une histoire dont les personnages principaux étaient le sel et le poivre ^^

 

 

JM : - Lis-tu ? Quel genre ?

 

Florence : Ah, j'ai répondu en avance à cette question ! En ce qui concerne le genre, là aussi, je suis éclectique. Je lis aussi bien du policier que de la littérature blanche, du thriller que du développement personnel. Je ne dédaigne pas non plus la romance ou la bit lit. Et je lis aussi de la BD.

 

 JM : - Quel livre découvert dans ton enfance t'a particulièrement touchée ?

 

Florence : Cela ne va pas être original, mais mon plus ancien grand souvenir de lecture concerne Le Petit Prince, d'Antoine de Saint-Exupéry. Un peu plus tard, à l'adolescence, je me souviens avoir été marquée par Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée... et Et on tuera tous les affreux, de Boris Vian.

 

 

JM : - Quel genre de musique écoutes-tu ? Ecris-tu en musique ou dans le calme ?

 

Florence : J'écoute principalement du rock et du blues, mais aussi de la chanson française. Pour écrire, cela dépend des conditions dans lesquelles je me trouve. Si je suis seule dans un endroit calme, je préfère le silence. En revanche, s'il y a du bruit ou des conversations autour de moi, il me faut de la musique pour m'isoler dans ma bulle. Alex Hepburn, Elles Bailey ou les Indigo Girls m'accompagnent souvent.

 

JM : - Quel est ton film ou ta série culte ?

 

Florence : Je ne suis pas une grande consommatrice de séries. Ni de films, d'ailleurs. Mais si tu me proposes de regarder Mission, de Roland Joffé, je ne refuserai certainement pas ! La musique, l'intrigue, le décor des chutes d'Iguazu : j'aime tout.

 

 

JM : - Tu dois partir sur une île déserte, quel objet indispensable à tes yeux emporteras-tu ?

 

Florence : Une photo de mes enfants.

 

JM : - Es-tu thé ou café ? Vanille ou chocolat ? Mer, campagne ou montagne ?

 

Florence : J'ai pratiquement arrêté le café pour limiter les bouffées de chaleur, le thé pour des problèmes d'anémie, alors je dirais plutôt bière ^^ Mais pas n'importe laquelle ! Uniquement de la bière artisanale, de préférence IPA ou Stout.

Vanille pour la glace, chocolat pour tout le reste. J'ai toujours une tablette de chocolat noir au piment dans mes placards.

La montagne, sans hésitation. Pour la randonnée, le vertige des sommets, la beauté et la violence de cet environnement.

 

 JM : - Certains de tes livres mettent en scène des chats.. Aimes-tu les animaux et les chats en particulier ?

 

Florence : Je n'aime pas tous les animaux de façon générale, mais j'adore les chats ! Ceux qui apparaissent dans Le chat du jeu de quilles et Putain de vacances ! sont largement inspirés de ceux avec lesquels j'ai vécu ces dernières années. D'ailleurs, c'est le fait que l'un d'eux ait disparu pendant deux ans qui m'a amenée à imaginer une partie du Chat du jeu de quilles.

 

JM : - Quelle est ta citation préférée ?

 

Florence : « Quand tu penses que tu ne peux plus avancer, arrête de penser. » Je ne sais pas de qui elle est, mais elle m'a déjà été très utile.

 

 

JM : - Tu vas organiser un dîner littéraire. Quelles personnes souhaites-tu convier à ta table ?

 

Florence : J'adorerais avoir Katherine Pancol, Fred Vargas, Agnès Ledig, Bernard Werber, Sylvain Tesson et Jean-Christophe Rufin.

 

 

JM : - Quel mot te définit le mieux ?

 

Florence : Je n'en sais fichtre rien. C'est à ceux qui me connaissent qu'il faudrait poser la question.

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Florence : Merci et bravo pour cette interview particulièrement complète !

 

 

 

 

JM : - Merci Florence pour cet agréable moment passé en ta compagnie.

 

 

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Florence qui se fera un plaisir de vous répondre sous ce post après 17 H.

 

 

 


 


 

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ANNONCE INTERVIEW FLO CLERFEUILLE VENDREDI 6 AOUT -dans la journée- SUR MON GROUPE FB

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

 

Bonjour les amis,

 

Ce jour MERCREDI 4 AOUT 2021 j'ai réalisé ma 281ème interview.

 

Je vous donne rendez-vous le VENDREDI 6 AOUT 2021 (dans la journée) pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Flo CLERFEUILLE.

 

A l'issue, vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions à Florence qui y répondra selon ses disponibilités.

 

 

A bientôt.

 

 

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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC SUZANNE MAX SUR MON GROUPE FB

GROUPE LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

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INTERVIEW Suzanne MAX

AUTEURE ET DIRECTRICE COLLECTIONS

« SAUTE-MOUTON » (6-12 ans) ET « PASSERELLE »

(adolescents 13 ans à âge adulte)

JEUNESSE

Editions EX AEQUO

______

 

 

 

JM : - Bonjour à tous

 

- Notre amie Suzanne MAX a gentiment accepté de répondre, récemment, à mes questions.

 

  • A l'issue de cette publication, vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions à Suzanne qui y répondra selon ses disponibilités.

 

 

JM : - Bonsoir Suzanne

 

⁃ Comment vas-tu ? Es-tu prête à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Suzanne : Avec grand plaisir ! Je suis très heureuse de répondre à tes questions et je te remercie de tout cœur de me donner ainsi la parole.

 

 JM : - Du fait que tu portes deux casquettes : celle d'auteure et de directrice deS collectionS1 « Saute Mouton » ET « Passerelle » JEUNESSE aux Editions EX AEQUO, je vais tout d'abord, si tu le permets, te poser des questions sur celle d'auteure...

 

 

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Suzanne : Je suis née à Marseille et j’ai vécu presque exclusivement en Provence, jusqu’à ce que je me retire il y a quelques années dans le Sud-ouest, d’où est originaire mon compagnon. Je vis désormais dans les Landes, à la campagne. J’ai été enseignante en école primaire durant toute ma vie active, et c’est un métier que j’ai adoré. J’aime transmettre, et j’aime apprendre car ce sont deux aspects qui ne vont pas l’un sans l’autre. Je suis de caractère réservé et j’aime vivre une vie simple. Il est important pour moi de me sentir utile et de m’investir dans ce que je fais. J’ai deux enfants : Annabelle vit et travaille à Paris ; Matthieu est toujours en Provence, et je ne vois pas très souvent mes petits-enfants !

 

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans ?

 

Suzanne : J’avais depuis longtemps un projet de roman qui me tenait à cœur et j’attendais la retraite pour pouvoir m’y atteler. Il a été publié en 2018 aux éditions Ex Aequo sous le titre Un puissant murmure. Ce que je voulais dans ce roman, c’était suivre la trajectoire de quatre personnages, aller en profondeur dans leurs êtres, et travailler la construction du roman en tissant peu à peu les fils amènent le lecteur jusqu’à la révélation finale : je tenais particulièrement à cet aspect. C’est un roman psychologique sur fond de secret de famille, mais mon goût pour les polars m’a influencée dans sa construction très précise. C’est mon seul roman pour public adulte.

Pour le moment, je me suis lancée dans une série de romans policiers 9/12 ans, Les enquêtes de ma grand-mère. Le premier tome s’intitule Le mystère Valentin, le deuxième, Le souterrain secret. L’envie de raconter des enquêtes policières pour enfants s’ancre dans mes souvenirs d’histoires écrites à 4 mains avec ma meilleure amie lorsque j’avais 12 ou 13 ans. C’est ainsi que m’est venue l’idée d’une narratrice d’aujourd’hui, Cléo, une jeune ado qui raconte les enquêtes que sa grand-mère Noémie a menées avec son amie Mona en 1966. Le regard d’une enfant de 2021 sur cette époque sans internet ni téléphone portable m’intéressait. Et puis, pour Cléo, il n’est pas facile d’imaginer sa grand-mère à 12 ans, avec un peu les mêmes préoccupations qu’elle. Ces livres sont à la fois des romans d’aventures avec une véritable enquête, mais aussi l’occasion de partager et d’échanger entre générations. Je l’ai dit en me présentant : c’est important pour moi, la transmission. J’espère que ces romans plairont aux enfants et à leurs grands-parents !

 

 

 

JM : - Pourquoi écris-tu des romans “jeunesse” et depuis combien de temps ?

 

Suzanne : Je ne pensais pas écrire pour la jeunesse au départ. Mais, alors que j’avais en tête mon projet de roman, un ami de longue date, Alain Benoist, m’a téléphoné de Paris. Il est dessinateur et venait de créer un petit personnage fabuleux, un enfant faune, qui lui trottait dans la tête et surtout au bout du crayon. Il m’a alors proposé d’écrire son histoire. C’est ainsi que j’ai mis de côté mon futur roman, et que j’ai commencé à écrire les aventures de Liann. Entre 2015 et 2020 nous avons publié cinq épisodes, tous illustrés par Alain bien sûr.

C’est en écrivant les histoires de Liann que je me suis rendu compte que je prenais beaucoup de plaisir à écrire pour les enfants : ceux-là même que j’avais côtoyés dans mon métier, puisque Liann est destiné aux enfants d’école primaire. Je crois que c’est ainsi que je me suis prise au jeu. Je trouve qu’on a dans l’écriture pour enfants une grande sensation de liberté. On se laisse davantage allé dans l’imaginaire, et c’est un immense plaisir. J’ai aussi l’occasion de rencontrer des classes ou des groupes en médiathèques pour des animations : retrouver ce contact avec les enfants est un vrai bonheur.

 

 

JM : - Lorsque tu commences l'écriture d'un ouvrage as-tu déjà pensé à la fin de l'histoire ou images-tu au fil de tes mots ?

 

Suzanne : Je connais la fin, oui. Pas forcément tout le chemin qui y mène, mais je sais où je vais. Je n’ai pas les réponses au "Comment ?" et je sais que mes personnages vont se heurter à des problèmes qu’il faudra résoudre, mais j’adore ça. Par contre j’ai assez précisément en tête la façon dont l’histoire devra se terminer.

Avant de me lancer dans l’écriture proprement dite, il y a une période très intense. Je suis littéralement envahie par les idées, les questions, les images... à tout moment, partout. Je note ce qui me vient et si je n’ai rien pour noter, j’actionne l’enregistreur vocal du téléphone. Je suis dans un tourbillon. Puis, peu à peu, les choses se posent un peu. J’entrevois plus clairement ce que je veux. Sur des cahiers de brouillons, il y a mes notes, des schémas, des points d’interrogation, des choses griffonnées ou barrées, des flèches dans tous les sens, des recherches, des croquis... Et puis, il arrive un moment où tout cela décante un peu et où je me sens prête à commencer. C’est à partir là que je m’installe à mon ordinateur pour écrire, et pour en revenir à ta question, ce n’est qu’à ce moment-là que je peux "imaginer au fil des mots".

 

JM : - Tes personnages qui sont me semble-t-il des enfants ou des animaux sont-ils faciles à maîtriser ?

Suzanne :  J’adore leur laisser une certaine liberté, mais je crois qu’ils ne l’acquièrent qu’avec le temps. Quand on les connaît mieux, qu’on sait leurs petits défauts comme leurs qualités, alors c’est un peu comme s’ils se mettaient à vivre en dehors de nous. Pour Liann, ce n’est pas venu dès le premier tome. Par contre, par la suite, et notamment grâce à l’arrivée du personnage de son ami Khali, on perçoit mieux ce côté-là et je me rends compte que mes petits faunes peuvent aussi me réserver des surprises !

 

 

 

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et peux-tu nous en dire quelques mots ?

 

 

Suzanne : Je ne pense pas avoir le temps et la disponibilité nécessaires pour écrire un second roman adulte, que j’avais pourtant envisagé et pour lequel j’avais commencé des recherches. Je consacre beaucoup de temps aux collections Jeunesse dont je m’occupe et je ne peux pas cumuler les deux.

Par contre, je voudrais continuer la série des Enquêtes de ma grand-mère, mais je ne tiens pas encore le scénario du prochain ! J’avais aussi envie d’écrire une histoire à partir du personnage de Thalia, qui est la sœur de Narouk, le héros de mon roman Le lézard d’or. C’est un roman qui se déroule dans une île imaginaire et dans une époque de l’Antiquité pas vraiment définie, ce qui donne beaucoup de liberté, permet même de toucher au fantastique et d’inventer le règne de personnages qui n’ont jamais existé dans l’Histoire. J’ai bien envie d’y revenir avec le personnage de Thalia que j’aime beaucoup.

 

JM : - Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les auteurs à promouvoir leurs écrits ?

 

Suzanne : Sensible à la critique littéraire, oui. On a besoin de retours sur nos écrits pour progresser et pour prendre confiance. J’admire le travail colossal que représente la tenue d’un tel blog !

Au niveau des réseaux sociaux, j’avoue avoir été longue à m’y habituer. Je n’ai commencé à y entrer, bien timidement d’ailleurs, qu’après la publication de mon premier livre. Et ce n’est qu’après la création de la collection Saute-Mouton en 2018, que je m’y suis davantage investie, en commençant par créer la page des Collections Ex Aequo Jeunesse sur Facebook, et aussi en envoyant les livres de la collection en service de presse aux chroniqueurs des blogs. Mais j’avais, et j’ai toujours, plus de facilités à agir pour la collection que pour mes propres écrits. Se mettre en avant est difficile, je parviens mieux à le faire pour les autres.

 

JM : - Écrire est-ce pour toi une passion ou un métier ?

 

Suzanne :

Une passion. J’ai toujours écrit. Je ne pouvais jamais me passer d’avoir sur moi de quoi écrire. Pensées, journaux intimes, histoires, réflexions philosophiques, poèmes, romans, lettres... Tous les genres, à tous les âges. Mais cela n’a jamais été un métier. Ce n’est que tardivement que j’ai commencé à me dire que je pourrais tenter d’être éditée. La plupart de tous mes écrits, je les ai détruits au fur et à mesure. J’écrivais surtout pour moi, par besoin. Imaginer que je pouvais écrire pour les autres a été un tournant décisif, mais finalement assez tardif.

 

JM : - Quand écris-tu (le jour, la nuit) et pendant combien d'heures ?

 

Suzanne : Je me lève très tôt : 5 h et demi ou 6 h en général. Un café, puis je m’y mets. Le matin, j’écris d’abord 3 ou 4 heures. Ensuite, je vaque à d’autre occupations. Pendant la journée j’ai toujours l’écriture dans un coin de la tête. Par exemple, si je vais marcher seule une heure ou deux en forêt, c’est là que je mets en scène le passage que je dois écrire. Je me le représente, je le vois vraiment, comme un film, j’entends même les dialogues des personnages. Ensuite l’écriture coulera avec beaucoup plus de facilité. L’après-midi je me remets devant l’ordinateur pour 3 ou 4 heures... C’est une moyenne, je le fais selon ce que je ressens. Parfois, il faut s’y mettre, on sent que les mots sortent, que c’est le moment : je peux alors écrire jusqu’à une heure tardive. D’autre fois, il y a blocage : dans ce cas une longue balade au grand air est préférable, c’est une bonne façon de débloquer la situation.

 

JM : Que ressens-tu lorsque tu écris le mot FIN ?

Suzanne : Je suis heureuse d’avoir mené mon histoire au bout, mais la fin de l’histoire ne veut pas dire qu’on a fini ! Relire encore et encore, réécrire jusqu’à être satisfaite... ça demande un gros travail. Je relis plusieurs fois, morceau par morceau, à haute voix. Lire à haute voix permet de se rendre compte du style, du rythme, de la fluidité, de la musique des phrases, des éventuelles répétitions ou maladresses qui subsistent. Certains mots "ne coulent pas bien", ou bien ne sont pas jolis à l’oreille... On traque aussi les incohérences, les défauts de construction, puis les coquilles... La grosse question est de savoir quand s’arrêter ! Ce mot FIN, il ne suffit pas de l’écrire, il faut le ressentir.

 

 

 

JM : - Quel est ton meilleur souvenir en tant qu'auteure ?

Suzanne : Les meilleurs souvenirs sont ceux qui touchent à une première fois : quelle émotion au coup de fil de Laurence Schwalm quand elle m’a annoncé qu’elle allait éditer Liann et la forêt menacée ! Et puis encore, la première fois qu’on reçoit son livre publié, le premier salon du livre, la première dédicace à un enfant... Mais ma plus grande émotion a sans doute été le premier retour d’une lectrice sur mon roman Un puissant murmure : il m’a profondément touchée car elle avait ressenti à sa lecture exactement ce que j’avais souhaité y mettre ! Sa façon d’en parler m’a bouleversée et je me suis dit alors : « Même si jamais plus je n’ai d’autres avis sur ce livre, je sais déjà que ça en valait la peine. »

 

JM : - Dans ta prime enfance avais-tu déjà envie de devenir écrivain ?

 

Suzanne : Non. Depuis ma prime enfance je voulais être institutrice, et je l’ai été ! Écrivain ne faisait pas partie des choses que je pouvais imaginer. Comme je l’ai dit, écrire était davantage un acte personnel, intime. Je n’ai songé que très tard que l’écriture pouvait être autre chose.

 

 

 

 

JM : Comment as-tu procédé pour faire éditer tes livres ?

 

Suzanne : Comme tout le monde, au début je ne savais pas trop comment m’y prendre. J’ai envoyé mon premier manuscrit un peu au hasard... sans succès. Nous avons alors décidé avec Alain Benoist de recourir à Édilivre, "éditeur alternatif" comme il se définit. Sans ligne éditoriale précise il accepte plus facilement les textes qu’on lui soumet et cela nous a donné la satisfaction de voir notre premier livre édité. Pour le second, je me suis davantage plongée dans la recherche de maisons d’éditions susceptibles d’aimer les aventures de Liann. Sur internet, je suis tombée par hasard sur une interview de l’auteur Pierre Cousin, édité chez Ex Aequo. Ce qu’il disait faisait vraiment écho pour moi, sur le plan de ses valeurs surtout, et j’ai aussitôt commandé ses trois livres. J’ai adoré, surtout  Le dernier cerf , et je me suis dit : "Si cette maison d’édition a publié ce livre, alors elle peut aimer Liann !" J’ai donc envoyé Liann et la forêt menacée  à Ex Aequo. Deux semaines plus tard, je marchais en forêt avec une amie quand Laurence Schwalm m’a appelée pour m’annoncer qu’elle m’éditait !

 

 

JM : - Quels sont les auteurs qui t'ont donné l'envie d'écrire des livres pour enfants ?

 

Suzanne : Enfant, je lisais beaucoup. Tous les classiques : les ouvrages de la Comtesse de Ségur, Sans famille, Robinson Crusoé, les Sherlock Holmes et tous les Agatha Christie. Les séries d’enquête de ma génération : tous les Club des cinq, Clan des sept, Alice détective, Michel, les 6 compagnons...

Pour autant, comme je l’ai expliqué, mon envie d’écrire pour les enfants n’est pas venue directement de là. Je crois qu’elle s’est concrétisée bien plus tard, lorsque je lisais adulte les livres jeunesse que je proposais à mes enfants ou à mes élèves. Je pense notamment à l’extraordinaire émotion qu’a suscitée Mon bel oranger de José Mauro de Vasconcelos. Très bons souvenirs aussi avec ma classe de CE2 lorsque nous avons travaillé sur Les minuscules de Roald Dahl. Et bien sûr j’ai lu en même temps que mes enfants les 7 tomes d’Harry Potter ! (ma fille a grandi en même temps qu’Harry : elle avait 11 ans pour le premier, 18 ans pour le dernier !)

 

JM : - Lis-tu ? Si oui quel genre ?

 

Suzanne :

Je lis moins pour moi depuis que je reçois et lis des manuscrits pour Ex Aequo. Sinon, je n’ai pas de genre de prédilection, ça varie un peu selon les périodes - même si je garde un faible pour les policiers. Souvent, quand j’ai aimé le livre d’un auteur, j’ai la période où je lis tous ses livres, par exemple tous ceux de Fred Vargas, ou tous ceux de Elizabeth George. J’ai beaucoup aimé les 4 tomes de L’Amie prodigieuse, d’Elena Ferrante, ou encore D’après une histoire vraie, de Delphine de Vigan. Dernièrement j’ai découvert le beau roman : L'Autre Moitié du soleil, de Chimamanda Ngozi Adichie. Je connais peu la science-fiction, mais j’ai adoré le cycle de Fondation d’Isaac Asimov qui pour moi est absolument fabuleux. Pour finir, je dirais que j’évite les livres trop durs ou trop violents qui me laissent un impact difficile à supporter. C’est peut-être pour ça que j’aime la littérature jeunesse !

 

 

JM : - En dehors de l'écriture as-tu d'autres passions ?

 


Suzanne : L’écriture est une constante, le reste beaucoup moins. Mais j’aime bien apprendre, par exemple je me suis mise au tir sportif quand j’ai rencontré mon compagnon qui m’ a initiée. J’aime aussi tout ce qui me permet d’exercer ma créativité, c’est ce qui entretient la motivation ! D’où mon goût pour la cuisine, le dessin, et plus récemment pour la composition d’images ou la réalisation de vidéos, activités que je découvre et que j’aime beaucoup.

 

JM : - Quel est ton proverbe préféré ?

 

Suzanne : Plutôt qu’un proverbe, on peut donner une citation ? "Toutes les grandes personnes ont d'abord été des enfants, mais peu d'entre elles s'en souviennent", Antoine de Saint-Exupéry. C’est vrai, et c’est tellement dommage !

 

JM : - Quel mot te définit le mieux ?

 

Suzanne : Je ne sais pas s’il me définit, mais j’aime le mot confiance qui rassemble plusieurs aspects. Je m’efforce d’être quelqu’un de fiable, sur lequel on peut compter professionnellement mais également dans l’amitié, l’amour, la famille. J’aime mériter la confiance des autres que ce soit par le goût du travail bien fait, l’importance de la parole donnée, ou l’écoute sincère et désintéressée de l’autre ; et j’aime aussi leur accorder la mienne. Toute relation, et même toute activité se nourrit de cette confiance. Je suis notamment reconnaissante à Laurence Schwalm de m’avoir accordé la sienne en me publiant, et je m’efforce de favoriser une relation de confiance avec mes auteurs.

 

JM : - Es-tu thé, café ? Vanille, chocolat ? Quel est ton péché mignon ?

 

Suzanne : café noir et chocolat noir ! Mon péché mignon ? le plaisir de prolonger un repas (en bonne compagnie) avec un verre de bon vin et un plateau de fromages. (Je ne suis ni dessert, ni douceurs !)

 

JM : - As-tu des animaux de compagnie ?

 

Suzanne : oui, une chatte. Je ne compte pas les poules !

 

 

 JM : - Maintenant peux-tu nous expliquer en quoi consistent tes fonctions au sein des Editions EX AEQUO ?

 

Suzanne : Laurence Schwalm, notre éditrice, m’a proposé de créer et de diriger une collection jeunesse en 2018, et pour cela m’a vraiment donné carte blanche. C’était totalement nouveau pour moi, mais j’ai eu plaisir à me lancer dans l’aventure.

Au départ, pour la collection Saute-Mouton, j’ai lancé un appel à textes, en particulier dans les groupes d’auteurs, j’ai aussi fait paraître la naissance de la collection sur Le guide de l’édition jeunesse. Mon rôle était de recevoir et lire les manuscrits et de sélectionner ceux que je souhaitais voir figurer dans la collection. Peu à peu, j’ai affiné mes choix, en relation avec la ligne générale de la maison qui privilégie le roman. J’ai aussi créé un comité de lecture.

Très vite, même si Laurence me laissait libre de ma façon de gérer les choses, j’ai voulu m’impliquer davantage : par les relations et les échanges avec chaque auteur, par le travail de relecture et de correction, par la mise en page du texte conformément aux directives Ex Aequo.

Ensuite, j’ai eu envie de favoriser la diffusion des ouvrages, à ma petite échelle : en tenant un stand Ex Aequo jeunesse dans les salons, en m’occupant du service de presse, en envoyant certains ouvrages à l’occasion de prix littéraires : par exemple, Pierre Cousin en 2020 et Florent Lucéa en 2021 sont finalistes du Prix Chronos jeunesse. Puis, j’ai allié tout cela à mon goût de la composition de vidéos en réalisant (si l’auteur le désirait) un book-trailer pour la sortie de son livre ou une mise en images de lectures d’extraits.

Depuis novembre 2019, je m’occupe aussi de la composition des couvertures des livres de mes collections, sauf quand l’auteur fournit sa propre illustration. En juin 2020 j’ai créé de la même façon la seconde collection jeunesse, Passerelle, qui prolonge Saute-Mouton en s’adressant aux plus de 12 ans. Cette année, je me donne comme objectif de participer davantage à la visibilité de mes collections sur les réseaux sociaux en me lançant dans Instagram, ce qui n’est pas facile pour moi !

Les éditions Ex Aequo ont également créé un concours, le Prix Saint Nicolas, qui récompense un Conte de Noël à l’échelon national. J’en suis présidente du Jury, et le conte lauréat est édité en collection Saute-Mouton.

 

JM : - Peux-tu nous présenter les auteurs qui font partie de cette collection ? Nous parler de leurs ouvrages ?

 

Suzanne :

Les collections jeunesse comptent 33 auteurs et il est difficile de citer les 75 ouvrages présents aux catalogues ! Je propose donc un petit tour d’horizon avec quelques exemples :

Concernant les romans de la collection Saute-Mouton, on trouve des genres variés : d’abord l’aventure et l’imaginaire, avec Le puits vers l’infini, de Paul Bruard, Au secours, Hortense ! de Joëlle Thiénard ou Le livre vide, de Bénédicte Roubert ; toujours l’aventure, avec un zeste d’humour pour L’épée mystère de Cathie Ollier ; place au dépaysement dans un royaume fabuleux avec L’enfant Roy de Chantal Boiron , ou à l’émotion avec Eli et le secret des dunes d’Elsa de Bono ; et même dans un roman d’aventures, on peut délivrer en douceur un message en faveur de notre planète avec La porte des temps imaginaires de Mido. On passe plus résolument dans le fantastique avec Mamie Bonbon de Florent Lucéa et l’on se tient à mi-chemin entre enquête policière et monde fabuleux avec Le mystère du chalet 117, de Clara Reynaert. Il y a place aussi pour un roman plus intimiste, comme L’Arbre-fontaine de Pierre Cousin ; la science-fiction est représentée avec Trocs de choc, de Jean-François Thomas (spécialiste du genre) et pour les amateurs de roman de chevalerie, citons Les loups de Mondrepuis, de Jean-Paul Raymond.

Je n’ai parlé là que des romans 8/12 ans, mais je précise que Saute-Mouton comprend aussi des mini-romans, de jolies histoires pour les 6/8 ans, notamment les livres jeunesse de Silvia Bandas, des contes ou encore des recueils de plusieurs histoires comme Trois histoires de cœur d’Erwan Bargain, Voyages de Marie Allain ou Même pas peur ! de Michèle Brugnot.

Du côté de la collection Passerelle, nous retrouvons la même variété au niveau des romans : beaucoup de sensibilité dans le roman L’envol d’une libellule d’Antoinette Hontang, et dans Les murmures du fleuve de Pierre Cousin, beaucoup de poésie dans Le gardien des saisons, roman initiatique et fantastique de Christophe Bladé ; Fleur des pierres, de Rémy Lasource décrit avec tendresse et poésie les apprentissages de l’adolescence et ses premiers émois amoureux, mais aussi les problèmes contemporains, comme la violence ou le racisme ; Isabel Lavarec nous offre aussi un thriller jeunesse avec Hallali ! Je finirai avec deux romans de Nicole Provence, Le miroir aux revenants et Angkor, Les génies décapités, qui tous deux savent garder le lecteur en haleine grâce à des enquêtes très bien menées et grâce bien sûr à la très belle plume de l’auteure.

 

 

 

JM : - Souhaites-tu ajouter quelque chose  ?

Suzanne :  J’ai peur d’avoir été trop bavarde ! Un grand merci donc, et j’aurai plaisir à répondre à vos questions.

 

 

 

 

JM : - Merci Suzanne pour cet agréable moment passé en ta compagnie.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Suzanne qui y répondra sous ce post.

 

 

 

 

 

 

Mon site : https://suzanne-max.wixsite.com/auteure

 

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Bonjour aujourd'hui jeudi voici ma chronique concernant : "LUCILE DE NANTES"

« LUCILE DE NANTES »

Nathalie de BROC

PRESSES DE LA CITE

TERRES DE FRANCE

10 JUIN 2021

354 pages

 

Présentation

 

Une suite indépendante de « Ces Ombres sur le fleuve »

 (Prix du roman populaire en 2015).
Passion, Histoire, vengeance sur les pas

d'une héroïne flamboyante.
Par l'auteur de La Sorcière de Locronan.

1805. Qu'il est difficile pour l'indocile Lucile de s'arracher à la terre des Antilles ! Elle a pourtant veillé à ne s'attacher à rien ni à personne. Trop de fantômes, trop de tragédies... Mais Alexis de Préville, capitaine du Solitaire et accessoirement son époux, doit, sur ordre de l'Empereur, rentrer en France.
Elle le suit. Entre eux, est-il question de sentiments ? Plutôt d'un épuisant jeu du chat et de la souris où chacun demeure sur ses gardes.
Le retour à Nantes semble placé sous les meilleurs auspices. Fortune en sucre de canne dans les cales.


Douceur des alizés... Mais la mer est imprévisible, la flotte anglaise jamais très loin et, sur la terre enfin retrouvée, les ombres du passé que Lucile croyait à jamais enfouies vont resurgir...
Dans quel but ?


La vengeance, toujours. Cette fois, elle en est la cible...

Passion, Histoire, vengeance, sur les pas d'une héroïne flamboyante.

 

L'auteure

 

 

Nathalie de Broc a notamment publié aux Presses de la Cité Le Patriarche du Bélon, la saga Loin de la rivière, La Rivière retrouvée et L'Adieu à la rivière, et Les Etés de Grande-Maison. Ces ombres sur le fleuve, paru sous le titre Et toujours ces ombres sur le fleuve..., a reçu en 2015 le prix du Roman populaire. Lucile de Nantes en est la suite indépendante.

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions PRESSES DE LA CITE et en particulier Marie-Jeanne de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Lucile de Nantes », roman de Nathalie de BROC, auteure dont j'ai découvert la plume élégante lors de la lecture de « Les Etés de Grande-Maison ».

 

Etant férue de romans historiques celui-ci ne pouvait que me séduire. Bien que n'ayant pas lu les précédents tomes de cette série je n'ai pas été perdue et je confirme que cet opus peut se lire séparément.

 

L'auteure nous emporte en 1805 et nous conte le destin de Lucile, épouse d'Alexis de Préville. Celui-ci est rappelé à Nantes par l'Empereur et ils doivent donc quitter les Antilles.

Nous suivons la traversée mouvementée à bord du navire « Le Solitaire ».

 

Nathalie de BROC décrit avec moult détails les batailles entre les flottes Anglaise et Française mais également les traits tant physiques que psychologiques des protagonistes de son ouvrage ainsi que leurs sentiments et leurs émotions.

 

J'ai bien aimé ce très beau roman historique romancé, très bien écrit et documenté, que j'ai lu d'une traite tant il me passionnait.



Un très bon moment de lecture.

 

Page FB : https://www.facebook.com/joellemarchal74/

 

Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com

 

 

 

 

 

 

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Bonjour aujourd'hui mercredi voici ma chronique concernant : "LE BANNI DES HAUTES-TERRES"

« LE BANNI DES HAUTES-TERRES »

Alain DELAGE

Editions de BOREE

10 juin 2021

360 pages

Présentation

 

Mars 1890, Armand Ligourel, tout juste sorti du conseil de révision qui l'a déclaré apte au service militaire, se retrouve injustement accusé d'un assassinat. Il réussit à s'échapper vers l'Aubrac, terre de son père, où il arrive pour la montée aux estives. Il va y découvrir le métier de buronnier, les valeurs de ces montagnards et leur sens de l'honneur sous leurs dehors rustres, au milieu d'étendues immenses. Son séjour dans cette petite Sibérie sera l'occasion aussi de percer les secrets de sa famille paternelle, une histoire de vengeance hors du commun qui remonte à plus de deux générations …

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Extrait

 «Ne baisse jamais les bras, petit ! Après un crépuscule dévastateur, il naît toujours une aube régénératrice. »

Les coutumes, les traditions et surtout, la parole donnée étaient plus fortes que tout, dans ce pays si rude. Armand en prit acte. Dès cet instant, tout était en place pour que la première saison buronnière d'Armand, alias Armand Vigouroux, débutât de la meilleure des façons.

Il était serein, se sentait en sécurité, entouré de personnes qui ne connaissaient pas les raisons de son exil et encore moins l'histoire de sa famille, loin de toute recherche policière et, en plus... il était amoureux.

Que demander d'autre ? Sa nouvelle vie valait le coup d'exister, elle était belle et se présentait bien.

C'est en tout cas ce que le fils de Gustave Ligourel croyait...

L'auteur

Auteur de plusieurs livres à vocation patrimoniale sur le département du Gard, Alain Delage c'est orienté vers l'écriture de romans du terroir.

Son premier roman sort en 2013. Publié en 2015, "L’Étrangère de Collonges", sur les mariniers de la Loire, a un réel succès.
Secrétaire administratif originaire de Béziers, il vit à Gajan, près de Nîmes, depuis 1983.
page Facebook : https://www.facebook.com/Alain-Delage-585247691562946/
son site : http://alaindelage.wixsite.com/alain


 


 

Mon avis


 

Je remercie les Editions de BOREE et en particulier Virginie de m'avoir permis de lire, en service de pesse, « Le Banni des Hautes-Terres », dernier roman d'Alain DELAGE, auteur dont j'ai lu tous ses ouvrages tant j'aime sa plume fluide et précise.

Je remercie également Alain pour la très gentille dédicace qui m'a beaucoup touchée.


 

L'auteur nous emporte en 1890 à Macassargues, village Languedocien où nous faisons connaissance avec Armand, notre héros, jeune agriculteur qui, suite à une accusation de meurtre, est contraint de se réfugier sur les terres familiales dans les hauts plateaux de Lozère.


 

C'est avec son talent habituel de conteur que Alain DELAGE nous présente l'histoire de ce jeune homme qui est fort attachant et nous fait découvrir certains secrets de famille trop bien gardés....


 

L'auteur décrit à merveille les paysages de l'Aubrac, la vie paysanne, les coutumes et les traditions au XIXème siècle, la fabrication des fromages mais également le métier de buronnier.


 

J'ai beaucoup aimé ce très beau roman régional palpitant, très bien écrit et documenté, dont les rebondissements m'ont vraiment tenue en haleine jusqu'au dénouement.

Je le recommande vivement aux amateurs du genre qui, comme moi, passeront assurément un très bon moment de lecture.


 

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Bonjour aujourd'hui mardi voici ma chronique concernant : "Le Petit jardin du bonheur"

« LE PETIT JARDIN DU BONHEUR »

Félicity HAYES-McCOY

Editions MONPOCHE

3 juin 2021

504 pages

 

 

Présentation

 

Alors que l'hiver est bien installé dans la péninsule de Finfarran, Hanna, Jazz, Mary et les habitants de Lissbeg se préparent pour les fêtes de fin d'année. Après le Café du jardin et le Psautier de Carrick, le petit village irlandais pensait en avoir terminé avec le changement et les bouleversements... c'est sans compter sur la jeune et pétillante Cassie Fitzgerald, fraichement débarquée de Toronto et en visite chez ses grands-parents. Bien loin de l'image pittoresque qu'elle se fait du village, la jeune fille découvre qu'à Lissbeg, Noël n'est pas qu'une affaire de chocolat chaud et de cadeaux sous le sapin. Conquise par la bourgade et ses habitants hauts en couleur, elle décide de s'installer pour un temps et d'aider sa famille et ses amis à remporter le concours de la plus belle Fête de l'Hiver. Tout semble se dérouler à merveille quand elle se rend compte que derrière les apparences se cachent de nombreux secrets et non dits. Que se passe-t-il entre sa grand mère Pat et son mari Ger ? Et qu'en est-il de Shay, ce bel inconnu rencontré sur l'île, certes séduisant, mais... honnête ? Après le succès de La Petite Bibliothèque du bonheur et du Petit Café du bonheur Felicity Hayes McCoy retrouve le village de Lissbeg et ses héros du quotidien dans ce roman chargé d'amour et d'amitié. Le Petit Jardin du bonheur est le troisième tome de la série.

L'auteure

 

Félicity HAYES-McCOY est une romancière née à Dublin,. Installée à Londres depuis les années 1970, elle écrit aussi bien pour la télévision que le théâtre et le cinéma.

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions MONPOCHE et en particulier Virginie de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Le Petit jardin du bonheur », roman de Félicity HAYES-McCOY. J'ai découvert la plume agréable et fluide de cette auteure lors de la lecture du second tome de cette saga feel-good « La Petite bibliothèque du bonheur ».

 

Félicity HAYES-McCOY nous présente le troisième opus de sa saga, un roman doux et léger, ponctué d'humour : ode à l'amour et à la famille.

 

Beaucoup d'émotions sont palpables au fil des mots de l'auteure qui font passer le lecteur du rire aux larmes.

 

J'ai bien aimé cet ouvrage qui se lit facilement et avec lequel j'ai passé un bon moment de lecture.

 

Je suis certaine qu'il séduira les amateurs du genre.

 

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ANNONCE INTERVIEW SUZANNE MAX MERCREDI 4 AOUT -dans la journée- SUR MON GROUPE FB

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

 

Bonjour les amis,

 

Hier LUNDI 26 JUILLET 2021 j'ai réalisé ma 280ème interview.

 

Je vous donne rendez-vous le mercredi 4 AOUT 2021 (dans la journée) pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Suzanne MAX.

 

A l'issue, vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions à Suzanne qui y répondra selon ses disponibilités.

 

 

A bientôt.

 

 

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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC LAURENCE PEYRIN SUR MON GROUPE FB

GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS
________________

 
INTERVIEW AUTEURE
Laurence PEYRIN

 
Bonjour à tous,

 
Notre amie Laurence PEYRIN a gentiment accepté de répondre, récemment à mes questions.
Je partage donc cet entretien. Il n'y aura pas de questions/réponses mais cet échange vous permettra de mieux connaître Laurence.

 

 

 
JM : - Bonjour Laurence
 
⁃ Comment vas-tu ? Es-tu prête à répondre à mon petit interrogatoire  ?
 
Laurence : Toujours prête à parler de mes livres.

 
 
 
JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?
 
Laurence : Moi, ce n’est pas l’important, mais sans doute que cela influence mon écriture. Alors, j’ai été journaliste pendant 22 ans, et j’ai choisi un jour de démissionner pour écrire des romans. C’était il y a 10 ans. J’ai 55 ans, 6 enfants, et je suis heureuse aujourd’hui d’avoir pris ce risque, malgré les galères qui ont vogué un long moment dans nos vies suite au renoncement radical à un certain confort, parce que maintenant je vis enfin de ce que j’aime et je crois que mes enfants sont fiers de moi...
 
JM : - Peux-tu nous parler de tes ouvrages ?

 

 
Laurence : Ce sont tous des romans anglo-saxons, parce que c’est ma culture, mon confort. J’aime être à New York par-dessus tout, cette ville que je n’avais pas du tout envie de connaître à la base est devenue, d’une manière indéfinissable, mon chez-moi. J’aime être à Miami, chez ma fille, qui a été assez courageuse pour y partir les mains dans les poches il y a 6 ans, et qui maintenant y vit sa vie. Alors j’écris sur ces endroits, que je connais davantage que ma ville de naissance où je réside toujours (le moins souvent possible, j’avoue…), Grenoble. Dans mes romans, je parle de femmes qui, pour une raison ou une autre, se découvrent et se réalisent. Ecrire sur des héroïnes féminines n’est pas une démarche volontaire de ma part, c’est simplement que je connais toutes les étapes, les questionnements par lesquels les femmes peuvent passer… puisque j’en suis une! Mes histoires se déroulent toujours dans des contextes socio-historiques différents, parce que j’aime apprendre en écrivant. Je fais énormément de recherches, et j’adore apprendre, me lancer dans un thème que je ne connais pas - la disparition volontaire, la prison, la ségrégation… Mêlés à ce que je connais, comme la maternité, l’amour et l’amitié! Souvent les sujets sont durs, mais le but est de montrer les mains tendues, la bienveillance, l’espoir, la vie envers et pour tout!

 
JM : - Où peut-on trouver tes livres ? A combien d'exemplaires ont-ils été imprimés ?

 
Laurence : On les trouve dans toutes les librairies. Je suis publiée par l’une des plus grandes et anciennes maisons d’éditions françaises, Calmann-Lévy. Les tirages évoluent en fonction des ventes, c’est une cuisine qui n’est pas la mienne, tout ce que je peux vous dire c’est que le tirage de base est supérieur à 10 000 exemplaires. Ensuite, des retirages sont faits quand le livre se retrouve en rupture de stock dans les librairies.

 

 
JM : - Ton dernier livre « Une Toute petite minute » est sorti en avril 2021. Peux-tu, pour nos amis, résumer en quelques phrases ce roman ?

 
Laurence : Nous sommes le soir du 31 décembre 1995, à New York. Madeline et Estrella ont 17 ans, elles sont amies pour la vie, et vont faire la fête chez des copains. Et puis, à un moment où elles se sont rejointes toutes les deux dans une salle de bain, Madeline tue Estrella. Personne ne sait ce qui s’est passé, ni pourquoi. Madeline n’est pas une psychopathe, elle n’est pas violente, c’est une fille issue de la bonne société. Elle va assumer sa condamnation à 20 ans de prison, refuser toutes les propositions de remise en liberté, continuer à aimer l’amie qu’elle a tuée. Le roman alterne les chapitres sur ses 20 ans de prison, sa cohabitation avec des prisonnières de Bedford Hills qui ont vraiment existé, et les mois qui suivent sa libération. La question étant: peut-on refaire sa vie en portant la culpabilité? Peut-on se rapprocher de gens nouveaux, qui ignorent tout de vous? A quel moment est-il trop tard de dire la vérité? Peut-on accepter le pardon? Ce n’est pas un roman de suspense - on saura à la fin ce qui s’est passé dans cette salle de bain, mais c’est anecdotique. Ce qui compte, c’est la petite minute où tout bascule et qui peut arriver à n’importe qui. Et ce qu’on en fait...

 

 
JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en dire quelques mots ?
 
Laurence : J’écris un roman tous les ans. Alors, bien sûr, je suis sur le prochain, totalement différent comme à chaque fois, mais je n’en dirai pas plus...
JM : - Que représente pour toi l'écriture ?
 
Laurence : Ma vie.
 
JM : - Où trouves-tu l'inspiration pour créer les protagonistes de tes romans ?
 
Laurence : Je ne sais pas. Partout. Dans les questions que je me pose.
 
JM : - Sauf erreur de ma part, tu as écrit principalement des romances historiques ». Pourquoi ce chois et envisages-tu d'écrire dans un tout autre registre ?

 
 
Laurence : Non non non, ce ne sont pas du tout des romances historiques! Pas de romance, déjà, même si le sentiment amoureux est souvent présent. La plupart de mes histoires sont modernes, entre les années 1960 et nos jours, sauf « L’aile des vierges » qui commence en 1946...
 
JM : Comment écris-tu (sur des carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?
 
Laurence : Sur mon ordinateur. Avec un cahier ouvert à côté pour noter mes recherches, que je fais en même temps que l’écriture. Je n’ai pas de plan; Mes recherches me guident.

 

 
 
JM : - Que ressens-tu lorsque tu écris le mot FIN ?

 
Laurence : Je pleure. 

 

 
JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes livres ?
 
Laurence : J’ai publié mon premier roman sur un site internet spécialement dédié à cela, et gratuit. Il y avait alors 1 500 000 livres, recueils et divers, dont beaucoup d’auteurs connus et édités. Les lecteurs ont aimé, écrit des commentaires, les téléchargements se sont envolés et je suis rentrée dans le top 100 sans éditeur, puis j’ai été 6e. Alors là, les maisons d’édition ont commencé à me contacter.

 

 
JM : -Lorsque la situation sanitaire le permettra, envisages-tu de participer à des séances de dédicaces, de rencontrer tes lecteurs et lectrices ? Que ressens-tu à ces occasions ?
 
Laurence : J’ai déjà repris les dédicaces depuis le mois dernier. En année habituelle, mes attachés de presse me font un agenda très chargé entre les dédicaces en librairies et les salons du livre. L’année dernière a été morte. C’est terrible de ne pas rencontrer les lecteurs et d’avoir leurs retours.  
 
 
 
JM : - A qui confies-tu la première lecture de tes manuscrits (ami, membre de ta famille, bêta-lecteur) ?
 
Laurence : A personne! Il ne faut surtout pas! L’entourage y mettra ses propres fantasmes, ses propres envies de lecture. La première personne qui lit mon manuscrit est mon éditrice depuis 6 ans chez Calmann-Lévy. C’est une professionnelle, avec du recul, elle m’a appris à éviter des erreurs, et c’est la seule personne dont les conseils m’importent. 
 
JM : Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?
 
Laurence : Y être sensible… Ce serait difficile de le nier. On dit toujours que si après 500 critiques dithyrambiques une 501e arrive, très méchante, l’auteur ne retient que la méchante. C’était vrai au début pour moi, cela le reste un peu, mais beaucoup moins: parce qu’un livre est une décision de l’auteur! Après, que le lecteur y soit sensible ou pas, on n’y peut rien! Le principal, pour moi, c’est de terminer d’écrire mon histoire sans frustration, avec la certitude d’avoir écrit ce que je voulais raconter. Et bien sûr que les réseaux sociaux, les blogs, sont un formidable vecteur! J’ai la chance d’avoir des bloggeuses qui aiment ce que j’écris, et le disent d’une manière si émouvante que j’en ai souvent les larmes aux yeux...
 
 

 

 
JM : - A quel moment écris-tu (le jour, la nuit...) ? Et pendant combien d'heures ? En combien de temps écris-tu un ouvrage ?
 
Laurence : J’écris tous les après-midi, après avoir passé la matinée à marcher, sortir, faire autre chose. Sinon, je passerais toutes mes journées enfermée. Il faut avoir un emploi du temps sain et carré pour exercer le métier de romancière, sinon on devient rapidement neurasthénique, je pense.
 
 
JM : - Que penses-tu de l'édition numérique ? (avantages – inconvénients)
 
Laurence : Chacun fait comme il veut, tant qu’il lit. Il ne faut pas oublier que l’écriture est un métier, pas un hobby, et que pour en vivre l’auteur doit être lu.

 
 
 
JM : - Quels sont les auteurs qui t'ont donné l'envie d'écrire ?
 
Laurence : Marcel Pagnol, quand j’étais à l’école. Puis « Les dossiers extraordinaires de Pierre Bellemare » (je les ai tous). Puis Stephen King. Puis d’autres. Ceux qui m’ont donné envie de raconter des histoires.
 
 
JM : - Quel conseil souhaiterais-tu donner à un lecteur qui désire devenir écrivain ?
 
Laurence : Vas-y, tu ne prends aucun risque!
 
 
JM : - Si mes sources sont bonnes, « La Drôle de vie de Zelda Zonk» a remporté le Prix de la Maison de la Presse en 2015. Qu'as-tu ressenti lors de cette remise de prix ?
 
Laurence : Comme si un immeuble me tombait sur la tête. C’est ce que j’ai d’ailleurs dit lors de mon discours...
 
JM : Lis-tu ? Si oui quel genre ?
 
 
Laurence : Je suis incapable de lire quand j’écris, parce que je ne vois que la forme, et pas le fond. Le reste du temps, je ne lis que des thrillers et polars anglo-saxons! 
 
JM : - Quel est ton dernier coup de cœur littéraire ?

 
Laurence : « Anatomie d’un scandale », de Sarah Vaughan. Un polar. Et un roman formidable de mon ami Nicolas Robin, « La claque », qui évoque courageusement, et enfin, le thème de l’homme victime de violences conjugales.
 
JM : - Que préfères-tu : écrire ou lire ?
 
Laurence : Alors là… L’un ne va pas sans l’autre. 

 
JM : - Quel genre de musique écoutes-tu ? Ecris-tu en musique ?

 
Laurence : Non, j’écris dans le silence. En revanche, j’adore la musique. Le rock américain et anglais des années 70, en particulier. Et Nirvana, plus tard. Je suis très rock! C’est ce que qui m’a inspirée dans « Les jours brûlants ».
 
JM : - Quel est ton film ou ta série culte ?

 
Laurence : Je vois environ 20 films (je suis une ancienne critique de cinéma!) et 5 séries par semaine, alors ça va être compliqué… Pour rester dans les classiques, je dirais évidemment « Autant en emporte le vent », « Les hommes du président », « Inside Man »  , et « Sur la route de Madison », par-dessus tout. En France, « Garde à vue ». Lino Ventura et Michel Serrault, géniaux... Pour les séries… « The killing », « The Knick », « The Fall »… « Orange is the New Black », j’ai tellement pleuré à 4 heures du matin lorsque la série s’est terminée que mon fils est venu s’inquiéter! Et, par-dessus tout, LA  série ignorée la plus sensible, la mieux écrite des années 90: « Côte Ouest ».

 
JM : - A quelle époque aurais-tu aimé vivre ?
 
Laurence : Maintenant. SANS MASQUE.
 
 

 

 

 
JM : - Si tu devais partir sur une île déserte quel objet incontournable à tes yeux emporterais-tu ?
 
 
Laurence : Pas un objet, ma chienne, Waffle. Et une tonne de croquettes pour elle.

 
 
 
JM : En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?
 
Laurence : Le cinéma. Le tricot. LES VOYAGES!!!

 
 

 

 
JM : - Quel est ton proverbe préféré ?
 
Laurence : C’est de John Lennon: « Everything will be alright at the end; if it’s not alright, it’s not the end ». (« Tout ira bien, à la fin; si tout ne va pas bien, c’est que ce n’est pas la fin."

 
JM : - Quel mot te définit le mieux ?

 
Laurence : Battante?

 
 
JM : - Si tu étais un fruit, une couleur, une fleur, un animal, un dessert ? Tu serais :
 
Laurence : Une mangue. Vert. Un coquelicot. Un chat. Une pavlova!

 
JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?
 
Laurence : J’en ai déjà trop dit!

 
JM : - Merci Laurence pour ce très agréable moment passé en ta compagnie.
 

 

 

 

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